Urbanisme

Démarches d’urbanisme

Vous avez un projet de construction, d’extension, de modification, d’aménagement ? Désormais, vous pouvez réaliser votre demande en ligne sur la plateforme du Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU).

Quand faire votre demande ?

Prévoyez de réaliser vos démarches administratives au minimum 2 mois avant le début travaux.

Si votre projet est situé dans un périmètre de protection des monuments historiques, il est conseillé de prendre l’attache de l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine (UDAP) en amont du dépôt du dossier pour définir votre projet : comptez un mois de délai supplémentaire pour l’instruction de votre demande.

Ai-je le droit ?

Tout d’abord, il faut définir le champ d’application de votre demande.
La surface de plancher (SP) ou l’emprise au sol (ES) créées vont définir le champ d’application de l’autorisation à déposer en mairie.

  • PROJET < 5m² SP ou ES = Pas de formalité
  • 5m² SP ou ES > PROJET > 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 20 m² SP ou ES = Permis de construire

Les ravalements de façade, changements de menuiseries, réfection de toiture, édification de clôtures sont soumis au dépôt d’une déclaration préalable. Les démolitions sont soumises à permis de démolir.

Il existe une exception pour les extensions (agrandissement de la construction existante présentant des dimensions inférieures à celle-ci et ayant un lien physique et fonctionnel avec la construction existante.) en zone urbanisée : les zones en U = UC, UX, UR, UZ, US.

  • 5m² SP ou ES < PROJET < 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 40 m² SP ou ES = permis de construire

Les piscines ne sont pas soumises aux mêmes règles que les constructions (attention les pool House doivent répondre aux règles de constructions classique).

Bassin non couvert ou couverture inférieure à 1.80m de hauteur :

  • 10m² > Bassin > 100 m² = Déclaration préalable
  • Bassin > 100 m² = Permis de construire

Bassin dont la couverture est supérieure à 1.80 m de haut

  • Permis de construire peu importe la superficie du bassin

Emprise au sol

= Projection verticale au sol de la construction

Surface de plancher

= Ensemble des surfaces closes ET couvertes de plus de 1.80m de hauteur

Quand recourir à un architecte ?

  • Lorsque le permis de construire est déposé par une personne morale (entreprise, société, etc.)
  • Lorsque la surface de plancher dépasse 150 m² pour une construction autre qu’à usage agricole.
  • Lorsque les travaux prévus, sur une construction existante, sont soumis à permis de construire et :
    • Qu’ils conduisent la surface de plancher à dépasser le seuil des 150 m²
    • Ou que la construction existante dépasse déjà les 150 m² de surface de plancher

Quelles formalités à accomplir ?

Apologie du terrorisme – Provocation au terrorisme

Vous avez trouvé sur le web ou dans la presse un contenu qui défend le terrorisme ou qui incite à commettre des actes terroristes ? Il s’agit de provocation ou d’apologie du terrorisme. Ces agissements constituent un délit. Vous pouvez signaler ces faits et demander la suppression des contenus illicites. Si ces contenus vous portent directement atteinte, vous pouvez aussi déposer plainte contre les responsables de la publication et/ou des sites concernés. Nous vous présentons les étapes à suivre.

    Provocation au terrorisme

    La provocation au terrorisme est l‘incitation directe à commettre des délits ou des crimes de terrorisme.

    L’auteur des faits (par ses propos, la diffusion d’images ou de vidéos, la publication d’écrits, etc.) encourage d’autres personnes à commettre un acte de terrorisme, peu importe que cette provocation soit suivie d’effet ou non.

    Par ailleurs, il n’est pas nécessaire que l’incitation ait été commise devant un large public. Des propos prononcés lors d’une réunion privée ou accessibles à quelques amis sur un réseau social peuvent être sanctionnés.

    Apologie du terrorisme

    L’apologie du terrorisme consiste à présenter ou commenter favorablement soit le terrorisme en général, soit des actes terroristes déjà commis (par exemple : une personne qui porte un tee-shirt affichant l’inscription « né le 11 septembre, je suis une bombe » peut être condamné pour apologie du terrorisme).

    Le fait de soutenir l’auteur d’un acte terroriste revient à faire l’apologie du terrorisme. Il en est de même lorsqu’une personne manifeste une égale considération pour les victimes et les auteurs d’actes terroristes.

    Cette infraction est constituée lorsque l’apologie a eu lieu publiquement. L’auteur doit s’exprimer dans un lieu public ou lors d’une réunion publique, par un des moyens suivants :

    • Discours, cris ou menaces

    • Écrits, imprimés, dessins, gravures, peintures, emblèmes, images

    • Tout autre support de l’écrit, de la parole ou de l’image

    • Placards ou affiches

    • Tout moyen de communication par voie électronique.

    Par exemple, une personne qui justifie ou glorifie la commission d’un attentat sur un réseau social peut être poursuivie pour apologie du terrorisme.

    Signalement à la police ou à la gendarmerie

    Toute personne (victime, témoin, majeur, mineur) peut signaler un site ou un contenu digital incitant à commettre un acte de terrorisme ou en faisant l’apologie.

    À titre d’exemple, il est possible de signaler :

    • Un lien internet reçu par SMS dès lors qu’il mène à un site à caractère terroriste

    • Une image publiée sur les réseaux sociaux

    • Une vidéo reçue par mail

    • Un discours publié sur un blog.

    Vous pouvez transmettre votre signalement à la police ou à la gendarmerie depuis PHAROS. Cette plateforme est intégrée à l’Office anti-cybercriminalité (OFAC).

  • Signaler un contenu internet illégal (internet-signalement : Pharos)
  • Ce signalement peut notamment permettre à l’ Ofac  de prendre les mesures nécessaires pour retirer ou bloquer l’accès au contenu à caractère terroriste.

    Attention

     PHAROS  ne traite pas les cas urgents. En cas d’urgence (exemple : menace terroriste imminente), vous pouvez contacter la police ou la gendarmerie au 17.

    Signalement à l’hébergeur ou au responsable d’une plateforme en ligne

    Les hébergeurs doivent proposer aux internautes des mécanismes leur permettant de signaler un contenu qu’ils considèrent comme illicite.

    Ce contenu doit se trouver sur un site internet ou une plateforme en ligne, notamment sur les réseaux sociaux tels que  Twitter,  Facebook  ,  Instagram  , Snapchat  , TikTok , etc.

    Ces mécanismes doivent être facilement accessibles à toute personne qui souhaite signaler une donnée à caractère terroriste ou un site qui en est composé. Les victimes et témoins de tels contenus doivent pouvoir faire un signalement par voie électronique.

    À la suite de ce signalement, l’hébergeur doit immédiatement informer les autorités compétentes en matière de terrorisme (exemple : l’ Ofac ).

    À noter

    Si vous signalez un contenu comme étant illicite tout en sachant qu’il ne l’est pas, vous risquez une peine d’un an de prison et de 15 000 € d’amende.

    Retrait du contenu illicite dans un délai d’une heure

    Si vous avez signalé un contenu à caractère terroriste (aux forces de l’ordre ou aux responsables du site), l’ Ofac  peut ordonner aux hébergeurs de retirer ce contenu ou d’en bloquer l’accès dans tous les états membres de l’Union européenne. On parle alors d’une injonction de retrait .

    Pour que cette injonction soit valable, l’ Ofac  doit informer l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM). L’hébergeur prévient l’auteur de la publication.

    L’auteur de la publication ou l’hébergeur a une heure à compter de la réception de l’injonction de retrait pour retirer ou bloquer l’accès au contenu à caractère terroriste.

    Ils peuvent néanmoins contester cette injonction devant le  tribunal administratif .

    Pour cela, ils disposent d’un délai de 48 heures  :

    • À compter de la réception de l’injonction de retrait, pour l’hébergeur

    • À compter du moment où il est informé de cette injonction, pour l’auteur du contenu.

    Le juge administratif peut maintenir l’injonction de retrait ou ordonner son annulation. Il doit rendre sa décision dans un délai de 72 heures à compter du moment où il est saisi.

    Blocage du site contenant des données à caractère terroriste dans un délai de 24 heures

    L’ Ofac , qui est informée d’un cas de provocation ou d’apologie du terrorisme, peut demander à l’hébergeur ou à l’éditeur d’un service de communication en ligne (exemple : réseaux sociaux, site internet, forum, blog) de retirer le contenu illicite. Dans ce cas, la personne à laquelle la demande a été adressée dispose d’un délai de 24 heures pour retirer le contenu à caractère terroriste.

    Ce délai court à compter de la demande de retrait adressée à l’hébergeur ou à l’éditeur de la page web.

    Si le contenu n’a pas été retiré dans les 24 heures, l’ Ofac  doit transmettre aux fournisseurs d’accès internet (exemple : Orange, SFR, etc.), toutes les adresses internet (URL) des services de communication en ligne contenant des informations à caractère terroriste. Les fournisseurs doivent immédiatement empêcher l’accès à ces adresses.

    Lorsqu’une victime de provocation ou d’apologie du terrorisme dépose plainte (ou dans le cas où les poursuites ont été initiées par le procureur de la République), l’auteur de la publication illicite peut être jugé et sanctionné par le  tribunal correctionnel .

    Dans certaines hypothèses, la victime peut déposer plainte contre les responsables de la publication (exemple : propriétaire d’un journal, créateur d’un site) afin qu’ils soient jugés et condamnés. C’est notamment le cas lorsqu’un directeur de publication publie un contenu alors qu’il a conscience de son caractère illégal.

    Dépôt de plainte

    Qui peut déposer plainte ?

    Si un contenu ou un site à caractère terroriste vous atteint directement, vous pouvez déposer plainte. Vous pouvez également vous constituer partie civile pour obtenir des dommages et intérêts.

    Par ailleurs, si vous avez déjà déposé plainte, les associations régulièrement déclarées depuis plus de 5 ans et qui se proposent d’assister les victimes d’infraction peuvent se constituer partie civile dans le but de vous obtenir une indemnisation.

    Comment déposer plainte ?

    Vous pouvez déposer plainte dans un délai de 6 ans à compter de la publication du contenu à caractère terroriste.

    La plainte peut être déposée auprès de n’importe quel commissariat de police ou gendarmerie. Elle est transmise au  Parquet national antiterroriste  qui mène une enquête.

    Où s’adresser ?

     Commissariat 

    Où s’adresser ?

     Gendarmerie 

    Vous pouvez demander l’assistance d’un avocat. Ce professionnel est présent dès le dépôt de plainte jusqu’à l’éventuel jugement de l’auteur par le  tribunal correctionnel .

    Où s’adresser ?

     Avocat 

    Sanctions encourues par l’auteur et les responsables de la publication

    La personne qui incite à commettre des actes terroristes ou qui en fait l’apologie encourt une peine de :

    • 5 ans de prison

    • 75 000 € d’amende.

    Lorsque ces faits ont été commis sur internet, ces peines sont portées à :

    • 7 ans de prison

    • 100 000 € d’amende.

    La personne risque également une peine complémentaire qui consiste à la bannir de la plateforme en ligne à partir de laquelle elle a commis l’infraction. Dès qu’ils sont informés de cette condamnation, les fournisseurs d’accès au service en ligne concerné doivent bloquer les comptes de l’auteur des faits et veiller à ce qu’il ne puisse pas en créer de nouveaux.

    Ce bannissement est valable pour une durée maximale de 6 mois. Cette période peut être portée à un an en cas de récidive.

      Les responsables de la publication (exemple : propriétaire d’un journal, directeur de publication, etc.) encourent les mêmes peines que l’auteur des faits. Ainsi, ils risquent une peine de :

      • 5 ans de prison

      • 75 000 € d’amende.

      Lorsque les faits ont été commis sur internet, ces peines sont portées à :

      • 7 ans de prison

      • 100 000 € d’amende.

      À noter

      Les responsables de service de communication en ligne (hébergeur, éditeur internet, fournisseur d’accès internet , etc.) qui ne respectent pas leurs obligations (exemple : non-respect d’une injonction de retrait) peuvent également faire l’objet de poursuites initiées par le procureur de la République. Ils encourent des peines d’amende et de prison.

      Injure – Diffamation – Incitation à la haine

        • Pour être assisté en cas de procès :
           Avocat 

        Apologie du terrorisme – Provocation au terrorisme

        Vous avez trouvé sur le web ou dans la presse un contenu qui défend le terrorisme ou qui incite à commettre des actes terroristes ? Il s’agit de provocation ou d’apologie du terrorisme. Ces agissements constituent un délit. Vous pouvez signaler ces faits et demander la suppression des contenus illicites. Si ces contenus vous portent directement atteinte, vous pouvez aussi déposer plainte contre les responsables de la publication et/ou des sites concernés. Nous vous présentons les étapes à suivre.

          Provocation au terrorisme

          La provocation au terrorisme est l‘incitation directe à commettre des délits ou des crimes de terrorisme.

          L’auteur des faits (par ses propos, la diffusion d’images ou de vidéos, la publication d’écrits, etc.) encourage d’autres personnes à commettre un acte de terrorisme, peu importe que cette provocation soit suivie d’effet ou non.

          Par ailleurs, il n’est pas nécessaire que l’incitation ait été commise devant un large public. Des propos prononcés lors d’une réunion privée ou accessibles à quelques amis sur un réseau social peuvent être sanctionnés.

          Apologie du terrorisme

          L’apologie du terrorisme consiste à présenter ou commenter favorablement soit le terrorisme en général, soit des actes terroristes déjà commis (par exemple : une personne qui porte un tee-shirt affichant l’inscription « né le 11 septembre, je suis une bombe » peut être condamné pour apologie du terrorisme).

          Le fait de soutenir l’auteur d’un acte terroriste revient à faire l’apologie du terrorisme. Il en est de même lorsqu’une personne manifeste une égale considération pour les victimes et les auteurs d’actes terroristes.

          Cette infraction est constituée lorsque l’apologie a eu lieu publiquement. L’auteur doit s’exprimer dans un lieu public ou lors d’une réunion publique, par un des moyens suivants :

          • Discours, cris ou menaces

          • Écrits, imprimés, dessins, gravures, peintures, emblèmes, images

          • Tout autre support de l’écrit, de la parole ou de l’image

          • Placards ou affiches

          • Tout moyen de communication par voie électronique.

          Par exemple, une personne qui justifie ou glorifie la commission d’un attentat sur un réseau social peut être poursuivie pour apologie du terrorisme.

          Signalement à la police ou à la gendarmerie

          Toute personne (victime, témoin, majeur, mineur) peut signaler un site ou un contenu digital incitant à commettre un acte de terrorisme ou en faisant l’apologie.

          À titre d’exemple, il est possible de signaler :

          • Un lien internet reçu par SMS dès lors qu’il mène à un site à caractère terroriste

          • Une image publiée sur les réseaux sociaux

          • Une vidéo reçue par mail

          • Un discours publié sur un blog.

          Vous pouvez transmettre votre signalement à la police ou à la gendarmerie depuis PHAROS. Cette plateforme est intégrée à l’Office anti-cybercriminalité (OFAC).

        • Signaler un contenu internet illégal (internet-signalement : Pharos)
        • Ce signalement peut notamment permettre à l’ Ofac  de prendre les mesures nécessaires pour retirer ou bloquer l’accès au contenu à caractère terroriste.

          Attention

           PHAROS  ne traite pas les cas urgents. En cas d’urgence (exemple : menace terroriste imminente), vous pouvez contacter la police ou la gendarmerie au 17.

          Signalement à l’hébergeur ou au responsable d’une plateforme en ligne

          Les hébergeurs doivent proposer aux internautes des mécanismes leur permettant de signaler un contenu qu’ils considèrent comme illicite.

          Ce contenu doit se trouver sur un site internet ou une plateforme en ligne, notamment sur les réseaux sociaux tels que  Twitter,  Facebook  ,  Instagram  , Snapchat  , TikTok , etc.

          Ces mécanismes doivent être facilement accessibles à toute personne qui souhaite signaler une donnée à caractère terroriste ou un site qui en est composé. Les victimes et témoins de tels contenus doivent pouvoir faire un signalement par voie électronique.

          À la suite de ce signalement, l’hébergeur doit immédiatement informer les autorités compétentes en matière de terrorisme (exemple : l’ Ofac ).

          À noter

          Si vous signalez un contenu comme étant illicite tout en sachant qu’il ne l’est pas, vous risquez une peine d’un an de prison et de 15 000 € d’amende.

          Retrait du contenu illicite dans un délai d’une heure

          Si vous avez signalé un contenu à caractère terroriste (aux forces de l’ordre ou aux responsables du site), l’ Ofac  peut ordonner aux hébergeurs de retirer ce contenu ou d’en bloquer l’accès dans tous les états membres de l’Union européenne. On parle alors d’une injonction de retrait .

          Pour que cette injonction soit valable, l’ Ofac  doit informer l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM). L’hébergeur prévient l’auteur de la publication.

          L’auteur de la publication ou l’hébergeur a une heure à compter de la réception de l’injonction de retrait pour retirer ou bloquer l’accès au contenu à caractère terroriste.

          Ils peuvent néanmoins contester cette injonction devant le  tribunal administratif .

          Pour cela, ils disposent d’un délai de 48 heures  :

          • À compter de la réception de l’injonction de retrait, pour l’hébergeur

          • À compter du moment où il est informé de cette injonction, pour l’auteur du contenu.

          Le juge administratif peut maintenir l’injonction de retrait ou ordonner son annulation. Il doit rendre sa décision dans un délai de 72 heures à compter du moment où il est saisi.

          Blocage du site contenant des données à caractère terroriste dans un délai de 24 heures

          L’ Ofac , qui est informée d’un cas de provocation ou d’apologie du terrorisme, peut demander à l’hébergeur ou à l’éditeur d’un service de communication en ligne (exemple : réseaux sociaux, site internet, forum, blog) de retirer le contenu illicite. Dans ce cas, la personne à laquelle la demande a été adressée dispose d’un délai de 24 heures pour retirer le contenu à caractère terroriste.

          Ce délai court à compter de la demande de retrait adressée à l’hébergeur ou à l’éditeur de la page web.

          Si le contenu n’a pas été retiré dans les 24 heures, l’ Ofac  doit transmettre aux fournisseurs d’accès internet (exemple : Orange, SFR, etc.), toutes les adresses internet (URL) des services de communication en ligne contenant des informations à caractère terroriste. Les fournisseurs doivent immédiatement empêcher l’accès à ces adresses.

          Lorsqu’une victime de provocation ou d’apologie du terrorisme dépose plainte (ou dans le cas où les poursuites ont été initiées par le procureur de la République), l’auteur de la publication illicite peut être jugé et sanctionné par le  tribunal correctionnel .

          Dans certaines hypothèses, la victime peut déposer plainte contre les responsables de la publication (exemple : propriétaire d’un journal, créateur d’un site) afin qu’ils soient jugés et condamnés. C’est notamment le cas lorsqu’un directeur de publication publie un contenu alors qu’il a conscience de son caractère illégal.

          Dépôt de plainte

          Qui peut déposer plainte ?

          Si un contenu ou un site à caractère terroriste vous atteint directement, vous pouvez déposer plainte. Vous pouvez également vous constituer partie civile pour obtenir des dommages et intérêts.

          Par ailleurs, si vous avez déjà déposé plainte, les associations régulièrement déclarées depuis plus de 5 ans et qui se proposent d’assister les victimes d’infraction peuvent se constituer partie civile dans le but de vous obtenir une indemnisation.

          Comment déposer plainte ?

          Vous pouvez déposer plainte dans un délai de 6 ans à compter de la publication du contenu à caractère terroriste.

          La plainte peut être déposée auprès de n’importe quel commissariat de police ou gendarmerie. Elle est transmise au  Parquet national antiterroriste  qui mène une enquête.

          Où s’adresser ?

           Commissariat 

          Où s’adresser ?

           Gendarmerie 

          Vous pouvez demander l’assistance d’un avocat. Ce professionnel est présent dès le dépôt de plainte jusqu’à l’éventuel jugement de l’auteur par le  tribunal correctionnel .

          Où s’adresser ?

           Avocat 

          Sanctions encourues par l’auteur et les responsables de la publication

          La personne qui incite à commettre des actes terroristes ou qui en fait l’apologie encourt une peine de :

          • 5 ans de prison

          • 75 000 € d’amende.

          Lorsque ces faits ont été commis sur internet, ces peines sont portées à :

          • 7 ans de prison

          • 100 000 € d’amende.

          La personne risque également une peine complémentaire qui consiste à la bannir de la plateforme en ligne à partir de laquelle elle a commis l’infraction. Dès qu’ils sont informés de cette condamnation, les fournisseurs d’accès au service en ligne concerné doivent bloquer les comptes de l’auteur des faits et veiller à ce qu’il ne puisse pas en créer de nouveaux.

          Ce bannissement est valable pour une durée maximale de 6 mois. Cette période peut être portée à un an en cas de récidive.

            Les responsables de la publication (exemple : propriétaire d’un journal, directeur de publication, etc.) encourent les mêmes peines que l’auteur des faits. Ainsi, ils risquent une peine de :

            • 5 ans de prison

            • 75 000 € d’amende.

            Lorsque les faits ont été commis sur internet, ces peines sont portées à :

            • 7 ans de prison

            • 100 000 € d’amende.

            À noter

            Les responsables de service de communication en ligne (hébergeur, éditeur internet, fournisseur d’accès internet , etc.) qui ne respectent pas leurs obligations (exemple : non-respect d’une injonction de retrait) peuvent également faire l’objet de poursuites initiées par le procureur de la République. Ils encourent des peines d’amende et de prison.

            Injure – Diffamation – Incitation à la haine

              • Pour être assisté en cas de procès :
                 Avocat 

              Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois pour les travaux portant sur une maison individuelle et ses annexes et de 3 mois pour les autres demandes.

              Apologie du terrorisme – Provocation au terrorisme

              Vous avez trouvé sur le web ou dans la presse un contenu qui défend le terrorisme ou qui incite à commettre des actes terroristes ? Il s’agit de provocation ou d’apologie du terrorisme. Ces agissements constituent un délit. Vous pouvez signaler ces faits et demander la suppression des contenus illicites. Si ces contenus vous portent directement atteinte, vous pouvez aussi déposer plainte contre les responsables de la publication et/ou des sites concernés. Nous vous présentons les étapes à suivre.

                Provocation au terrorisme

                La provocation au terrorisme est l‘incitation directe à commettre des délits ou des crimes de terrorisme.

                L’auteur des faits (par ses propos, la diffusion d’images ou de vidéos, la publication d’écrits, etc.) encourage d’autres personnes à commettre un acte de terrorisme, peu importe que cette provocation soit suivie d’effet ou non.

                Par ailleurs, il n’est pas nécessaire que l’incitation ait été commise devant un large public. Des propos prononcés lors d’une réunion privée ou accessibles à quelques amis sur un réseau social peuvent être sanctionnés.

                Apologie du terrorisme

                L’apologie du terrorisme consiste à présenter ou commenter favorablement soit le terrorisme en général, soit des actes terroristes déjà commis (par exemple : une personne qui porte un tee-shirt affichant l’inscription « né le 11 septembre, je suis une bombe » peut être condamné pour apologie du terrorisme).

                Le fait de soutenir l’auteur d’un acte terroriste revient à faire l’apologie du terrorisme. Il en est de même lorsqu’une personne manifeste une égale considération pour les victimes et les auteurs d’actes terroristes.

                Cette infraction est constituée lorsque l’apologie a eu lieu publiquement. L’auteur doit s’exprimer dans un lieu public ou lors d’une réunion publique, par un des moyens suivants :

                • Discours, cris ou menaces

                • Écrits, imprimés, dessins, gravures, peintures, emblèmes, images

                • Tout autre support de l’écrit, de la parole ou de l’image

                • Placards ou affiches

                • Tout moyen de communication par voie électronique.

                Par exemple, une personne qui justifie ou glorifie la commission d’un attentat sur un réseau social peut être poursuivie pour apologie du terrorisme.

                Signalement à la police ou à la gendarmerie

                Toute personne (victime, témoin, majeur, mineur) peut signaler un site ou un contenu digital incitant à commettre un acte de terrorisme ou en faisant l’apologie.

                À titre d’exemple, il est possible de signaler :

                • Un lien internet reçu par SMS dès lors qu’il mène à un site à caractère terroriste

                • Une image publiée sur les réseaux sociaux

                • Une vidéo reçue par mail

                • Un discours publié sur un blog.

                Vous pouvez transmettre votre signalement à la police ou à la gendarmerie depuis PHAROS. Cette plateforme est intégrée à l’Office anti-cybercriminalité (OFAC).

              • Signaler un contenu internet illégal (internet-signalement : Pharos)
              • Ce signalement peut notamment permettre à l’ Ofac  de prendre les mesures nécessaires pour retirer ou bloquer l’accès au contenu à caractère terroriste.

                Attention

                 PHAROS  ne traite pas les cas urgents. En cas d’urgence (exemple : menace terroriste imminente), vous pouvez contacter la police ou la gendarmerie au 17.

                Signalement à l’hébergeur ou au responsable d’une plateforme en ligne

                Les hébergeurs doivent proposer aux internautes des mécanismes leur permettant de signaler un contenu qu’ils considèrent comme illicite.

                Ce contenu doit se trouver sur un site internet ou une plateforme en ligne, notamment sur les réseaux sociaux tels que  Twitter,  Facebook  ,  Instagram  , Snapchat  , TikTok , etc.

                Ces mécanismes doivent être facilement accessibles à toute personne qui souhaite signaler une donnée à caractère terroriste ou un site qui en est composé. Les victimes et témoins de tels contenus doivent pouvoir faire un signalement par voie électronique.

                À la suite de ce signalement, l’hébergeur doit immédiatement informer les autorités compétentes en matière de terrorisme (exemple : l’ Ofac ).

                À noter

                Si vous signalez un contenu comme étant illicite tout en sachant qu’il ne l’est pas, vous risquez une peine d’un an de prison et de 15 000 € d’amende.

                Retrait du contenu illicite dans un délai d’une heure

                Si vous avez signalé un contenu à caractère terroriste (aux forces de l’ordre ou aux responsables du site), l’ Ofac  peut ordonner aux hébergeurs de retirer ce contenu ou d’en bloquer l’accès dans tous les états membres de l’Union européenne. On parle alors d’une injonction de retrait .

                Pour que cette injonction soit valable, l’ Ofac  doit informer l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM). L’hébergeur prévient l’auteur de la publication.

                L’auteur de la publication ou l’hébergeur a une heure à compter de la réception de l’injonction de retrait pour retirer ou bloquer l’accès au contenu à caractère terroriste.

                Ils peuvent néanmoins contester cette injonction devant le  tribunal administratif .

                Pour cela, ils disposent d’un délai de 48 heures  :

                • À compter de la réception de l’injonction de retrait, pour l’hébergeur

                • À compter du moment où il est informé de cette injonction, pour l’auteur du contenu.

                Le juge administratif peut maintenir l’injonction de retrait ou ordonner son annulation. Il doit rendre sa décision dans un délai de 72 heures à compter du moment où il est saisi.

                Blocage du site contenant des données à caractère terroriste dans un délai de 24 heures

                L’ Ofac , qui est informée d’un cas de provocation ou d’apologie du terrorisme, peut demander à l’hébergeur ou à l’éditeur d’un service de communication en ligne (exemple : réseaux sociaux, site internet, forum, blog) de retirer le contenu illicite. Dans ce cas, la personne à laquelle la demande a été adressée dispose d’un délai de 24 heures pour retirer le contenu à caractère terroriste.

                Ce délai court à compter de la demande de retrait adressée à l’hébergeur ou à l’éditeur de la page web.

                Si le contenu n’a pas été retiré dans les 24 heures, l’ Ofac  doit transmettre aux fournisseurs d’accès internet (exemple : Orange, SFR, etc.), toutes les adresses internet (URL) des services de communication en ligne contenant des informations à caractère terroriste. Les fournisseurs doivent immédiatement empêcher l’accès à ces adresses.

                Lorsqu’une victime de provocation ou d’apologie du terrorisme dépose plainte (ou dans le cas où les poursuites ont été initiées par le procureur de la République), l’auteur de la publication illicite peut être jugé et sanctionné par le  tribunal correctionnel .

                Dans certaines hypothèses, la victime peut déposer plainte contre les responsables de la publication (exemple : propriétaire d’un journal, créateur d’un site) afin qu’ils soient jugés et condamnés. C’est notamment le cas lorsqu’un directeur de publication publie un contenu alors qu’il a conscience de son caractère illégal.

                Dépôt de plainte

                Qui peut déposer plainte ?

                Si un contenu ou un site à caractère terroriste vous atteint directement, vous pouvez déposer plainte. Vous pouvez également vous constituer partie civile pour obtenir des dommages et intérêts.

                Par ailleurs, si vous avez déjà déposé plainte, les associations régulièrement déclarées depuis plus de 5 ans et qui se proposent d’assister les victimes d’infraction peuvent se constituer partie civile dans le but de vous obtenir une indemnisation.

                Comment déposer plainte ?

                Vous pouvez déposer plainte dans un délai de 6 ans à compter de la publication du contenu à caractère terroriste.

                La plainte peut être déposée auprès de n’importe quel commissariat de police ou gendarmerie. Elle est transmise au  Parquet national antiterroriste  qui mène une enquête.

                Où s’adresser ?

                 Commissariat 

                Où s’adresser ?

                 Gendarmerie 

                Vous pouvez demander l’assistance d’un avocat. Ce professionnel est présent dès le dépôt de plainte jusqu’à l’éventuel jugement de l’auteur par le  tribunal correctionnel .

                Où s’adresser ?

                 Avocat 

                Sanctions encourues par l’auteur et les responsables de la publication

                La personne qui incite à commettre des actes terroristes ou qui en fait l’apologie encourt une peine de :

                • 5 ans de prison

                • 75 000 € d’amende.

                Lorsque ces faits ont été commis sur internet, ces peines sont portées à :

                • 7 ans de prison

                • 100 000 € d’amende.

                La personne risque également une peine complémentaire qui consiste à la bannir de la plateforme en ligne à partir de laquelle elle a commis l’infraction. Dès qu’ils sont informés de cette condamnation, les fournisseurs d’accès au service en ligne concerné doivent bloquer les comptes de l’auteur des faits et veiller à ce qu’il ne puisse pas en créer de nouveaux.

                Ce bannissement est valable pour une durée maximale de 6 mois. Cette période peut être portée à un an en cas de récidive.

                  Les responsables de la publication (exemple : propriétaire d’un journal, directeur de publication, etc.) encourent les mêmes peines que l’auteur des faits. Ainsi, ils risquent une peine de :

                  • 5 ans de prison

                  • 75 000 € d’amende.

                  Lorsque les faits ont été commis sur internet, ces peines sont portées à :

                  • 7 ans de prison

                  • 100 000 € d’amende.

                  À noter

                  Les responsables de service de communication en ligne (hébergeur, éditeur internet, fournisseur d’accès internet , etc.) qui ne respectent pas leurs obligations (exemple : non-respect d’une injonction de retrait) peuvent également faire l’objet de poursuites initiées par le procureur de la République. Ils encourent des peines d’amende et de prison.

                  Injure – Diffamation – Incitation à la haine

                    • Pour être assisté en cas de procès :
                       Avocat 

                    Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

                    Le délai d’instruction de droit commun est de 3 mois.

                    Apologie du terrorisme – Provocation au terrorisme

                    Vous avez trouvé sur le web ou dans la presse un contenu qui défend le terrorisme ou qui incite à commettre des actes terroristes ? Il s’agit de provocation ou d’apologie du terrorisme. Ces agissements constituent un délit. Vous pouvez signaler ces faits et demander la suppression des contenus illicites. Si ces contenus vous portent directement atteinte, vous pouvez aussi déposer plainte contre les responsables de la publication et/ou des sites concernés. Nous vous présentons les étapes à suivre.

                      Provocation au terrorisme

                      La provocation au terrorisme est l‘incitation directe à commettre des délits ou des crimes de terrorisme.

                      L’auteur des faits (par ses propos, la diffusion d’images ou de vidéos, la publication d’écrits, etc.) encourage d’autres personnes à commettre un acte de terrorisme, peu importe que cette provocation soit suivie d’effet ou non.

                      Par ailleurs, il n’est pas nécessaire que l’incitation ait été commise devant un large public. Des propos prononcés lors d’une réunion privée ou accessibles à quelques amis sur un réseau social peuvent être sanctionnés.

                      Apologie du terrorisme

                      L’apologie du terrorisme consiste à présenter ou commenter favorablement soit le terrorisme en général, soit des actes terroristes déjà commis (par exemple : une personne qui porte un tee-shirt affichant l’inscription « né le 11 septembre, je suis une bombe » peut être condamné pour apologie du terrorisme).

                      Le fait de soutenir l’auteur d’un acte terroriste revient à faire l’apologie du terrorisme. Il en est de même lorsqu’une personne manifeste une égale considération pour les victimes et les auteurs d’actes terroristes.

                      Cette infraction est constituée lorsque l’apologie a eu lieu publiquement. L’auteur doit s’exprimer dans un lieu public ou lors d’une réunion publique, par un des moyens suivants :

                      • Discours, cris ou menaces

                      • Écrits, imprimés, dessins, gravures, peintures, emblèmes, images

                      • Tout autre support de l’écrit, de la parole ou de l’image

                      • Placards ou affiches

                      • Tout moyen de communication par voie électronique.

                      Par exemple, une personne qui justifie ou glorifie la commission d’un attentat sur un réseau social peut être poursuivie pour apologie du terrorisme.

                      Signalement à la police ou à la gendarmerie

                      Toute personne (victime, témoin, majeur, mineur) peut signaler un site ou un contenu digital incitant à commettre un acte de terrorisme ou en faisant l’apologie.

                      À titre d’exemple, il est possible de signaler :

                      • Un lien internet reçu par SMS dès lors qu’il mène à un site à caractère terroriste

                      • Une image publiée sur les réseaux sociaux

                      • Une vidéo reçue par mail

                      • Un discours publié sur un blog.

                      Vous pouvez transmettre votre signalement à la police ou à la gendarmerie depuis PHAROS. Cette plateforme est intégrée à l’Office anti-cybercriminalité (OFAC).

                    • Signaler un contenu internet illégal (internet-signalement : Pharos)
                    • Ce signalement peut notamment permettre à l’ Ofac  de prendre les mesures nécessaires pour retirer ou bloquer l’accès au contenu à caractère terroriste.

                      Attention

                       PHAROS  ne traite pas les cas urgents. En cas d’urgence (exemple : menace terroriste imminente), vous pouvez contacter la police ou la gendarmerie au 17.

                      Signalement à l’hébergeur ou au responsable d’une plateforme en ligne

                      Les hébergeurs doivent proposer aux internautes des mécanismes leur permettant de signaler un contenu qu’ils considèrent comme illicite.

                      Ce contenu doit se trouver sur un site internet ou une plateforme en ligne, notamment sur les réseaux sociaux tels que  Twitter,  Facebook  ,  Instagram  , Snapchat  , TikTok , etc.

                      Ces mécanismes doivent être facilement accessibles à toute personne qui souhaite signaler une donnée à caractère terroriste ou un site qui en est composé. Les victimes et témoins de tels contenus doivent pouvoir faire un signalement par voie électronique.

                      À la suite de ce signalement, l’hébergeur doit immédiatement informer les autorités compétentes en matière de terrorisme (exemple : l’ Ofac ).

                      À noter

                      Si vous signalez un contenu comme étant illicite tout en sachant qu’il ne l’est pas, vous risquez une peine d’un an de prison et de 15 000 € d’amende.

                      Retrait du contenu illicite dans un délai d’une heure

                      Si vous avez signalé un contenu à caractère terroriste (aux forces de l’ordre ou aux responsables du site), l’ Ofac  peut ordonner aux hébergeurs de retirer ce contenu ou d’en bloquer l’accès dans tous les états membres de l’Union européenne. On parle alors d’une injonction de retrait .

                      Pour que cette injonction soit valable, l’ Ofac  doit informer l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM). L’hébergeur prévient l’auteur de la publication.

                      L’auteur de la publication ou l’hébergeur a une heure à compter de la réception de l’injonction de retrait pour retirer ou bloquer l’accès au contenu à caractère terroriste.

                      Ils peuvent néanmoins contester cette injonction devant le  tribunal administratif .

                      Pour cela, ils disposent d’un délai de 48 heures  :

                      • À compter de la réception de l’injonction de retrait, pour l’hébergeur

                      • À compter du moment où il est informé de cette injonction, pour l’auteur du contenu.

                      Le juge administratif peut maintenir l’injonction de retrait ou ordonner son annulation. Il doit rendre sa décision dans un délai de 72 heures à compter du moment où il est saisi.

                      Blocage du site contenant des données à caractère terroriste dans un délai de 24 heures

                      L’ Ofac , qui est informée d’un cas de provocation ou d’apologie du terrorisme, peut demander à l’hébergeur ou à l’éditeur d’un service de communication en ligne (exemple : réseaux sociaux, site internet, forum, blog) de retirer le contenu illicite. Dans ce cas, la personne à laquelle la demande a été adressée dispose d’un délai de 24 heures pour retirer le contenu à caractère terroriste.

                      Ce délai court à compter de la demande de retrait adressée à l’hébergeur ou à l’éditeur de la page web.

                      Si le contenu n’a pas été retiré dans les 24 heures, l’ Ofac  doit transmettre aux fournisseurs d’accès internet (exemple : Orange, SFR, etc.), toutes les adresses internet (URL) des services de communication en ligne contenant des informations à caractère terroriste. Les fournisseurs doivent immédiatement empêcher l’accès à ces adresses.

                      Lorsqu’une victime de provocation ou d’apologie du terrorisme dépose plainte (ou dans le cas où les poursuites ont été initiées par le procureur de la République), l’auteur de la publication illicite peut être jugé et sanctionné par le  tribunal correctionnel .

                      Dans certaines hypothèses, la victime peut déposer plainte contre les responsables de la publication (exemple : propriétaire d’un journal, créateur d’un site) afin qu’ils soient jugés et condamnés. C’est notamment le cas lorsqu’un directeur de publication publie un contenu alors qu’il a conscience de son caractère illégal.

                      Dépôt de plainte

                      Qui peut déposer plainte ?

                      Si un contenu ou un site à caractère terroriste vous atteint directement, vous pouvez déposer plainte. Vous pouvez également vous constituer partie civile pour obtenir des dommages et intérêts.

                      Par ailleurs, si vous avez déjà déposé plainte, les associations régulièrement déclarées depuis plus de 5 ans et qui se proposent d’assister les victimes d’infraction peuvent se constituer partie civile dans le but de vous obtenir une indemnisation.

                      Comment déposer plainte ?

                      Vous pouvez déposer plainte dans un délai de 6 ans à compter de la publication du contenu à caractère terroriste.

                      La plainte peut être déposée auprès de n’importe quel commissariat de police ou gendarmerie. Elle est transmise au  Parquet national antiterroriste  qui mène une enquête.

                      Où s’adresser ?

                       Commissariat 

                      Où s’adresser ?

                       Gendarmerie 

                      Vous pouvez demander l’assistance d’un avocat. Ce professionnel est présent dès le dépôt de plainte jusqu’à l’éventuel jugement de l’auteur par le  tribunal correctionnel .

                      Où s’adresser ?

                       Avocat 

                      Sanctions encourues par l’auteur et les responsables de la publication

                      La personne qui incite à commettre des actes terroristes ou qui en fait l’apologie encourt une peine de :

                      • 5 ans de prison

                      • 75 000 € d’amende.

                      Lorsque ces faits ont été commis sur internet, ces peines sont portées à :

                      • 7 ans de prison

                      • 100 000 € d’amende.

                      La personne risque également une peine complémentaire qui consiste à la bannir de la plateforme en ligne à partir de laquelle elle a commis l’infraction. Dès qu’ils sont informés de cette condamnation, les fournisseurs d’accès au service en ligne concerné doivent bloquer les comptes de l’auteur des faits et veiller à ce qu’il ne puisse pas en créer de nouveaux.

                      Ce bannissement est valable pour une durée maximale de 6 mois. Cette période peut être portée à un an en cas de récidive.

                        Les responsables de la publication (exemple : propriétaire d’un journal, directeur de publication, etc.) encourent les mêmes peines que l’auteur des faits. Ainsi, ils risquent une peine de :

                        • 5 ans de prison

                        • 75 000 € d’amende.

                        Lorsque les faits ont été commis sur internet, ces peines sont portées à :

                        • 7 ans de prison

                        • 100 000 € d’amende.

                        À noter

                        Les responsables de service de communication en ligne (hébergeur, éditeur internet, fournisseur d’accès internet , etc.) qui ne respectent pas leurs obligations (exemple : non-respect d’une injonction de retrait) peuvent également faire l’objet de poursuites initiées par le procureur de la République. Ils encourent des peines d’amende et de prison.

                        Injure – Diffamation – Incitation à la haine

                          • Pour être assisté en cas de procès :
                             Avocat 

                          Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

                          Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois.

                          Apologie du terrorisme – Provocation au terrorisme

                          Vous avez trouvé sur le web ou dans la presse un contenu qui défend le terrorisme ou qui incite à commettre des actes terroristes ? Il s’agit de provocation ou d’apologie du terrorisme. Ces agissements constituent un délit. Vous pouvez signaler ces faits et demander la suppression des contenus illicites. Si ces contenus vous portent directement atteinte, vous pouvez aussi déposer plainte contre les responsables de la publication et/ou des sites concernés. Nous vous présentons les étapes à suivre.

                            Provocation au terrorisme

                            La provocation au terrorisme est l‘incitation directe à commettre des délits ou des crimes de terrorisme.

                            L’auteur des faits (par ses propos, la diffusion d’images ou de vidéos, la publication d’écrits, etc.) encourage d’autres personnes à commettre un acte de terrorisme, peu importe que cette provocation soit suivie d’effet ou non.

                            Par ailleurs, il n’est pas nécessaire que l’incitation ait été commise devant un large public. Des propos prononcés lors d’une réunion privée ou accessibles à quelques amis sur un réseau social peuvent être sanctionnés.

                            Apologie du terrorisme

                            L’apologie du terrorisme consiste à présenter ou commenter favorablement soit le terrorisme en général, soit des actes terroristes déjà commis (par exemple : une personne qui porte un tee-shirt affichant l’inscription « né le 11 septembre, je suis une bombe » peut être condamné pour apologie du terrorisme).

                            Le fait de soutenir l’auteur d’un acte terroriste revient à faire l’apologie du terrorisme. Il en est de même lorsqu’une personne manifeste une égale considération pour les victimes et les auteurs d’actes terroristes.

                            Cette infraction est constituée lorsque l’apologie a eu lieu publiquement. L’auteur doit s’exprimer dans un lieu public ou lors d’une réunion publique, par un des moyens suivants :

                            • Discours, cris ou menaces

                            • Écrits, imprimés, dessins, gravures, peintures, emblèmes, images

                            • Tout autre support de l’écrit, de la parole ou de l’image

                            • Placards ou affiches

                            • Tout moyen de communication par voie électronique.

                            Par exemple, une personne qui justifie ou glorifie la commission d’un attentat sur un réseau social peut être poursuivie pour apologie du terrorisme.

                            Signalement à la police ou à la gendarmerie

                            Toute personne (victime, témoin, majeur, mineur) peut signaler un site ou un contenu digital incitant à commettre un acte de terrorisme ou en faisant l’apologie.

                            À titre d’exemple, il est possible de signaler :

                            • Un lien internet reçu par SMS dès lors qu’il mène à un site à caractère terroriste

                            • Une image publiée sur les réseaux sociaux

                            • Une vidéo reçue par mail

                            • Un discours publié sur un blog.

                            Vous pouvez transmettre votre signalement à la police ou à la gendarmerie depuis PHAROS. Cette plateforme est intégrée à l’Office anti-cybercriminalité (OFAC).

                          • Signaler un contenu internet illégal (internet-signalement : Pharos)
                          • Ce signalement peut notamment permettre à l’ Ofac  de prendre les mesures nécessaires pour retirer ou bloquer l’accès au contenu à caractère terroriste.

                            Attention

                             PHAROS  ne traite pas les cas urgents. En cas d’urgence (exemple : menace terroriste imminente), vous pouvez contacter la police ou la gendarmerie au 17.

                            Signalement à l’hébergeur ou au responsable d’une plateforme en ligne

                            Les hébergeurs doivent proposer aux internautes des mécanismes leur permettant de signaler un contenu qu’ils considèrent comme illicite.

                            Ce contenu doit se trouver sur un site internet ou une plateforme en ligne, notamment sur les réseaux sociaux tels que  Twitter,  Facebook  ,  Instagram  , Snapchat  , TikTok , etc.

                            Ces mécanismes doivent être facilement accessibles à toute personne qui souhaite signaler une donnée à caractère terroriste ou un site qui en est composé. Les victimes et témoins de tels contenus doivent pouvoir faire un signalement par voie électronique.

                            À la suite de ce signalement, l’hébergeur doit immédiatement informer les autorités compétentes en matière de terrorisme (exemple : l’ Ofac ).

                            À noter

                            Si vous signalez un contenu comme étant illicite tout en sachant qu’il ne l’est pas, vous risquez une peine d’un an de prison et de 15 000 € d’amende.

                            Retrait du contenu illicite dans un délai d’une heure

                            Si vous avez signalé un contenu à caractère terroriste (aux forces de l’ordre ou aux responsables du site), l’ Ofac  peut ordonner aux hébergeurs de retirer ce contenu ou d’en bloquer l’accès dans tous les états membres de l’Union européenne. On parle alors d’une injonction de retrait .

                            Pour que cette injonction soit valable, l’ Ofac  doit informer l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM). L’hébergeur prévient l’auteur de la publication.

                            L’auteur de la publication ou l’hébergeur a une heure à compter de la réception de l’injonction de retrait pour retirer ou bloquer l’accès au contenu à caractère terroriste.

                            Ils peuvent néanmoins contester cette injonction devant le  tribunal administratif .

                            Pour cela, ils disposent d’un délai de 48 heures  :

                            • À compter de la réception de l’injonction de retrait, pour l’hébergeur

                            • À compter du moment où il est informé de cette injonction, pour l’auteur du contenu.

                            Le juge administratif peut maintenir l’injonction de retrait ou ordonner son annulation. Il doit rendre sa décision dans un délai de 72 heures à compter du moment où il est saisi.

                            Blocage du site contenant des données à caractère terroriste dans un délai de 24 heures

                            L’ Ofac , qui est informée d’un cas de provocation ou d’apologie du terrorisme, peut demander à l’hébergeur ou à l’éditeur d’un service de communication en ligne (exemple : réseaux sociaux, site internet, forum, blog) de retirer le contenu illicite. Dans ce cas, la personne à laquelle la demande a été adressée dispose d’un délai de 24 heures pour retirer le contenu à caractère terroriste.

                            Ce délai court à compter de la demande de retrait adressée à l’hébergeur ou à l’éditeur de la page web.

                            Si le contenu n’a pas été retiré dans les 24 heures, l’ Ofac  doit transmettre aux fournisseurs d’accès internet (exemple : Orange, SFR, etc.), toutes les adresses internet (URL) des services de communication en ligne contenant des informations à caractère terroriste. Les fournisseurs doivent immédiatement empêcher l’accès à ces adresses.

                            Lorsqu’une victime de provocation ou d’apologie du terrorisme dépose plainte (ou dans le cas où les poursuites ont été initiées par le procureur de la République), l’auteur de la publication illicite peut être jugé et sanctionné par le  tribunal correctionnel .

                            Dans certaines hypothèses, la victime peut déposer plainte contre les responsables de la publication (exemple : propriétaire d’un journal, créateur d’un site) afin qu’ils soient jugés et condamnés. C’est notamment le cas lorsqu’un directeur de publication publie un contenu alors qu’il a conscience de son caractère illégal.

                            Dépôt de plainte

                            Qui peut déposer plainte ?

                            Si un contenu ou un site à caractère terroriste vous atteint directement, vous pouvez déposer plainte. Vous pouvez également vous constituer partie civile pour obtenir des dommages et intérêts.

                            Par ailleurs, si vous avez déjà déposé plainte, les associations régulièrement déclarées depuis plus de 5 ans et qui se proposent d’assister les victimes d’infraction peuvent se constituer partie civile dans le but de vous obtenir une indemnisation.

                            Comment déposer plainte ?

                            Vous pouvez déposer plainte dans un délai de 6 ans à compter de la publication du contenu à caractère terroriste.

                            La plainte peut être déposée auprès de n’importe quel commissariat de police ou gendarmerie. Elle est transmise au  Parquet national antiterroriste  qui mène une enquête.

                            Où s’adresser ?

                             Commissariat 

                            Où s’adresser ?

                             Gendarmerie 

                            Vous pouvez demander l’assistance d’un avocat. Ce professionnel est présent dès le dépôt de plainte jusqu’à l’éventuel jugement de l’auteur par le  tribunal correctionnel .

                            Où s’adresser ?

                             Avocat 

                            Sanctions encourues par l’auteur et les responsables de la publication

                            La personne qui incite à commettre des actes terroristes ou qui en fait l’apologie encourt une peine de :

                            • 5 ans de prison

                            • 75 000 € d’amende.

                            Lorsque ces faits ont été commis sur internet, ces peines sont portées à :

                            • 7 ans de prison

                            • 100 000 € d’amende.

                            La personne risque également une peine complémentaire qui consiste à la bannir de la plateforme en ligne à partir de laquelle elle a commis l’infraction. Dès qu’ils sont informés de cette condamnation, les fournisseurs d’accès au service en ligne concerné doivent bloquer les comptes de l’auteur des faits et veiller à ce qu’il ne puisse pas en créer de nouveaux.

                            Ce bannissement est valable pour une durée maximale de 6 mois. Cette période peut être portée à un an en cas de récidive.

                              Les responsables de la publication (exemple : propriétaire d’un journal, directeur de publication, etc.) encourent les mêmes peines que l’auteur des faits. Ainsi, ils risquent une peine de :

                              • 5 ans de prison

                              • 75 000 € d’amende.

                              Lorsque les faits ont été commis sur internet, ces peines sont portées à :

                              • 7 ans de prison

                              • 100 000 € d’amende.

                              À noter

                              Les responsables de service de communication en ligne (hébergeur, éditeur internet, fournisseur d’accès internet , etc.) qui ne respectent pas leurs obligations (exemple : non-respect d’une injonction de retrait) peuvent également faire l’objet de poursuites initiées par le procureur de la République. Ils encourent des peines d’amende et de prison.

                              Injure – Diffamation – Incitation à la haine

                                • Pour être assisté en cas de procès :
                                   Avocat 

                                Pour les travaux portant sur des bâtiments accueillant du public (commerces, restaurants …) se référer à la page spécifique.

                                Faire sa demande en ligne

                                Désormais pour réaliser vos démarches d’urbanisme, la commune met à votre disposition un service en ligne, le Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU) sécurisé, gratuit et facilement accessible.
                                Il vous permet d’accéder aux formulaires en ligne, de remplir la demande d’autorisation d’urbanisme nécessaire et de joindre les annexes puis de télétransmettre le dossier de demande à la commune.

                                La cellule urbanisme restent vos interlocuteurs privilégiés pour vous accompagner tout au long de la procédure. N’hésitez pas à les solliciter dès la construction de votre dossier : urbanisme01@ussel19.fr

                                Contact