Urbanisme

Démarches d’urbanisme

Vous avez un projet de construction, d’extension, de modification, d’aménagement ? Désormais, vous pouvez réaliser votre demande en ligne sur la plateforme du Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU).

Quand faire votre demande ?

Prévoyez de réaliser vos démarches administratives au minimum 2 mois avant le début travaux.

Si votre projet est situé dans un périmètre de protection des monuments historiques, il est conseillé de prendre l’attache de l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine (UDAP) en amont du dépôt du dossier pour définir votre projet : comptez un mois de délai supplémentaire pour l’instruction de votre demande.

Ai-je le droit ?

Tout d’abord, il faut définir le champ d’application de votre demande.
La surface de plancher (SP) ou l’emprise au sol (ES) créées vont définir le champ d’application de l’autorisation à déposer en mairie.

  • PROJET < 5m² SP ou ES = Pas de formalité
  • 5m² SP ou ES > PROJET > 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 20 m² SP ou ES = Permis de construire

Les ravalements de façade, changements de menuiseries, réfection de toiture, édification de clôtures sont soumis au dépôt d’une déclaration préalable. Les démolitions sont soumises à permis de démolir.

Il existe une exception pour les extensions (agrandissement de la construction existante présentant des dimensions inférieures à celle-ci et ayant un lien physique et fonctionnel avec la construction existante.) en zone urbanisée : les zones en U = UC, UX, UR, UZ, US.

  • 5m² SP ou ES < PROJET < 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 40 m² SP ou ES = permis de construire

Les piscines ne sont pas soumises aux mêmes règles que les constructions (attention les pool House doivent répondre aux règles de constructions classique).

Bassin non couvert ou couverture inférieure à 1.80m de hauteur :

  • 10m² > Bassin > 100 m² = Déclaration préalable
  • Bassin > 100 m² = Permis de construire

Bassin dont la couverture est supérieure à 1.80 m de haut

  • Permis de construire peu importe la superficie du bassin

Emprise au sol

= Projection verticale au sol de la construction

Surface de plancher

= Ensemble des surfaces closes ET couvertes de plus de 1.80m de hauteur

Quand recourir à un architecte ?

  • Lorsque le permis de construire est déposé par une personne morale (entreprise, société, etc.)
  • Lorsque la surface de plancher dépasse 150 m² pour une construction autre qu’à usage agricole.
  • Lorsque les travaux prévus, sur une construction existante, sont soumis à permis de construire et :
    • Qu’ils conduisent la surface de plancher à dépasser le seuil des 150 m²
    • Ou que la construction existante dépasse déjà les 150 m² de surface de plancher

Quelles formalités à accomplir ?

Détention provisoire ou assignation à résidence injustifiée : peut-on être indemnisé ?

Oui, vous pouvez être indemnisé si vous avez fait l’objet d’une détention provisoire ou d’un placement sous assignation à résidence avec surveillance électronique (ARSE) sans être finalement condamné. Si vous souhaitez être indemnisé, vous devez transmettre une requête argumentée au premier président de la cour d’appel géographiquement compétente pour votre affaire. Cette procédure nécessite l’assistance d’un avocat. Nous vous présentons les informations à connaître.

    Cas dans lesquels l’indemnisation peut être accordée

    En principe, toute personne qui a subi un préjudice en raison d’une détention provisoire ou d’un placement sous assignation à résidence avec surveillance électronique injustifié peut demander une indemnisation.

    La détention provisoire et l’ ARSE  sont considérées comme injustifiées lorsqu’elles sont suivies d’une :

    • Ordonnance de non-lieu

    • Décision de relaxe devenue définitive

    • Décision d’acquittement devenue définitive.

    À savoir

    Si vous avez fait l’objet d’une détention provisoire ou d’un placement sous  ARSE  abusif, la notification de la décision de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement précise que vous pouvez faire une demande d’indemnisation.

    Cas dans lesquels l’indemnisation est automatiquement refusée

    Dans certaines circonstances, la détention provisoire ou le  placement sous assignation à résidence avec surveillance électronique  restent justifiés alors même que vous n’avez pas été condamné. Ainsi, les demandes d’indemnisation sont automatiquement refusées.

    Il s’agit notamment des cas dans lesquels :

    • Vous n’avez pas été condamné uniquement parce que vous avez été déclaré pénalement irresponsable

    • Vous n’avez pas été condamné car vous avez bénéficié d’une amnistie à la suite de votre placement en détention provisoire ou sous  ARSE 

    • Vous avez été placé en détention provisoire ou sous  ARSE  uniquement parce que vous vous êtes volontairement accusé ou laissé accuser à tort pour éviter que le véritable auteur des faits ne soit condamné

    • Dans le temps de votre détention provisoire, vous étiez également en prison pour une autre cause

    • Vous n’avez pas été condamné car, après votre libération, l’infraction était prescriteDélais de prescription 

    À noter

    Si vous faites un référé expertise, l’assistance d’un avocat est obligatoire dès lors que le montant de vos préjudices est supérieur à 10 000 € .

    Nature du préjudice né de la détention provisoire ou de l’ARSE injustifiée

    Le versement d’une indemnité sert à réparer les préjudices que vous avez subi durant votre privation de liberté.

    Il peut s’agir d’un préjudice matériel qui englobe notamment :

    • La perte de salaire ou de revenus

    • La perte de chance (par exemple, la perte de chance de passer un entretien d’embauche pour obtenir un emploi)

    • Les frais de transport engagés par votre famille pour venir vous voir en détention.

    Par ailleurs, l’indemnisation couvre le qui s’entend notamment par :

    • L’éloignement familial (exemple : séparation d’un père et de son nouveau-né)

    • La naissance d’un enfant durant la détention

    • Les conditions d’incarcération (exemple : en cas de surpopulation carcérale).

    Attention

    Il est indispensable d’établir un lien entre la détention provisoire ou l’assignation à résidence avec surveillance électronique abusive et les préjudices que vous avez subi.

    Évaluation du préjudice né de la détention provisoire ou de l’ARSE injustifiée

    Si vous souhaitez faire évaluer les préjudices que vous avez subi, vous pouvez demander une expertise judiciaire auprès du premier président de la  cour d’appel  compétent dont dépend la juridiction pénale ou le juge d’instruction qui a prononcé la décision de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement.

    Cette demande doit être faite avant toute demande d’indemnisation : on parle d’un référé expertise .

    Le premier président de la cour d’appel désigne un expert qui doit répondre à toutes les questions techniques précisées dans sa décision.

    Les conclusions de l’expert doivent être jointes à votre requête en indemnisation.

    À noter

    Si vous faites un référé expertise, l’assistance d’un avocat est obligatoire dès lors que le montant de vos préjudices est supérieur à 10 000 € .

    Demande d’indemnisation

    Pour obtenir réparation des préjudices causés par la détention provisoire ou l’ ARSE  injustifiée, vous devez adresser une demande au premier président de la  cour d’appel  dont dépend la juridiction pénale ou le juge d’instruction qui a prononcé la décision de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement.

    Dès le début de la procédure, vous devez être assisté d’un avocat. En cas de faibles ressources financières, vous pouvez demander à bénéficier de laide juridictionnelle.

    Où s’adresser ?

     Avocat 

    La demande prend la forme d’une requête signée par votre avocat et par vous-même.

    Dans votre requête, vous devez indiquer les éléments suivants :

    • Exposé des faits

    • Montant de l’indemnisation demandée

    • Indications utiles à l’examen de la demande (la date et le type de décision de justice rendu, la juridiction qui a prononcé la décision et l’adresse à laquelle il est possible de vous envoyer une notification)

    • Justificatifs et éléments de preuve (exemple : la copie de la décision de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement).

    Cette demande doit être remise au greffe de la cour d’appel compétente dans un délai de 6 mois à compter de la décision de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement devenue définitive.

    Elle peut être :

    • Remise directement au greffe, contre récépissé

    • Transmise par lettre recommandée avec demande d’avis de réception.

    Où s’adresser ?

     Cour d’appel 

    Décision de la cour d’appel saisie de la demande d’indemnisation

    La décision du premier président de la  cour d’appel  intervient lors d’une audience publique (sauf si vous vous y opposez).

    Vous n’êtes pas contraint de vous présenter à cette audience. En revanche, la présence de votre avocat est obligatoire.

    Le premier président de la cour d’appel rend une décision argumentée qui est notifiée :

    • Soit par remise d’une copie contre récépissé (si vous êtes présent à l’audience)

    • Soit par lettre recommandée avec demande d’avis de réception (si vous êtes absent à l’audience).

    Le premier président de la cour d’appel peut décider de vous octroyer une indemnité pour réparer les préjudices que vous avez visés dans votre requête.

    Il peut également rejeter une ou plusieurs de vos demandes ou vous accorder une indemnité inférieure à celle que vous sollicitiez.

    À noter

    L’indemnité est versée par l’État.

    Si vous n’êtes pas d’accord avec la décision du premier président de la cour d’appel (exemple : vous estimez que le montant de l’indemnité qui vous a été octroyé est trop faible), vous pouvez faire un  recours devant la commission nationale de réparation des détentions de la Cour de cassation. 

    Pour cela, vous disposez d’un délai de 10 jours à compter de la notification de la décision de la  cour d’appel .

    Votre recours doit être directement remis au greffe de la cour d’appel qui a rendu la décision que vous contestez. Elle ne peut pas être transmise par lettre simple ou par lettre recommandée avec demande d’avis de réception (sauf si vous êtes en prison).

    Après avoir instruit votre demande, la commission nationale de réparation des détentions rend une décision qui ne peut pas faire l’objet d’un nouveau recours.

Indemnisation du préjudice

    • Pour être assisté lors d’une procédure en demande d’indemnisation :
       Avocat 
    • Pour obtenir des informations sur l’expertise contradictoire :
       Expert judiciaire 

    Détention provisoire ou assignation à résidence injustifiée : peut-on être indemnisé ?

    Oui, vous pouvez être indemnisé si vous avez fait l’objet d’une détention provisoire ou d’un placement sous assignation à résidence avec surveillance électronique (ARSE) sans être finalement condamné. Si vous souhaitez être indemnisé, vous devez transmettre une requête argumentée au premier président de la cour d’appel géographiquement compétente pour votre affaire. Cette procédure nécessite l’assistance d’un avocat. Nous vous présentons les informations à connaître.

      Cas dans lesquels l’indemnisation peut être accordée

      En principe, toute personne qui a subi un préjudice en raison d’une détention provisoire ou d’un placement sous assignation à résidence avec surveillance électronique injustifié peut demander une indemnisation.

      La détention provisoire et l’ ARSE  sont considérées comme injustifiées lorsqu’elles sont suivies d’une :

      • Ordonnance de non-lieu

      • Décision de relaxe devenue définitive

      • Décision d’acquittement devenue définitive.

      À savoir

      Si vous avez fait l’objet d’une détention provisoire ou d’un placement sous  ARSE  abusif, la notification de la décision de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement précise que vous pouvez faire une demande d’indemnisation.

      Cas dans lesquels l’indemnisation est automatiquement refusée

      Dans certaines circonstances, la détention provisoire ou le  placement sous assignation à résidence avec surveillance électronique  restent justifiés alors même que vous n’avez pas été condamné. Ainsi, les demandes d’indemnisation sont automatiquement refusées.

      Il s’agit notamment des cas dans lesquels :

      • Vous n’avez pas été condamné uniquement parce que vous avez été déclaré pénalement irresponsable

      • Vous n’avez pas été condamné car vous avez bénéficié d’une amnistie à la suite de votre placement en détention provisoire ou sous  ARSE 

      • Vous avez été placé en détention provisoire ou sous  ARSE  uniquement parce que vous vous êtes volontairement accusé ou laissé accuser à tort pour éviter que le véritable auteur des faits ne soit condamné

      • Dans le temps de votre détention provisoire, vous étiez également en prison pour une autre cause

      • Vous n’avez pas été condamné car, après votre libération, l’infraction était prescriteDélais de prescription 

      À noter

      Si vous faites un référé expertise, l’assistance d’un avocat est obligatoire dès lors que le montant de vos préjudices est supérieur à 10 000 € .

      Nature du préjudice né de la détention provisoire ou de l’ARSE injustifiée

      Le versement d’une indemnité sert à réparer les préjudices que vous avez subi durant votre privation de liberté.

      Il peut s’agir d’un préjudice matériel qui englobe notamment :

      • La perte de salaire ou de revenus

      • La perte de chance (par exemple, la perte de chance de passer un entretien d’embauche pour obtenir un emploi)

      • Les frais de transport engagés par votre famille pour venir vous voir en détention.

      Par ailleurs, l’indemnisation couvre le qui s’entend notamment par :

      • L’éloignement familial (exemple : séparation d’un père et de son nouveau-né)

      • La naissance d’un enfant durant la détention

      • Les conditions d’incarcération (exemple : en cas de surpopulation carcérale).

      Attention

      Il est indispensable d’établir un lien entre la détention provisoire ou l’assignation à résidence avec surveillance électronique abusive et les préjudices que vous avez subi.

      Évaluation du préjudice né de la détention provisoire ou de l’ARSE injustifiée

      Si vous souhaitez faire évaluer les préjudices que vous avez subi, vous pouvez demander une expertise judiciaire auprès du premier président de la  cour d’appel  compétent dont dépend la juridiction pénale ou le juge d’instruction qui a prononcé la décision de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement.

      Cette demande doit être faite avant toute demande d’indemnisation : on parle d’un référé expertise .

      Le premier président de la cour d’appel désigne un expert qui doit répondre à toutes les questions techniques précisées dans sa décision.

      Les conclusions de l’expert doivent être jointes à votre requête en indemnisation.

      À noter

      Si vous faites un référé expertise, l’assistance d’un avocat est obligatoire dès lors que le montant de vos préjudices est supérieur à 10 000 € .

      Demande d’indemnisation

      Pour obtenir réparation des préjudices causés par la détention provisoire ou l’ ARSE  injustifiée, vous devez adresser une demande au premier président de la  cour d’appel  dont dépend la juridiction pénale ou le juge d’instruction qui a prononcé la décision de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement.

      Dès le début de la procédure, vous devez être assisté d’un avocat. En cas de faibles ressources financières, vous pouvez demander à bénéficier de laide juridictionnelle.

      Où s’adresser ?

       Avocat 

      La demande prend la forme d’une requête signée par votre avocat et par vous-même.

      Dans votre requête, vous devez indiquer les éléments suivants :

      • Exposé des faits

      • Montant de l’indemnisation demandée

      • Indications utiles à l’examen de la demande (la date et le type de décision de justice rendu, la juridiction qui a prononcé la décision et l’adresse à laquelle il est possible de vous envoyer une notification)

      • Justificatifs et éléments de preuve (exemple : la copie de la décision de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement).

      Cette demande doit être remise au greffe de la cour d’appel compétente dans un délai de 6 mois à compter de la décision de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement devenue définitive.

      Elle peut être :

      • Remise directement au greffe, contre récépissé

      • Transmise par lettre recommandée avec demande d’avis de réception.

      Où s’adresser ?

       Cour d’appel 

      Décision de la cour d’appel saisie de la demande d’indemnisation

      La décision du premier président de la  cour d’appel  intervient lors d’une audience publique (sauf si vous vous y opposez).

      Vous n’êtes pas contraint de vous présenter à cette audience. En revanche, la présence de votre avocat est obligatoire.

      Le premier président de la cour d’appel rend une décision argumentée qui est notifiée :

      • Soit par remise d’une copie contre récépissé (si vous êtes présent à l’audience)

      • Soit par lettre recommandée avec demande d’avis de réception (si vous êtes absent à l’audience).

      Le premier président de la cour d’appel peut décider de vous octroyer une indemnité pour réparer les préjudices que vous avez visés dans votre requête.

      Il peut également rejeter une ou plusieurs de vos demandes ou vous accorder une indemnité inférieure à celle que vous sollicitiez.

      À noter

      L’indemnité est versée par l’État.

      Si vous n’êtes pas d’accord avec la décision du premier président de la cour d’appel (exemple : vous estimez que le montant de l’indemnité qui vous a été octroyé est trop faible), vous pouvez faire un  recours devant la commission nationale de réparation des détentions de la Cour de cassation. 

      Pour cela, vous disposez d’un délai de 10 jours à compter de la notification de la décision de la  cour d’appel .

      Votre recours doit être directement remis au greffe de la cour d’appel qui a rendu la décision que vous contestez. Elle ne peut pas être transmise par lettre simple ou par lettre recommandée avec demande d’avis de réception (sauf si vous êtes en prison).

      Après avoir instruit votre demande, la commission nationale de réparation des détentions rend une décision qui ne peut pas faire l’objet d’un nouveau recours.

    Indemnisation du préjudice

      • Pour être assisté lors d’une procédure en demande d’indemnisation :
         Avocat 
      • Pour obtenir des informations sur l’expertise contradictoire :
         Expert judiciaire 

      Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois pour les travaux portant sur une maison individuelle et ses annexes et de 3 mois pour les autres demandes.

      Détention provisoire ou assignation à résidence injustifiée : peut-on être indemnisé ?

      Oui, vous pouvez être indemnisé si vous avez fait l’objet d’une détention provisoire ou d’un placement sous assignation à résidence avec surveillance électronique (ARSE) sans être finalement condamné. Si vous souhaitez être indemnisé, vous devez transmettre une requête argumentée au premier président de la cour d’appel géographiquement compétente pour votre affaire. Cette procédure nécessite l’assistance d’un avocat. Nous vous présentons les informations à connaître.

        Cas dans lesquels l’indemnisation peut être accordée

        En principe, toute personne qui a subi un préjudice en raison d’une détention provisoire ou d’un placement sous assignation à résidence avec surveillance électronique injustifié peut demander une indemnisation.

        La détention provisoire et l’ ARSE  sont considérées comme injustifiées lorsqu’elles sont suivies d’une :

        • Ordonnance de non-lieu

        • Décision de relaxe devenue définitive

        • Décision d’acquittement devenue définitive.

        À savoir

        Si vous avez fait l’objet d’une détention provisoire ou d’un placement sous  ARSE  abusif, la notification de la décision de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement précise que vous pouvez faire une demande d’indemnisation.

        Cas dans lesquels l’indemnisation est automatiquement refusée

        Dans certaines circonstances, la détention provisoire ou le  placement sous assignation à résidence avec surveillance électronique  restent justifiés alors même que vous n’avez pas été condamné. Ainsi, les demandes d’indemnisation sont automatiquement refusées.

        Il s’agit notamment des cas dans lesquels :

        • Vous n’avez pas été condamné uniquement parce que vous avez été déclaré pénalement irresponsable

        • Vous n’avez pas été condamné car vous avez bénéficié d’une amnistie à la suite de votre placement en détention provisoire ou sous  ARSE 

        • Vous avez été placé en détention provisoire ou sous  ARSE  uniquement parce que vous vous êtes volontairement accusé ou laissé accuser à tort pour éviter que le véritable auteur des faits ne soit condamné

        • Dans le temps de votre détention provisoire, vous étiez également en prison pour une autre cause

        • Vous n’avez pas été condamné car, après votre libération, l’infraction était prescriteDélais de prescription 

        À noter

        Si vous faites un référé expertise, l’assistance d’un avocat est obligatoire dès lors que le montant de vos préjudices est supérieur à 10 000 € .

        Nature du préjudice né de la détention provisoire ou de l’ARSE injustifiée

        Le versement d’une indemnité sert à réparer les préjudices que vous avez subi durant votre privation de liberté.

        Il peut s’agir d’un préjudice matériel qui englobe notamment :

        • La perte de salaire ou de revenus

        • La perte de chance (par exemple, la perte de chance de passer un entretien d’embauche pour obtenir un emploi)

        • Les frais de transport engagés par votre famille pour venir vous voir en détention.

        Par ailleurs, l’indemnisation couvre le qui s’entend notamment par :

        • L’éloignement familial (exemple : séparation d’un père et de son nouveau-né)

        • La naissance d’un enfant durant la détention

        • Les conditions d’incarcération (exemple : en cas de surpopulation carcérale).

        Attention

        Il est indispensable d’établir un lien entre la détention provisoire ou l’assignation à résidence avec surveillance électronique abusive et les préjudices que vous avez subi.

        Évaluation du préjudice né de la détention provisoire ou de l’ARSE injustifiée

        Si vous souhaitez faire évaluer les préjudices que vous avez subi, vous pouvez demander une expertise judiciaire auprès du premier président de la  cour d’appel  compétent dont dépend la juridiction pénale ou le juge d’instruction qui a prononcé la décision de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement.

        Cette demande doit être faite avant toute demande d’indemnisation : on parle d’un référé expertise .

        Le premier président de la cour d’appel désigne un expert qui doit répondre à toutes les questions techniques précisées dans sa décision.

        Les conclusions de l’expert doivent être jointes à votre requête en indemnisation.

        À noter

        Si vous faites un référé expertise, l’assistance d’un avocat est obligatoire dès lors que le montant de vos préjudices est supérieur à 10 000 € .

        Demande d’indemnisation

        Pour obtenir réparation des préjudices causés par la détention provisoire ou l’ ARSE  injustifiée, vous devez adresser une demande au premier président de la  cour d’appel  dont dépend la juridiction pénale ou le juge d’instruction qui a prononcé la décision de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement.

        Dès le début de la procédure, vous devez être assisté d’un avocat. En cas de faibles ressources financières, vous pouvez demander à bénéficier de laide juridictionnelle.

        Où s’adresser ?

         Avocat 

        La demande prend la forme d’une requête signée par votre avocat et par vous-même.

        Dans votre requête, vous devez indiquer les éléments suivants :

        • Exposé des faits

        • Montant de l’indemnisation demandée

        • Indications utiles à l’examen de la demande (la date et le type de décision de justice rendu, la juridiction qui a prononcé la décision et l’adresse à laquelle il est possible de vous envoyer une notification)

        • Justificatifs et éléments de preuve (exemple : la copie de la décision de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement).

        Cette demande doit être remise au greffe de la cour d’appel compétente dans un délai de 6 mois à compter de la décision de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement devenue définitive.

        Elle peut être :

        • Remise directement au greffe, contre récépissé

        • Transmise par lettre recommandée avec demande d’avis de réception.

        Où s’adresser ?

         Cour d’appel 

        Décision de la cour d’appel saisie de la demande d’indemnisation

        La décision du premier président de la  cour d’appel  intervient lors d’une audience publique (sauf si vous vous y opposez).

        Vous n’êtes pas contraint de vous présenter à cette audience. En revanche, la présence de votre avocat est obligatoire.

        Le premier président de la cour d’appel rend une décision argumentée qui est notifiée :

        • Soit par remise d’une copie contre récépissé (si vous êtes présent à l’audience)

        • Soit par lettre recommandée avec demande d’avis de réception (si vous êtes absent à l’audience).

        Le premier président de la cour d’appel peut décider de vous octroyer une indemnité pour réparer les préjudices que vous avez visés dans votre requête.

        Il peut également rejeter une ou plusieurs de vos demandes ou vous accorder une indemnité inférieure à celle que vous sollicitiez.

        À noter

        L’indemnité est versée par l’État.

        Si vous n’êtes pas d’accord avec la décision du premier président de la cour d’appel (exemple : vous estimez que le montant de l’indemnité qui vous a été octroyé est trop faible), vous pouvez faire un  recours devant la commission nationale de réparation des détentions de la Cour de cassation. 

        Pour cela, vous disposez d’un délai de 10 jours à compter de la notification de la décision de la  cour d’appel .

        Votre recours doit être directement remis au greffe de la cour d’appel qui a rendu la décision que vous contestez. Elle ne peut pas être transmise par lettre simple ou par lettre recommandée avec demande d’avis de réception (sauf si vous êtes en prison).

        Après avoir instruit votre demande, la commission nationale de réparation des détentions rend une décision qui ne peut pas faire l’objet d’un nouveau recours.

      Indemnisation du préjudice

        • Pour être assisté lors d’une procédure en demande d’indemnisation :
           Avocat 
        • Pour obtenir des informations sur l’expertise contradictoire :
           Expert judiciaire 

        Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

        Le délai d’instruction de droit commun est de 3 mois.

        Détention provisoire ou assignation à résidence injustifiée : peut-on être indemnisé ?

        Oui, vous pouvez être indemnisé si vous avez fait l’objet d’une détention provisoire ou d’un placement sous assignation à résidence avec surveillance électronique (ARSE) sans être finalement condamné. Si vous souhaitez être indemnisé, vous devez transmettre une requête argumentée au premier président de la cour d’appel géographiquement compétente pour votre affaire. Cette procédure nécessite l’assistance d’un avocat. Nous vous présentons les informations à connaître.

          Cas dans lesquels l’indemnisation peut être accordée

          En principe, toute personne qui a subi un préjudice en raison d’une détention provisoire ou d’un placement sous assignation à résidence avec surveillance électronique injustifié peut demander une indemnisation.

          La détention provisoire et l’ ARSE  sont considérées comme injustifiées lorsqu’elles sont suivies d’une :

          • Ordonnance de non-lieu

          • Décision de relaxe devenue définitive

          • Décision d’acquittement devenue définitive.

          À savoir

          Si vous avez fait l’objet d’une détention provisoire ou d’un placement sous  ARSE  abusif, la notification de la décision de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement précise que vous pouvez faire une demande d’indemnisation.

          Cas dans lesquels l’indemnisation est automatiquement refusée

          Dans certaines circonstances, la détention provisoire ou le  placement sous assignation à résidence avec surveillance électronique  restent justifiés alors même que vous n’avez pas été condamné. Ainsi, les demandes d’indemnisation sont automatiquement refusées.

          Il s’agit notamment des cas dans lesquels :

          • Vous n’avez pas été condamné uniquement parce que vous avez été déclaré pénalement irresponsable

          • Vous n’avez pas été condamné car vous avez bénéficié d’une amnistie à la suite de votre placement en détention provisoire ou sous  ARSE 

          • Vous avez été placé en détention provisoire ou sous  ARSE  uniquement parce que vous vous êtes volontairement accusé ou laissé accuser à tort pour éviter que le véritable auteur des faits ne soit condamné

          • Dans le temps de votre détention provisoire, vous étiez également en prison pour une autre cause

          • Vous n’avez pas été condamné car, après votre libération, l’infraction était prescriteDélais de prescription 

          À noter

          Si vous faites un référé expertise, l’assistance d’un avocat est obligatoire dès lors que le montant de vos préjudices est supérieur à 10 000 € .

          Nature du préjudice né de la détention provisoire ou de l’ARSE injustifiée

          Le versement d’une indemnité sert à réparer les préjudices que vous avez subi durant votre privation de liberté.

          Il peut s’agir d’un préjudice matériel qui englobe notamment :

          • La perte de salaire ou de revenus

          • La perte de chance (par exemple, la perte de chance de passer un entretien d’embauche pour obtenir un emploi)

          • Les frais de transport engagés par votre famille pour venir vous voir en détention.

          Par ailleurs, l’indemnisation couvre le qui s’entend notamment par :

          • L’éloignement familial (exemple : séparation d’un père et de son nouveau-né)

          • La naissance d’un enfant durant la détention

          • Les conditions d’incarcération (exemple : en cas de surpopulation carcérale).

          Attention

          Il est indispensable d’établir un lien entre la détention provisoire ou l’assignation à résidence avec surveillance électronique abusive et les préjudices que vous avez subi.

          Évaluation du préjudice né de la détention provisoire ou de l’ARSE injustifiée

          Si vous souhaitez faire évaluer les préjudices que vous avez subi, vous pouvez demander une expertise judiciaire auprès du premier président de la  cour d’appel  compétent dont dépend la juridiction pénale ou le juge d’instruction qui a prononcé la décision de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement.

          Cette demande doit être faite avant toute demande d’indemnisation : on parle d’un référé expertise .

          Le premier président de la cour d’appel désigne un expert qui doit répondre à toutes les questions techniques précisées dans sa décision.

          Les conclusions de l’expert doivent être jointes à votre requête en indemnisation.

          À noter

          Si vous faites un référé expertise, l’assistance d’un avocat est obligatoire dès lors que le montant de vos préjudices est supérieur à 10 000 € .

          Demande d’indemnisation

          Pour obtenir réparation des préjudices causés par la détention provisoire ou l’ ARSE  injustifiée, vous devez adresser une demande au premier président de la  cour d’appel  dont dépend la juridiction pénale ou le juge d’instruction qui a prononcé la décision de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement.

          Dès le début de la procédure, vous devez être assisté d’un avocat. En cas de faibles ressources financières, vous pouvez demander à bénéficier de laide juridictionnelle.

          Où s’adresser ?

           Avocat 

          La demande prend la forme d’une requête signée par votre avocat et par vous-même.

          Dans votre requête, vous devez indiquer les éléments suivants :

          • Exposé des faits

          • Montant de l’indemnisation demandée

          • Indications utiles à l’examen de la demande (la date et le type de décision de justice rendu, la juridiction qui a prononcé la décision et l’adresse à laquelle il est possible de vous envoyer une notification)

          • Justificatifs et éléments de preuve (exemple : la copie de la décision de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement).

          Cette demande doit être remise au greffe de la cour d’appel compétente dans un délai de 6 mois à compter de la décision de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement devenue définitive.

          Elle peut être :

          • Remise directement au greffe, contre récépissé

          • Transmise par lettre recommandée avec demande d’avis de réception.

          Où s’adresser ?

           Cour d’appel 

          Décision de la cour d’appel saisie de la demande d’indemnisation

          La décision du premier président de la  cour d’appel  intervient lors d’une audience publique (sauf si vous vous y opposez).

          Vous n’êtes pas contraint de vous présenter à cette audience. En revanche, la présence de votre avocat est obligatoire.

          Le premier président de la cour d’appel rend une décision argumentée qui est notifiée :

          • Soit par remise d’une copie contre récépissé (si vous êtes présent à l’audience)

          • Soit par lettre recommandée avec demande d’avis de réception (si vous êtes absent à l’audience).

          Le premier président de la cour d’appel peut décider de vous octroyer une indemnité pour réparer les préjudices que vous avez visés dans votre requête.

          Il peut également rejeter une ou plusieurs de vos demandes ou vous accorder une indemnité inférieure à celle que vous sollicitiez.

          À noter

          L’indemnité est versée par l’État.

          Si vous n’êtes pas d’accord avec la décision du premier président de la cour d’appel (exemple : vous estimez que le montant de l’indemnité qui vous a été octroyé est trop faible), vous pouvez faire un  recours devant la commission nationale de réparation des détentions de la Cour de cassation. 

          Pour cela, vous disposez d’un délai de 10 jours à compter de la notification de la décision de la  cour d’appel .

          Votre recours doit être directement remis au greffe de la cour d’appel qui a rendu la décision que vous contestez. Elle ne peut pas être transmise par lettre simple ou par lettre recommandée avec demande d’avis de réception (sauf si vous êtes en prison).

          Après avoir instruit votre demande, la commission nationale de réparation des détentions rend une décision qui ne peut pas faire l’objet d’un nouveau recours.

        Indemnisation du préjudice

          • Pour être assisté lors d’une procédure en demande d’indemnisation :
             Avocat 
          • Pour obtenir des informations sur l’expertise contradictoire :
             Expert judiciaire 

          Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

          Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois.

          Détention provisoire ou assignation à résidence injustifiée : peut-on être indemnisé ?

          Oui, vous pouvez être indemnisé si vous avez fait l’objet d’une détention provisoire ou d’un placement sous assignation à résidence avec surveillance électronique (ARSE) sans être finalement condamné. Si vous souhaitez être indemnisé, vous devez transmettre une requête argumentée au premier président de la cour d’appel géographiquement compétente pour votre affaire. Cette procédure nécessite l’assistance d’un avocat. Nous vous présentons les informations à connaître.

            Cas dans lesquels l’indemnisation peut être accordée

            En principe, toute personne qui a subi un préjudice en raison d’une détention provisoire ou d’un placement sous assignation à résidence avec surveillance électronique injustifié peut demander une indemnisation.

            La détention provisoire et l’ ARSE  sont considérées comme injustifiées lorsqu’elles sont suivies d’une :

            • Ordonnance de non-lieu

            • Décision de relaxe devenue définitive

            • Décision d’acquittement devenue définitive.

            À savoir

            Si vous avez fait l’objet d’une détention provisoire ou d’un placement sous  ARSE  abusif, la notification de la décision de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement précise que vous pouvez faire une demande d’indemnisation.

            Cas dans lesquels l’indemnisation est automatiquement refusée

            Dans certaines circonstances, la détention provisoire ou le  placement sous assignation à résidence avec surveillance électronique  restent justifiés alors même que vous n’avez pas été condamné. Ainsi, les demandes d’indemnisation sont automatiquement refusées.

            Il s’agit notamment des cas dans lesquels :

            • Vous n’avez pas été condamné uniquement parce que vous avez été déclaré pénalement irresponsable

            • Vous n’avez pas été condamné car vous avez bénéficié d’une amnistie à la suite de votre placement en détention provisoire ou sous  ARSE 

            • Vous avez été placé en détention provisoire ou sous  ARSE  uniquement parce que vous vous êtes volontairement accusé ou laissé accuser à tort pour éviter que le véritable auteur des faits ne soit condamné

            • Dans le temps de votre détention provisoire, vous étiez également en prison pour une autre cause

            • Vous n’avez pas été condamné car, après votre libération, l’infraction était prescriteDélais de prescription 

            À noter

            Si vous faites un référé expertise, l’assistance d’un avocat est obligatoire dès lors que le montant de vos préjudices est supérieur à 10 000 € .

            Nature du préjudice né de la détention provisoire ou de l’ARSE injustifiée

            Le versement d’une indemnité sert à réparer les préjudices que vous avez subi durant votre privation de liberté.

            Il peut s’agir d’un préjudice matériel qui englobe notamment :

            • La perte de salaire ou de revenus

            • La perte de chance (par exemple, la perte de chance de passer un entretien d’embauche pour obtenir un emploi)

            • Les frais de transport engagés par votre famille pour venir vous voir en détention.

            Par ailleurs, l’indemnisation couvre le qui s’entend notamment par :

            • L’éloignement familial (exemple : séparation d’un père et de son nouveau-né)

            • La naissance d’un enfant durant la détention

            • Les conditions d’incarcération (exemple : en cas de surpopulation carcérale).

            Attention

            Il est indispensable d’établir un lien entre la détention provisoire ou l’assignation à résidence avec surveillance électronique abusive et les préjudices que vous avez subi.

            Évaluation du préjudice né de la détention provisoire ou de l’ARSE injustifiée

            Si vous souhaitez faire évaluer les préjudices que vous avez subi, vous pouvez demander une expertise judiciaire auprès du premier président de la  cour d’appel  compétent dont dépend la juridiction pénale ou le juge d’instruction qui a prononcé la décision de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement.

            Cette demande doit être faite avant toute demande d’indemnisation : on parle d’un référé expertise .

            Le premier président de la cour d’appel désigne un expert qui doit répondre à toutes les questions techniques précisées dans sa décision.

            Les conclusions de l’expert doivent être jointes à votre requête en indemnisation.

            À noter

            Si vous faites un référé expertise, l’assistance d’un avocat est obligatoire dès lors que le montant de vos préjudices est supérieur à 10 000 € .

            Demande d’indemnisation

            Pour obtenir réparation des préjudices causés par la détention provisoire ou l’ ARSE  injustifiée, vous devez adresser une demande au premier président de la  cour d’appel  dont dépend la juridiction pénale ou le juge d’instruction qui a prononcé la décision de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement.

            Dès le début de la procédure, vous devez être assisté d’un avocat. En cas de faibles ressources financières, vous pouvez demander à bénéficier de laide juridictionnelle.

            Où s’adresser ?

             Avocat 

            La demande prend la forme d’une requête signée par votre avocat et par vous-même.

            Dans votre requête, vous devez indiquer les éléments suivants :

            • Exposé des faits

            • Montant de l’indemnisation demandée

            • Indications utiles à l’examen de la demande (la date et le type de décision de justice rendu, la juridiction qui a prononcé la décision et l’adresse à laquelle il est possible de vous envoyer une notification)

            • Justificatifs et éléments de preuve (exemple : la copie de la décision de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement).

            Cette demande doit être remise au greffe de la cour d’appel compétente dans un délai de 6 mois à compter de la décision de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement devenue définitive.

            Elle peut être :

            • Remise directement au greffe, contre récépissé

            • Transmise par lettre recommandée avec demande d’avis de réception.

            Où s’adresser ?

             Cour d’appel 

            Décision de la cour d’appel saisie de la demande d’indemnisation

            La décision du premier président de la  cour d’appel  intervient lors d’une audience publique (sauf si vous vous y opposez).

            Vous n’êtes pas contraint de vous présenter à cette audience. En revanche, la présence de votre avocat est obligatoire.

            Le premier président de la cour d’appel rend une décision argumentée qui est notifiée :

            • Soit par remise d’une copie contre récépissé (si vous êtes présent à l’audience)

            • Soit par lettre recommandée avec demande d’avis de réception (si vous êtes absent à l’audience).

            Le premier président de la cour d’appel peut décider de vous octroyer une indemnité pour réparer les préjudices que vous avez visés dans votre requête.

            Il peut également rejeter une ou plusieurs de vos demandes ou vous accorder une indemnité inférieure à celle que vous sollicitiez.

            À noter

            L’indemnité est versée par l’État.

            Si vous n’êtes pas d’accord avec la décision du premier président de la cour d’appel (exemple : vous estimez que le montant de l’indemnité qui vous a été octroyé est trop faible), vous pouvez faire un  recours devant la commission nationale de réparation des détentions de la Cour de cassation. 

            Pour cela, vous disposez d’un délai de 10 jours à compter de la notification de la décision de la  cour d’appel .

            Votre recours doit être directement remis au greffe de la cour d’appel qui a rendu la décision que vous contestez. Elle ne peut pas être transmise par lettre simple ou par lettre recommandée avec demande d’avis de réception (sauf si vous êtes en prison).

            Après avoir instruit votre demande, la commission nationale de réparation des détentions rend une décision qui ne peut pas faire l’objet d’un nouveau recours.

          Indemnisation du préjudice

            • Pour être assisté lors d’une procédure en demande d’indemnisation :
               Avocat 
            • Pour obtenir des informations sur l’expertise contradictoire :
               Expert judiciaire 

            Pour les travaux portant sur des bâtiments accueillant du public (commerces, restaurants …) se référer à la page spécifique.

            Faire sa demande en ligne

            Désormais pour réaliser vos démarches d’urbanisme, la commune met à votre disposition un service en ligne, le Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU) sécurisé, gratuit et facilement accessible.
            Il vous permet d’accéder aux formulaires en ligne, de remplir la demande d’autorisation d’urbanisme nécessaire et de joindre les annexes puis de télétransmettre le dossier de demande à la commune.

            La cellule urbanisme restent vos interlocuteurs privilégiés pour vous accompagner tout au long de la procédure. N’hésitez pas à les solliciter dès la construction de votre dossier : urbanisme01@ussel19.fr

            Contact