Urbanisme

Démarches d’urbanisme

Vous avez un projet de construction, d’extension, de modification, d’aménagement ? Désormais, vous pouvez réaliser votre demande en ligne sur la plateforme du Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU).

Quand faire votre demande ?

Prévoyez de réaliser vos démarches administratives au minimum 2 mois avant le début travaux.

Si votre projet est situé dans un périmètre de protection des monuments historiques, il est conseillé de prendre l’attache de l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine (UDAP) en amont du dépôt du dossier pour définir votre projet : comptez un mois de délai supplémentaire pour l’instruction de votre demande.

Ai-je le droit ?

Tout d’abord, il faut définir le champ d’application de votre demande.
La surface de plancher (SP) ou l’emprise au sol (ES) créées vont définir le champ d’application de l’autorisation à déposer en mairie.

  • PROJET < 5m² SP ou ES = Pas de formalité
  • 5m² SP ou ES > PROJET > 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 20 m² SP ou ES = Permis de construire

Les ravalements de façade, changements de menuiseries, réfection de toiture, édification de clôtures sont soumis au dépôt d’une déclaration préalable. Les démolitions sont soumises à permis de démolir.

Il existe une exception pour les extensions (agrandissement de la construction existante présentant des dimensions inférieures à celle-ci et ayant un lien physique et fonctionnel avec la construction existante.) en zone urbanisée : les zones en U = UC, UX, UR, UZ, US.

  • 5m² SP ou ES < PROJET < 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 40 m² SP ou ES = permis de construire

Les piscines ne sont pas soumises aux mêmes règles que les constructions (attention les pool House doivent répondre aux règles de constructions classique).

Bassin non couvert ou couverture inférieure à 1.80m de hauteur :

  • 10m² > Bassin > 100 m² = Déclaration préalable
  • Bassin > 100 m² = Permis de construire

Bassin dont la couverture est supérieure à 1.80 m de haut

  • Permis de construire peu importe la superficie du bassin

Emprise au sol

= Projection verticale au sol de la construction

Surface de plancher

= Ensemble des surfaces closes ET couvertes de plus de 1.80m de hauteur

Quand recourir à un architecte ?

  • Lorsque le permis de construire est déposé par une personne morale (entreprise, société, etc.)
  • Lorsque la surface de plancher dépasse 150 m² pour une construction autre qu’à usage agricole.
  • Lorsque les travaux prévus, sur une construction existante, sont soumis à permis de construire et :
    • Qu’ils conduisent la surface de plancher à dépasser le seuil des 150 m²
    • Ou que la construction existante dépasse déjà les 150 m² de surface de plancher

Quelles formalités à accomplir ?

Révision du loyer en cours de bail (logement du secteur privé)

Le propriétaire (ou de l’agence immobilière) d’un logement loué avec un bail d’habitation peut augmenter le loyer en cours de bail dans 2 cas. D’une part, lorsque le bail contient une clause indiquant qu’il peut réviser le loyer 1 fois par an ( révision annuelle ). Si le bail ne contient pas une telle clause, le montant du loyer doit rester le même durant tout le bail. D’autre part, lorsque le propriétaire fait des travaux d’amélioration à ses frais dans le logement ( majoration exceptionnelle ).

Location immobilière : loyer

    Le propriétaire (ou l’agence immobilière) d’un logement mis en location avec un bail d’habitation, peut réviser le loyer 1 fois par an, si une clause du bail le prévoit.

    Attention
    • En métropole, lorsque le bail est signé, renouvelé ou tacitement reconduit depuis le 24 août 2022, et qu’il concerne un logement classé F ou G (classement indiqué sur le  DPE ), il est interdit d’en réviser le loyer.

    • En Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion et Mayotte, lorsque le bail est signé, renouvelé ou tacitement reconduit depuis le 1er juillet 2024, et qu’il concerne un logement classé F ou G (classement indiqué sur le  DPE ), il est interdit d’en réviser le loyer.

    La date de l’IRL à prendre en compte est la date indiquée dans le bail. Il peut s’agir de la date de fin annuelle du bail ou d’une autre date convenue entre le propriétaire et le locataire.

    Si la date de l’IRL à prendre en compte n’est pas indiquée dans le bail, il faut prendre la date du dernier IRL publié par l’ Insee  au moment de la signature du bail.

    Attention
    • Si un complément de loyer s’applique, le montant du loyer est égal au total du loyer de base et du complément de loyer .

    • Pour un logement meublé, si les charges sont à payer au forfait, ce montant peut être révisé chaque année selon les mêmes règles que celles de la révision du loyer.

    • Pour un logement régi par la loi de 1948 ou conventionné Anah , les règles de révision du loyer sont spécifiques.

    L’indice de référence des loyers (IRL) sert de base pour calculer la révision du loyer. L’augmentation annuelle du loyer est plafonnée par l’évolution sur un an de l’IRL.

    Pour calculer la révision du montant mensuel du loyer, le propriétaire (ou l’agence immobilière) a besoin des 3 éléments suivants :

    • Montant actuel du loyer mensuel

    • IRL du trimestre de référence (prévu dans le bail ou publié par l’ Insee  au moment de la signature du bail)

    • IRL du même trimestre de l’année précédente.

    Le calcul consiste à faire l’opération suivante  :

    Nouveau loyer = loyer en cours x nouvel IRL du trimestre de référence du bail / IRL du même trimestre de l’année précédente.

    Exemple

    Un bail signé en métropole le 20 juillet 2023, et fixant le loyer mensuel à  600 € , peut être révisé le 20 juillet 2024.

    Le dernier indice publié à la date de signature du bail est celui du 2e trimestre 2023, soit  140,59 .

    Le nouvel indice publié à la date de révision est celui du 2e trimestre 2024, soit  145,17 .

    Le 20 juillet 2024, date de la 1re révision du loyer, le nouveau montant du loyer doit être calculé de la manière suivante : 600 €  x  145,17  /  140,59  =  619,55 € .

    À savoir

    Le résultat du calcul doit être  arrondi à la 2e décimale la plus proche .

    Pour faire ce calcul, vous pouvez utiliser le simulateur suivant :

  • Calculer la révision de son loyer

    La révision annuelle de loyer peut être faite durant l’année qui suit la date de révision du loyer.

    La révision de loyer ne s’applique pas rétroactivement, mais seulement à partir de la date de la demande.

    Lorsque le délai d’un an est écoulé, la révision non appliquée est perdue pour le propriétaire.

    Exemple

    Si la date de révision du loyer est le 13 mars 2024, le propriétaire peut réviser le loyer jusqu’au 12 mars 2025.

    Si la date de révision du loyer est le 13 mars 2024, mais que le propriétaire n’en fait la demande que le 13 juin 2024, seuls les loyers perçus à partir de cette date peuvent être augmentés.

    En cas d’erreur de calcul, le locataire peut contester l’augmentation fixée par son propriétaire.

    La démarche compte 3 étapes :

    1. Mise en demeure

    Il est conseillé d’adresser au propriétaire (ou de l’agence immobilière) un courrier recommandé avec accusé de réception.

    Vous pouvez utiliser ce modèle de document :

  • Contester le montant d’une révision de loyer en cours de bail
  • 2. Conciliation

    En cas de refus (ou d’absence de réponse) de la part du propriétaire (ou de l’agence immobilière), il est possible d’engager une conciliation avec l’aide de la commission départementale de conciliation (CDC) ou d’un conciliateur de justice. Lorsque le montant du litige est inférieur ou égal à 5 000 € , cette conciliation est obligatoire pour pouvoir ensuite éventuellement saisir le juge.

    La CDC doit être saisie par lettre recommandée avec accusé de réception.

    Cette lettre doit être adressée à la CDC du département où est situé le logement concerné.

      Où s’adresser ?

       Conciliateur de justice 

        3. Saisir le juge

        En cas de litige sur une révision annuelle de loyer, le locataire ou le propriétaire (ou l’agence immobilière) a 1 an pour saisir le juge des contentieux de la protection à partir de la date de révision du loyer.

      Exceptionnellement, le loyer peut être majoré en cours de bail en cas de travaux d’amélioration effectués aux frais du propriétaire.

      Le propriétaire et son locataire conviennent alors ensemble de la majoration de loyer consécutive à ces travaux :

      • Soit par une clause présente dans le contrat de location

      • Soit par avenant intégré au contrat de location en cours de bail

      La majoration de loyer est applicable après l’achèvement des travaux.

      Mais ces règles ne s’appliquent pas :

      • En métropole, lorsque le bail est signé, renouvelé ou tacitement reconduit depuis le 24 août 2022 et que le logement est classé F ou G après les travaux (classe indiquée sur le  DPE ) .

      • En Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion et Mayotte, lorsque le bail est signé, renouvelé ou tacitement reconduit depuis le 1er juillet 2024 et que le logement est classé F ou G après les travaux (classe indiquée sur le  DPE ).

      Attention

      Des règles spécifiques s’appliquent pour le loyer d’un logement régi par la loi de 1948 ou conventionné Anah.

      Révision du loyer en cours de bail (logement du secteur privé)

      Le propriétaire (ou de l’agence immobilière) d’un logement loué avec un bail d’habitation peut augmenter le loyer en cours de bail dans 2 cas. D’une part, lorsque le bail contient une clause indiquant qu’il peut réviser le loyer 1 fois par an ( révision annuelle ). Si le bail ne contient pas une telle clause, le montant du loyer doit rester le même durant tout le bail. D’autre part, lorsque le propriétaire fait des travaux d’amélioration à ses frais dans le logement ( majoration exceptionnelle ).

      Location immobilière : loyer

        Le propriétaire (ou l’agence immobilière) d’un logement mis en location avec un bail d’habitation, peut réviser le loyer 1 fois par an, si une clause du bail le prévoit.

        Attention
        • En métropole, lorsque le bail est signé, renouvelé ou tacitement reconduit depuis le 24 août 2022, et qu’il concerne un logement classé F ou G (classement indiqué sur le  DPE ), il est interdit d’en réviser le loyer.

        • En Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion et Mayotte, lorsque le bail est signé, renouvelé ou tacitement reconduit depuis le 1er juillet 2024, et qu’il concerne un logement classé F ou G (classement indiqué sur le  DPE ), il est interdit d’en réviser le loyer.

        La date de l’IRL à prendre en compte est la date indiquée dans le bail. Il peut s’agir de la date de fin annuelle du bail ou d’une autre date convenue entre le propriétaire et le locataire.

        Si la date de l’IRL à prendre en compte n’est pas indiquée dans le bail, il faut prendre la date du dernier IRL publié par l’ Insee  au moment de la signature du bail.

        Attention
        • Si un complément de loyer s’applique, le montant du loyer est égal au total du loyer de base et du complément de loyer .

        • Pour un logement meublé, si les charges sont à payer au forfait, ce montant peut être révisé chaque année selon les mêmes règles que celles de la révision du loyer.

        • Pour un logement régi par la loi de 1948 ou conventionné Anah , les règles de révision du loyer sont spécifiques.

        L’indice de référence des loyers (IRL) sert de base pour calculer la révision du loyer. L’augmentation annuelle du loyer est plafonnée par l’évolution sur un an de l’IRL.

        Pour calculer la révision du montant mensuel du loyer, le propriétaire (ou l’agence immobilière) a besoin des 3 éléments suivants :

        • Montant actuel du loyer mensuel

        • IRL du trimestre de référence (prévu dans le bail ou publié par l’ Insee  au moment de la signature du bail)

        • IRL du même trimestre de l’année précédente.

        Le calcul consiste à faire l’opération suivante  :

        Nouveau loyer = loyer en cours x nouvel IRL du trimestre de référence du bail / IRL du même trimestre de l’année précédente.

        Exemple

        Un bail signé en métropole le 20 juillet 2023, et fixant le loyer mensuel à  600 € , peut être révisé le 20 juillet 2024.

        Le dernier indice publié à la date de signature du bail est celui du 2e trimestre 2023, soit  140,59 .

        Le nouvel indice publié à la date de révision est celui du 2e trimestre 2024, soit  145,17 .

        Le 20 juillet 2024, date de la 1re révision du loyer, le nouveau montant du loyer doit être calculé de la manière suivante : 600 €  x  145,17  /  140,59  =  619,55 € .

        À savoir

        Le résultat du calcul doit être  arrondi à la 2e décimale la plus proche .

        Pour faire ce calcul, vous pouvez utiliser le simulateur suivant :

      • Calculer la révision de son loyer

        La révision annuelle de loyer peut être faite durant l’année qui suit la date de révision du loyer.

        La révision de loyer ne s’applique pas rétroactivement, mais seulement à partir de la date de la demande.

        Lorsque le délai d’un an est écoulé, la révision non appliquée est perdue pour le propriétaire.

        Exemple

        Si la date de révision du loyer est le 13 mars 2024, le propriétaire peut réviser le loyer jusqu’au 12 mars 2025.

        Si la date de révision du loyer est le 13 mars 2024, mais que le propriétaire n’en fait la demande que le 13 juin 2024, seuls les loyers perçus à partir de cette date peuvent être augmentés.

        En cas d’erreur de calcul, le locataire peut contester l’augmentation fixée par son propriétaire.

        La démarche compte 3 étapes :

        1. Mise en demeure

        Il est conseillé d’adresser au propriétaire (ou de l’agence immobilière) un courrier recommandé avec accusé de réception.

        Vous pouvez utiliser ce modèle de document :

      • Contester le montant d’une révision de loyer en cours de bail
      • 2. Conciliation

        En cas de refus (ou d’absence de réponse) de la part du propriétaire (ou de l’agence immobilière), il est possible d’engager une conciliation avec l’aide de la commission départementale de conciliation (CDC) ou d’un conciliateur de justice. Lorsque le montant du litige est inférieur ou égal à 5 000 € , cette conciliation est obligatoire pour pouvoir ensuite éventuellement saisir le juge.

        La CDC doit être saisie par lettre recommandée avec accusé de réception.

        Cette lettre doit être adressée à la CDC du département où est situé le logement concerné.

          Où s’adresser ?

           Conciliateur de justice 

            3. Saisir le juge

            En cas de litige sur une révision annuelle de loyer, le locataire ou le propriétaire (ou l’agence immobilière) a 1 an pour saisir le juge des contentieux de la protection à partir de la date de révision du loyer.

          Exceptionnellement, le loyer peut être majoré en cours de bail en cas de travaux d’amélioration effectués aux frais du propriétaire.

          Le propriétaire et son locataire conviennent alors ensemble de la majoration de loyer consécutive à ces travaux :

          • Soit par une clause présente dans le contrat de location

          • Soit par avenant intégré au contrat de location en cours de bail

          La majoration de loyer est applicable après l’achèvement des travaux.

          Mais ces règles ne s’appliquent pas :

          • En métropole, lorsque le bail est signé, renouvelé ou tacitement reconduit depuis le 24 août 2022 et que le logement est classé F ou G après les travaux (classe indiquée sur le  DPE ) .

          • En Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion et Mayotte, lorsque le bail est signé, renouvelé ou tacitement reconduit depuis le 1er juillet 2024 et que le logement est classé F ou G après les travaux (classe indiquée sur le  DPE ).

          Attention

          Des règles spécifiques s’appliquent pour le loyer d’un logement régi par la loi de 1948 ou conventionné Anah.

          Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois pour les travaux portant sur une maison individuelle et ses annexes et de 3 mois pour les autres demandes.

          Révision du loyer en cours de bail (logement du secteur privé)

          Le propriétaire (ou de l’agence immobilière) d’un logement loué avec un bail d’habitation peut augmenter le loyer en cours de bail dans 2 cas. D’une part, lorsque le bail contient une clause indiquant qu’il peut réviser le loyer 1 fois par an ( révision annuelle ). Si le bail ne contient pas une telle clause, le montant du loyer doit rester le même durant tout le bail. D’autre part, lorsque le propriétaire fait des travaux d’amélioration à ses frais dans le logement ( majoration exceptionnelle ).

          Location immobilière : loyer

            Le propriétaire (ou l’agence immobilière) d’un logement mis en location avec un bail d’habitation, peut réviser le loyer 1 fois par an, si une clause du bail le prévoit.

            Attention
            • En métropole, lorsque le bail est signé, renouvelé ou tacitement reconduit depuis le 24 août 2022, et qu’il concerne un logement classé F ou G (classement indiqué sur le  DPE ), il est interdit d’en réviser le loyer.

            • En Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion et Mayotte, lorsque le bail est signé, renouvelé ou tacitement reconduit depuis le 1er juillet 2024, et qu’il concerne un logement classé F ou G (classement indiqué sur le  DPE ), il est interdit d’en réviser le loyer.

            La date de l’IRL à prendre en compte est la date indiquée dans le bail. Il peut s’agir de la date de fin annuelle du bail ou d’une autre date convenue entre le propriétaire et le locataire.

            Si la date de l’IRL à prendre en compte n’est pas indiquée dans le bail, il faut prendre la date du dernier IRL publié par l’ Insee  au moment de la signature du bail.

            Attention
            • Si un complément de loyer s’applique, le montant du loyer est égal au total du loyer de base et du complément de loyer .

            • Pour un logement meublé, si les charges sont à payer au forfait, ce montant peut être révisé chaque année selon les mêmes règles que celles de la révision du loyer.

            • Pour un logement régi par la loi de 1948 ou conventionné Anah , les règles de révision du loyer sont spécifiques.

            L’indice de référence des loyers (IRL) sert de base pour calculer la révision du loyer. L’augmentation annuelle du loyer est plafonnée par l’évolution sur un an de l’IRL.

            Pour calculer la révision du montant mensuel du loyer, le propriétaire (ou l’agence immobilière) a besoin des 3 éléments suivants :

            • Montant actuel du loyer mensuel

            • IRL du trimestre de référence (prévu dans le bail ou publié par l’ Insee  au moment de la signature du bail)

            • IRL du même trimestre de l’année précédente.

            Le calcul consiste à faire l’opération suivante  :

            Nouveau loyer = loyer en cours x nouvel IRL du trimestre de référence du bail / IRL du même trimestre de l’année précédente.

            Exemple

            Un bail signé en métropole le 20 juillet 2023, et fixant le loyer mensuel à  600 € , peut être révisé le 20 juillet 2024.

            Le dernier indice publié à la date de signature du bail est celui du 2e trimestre 2023, soit  140,59 .

            Le nouvel indice publié à la date de révision est celui du 2e trimestre 2024, soit  145,17 .

            Le 20 juillet 2024, date de la 1re révision du loyer, le nouveau montant du loyer doit être calculé de la manière suivante : 600 €  x  145,17  /  140,59  =  619,55 € .

            À savoir

            Le résultat du calcul doit être  arrondi à la 2e décimale la plus proche .

            Pour faire ce calcul, vous pouvez utiliser le simulateur suivant :

          • Calculer la révision de son loyer

            La révision annuelle de loyer peut être faite durant l’année qui suit la date de révision du loyer.

            La révision de loyer ne s’applique pas rétroactivement, mais seulement à partir de la date de la demande.

            Lorsque le délai d’un an est écoulé, la révision non appliquée est perdue pour le propriétaire.

            Exemple

            Si la date de révision du loyer est le 13 mars 2024, le propriétaire peut réviser le loyer jusqu’au 12 mars 2025.

            Si la date de révision du loyer est le 13 mars 2024, mais que le propriétaire n’en fait la demande que le 13 juin 2024, seuls les loyers perçus à partir de cette date peuvent être augmentés.

            En cas d’erreur de calcul, le locataire peut contester l’augmentation fixée par son propriétaire.

            La démarche compte 3 étapes :

            1. Mise en demeure

            Il est conseillé d’adresser au propriétaire (ou de l’agence immobilière) un courrier recommandé avec accusé de réception.

            Vous pouvez utiliser ce modèle de document :

          • Contester le montant d’une révision de loyer en cours de bail
          • 2. Conciliation

            En cas de refus (ou d’absence de réponse) de la part du propriétaire (ou de l’agence immobilière), il est possible d’engager une conciliation avec l’aide de la commission départementale de conciliation (CDC) ou d’un conciliateur de justice. Lorsque le montant du litige est inférieur ou égal à 5 000 € , cette conciliation est obligatoire pour pouvoir ensuite éventuellement saisir le juge.

            La CDC doit être saisie par lettre recommandée avec accusé de réception.

            Cette lettre doit être adressée à la CDC du département où est situé le logement concerné.

              Où s’adresser ?

               Conciliateur de justice 

                3. Saisir le juge

                En cas de litige sur une révision annuelle de loyer, le locataire ou le propriétaire (ou l’agence immobilière) a 1 an pour saisir le juge des contentieux de la protection à partir de la date de révision du loyer.

              Exceptionnellement, le loyer peut être majoré en cours de bail en cas de travaux d’amélioration effectués aux frais du propriétaire.

              Le propriétaire et son locataire conviennent alors ensemble de la majoration de loyer consécutive à ces travaux :

              • Soit par une clause présente dans le contrat de location

              • Soit par avenant intégré au contrat de location en cours de bail

              La majoration de loyer est applicable après l’achèvement des travaux.

              Mais ces règles ne s’appliquent pas :

              • En métropole, lorsque le bail est signé, renouvelé ou tacitement reconduit depuis le 24 août 2022 et que le logement est classé F ou G après les travaux (classe indiquée sur le  DPE ) .

              • En Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion et Mayotte, lorsque le bail est signé, renouvelé ou tacitement reconduit depuis le 1er juillet 2024 et que le logement est classé F ou G après les travaux (classe indiquée sur le  DPE ).

              Attention

              Des règles spécifiques s’appliquent pour le loyer d’un logement régi par la loi de 1948 ou conventionné Anah.

              Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

              Le délai d’instruction de droit commun est de 3 mois.

              Révision du loyer en cours de bail (logement du secteur privé)

              Le propriétaire (ou de l’agence immobilière) d’un logement loué avec un bail d’habitation peut augmenter le loyer en cours de bail dans 2 cas. D’une part, lorsque le bail contient une clause indiquant qu’il peut réviser le loyer 1 fois par an ( révision annuelle ). Si le bail ne contient pas une telle clause, le montant du loyer doit rester le même durant tout le bail. D’autre part, lorsque le propriétaire fait des travaux d’amélioration à ses frais dans le logement ( majoration exceptionnelle ).

              Location immobilière : loyer

                Le propriétaire (ou l’agence immobilière) d’un logement mis en location avec un bail d’habitation, peut réviser le loyer 1 fois par an, si une clause du bail le prévoit.

                Attention
                • En métropole, lorsque le bail est signé, renouvelé ou tacitement reconduit depuis le 24 août 2022, et qu’il concerne un logement classé F ou G (classement indiqué sur le  DPE ), il est interdit d’en réviser le loyer.

                • En Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion et Mayotte, lorsque le bail est signé, renouvelé ou tacitement reconduit depuis le 1er juillet 2024, et qu’il concerne un logement classé F ou G (classement indiqué sur le  DPE ), il est interdit d’en réviser le loyer.

                La date de l’IRL à prendre en compte est la date indiquée dans le bail. Il peut s’agir de la date de fin annuelle du bail ou d’une autre date convenue entre le propriétaire et le locataire.

                Si la date de l’IRL à prendre en compte n’est pas indiquée dans le bail, il faut prendre la date du dernier IRL publié par l’ Insee  au moment de la signature du bail.

                Attention
                • Si un complément de loyer s’applique, le montant du loyer est égal au total du loyer de base et du complément de loyer .

                • Pour un logement meublé, si les charges sont à payer au forfait, ce montant peut être révisé chaque année selon les mêmes règles que celles de la révision du loyer.

                • Pour un logement régi par la loi de 1948 ou conventionné Anah , les règles de révision du loyer sont spécifiques.

                L’indice de référence des loyers (IRL) sert de base pour calculer la révision du loyer. L’augmentation annuelle du loyer est plafonnée par l’évolution sur un an de l’IRL.

                Pour calculer la révision du montant mensuel du loyer, le propriétaire (ou l’agence immobilière) a besoin des 3 éléments suivants :

                • Montant actuel du loyer mensuel

                • IRL du trimestre de référence (prévu dans le bail ou publié par l’ Insee  au moment de la signature du bail)

                • IRL du même trimestre de l’année précédente.

                Le calcul consiste à faire l’opération suivante  :

                Nouveau loyer = loyer en cours x nouvel IRL du trimestre de référence du bail / IRL du même trimestre de l’année précédente.

                Exemple

                Un bail signé en métropole le 20 juillet 2023, et fixant le loyer mensuel à  600 € , peut être révisé le 20 juillet 2024.

                Le dernier indice publié à la date de signature du bail est celui du 2e trimestre 2023, soit  140,59 .

                Le nouvel indice publié à la date de révision est celui du 2e trimestre 2024, soit  145,17 .

                Le 20 juillet 2024, date de la 1re révision du loyer, le nouveau montant du loyer doit être calculé de la manière suivante : 600 €  x  145,17  /  140,59  =  619,55 € .

                À savoir

                Le résultat du calcul doit être  arrondi à la 2e décimale la plus proche .

                Pour faire ce calcul, vous pouvez utiliser le simulateur suivant :

              • Calculer la révision de son loyer

                La révision annuelle de loyer peut être faite durant l’année qui suit la date de révision du loyer.

                La révision de loyer ne s’applique pas rétroactivement, mais seulement à partir de la date de la demande.

                Lorsque le délai d’un an est écoulé, la révision non appliquée est perdue pour le propriétaire.

                Exemple

                Si la date de révision du loyer est le 13 mars 2024, le propriétaire peut réviser le loyer jusqu’au 12 mars 2025.

                Si la date de révision du loyer est le 13 mars 2024, mais que le propriétaire n’en fait la demande que le 13 juin 2024, seuls les loyers perçus à partir de cette date peuvent être augmentés.

                En cas d’erreur de calcul, le locataire peut contester l’augmentation fixée par son propriétaire.

                La démarche compte 3 étapes :

                1. Mise en demeure

                Il est conseillé d’adresser au propriétaire (ou de l’agence immobilière) un courrier recommandé avec accusé de réception.

                Vous pouvez utiliser ce modèle de document :

              • Contester le montant d’une révision de loyer en cours de bail
              • 2. Conciliation

                En cas de refus (ou d’absence de réponse) de la part du propriétaire (ou de l’agence immobilière), il est possible d’engager une conciliation avec l’aide de la commission départementale de conciliation (CDC) ou d’un conciliateur de justice. Lorsque le montant du litige est inférieur ou égal à 5 000 € , cette conciliation est obligatoire pour pouvoir ensuite éventuellement saisir le juge.

                La CDC doit être saisie par lettre recommandée avec accusé de réception.

                Cette lettre doit être adressée à la CDC du département où est situé le logement concerné.

                  Où s’adresser ?

                   Conciliateur de justice 

                    3. Saisir le juge

                    En cas de litige sur une révision annuelle de loyer, le locataire ou le propriétaire (ou l’agence immobilière) a 1 an pour saisir le juge des contentieux de la protection à partir de la date de révision du loyer.

                  Exceptionnellement, le loyer peut être majoré en cours de bail en cas de travaux d’amélioration effectués aux frais du propriétaire.

                  Le propriétaire et son locataire conviennent alors ensemble de la majoration de loyer consécutive à ces travaux :

                  • Soit par une clause présente dans le contrat de location

                  • Soit par avenant intégré au contrat de location en cours de bail

                  La majoration de loyer est applicable après l’achèvement des travaux.

                  Mais ces règles ne s’appliquent pas :

                  • En métropole, lorsque le bail est signé, renouvelé ou tacitement reconduit depuis le 24 août 2022 et que le logement est classé F ou G après les travaux (classe indiquée sur le  DPE ) .

                  • En Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion et Mayotte, lorsque le bail est signé, renouvelé ou tacitement reconduit depuis le 1er juillet 2024 et que le logement est classé F ou G après les travaux (classe indiquée sur le  DPE ).

                  Attention

                  Des règles spécifiques s’appliquent pour le loyer d’un logement régi par la loi de 1948 ou conventionné Anah.

                  Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

                  Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois.

                  Révision du loyer en cours de bail (logement du secteur privé)

                  Le propriétaire (ou de l’agence immobilière) d’un logement loué avec un bail d’habitation peut augmenter le loyer en cours de bail dans 2 cas. D’une part, lorsque le bail contient une clause indiquant qu’il peut réviser le loyer 1 fois par an ( révision annuelle ). Si le bail ne contient pas une telle clause, le montant du loyer doit rester le même durant tout le bail. D’autre part, lorsque le propriétaire fait des travaux d’amélioration à ses frais dans le logement ( majoration exceptionnelle ).

                  Location immobilière : loyer

                    Le propriétaire (ou l’agence immobilière) d’un logement mis en location avec un bail d’habitation, peut réviser le loyer 1 fois par an, si une clause du bail le prévoit.

                    Attention
                    • En métropole, lorsque le bail est signé, renouvelé ou tacitement reconduit depuis le 24 août 2022, et qu’il concerne un logement classé F ou G (classement indiqué sur le  DPE ), il est interdit d’en réviser le loyer.

                    • En Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion et Mayotte, lorsque le bail est signé, renouvelé ou tacitement reconduit depuis le 1er juillet 2024, et qu’il concerne un logement classé F ou G (classement indiqué sur le  DPE ), il est interdit d’en réviser le loyer.

                    La date de l’IRL à prendre en compte est la date indiquée dans le bail. Il peut s’agir de la date de fin annuelle du bail ou d’une autre date convenue entre le propriétaire et le locataire.

                    Si la date de l’IRL à prendre en compte n’est pas indiquée dans le bail, il faut prendre la date du dernier IRL publié par l’ Insee  au moment de la signature du bail.

                    Attention
                    • Si un complément de loyer s’applique, le montant du loyer est égal au total du loyer de base et du complément de loyer .

                    • Pour un logement meublé, si les charges sont à payer au forfait, ce montant peut être révisé chaque année selon les mêmes règles que celles de la révision du loyer.

                    • Pour un logement régi par la loi de 1948 ou conventionné Anah , les règles de révision du loyer sont spécifiques.

                    L’indice de référence des loyers (IRL) sert de base pour calculer la révision du loyer. L’augmentation annuelle du loyer est plafonnée par l’évolution sur un an de l’IRL.

                    Pour calculer la révision du montant mensuel du loyer, le propriétaire (ou l’agence immobilière) a besoin des 3 éléments suivants :

                    • Montant actuel du loyer mensuel

                    • IRL du trimestre de référence (prévu dans le bail ou publié par l’ Insee  au moment de la signature du bail)

                    • IRL du même trimestre de l’année précédente.

                    Le calcul consiste à faire l’opération suivante  :

                    Nouveau loyer = loyer en cours x nouvel IRL du trimestre de référence du bail / IRL du même trimestre de l’année précédente.

                    Exemple

                    Un bail signé en métropole le 20 juillet 2023, et fixant le loyer mensuel à  600 € , peut être révisé le 20 juillet 2024.

                    Le dernier indice publié à la date de signature du bail est celui du 2e trimestre 2023, soit  140,59 .

                    Le nouvel indice publié à la date de révision est celui du 2e trimestre 2024, soit  145,17 .

                    Le 20 juillet 2024, date de la 1re révision du loyer, le nouveau montant du loyer doit être calculé de la manière suivante : 600 €  x  145,17  /  140,59  =  619,55 € .

                    À savoir

                    Le résultat du calcul doit être  arrondi à la 2e décimale la plus proche .

                    Pour faire ce calcul, vous pouvez utiliser le simulateur suivant :

                  • Calculer la révision de son loyer

                    La révision annuelle de loyer peut être faite durant l’année qui suit la date de révision du loyer.

                    La révision de loyer ne s’applique pas rétroactivement, mais seulement à partir de la date de la demande.

                    Lorsque le délai d’un an est écoulé, la révision non appliquée est perdue pour le propriétaire.

                    Exemple

                    Si la date de révision du loyer est le 13 mars 2024, le propriétaire peut réviser le loyer jusqu’au 12 mars 2025.

                    Si la date de révision du loyer est le 13 mars 2024, mais que le propriétaire n’en fait la demande que le 13 juin 2024, seuls les loyers perçus à partir de cette date peuvent être augmentés.

                    En cas d’erreur de calcul, le locataire peut contester l’augmentation fixée par son propriétaire.

                    La démarche compte 3 étapes :

                    1. Mise en demeure

                    Il est conseillé d’adresser au propriétaire (ou de l’agence immobilière) un courrier recommandé avec accusé de réception.

                    Vous pouvez utiliser ce modèle de document :

                  • Contester le montant d’une révision de loyer en cours de bail
                  • 2. Conciliation

                    En cas de refus (ou d’absence de réponse) de la part du propriétaire (ou de l’agence immobilière), il est possible d’engager une conciliation avec l’aide de la commission départementale de conciliation (CDC) ou d’un conciliateur de justice. Lorsque le montant du litige est inférieur ou égal à 5 000 € , cette conciliation est obligatoire pour pouvoir ensuite éventuellement saisir le juge.

                    La CDC doit être saisie par lettre recommandée avec accusé de réception.

                    Cette lettre doit être adressée à la CDC du département où est situé le logement concerné.

                      Où s’adresser ?

                       Conciliateur de justice 

                        3. Saisir le juge

                        En cas de litige sur une révision annuelle de loyer, le locataire ou le propriétaire (ou l’agence immobilière) a 1 an pour saisir le juge des contentieux de la protection à partir de la date de révision du loyer.

                      Exceptionnellement, le loyer peut être majoré en cours de bail en cas de travaux d’amélioration effectués aux frais du propriétaire.

                      Le propriétaire et son locataire conviennent alors ensemble de la majoration de loyer consécutive à ces travaux :

                      • Soit par une clause présente dans le contrat de location

                      • Soit par avenant intégré au contrat de location en cours de bail

                      La majoration de loyer est applicable après l’achèvement des travaux.

                      Mais ces règles ne s’appliquent pas :

                      • En métropole, lorsque le bail est signé, renouvelé ou tacitement reconduit depuis le 24 août 2022 et que le logement est classé F ou G après les travaux (classe indiquée sur le  DPE ) .

                      • En Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion et Mayotte, lorsque le bail est signé, renouvelé ou tacitement reconduit depuis le 1er juillet 2024 et que le logement est classé F ou G après les travaux (classe indiquée sur le  DPE ).

                      Attention

                      Des règles spécifiques s’appliquent pour le loyer d’un logement régi par la loi de 1948 ou conventionné Anah.

                      Pour les travaux portant sur des bâtiments accueillant du public (commerces, restaurants …) se référer à la page spécifique.

                      Faire sa demande en ligne

                      Désormais pour réaliser vos démarches d’urbanisme, la commune met à votre disposition un service en ligne, le Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU) sécurisé, gratuit et facilement accessible.
                      Il vous permet d’accéder aux formulaires en ligne, de remplir la demande d’autorisation d’urbanisme nécessaire et de joindre les annexes puis de télétransmettre le dossier de demande à la commune.

                      La cellule urbanisme restent vos interlocuteurs privilégiés pour vous accompagner tout au long de la procédure. N’hésitez pas à les solliciter dès la construction de votre dossier : urbanisme01@ussel19.fr

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