Urbanisme

Démarches d’urbanisme

Vous avez un projet de construction, d’extension, de modification, d’aménagement ? Désormais, vous pouvez réaliser votre demande en ligne sur la plateforme du Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU).

Quand faire votre demande ?

Prévoyez de réaliser vos démarches administratives au minimum 2 mois avant le début travaux.

Si votre projet est situé dans un périmètre de protection des monuments historiques, il est conseillé de prendre l’attache de l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine (UDAP) en amont du dépôt du dossier pour définir votre projet : comptez un mois de délai supplémentaire pour l’instruction de votre demande.

Ai-je le droit ?

Tout d’abord, il faut définir le champ d’application de votre demande.
La surface de plancher (SP) ou l’emprise au sol (ES) créées vont définir le champ d’application de l’autorisation à déposer en mairie.

  • PROJET < 5m² SP ou ES = Pas de formalité
  • 5m² SP ou ES > PROJET > 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 20 m² SP ou ES = Permis de construire

Les ravalements de façade, changements de menuiseries, réfection de toiture, édification de clôtures sont soumis au dépôt d’une déclaration préalable. Les démolitions sont soumises à permis de démolir.

Il existe une exception pour les extensions (agrandissement de la construction existante présentant des dimensions inférieures à celle-ci et ayant un lien physique et fonctionnel avec la construction existante.) en zone urbanisée : les zones en U = UC, UX, UR, UZ, US.

  • 5m² SP ou ES < PROJET < 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 40 m² SP ou ES = permis de construire

Les piscines ne sont pas soumises aux mêmes règles que les constructions (attention les pool House doivent répondre aux règles de constructions classique).

Bassin non couvert ou couverture inférieure à 1.80m de hauteur :

  • 10m² > Bassin > 100 m² = Déclaration préalable
  • Bassin > 100 m² = Permis de construire

Bassin dont la couverture est supérieure à 1.80 m de haut

  • Permis de construire peu importe la superficie du bassin

Emprise au sol

= Projection verticale au sol de la construction

Surface de plancher

= Ensemble des surfaces closes ET couvertes de plus de 1.80m de hauteur

Quand recourir à un architecte ?

  • Lorsque le permis de construire est déposé par une personne morale (entreprise, société, etc.)
  • Lorsque la surface de plancher dépasse 150 m² pour une construction autre qu’à usage agricole.
  • Lorsque les travaux prévus, sur une construction existante, sont soumis à permis de construire et :
    • Qu’ils conduisent la surface de plancher à dépasser le seuil des 150 m²
    • Ou que la construction existante dépasse déjà les 150 m² de surface de plancher

Quelles formalités à accomplir ?

Divorce pour faute

Votre époux adopte un comportement qui ne permet plus le maintien de la vie à deux ? Vous pouvez demander un divorce pour faute. La procédure se déroule devant le juge. Le divorce est prononcé s’il y a violation grave des devoirs et obligations du mariage. Nous vous présentons les informations à connaître.

    Vous pouvez demander un divorce pour faute si vous avez des reproches graves à faire à votre époux.

    Ce que vous lui reprochez consiste en une violation grave ou renouvelée des droits et obligations du mariage qui rend intolérable le maintien de la vie à deux.

    Faits imputables à l’autre époux

    Vous devez prouver une faute commise par votre époux.

    Violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage

    Les devoirs du mariage sont la fidélité, le secours, l’assistance, le respect. Les obligations sont la contribution aux charges du mariage et la cohabitation. Ils continuent à s’appliquer pendant l’instance en divorce.

    Certains faits uniques suffisamment graves peuvent entraîner le divorce (ex : un acte de violence).

    D’autres faits, s’ils n’arrivent qu’une fois, ne justifient pas le divorce, mais leur répétition peut avoir cette conséquence (ex : un comportement méprisant ou injurieux répété).

    Maintien de la vie commune intolérable

    Les faits commis ne vous permettent plus de vivre ensemble. Ils sont laissés à l’appréciation du juge.

    Ils doivent avoir lieu pendant le mariage (ou pendant l’instance en divorce).

    Certains faits antérieurs au mariage peuvent être retenus (ex : la dissimulation d’un état mental déficient).

    Si les faits sont anciens et que vous avez vécu de nombreuses années dans ces conditions, ils ne rendent pas intolérables le maintien de la vie commune.

    Le comportement d’un époux peut excuser les agissements de l’autre (ex : abandon du domicile conjugal excusé quand l’épouse craint pour elle-même ou ses enfants les violences commises par son mari).

    Vous pouvez reprocher une ou plusieurs fautes à votre époux. Le juge apprécie librement s’il les retient toutes.

    Adultère

    Le devoir de fidélité est une des obligations du mariage. L’époux qui ne le respecte pas commet un adultère.

    L’adultère est une des causes la plus souvent soulevée devant le juge. Le juge apprécie si elle doit entrainer le divorce et s’il doit être prononcé aux torts exclusifs de l’époux fautif (une liaison cachée, l’installation en concubinage au vu et au su de tous…).

    Dans l’hypothèse où chacun a refait sa vie avec une autre personne, le juge peut prononcer un divorce aux torts partagés ou débouter les époux de leur demande.

    Un adultère commis par chaque époux n’est pas fautif si les époux ont toujours mutuellement entendu vivre librement des liaisons extraconjugales.

    L’époux victime peut demander au juge de l’autoriser par requête à faire dresser un constat d’adultère par un commissaire de justice (ex-huissier de justice).

    À savoir

    Même si les témoignages produits n’établissent pas l’adultère de votre époux, les faits peuvent être retenus par le juge comme fautifs s’ils démontrent l’attitude injurieuse de votre époux à votre égard.

    Abandon du domicile conjugal

    Les époux s’obligent mutuellement à une communauté de vie. La résidence de la famille est choisie d’un commun accord. L’obligation de cohabitation est essentielle au mariage.

    Pour des raisons professionnelles, les époux peuvent voir des résidences distinctes.

    L’époux qui quitte le domicile conjugal sans y être autorisé par le juge ou par son époux commet une faute susceptible d’entrainer le divorce.

    Non-participation aux charges du mariage

    Le fait pour un époux de ne pas contribuer financièrement et à hauteur de ses possibilités aux dépenses courantes du ménage peut constituer une faute entraînant le divorce à ses torts exclusifs.

    À savoir

    lorsqu’un époux ne contribue pas aux charges du mariage, vous pouvez l’y contraindre en saisissant le juge aux affaires familiales. Le juge détermine le montant dû par l’époux défaillant.

    Défaut de secours et d’assistance

    Le refus d’apporter des soins à son époux ou le fait de rester indifférent face à sa maladie ou à son hospitalisation peut entrainer le prononcé du divorce pour faute.

    Comportements déloyaux, violents ou injurieux

    Le comportement d’un époux peut être qualifié de fautif en cas de :

    • Déloyauté : le fait pour l’épouse d’entamer une grossesse à l’insu de son mari ou le fait pour un époux de tromper sa confiance en retirant, à son insu, un chéquier 

    • Violence : des coups ou des paroles humiliantes 

    • Injure : un comportement autoritaire et méprisant ou le refus de toute relation sexuelle depuis la naissance d’un enfant

    En matière de divorce, la preuve se rapporte par tout moyen :

    • Aveu

    • Lettres échangées entre son époux et un tiers

    • Constats dressés par un commissaire de justice (ex-huissier de justice)

    • Attestations écrites

    • Témoins entendus dans le cadre d’une enquête ordonnée par le juge aux affaires familiales

    Le juge peut écarter des débats un élément de preuve dont un époux veut faire usage s’il a été obtenu par violence ou fraude.

    Correspondances

    Du moment qu’ils n’ont pas été obtenus par fraude ou violence, un époux peut apporter devant le juge des échanges de correspondances. Par exemple : sms reçus sur le téléphone portable professionnel, courriels, lettres, journal intime, carnet de bord, etc.

    Enregistrements téléphoniques

    Les enregistrements téléphoniques sont des preuves recevables devant le juge.

    Cependant, le fait d’enregistrer secrètement une conversation dans un lieu privé ou public, à titre privé ou confidentiel, sans le consentement de la personne constitue une atteinte à la vie privée. Une telle preuve serait jugée irrecevable car obtenue par fraude.

    Vous pouvez vous adresser au juge en lui demandant, sur requête, d’autoriser un commissaire de justice (ex-huissier de justice) à procéder à l’enregistrement.

    Constat d’adultère

    L’adultère se prouve par :

    • Des écrits : lettres écrites ou reçues par l’époux coupable d’adultère, emails, sms, photographies prises en dehors d’un lieu privé à l’insu des intéressés, factures d’hôtel et/ou de voyages, etc.

    • Des témoignages : attestations écrites rédigées par les membres de la famille ou par des tiers qui ont pu constater l’adultère ou recevoir des confidences de l’époux coupable d’adultère

    • Une enquête privée : rapport d’un détective privé rémunéré par l’époux victime

    • Un constat d’un commissaire de justice (ex-huissier de justice)

    Pour établir l’adultère, l’avocat du demandeur peut présenter une requête au président du Tribunal judiciaire. Le juge désigne alors un commissaire de justice avec pour mission d’établir le constat avec l’assistance d’un commissaire de police.

    Le constat doit le plus souvent être établi chez un tiers. Le constat qui serait dressé à la demande des époux sans autorisation judiciaire risque d’être écarté des débats s’il y a violation de domicile ou atteinte à l’intimité de la vie privée.

    L’autorisation judiciaire n’est en revanche pas nécessaire quand l’adultère a lieu au domicile des époux.

    Attention

    Le constat du commissaire de justice (ex-huissier de justice) n’a valeur que de simple renseignement en matière civile (au pénal, il vaut jusqu’à preuve contraire).

    Témoignages et attestations

    Les enfants ou petits-enfants ne peuvent jamais témoigner pour ou contre leurs parents.

    L’interdiction est générale et absolue et vise les enfants du couple, les époux ou concubins des enfants et les petits-enfants. Elle concerne tous les enfants des époux, qu’ils soient communs ou non.

    Les gendres ou belles-filles ne peuvent pas non plus témoigner.

    En dehors de ces cas, les témoignages de la famille proche sont admis.

    Pour pouvoir être utilisée en justice, l’attestation doit contenir les éléments suivants :

    • Description des faits auxquels son auteur a assisté ou qu’il a personnellement constatée 

    • Noms, prénoms, date et lieu de naissance, domicile et profession de celui qui l’établit et, s’il y a lieu, son lien de parenté ou de subordination avec les époux

    • Précision que l’attestation est établie en vue de sa production en justice 

    • Mention que l’attestant a connaissance qu’une fausse attestation de sa part l’expose à des sanctions pénales

    L’attestation est écrite, datée et signée de la main de son auteur qui doit lui annexer, en original ou copie, une pièce d’identité.

    Certificats médicaux

    En cas de violences commises par l’époux sur sa famille, la preuve des blessures s’effectue par certificat médical.

    Prenez rendez-vous avec votre médecin le plus tôt possible (ou au service des urgences de l’hôpital le plus proche) en lui demandant d’attester ce qu’il a pu constater dans le cadre de sa consultation.

    Mains courantes

    Ce sont des déclarations effectuées au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie, enregistrées sous un numéro dans un registre de police.

    Elles n’ont aucune valeur juridique mais peuvent être invoquées à l’occasion de la procédure de divorce devant le juge comme commencement de preuve.

    Une main courante peut, par exemple, éclairer le juge sur le départ du domicile conjugal d’un des époux.

    Vous devez demander le divorce pour faute après avoir saisi le juge.

    Vous ne devez pas évoquez ce motif dès le début de procédure dans l’assignation en divorce.

    La demande doit être présentée dans vos conclusions.

    À savoir

    le divorce peut être demandé aux torts exclusifs d’un époux ou bien aux torts partagés des époux.

    Procédure

    Chacun des époux doit prendre un avocat.

    La procédure de divorce se déroule devant le juge aux aux affaires familiales qui doit être saisi par assignation.

    En cours de procédure, si vous trouvez un accord avec votre époux, et si vous le souhaitez, vous pouvez demander à changer de type de divorce ( on parle de « passerelle » ).

    Vous pouvez passer à un des divorces suivants :

    À savoir

    si une demande de divorce pour faute et une autre demande pour altération définitive du lien conjugal sont présentées en même temps, le juge examine d’abord la demande pour faute. En cas de rejet de la demande de divorce pour faute, le juge statue, ensuite, sur la demande en divorce pour altération définitive du lien conjugal.

    Prononcé du divorce

    Le juge prononce le divorce aux torts exclusifs d’un époux s’il est établi qu’un seul époux a commis une faute.

    Si des fautes sont retenus contre chacun des deux époux, le divorce est prononcé aux torts partagés.

    À savoir

    À la demande des époux, le juge peut prononcer le divorce pour faute sans indiquer les fautes retenues.

    Coût du divorce

    Le coût varie en fonction des honoraires de votre avocat.

    Si vos ressources sont insuffisantes pour engager les frais du divorce, vous pouvez bénéficier de l’aide juridictionnelle.

    Les (dépens, frais d’avocat) peuvent être mis à la charge de l’époux fautif.

    Lorsque le juge prononce le divorce pour faute aux torts exclusifs d’un époux, cela entraine des conséquences sur la prestation compensatoire et l’attribution de dommages et intérêts.

    Suppression de la prestation compensatoire

    Le juge peut refuser d’accorder la prestation compensatoire demandée par un époux même si la rupture du mariage crée des disparités dans les conditions de vie respectives.

    Le divorce pour faute doit être prononcé aux torts exclusifs d’un époux. Les circonstances sont appréciées au cas par cas par le juge.

    Dommages et intérêts

    L’époux qui subit le divorce peut demander à l’époux fautif une indemnisation. Il existe deux types de dommages et intérêts pouvant compenser le préjudice qu’il subi.

    L’époux qui n’est pas fautif peut réclamer devant le juge des dommages et intérêts. Ils sont dus en réparation des conséquences d’une particulière gravité du fait de la dissolution du mariage et lorsque le divorce est prononcé aux torts exclusifs.

    Pour obtenir réparation, l’époux doit démontrer l’existence d’une faute, un préjudice spécifique lié à la rupture et un lien de causalité entre les deux.

    La demande doit être formée à l’occasion de l’action en divorce.

    Ce préjudice est différent des fautes, causes du divorce. Il résulte de la seule dissolution du mariage et non d’autres circonstances.

    L’indemnisation est accordée sous la forme du versement d’une somme d’argent.

      L’époux qui n’a pas commis de faute peut également demander des dommages et intérêts sur le fondement de la responsabilité civile.

      Il doit prouver une faute différente de la rupture du mariage, un préjudice et un lien de causalité entre la faute et le préjudice.

      Divorce pour faute

      Votre époux adopte un comportement qui ne permet plus le maintien de la vie à deux ? Vous pouvez demander un divorce pour faute. La procédure se déroule devant le juge. Le divorce est prononcé s’il y a violation grave des devoirs et obligations du mariage. Nous vous présentons les informations à connaître.

        Vous pouvez demander un divorce pour faute si vous avez des reproches graves à faire à votre époux.

        Ce que vous lui reprochez consiste en une violation grave ou renouvelée des droits et obligations du mariage qui rend intolérable le maintien de la vie à deux.

        Faits imputables à l’autre époux

        Vous devez prouver une faute commise par votre époux.

        Violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage

        Les devoirs du mariage sont la fidélité, le secours, l’assistance, le respect. Les obligations sont la contribution aux charges du mariage et la cohabitation. Ils continuent à s’appliquer pendant l’instance en divorce.

        Certains faits uniques suffisamment graves peuvent entraîner le divorce (ex : un acte de violence).

        D’autres faits, s’ils n’arrivent qu’une fois, ne justifient pas le divorce, mais leur répétition peut avoir cette conséquence (ex : un comportement méprisant ou injurieux répété).

        Maintien de la vie commune intolérable

        Les faits commis ne vous permettent plus de vivre ensemble. Ils sont laissés à l’appréciation du juge.

        Ils doivent avoir lieu pendant le mariage (ou pendant l’instance en divorce).

        Certains faits antérieurs au mariage peuvent être retenus (ex : la dissimulation d’un état mental déficient).

        Si les faits sont anciens et que vous avez vécu de nombreuses années dans ces conditions, ils ne rendent pas intolérables le maintien de la vie commune.

        Le comportement d’un époux peut excuser les agissements de l’autre (ex : abandon du domicile conjugal excusé quand l’épouse craint pour elle-même ou ses enfants les violences commises par son mari).

        Vous pouvez reprocher une ou plusieurs fautes à votre époux. Le juge apprécie librement s’il les retient toutes.

        Adultère

        Le devoir de fidélité est une des obligations du mariage. L’époux qui ne le respecte pas commet un adultère.

        L’adultère est une des causes la plus souvent soulevée devant le juge. Le juge apprécie si elle doit entrainer le divorce et s’il doit être prononcé aux torts exclusifs de l’époux fautif (une liaison cachée, l’installation en concubinage au vu et au su de tous…).

        Dans l’hypothèse où chacun a refait sa vie avec une autre personne, le juge peut prononcer un divorce aux torts partagés ou débouter les époux de leur demande.

        Un adultère commis par chaque époux n’est pas fautif si les époux ont toujours mutuellement entendu vivre librement des liaisons extraconjugales.

        L’époux victime peut demander au juge de l’autoriser par requête à faire dresser un constat d’adultère par un commissaire de justice (ex-huissier de justice).

        À savoir

        Même si les témoignages produits n’établissent pas l’adultère de votre époux, les faits peuvent être retenus par le juge comme fautifs s’ils démontrent l’attitude injurieuse de votre époux à votre égard.

        Abandon du domicile conjugal

        Les époux s’obligent mutuellement à une communauté de vie. La résidence de la famille est choisie d’un commun accord. L’obligation de cohabitation est essentielle au mariage.

        Pour des raisons professionnelles, les époux peuvent voir des résidences distinctes.

        L’époux qui quitte le domicile conjugal sans y être autorisé par le juge ou par son époux commet une faute susceptible d’entrainer le divorce.

        Non-participation aux charges du mariage

        Le fait pour un époux de ne pas contribuer financièrement et à hauteur de ses possibilités aux dépenses courantes du ménage peut constituer une faute entraînant le divorce à ses torts exclusifs.

        À savoir

        lorsqu’un époux ne contribue pas aux charges du mariage, vous pouvez l’y contraindre en saisissant le juge aux affaires familiales. Le juge détermine le montant dû par l’époux défaillant.

        Défaut de secours et d’assistance

        Le refus d’apporter des soins à son époux ou le fait de rester indifférent face à sa maladie ou à son hospitalisation peut entrainer le prononcé du divorce pour faute.

        Comportements déloyaux, violents ou injurieux

        Le comportement d’un époux peut être qualifié de fautif en cas de :

        • Déloyauté : le fait pour l’épouse d’entamer une grossesse à l’insu de son mari ou le fait pour un époux de tromper sa confiance en retirant, à son insu, un chéquier 

        • Violence : des coups ou des paroles humiliantes 

        • Injure : un comportement autoritaire et méprisant ou le refus de toute relation sexuelle depuis la naissance d’un enfant

        En matière de divorce, la preuve se rapporte par tout moyen :

        • Aveu

        • Lettres échangées entre son époux et un tiers

        • Constats dressés par un commissaire de justice (ex-huissier de justice)

        • Attestations écrites

        • Témoins entendus dans le cadre d’une enquête ordonnée par le juge aux affaires familiales

        Le juge peut écarter des débats un élément de preuve dont un époux veut faire usage s’il a été obtenu par violence ou fraude.

        Correspondances

        Du moment qu’ils n’ont pas été obtenus par fraude ou violence, un époux peut apporter devant le juge des échanges de correspondances. Par exemple : sms reçus sur le téléphone portable professionnel, courriels, lettres, journal intime, carnet de bord, etc.

        Enregistrements téléphoniques

        Les enregistrements téléphoniques sont des preuves recevables devant le juge.

        Cependant, le fait d’enregistrer secrètement une conversation dans un lieu privé ou public, à titre privé ou confidentiel, sans le consentement de la personne constitue une atteinte à la vie privée. Une telle preuve serait jugée irrecevable car obtenue par fraude.

        Vous pouvez vous adresser au juge en lui demandant, sur requête, d’autoriser un commissaire de justice (ex-huissier de justice) à procéder à l’enregistrement.

        Constat d’adultère

        L’adultère se prouve par :

        • Des écrits : lettres écrites ou reçues par l’époux coupable d’adultère, emails, sms, photographies prises en dehors d’un lieu privé à l’insu des intéressés, factures d’hôtel et/ou de voyages, etc.

        • Des témoignages : attestations écrites rédigées par les membres de la famille ou par des tiers qui ont pu constater l’adultère ou recevoir des confidences de l’époux coupable d’adultère

        • Une enquête privée : rapport d’un détective privé rémunéré par l’époux victime

        • Un constat d’un commissaire de justice (ex-huissier de justice)

        Pour établir l’adultère, l’avocat du demandeur peut présenter une requête au président du Tribunal judiciaire. Le juge désigne alors un commissaire de justice avec pour mission d’établir le constat avec l’assistance d’un commissaire de police.

        Le constat doit le plus souvent être établi chez un tiers. Le constat qui serait dressé à la demande des époux sans autorisation judiciaire risque d’être écarté des débats s’il y a violation de domicile ou atteinte à l’intimité de la vie privée.

        L’autorisation judiciaire n’est en revanche pas nécessaire quand l’adultère a lieu au domicile des époux.

        Attention

        Le constat du commissaire de justice (ex-huissier de justice) n’a valeur que de simple renseignement en matière civile (au pénal, il vaut jusqu’à preuve contraire).

        Témoignages et attestations

        Les enfants ou petits-enfants ne peuvent jamais témoigner pour ou contre leurs parents.

        L’interdiction est générale et absolue et vise les enfants du couple, les époux ou concubins des enfants et les petits-enfants. Elle concerne tous les enfants des époux, qu’ils soient communs ou non.

        Les gendres ou belles-filles ne peuvent pas non plus témoigner.

        En dehors de ces cas, les témoignages de la famille proche sont admis.

        Pour pouvoir être utilisée en justice, l’attestation doit contenir les éléments suivants :

        • Description des faits auxquels son auteur a assisté ou qu’il a personnellement constatée 

        • Noms, prénoms, date et lieu de naissance, domicile et profession de celui qui l’établit et, s’il y a lieu, son lien de parenté ou de subordination avec les époux

        • Précision que l’attestation est établie en vue de sa production en justice 

        • Mention que l’attestant a connaissance qu’une fausse attestation de sa part l’expose à des sanctions pénales

        L’attestation est écrite, datée et signée de la main de son auteur qui doit lui annexer, en original ou copie, une pièce d’identité.

        Certificats médicaux

        En cas de violences commises par l’époux sur sa famille, la preuve des blessures s’effectue par certificat médical.

        Prenez rendez-vous avec votre médecin le plus tôt possible (ou au service des urgences de l’hôpital le plus proche) en lui demandant d’attester ce qu’il a pu constater dans le cadre de sa consultation.

        Mains courantes

        Ce sont des déclarations effectuées au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie, enregistrées sous un numéro dans un registre de police.

        Elles n’ont aucune valeur juridique mais peuvent être invoquées à l’occasion de la procédure de divorce devant le juge comme commencement de preuve.

        Une main courante peut, par exemple, éclairer le juge sur le départ du domicile conjugal d’un des époux.

        Vous devez demander le divorce pour faute après avoir saisi le juge.

        Vous ne devez pas évoquez ce motif dès le début de procédure dans l’assignation en divorce.

        La demande doit être présentée dans vos conclusions.

        À savoir

        le divorce peut être demandé aux torts exclusifs d’un époux ou bien aux torts partagés des époux.

        Procédure

        Chacun des époux doit prendre un avocat.

        La procédure de divorce se déroule devant le juge aux aux affaires familiales qui doit être saisi par assignation.

        En cours de procédure, si vous trouvez un accord avec votre époux, et si vous le souhaitez, vous pouvez demander à changer de type de divorce ( on parle de « passerelle » ).

        Vous pouvez passer à un des divorces suivants :

        À savoir

        si une demande de divorce pour faute et une autre demande pour altération définitive du lien conjugal sont présentées en même temps, le juge examine d’abord la demande pour faute. En cas de rejet de la demande de divorce pour faute, le juge statue, ensuite, sur la demande en divorce pour altération définitive du lien conjugal.

        Prononcé du divorce

        Le juge prononce le divorce aux torts exclusifs d’un époux s’il est établi qu’un seul époux a commis une faute.

        Si des fautes sont retenus contre chacun des deux époux, le divorce est prononcé aux torts partagés.

        À savoir

        À la demande des époux, le juge peut prononcer le divorce pour faute sans indiquer les fautes retenues.

        Coût du divorce

        Le coût varie en fonction des honoraires de votre avocat.

        Si vos ressources sont insuffisantes pour engager les frais du divorce, vous pouvez bénéficier de l’aide juridictionnelle.

        Les (dépens, frais d’avocat) peuvent être mis à la charge de l’époux fautif.

        Lorsque le juge prononce le divorce pour faute aux torts exclusifs d’un époux, cela entraine des conséquences sur la prestation compensatoire et l’attribution de dommages et intérêts.

        Suppression de la prestation compensatoire

        Le juge peut refuser d’accorder la prestation compensatoire demandée par un époux même si la rupture du mariage crée des disparités dans les conditions de vie respectives.

        Le divorce pour faute doit être prononcé aux torts exclusifs d’un époux. Les circonstances sont appréciées au cas par cas par le juge.

        Dommages et intérêts

        L’époux qui subit le divorce peut demander à l’époux fautif une indemnisation. Il existe deux types de dommages et intérêts pouvant compenser le préjudice qu’il subi.

        L’époux qui n’est pas fautif peut réclamer devant le juge des dommages et intérêts. Ils sont dus en réparation des conséquences d’une particulière gravité du fait de la dissolution du mariage et lorsque le divorce est prononcé aux torts exclusifs.

        Pour obtenir réparation, l’époux doit démontrer l’existence d’une faute, un préjudice spécifique lié à la rupture et un lien de causalité entre les deux.

        La demande doit être formée à l’occasion de l’action en divorce.

        Ce préjudice est différent des fautes, causes du divorce. Il résulte de la seule dissolution du mariage et non d’autres circonstances.

        L’indemnisation est accordée sous la forme du versement d’une somme d’argent.

          L’époux qui n’a pas commis de faute peut également demander des dommages et intérêts sur le fondement de la responsabilité civile.

          Il doit prouver une faute différente de la rupture du mariage, un préjudice et un lien de causalité entre la faute et le préjudice.

          Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois pour les travaux portant sur une maison individuelle et ses annexes et de 3 mois pour les autres demandes.

          Divorce pour faute

          Votre époux adopte un comportement qui ne permet plus le maintien de la vie à deux ? Vous pouvez demander un divorce pour faute. La procédure se déroule devant le juge. Le divorce est prononcé s’il y a violation grave des devoirs et obligations du mariage. Nous vous présentons les informations à connaître.

            Vous pouvez demander un divorce pour faute si vous avez des reproches graves à faire à votre époux.

            Ce que vous lui reprochez consiste en une violation grave ou renouvelée des droits et obligations du mariage qui rend intolérable le maintien de la vie à deux.

            Faits imputables à l’autre époux

            Vous devez prouver une faute commise par votre époux.

            Violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage

            Les devoirs du mariage sont la fidélité, le secours, l’assistance, le respect. Les obligations sont la contribution aux charges du mariage et la cohabitation. Ils continuent à s’appliquer pendant l’instance en divorce.

            Certains faits uniques suffisamment graves peuvent entraîner le divorce (ex : un acte de violence).

            D’autres faits, s’ils n’arrivent qu’une fois, ne justifient pas le divorce, mais leur répétition peut avoir cette conséquence (ex : un comportement méprisant ou injurieux répété).

            Maintien de la vie commune intolérable

            Les faits commis ne vous permettent plus de vivre ensemble. Ils sont laissés à l’appréciation du juge.

            Ils doivent avoir lieu pendant le mariage (ou pendant l’instance en divorce).

            Certains faits antérieurs au mariage peuvent être retenus (ex : la dissimulation d’un état mental déficient).

            Si les faits sont anciens et que vous avez vécu de nombreuses années dans ces conditions, ils ne rendent pas intolérables le maintien de la vie commune.

            Le comportement d’un époux peut excuser les agissements de l’autre (ex : abandon du domicile conjugal excusé quand l’épouse craint pour elle-même ou ses enfants les violences commises par son mari).

            Vous pouvez reprocher une ou plusieurs fautes à votre époux. Le juge apprécie librement s’il les retient toutes.

            Adultère

            Le devoir de fidélité est une des obligations du mariage. L’époux qui ne le respecte pas commet un adultère.

            L’adultère est une des causes la plus souvent soulevée devant le juge. Le juge apprécie si elle doit entrainer le divorce et s’il doit être prononcé aux torts exclusifs de l’époux fautif (une liaison cachée, l’installation en concubinage au vu et au su de tous…).

            Dans l’hypothèse où chacun a refait sa vie avec une autre personne, le juge peut prononcer un divorce aux torts partagés ou débouter les époux de leur demande.

            Un adultère commis par chaque époux n’est pas fautif si les époux ont toujours mutuellement entendu vivre librement des liaisons extraconjugales.

            L’époux victime peut demander au juge de l’autoriser par requête à faire dresser un constat d’adultère par un commissaire de justice (ex-huissier de justice).

            À savoir

            Même si les témoignages produits n’établissent pas l’adultère de votre époux, les faits peuvent être retenus par le juge comme fautifs s’ils démontrent l’attitude injurieuse de votre époux à votre égard.

            Abandon du domicile conjugal

            Les époux s’obligent mutuellement à une communauté de vie. La résidence de la famille est choisie d’un commun accord. L’obligation de cohabitation est essentielle au mariage.

            Pour des raisons professionnelles, les époux peuvent voir des résidences distinctes.

            L’époux qui quitte le domicile conjugal sans y être autorisé par le juge ou par son époux commet une faute susceptible d’entrainer le divorce.

            Non-participation aux charges du mariage

            Le fait pour un époux de ne pas contribuer financièrement et à hauteur de ses possibilités aux dépenses courantes du ménage peut constituer une faute entraînant le divorce à ses torts exclusifs.

            À savoir

            lorsqu’un époux ne contribue pas aux charges du mariage, vous pouvez l’y contraindre en saisissant le juge aux affaires familiales. Le juge détermine le montant dû par l’époux défaillant.

            Défaut de secours et d’assistance

            Le refus d’apporter des soins à son époux ou le fait de rester indifférent face à sa maladie ou à son hospitalisation peut entrainer le prononcé du divorce pour faute.

            Comportements déloyaux, violents ou injurieux

            Le comportement d’un époux peut être qualifié de fautif en cas de :

            • Déloyauté : le fait pour l’épouse d’entamer une grossesse à l’insu de son mari ou le fait pour un époux de tromper sa confiance en retirant, à son insu, un chéquier 

            • Violence : des coups ou des paroles humiliantes 

            • Injure : un comportement autoritaire et méprisant ou le refus de toute relation sexuelle depuis la naissance d’un enfant

            En matière de divorce, la preuve se rapporte par tout moyen :

            • Aveu

            • Lettres échangées entre son époux et un tiers

            • Constats dressés par un commissaire de justice (ex-huissier de justice)

            • Attestations écrites

            • Témoins entendus dans le cadre d’une enquête ordonnée par le juge aux affaires familiales

            Le juge peut écarter des débats un élément de preuve dont un époux veut faire usage s’il a été obtenu par violence ou fraude.

            Correspondances

            Du moment qu’ils n’ont pas été obtenus par fraude ou violence, un époux peut apporter devant le juge des échanges de correspondances. Par exemple : sms reçus sur le téléphone portable professionnel, courriels, lettres, journal intime, carnet de bord, etc.

            Enregistrements téléphoniques

            Les enregistrements téléphoniques sont des preuves recevables devant le juge.

            Cependant, le fait d’enregistrer secrètement une conversation dans un lieu privé ou public, à titre privé ou confidentiel, sans le consentement de la personne constitue une atteinte à la vie privée. Une telle preuve serait jugée irrecevable car obtenue par fraude.

            Vous pouvez vous adresser au juge en lui demandant, sur requête, d’autoriser un commissaire de justice (ex-huissier de justice) à procéder à l’enregistrement.

            Constat d’adultère

            L’adultère se prouve par :

            • Des écrits : lettres écrites ou reçues par l’époux coupable d’adultère, emails, sms, photographies prises en dehors d’un lieu privé à l’insu des intéressés, factures d’hôtel et/ou de voyages, etc.

            • Des témoignages : attestations écrites rédigées par les membres de la famille ou par des tiers qui ont pu constater l’adultère ou recevoir des confidences de l’époux coupable d’adultère

            • Une enquête privée : rapport d’un détective privé rémunéré par l’époux victime

            • Un constat d’un commissaire de justice (ex-huissier de justice)

            Pour établir l’adultère, l’avocat du demandeur peut présenter une requête au président du Tribunal judiciaire. Le juge désigne alors un commissaire de justice avec pour mission d’établir le constat avec l’assistance d’un commissaire de police.

            Le constat doit le plus souvent être établi chez un tiers. Le constat qui serait dressé à la demande des époux sans autorisation judiciaire risque d’être écarté des débats s’il y a violation de domicile ou atteinte à l’intimité de la vie privée.

            L’autorisation judiciaire n’est en revanche pas nécessaire quand l’adultère a lieu au domicile des époux.

            Attention

            Le constat du commissaire de justice (ex-huissier de justice) n’a valeur que de simple renseignement en matière civile (au pénal, il vaut jusqu’à preuve contraire).

            Témoignages et attestations

            Les enfants ou petits-enfants ne peuvent jamais témoigner pour ou contre leurs parents.

            L’interdiction est générale et absolue et vise les enfants du couple, les époux ou concubins des enfants et les petits-enfants. Elle concerne tous les enfants des époux, qu’ils soient communs ou non.

            Les gendres ou belles-filles ne peuvent pas non plus témoigner.

            En dehors de ces cas, les témoignages de la famille proche sont admis.

            Pour pouvoir être utilisée en justice, l’attestation doit contenir les éléments suivants :

            • Description des faits auxquels son auteur a assisté ou qu’il a personnellement constatée 

            • Noms, prénoms, date et lieu de naissance, domicile et profession de celui qui l’établit et, s’il y a lieu, son lien de parenté ou de subordination avec les époux

            • Précision que l’attestation est établie en vue de sa production en justice 

            • Mention que l’attestant a connaissance qu’une fausse attestation de sa part l’expose à des sanctions pénales

            L’attestation est écrite, datée et signée de la main de son auteur qui doit lui annexer, en original ou copie, une pièce d’identité.

            Certificats médicaux

            En cas de violences commises par l’époux sur sa famille, la preuve des blessures s’effectue par certificat médical.

            Prenez rendez-vous avec votre médecin le plus tôt possible (ou au service des urgences de l’hôpital le plus proche) en lui demandant d’attester ce qu’il a pu constater dans le cadre de sa consultation.

            Mains courantes

            Ce sont des déclarations effectuées au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie, enregistrées sous un numéro dans un registre de police.

            Elles n’ont aucune valeur juridique mais peuvent être invoquées à l’occasion de la procédure de divorce devant le juge comme commencement de preuve.

            Une main courante peut, par exemple, éclairer le juge sur le départ du domicile conjugal d’un des époux.

            Vous devez demander le divorce pour faute après avoir saisi le juge.

            Vous ne devez pas évoquez ce motif dès le début de procédure dans l’assignation en divorce.

            La demande doit être présentée dans vos conclusions.

            À savoir

            le divorce peut être demandé aux torts exclusifs d’un époux ou bien aux torts partagés des époux.

            Procédure

            Chacun des époux doit prendre un avocat.

            La procédure de divorce se déroule devant le juge aux aux affaires familiales qui doit être saisi par assignation.

            En cours de procédure, si vous trouvez un accord avec votre époux, et si vous le souhaitez, vous pouvez demander à changer de type de divorce ( on parle de « passerelle » ).

            Vous pouvez passer à un des divorces suivants :

            À savoir

            si une demande de divorce pour faute et une autre demande pour altération définitive du lien conjugal sont présentées en même temps, le juge examine d’abord la demande pour faute. En cas de rejet de la demande de divorce pour faute, le juge statue, ensuite, sur la demande en divorce pour altération définitive du lien conjugal.

            Prononcé du divorce

            Le juge prononce le divorce aux torts exclusifs d’un époux s’il est établi qu’un seul époux a commis une faute.

            Si des fautes sont retenus contre chacun des deux époux, le divorce est prononcé aux torts partagés.

            À savoir

            À la demande des époux, le juge peut prononcer le divorce pour faute sans indiquer les fautes retenues.

            Coût du divorce

            Le coût varie en fonction des honoraires de votre avocat.

            Si vos ressources sont insuffisantes pour engager les frais du divorce, vous pouvez bénéficier de l’aide juridictionnelle.

            Les (dépens, frais d’avocat) peuvent être mis à la charge de l’époux fautif.

            Lorsque le juge prononce le divorce pour faute aux torts exclusifs d’un époux, cela entraine des conséquences sur la prestation compensatoire et l’attribution de dommages et intérêts.

            Suppression de la prestation compensatoire

            Le juge peut refuser d’accorder la prestation compensatoire demandée par un époux même si la rupture du mariage crée des disparités dans les conditions de vie respectives.

            Le divorce pour faute doit être prononcé aux torts exclusifs d’un époux. Les circonstances sont appréciées au cas par cas par le juge.

            Dommages et intérêts

            L’époux qui subit le divorce peut demander à l’époux fautif une indemnisation. Il existe deux types de dommages et intérêts pouvant compenser le préjudice qu’il subi.

            L’époux qui n’est pas fautif peut réclamer devant le juge des dommages et intérêts. Ils sont dus en réparation des conséquences d’une particulière gravité du fait de la dissolution du mariage et lorsque le divorce est prononcé aux torts exclusifs.

            Pour obtenir réparation, l’époux doit démontrer l’existence d’une faute, un préjudice spécifique lié à la rupture et un lien de causalité entre les deux.

            La demande doit être formée à l’occasion de l’action en divorce.

            Ce préjudice est différent des fautes, causes du divorce. Il résulte de la seule dissolution du mariage et non d’autres circonstances.

            L’indemnisation est accordée sous la forme du versement d’une somme d’argent.

              L’époux qui n’a pas commis de faute peut également demander des dommages et intérêts sur le fondement de la responsabilité civile.

              Il doit prouver une faute différente de la rupture du mariage, un préjudice et un lien de causalité entre la faute et le préjudice.

              Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

              Le délai d’instruction de droit commun est de 3 mois.

              Divorce pour faute

              Votre époux adopte un comportement qui ne permet plus le maintien de la vie à deux ? Vous pouvez demander un divorce pour faute. La procédure se déroule devant le juge. Le divorce est prononcé s’il y a violation grave des devoirs et obligations du mariage. Nous vous présentons les informations à connaître.

                Vous pouvez demander un divorce pour faute si vous avez des reproches graves à faire à votre époux.

                Ce que vous lui reprochez consiste en une violation grave ou renouvelée des droits et obligations du mariage qui rend intolérable le maintien de la vie à deux.

                Faits imputables à l’autre époux

                Vous devez prouver une faute commise par votre époux.

                Violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage

                Les devoirs du mariage sont la fidélité, le secours, l’assistance, le respect. Les obligations sont la contribution aux charges du mariage et la cohabitation. Ils continuent à s’appliquer pendant l’instance en divorce.

                Certains faits uniques suffisamment graves peuvent entraîner le divorce (ex : un acte de violence).

                D’autres faits, s’ils n’arrivent qu’une fois, ne justifient pas le divorce, mais leur répétition peut avoir cette conséquence (ex : un comportement méprisant ou injurieux répété).

                Maintien de la vie commune intolérable

                Les faits commis ne vous permettent plus de vivre ensemble. Ils sont laissés à l’appréciation du juge.

                Ils doivent avoir lieu pendant le mariage (ou pendant l’instance en divorce).

                Certains faits antérieurs au mariage peuvent être retenus (ex : la dissimulation d’un état mental déficient).

                Si les faits sont anciens et que vous avez vécu de nombreuses années dans ces conditions, ils ne rendent pas intolérables le maintien de la vie commune.

                Le comportement d’un époux peut excuser les agissements de l’autre (ex : abandon du domicile conjugal excusé quand l’épouse craint pour elle-même ou ses enfants les violences commises par son mari).

                Vous pouvez reprocher une ou plusieurs fautes à votre époux. Le juge apprécie librement s’il les retient toutes.

                Adultère

                Le devoir de fidélité est une des obligations du mariage. L’époux qui ne le respecte pas commet un adultère.

                L’adultère est une des causes la plus souvent soulevée devant le juge. Le juge apprécie si elle doit entrainer le divorce et s’il doit être prononcé aux torts exclusifs de l’époux fautif (une liaison cachée, l’installation en concubinage au vu et au su de tous…).

                Dans l’hypothèse où chacun a refait sa vie avec une autre personne, le juge peut prononcer un divorce aux torts partagés ou débouter les époux de leur demande.

                Un adultère commis par chaque époux n’est pas fautif si les époux ont toujours mutuellement entendu vivre librement des liaisons extraconjugales.

                L’époux victime peut demander au juge de l’autoriser par requête à faire dresser un constat d’adultère par un commissaire de justice (ex-huissier de justice).

                À savoir

                Même si les témoignages produits n’établissent pas l’adultère de votre époux, les faits peuvent être retenus par le juge comme fautifs s’ils démontrent l’attitude injurieuse de votre époux à votre égard.

                Abandon du domicile conjugal

                Les époux s’obligent mutuellement à une communauté de vie. La résidence de la famille est choisie d’un commun accord. L’obligation de cohabitation est essentielle au mariage.

                Pour des raisons professionnelles, les époux peuvent voir des résidences distinctes.

                L’époux qui quitte le domicile conjugal sans y être autorisé par le juge ou par son époux commet une faute susceptible d’entrainer le divorce.

                Non-participation aux charges du mariage

                Le fait pour un époux de ne pas contribuer financièrement et à hauteur de ses possibilités aux dépenses courantes du ménage peut constituer une faute entraînant le divorce à ses torts exclusifs.

                À savoir

                lorsqu’un époux ne contribue pas aux charges du mariage, vous pouvez l’y contraindre en saisissant le juge aux affaires familiales. Le juge détermine le montant dû par l’époux défaillant.

                Défaut de secours et d’assistance

                Le refus d’apporter des soins à son époux ou le fait de rester indifférent face à sa maladie ou à son hospitalisation peut entrainer le prononcé du divorce pour faute.

                Comportements déloyaux, violents ou injurieux

                Le comportement d’un époux peut être qualifié de fautif en cas de :

                • Déloyauté : le fait pour l’épouse d’entamer une grossesse à l’insu de son mari ou le fait pour un époux de tromper sa confiance en retirant, à son insu, un chéquier 

                • Violence : des coups ou des paroles humiliantes 

                • Injure : un comportement autoritaire et méprisant ou le refus de toute relation sexuelle depuis la naissance d’un enfant

                En matière de divorce, la preuve se rapporte par tout moyen :

                • Aveu

                • Lettres échangées entre son époux et un tiers

                • Constats dressés par un commissaire de justice (ex-huissier de justice)

                • Attestations écrites

                • Témoins entendus dans le cadre d’une enquête ordonnée par le juge aux affaires familiales

                Le juge peut écarter des débats un élément de preuve dont un époux veut faire usage s’il a été obtenu par violence ou fraude.

                Correspondances

                Du moment qu’ils n’ont pas été obtenus par fraude ou violence, un époux peut apporter devant le juge des échanges de correspondances. Par exemple : sms reçus sur le téléphone portable professionnel, courriels, lettres, journal intime, carnet de bord, etc.

                Enregistrements téléphoniques

                Les enregistrements téléphoniques sont des preuves recevables devant le juge.

                Cependant, le fait d’enregistrer secrètement une conversation dans un lieu privé ou public, à titre privé ou confidentiel, sans le consentement de la personne constitue une atteinte à la vie privée. Une telle preuve serait jugée irrecevable car obtenue par fraude.

                Vous pouvez vous adresser au juge en lui demandant, sur requête, d’autoriser un commissaire de justice (ex-huissier de justice) à procéder à l’enregistrement.

                Constat d’adultère

                L’adultère se prouve par :

                • Des écrits : lettres écrites ou reçues par l’époux coupable d’adultère, emails, sms, photographies prises en dehors d’un lieu privé à l’insu des intéressés, factures d’hôtel et/ou de voyages, etc.

                • Des témoignages : attestations écrites rédigées par les membres de la famille ou par des tiers qui ont pu constater l’adultère ou recevoir des confidences de l’époux coupable d’adultère

                • Une enquête privée : rapport d’un détective privé rémunéré par l’époux victime

                • Un constat d’un commissaire de justice (ex-huissier de justice)

                Pour établir l’adultère, l’avocat du demandeur peut présenter une requête au président du Tribunal judiciaire. Le juge désigne alors un commissaire de justice avec pour mission d’établir le constat avec l’assistance d’un commissaire de police.

                Le constat doit le plus souvent être établi chez un tiers. Le constat qui serait dressé à la demande des époux sans autorisation judiciaire risque d’être écarté des débats s’il y a violation de domicile ou atteinte à l’intimité de la vie privée.

                L’autorisation judiciaire n’est en revanche pas nécessaire quand l’adultère a lieu au domicile des époux.

                Attention

                Le constat du commissaire de justice (ex-huissier de justice) n’a valeur que de simple renseignement en matière civile (au pénal, il vaut jusqu’à preuve contraire).

                Témoignages et attestations

                Les enfants ou petits-enfants ne peuvent jamais témoigner pour ou contre leurs parents.

                L’interdiction est générale et absolue et vise les enfants du couple, les époux ou concubins des enfants et les petits-enfants. Elle concerne tous les enfants des époux, qu’ils soient communs ou non.

                Les gendres ou belles-filles ne peuvent pas non plus témoigner.

                En dehors de ces cas, les témoignages de la famille proche sont admis.

                Pour pouvoir être utilisée en justice, l’attestation doit contenir les éléments suivants :

                • Description des faits auxquels son auteur a assisté ou qu’il a personnellement constatée 

                • Noms, prénoms, date et lieu de naissance, domicile et profession de celui qui l’établit et, s’il y a lieu, son lien de parenté ou de subordination avec les époux

                • Précision que l’attestation est établie en vue de sa production en justice 

                • Mention que l’attestant a connaissance qu’une fausse attestation de sa part l’expose à des sanctions pénales

                L’attestation est écrite, datée et signée de la main de son auteur qui doit lui annexer, en original ou copie, une pièce d’identité.

                Certificats médicaux

                En cas de violences commises par l’époux sur sa famille, la preuve des blessures s’effectue par certificat médical.

                Prenez rendez-vous avec votre médecin le plus tôt possible (ou au service des urgences de l’hôpital le plus proche) en lui demandant d’attester ce qu’il a pu constater dans le cadre de sa consultation.

                Mains courantes

                Ce sont des déclarations effectuées au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie, enregistrées sous un numéro dans un registre de police.

                Elles n’ont aucune valeur juridique mais peuvent être invoquées à l’occasion de la procédure de divorce devant le juge comme commencement de preuve.

                Une main courante peut, par exemple, éclairer le juge sur le départ du domicile conjugal d’un des époux.

                Vous devez demander le divorce pour faute après avoir saisi le juge.

                Vous ne devez pas évoquez ce motif dès le début de procédure dans l’assignation en divorce.

                La demande doit être présentée dans vos conclusions.

                À savoir

                le divorce peut être demandé aux torts exclusifs d’un époux ou bien aux torts partagés des époux.

                Procédure

                Chacun des époux doit prendre un avocat.

                La procédure de divorce se déroule devant le juge aux aux affaires familiales qui doit être saisi par assignation.

                En cours de procédure, si vous trouvez un accord avec votre époux, et si vous le souhaitez, vous pouvez demander à changer de type de divorce ( on parle de « passerelle » ).

                Vous pouvez passer à un des divorces suivants :

                À savoir

                si une demande de divorce pour faute et une autre demande pour altération définitive du lien conjugal sont présentées en même temps, le juge examine d’abord la demande pour faute. En cas de rejet de la demande de divorce pour faute, le juge statue, ensuite, sur la demande en divorce pour altération définitive du lien conjugal.

                Prononcé du divorce

                Le juge prononce le divorce aux torts exclusifs d’un époux s’il est établi qu’un seul époux a commis une faute.

                Si des fautes sont retenus contre chacun des deux époux, le divorce est prononcé aux torts partagés.

                À savoir

                À la demande des époux, le juge peut prononcer le divorce pour faute sans indiquer les fautes retenues.

                Coût du divorce

                Le coût varie en fonction des honoraires de votre avocat.

                Si vos ressources sont insuffisantes pour engager les frais du divorce, vous pouvez bénéficier de l’aide juridictionnelle.

                Les (dépens, frais d’avocat) peuvent être mis à la charge de l’époux fautif.

                Lorsque le juge prononce le divorce pour faute aux torts exclusifs d’un époux, cela entraine des conséquences sur la prestation compensatoire et l’attribution de dommages et intérêts.

                Suppression de la prestation compensatoire

                Le juge peut refuser d’accorder la prestation compensatoire demandée par un époux même si la rupture du mariage crée des disparités dans les conditions de vie respectives.

                Le divorce pour faute doit être prononcé aux torts exclusifs d’un époux. Les circonstances sont appréciées au cas par cas par le juge.

                Dommages et intérêts

                L’époux qui subit le divorce peut demander à l’époux fautif une indemnisation. Il existe deux types de dommages et intérêts pouvant compenser le préjudice qu’il subi.

                L’époux qui n’est pas fautif peut réclamer devant le juge des dommages et intérêts. Ils sont dus en réparation des conséquences d’une particulière gravité du fait de la dissolution du mariage et lorsque le divorce est prononcé aux torts exclusifs.

                Pour obtenir réparation, l’époux doit démontrer l’existence d’une faute, un préjudice spécifique lié à la rupture et un lien de causalité entre les deux.

                La demande doit être formée à l’occasion de l’action en divorce.

                Ce préjudice est différent des fautes, causes du divorce. Il résulte de la seule dissolution du mariage et non d’autres circonstances.

                L’indemnisation est accordée sous la forme du versement d’une somme d’argent.

                  L’époux qui n’a pas commis de faute peut également demander des dommages et intérêts sur le fondement de la responsabilité civile.

                  Il doit prouver une faute différente de la rupture du mariage, un préjudice et un lien de causalité entre la faute et le préjudice.

                  Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

                  Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois.

                  Divorce pour faute

                  Votre époux adopte un comportement qui ne permet plus le maintien de la vie à deux ? Vous pouvez demander un divorce pour faute. La procédure se déroule devant le juge. Le divorce est prononcé s’il y a violation grave des devoirs et obligations du mariage. Nous vous présentons les informations à connaître.

                    Vous pouvez demander un divorce pour faute si vous avez des reproches graves à faire à votre époux.

                    Ce que vous lui reprochez consiste en une violation grave ou renouvelée des droits et obligations du mariage qui rend intolérable le maintien de la vie à deux.

                    Faits imputables à l’autre époux

                    Vous devez prouver une faute commise par votre époux.

                    Violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage

                    Les devoirs du mariage sont la fidélité, le secours, l’assistance, le respect. Les obligations sont la contribution aux charges du mariage et la cohabitation. Ils continuent à s’appliquer pendant l’instance en divorce.

                    Certains faits uniques suffisamment graves peuvent entraîner le divorce (ex : un acte de violence).

                    D’autres faits, s’ils n’arrivent qu’une fois, ne justifient pas le divorce, mais leur répétition peut avoir cette conséquence (ex : un comportement méprisant ou injurieux répété).

                    Maintien de la vie commune intolérable

                    Les faits commis ne vous permettent plus de vivre ensemble. Ils sont laissés à l’appréciation du juge.

                    Ils doivent avoir lieu pendant le mariage (ou pendant l’instance en divorce).

                    Certains faits antérieurs au mariage peuvent être retenus (ex : la dissimulation d’un état mental déficient).

                    Si les faits sont anciens et que vous avez vécu de nombreuses années dans ces conditions, ils ne rendent pas intolérables le maintien de la vie commune.

                    Le comportement d’un époux peut excuser les agissements de l’autre (ex : abandon du domicile conjugal excusé quand l’épouse craint pour elle-même ou ses enfants les violences commises par son mari).

                    Vous pouvez reprocher une ou plusieurs fautes à votre époux. Le juge apprécie librement s’il les retient toutes.

                    Adultère

                    Le devoir de fidélité est une des obligations du mariage. L’époux qui ne le respecte pas commet un adultère.

                    L’adultère est une des causes la plus souvent soulevée devant le juge. Le juge apprécie si elle doit entrainer le divorce et s’il doit être prononcé aux torts exclusifs de l’époux fautif (une liaison cachée, l’installation en concubinage au vu et au su de tous…).

                    Dans l’hypothèse où chacun a refait sa vie avec une autre personne, le juge peut prononcer un divorce aux torts partagés ou débouter les époux de leur demande.

                    Un adultère commis par chaque époux n’est pas fautif si les époux ont toujours mutuellement entendu vivre librement des liaisons extraconjugales.

                    L’époux victime peut demander au juge de l’autoriser par requête à faire dresser un constat d’adultère par un commissaire de justice (ex-huissier de justice).

                    À savoir

                    Même si les témoignages produits n’établissent pas l’adultère de votre époux, les faits peuvent être retenus par le juge comme fautifs s’ils démontrent l’attitude injurieuse de votre époux à votre égard.

                    Abandon du domicile conjugal

                    Les époux s’obligent mutuellement à une communauté de vie. La résidence de la famille est choisie d’un commun accord. L’obligation de cohabitation est essentielle au mariage.

                    Pour des raisons professionnelles, les époux peuvent voir des résidences distinctes.

                    L’époux qui quitte le domicile conjugal sans y être autorisé par le juge ou par son époux commet une faute susceptible d’entrainer le divorce.

                    Non-participation aux charges du mariage

                    Le fait pour un époux de ne pas contribuer financièrement et à hauteur de ses possibilités aux dépenses courantes du ménage peut constituer une faute entraînant le divorce à ses torts exclusifs.

                    À savoir

                    lorsqu’un époux ne contribue pas aux charges du mariage, vous pouvez l’y contraindre en saisissant le juge aux affaires familiales. Le juge détermine le montant dû par l’époux défaillant.

                    Défaut de secours et d’assistance

                    Le refus d’apporter des soins à son époux ou le fait de rester indifférent face à sa maladie ou à son hospitalisation peut entrainer le prononcé du divorce pour faute.

                    Comportements déloyaux, violents ou injurieux

                    Le comportement d’un époux peut être qualifié de fautif en cas de :

                    • Déloyauté : le fait pour l’épouse d’entamer une grossesse à l’insu de son mari ou le fait pour un époux de tromper sa confiance en retirant, à son insu, un chéquier 

                    • Violence : des coups ou des paroles humiliantes 

                    • Injure : un comportement autoritaire et méprisant ou le refus de toute relation sexuelle depuis la naissance d’un enfant

                    En matière de divorce, la preuve se rapporte par tout moyen :

                    • Aveu

                    • Lettres échangées entre son époux et un tiers

                    • Constats dressés par un commissaire de justice (ex-huissier de justice)

                    • Attestations écrites

                    • Témoins entendus dans le cadre d’une enquête ordonnée par le juge aux affaires familiales

                    Le juge peut écarter des débats un élément de preuve dont un époux veut faire usage s’il a été obtenu par violence ou fraude.

                    Correspondances

                    Du moment qu’ils n’ont pas été obtenus par fraude ou violence, un époux peut apporter devant le juge des échanges de correspondances. Par exemple : sms reçus sur le téléphone portable professionnel, courriels, lettres, journal intime, carnet de bord, etc.

                    Enregistrements téléphoniques

                    Les enregistrements téléphoniques sont des preuves recevables devant le juge.

                    Cependant, le fait d’enregistrer secrètement une conversation dans un lieu privé ou public, à titre privé ou confidentiel, sans le consentement de la personne constitue une atteinte à la vie privée. Une telle preuve serait jugée irrecevable car obtenue par fraude.

                    Vous pouvez vous adresser au juge en lui demandant, sur requête, d’autoriser un commissaire de justice (ex-huissier de justice) à procéder à l’enregistrement.

                    Constat d’adultère

                    L’adultère se prouve par :

                    • Des écrits : lettres écrites ou reçues par l’époux coupable d’adultère, emails, sms, photographies prises en dehors d’un lieu privé à l’insu des intéressés, factures d’hôtel et/ou de voyages, etc.

                    • Des témoignages : attestations écrites rédigées par les membres de la famille ou par des tiers qui ont pu constater l’adultère ou recevoir des confidences de l’époux coupable d’adultère

                    • Une enquête privée : rapport d’un détective privé rémunéré par l’époux victime

                    • Un constat d’un commissaire de justice (ex-huissier de justice)

                    Pour établir l’adultère, l’avocat du demandeur peut présenter une requête au président du Tribunal judiciaire. Le juge désigne alors un commissaire de justice avec pour mission d’établir le constat avec l’assistance d’un commissaire de police.

                    Le constat doit le plus souvent être établi chez un tiers. Le constat qui serait dressé à la demande des époux sans autorisation judiciaire risque d’être écarté des débats s’il y a violation de domicile ou atteinte à l’intimité de la vie privée.

                    L’autorisation judiciaire n’est en revanche pas nécessaire quand l’adultère a lieu au domicile des époux.

                    Attention

                    Le constat du commissaire de justice (ex-huissier de justice) n’a valeur que de simple renseignement en matière civile (au pénal, il vaut jusqu’à preuve contraire).

                    Témoignages et attestations

                    Les enfants ou petits-enfants ne peuvent jamais témoigner pour ou contre leurs parents.

                    L’interdiction est générale et absolue et vise les enfants du couple, les époux ou concubins des enfants et les petits-enfants. Elle concerne tous les enfants des époux, qu’ils soient communs ou non.

                    Les gendres ou belles-filles ne peuvent pas non plus témoigner.

                    En dehors de ces cas, les témoignages de la famille proche sont admis.

                    Pour pouvoir être utilisée en justice, l’attestation doit contenir les éléments suivants :

                    • Description des faits auxquels son auteur a assisté ou qu’il a personnellement constatée 

                    • Noms, prénoms, date et lieu de naissance, domicile et profession de celui qui l’établit et, s’il y a lieu, son lien de parenté ou de subordination avec les époux

                    • Précision que l’attestation est établie en vue de sa production en justice 

                    • Mention que l’attestant a connaissance qu’une fausse attestation de sa part l’expose à des sanctions pénales

                    L’attestation est écrite, datée et signée de la main de son auteur qui doit lui annexer, en original ou copie, une pièce d’identité.

                    Certificats médicaux

                    En cas de violences commises par l’époux sur sa famille, la preuve des blessures s’effectue par certificat médical.

                    Prenez rendez-vous avec votre médecin le plus tôt possible (ou au service des urgences de l’hôpital le plus proche) en lui demandant d’attester ce qu’il a pu constater dans le cadre de sa consultation.

                    Mains courantes

                    Ce sont des déclarations effectuées au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie, enregistrées sous un numéro dans un registre de police.

                    Elles n’ont aucune valeur juridique mais peuvent être invoquées à l’occasion de la procédure de divorce devant le juge comme commencement de preuve.

                    Une main courante peut, par exemple, éclairer le juge sur le départ du domicile conjugal d’un des époux.

                    Vous devez demander le divorce pour faute après avoir saisi le juge.

                    Vous ne devez pas évoquez ce motif dès le début de procédure dans l’assignation en divorce.

                    La demande doit être présentée dans vos conclusions.

                    À savoir

                    le divorce peut être demandé aux torts exclusifs d’un époux ou bien aux torts partagés des époux.

                    Procédure

                    Chacun des époux doit prendre un avocat.

                    La procédure de divorce se déroule devant le juge aux aux affaires familiales qui doit être saisi par assignation.

                    En cours de procédure, si vous trouvez un accord avec votre époux, et si vous le souhaitez, vous pouvez demander à changer de type de divorce ( on parle de « passerelle » ).

                    Vous pouvez passer à un des divorces suivants :

                    À savoir

                    si une demande de divorce pour faute et une autre demande pour altération définitive du lien conjugal sont présentées en même temps, le juge examine d’abord la demande pour faute. En cas de rejet de la demande de divorce pour faute, le juge statue, ensuite, sur la demande en divorce pour altération définitive du lien conjugal.

                    Prononcé du divorce

                    Le juge prononce le divorce aux torts exclusifs d’un époux s’il est établi qu’un seul époux a commis une faute.

                    Si des fautes sont retenus contre chacun des deux époux, le divorce est prononcé aux torts partagés.

                    À savoir

                    À la demande des époux, le juge peut prononcer le divorce pour faute sans indiquer les fautes retenues.

                    Coût du divorce

                    Le coût varie en fonction des honoraires de votre avocat.

                    Si vos ressources sont insuffisantes pour engager les frais du divorce, vous pouvez bénéficier de l’aide juridictionnelle.

                    Les (dépens, frais d’avocat) peuvent être mis à la charge de l’époux fautif.

                    Lorsque le juge prononce le divorce pour faute aux torts exclusifs d’un époux, cela entraine des conséquences sur la prestation compensatoire et l’attribution de dommages et intérêts.

                    Suppression de la prestation compensatoire

                    Le juge peut refuser d’accorder la prestation compensatoire demandée par un époux même si la rupture du mariage crée des disparités dans les conditions de vie respectives.

                    Le divorce pour faute doit être prononcé aux torts exclusifs d’un époux. Les circonstances sont appréciées au cas par cas par le juge.

                    Dommages et intérêts

                    L’époux qui subit le divorce peut demander à l’époux fautif une indemnisation. Il existe deux types de dommages et intérêts pouvant compenser le préjudice qu’il subi.

                    L’époux qui n’est pas fautif peut réclamer devant le juge des dommages et intérêts. Ils sont dus en réparation des conséquences d’une particulière gravité du fait de la dissolution du mariage et lorsque le divorce est prononcé aux torts exclusifs.

                    Pour obtenir réparation, l’époux doit démontrer l’existence d’une faute, un préjudice spécifique lié à la rupture et un lien de causalité entre les deux.

                    La demande doit être formée à l’occasion de l’action en divorce.

                    Ce préjudice est différent des fautes, causes du divorce. Il résulte de la seule dissolution du mariage et non d’autres circonstances.

                    L’indemnisation est accordée sous la forme du versement d’une somme d’argent.

                      L’époux qui n’a pas commis de faute peut également demander des dommages et intérêts sur le fondement de la responsabilité civile.

                      Il doit prouver une faute différente de la rupture du mariage, un préjudice et un lien de causalité entre la faute et le préjudice.

                      Pour les travaux portant sur des bâtiments accueillant du public (commerces, restaurants …) se référer à la page spécifique.

                      Faire sa demande en ligne

                      Désormais pour réaliser vos démarches d’urbanisme, la commune met à votre disposition un service en ligne, le Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU) sécurisé, gratuit et facilement accessible.
                      Il vous permet d’accéder aux formulaires en ligne, de remplir la demande d’autorisation d’urbanisme nécessaire et de joindre les annexes puis de télétransmettre le dossier de demande à la commune.

                      La cellule urbanisme restent vos interlocuteurs privilégiés pour vous accompagner tout au long de la procédure. N’hésitez pas à les solliciter dès la construction de votre dossier : urbanisme01@ussel19.fr

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