Urbanisme

Démarches d’urbanisme

Vous avez un projet de construction, d’extension, de modification, d’aménagement ? Désormais, vous pouvez réaliser votre demande en ligne sur la plateforme du Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU).

Quand faire votre demande ?

Prévoyez de réaliser vos démarches administratives au minimum 2 mois avant le début travaux.

Si votre projet est situé dans un périmètre de protection des monuments historiques, il est conseillé de prendre l’attache de l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine (UDAP) en amont du dépôt du dossier pour définir votre projet : comptez un mois de délai supplémentaire pour l’instruction de votre demande.

Ai-je le droit ?

Tout d’abord, il faut définir le champ d’application de votre demande.
La surface de plancher (SP) ou l’emprise au sol (ES) créées vont définir le champ d’application de l’autorisation à déposer en mairie.

  • PROJET < 5m² SP ou ES = Pas de formalité
  • 5m² SP ou ES > PROJET > 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 20 m² SP ou ES = Permis de construire

Les ravalements de façade, changements de menuiseries, réfection de toiture, édification de clôtures sont soumis au dépôt d’une déclaration préalable. Les démolitions sont soumises à permis de démolir.

Il existe une exception pour les extensions (agrandissement de la construction existante présentant des dimensions inférieures à celle-ci et ayant un lien physique et fonctionnel avec la construction existante.) en zone urbanisée : les zones en U = UC, UX, UR, UZ, US.

  • 5m² SP ou ES < PROJET < 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 40 m² SP ou ES = permis de construire

Les piscines ne sont pas soumises aux mêmes règles que les constructions (attention les pool House doivent répondre aux règles de constructions classique).

Bassin non couvert ou couverture inférieure à 1.80m de hauteur :

  • 10m² > Bassin > 100 m² = Déclaration préalable
  • Bassin > 100 m² = Permis de construire

Bassin dont la couverture est supérieure à 1.80 m de haut

  • Permis de construire peu importe la superficie du bassin

Emprise au sol

= Projection verticale au sol de la construction

Surface de plancher

= Ensemble des surfaces closes ET couvertes de plus de 1.80m de hauteur

Quand recourir à un architecte ?

  • Lorsque le permis de construire est déposé par une personne morale (entreprise, société, etc.)
  • Lorsque la surface de plancher dépasse 150 m² pour une construction autre qu’à usage agricole.
  • Lorsque les travaux prévus, sur une construction existante, sont soumis à permis de construire et :
    • Qu’ils conduisent la surface de plancher à dépasser le seuil des 150 m²
    • Ou que la construction existante dépasse déjà les 150 m² de surface de plancher

Quelles formalités à accomplir ?

Exercice de l’autorité parentale

Vous souhaitez savoir à quoi correspond l’autorité parentale, comment elle s’exerce, quand elle prend fin ? Nous vous présentons les informations à connaître.

    L’autorité parentale correspond à l’ensemble des droits et des devoirs que les parents ont vis-à-vis de leur enfant mineur.

    Ces droits et devoirs doivent être exercés dans l’intérêt de l’enfant. Ils doivent le protéger dans sa sécurité, sa santé, et sa moralité. Ils doivent également assurer son éducation et permettre son développement dans le respect dû à sa personne.

    Pour exercer leur fonction, les parents ont un devoir de commandement et de surveillance sur l’enfant et ses biens.

    En contrepartie, l’enfant doit honneur et respect à ses parents à tout âge.

    Devoirs sur la personne de l’enfant

    À l’égard de leur enfant, les parents ont les droits et les devoirs suivants :

    • Droit et devoir de surveillance et de protection. Les parents doivent veiller sur la sécurité de l’enfant, surveiller ses relations, ses déplacements, ses communications, son utilisation des réseaux sociaux…

    • Devoir d’éducation. Les parents doivent veiller à l’éducation scolaire, intellectuelle, morale et éventuellement religieuse de l’enfant. Les parents qui n’assurent pas l’instruction obligatoire de leur enfant s’exposent à des sanctions (amende par exemple).

    • Devoir d’assurer sa santé

    • Devoir d’entretien. Chacun des parents doit contribuer à l’entretien matériel de l’enfant, c’est-à-dire le nourrir, l’héberger, pourvoir à ses besoins (loisir, culture).

    • Devoir de protection de sa vie privée et de son image

    Devoirs sur les biens de l’enfant

    Les parents ont l’administration légale, c’est à-dire qu’ils ont le droit et le devoir de gérer les biens de leur enfant.

    Ils ont également la jouissance légale des biens de l’enfant.

    En principe, les parents exercent en commun l’autorité parentale.

    À noter

    Les parents ne peuvent pas renoncer à l’exercice de l’autorité parentale. Seule une décision du juge peut, sous certaines conditions, prévoir une délégation de l’exercice de l’autorité parentale ou le retrait de l’autorité parentale.

    En cas de reconnaissance tardive de l’enfant

    Lorsque la filiation est établie à l’égard du deuxième parent plus d’1 an après la naissance de l’enfant, le premier parent reste seul investi de l’exercice de l’autorité parentale.

    Toutefois, le parent qui a reconnu l’enfant tardivement peut aussi se voir attribuer l’exercice de l’autorité parentale sous certaines conditions.

    En cas de séparation

    La séparation des parents ne change pas la dévolution de l’exercice de l’autorité parentale.

    En revanche, un juge aux affaires familiales peut confier l’exercice de l’autorité parentale à un seul parent.

    En cas de décès d’un parent ou des parents

    Si l’un des parents décède, l’autre parent exerce seul l’autorité parentale.

    Si l’enfant n’avait qu’un seul parent ou bien que les 2 parents décèdent, une tutelle est mis en place.

    En cas d’adoption

    En cas d’adoption plénière par un couple, les adoptants exercent l’autorité parentale, à l’exclusion des parents biologiques. Si l’enfant est adopté par une personne seule, elle exerce seule l’autorité parentale.

    En cas d’adoption simple, le ou les adoptants exercent l’autorité parentale.

    Si l’enfant fait l’objet d’une adoption simple par l’époux ou épouse, le partenaire de Pacs, ou le concubin ou concubin de son parent biologique, ce dernier conserve seul l’exercice de l’autorité parentale. Toutefois, ils peuvent exercer l’autorité parentale en commun en déposant une déclaration conjointe auprès du directeur de greffe du tribunal judiciaire. Le parent biologique, qui n’est pas l’époux ou épouse de l’adoptant et qui consent à l’adoption, perd l’exercice de l’autorité parentale.

    En cas d’établissement judiciaire de la filiation

    Lorsque la filiation est établie judiciairement à l’égard du deuxième parent, le premier parent reste seul investi de l’exercice de l’autorité parentale.

    Toutefois, le tribunal peut également statuer sur l’exercice de l’autorité parentale.

    En cas de présence d’un parent hors d’état de manifester sa volonté

    Le parent qui est hors d’état de manifester sa volonté, en raison de son incapacité, de son absence ou de toute autre cause (grave maladie par exemple), est privé de l’exercice de l’autorité parentale.

    À savoir

    La perte de l’exercice de l’autorité parentale doit être constatée par un juge.

    L’autorité parentale s’exerce dans le respect dû à la personne de l’enfant, sans violences physiques ou psychologiques.

    Les parents associent l’enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité.

    Actes concernant la personne de l’enfant

    Actes usuels

    En cas d’exercice conjoint de l’autorité parentale, un parent peut faire, seul, un acte usuel.

    L’acte usuel est un acte quotidien, sans gravité, qui n’engage pas l’avenir de l’enfant ou ses droits fondamentaux ou qui s’inscrit dans une pratique antérieure non contestée.

    Lorsqu’il fait un acte usuel, le parent exerçant l’autorité parentale est présumé avoir l’accord de l’autre lorsqu’il agit auprès d’un tiers (par exemple auprès d’un médecin ou d’un établissement scolaire). Le tiers n’a pas à s’assurer de l’accord de l’autre parent, c’est au parent qui fait l’acte usuel de s’assurer que l’autre parent est d’accord.

    À savoir

    Le parent qui n’est pas d’accord avec l’acte usuel réalisé par l’autre parent peut informer le tiers de son désaccord. Dans ce cas, le tiers ne peut plus agir.

    En cas de difficulté sur le caractère usuel ou non d’un acte, le juge évalue la question au cas par cas. Le juge prend notamment en considération le contexte dans lequel l’acte est réalisé.

    Les juges ont considérés comme des actes usuels les actes suivants :

    • Administratifs : demande de CNI ou de passeport, délivrance de diplômes, sortie du territoire national lorsqu’un juge ne l’a pas interdit…

    • Education : radiation ou inscription dans un établissement scolaire public, justifications des absences scolaires ponctuelles de l’enfant, sorties scolaires à la journée

    • Santé : soins obligatoires (vaccinations imposées par la loi…), soins courants (blessures superficielles, infections bénignes, soins dentaires de routine, traitement des maladies infantiles ordinaires), poursuite d’un traitement de maladie récurrente, circoncision relevant de la nécessité médicale, accès au dossier médical du mineur pour le suivi médical courant de l’enfant, séances ponctuelles avec un psychologue…

    • Droit à l’image : diffusion d’une photo de l’enfant à un cercle restreint de personne composés de ses proches

    Actes non usuels

    Les actes non usuels sont les actes importants qui nécessitent l’accord des 2 parents.

    Par exemple, les actes suivants sont considérés comme non usuels :

    • Traitement médical lourd

    • Hospitalisation prolongée

    • Intervention chirurgicale prévue

    • Changement d’orientation scolaire

    • Inscription de l’enfant dans un établissement privé

    • Education religieuse donnée ou non à l’enfant

    • Pratique d’un sport dangereux

    • Diffusion de photos de l’enfant sur des réseaux sociaux

    • Passage de l’enfant à la télévision

    En cas de désaccord des parents

    Si les parents sont en désaccord sur la réalisation d’un acte (usuel ou non usuel), ils peuvent saisir le juge aux affaires familiales (Jaf) à l’aide du formulaire suivant :

    L’avocat n’est pas obligatoire pour cette procédure.

    La demande doit être adressée au juge du tribunal judiciaire du lieu de résidence du parent avec lequel réside habituellement l’enfant mineur. Si les parents vivent ensemble, la demande doit être adressée au  Jaf  du tribunal judiciaire lieu où se trouve la résidence de la famille.

    Où s’adresser ?

     Tribunal judiciaire 

    À savoir

    En cas de désaccord entre les parents sur l’exercice du droit à l’image de l’enfant, le Jaf peut interdire à l’un des parents de diffuser tout contenu relatif à l’enfant sans l’autorisation de l’autre parent.

    Le parent qui exerce l’autorité parentale prend seul toutes les décisions concernant la personne de l’enfant. Il n’a pas à consulter l’autre parent.

    Le parent qui n’a pas l’exercice de l’autorité parentale conserve le droit et le devoir de surveiller l’entretien et l’éducation de l’enfant. Il doit être informé des choix importants concernant la vie de ce dernier.

    Attention

    Le parent qui n’a pas l’exercice de l’autorité parentale n’est pas un parent à qui l’autorité parentale a été retirée. Il a l’autorité parentale sans en avoir l’exercice, c’est-à-dire qu’il ne prend pas les décisions concernant l’enfant.

      Actes concernant les biens de l’enfant

      En cas d’autorité parentale exercée conjointement, les parents administrent ensemble les biens de leur enfant.

      Certains actes particulièrement graves doivent faire l’objet d’une autorisation du juge des tutelles des mineurs notamment :

      • Acceptation pure et simple d’une succession

      • Conclusion d’un emprunt en son nom

      • Renonciation pour lui à un droit (succession par exemple)

      • Achat ou location d’un bien du mineur par le parent

      La demande d’autorisation auprès du juge se fait avec le formulaire de requête suivant :

      La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

      Si l’un des parents est en désaccord avec l’autre pour réaliser un acte, il peut être autorisé par le juge à réaliser cet acte seul. La demande doit être présentée à l’aide du formulaire de requête suivant :

      La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

      Certains actes sont interdits.

      Les parents ne peuvent jamais, même avec une autorisation du juge, faire les actes suivants :

      • Sortir gratuitement des biens ou des droits du patrimoine du mineur

      • Acquérir d’une autre personne un droit ou une créance contre le mineur

      • Exercer le commerce ou une profession libérale au nom du mineur

      • Transférer des biens ou des droits du mineur à une autre personne

      Si un membre de la famille (oncle, tante, grand-parent…) ou un professionnel (banquier, notaire…) veut signaler un abus ou faire contrôler un acte, il doit saisir le juge au moyen du formulaire suivant :

      La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

      Le parent qui exerce seul l’autorité parentale administre seul les biens de l’enfant.

      Certains actes particulièrement graves doivent faire l’objet d’une autorisation du juge des tutelles des mineurs notamment :

      • Acceptation pure et simple d’une succession

      • Conclusion d’un emprunt en son nom

      • Renonciation pour lui à un droit (succession par exemple)

      • Achat ou location d’un bien du mineur par le parent

      La demande d’autorisation auprès du juge se fait avec le formulaire de requête suivant :

      La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

      Certains actes sont interdits.

      Le parent ne peut jamais, même avec une autorisation du juge, faire les actes suivants :

      • Sortir gratuitement des biens ou des droits du patrimoine du mineur

      • Acquérir d’une autre personne un droit ou une créance contre le mineur

      • Exercer le commerce ou une profession libérale au nom du mineur

      • Transférer des biens ou des droits du mineur à une autre personne

      Si un membre de la famille (oncle, tante, grand-parent…) ou un professionnel (banquier, notaire…) veut signaler un abus ou faire contrôler un acte, il doit saisir le juge au moyen du formulaire suivant :

      La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

    Autorité parentale

      Exercice de l’autorité parentale

      Vous souhaitez savoir à quoi correspond l’autorité parentale, comment elle s’exerce, quand elle prend fin ? Nous vous présentons les informations à connaître.

        L’autorité parentale correspond à l’ensemble des droits et des devoirs que les parents ont vis-à-vis de leur enfant mineur.

        Ces droits et devoirs doivent être exercés dans l’intérêt de l’enfant. Ils doivent le protéger dans sa sécurité, sa santé, et sa moralité. Ils doivent également assurer son éducation et permettre son développement dans le respect dû à sa personne.

        Pour exercer leur fonction, les parents ont un devoir de commandement et de surveillance sur l’enfant et ses biens.

        En contrepartie, l’enfant doit honneur et respect à ses parents à tout âge.

        Devoirs sur la personne de l’enfant

        À l’égard de leur enfant, les parents ont les droits et les devoirs suivants :

        • Droit et devoir de surveillance et de protection. Les parents doivent veiller sur la sécurité de l’enfant, surveiller ses relations, ses déplacements, ses communications, son utilisation des réseaux sociaux…

        • Devoir d’éducation. Les parents doivent veiller à l’éducation scolaire, intellectuelle, morale et éventuellement religieuse de l’enfant. Les parents qui n’assurent pas l’instruction obligatoire de leur enfant s’exposent à des sanctions (amende par exemple).

        • Devoir d’assurer sa santé

        • Devoir d’entretien. Chacun des parents doit contribuer à l’entretien matériel de l’enfant, c’est-à-dire le nourrir, l’héberger, pourvoir à ses besoins (loisir, culture).

        • Devoir de protection de sa vie privée et de son image

        Devoirs sur les biens de l’enfant

        Les parents ont l’administration légale, c’est à-dire qu’ils ont le droit et le devoir de gérer les biens de leur enfant.

        Ils ont également la jouissance légale des biens de l’enfant.

        En principe, les parents exercent en commun l’autorité parentale.

        À noter

        Les parents ne peuvent pas renoncer à l’exercice de l’autorité parentale. Seule une décision du juge peut, sous certaines conditions, prévoir une délégation de l’exercice de l’autorité parentale ou le retrait de l’autorité parentale.

        En cas de reconnaissance tardive de l’enfant

        Lorsque la filiation est établie à l’égard du deuxième parent plus d’1 an après la naissance de l’enfant, le premier parent reste seul investi de l’exercice de l’autorité parentale.

        Toutefois, le parent qui a reconnu l’enfant tardivement peut aussi se voir attribuer l’exercice de l’autorité parentale sous certaines conditions.

        En cas de séparation

        La séparation des parents ne change pas la dévolution de l’exercice de l’autorité parentale.

        En revanche, un juge aux affaires familiales peut confier l’exercice de l’autorité parentale à un seul parent.

        En cas de décès d’un parent ou des parents

        Si l’un des parents décède, l’autre parent exerce seul l’autorité parentale.

        Si l’enfant n’avait qu’un seul parent ou bien que les 2 parents décèdent, une tutelle est mis en place.

        En cas d’adoption

        En cas d’adoption plénière par un couple, les adoptants exercent l’autorité parentale, à l’exclusion des parents biologiques. Si l’enfant est adopté par une personne seule, elle exerce seule l’autorité parentale.

        En cas d’adoption simple, le ou les adoptants exercent l’autorité parentale.

        Si l’enfant fait l’objet d’une adoption simple par l’époux ou épouse, le partenaire de Pacs, ou le concubin ou concubin de son parent biologique, ce dernier conserve seul l’exercice de l’autorité parentale. Toutefois, ils peuvent exercer l’autorité parentale en commun en déposant une déclaration conjointe auprès du directeur de greffe du tribunal judiciaire. Le parent biologique, qui n’est pas l’époux ou épouse de l’adoptant et qui consent à l’adoption, perd l’exercice de l’autorité parentale.

        En cas d’établissement judiciaire de la filiation

        Lorsque la filiation est établie judiciairement à l’égard du deuxième parent, le premier parent reste seul investi de l’exercice de l’autorité parentale.

        Toutefois, le tribunal peut également statuer sur l’exercice de l’autorité parentale.

        En cas de présence d’un parent hors d’état de manifester sa volonté

        Le parent qui est hors d’état de manifester sa volonté, en raison de son incapacité, de son absence ou de toute autre cause (grave maladie par exemple), est privé de l’exercice de l’autorité parentale.

        À savoir

        La perte de l’exercice de l’autorité parentale doit être constatée par un juge.

        L’autorité parentale s’exerce dans le respect dû à la personne de l’enfant, sans violences physiques ou psychologiques.

        Les parents associent l’enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité.

        Actes concernant la personne de l’enfant

        Actes usuels

        En cas d’exercice conjoint de l’autorité parentale, un parent peut faire, seul, un acte usuel.

        L’acte usuel est un acte quotidien, sans gravité, qui n’engage pas l’avenir de l’enfant ou ses droits fondamentaux ou qui s’inscrit dans une pratique antérieure non contestée.

        Lorsqu’il fait un acte usuel, le parent exerçant l’autorité parentale est présumé avoir l’accord de l’autre lorsqu’il agit auprès d’un tiers (par exemple auprès d’un médecin ou d’un établissement scolaire). Le tiers n’a pas à s’assurer de l’accord de l’autre parent, c’est au parent qui fait l’acte usuel de s’assurer que l’autre parent est d’accord.

        À savoir

        Le parent qui n’est pas d’accord avec l’acte usuel réalisé par l’autre parent peut informer le tiers de son désaccord. Dans ce cas, le tiers ne peut plus agir.

        En cas de difficulté sur le caractère usuel ou non d’un acte, le juge évalue la question au cas par cas. Le juge prend notamment en considération le contexte dans lequel l’acte est réalisé.

        Les juges ont considérés comme des actes usuels les actes suivants :

        • Administratifs : demande de CNI ou de passeport, délivrance de diplômes, sortie du territoire national lorsqu’un juge ne l’a pas interdit…

        • Education : radiation ou inscription dans un établissement scolaire public, justifications des absences scolaires ponctuelles de l’enfant, sorties scolaires à la journée

        • Santé : soins obligatoires (vaccinations imposées par la loi…), soins courants (blessures superficielles, infections bénignes, soins dentaires de routine, traitement des maladies infantiles ordinaires), poursuite d’un traitement de maladie récurrente, circoncision relevant de la nécessité médicale, accès au dossier médical du mineur pour le suivi médical courant de l’enfant, séances ponctuelles avec un psychologue…

        • Droit à l’image : diffusion d’une photo de l’enfant à un cercle restreint de personne composés de ses proches

        Actes non usuels

        Les actes non usuels sont les actes importants qui nécessitent l’accord des 2 parents.

        Par exemple, les actes suivants sont considérés comme non usuels :

        • Traitement médical lourd

        • Hospitalisation prolongée

        • Intervention chirurgicale prévue

        • Changement d’orientation scolaire

        • Inscription de l’enfant dans un établissement privé

        • Education religieuse donnée ou non à l’enfant

        • Pratique d’un sport dangereux

        • Diffusion de photos de l’enfant sur des réseaux sociaux

        • Passage de l’enfant à la télévision

        En cas de désaccord des parents

        Si les parents sont en désaccord sur la réalisation d’un acte (usuel ou non usuel), ils peuvent saisir le juge aux affaires familiales (Jaf) à l’aide du formulaire suivant :

        L’avocat n’est pas obligatoire pour cette procédure.

        La demande doit être adressée au juge du tribunal judiciaire du lieu de résidence du parent avec lequel réside habituellement l’enfant mineur. Si les parents vivent ensemble, la demande doit être adressée au  Jaf  du tribunal judiciaire lieu où se trouve la résidence de la famille.

        Où s’adresser ?

         Tribunal judiciaire 

        À savoir

        En cas de désaccord entre les parents sur l’exercice du droit à l’image de l’enfant, le Jaf peut interdire à l’un des parents de diffuser tout contenu relatif à l’enfant sans l’autorisation de l’autre parent.

        Le parent qui exerce l’autorité parentale prend seul toutes les décisions concernant la personne de l’enfant. Il n’a pas à consulter l’autre parent.

        Le parent qui n’a pas l’exercice de l’autorité parentale conserve le droit et le devoir de surveiller l’entretien et l’éducation de l’enfant. Il doit être informé des choix importants concernant la vie de ce dernier.

        Attention

        Le parent qui n’a pas l’exercice de l’autorité parentale n’est pas un parent à qui l’autorité parentale a été retirée. Il a l’autorité parentale sans en avoir l’exercice, c’est-à-dire qu’il ne prend pas les décisions concernant l’enfant.

          Actes concernant les biens de l’enfant

          En cas d’autorité parentale exercée conjointement, les parents administrent ensemble les biens de leur enfant.

          Certains actes particulièrement graves doivent faire l’objet d’une autorisation du juge des tutelles des mineurs notamment :

          • Acceptation pure et simple d’une succession

          • Conclusion d’un emprunt en son nom

          • Renonciation pour lui à un droit (succession par exemple)

          • Achat ou location d’un bien du mineur par le parent

          La demande d’autorisation auprès du juge se fait avec le formulaire de requête suivant :

          La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

          Si l’un des parents est en désaccord avec l’autre pour réaliser un acte, il peut être autorisé par le juge à réaliser cet acte seul. La demande doit être présentée à l’aide du formulaire de requête suivant :

          La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

          Certains actes sont interdits.

          Les parents ne peuvent jamais, même avec une autorisation du juge, faire les actes suivants :

          • Sortir gratuitement des biens ou des droits du patrimoine du mineur

          • Acquérir d’une autre personne un droit ou une créance contre le mineur

          • Exercer le commerce ou une profession libérale au nom du mineur

          • Transférer des biens ou des droits du mineur à une autre personne

          Si un membre de la famille (oncle, tante, grand-parent…) ou un professionnel (banquier, notaire…) veut signaler un abus ou faire contrôler un acte, il doit saisir le juge au moyen du formulaire suivant :

          La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

          Le parent qui exerce seul l’autorité parentale administre seul les biens de l’enfant.

          Certains actes particulièrement graves doivent faire l’objet d’une autorisation du juge des tutelles des mineurs notamment :

          • Acceptation pure et simple d’une succession

          • Conclusion d’un emprunt en son nom

          • Renonciation pour lui à un droit (succession par exemple)

          • Achat ou location d’un bien du mineur par le parent

          La demande d’autorisation auprès du juge se fait avec le formulaire de requête suivant :

          La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

          Certains actes sont interdits.

          Le parent ne peut jamais, même avec une autorisation du juge, faire les actes suivants :

          • Sortir gratuitement des biens ou des droits du patrimoine du mineur

          • Acquérir d’une autre personne un droit ou une créance contre le mineur

          • Exercer le commerce ou une profession libérale au nom du mineur

          • Transférer des biens ou des droits du mineur à une autre personne

          Si un membre de la famille (oncle, tante, grand-parent…) ou un professionnel (banquier, notaire…) veut signaler un abus ou faire contrôler un acte, il doit saisir le juge au moyen du formulaire suivant :

          La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

        Autorité parentale

          Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois pour les travaux portant sur une maison individuelle et ses annexes et de 3 mois pour les autres demandes.

          Exercice de l’autorité parentale

          Vous souhaitez savoir à quoi correspond l’autorité parentale, comment elle s’exerce, quand elle prend fin ? Nous vous présentons les informations à connaître.

            L’autorité parentale correspond à l’ensemble des droits et des devoirs que les parents ont vis-à-vis de leur enfant mineur.

            Ces droits et devoirs doivent être exercés dans l’intérêt de l’enfant. Ils doivent le protéger dans sa sécurité, sa santé, et sa moralité. Ils doivent également assurer son éducation et permettre son développement dans le respect dû à sa personne.

            Pour exercer leur fonction, les parents ont un devoir de commandement et de surveillance sur l’enfant et ses biens.

            En contrepartie, l’enfant doit honneur et respect à ses parents à tout âge.

            Devoirs sur la personne de l’enfant

            À l’égard de leur enfant, les parents ont les droits et les devoirs suivants :

            • Droit et devoir de surveillance et de protection. Les parents doivent veiller sur la sécurité de l’enfant, surveiller ses relations, ses déplacements, ses communications, son utilisation des réseaux sociaux…

            • Devoir d’éducation. Les parents doivent veiller à l’éducation scolaire, intellectuelle, morale et éventuellement religieuse de l’enfant. Les parents qui n’assurent pas l’instruction obligatoire de leur enfant s’exposent à des sanctions (amende par exemple).

            • Devoir d’assurer sa santé

            • Devoir d’entretien. Chacun des parents doit contribuer à l’entretien matériel de l’enfant, c’est-à-dire le nourrir, l’héberger, pourvoir à ses besoins (loisir, culture).

            • Devoir de protection de sa vie privée et de son image

            Devoirs sur les biens de l’enfant

            Les parents ont l’administration légale, c’est à-dire qu’ils ont le droit et le devoir de gérer les biens de leur enfant.

            Ils ont également la jouissance légale des biens de l’enfant.

            En principe, les parents exercent en commun l’autorité parentale.

            À noter

            Les parents ne peuvent pas renoncer à l’exercice de l’autorité parentale. Seule une décision du juge peut, sous certaines conditions, prévoir une délégation de l’exercice de l’autorité parentale ou le retrait de l’autorité parentale.

            En cas de reconnaissance tardive de l’enfant

            Lorsque la filiation est établie à l’égard du deuxième parent plus d’1 an après la naissance de l’enfant, le premier parent reste seul investi de l’exercice de l’autorité parentale.

            Toutefois, le parent qui a reconnu l’enfant tardivement peut aussi se voir attribuer l’exercice de l’autorité parentale sous certaines conditions.

            En cas de séparation

            La séparation des parents ne change pas la dévolution de l’exercice de l’autorité parentale.

            En revanche, un juge aux affaires familiales peut confier l’exercice de l’autorité parentale à un seul parent.

            En cas de décès d’un parent ou des parents

            Si l’un des parents décède, l’autre parent exerce seul l’autorité parentale.

            Si l’enfant n’avait qu’un seul parent ou bien que les 2 parents décèdent, une tutelle est mis en place.

            En cas d’adoption

            En cas d’adoption plénière par un couple, les adoptants exercent l’autorité parentale, à l’exclusion des parents biologiques. Si l’enfant est adopté par une personne seule, elle exerce seule l’autorité parentale.

            En cas d’adoption simple, le ou les adoptants exercent l’autorité parentale.

            Si l’enfant fait l’objet d’une adoption simple par l’époux ou épouse, le partenaire de Pacs, ou le concubin ou concubin de son parent biologique, ce dernier conserve seul l’exercice de l’autorité parentale. Toutefois, ils peuvent exercer l’autorité parentale en commun en déposant une déclaration conjointe auprès du directeur de greffe du tribunal judiciaire. Le parent biologique, qui n’est pas l’époux ou épouse de l’adoptant et qui consent à l’adoption, perd l’exercice de l’autorité parentale.

            En cas d’établissement judiciaire de la filiation

            Lorsque la filiation est établie judiciairement à l’égard du deuxième parent, le premier parent reste seul investi de l’exercice de l’autorité parentale.

            Toutefois, le tribunal peut également statuer sur l’exercice de l’autorité parentale.

            En cas de présence d’un parent hors d’état de manifester sa volonté

            Le parent qui est hors d’état de manifester sa volonté, en raison de son incapacité, de son absence ou de toute autre cause (grave maladie par exemple), est privé de l’exercice de l’autorité parentale.

            À savoir

            La perte de l’exercice de l’autorité parentale doit être constatée par un juge.

            L’autorité parentale s’exerce dans le respect dû à la personne de l’enfant, sans violences physiques ou psychologiques.

            Les parents associent l’enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité.

            Actes concernant la personne de l’enfant

            Actes usuels

            En cas d’exercice conjoint de l’autorité parentale, un parent peut faire, seul, un acte usuel.

            L’acte usuel est un acte quotidien, sans gravité, qui n’engage pas l’avenir de l’enfant ou ses droits fondamentaux ou qui s’inscrit dans une pratique antérieure non contestée.

            Lorsqu’il fait un acte usuel, le parent exerçant l’autorité parentale est présumé avoir l’accord de l’autre lorsqu’il agit auprès d’un tiers (par exemple auprès d’un médecin ou d’un établissement scolaire). Le tiers n’a pas à s’assurer de l’accord de l’autre parent, c’est au parent qui fait l’acte usuel de s’assurer que l’autre parent est d’accord.

            À savoir

            Le parent qui n’est pas d’accord avec l’acte usuel réalisé par l’autre parent peut informer le tiers de son désaccord. Dans ce cas, le tiers ne peut plus agir.

            En cas de difficulté sur le caractère usuel ou non d’un acte, le juge évalue la question au cas par cas. Le juge prend notamment en considération le contexte dans lequel l’acte est réalisé.

            Les juges ont considérés comme des actes usuels les actes suivants :

            • Administratifs : demande de CNI ou de passeport, délivrance de diplômes, sortie du territoire national lorsqu’un juge ne l’a pas interdit…

            • Education : radiation ou inscription dans un établissement scolaire public, justifications des absences scolaires ponctuelles de l’enfant, sorties scolaires à la journée

            • Santé : soins obligatoires (vaccinations imposées par la loi…), soins courants (blessures superficielles, infections bénignes, soins dentaires de routine, traitement des maladies infantiles ordinaires), poursuite d’un traitement de maladie récurrente, circoncision relevant de la nécessité médicale, accès au dossier médical du mineur pour le suivi médical courant de l’enfant, séances ponctuelles avec un psychologue…

            • Droit à l’image : diffusion d’une photo de l’enfant à un cercle restreint de personne composés de ses proches

            Actes non usuels

            Les actes non usuels sont les actes importants qui nécessitent l’accord des 2 parents.

            Par exemple, les actes suivants sont considérés comme non usuels :

            • Traitement médical lourd

            • Hospitalisation prolongée

            • Intervention chirurgicale prévue

            • Changement d’orientation scolaire

            • Inscription de l’enfant dans un établissement privé

            • Education religieuse donnée ou non à l’enfant

            • Pratique d’un sport dangereux

            • Diffusion de photos de l’enfant sur des réseaux sociaux

            • Passage de l’enfant à la télévision

            En cas de désaccord des parents

            Si les parents sont en désaccord sur la réalisation d’un acte (usuel ou non usuel), ils peuvent saisir le juge aux affaires familiales (Jaf) à l’aide du formulaire suivant :

            L’avocat n’est pas obligatoire pour cette procédure.

            La demande doit être adressée au juge du tribunal judiciaire du lieu de résidence du parent avec lequel réside habituellement l’enfant mineur. Si les parents vivent ensemble, la demande doit être adressée au  Jaf  du tribunal judiciaire lieu où se trouve la résidence de la famille.

            Où s’adresser ?

             Tribunal judiciaire 

            À savoir

            En cas de désaccord entre les parents sur l’exercice du droit à l’image de l’enfant, le Jaf peut interdire à l’un des parents de diffuser tout contenu relatif à l’enfant sans l’autorisation de l’autre parent.

            Le parent qui exerce l’autorité parentale prend seul toutes les décisions concernant la personne de l’enfant. Il n’a pas à consulter l’autre parent.

            Le parent qui n’a pas l’exercice de l’autorité parentale conserve le droit et le devoir de surveiller l’entretien et l’éducation de l’enfant. Il doit être informé des choix importants concernant la vie de ce dernier.

            Attention

            Le parent qui n’a pas l’exercice de l’autorité parentale n’est pas un parent à qui l’autorité parentale a été retirée. Il a l’autorité parentale sans en avoir l’exercice, c’est-à-dire qu’il ne prend pas les décisions concernant l’enfant.

              Actes concernant les biens de l’enfant

              En cas d’autorité parentale exercée conjointement, les parents administrent ensemble les biens de leur enfant.

              Certains actes particulièrement graves doivent faire l’objet d’une autorisation du juge des tutelles des mineurs notamment :

              • Acceptation pure et simple d’une succession

              • Conclusion d’un emprunt en son nom

              • Renonciation pour lui à un droit (succession par exemple)

              • Achat ou location d’un bien du mineur par le parent

              La demande d’autorisation auprès du juge se fait avec le formulaire de requête suivant :

              La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

              Si l’un des parents est en désaccord avec l’autre pour réaliser un acte, il peut être autorisé par le juge à réaliser cet acte seul. La demande doit être présentée à l’aide du formulaire de requête suivant :

              La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

              Certains actes sont interdits.

              Les parents ne peuvent jamais, même avec une autorisation du juge, faire les actes suivants :

              • Sortir gratuitement des biens ou des droits du patrimoine du mineur

              • Acquérir d’une autre personne un droit ou une créance contre le mineur

              • Exercer le commerce ou une profession libérale au nom du mineur

              • Transférer des biens ou des droits du mineur à une autre personne

              Si un membre de la famille (oncle, tante, grand-parent…) ou un professionnel (banquier, notaire…) veut signaler un abus ou faire contrôler un acte, il doit saisir le juge au moyen du formulaire suivant :

              La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

              Le parent qui exerce seul l’autorité parentale administre seul les biens de l’enfant.

              Certains actes particulièrement graves doivent faire l’objet d’une autorisation du juge des tutelles des mineurs notamment :

              • Acceptation pure et simple d’une succession

              • Conclusion d’un emprunt en son nom

              • Renonciation pour lui à un droit (succession par exemple)

              • Achat ou location d’un bien du mineur par le parent

              La demande d’autorisation auprès du juge se fait avec le formulaire de requête suivant :

              La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

              Certains actes sont interdits.

              Le parent ne peut jamais, même avec une autorisation du juge, faire les actes suivants :

              • Sortir gratuitement des biens ou des droits du patrimoine du mineur

              • Acquérir d’une autre personne un droit ou une créance contre le mineur

              • Exercer le commerce ou une profession libérale au nom du mineur

              • Transférer des biens ou des droits du mineur à une autre personne

              Si un membre de la famille (oncle, tante, grand-parent…) ou un professionnel (banquier, notaire…) veut signaler un abus ou faire contrôler un acte, il doit saisir le juge au moyen du formulaire suivant :

              La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

            Autorité parentale

              Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

              Le délai d’instruction de droit commun est de 3 mois.

              Exercice de l’autorité parentale

              Vous souhaitez savoir à quoi correspond l’autorité parentale, comment elle s’exerce, quand elle prend fin ? Nous vous présentons les informations à connaître.

                L’autorité parentale correspond à l’ensemble des droits et des devoirs que les parents ont vis-à-vis de leur enfant mineur.

                Ces droits et devoirs doivent être exercés dans l’intérêt de l’enfant. Ils doivent le protéger dans sa sécurité, sa santé, et sa moralité. Ils doivent également assurer son éducation et permettre son développement dans le respect dû à sa personne.

                Pour exercer leur fonction, les parents ont un devoir de commandement et de surveillance sur l’enfant et ses biens.

                En contrepartie, l’enfant doit honneur et respect à ses parents à tout âge.

                Devoirs sur la personne de l’enfant

                À l’égard de leur enfant, les parents ont les droits et les devoirs suivants :

                • Droit et devoir de surveillance et de protection. Les parents doivent veiller sur la sécurité de l’enfant, surveiller ses relations, ses déplacements, ses communications, son utilisation des réseaux sociaux…

                • Devoir d’éducation. Les parents doivent veiller à l’éducation scolaire, intellectuelle, morale et éventuellement religieuse de l’enfant. Les parents qui n’assurent pas l’instruction obligatoire de leur enfant s’exposent à des sanctions (amende par exemple).

                • Devoir d’assurer sa santé

                • Devoir d’entretien. Chacun des parents doit contribuer à l’entretien matériel de l’enfant, c’est-à-dire le nourrir, l’héberger, pourvoir à ses besoins (loisir, culture).

                • Devoir de protection de sa vie privée et de son image

                Devoirs sur les biens de l’enfant

                Les parents ont l’administration légale, c’est à-dire qu’ils ont le droit et le devoir de gérer les biens de leur enfant.

                Ils ont également la jouissance légale des biens de l’enfant.

                En principe, les parents exercent en commun l’autorité parentale.

                À noter

                Les parents ne peuvent pas renoncer à l’exercice de l’autorité parentale. Seule une décision du juge peut, sous certaines conditions, prévoir une délégation de l’exercice de l’autorité parentale ou le retrait de l’autorité parentale.

                En cas de reconnaissance tardive de l’enfant

                Lorsque la filiation est établie à l’égard du deuxième parent plus d’1 an après la naissance de l’enfant, le premier parent reste seul investi de l’exercice de l’autorité parentale.

                Toutefois, le parent qui a reconnu l’enfant tardivement peut aussi se voir attribuer l’exercice de l’autorité parentale sous certaines conditions.

                En cas de séparation

                La séparation des parents ne change pas la dévolution de l’exercice de l’autorité parentale.

                En revanche, un juge aux affaires familiales peut confier l’exercice de l’autorité parentale à un seul parent.

                En cas de décès d’un parent ou des parents

                Si l’un des parents décède, l’autre parent exerce seul l’autorité parentale.

                Si l’enfant n’avait qu’un seul parent ou bien que les 2 parents décèdent, une tutelle est mis en place.

                En cas d’adoption

                En cas d’adoption plénière par un couple, les adoptants exercent l’autorité parentale, à l’exclusion des parents biologiques. Si l’enfant est adopté par une personne seule, elle exerce seule l’autorité parentale.

                En cas d’adoption simple, le ou les adoptants exercent l’autorité parentale.

                Si l’enfant fait l’objet d’une adoption simple par l’époux ou épouse, le partenaire de Pacs, ou le concubin ou concubin de son parent biologique, ce dernier conserve seul l’exercice de l’autorité parentale. Toutefois, ils peuvent exercer l’autorité parentale en commun en déposant une déclaration conjointe auprès du directeur de greffe du tribunal judiciaire. Le parent biologique, qui n’est pas l’époux ou épouse de l’adoptant et qui consent à l’adoption, perd l’exercice de l’autorité parentale.

                En cas d’établissement judiciaire de la filiation

                Lorsque la filiation est établie judiciairement à l’égard du deuxième parent, le premier parent reste seul investi de l’exercice de l’autorité parentale.

                Toutefois, le tribunal peut également statuer sur l’exercice de l’autorité parentale.

                En cas de présence d’un parent hors d’état de manifester sa volonté

                Le parent qui est hors d’état de manifester sa volonté, en raison de son incapacité, de son absence ou de toute autre cause (grave maladie par exemple), est privé de l’exercice de l’autorité parentale.

                À savoir

                La perte de l’exercice de l’autorité parentale doit être constatée par un juge.

                L’autorité parentale s’exerce dans le respect dû à la personne de l’enfant, sans violences physiques ou psychologiques.

                Les parents associent l’enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité.

                Actes concernant la personne de l’enfant

                Actes usuels

                En cas d’exercice conjoint de l’autorité parentale, un parent peut faire, seul, un acte usuel.

                L’acte usuel est un acte quotidien, sans gravité, qui n’engage pas l’avenir de l’enfant ou ses droits fondamentaux ou qui s’inscrit dans une pratique antérieure non contestée.

                Lorsqu’il fait un acte usuel, le parent exerçant l’autorité parentale est présumé avoir l’accord de l’autre lorsqu’il agit auprès d’un tiers (par exemple auprès d’un médecin ou d’un établissement scolaire). Le tiers n’a pas à s’assurer de l’accord de l’autre parent, c’est au parent qui fait l’acte usuel de s’assurer que l’autre parent est d’accord.

                À savoir

                Le parent qui n’est pas d’accord avec l’acte usuel réalisé par l’autre parent peut informer le tiers de son désaccord. Dans ce cas, le tiers ne peut plus agir.

                En cas de difficulté sur le caractère usuel ou non d’un acte, le juge évalue la question au cas par cas. Le juge prend notamment en considération le contexte dans lequel l’acte est réalisé.

                Les juges ont considérés comme des actes usuels les actes suivants :

                • Administratifs : demande de CNI ou de passeport, délivrance de diplômes, sortie du territoire national lorsqu’un juge ne l’a pas interdit…

                • Education : radiation ou inscription dans un établissement scolaire public, justifications des absences scolaires ponctuelles de l’enfant, sorties scolaires à la journée

                • Santé : soins obligatoires (vaccinations imposées par la loi…), soins courants (blessures superficielles, infections bénignes, soins dentaires de routine, traitement des maladies infantiles ordinaires), poursuite d’un traitement de maladie récurrente, circoncision relevant de la nécessité médicale, accès au dossier médical du mineur pour le suivi médical courant de l’enfant, séances ponctuelles avec un psychologue…

                • Droit à l’image : diffusion d’une photo de l’enfant à un cercle restreint de personne composés de ses proches

                Actes non usuels

                Les actes non usuels sont les actes importants qui nécessitent l’accord des 2 parents.

                Par exemple, les actes suivants sont considérés comme non usuels :

                • Traitement médical lourd

                • Hospitalisation prolongée

                • Intervention chirurgicale prévue

                • Changement d’orientation scolaire

                • Inscription de l’enfant dans un établissement privé

                • Education religieuse donnée ou non à l’enfant

                • Pratique d’un sport dangereux

                • Diffusion de photos de l’enfant sur des réseaux sociaux

                • Passage de l’enfant à la télévision

                En cas de désaccord des parents

                Si les parents sont en désaccord sur la réalisation d’un acte (usuel ou non usuel), ils peuvent saisir le juge aux affaires familiales (Jaf) à l’aide du formulaire suivant :

                L’avocat n’est pas obligatoire pour cette procédure.

                La demande doit être adressée au juge du tribunal judiciaire du lieu de résidence du parent avec lequel réside habituellement l’enfant mineur. Si les parents vivent ensemble, la demande doit être adressée au  Jaf  du tribunal judiciaire lieu où se trouve la résidence de la famille.

                Où s’adresser ?

                 Tribunal judiciaire 

                À savoir

                En cas de désaccord entre les parents sur l’exercice du droit à l’image de l’enfant, le Jaf peut interdire à l’un des parents de diffuser tout contenu relatif à l’enfant sans l’autorisation de l’autre parent.

                Le parent qui exerce l’autorité parentale prend seul toutes les décisions concernant la personne de l’enfant. Il n’a pas à consulter l’autre parent.

                Le parent qui n’a pas l’exercice de l’autorité parentale conserve le droit et le devoir de surveiller l’entretien et l’éducation de l’enfant. Il doit être informé des choix importants concernant la vie de ce dernier.

                Attention

                Le parent qui n’a pas l’exercice de l’autorité parentale n’est pas un parent à qui l’autorité parentale a été retirée. Il a l’autorité parentale sans en avoir l’exercice, c’est-à-dire qu’il ne prend pas les décisions concernant l’enfant.

                  Actes concernant les biens de l’enfant

                  En cas d’autorité parentale exercée conjointement, les parents administrent ensemble les biens de leur enfant.

                  Certains actes particulièrement graves doivent faire l’objet d’une autorisation du juge des tutelles des mineurs notamment :

                  • Acceptation pure et simple d’une succession

                  • Conclusion d’un emprunt en son nom

                  • Renonciation pour lui à un droit (succession par exemple)

                  • Achat ou location d’un bien du mineur par le parent

                  La demande d’autorisation auprès du juge se fait avec le formulaire de requête suivant :

                  La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

                  Si l’un des parents est en désaccord avec l’autre pour réaliser un acte, il peut être autorisé par le juge à réaliser cet acte seul. La demande doit être présentée à l’aide du formulaire de requête suivant :

                  La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

                  Certains actes sont interdits.

                  Les parents ne peuvent jamais, même avec une autorisation du juge, faire les actes suivants :

                  • Sortir gratuitement des biens ou des droits du patrimoine du mineur

                  • Acquérir d’une autre personne un droit ou une créance contre le mineur

                  • Exercer le commerce ou une profession libérale au nom du mineur

                  • Transférer des biens ou des droits du mineur à une autre personne

                  Si un membre de la famille (oncle, tante, grand-parent…) ou un professionnel (banquier, notaire…) veut signaler un abus ou faire contrôler un acte, il doit saisir le juge au moyen du formulaire suivant :

                  La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

                  Le parent qui exerce seul l’autorité parentale administre seul les biens de l’enfant.

                  Certains actes particulièrement graves doivent faire l’objet d’une autorisation du juge des tutelles des mineurs notamment :

                  • Acceptation pure et simple d’une succession

                  • Conclusion d’un emprunt en son nom

                  • Renonciation pour lui à un droit (succession par exemple)

                  • Achat ou location d’un bien du mineur par le parent

                  La demande d’autorisation auprès du juge se fait avec le formulaire de requête suivant :

                  La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

                  Certains actes sont interdits.

                  Le parent ne peut jamais, même avec une autorisation du juge, faire les actes suivants :

                  • Sortir gratuitement des biens ou des droits du patrimoine du mineur

                  • Acquérir d’une autre personne un droit ou une créance contre le mineur

                  • Exercer le commerce ou une profession libérale au nom du mineur

                  • Transférer des biens ou des droits du mineur à une autre personne

                  Si un membre de la famille (oncle, tante, grand-parent…) ou un professionnel (banquier, notaire…) veut signaler un abus ou faire contrôler un acte, il doit saisir le juge au moyen du formulaire suivant :

                  La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

                Autorité parentale

                  Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

                  Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois.

                  Exercice de l’autorité parentale

                  Vous souhaitez savoir à quoi correspond l’autorité parentale, comment elle s’exerce, quand elle prend fin ? Nous vous présentons les informations à connaître.

                    L’autorité parentale correspond à l’ensemble des droits et des devoirs que les parents ont vis-à-vis de leur enfant mineur.

                    Ces droits et devoirs doivent être exercés dans l’intérêt de l’enfant. Ils doivent le protéger dans sa sécurité, sa santé, et sa moralité. Ils doivent également assurer son éducation et permettre son développement dans le respect dû à sa personne.

                    Pour exercer leur fonction, les parents ont un devoir de commandement et de surveillance sur l’enfant et ses biens.

                    En contrepartie, l’enfant doit honneur et respect à ses parents à tout âge.

                    Devoirs sur la personne de l’enfant

                    À l’égard de leur enfant, les parents ont les droits et les devoirs suivants :

                    • Droit et devoir de surveillance et de protection. Les parents doivent veiller sur la sécurité de l’enfant, surveiller ses relations, ses déplacements, ses communications, son utilisation des réseaux sociaux…

                    • Devoir d’éducation. Les parents doivent veiller à l’éducation scolaire, intellectuelle, morale et éventuellement religieuse de l’enfant. Les parents qui n’assurent pas l’instruction obligatoire de leur enfant s’exposent à des sanctions (amende par exemple).

                    • Devoir d’assurer sa santé

                    • Devoir d’entretien. Chacun des parents doit contribuer à l’entretien matériel de l’enfant, c’est-à-dire le nourrir, l’héberger, pourvoir à ses besoins (loisir, culture).

                    • Devoir de protection de sa vie privée et de son image

                    Devoirs sur les biens de l’enfant

                    Les parents ont l’administration légale, c’est à-dire qu’ils ont le droit et le devoir de gérer les biens de leur enfant.

                    Ils ont également la jouissance légale des biens de l’enfant.

                    En principe, les parents exercent en commun l’autorité parentale.

                    À noter

                    Les parents ne peuvent pas renoncer à l’exercice de l’autorité parentale. Seule une décision du juge peut, sous certaines conditions, prévoir une délégation de l’exercice de l’autorité parentale ou le retrait de l’autorité parentale.

                    En cas de reconnaissance tardive de l’enfant

                    Lorsque la filiation est établie à l’égard du deuxième parent plus d’1 an après la naissance de l’enfant, le premier parent reste seul investi de l’exercice de l’autorité parentale.

                    Toutefois, le parent qui a reconnu l’enfant tardivement peut aussi se voir attribuer l’exercice de l’autorité parentale sous certaines conditions.

                    En cas de séparation

                    La séparation des parents ne change pas la dévolution de l’exercice de l’autorité parentale.

                    En revanche, un juge aux affaires familiales peut confier l’exercice de l’autorité parentale à un seul parent.

                    En cas de décès d’un parent ou des parents

                    Si l’un des parents décède, l’autre parent exerce seul l’autorité parentale.

                    Si l’enfant n’avait qu’un seul parent ou bien que les 2 parents décèdent, une tutelle est mis en place.

                    En cas d’adoption

                    En cas d’adoption plénière par un couple, les adoptants exercent l’autorité parentale, à l’exclusion des parents biologiques. Si l’enfant est adopté par une personne seule, elle exerce seule l’autorité parentale.

                    En cas d’adoption simple, le ou les adoptants exercent l’autorité parentale.

                    Si l’enfant fait l’objet d’une adoption simple par l’époux ou épouse, le partenaire de Pacs, ou le concubin ou concubin de son parent biologique, ce dernier conserve seul l’exercice de l’autorité parentale. Toutefois, ils peuvent exercer l’autorité parentale en commun en déposant une déclaration conjointe auprès du directeur de greffe du tribunal judiciaire. Le parent biologique, qui n’est pas l’époux ou épouse de l’adoptant et qui consent à l’adoption, perd l’exercice de l’autorité parentale.

                    En cas d’établissement judiciaire de la filiation

                    Lorsque la filiation est établie judiciairement à l’égard du deuxième parent, le premier parent reste seul investi de l’exercice de l’autorité parentale.

                    Toutefois, le tribunal peut également statuer sur l’exercice de l’autorité parentale.

                    En cas de présence d’un parent hors d’état de manifester sa volonté

                    Le parent qui est hors d’état de manifester sa volonté, en raison de son incapacité, de son absence ou de toute autre cause (grave maladie par exemple), est privé de l’exercice de l’autorité parentale.

                    À savoir

                    La perte de l’exercice de l’autorité parentale doit être constatée par un juge.

                    L’autorité parentale s’exerce dans le respect dû à la personne de l’enfant, sans violences physiques ou psychologiques.

                    Les parents associent l’enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité.

                    Actes concernant la personne de l’enfant

                    Actes usuels

                    En cas d’exercice conjoint de l’autorité parentale, un parent peut faire, seul, un acte usuel.

                    L’acte usuel est un acte quotidien, sans gravité, qui n’engage pas l’avenir de l’enfant ou ses droits fondamentaux ou qui s’inscrit dans une pratique antérieure non contestée.

                    Lorsqu’il fait un acte usuel, le parent exerçant l’autorité parentale est présumé avoir l’accord de l’autre lorsqu’il agit auprès d’un tiers (par exemple auprès d’un médecin ou d’un établissement scolaire). Le tiers n’a pas à s’assurer de l’accord de l’autre parent, c’est au parent qui fait l’acte usuel de s’assurer que l’autre parent est d’accord.

                    À savoir

                    Le parent qui n’est pas d’accord avec l’acte usuel réalisé par l’autre parent peut informer le tiers de son désaccord. Dans ce cas, le tiers ne peut plus agir.

                    En cas de difficulté sur le caractère usuel ou non d’un acte, le juge évalue la question au cas par cas. Le juge prend notamment en considération le contexte dans lequel l’acte est réalisé.

                    Les juges ont considérés comme des actes usuels les actes suivants :

                    • Administratifs : demande de CNI ou de passeport, délivrance de diplômes, sortie du territoire national lorsqu’un juge ne l’a pas interdit…

                    • Education : radiation ou inscription dans un établissement scolaire public, justifications des absences scolaires ponctuelles de l’enfant, sorties scolaires à la journée

                    • Santé : soins obligatoires (vaccinations imposées par la loi…), soins courants (blessures superficielles, infections bénignes, soins dentaires de routine, traitement des maladies infantiles ordinaires), poursuite d’un traitement de maladie récurrente, circoncision relevant de la nécessité médicale, accès au dossier médical du mineur pour le suivi médical courant de l’enfant, séances ponctuelles avec un psychologue…

                    • Droit à l’image : diffusion d’une photo de l’enfant à un cercle restreint de personne composés de ses proches

                    Actes non usuels

                    Les actes non usuels sont les actes importants qui nécessitent l’accord des 2 parents.

                    Par exemple, les actes suivants sont considérés comme non usuels :

                    • Traitement médical lourd

                    • Hospitalisation prolongée

                    • Intervention chirurgicale prévue

                    • Changement d’orientation scolaire

                    • Inscription de l’enfant dans un établissement privé

                    • Education religieuse donnée ou non à l’enfant

                    • Pratique d’un sport dangereux

                    • Diffusion de photos de l’enfant sur des réseaux sociaux

                    • Passage de l’enfant à la télévision

                    En cas de désaccord des parents

                    Si les parents sont en désaccord sur la réalisation d’un acte (usuel ou non usuel), ils peuvent saisir le juge aux affaires familiales (Jaf) à l’aide du formulaire suivant :

                    L’avocat n’est pas obligatoire pour cette procédure.

                    La demande doit être adressée au juge du tribunal judiciaire du lieu de résidence du parent avec lequel réside habituellement l’enfant mineur. Si les parents vivent ensemble, la demande doit être adressée au  Jaf  du tribunal judiciaire lieu où se trouve la résidence de la famille.

                    Où s’adresser ?

                     Tribunal judiciaire 

                    À savoir

                    En cas de désaccord entre les parents sur l’exercice du droit à l’image de l’enfant, le Jaf peut interdire à l’un des parents de diffuser tout contenu relatif à l’enfant sans l’autorisation de l’autre parent.

                    Le parent qui exerce l’autorité parentale prend seul toutes les décisions concernant la personne de l’enfant. Il n’a pas à consulter l’autre parent.

                    Le parent qui n’a pas l’exercice de l’autorité parentale conserve le droit et le devoir de surveiller l’entretien et l’éducation de l’enfant. Il doit être informé des choix importants concernant la vie de ce dernier.

                    Attention

                    Le parent qui n’a pas l’exercice de l’autorité parentale n’est pas un parent à qui l’autorité parentale a été retirée. Il a l’autorité parentale sans en avoir l’exercice, c’est-à-dire qu’il ne prend pas les décisions concernant l’enfant.

                      Actes concernant les biens de l’enfant

                      En cas d’autorité parentale exercée conjointement, les parents administrent ensemble les biens de leur enfant.

                      Certains actes particulièrement graves doivent faire l’objet d’une autorisation du juge des tutelles des mineurs notamment :

                      • Acceptation pure et simple d’une succession

                      • Conclusion d’un emprunt en son nom

                      • Renonciation pour lui à un droit (succession par exemple)

                      • Achat ou location d’un bien du mineur par le parent

                      La demande d’autorisation auprès du juge se fait avec le formulaire de requête suivant :

                      La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

                      Si l’un des parents est en désaccord avec l’autre pour réaliser un acte, il peut être autorisé par le juge à réaliser cet acte seul. La demande doit être présentée à l’aide du formulaire de requête suivant :

                      La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

                      Certains actes sont interdits.

                      Les parents ne peuvent jamais, même avec une autorisation du juge, faire les actes suivants :

                      • Sortir gratuitement des biens ou des droits du patrimoine du mineur

                      • Acquérir d’une autre personne un droit ou une créance contre le mineur

                      • Exercer le commerce ou une profession libérale au nom du mineur

                      • Transférer des biens ou des droits du mineur à une autre personne

                      Si un membre de la famille (oncle, tante, grand-parent…) ou un professionnel (banquier, notaire…) veut signaler un abus ou faire contrôler un acte, il doit saisir le juge au moyen du formulaire suivant :

                      La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

                      Le parent qui exerce seul l’autorité parentale administre seul les biens de l’enfant.

                      Certains actes particulièrement graves doivent faire l’objet d’une autorisation du juge des tutelles des mineurs notamment :

                      • Acceptation pure et simple d’une succession

                      • Conclusion d’un emprunt en son nom

                      • Renonciation pour lui à un droit (succession par exemple)

                      • Achat ou location d’un bien du mineur par le parent

                      La demande d’autorisation auprès du juge se fait avec le formulaire de requête suivant :

                      La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

                      Certains actes sont interdits.

                      Le parent ne peut jamais, même avec une autorisation du juge, faire les actes suivants :

                      • Sortir gratuitement des biens ou des droits du patrimoine du mineur

                      • Acquérir d’une autre personne un droit ou une créance contre le mineur

                      • Exercer le commerce ou une profession libérale au nom du mineur

                      • Transférer des biens ou des droits du mineur à une autre personne

                      Si un membre de la famille (oncle, tante, grand-parent…) ou un professionnel (banquier, notaire…) veut signaler un abus ou faire contrôler un acte, il doit saisir le juge au moyen du formulaire suivant :

                      La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

                    Autorité parentale

                      Pour les travaux portant sur des bâtiments accueillant du public (commerces, restaurants …) se référer à la page spécifique.

                      Faire sa demande en ligne

                      Désormais pour réaliser vos démarches d’urbanisme, la commune met à votre disposition un service en ligne, le Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU) sécurisé, gratuit et facilement accessible.
                      Il vous permet d’accéder aux formulaires en ligne, de remplir la demande d’autorisation d’urbanisme nécessaire et de joindre les annexes puis de télétransmettre le dossier de demande à la commune.

                      La cellule urbanisme restent vos interlocuteurs privilégiés pour vous accompagner tout au long de la procédure. N’hésitez pas à les solliciter dès la construction de votre dossier : urbanisme01@ussel19.fr

                      Contact