Urbanisme
Démarches d’urbanisme
Quand faire votre demande ?
Prévoyez de réaliser vos démarches administratives au minimum 2 mois avant le début travaux.
Ai-je le droit ?
Tout d’abord, il faut définir le champ d’application de votre demande.
La surface de plancher (SP) ou l’emprise au sol (ES) créées vont définir le champ d’application de l’autorisation à déposer en mairie.
- PROJET < 5m² SP ou ES = Pas de formalité
- 5m² SP ou ES > PROJET > 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
- PROJET > 20 m² SP ou ES = Permis de construire
Les ravalements de façade, changements de menuiseries, réfection de toiture, édification de clôtures sont soumis au dépôt d’une déclaration préalable. Les démolitions sont soumises à permis de démolir.
Il existe une exception pour les extensions (agrandissement de la construction existante présentant des dimensions inférieures à celle-ci et ayant un lien physique et fonctionnel avec la construction existante.) en zone urbanisée : les zones en U = UC, UX, UR, UZ, US.
- 5m² SP ou ES < PROJET < 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
- PROJET > 40 m² SP ou ES = permis de construire
Les piscines ne sont pas soumises aux mêmes règles que les constructions (attention les pool House doivent répondre aux règles de constructions classique).
Bassin non couvert ou couverture inférieure à 1.80m de hauteur :
- 10m² > Bassin > 100 m² = Déclaration préalable
- Bassin > 100 m² = Permis de construire
Bassin dont la couverture est supérieure à 1.80 m de haut
- Permis de construire peu importe la superficie du bassin
Emprise au sol
= Projection verticale au sol de la construction
Surface de plancher
= Ensemble des surfaces closes ET couvertes de plus de 1.80m de hauteur
Quand recourir à un architecte ?
- Lorsque le permis de construire est déposé par une personne morale (entreprise, société, etc.)
- Lorsque la surface de plancher dépasse 150 m² pour une construction autre qu’à usage agricole.
- Lorsque les travaux prévus, sur une construction existante, sont soumis à permis de construire et :
- Qu’ils conduisent la surface de plancher à dépasser le seuil des 150 m²
- Ou que la construction existante dépasse déjà les 150 m² de surface de plancher
Quelles formalités à accomplir ?
Association de défense des consommateurs agréée
Une association de défense des consommateurs a pour missions d’informer, de conseiller et d’aider les consommateurs à régler les litiges de la vie quotidienne. Elle peut agir à titre préventif pour trouver des solutions amiables et a la capacité juridique de représenter les intérêts privés ou collectifs des consommateurs devant les tribunaux. Comment peut-elle obtenir l’agrément pour ce faire ? Quels sont ses pouvoirs d’action une fois agréée ? Voici les informations à connaître.
Il s’agit d’une association à laquelle une autorité reconnaît le droit de défendre l’intérêt des consommateurs et qui a obtenu un agrément.
Cesser des agissements non conformes à la loi ou dangereux
Supprimer une clause illégale dans le contrat type qu’il propose aux consommateurs ou dans tout contrat en cours d’exécution.
Ordonner la suppression d’un clause abusive ou de ne pas en tenir compte dans tous les contrats identiques en cours d’exécution conclus par un professionnel déterminé avec des consommateurs
Obliger le professionnel concerné à informer, par tous moyens et à ses frais, les consommateurs concernés par une telle clause.
Elles sont consultées par le gouvernement lors de l’élaboration de nouvelles lois ou réglementations touchant à la consommation. Par exemple, elles peuvent participer aux débats sur les lois relatives à la protection des données personnelles (comme le RGPD), les droits des consommateurs en ligne, ou les pratiques commerciales trompeuses .
Elles siègent dans plusieurs commissions consultatives ou instances de dialogue social et économique, où elles peuvent faire valoir le point de vue des consommateurs.
Elles mènent des campagnes pour faire adopter des réformes favorables aux consommateurs. Cela peut inclure des pétitions, des rapports d’experts, ou des propositions concrètes soumises aux députés et sénateurs. Elles défendent des sujets comme l’amélioration des garanties légales pour les produits, la lutte contre l’obsolescence programmée.
Elles organisent des campagnes d’information destinées à mobiliser l’opinion publique autour de certains enjeux, comme les frais bancaires abusifs, ou les pratiques commerciales déloyales.
Consultations juridiques
Une association agréée de consommateurs peut donner des informations pratiques et juridiques, ainsi que des consultations juridiques gratuites aux consommateurs la sollicitant sur des questions de consommation en lien avec son domaine d’intervention.
Toutefois, pour bénéficier de consultations juridiques plus pointues notamment dans le cadre d’un litige avec un tiers, le consommateur doit adhérer à l’association. Le montant de l’adhésion est variable d’une association à l’autre.
Médiation et réglement amiable des litiges
Les associations agréées de consommateurs jouent un rôle dans le règlement amiable des litiges entre consommateurs et professionnels, en tant qu’intermédiaire ou médiateur, pour éviter un recours systématique à la justice.
Leur objectif est de permettre une résolution rapide et équitable des différends, sans passer par des procédures judiciaires longues et coûteuses.
Défense en justice des intérêts individuels
Les associations nationales agréées peuvent agir au civil pour faire cesser ou interdire tout agissement illicite et demander la réparation des préjudices subis par plusieurs consommateurs, causés par un même professionnel ayant la même origine via une action conjointe ou de groupe.
Plus précisément, l’action conjointe peut être exercée devant tous les tribunaux (civils, pénaux) et l’action de groupe s’exerce uniquement devant les tribunaux civils.
L’action de groupe porte seulement sur la réparation de préjudices patrimoniaux (en argent) découlant de dommages matériels subis par les consommateurs. Il peut s’agir par exemple pour l’association de défendre les propriétaires d’un logement contre une entreprise du bâtiment ayant effectué des réparations défectueuses abîmant l’immeuble.
Défense en justice des intérêts collectifs
Seule une association nationale agréée peut se constituer partie civile lorsque des faits causent un préjudice direct ou indirect à l’intérêt collectif des consommateurs.
Elle peut ainsi demander au juge d’ordonner à un professionnel, éventuellement sous astreinte (paiement obligatoire d’une somme d’argent tant que la demande du juge n’a pas été exécutée), les actes suivants :
L’association peut également demander au juge de prendre les mesures suivantes :
Information et sensibilisation du consommateur sur ses droits
Une association agréée de consommateurs publie souvent des études comparatives, des enquêtes de satisfaction, et des guides pratiques qui aident les consommateurs à faire des choix éclairés.
Pouvoir d’enquête
Certaines associations agréées peuvent mener des enquêtes et études sur les produits et services. Elles peuvent, par exemple, réaliser des tests comparatifs sur des biens de consommation et publier les résultats pour alerter ou conseiller les consommateurs.
Action de lobbying
En principe, leurs actions de lobbying visent à protéger l’intérêt général des consommateur. Pour ce faire, les associations agrées peuvent agir de différentes manières :
Elle justifie, à la date de sa demande, d’une année d’existence.
Pendant cette année, elle justifie d’une activité réelle de défense des intérêts des consommateurs (réalisation et diffusion de publications, tenue de réunions d’information et de permanences).
À la date de la demande, elle réunit au moins 10 000 membres cotisant pour une association nationale ou un nombre jugé représentatif pour une association locale, départementale ou régionale.
L’agrément est accordé à une association de consommateurs qui répond aux 3 conditions suivantes :
La demande d’agrément est à adresser à la direction chargée de la protection des populations du siège social de l’association.
L’agrément est accordé pour 5 ans renouvelables.
L’agrément d’une association nationale est accordé par arrêté ministériel.
L’agrément d’une association locale, départementale ou régionale est accordé par arrêté du préfet du département dans lequel l’association a son siège social.
La décision d’agrément ou de refus est notifiée dans les 6 mois suivant la délivrance de l’accusé de réception. Les décisions de refus sont argumentées.
La demande de renouvellement est à adresser à la direction chargée de la protection des populations du siège social de l’association.
L’agrément est accordé pour 5 ans renouvelables.
Non-respect des obligations légales (ex : justifier d’une année d’existence au jour de sa demande)
Défaut de représentativité
Irrégularité dans sa gestion financière
Non-respect de ses statuts
Incompatibilité de ses engagements de défense des consommateurs avec d’autres activités.
L’agrément d’une association de défense des consommateurs peut lui être retiré dans les cas suivants :
Associations reconnues représentatives
- Les associations de consommateurs
Source : Ministère chargé des finances - Guide des associations de consommateurs
Source : Ministère chargé de l’économie - Conseil national de la consommation (CNC)
Source : Ministère chargé de l’économie - Site de l’Institut national de la consommation (INC)
Source : Institut national de la consommation (INC) - Commission d’évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation
Source : Ministère chargé de l’économie - Autorité de la concurrence
Source : Autorité de la concurrence - Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses)
Source : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) - Qu’est-ce que l’action de groupe ?
Source : Ministère chargé de l’économie
- Adhésion à un groupe de consommateurs
Formulaire
- Code de la consommation : articles L621-1 à L621-6
Actions exercées dans l’intérêt collectif des consommateurs : action civile - Code de la consommation : articles L621-7 à L621-8
Actions exercées dans l’intérêt collectif des consommateurs : action en cessation d’agissements illicites - Code de la consommation : articles L622-1 à L622-4
Action en représentation conjointe - Code de la consommation : articles L623-1 à L623-3
Action de groupe - Code de la consommation : articles R811-1 à R811-7
Agrément des associations - Loi n°71-1130 du 31 décembre 1971 portant réforme de certaines professions judiciaires et juridiques
Article 63 - Arrêté du 21 juin 1988 relatif à l’agrément des organisations de défense de consommateurs
Association de défense des consommateurs agréée
Une association de défense des consommateurs a pour missions d’informer, de conseiller et d’aider les consommateurs à régler les litiges de la vie quotidienne. Elle peut agir à titre préventif pour trouver des solutions amiables et a la capacité juridique de représenter les intérêts privés ou collectifs des consommateurs devant les tribunaux. Comment peut-elle obtenir l’agrément pour ce faire ? Quels sont ses pouvoirs d’action une fois agréée ? Voici les informations à connaître.
Il s’agit d’une association à laquelle une autorité reconnaît le droit de défendre l’intérêt des consommateurs et qui a obtenu un agrément.
Cesser des agissements non conformes à la loi ou dangereux
Supprimer une clause illégale dans le contrat type qu’il propose aux consommateurs ou dans tout contrat en cours d’exécution.
Ordonner la suppression d’un clause abusive ou de ne pas en tenir compte dans tous les contrats identiques en cours d’exécution conclus par un professionnel déterminé avec des consommateurs
Obliger le professionnel concerné à informer, par tous moyens et à ses frais, les consommateurs concernés par une telle clause.
Elles sont consultées par le gouvernement lors de l’élaboration de nouvelles lois ou réglementations touchant à la consommation. Par exemple, elles peuvent participer aux débats sur les lois relatives à la protection des données personnelles (comme le RGPD), les droits des consommateurs en ligne, ou les pratiques commerciales trompeuses .
Elles siègent dans plusieurs commissions consultatives ou instances de dialogue social et économique, où elles peuvent faire valoir le point de vue des consommateurs.
Elles mènent des campagnes pour faire adopter des réformes favorables aux consommateurs. Cela peut inclure des pétitions, des rapports d’experts, ou des propositions concrètes soumises aux députés et sénateurs. Elles défendent des sujets comme l’amélioration des garanties légales pour les produits, la lutte contre l’obsolescence programmée.
Elles organisent des campagnes d’information destinées à mobiliser l’opinion publique autour de certains enjeux, comme les frais bancaires abusifs, ou les pratiques commerciales déloyales.
Consultations juridiques
Une association agréée de consommateurs peut donner des informations pratiques et juridiques, ainsi que des consultations juridiques gratuites aux consommateurs la sollicitant sur des questions de consommation en lien avec son domaine d’intervention.
Toutefois, pour bénéficier de consultations juridiques plus pointues notamment dans le cadre d’un litige avec un tiers, le consommateur doit adhérer à l’association. Le montant de l’adhésion est variable d’une association à l’autre.
Médiation et réglement amiable des litiges
Les associations agréées de consommateurs jouent un rôle dans le règlement amiable des litiges entre consommateurs et professionnels, en tant qu’intermédiaire ou médiateur, pour éviter un recours systématique à la justice.
Leur objectif est de permettre une résolution rapide et équitable des différends, sans passer par des procédures judiciaires longues et coûteuses.
Défense en justice des intérêts individuels
Les associations nationales agréées peuvent agir au civil pour faire cesser ou interdire tout agissement illicite et demander la réparation des préjudices subis par plusieurs consommateurs, causés par un même professionnel ayant la même origine via une action conjointe ou de groupe.
Plus précisément, l’action conjointe peut être exercée devant tous les tribunaux (civils, pénaux) et l’action de groupe s’exerce uniquement devant les tribunaux civils.
L’action de groupe porte seulement sur la réparation de préjudices patrimoniaux (en argent) découlant de dommages matériels subis par les consommateurs. Il peut s’agir par exemple pour l’association de défendre les propriétaires d’un logement contre une entreprise du bâtiment ayant effectué des réparations défectueuses abîmant l’immeuble.
Défense en justice des intérêts collectifs
Seule une association nationale agréée peut se constituer partie civile lorsque des faits causent un préjudice direct ou indirect à l’intérêt collectif des consommateurs.
Elle peut ainsi demander au juge d’ordonner à un professionnel, éventuellement sous astreinte (paiement obligatoire d’une somme d’argent tant que la demande du juge n’a pas été exécutée), les actes suivants :
L’association peut également demander au juge de prendre les mesures suivantes :
Information et sensibilisation du consommateur sur ses droits
Une association agréée de consommateurs publie souvent des études comparatives, des enquêtes de satisfaction, et des guides pratiques qui aident les consommateurs à faire des choix éclairés.
Pouvoir d’enquête
Certaines associations agréées peuvent mener des enquêtes et études sur les produits et services. Elles peuvent, par exemple, réaliser des tests comparatifs sur des biens de consommation et publier les résultats pour alerter ou conseiller les consommateurs.
Action de lobbying
En principe, leurs actions de lobbying visent à protéger l’intérêt général des consommateur. Pour ce faire, les associations agrées peuvent agir de différentes manières :
Elle justifie, à la date de sa demande, d’une année d’existence.
Pendant cette année, elle justifie d’une activité réelle de défense des intérêts des consommateurs (réalisation et diffusion de publications, tenue de réunions d’information et de permanences).
À la date de la demande, elle réunit au moins 10 000 membres cotisant pour une association nationale ou un nombre jugé représentatif pour une association locale, départementale ou régionale.
L’agrément est accordé à une association de consommateurs qui répond aux 3 conditions suivantes :
La demande d’agrément est à adresser à la direction chargée de la protection des populations du siège social de l’association.
L’agrément est accordé pour 5 ans renouvelables.
L’agrément d’une association nationale est accordé par arrêté ministériel.
L’agrément d’une association locale, départementale ou régionale est accordé par arrêté du préfet du département dans lequel l’association a son siège social.
La décision d’agrément ou de refus est notifiée dans les 6 mois suivant la délivrance de l’accusé de réception. Les décisions de refus sont argumentées.
La demande de renouvellement est à adresser à la direction chargée de la protection des populations du siège social de l’association.
L’agrément est accordé pour 5 ans renouvelables.
Non-respect des obligations légales (ex : justifier d’une année d’existence au jour de sa demande)
Défaut de représentativité
Irrégularité dans sa gestion financière
Non-respect de ses statuts
Incompatibilité de ses engagements de défense des consommateurs avec d’autres activités.
L’agrément d’une association de défense des consommateurs peut lui être retiré dans les cas suivants :
Associations reconnues représentatives
- Les associations de consommateurs
Source : Ministère chargé des finances - Guide des associations de consommateurs
Source : Ministère chargé de l’économie - Conseil national de la consommation (CNC)
Source : Ministère chargé de l’économie - Site de l’Institut national de la consommation (INC)
Source : Institut national de la consommation (INC) - Commission d’évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation
Source : Ministère chargé de l’économie - Autorité de la concurrence
Source : Autorité de la concurrence - Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses)
Source : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) - Qu’est-ce que l’action de groupe ?
Source : Ministère chargé de l’économie
- Adhésion à un groupe de consommateurs
Formulaire
- Code de la consommation : articles L621-1 à L621-6
Actions exercées dans l’intérêt collectif des consommateurs : action civile - Code de la consommation : articles L621-7 à L621-8
Actions exercées dans l’intérêt collectif des consommateurs : action en cessation d’agissements illicites - Code de la consommation : articles L622-1 à L622-4
Action en représentation conjointe - Code de la consommation : articles L623-1 à L623-3
Action de groupe - Code de la consommation : articles R811-1 à R811-7
Agrément des associations - Loi n°71-1130 du 31 décembre 1971 portant réforme de certaines professions judiciaires et juridiques
Article 63 - Arrêté du 21 juin 1988 relatif à l’agrément des organisations de défense de consommateurs
Association de défense des consommateurs agréée
Une association de défense des consommateurs a pour missions d’informer, de conseiller et d’aider les consommateurs à régler les litiges de la vie quotidienne. Elle peut agir à titre préventif pour trouver des solutions amiables et a la capacité juridique de représenter les intérêts privés ou collectifs des consommateurs devant les tribunaux. Comment peut-elle obtenir l’agrément pour ce faire ? Quels sont ses pouvoirs d’action une fois agréée ? Voici les informations à connaître.
Il s’agit d’une association à laquelle une autorité reconnaît le droit de défendre l’intérêt des consommateurs et qui a obtenu un agrément.
Cesser des agissements non conformes à la loi ou dangereux
Supprimer une clause illégale dans le contrat type qu’il propose aux consommateurs ou dans tout contrat en cours d’exécution.
Ordonner la suppression d’un clause abusive ou de ne pas en tenir compte dans tous les contrats identiques en cours d’exécution conclus par un professionnel déterminé avec des consommateurs
Obliger le professionnel concerné à informer, par tous moyens et à ses frais, les consommateurs concernés par une telle clause.
Elles sont consultées par le gouvernement lors de l’élaboration de nouvelles lois ou réglementations touchant à la consommation. Par exemple, elles peuvent participer aux débats sur les lois relatives à la protection des données personnelles (comme le RGPD), les droits des consommateurs en ligne, ou les pratiques commerciales trompeuses .
Elles siègent dans plusieurs commissions consultatives ou instances de dialogue social et économique, où elles peuvent faire valoir le point de vue des consommateurs.
Elles mènent des campagnes pour faire adopter des réformes favorables aux consommateurs. Cela peut inclure des pétitions, des rapports d’experts, ou des propositions concrètes soumises aux députés et sénateurs. Elles défendent des sujets comme l’amélioration des garanties légales pour les produits, la lutte contre l’obsolescence programmée.
Elles organisent des campagnes d’information destinées à mobiliser l’opinion publique autour de certains enjeux, comme les frais bancaires abusifs, ou les pratiques commerciales déloyales.
Consultations juridiques
Une association agréée de consommateurs peut donner des informations pratiques et juridiques, ainsi que des consultations juridiques gratuites aux consommateurs la sollicitant sur des questions de consommation en lien avec son domaine d’intervention.
Toutefois, pour bénéficier de consultations juridiques plus pointues notamment dans le cadre d’un litige avec un tiers, le consommateur doit adhérer à l’association. Le montant de l’adhésion est variable d’une association à l’autre.
Médiation et réglement amiable des litiges
Les associations agréées de consommateurs jouent un rôle dans le règlement amiable des litiges entre consommateurs et professionnels, en tant qu’intermédiaire ou médiateur, pour éviter un recours systématique à la justice.
Leur objectif est de permettre une résolution rapide et équitable des différends, sans passer par des procédures judiciaires longues et coûteuses.
Défense en justice des intérêts individuels
Les associations nationales agréées peuvent agir au civil pour faire cesser ou interdire tout agissement illicite et demander la réparation des préjudices subis par plusieurs consommateurs, causés par un même professionnel ayant la même origine via une action conjointe ou de groupe.
Plus précisément, l’action conjointe peut être exercée devant tous les tribunaux (civils, pénaux) et l’action de groupe s’exerce uniquement devant les tribunaux civils.
L’action de groupe porte seulement sur la réparation de préjudices patrimoniaux (en argent) découlant de dommages matériels subis par les consommateurs. Il peut s’agir par exemple pour l’association de défendre les propriétaires d’un logement contre une entreprise du bâtiment ayant effectué des réparations défectueuses abîmant l’immeuble.
Défense en justice des intérêts collectifs
Seule une association nationale agréée peut se constituer partie civile lorsque des faits causent un préjudice direct ou indirect à l’intérêt collectif des consommateurs.
Elle peut ainsi demander au juge d’ordonner à un professionnel, éventuellement sous astreinte (paiement obligatoire d’une somme d’argent tant que la demande du juge n’a pas été exécutée), les actes suivants :
L’association peut également demander au juge de prendre les mesures suivantes :
Information et sensibilisation du consommateur sur ses droits
Une association agréée de consommateurs publie souvent des études comparatives, des enquêtes de satisfaction, et des guides pratiques qui aident les consommateurs à faire des choix éclairés.
Pouvoir d’enquête
Certaines associations agréées peuvent mener des enquêtes et études sur les produits et services. Elles peuvent, par exemple, réaliser des tests comparatifs sur des biens de consommation et publier les résultats pour alerter ou conseiller les consommateurs.
Action de lobbying
En principe, leurs actions de lobbying visent à protéger l’intérêt général des consommateur. Pour ce faire, les associations agrées peuvent agir de différentes manières :
Elle justifie, à la date de sa demande, d’une année d’existence.
Pendant cette année, elle justifie d’une activité réelle de défense des intérêts des consommateurs (réalisation et diffusion de publications, tenue de réunions d’information et de permanences).
À la date de la demande, elle réunit au moins 10 000 membres cotisant pour une association nationale ou un nombre jugé représentatif pour une association locale, départementale ou régionale.
L’agrément est accordé à une association de consommateurs qui répond aux 3 conditions suivantes :
La demande d’agrément est à adresser à la direction chargée de la protection des populations du siège social de l’association.
L’agrément est accordé pour 5 ans renouvelables.
L’agrément d’une association nationale est accordé par arrêté ministériel.
L’agrément d’une association locale, départementale ou régionale est accordé par arrêté du préfet du département dans lequel l’association a son siège social.
La décision d’agrément ou de refus est notifiée dans les 6 mois suivant la délivrance de l’accusé de réception. Les décisions de refus sont argumentées.
La demande de renouvellement est à adresser à la direction chargée de la protection des populations du siège social de l’association.
L’agrément est accordé pour 5 ans renouvelables.
Non-respect des obligations légales (ex : justifier d’une année d’existence au jour de sa demande)
Défaut de représentativité
Irrégularité dans sa gestion financière
Non-respect de ses statuts
Incompatibilité de ses engagements de défense des consommateurs avec d’autres activités.
L’agrément d’une association de défense des consommateurs peut lui être retiré dans les cas suivants :
Associations reconnues représentatives
- Les associations de consommateurs
Source : Ministère chargé des finances - Guide des associations de consommateurs
Source : Ministère chargé de l’économie - Conseil national de la consommation (CNC)
Source : Ministère chargé de l’économie - Site de l’Institut national de la consommation (INC)
Source : Institut national de la consommation (INC) - Commission d’évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation
Source : Ministère chargé de l’économie - Autorité de la concurrence
Source : Autorité de la concurrence - Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses)
Source : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) - Qu’est-ce que l’action de groupe ?
Source : Ministère chargé de l’économie
- Adhésion à un groupe de consommateurs
Formulaire
- Code de la consommation : articles L621-1 à L621-6
Actions exercées dans l’intérêt collectif des consommateurs : action civile - Code de la consommation : articles L621-7 à L621-8
Actions exercées dans l’intérêt collectif des consommateurs : action en cessation d’agissements illicites - Code de la consommation : articles L622-1 à L622-4
Action en représentation conjointe - Code de la consommation : articles L623-1 à L623-3
Action de groupe - Code de la consommation : articles R811-1 à R811-7
Agrément des associations - Loi n°71-1130 du 31 décembre 1971 portant réforme de certaines professions judiciaires et juridiques
Article 63 - Arrêté du 21 juin 1988 relatif à l’agrément des organisations de défense de consommateurs
Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².
Association de défense des consommateurs agréée
Une association de défense des consommateurs a pour missions d’informer, de conseiller et d’aider les consommateurs à régler les litiges de la vie quotidienne. Elle peut agir à titre préventif pour trouver des solutions amiables et a la capacité juridique de représenter les intérêts privés ou collectifs des consommateurs devant les tribunaux. Comment peut-elle obtenir l’agrément pour ce faire ? Quels sont ses pouvoirs d’action une fois agréée ? Voici les informations à connaître.
Il s’agit d’une association à laquelle une autorité reconnaît le droit de défendre l’intérêt des consommateurs et qui a obtenu un agrément.
Cesser des agissements non conformes à la loi ou dangereux
Supprimer une clause illégale dans le contrat type qu’il propose aux consommateurs ou dans tout contrat en cours d’exécution.
Ordonner la suppression d’un clause abusive ou de ne pas en tenir compte dans tous les contrats identiques en cours d’exécution conclus par un professionnel déterminé avec des consommateurs
Obliger le professionnel concerné à informer, par tous moyens et à ses frais, les consommateurs concernés par une telle clause.
Elles sont consultées par le gouvernement lors de l’élaboration de nouvelles lois ou réglementations touchant à la consommation. Par exemple, elles peuvent participer aux débats sur les lois relatives à la protection des données personnelles (comme le RGPD), les droits des consommateurs en ligne, ou les pratiques commerciales trompeuses .
Elles siègent dans plusieurs commissions consultatives ou instances de dialogue social et économique, où elles peuvent faire valoir le point de vue des consommateurs.
Elles mènent des campagnes pour faire adopter des réformes favorables aux consommateurs. Cela peut inclure des pétitions, des rapports d’experts, ou des propositions concrètes soumises aux députés et sénateurs. Elles défendent des sujets comme l’amélioration des garanties légales pour les produits, la lutte contre l’obsolescence programmée.
Elles organisent des campagnes d’information destinées à mobiliser l’opinion publique autour de certains enjeux, comme les frais bancaires abusifs, ou les pratiques commerciales déloyales.
Consultations juridiques
Une association agréée de consommateurs peut donner des informations pratiques et juridiques, ainsi que des consultations juridiques gratuites aux consommateurs la sollicitant sur des questions de consommation en lien avec son domaine d’intervention.
Toutefois, pour bénéficier de consultations juridiques plus pointues notamment dans le cadre d’un litige avec un tiers, le consommateur doit adhérer à l’association. Le montant de l’adhésion est variable d’une association à l’autre.
Médiation et réglement amiable des litiges
Les associations agréées de consommateurs jouent un rôle dans le règlement amiable des litiges entre consommateurs et professionnels, en tant qu’intermédiaire ou médiateur, pour éviter un recours systématique à la justice.
Leur objectif est de permettre une résolution rapide et équitable des différends, sans passer par des procédures judiciaires longues et coûteuses.
Défense en justice des intérêts individuels
Les associations nationales agréées peuvent agir au civil pour faire cesser ou interdire tout agissement illicite et demander la réparation des préjudices subis par plusieurs consommateurs, causés par un même professionnel ayant la même origine via une action conjointe ou de groupe.
Plus précisément, l’action conjointe peut être exercée devant tous les tribunaux (civils, pénaux) et l’action de groupe s’exerce uniquement devant les tribunaux civils.
L’action de groupe porte seulement sur la réparation de préjudices patrimoniaux (en argent) découlant de dommages matériels subis par les consommateurs. Il peut s’agir par exemple pour l’association de défendre les propriétaires d’un logement contre une entreprise du bâtiment ayant effectué des réparations défectueuses abîmant l’immeuble.
Défense en justice des intérêts collectifs
Seule une association nationale agréée peut se constituer partie civile lorsque des faits causent un préjudice direct ou indirect à l’intérêt collectif des consommateurs.
Elle peut ainsi demander au juge d’ordonner à un professionnel, éventuellement sous astreinte (paiement obligatoire d’une somme d’argent tant que la demande du juge n’a pas été exécutée), les actes suivants :
L’association peut également demander au juge de prendre les mesures suivantes :
Information et sensibilisation du consommateur sur ses droits
Une association agréée de consommateurs publie souvent des études comparatives, des enquêtes de satisfaction, et des guides pratiques qui aident les consommateurs à faire des choix éclairés.
Pouvoir d’enquête
Certaines associations agréées peuvent mener des enquêtes et études sur les produits et services. Elles peuvent, par exemple, réaliser des tests comparatifs sur des biens de consommation et publier les résultats pour alerter ou conseiller les consommateurs.
Action de lobbying
En principe, leurs actions de lobbying visent à protéger l’intérêt général des consommateur. Pour ce faire, les associations agrées peuvent agir de différentes manières :
Elle justifie, à la date de sa demande, d’une année d’existence.
Pendant cette année, elle justifie d’une activité réelle de défense des intérêts des consommateurs (réalisation et diffusion de publications, tenue de réunions d’information et de permanences).
À la date de la demande, elle réunit au moins 10 000 membres cotisant pour une association nationale ou un nombre jugé représentatif pour une association locale, départementale ou régionale.
L’agrément est accordé à une association de consommateurs qui répond aux 3 conditions suivantes :
La demande d’agrément est à adresser à la direction chargée de la protection des populations du siège social de l’association.
L’agrément est accordé pour 5 ans renouvelables.
L’agrément d’une association nationale est accordé par arrêté ministériel.
L’agrément d’une association locale, départementale ou régionale est accordé par arrêté du préfet du département dans lequel l’association a son siège social.
La décision d’agrément ou de refus est notifiée dans les 6 mois suivant la délivrance de l’accusé de réception. Les décisions de refus sont argumentées.
La demande de renouvellement est à adresser à la direction chargée de la protection des populations du siège social de l’association.
L’agrément est accordé pour 5 ans renouvelables.
Non-respect des obligations légales (ex : justifier d’une année d’existence au jour de sa demande)
Défaut de représentativité
Irrégularité dans sa gestion financière
Non-respect de ses statuts
Incompatibilité de ses engagements de défense des consommateurs avec d’autres activités.
L’agrément d’une association de défense des consommateurs peut lui être retiré dans les cas suivants :
Associations reconnues représentatives
- Les associations de consommateurs
Source : Ministère chargé des finances - Guide des associations de consommateurs
Source : Ministère chargé de l’économie - Conseil national de la consommation (CNC)
Source : Ministère chargé de l’économie - Site de l’Institut national de la consommation (INC)
Source : Institut national de la consommation (INC) - Commission d’évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation
Source : Ministère chargé de l’économie - Autorité de la concurrence
Source : Autorité de la concurrence - Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses)
Source : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) - Qu’est-ce que l’action de groupe ?
Source : Ministère chargé de l’économie
- Adhésion à un groupe de consommateurs
Formulaire
- Code de la consommation : articles L621-1 à L621-6
Actions exercées dans l’intérêt collectif des consommateurs : action civile - Code de la consommation : articles L621-7 à L621-8
Actions exercées dans l’intérêt collectif des consommateurs : action en cessation d’agissements illicites - Code de la consommation : articles L622-1 à L622-4
Action en représentation conjointe - Code de la consommation : articles L623-1 à L623-3
Action de groupe - Code de la consommation : articles R811-1 à R811-7
Agrément des associations - Loi n°71-1130 du 31 décembre 1971 portant réforme de certaines professions judiciaires et juridiques
Article 63 - Arrêté du 21 juin 1988 relatif à l’agrément des organisations de défense de consommateurs
Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².
Association de défense des consommateurs agréée
Une association de défense des consommateurs a pour missions d’informer, de conseiller et d’aider les consommateurs à régler les litiges de la vie quotidienne. Elle peut agir à titre préventif pour trouver des solutions amiables et a la capacité juridique de représenter les intérêts privés ou collectifs des consommateurs devant les tribunaux. Comment peut-elle obtenir l’agrément pour ce faire ? Quels sont ses pouvoirs d’action une fois agréée ? Voici les informations à connaître.
Il s’agit d’une association à laquelle une autorité reconnaît le droit de défendre l’intérêt des consommateurs et qui a obtenu un agrément.
Cesser des agissements non conformes à la loi ou dangereux
Supprimer une clause illégale dans le contrat type qu’il propose aux consommateurs ou dans tout contrat en cours d’exécution.
Ordonner la suppression d’un clause abusive ou de ne pas en tenir compte dans tous les contrats identiques en cours d’exécution conclus par un professionnel déterminé avec des consommateurs
Obliger le professionnel concerné à informer, par tous moyens et à ses frais, les consommateurs concernés par une telle clause.
Elles sont consultées par le gouvernement lors de l’élaboration de nouvelles lois ou réglementations touchant à la consommation. Par exemple, elles peuvent participer aux débats sur les lois relatives à la protection des données personnelles (comme le RGPD), les droits des consommateurs en ligne, ou les pratiques commerciales trompeuses .
Elles siègent dans plusieurs commissions consultatives ou instances de dialogue social et économique, où elles peuvent faire valoir le point de vue des consommateurs.
Elles mènent des campagnes pour faire adopter des réformes favorables aux consommateurs. Cela peut inclure des pétitions, des rapports d’experts, ou des propositions concrètes soumises aux députés et sénateurs. Elles défendent des sujets comme l’amélioration des garanties légales pour les produits, la lutte contre l’obsolescence programmée.
Elles organisent des campagnes d’information destinées à mobiliser l’opinion publique autour de certains enjeux, comme les frais bancaires abusifs, ou les pratiques commerciales déloyales.
Consultations juridiques
Une association agréée de consommateurs peut donner des informations pratiques et juridiques, ainsi que des consultations juridiques gratuites aux consommateurs la sollicitant sur des questions de consommation en lien avec son domaine d’intervention.
Toutefois, pour bénéficier de consultations juridiques plus pointues notamment dans le cadre d’un litige avec un tiers, le consommateur doit adhérer à l’association. Le montant de l’adhésion est variable d’une association à l’autre.
Médiation et réglement amiable des litiges
Les associations agréées de consommateurs jouent un rôle dans le règlement amiable des litiges entre consommateurs et professionnels, en tant qu’intermédiaire ou médiateur, pour éviter un recours systématique à la justice.
Leur objectif est de permettre une résolution rapide et équitable des différends, sans passer par des procédures judiciaires longues et coûteuses.
Défense en justice des intérêts individuels
Les associations nationales agréées peuvent agir au civil pour faire cesser ou interdire tout agissement illicite et demander la réparation des préjudices subis par plusieurs consommateurs, causés par un même professionnel ayant la même origine via une action conjointe ou de groupe.
Plus précisément, l’action conjointe peut être exercée devant tous les tribunaux (civils, pénaux) et l’action de groupe s’exerce uniquement devant les tribunaux civils.
L’action de groupe porte seulement sur la réparation de préjudices patrimoniaux (en argent) découlant de dommages matériels subis par les consommateurs. Il peut s’agir par exemple pour l’association de défendre les propriétaires d’un logement contre une entreprise du bâtiment ayant effectué des réparations défectueuses abîmant l’immeuble.
Défense en justice des intérêts collectifs
Seule une association nationale agréée peut se constituer partie civile lorsque des faits causent un préjudice direct ou indirect à l’intérêt collectif des consommateurs.
Elle peut ainsi demander au juge d’ordonner à un professionnel, éventuellement sous astreinte (paiement obligatoire d’une somme d’argent tant que la demande du juge n’a pas été exécutée), les actes suivants :
L’association peut également demander au juge de prendre les mesures suivantes :
Information et sensibilisation du consommateur sur ses droits
Une association agréée de consommateurs publie souvent des études comparatives, des enquêtes de satisfaction, et des guides pratiques qui aident les consommateurs à faire des choix éclairés.
Pouvoir d’enquête
Certaines associations agréées peuvent mener des enquêtes et études sur les produits et services. Elles peuvent, par exemple, réaliser des tests comparatifs sur des biens de consommation et publier les résultats pour alerter ou conseiller les consommateurs.
Action de lobbying
En principe, leurs actions de lobbying visent à protéger l’intérêt général des consommateur. Pour ce faire, les associations agrées peuvent agir de différentes manières :
Elle justifie, à la date de sa demande, d’une année d’existence.
Pendant cette année, elle justifie d’une activité réelle de défense des intérêts des consommateurs (réalisation et diffusion de publications, tenue de réunions d’information et de permanences).
À la date de la demande, elle réunit au moins 10 000 membres cotisant pour une association nationale ou un nombre jugé représentatif pour une association locale, départementale ou régionale.
L’agrément est accordé à une association de consommateurs qui répond aux 3 conditions suivantes :
La demande d’agrément est à adresser à la direction chargée de la protection des populations du siège social de l’association.
L’agrément est accordé pour 5 ans renouvelables.
L’agrément d’une association nationale est accordé par arrêté ministériel.
L’agrément d’une association locale, départementale ou régionale est accordé par arrêté du préfet du département dans lequel l’association a son siège social.
La décision d’agrément ou de refus est notifiée dans les 6 mois suivant la délivrance de l’accusé de réception. Les décisions de refus sont argumentées.
La demande de renouvellement est à adresser à la direction chargée de la protection des populations du siège social de l’association.
L’agrément est accordé pour 5 ans renouvelables.
Non-respect des obligations légales (ex : justifier d’une année d’existence au jour de sa demande)
Défaut de représentativité
Irrégularité dans sa gestion financière
Non-respect de ses statuts
Incompatibilité de ses engagements de défense des consommateurs avec d’autres activités.
L’agrément d’une association de défense des consommateurs peut lui être retiré dans les cas suivants :
Associations reconnues représentatives
- Les associations de consommateurs
Source : Ministère chargé des finances - Guide des associations de consommateurs
Source : Ministère chargé de l’économie - Conseil national de la consommation (CNC)
Source : Ministère chargé de l’économie - Site de l’Institut national de la consommation (INC)
Source : Institut national de la consommation (INC) - Commission d’évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation
Source : Ministère chargé de l’économie - Autorité de la concurrence
Source : Autorité de la concurrence - Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses)
Source : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) - Qu’est-ce que l’action de groupe ?
Source : Ministère chargé de l’économie
- Adhésion à un groupe de consommateurs
Formulaire
- Code de la consommation : articles L621-1 à L621-6
Actions exercées dans l’intérêt collectif des consommateurs : action civile - Code de la consommation : articles L621-7 à L621-8
Actions exercées dans l’intérêt collectif des consommateurs : action en cessation d’agissements illicites - Code de la consommation : articles L622-1 à L622-4
Action en représentation conjointe - Code de la consommation : articles L623-1 à L623-3
Action de groupe - Code de la consommation : articles R811-1 à R811-7
Agrément des associations - Loi n°71-1130 du 31 décembre 1971 portant réforme de certaines professions judiciaires et juridiques
Article 63 - Arrêté du 21 juin 1988 relatif à l’agrément des organisations de défense de consommateurs
Pour les travaux portant sur des bâtiments accueillant du public (commerces, restaurants …) se référer à la page spécifique.
Faire sa demande en ligne
Désormais pour réaliser vos démarches d’urbanisme, la commune met à votre disposition un service en ligne, le Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU) sécurisé, gratuit et facilement accessible.
Il vous permet d’accéder aux formulaires en ligne, de remplir la demande d’autorisation d’urbanisme nécessaire et de joindre les annexes puis de télétransmettre le dossier de demande à la commune.
La cellule urbanisme restent vos interlocuteurs privilégiés pour vous accompagner tout au long de la procédure. N’hésitez pas à les solliciter dès la construction de votre dossier : urbanisme01@ussel19.fr
Contact
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Services municipaux
Service Développement Territorial
Horaires : Du lundi au vendredi
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Fermé le mardi