Urbanisme

Démarches d’urbanisme

Vous avez un projet de construction, d’extension, de modification, d’aménagement ? Désormais, vous pouvez réaliser votre demande en ligne sur la plateforme du Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU).

Quand faire votre demande ?

Prévoyez de réaliser vos démarches administratives au minimum 2 mois avant le début travaux.

Si votre projet est situé dans un périmètre de protection des monuments historiques, il est conseillé de prendre l’attache de l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine (UDAP) en amont du dépôt du dossier pour définir votre projet : comptez un mois de délai supplémentaire pour l’instruction de votre demande.

Ai-je le droit ?

Tout d’abord, il faut définir le champ d’application de votre demande.
La surface de plancher (SP) ou l’emprise au sol (ES) créées vont définir le champ d’application de l’autorisation à déposer en mairie.

  • PROJET < 5m² SP ou ES = Pas de formalité
  • 5m² SP ou ES > PROJET > 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 20 m² SP ou ES = Permis de construire

Les ravalements de façade, changements de menuiseries, réfection de toiture, édification de clôtures sont soumis au dépôt d’une déclaration préalable. Les démolitions sont soumises à permis de démolir.

Il existe une exception pour les extensions (agrandissement de la construction existante présentant des dimensions inférieures à celle-ci et ayant un lien physique et fonctionnel avec la construction existante.) en zone urbanisée : les zones en U = UC, UX, UR, UZ, US.

  • 5m² SP ou ES < PROJET < 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 40 m² SP ou ES = permis de construire

Les piscines ne sont pas soumises aux mêmes règles que les constructions (attention les pool House doivent répondre aux règles de constructions classique).

Bassin non couvert ou couverture inférieure à 1.80m de hauteur :

  • 10m² > Bassin > 100 m² = Déclaration préalable
  • Bassin > 100 m² = Permis de construire

Bassin dont la couverture est supérieure à 1.80 m de haut

  • Permis de construire peu importe la superficie du bassin

Emprise au sol

= Projection verticale au sol de la construction

Surface de plancher

= Ensemble des surfaces closes ET couvertes de plus de 1.80m de hauteur

Quand recourir à un architecte ?

  • Lorsque le permis de construire est déposé par une personne morale (entreprise, société, etc.)
  • Lorsque la surface de plancher dépasse 150 m² pour une construction autre qu’à usage agricole.
  • Lorsque les travaux prévus, sur une construction existante, sont soumis à permis de construire et :
    • Qu’ils conduisent la surface de plancher à dépasser le seuil des 150 m²
    • Ou que la construction existante dépasse déjà les 150 m² de surface de plancher

Quelles formalités à accomplir ?

Mesure d’accompagnement social personnalisé (Masp) ou judiciaire (Maj)

Les mesures d’accompagnement sont destinées à aider des personnes majeures qui ont de grandes difficultés à gérer leur patrimoine, mais qui n’ont pas de difficultés psychologiques ou psychiatriques.

Ces personnes doivent percevoir des prestations sociales (par exemple, le  RSA ), mais ne pas réussir à les utiliser correctement.

Il existe 2 types de mesure : la mesure d’accompagnement social personnalisé (Masp), mise en place en accord avec la personne en difficulté, et la mesure d’accompagnement judiciaire (Maj), qui est imposée par le juge. Nous vous présentons les informations à connaître.

Protection juridique (tutelle, curatelle…)

      La Masp est mise en œuvre par les services sociaux du département.

      Elle est destinée à aider une personne majeure dont la santé ou la sécurité est menacée par les difficultés qu’elle rencontre pour gérer ses ressources et ses prestations sociales.

      La Masp fait l’objet d’un contrat d’accompagnement social personnalisé (Casp) .

      Elle peut être mise en place seule ou prendre la suite d’une mesure d’accompagnement judiciaire (Maj) qui se termine.

      La Masp concerne des personnes majeures qui vont dépenser sans compter, ou qui vont donner leur argent à des inconnus sans raison particulière et de manière habituelle.

      Engagements réciproques

      La mesure prend la forme d’un contrat d’accompagnement social personnalisé (Casp) entre les services du département et la personne concernée.

      Le Casp prévoit des actions en faveur de l’insertion sociale de la personne.

      Il a également pour but que la personne concernée par la mesure parvienne à nouveau à gérer ses prestations sociales seule.

      Le bénéficiaire du Casp peut autoriser les services du département à percevoir et à gérer, pour lui, tout ou partie des prestations sociales qu’il perçoit. Ces prestations pourront être affectées en priorité au paiement du loyer et des charges locatives en cours.

      Refus de signer ou non-respect du contrat

      Si le majeur refuse de signer le contrat ou ne le respecte pas, et qu’il n’a pas payé son loyer depuis 2 mois, il peut être demandé au juge que les prestations sociales servent d’abord à payer le loyer et les charges locatives.

      Cette demande est effectuée par les services du département.

      Dans ce cas, un prélèvement automatique est mis en place.

      Durée du prélèvement

      Ce prélèvement peut être mis en place pour 4 ans maximum.

      Il ne doit pas avoir pour effet de priver la personne de ses ressources pour vivre et de celle des personnes qu’elle a à sa charge.

      Les services du département peuvent à tout moment demander au juge de faire cesser cette mesure.

      Oui, une participation financière peut être demandée à la personne qui a signé un contrat.

      Son montant est fixé en fonction de ses ressources et de ses charges, dans la limite d’un plafond.

      Les revenus pris en compte sont ceux perçus au cours de l’année précédant la mise en place de la mesure.

      Le prélèvement s’effectue par tranche comme pour l’impôt sur le revenu.

      Participation de la personne protégée

      Tranche de revenu annuel

      Pourcentage prélevé

      Montant maximum dans la tranche

      Montant maximum cumulé

      Entre 11 612,29 € et 20 814,72 €

      10%

      920,24 €

      920,24 €

      Entre 20 814,73 € et 52 036,80 €

      23%

      7 181,08 €

      8 101,32 €

      Entre 52 036,81 € et 124 888,32 €

      3%

      2 185,55 €

      10 286,86 €

      Si un mandataire judiciaire à la protection des majeurs (Mjpm) a été nommé, une participation est également demandée en fonction des revenus et des charges de la personne concernée. Dans ce cas, la participation est mensuelle.

      La durée du contrat varie de 6 mois à 2 ans.

      Il est renouvelable après évaluation préalable. Le contrat peut être modifié par avenant.

      La durée maximale du contrat ne peut pas dépasser 4 ans.

      La mesure prend fin au terme du contrat si les objectifs fixés ont été atteints.

      Les services du département informent le procureur de la République de la situation sociale, financière, médicale de la personne, et du bilan des actions menées auprès d’elle.

      Si la mesure n’a pas produit les effets souhaités, le procureur peut alors saisir le juge du contentieux et de la protection du tribunal judiciaire pour ouvrir une mesure plus contraignante (mesure d’accompagnement judiciaire, sauvegarde de justice, curatelle, tutelle).

      La Maj est une mesure prononcée par le juge. Celui-ci nomme un mandataire judiciaire à la protection des majeurs (MJPM) pour percevoir et gérer, tout ou partie, les prestations sociales d’une personne en difficulté. Le but de la mesure est de rétablir son autonomie dans la gestion de ses ressources.

      La Maj est contraignante, c’est-à-dire qu’elle s’impose à la personne concernée.

      Les personnes suivantes peuvent être concernées par la Maj :

      • Majeur qui a fait l’objet d’une mesure d’accompagnement social personnalisé (Masp) n’ayant pas permis d’atteindre les objectifs envisagés et de le rendre autonome dans la gestion de ses ressources

      • Majeur qui ne fait pas l’objet d’une mesure de tutelle, de curatelle ou de sauvegarde de justice.

      • Majeur pour lequel toute action moins contraignante (par exemple : application des règles relatives aux droits et devoirs des époux) s’avère insuffisante

      Rôle du procureur de la République

      Le procureur de la République est informé, par un rapport des services sociaux, lorsqu’une Masp a échoué. Il est alors le seul à pouvoir saisir le juge pour qu’une Maj soit prise. Il doit en informer les services du département.

      Rôle du juge du contentieux et de la protection (ex-juge des tutelles)

      Le juge prend sa décision après avoir eu l’avis du procureur de la République et entendu ou appelé la personne concernée.

      Il désigne un mandataire judiciaire à la protection des majeurs (MJPM) parmi ceux inscrits sur une liste dressée et tenue à jour par le préfet.

      Le juge décide des prestations sociales concernées par la mesure. Il peut même les étendre aux prestations familiales.

      Rôle du mandataire judiciaire à la protection des majeurs (MJPM)

      Le MJPM perçoit les prestations incluses dans la Maj et les fait verser sur un compte ouvert au nom de la personne. Elle ne peut plus les recevoir directement.

      Ce compte est rattaché auprès d’un établissement habilité à recevoir des fonds du public.

      Le MJPM doit les gérer dans l’intérêt de la personne, en tenant compte de son avis et de sa situation familiale. Il doit exercer une action éducative sur elle pour lui permettre, à terme, de gérer seule ses prestations. Le MJPM lui apprend par exemple à prioriser le paiement de ses factures, à suivre ses comptes.

      La conséquence principale de la Maj est que la personne concernée ne gère plus ses prestations sociales, voire familiales.

      Toutefois, la Maj le laisse procéder à tous les actes de la vie civile. Par exemple, effectuer ses courses, gérer son salaire, vendre des biens lui appartenant, hériter.

      Le juge procède au suivi des mesures mises en place et peut ainsi les adapter si nécessaire.

      Oui, la personne doit participer au financement de la mesure en fonction de ses revenus et de ses charges. Cette participation est mensuelle.

      Les revenus pris en compte sont ceux perçus au cours de l’année précédant la mise en place de la mesure.

      Le prélèvement s’effectue par tranche comme pour l’impôt sur le revenu.

      Participation de la personne protégée

      Tranche de revenu annuel

      Pourcentage prélevé

      Montant maximum dans la tranche

      Montant maximum cumulé

      Entre 11 612,29 € et 20 814,72 €

      10%

      920,24 €

      920,24 €

      Entre 20 814,73 € et 52 036,80 €

      23%

      7 181,08 €

      8 101,32 €

      Entre 52 036,81 € et 124 888,32 €

      3%

      2 185,55 €

      10 286,86 €

      Les services du département financent également la Maj en fonction des prestations sociales qui font l’objet de la mesure.

      La durée est fixée par le juge.

      Elle est de 2 ans maximum, renouvelable 1 fois pour 2 ans. Toutefois, si le juge prononce un renouvellement, sa décision doit être argumentée.

      Le renouvellement peut être demandée par les personnes suivantes :

      • Personne protégée

      • Mandataire judiciaire à la protection des majeurs (Mjpm)

      • Procureur de la République

      Il en est de même pour mettre fin ou modifier l’étendue de la mesure : le juge peut le faire à tout moment, d’office ou à la demande d’un des personnes citées ci-dessus, après l’avoir entendue.

      La mesure prend fin automatiquement si une mesure de sauvegarde de justice, de tutelle ou du curatelle est ouverte.

    Mesure d’accompagnement social personnalisé (Masp) ou judiciaire (Maj)

    Les mesures d’accompagnement sont destinées à aider des personnes majeures qui ont de grandes difficultés à gérer leur patrimoine, mais qui n’ont pas de difficultés psychologiques ou psychiatriques.

    Ces personnes doivent percevoir des prestations sociales (par exemple, le  RSA ), mais ne pas réussir à les utiliser correctement.

    Il existe 2 types de mesure : la mesure d’accompagnement social personnalisé (Masp), mise en place en accord avec la personne en difficulté, et la mesure d’accompagnement judiciaire (Maj), qui est imposée par le juge. Nous vous présentons les informations à connaître.

    Protection juridique (tutelle, curatelle…)

        La Masp est mise en œuvre par les services sociaux du département.

        Elle est destinée à aider une personne majeure dont la santé ou la sécurité est menacée par les difficultés qu’elle rencontre pour gérer ses ressources et ses prestations sociales.

        La Masp fait l’objet d’un contrat d’accompagnement social personnalisé (Casp) .

        Elle peut être mise en place seule ou prendre la suite d’une mesure d’accompagnement judiciaire (Maj) qui se termine.

        La Masp concerne des personnes majeures qui vont dépenser sans compter, ou qui vont donner leur argent à des inconnus sans raison particulière et de manière habituelle.

        Engagements réciproques

        La mesure prend la forme d’un contrat d’accompagnement social personnalisé (Casp) entre les services du département et la personne concernée.

        Le Casp prévoit des actions en faveur de l’insertion sociale de la personne.

        Il a également pour but que la personne concernée par la mesure parvienne à nouveau à gérer ses prestations sociales seule.

        Le bénéficiaire du Casp peut autoriser les services du département à percevoir et à gérer, pour lui, tout ou partie des prestations sociales qu’il perçoit. Ces prestations pourront être affectées en priorité au paiement du loyer et des charges locatives en cours.

        Refus de signer ou non-respect du contrat

        Si le majeur refuse de signer le contrat ou ne le respecte pas, et qu’il n’a pas payé son loyer depuis 2 mois, il peut être demandé au juge que les prestations sociales servent d’abord à payer le loyer et les charges locatives.

        Cette demande est effectuée par les services du département.

        Dans ce cas, un prélèvement automatique est mis en place.

        Durée du prélèvement

        Ce prélèvement peut être mis en place pour 4 ans maximum.

        Il ne doit pas avoir pour effet de priver la personne de ses ressources pour vivre et de celle des personnes qu’elle a à sa charge.

        Les services du département peuvent à tout moment demander au juge de faire cesser cette mesure.

        Oui, une participation financière peut être demandée à la personne qui a signé un contrat.

        Son montant est fixé en fonction de ses ressources et de ses charges, dans la limite d’un plafond.

        Les revenus pris en compte sont ceux perçus au cours de l’année précédant la mise en place de la mesure.

        Le prélèvement s’effectue par tranche comme pour l’impôt sur le revenu.

        Participation de la personne protégée

        Tranche de revenu annuel

        Pourcentage prélevé

        Montant maximum dans la tranche

        Montant maximum cumulé

        Entre 11 612,29 € et 20 814,72 €

        10%

        920,24 €

        920,24 €

        Entre 20 814,73 € et 52 036,80 €

        23%

        7 181,08 €

        8 101,32 €

        Entre 52 036,81 € et 124 888,32 €

        3%

        2 185,55 €

        10 286,86 €

        Si un mandataire judiciaire à la protection des majeurs (Mjpm) a été nommé, une participation est également demandée en fonction des revenus et des charges de la personne concernée. Dans ce cas, la participation est mensuelle.

        La durée du contrat varie de 6 mois à 2 ans.

        Il est renouvelable après évaluation préalable. Le contrat peut être modifié par avenant.

        La durée maximale du contrat ne peut pas dépasser 4 ans.

        La mesure prend fin au terme du contrat si les objectifs fixés ont été atteints.

        Les services du département informent le procureur de la République de la situation sociale, financière, médicale de la personne, et du bilan des actions menées auprès d’elle.

        Si la mesure n’a pas produit les effets souhaités, le procureur peut alors saisir le juge du contentieux et de la protection du tribunal judiciaire pour ouvrir une mesure plus contraignante (mesure d’accompagnement judiciaire, sauvegarde de justice, curatelle, tutelle).

        La Maj est une mesure prononcée par le juge. Celui-ci nomme un mandataire judiciaire à la protection des majeurs (MJPM) pour percevoir et gérer, tout ou partie, les prestations sociales d’une personne en difficulté. Le but de la mesure est de rétablir son autonomie dans la gestion de ses ressources.

        La Maj est contraignante, c’est-à-dire qu’elle s’impose à la personne concernée.

        Les personnes suivantes peuvent être concernées par la Maj :

        • Majeur qui a fait l’objet d’une mesure d’accompagnement social personnalisé (Masp) n’ayant pas permis d’atteindre les objectifs envisagés et de le rendre autonome dans la gestion de ses ressources

        • Majeur qui ne fait pas l’objet d’une mesure de tutelle, de curatelle ou de sauvegarde de justice.

        • Majeur pour lequel toute action moins contraignante (par exemple : application des règles relatives aux droits et devoirs des époux) s’avère insuffisante

        Rôle du procureur de la République

        Le procureur de la République est informé, par un rapport des services sociaux, lorsqu’une Masp a échoué. Il est alors le seul à pouvoir saisir le juge pour qu’une Maj soit prise. Il doit en informer les services du département.

        Rôle du juge du contentieux et de la protection (ex-juge des tutelles)

        Le juge prend sa décision après avoir eu l’avis du procureur de la République et entendu ou appelé la personne concernée.

        Il désigne un mandataire judiciaire à la protection des majeurs (MJPM) parmi ceux inscrits sur une liste dressée et tenue à jour par le préfet.

        Le juge décide des prestations sociales concernées par la mesure. Il peut même les étendre aux prestations familiales.

        Rôle du mandataire judiciaire à la protection des majeurs (MJPM)

        Le MJPM perçoit les prestations incluses dans la Maj et les fait verser sur un compte ouvert au nom de la personne. Elle ne peut plus les recevoir directement.

        Ce compte est rattaché auprès d’un établissement habilité à recevoir des fonds du public.

        Le MJPM doit les gérer dans l’intérêt de la personne, en tenant compte de son avis et de sa situation familiale. Il doit exercer une action éducative sur elle pour lui permettre, à terme, de gérer seule ses prestations. Le MJPM lui apprend par exemple à prioriser le paiement de ses factures, à suivre ses comptes.

        La conséquence principale de la Maj est que la personne concernée ne gère plus ses prestations sociales, voire familiales.

        Toutefois, la Maj le laisse procéder à tous les actes de la vie civile. Par exemple, effectuer ses courses, gérer son salaire, vendre des biens lui appartenant, hériter.

        Le juge procède au suivi des mesures mises en place et peut ainsi les adapter si nécessaire.

        Oui, la personne doit participer au financement de la mesure en fonction de ses revenus et de ses charges. Cette participation est mensuelle.

        Les revenus pris en compte sont ceux perçus au cours de l’année précédant la mise en place de la mesure.

        Le prélèvement s’effectue par tranche comme pour l’impôt sur le revenu.

        Participation de la personne protégée

        Tranche de revenu annuel

        Pourcentage prélevé

        Montant maximum dans la tranche

        Montant maximum cumulé

        Entre 11 612,29 € et 20 814,72 €

        10%

        920,24 €

        920,24 €

        Entre 20 814,73 € et 52 036,80 €

        23%

        7 181,08 €

        8 101,32 €

        Entre 52 036,81 € et 124 888,32 €

        3%

        2 185,55 €

        10 286,86 €

        Les services du département financent également la Maj en fonction des prestations sociales qui font l’objet de la mesure.

        La durée est fixée par le juge.

        Elle est de 2 ans maximum, renouvelable 1 fois pour 2 ans. Toutefois, si le juge prononce un renouvellement, sa décision doit être argumentée.

        Le renouvellement peut être demandée par les personnes suivantes :

        • Personne protégée

        • Mandataire judiciaire à la protection des majeurs (Mjpm)

        • Procureur de la République

        Il en est de même pour mettre fin ou modifier l’étendue de la mesure : le juge peut le faire à tout moment, d’office ou à la demande d’un des personnes citées ci-dessus, après l’avoir entendue.

        La mesure prend fin automatiquement si une mesure de sauvegarde de justice, de tutelle ou du curatelle est ouverte.

      Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois pour les travaux portant sur une maison individuelle et ses annexes et de 3 mois pour les autres demandes.

      Mesure d’accompagnement social personnalisé (Masp) ou judiciaire (Maj)

      Les mesures d’accompagnement sont destinées à aider des personnes majeures qui ont de grandes difficultés à gérer leur patrimoine, mais qui n’ont pas de difficultés psychologiques ou psychiatriques.

      Ces personnes doivent percevoir des prestations sociales (par exemple, le  RSA ), mais ne pas réussir à les utiliser correctement.

      Il existe 2 types de mesure : la mesure d’accompagnement social personnalisé (Masp), mise en place en accord avec la personne en difficulté, et la mesure d’accompagnement judiciaire (Maj), qui est imposée par le juge. Nous vous présentons les informations à connaître.

      Protection juridique (tutelle, curatelle…)

          La Masp est mise en œuvre par les services sociaux du département.

          Elle est destinée à aider une personne majeure dont la santé ou la sécurité est menacée par les difficultés qu’elle rencontre pour gérer ses ressources et ses prestations sociales.

          La Masp fait l’objet d’un contrat d’accompagnement social personnalisé (Casp) .

          Elle peut être mise en place seule ou prendre la suite d’une mesure d’accompagnement judiciaire (Maj) qui se termine.

          La Masp concerne des personnes majeures qui vont dépenser sans compter, ou qui vont donner leur argent à des inconnus sans raison particulière et de manière habituelle.

          Engagements réciproques

          La mesure prend la forme d’un contrat d’accompagnement social personnalisé (Casp) entre les services du département et la personne concernée.

          Le Casp prévoit des actions en faveur de l’insertion sociale de la personne.

          Il a également pour but que la personne concernée par la mesure parvienne à nouveau à gérer ses prestations sociales seule.

          Le bénéficiaire du Casp peut autoriser les services du département à percevoir et à gérer, pour lui, tout ou partie des prestations sociales qu’il perçoit. Ces prestations pourront être affectées en priorité au paiement du loyer et des charges locatives en cours.

          Refus de signer ou non-respect du contrat

          Si le majeur refuse de signer le contrat ou ne le respecte pas, et qu’il n’a pas payé son loyer depuis 2 mois, il peut être demandé au juge que les prestations sociales servent d’abord à payer le loyer et les charges locatives.

          Cette demande est effectuée par les services du département.

          Dans ce cas, un prélèvement automatique est mis en place.

          Durée du prélèvement

          Ce prélèvement peut être mis en place pour 4 ans maximum.

          Il ne doit pas avoir pour effet de priver la personne de ses ressources pour vivre et de celle des personnes qu’elle a à sa charge.

          Les services du département peuvent à tout moment demander au juge de faire cesser cette mesure.

          Oui, une participation financière peut être demandée à la personne qui a signé un contrat.

          Son montant est fixé en fonction de ses ressources et de ses charges, dans la limite d’un plafond.

          Les revenus pris en compte sont ceux perçus au cours de l’année précédant la mise en place de la mesure.

          Le prélèvement s’effectue par tranche comme pour l’impôt sur le revenu.

          Participation de la personne protégée

          Tranche de revenu annuel

          Pourcentage prélevé

          Montant maximum dans la tranche

          Montant maximum cumulé

          Entre 11 612,29 € et 20 814,72 €

          10%

          920,24 €

          920,24 €

          Entre 20 814,73 € et 52 036,80 €

          23%

          7 181,08 €

          8 101,32 €

          Entre 52 036,81 € et 124 888,32 €

          3%

          2 185,55 €

          10 286,86 €

          Si un mandataire judiciaire à la protection des majeurs (Mjpm) a été nommé, une participation est également demandée en fonction des revenus et des charges de la personne concernée. Dans ce cas, la participation est mensuelle.

          La durée du contrat varie de 6 mois à 2 ans.

          Il est renouvelable après évaluation préalable. Le contrat peut être modifié par avenant.

          La durée maximale du contrat ne peut pas dépasser 4 ans.

          La mesure prend fin au terme du contrat si les objectifs fixés ont été atteints.

          Les services du département informent le procureur de la République de la situation sociale, financière, médicale de la personne, et du bilan des actions menées auprès d’elle.

          Si la mesure n’a pas produit les effets souhaités, le procureur peut alors saisir le juge du contentieux et de la protection du tribunal judiciaire pour ouvrir une mesure plus contraignante (mesure d’accompagnement judiciaire, sauvegarde de justice, curatelle, tutelle).

          La Maj est une mesure prononcée par le juge. Celui-ci nomme un mandataire judiciaire à la protection des majeurs (MJPM) pour percevoir et gérer, tout ou partie, les prestations sociales d’une personne en difficulté. Le but de la mesure est de rétablir son autonomie dans la gestion de ses ressources.

          La Maj est contraignante, c’est-à-dire qu’elle s’impose à la personne concernée.

          Les personnes suivantes peuvent être concernées par la Maj :

          • Majeur qui a fait l’objet d’une mesure d’accompagnement social personnalisé (Masp) n’ayant pas permis d’atteindre les objectifs envisagés et de le rendre autonome dans la gestion de ses ressources

          • Majeur qui ne fait pas l’objet d’une mesure de tutelle, de curatelle ou de sauvegarde de justice.

          • Majeur pour lequel toute action moins contraignante (par exemple : application des règles relatives aux droits et devoirs des époux) s’avère insuffisante

          Rôle du procureur de la République

          Le procureur de la République est informé, par un rapport des services sociaux, lorsqu’une Masp a échoué. Il est alors le seul à pouvoir saisir le juge pour qu’une Maj soit prise. Il doit en informer les services du département.

          Rôle du juge du contentieux et de la protection (ex-juge des tutelles)

          Le juge prend sa décision après avoir eu l’avis du procureur de la République et entendu ou appelé la personne concernée.

          Il désigne un mandataire judiciaire à la protection des majeurs (MJPM) parmi ceux inscrits sur une liste dressée et tenue à jour par le préfet.

          Le juge décide des prestations sociales concernées par la mesure. Il peut même les étendre aux prestations familiales.

          Rôle du mandataire judiciaire à la protection des majeurs (MJPM)

          Le MJPM perçoit les prestations incluses dans la Maj et les fait verser sur un compte ouvert au nom de la personne. Elle ne peut plus les recevoir directement.

          Ce compte est rattaché auprès d’un établissement habilité à recevoir des fonds du public.

          Le MJPM doit les gérer dans l’intérêt de la personne, en tenant compte de son avis et de sa situation familiale. Il doit exercer une action éducative sur elle pour lui permettre, à terme, de gérer seule ses prestations. Le MJPM lui apprend par exemple à prioriser le paiement de ses factures, à suivre ses comptes.

          La conséquence principale de la Maj est que la personne concernée ne gère plus ses prestations sociales, voire familiales.

          Toutefois, la Maj le laisse procéder à tous les actes de la vie civile. Par exemple, effectuer ses courses, gérer son salaire, vendre des biens lui appartenant, hériter.

          Le juge procède au suivi des mesures mises en place et peut ainsi les adapter si nécessaire.

          Oui, la personne doit participer au financement de la mesure en fonction de ses revenus et de ses charges. Cette participation est mensuelle.

          Les revenus pris en compte sont ceux perçus au cours de l’année précédant la mise en place de la mesure.

          Le prélèvement s’effectue par tranche comme pour l’impôt sur le revenu.

          Participation de la personne protégée

          Tranche de revenu annuel

          Pourcentage prélevé

          Montant maximum dans la tranche

          Montant maximum cumulé

          Entre 11 612,29 € et 20 814,72 €

          10%

          920,24 €

          920,24 €

          Entre 20 814,73 € et 52 036,80 €

          23%

          7 181,08 €

          8 101,32 €

          Entre 52 036,81 € et 124 888,32 €

          3%

          2 185,55 €

          10 286,86 €

          Les services du département financent également la Maj en fonction des prestations sociales qui font l’objet de la mesure.

          La durée est fixée par le juge.

          Elle est de 2 ans maximum, renouvelable 1 fois pour 2 ans. Toutefois, si le juge prononce un renouvellement, sa décision doit être argumentée.

          Le renouvellement peut être demandée par les personnes suivantes :

          • Personne protégée

          • Mandataire judiciaire à la protection des majeurs (Mjpm)

          • Procureur de la République

          Il en est de même pour mettre fin ou modifier l’étendue de la mesure : le juge peut le faire à tout moment, d’office ou à la demande d’un des personnes citées ci-dessus, après l’avoir entendue.

          La mesure prend fin automatiquement si une mesure de sauvegarde de justice, de tutelle ou du curatelle est ouverte.

        Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

        Le délai d’instruction de droit commun est de 3 mois.

        Mesure d’accompagnement social personnalisé (Masp) ou judiciaire (Maj)

        Les mesures d’accompagnement sont destinées à aider des personnes majeures qui ont de grandes difficultés à gérer leur patrimoine, mais qui n’ont pas de difficultés psychologiques ou psychiatriques.

        Ces personnes doivent percevoir des prestations sociales (par exemple, le  RSA ), mais ne pas réussir à les utiliser correctement.

        Il existe 2 types de mesure : la mesure d’accompagnement social personnalisé (Masp), mise en place en accord avec la personne en difficulté, et la mesure d’accompagnement judiciaire (Maj), qui est imposée par le juge. Nous vous présentons les informations à connaître.

        Protection juridique (tutelle, curatelle…)

            La Masp est mise en œuvre par les services sociaux du département.

            Elle est destinée à aider une personne majeure dont la santé ou la sécurité est menacée par les difficultés qu’elle rencontre pour gérer ses ressources et ses prestations sociales.

            La Masp fait l’objet d’un contrat d’accompagnement social personnalisé (Casp) .

            Elle peut être mise en place seule ou prendre la suite d’une mesure d’accompagnement judiciaire (Maj) qui se termine.

            La Masp concerne des personnes majeures qui vont dépenser sans compter, ou qui vont donner leur argent à des inconnus sans raison particulière et de manière habituelle.

            Engagements réciproques

            La mesure prend la forme d’un contrat d’accompagnement social personnalisé (Casp) entre les services du département et la personne concernée.

            Le Casp prévoit des actions en faveur de l’insertion sociale de la personne.

            Il a également pour but que la personne concernée par la mesure parvienne à nouveau à gérer ses prestations sociales seule.

            Le bénéficiaire du Casp peut autoriser les services du département à percevoir et à gérer, pour lui, tout ou partie des prestations sociales qu’il perçoit. Ces prestations pourront être affectées en priorité au paiement du loyer et des charges locatives en cours.

            Refus de signer ou non-respect du contrat

            Si le majeur refuse de signer le contrat ou ne le respecte pas, et qu’il n’a pas payé son loyer depuis 2 mois, il peut être demandé au juge que les prestations sociales servent d’abord à payer le loyer et les charges locatives.

            Cette demande est effectuée par les services du département.

            Dans ce cas, un prélèvement automatique est mis en place.

            Durée du prélèvement

            Ce prélèvement peut être mis en place pour 4 ans maximum.

            Il ne doit pas avoir pour effet de priver la personne de ses ressources pour vivre et de celle des personnes qu’elle a à sa charge.

            Les services du département peuvent à tout moment demander au juge de faire cesser cette mesure.

            Oui, une participation financière peut être demandée à la personne qui a signé un contrat.

            Son montant est fixé en fonction de ses ressources et de ses charges, dans la limite d’un plafond.

            Les revenus pris en compte sont ceux perçus au cours de l’année précédant la mise en place de la mesure.

            Le prélèvement s’effectue par tranche comme pour l’impôt sur le revenu.

            Participation de la personne protégée

            Tranche de revenu annuel

            Pourcentage prélevé

            Montant maximum dans la tranche

            Montant maximum cumulé

            Entre 11 612,29 € et 20 814,72 €

            10%

            920,24 €

            920,24 €

            Entre 20 814,73 € et 52 036,80 €

            23%

            7 181,08 €

            8 101,32 €

            Entre 52 036,81 € et 124 888,32 €

            3%

            2 185,55 €

            10 286,86 €

            Si un mandataire judiciaire à la protection des majeurs (Mjpm) a été nommé, une participation est également demandée en fonction des revenus et des charges de la personne concernée. Dans ce cas, la participation est mensuelle.

            La durée du contrat varie de 6 mois à 2 ans.

            Il est renouvelable après évaluation préalable. Le contrat peut être modifié par avenant.

            La durée maximale du contrat ne peut pas dépasser 4 ans.

            La mesure prend fin au terme du contrat si les objectifs fixés ont été atteints.

            Les services du département informent le procureur de la République de la situation sociale, financière, médicale de la personne, et du bilan des actions menées auprès d’elle.

            Si la mesure n’a pas produit les effets souhaités, le procureur peut alors saisir le juge du contentieux et de la protection du tribunal judiciaire pour ouvrir une mesure plus contraignante (mesure d’accompagnement judiciaire, sauvegarde de justice, curatelle, tutelle).

            La Maj est une mesure prononcée par le juge. Celui-ci nomme un mandataire judiciaire à la protection des majeurs (MJPM) pour percevoir et gérer, tout ou partie, les prestations sociales d’une personne en difficulté. Le but de la mesure est de rétablir son autonomie dans la gestion de ses ressources.

            La Maj est contraignante, c’est-à-dire qu’elle s’impose à la personne concernée.

            Les personnes suivantes peuvent être concernées par la Maj :

            • Majeur qui a fait l’objet d’une mesure d’accompagnement social personnalisé (Masp) n’ayant pas permis d’atteindre les objectifs envisagés et de le rendre autonome dans la gestion de ses ressources

            • Majeur qui ne fait pas l’objet d’une mesure de tutelle, de curatelle ou de sauvegarde de justice.

            • Majeur pour lequel toute action moins contraignante (par exemple : application des règles relatives aux droits et devoirs des époux) s’avère insuffisante

            Rôle du procureur de la République

            Le procureur de la République est informé, par un rapport des services sociaux, lorsqu’une Masp a échoué. Il est alors le seul à pouvoir saisir le juge pour qu’une Maj soit prise. Il doit en informer les services du département.

            Rôle du juge du contentieux et de la protection (ex-juge des tutelles)

            Le juge prend sa décision après avoir eu l’avis du procureur de la République et entendu ou appelé la personne concernée.

            Il désigne un mandataire judiciaire à la protection des majeurs (MJPM) parmi ceux inscrits sur une liste dressée et tenue à jour par le préfet.

            Le juge décide des prestations sociales concernées par la mesure. Il peut même les étendre aux prestations familiales.

            Rôle du mandataire judiciaire à la protection des majeurs (MJPM)

            Le MJPM perçoit les prestations incluses dans la Maj et les fait verser sur un compte ouvert au nom de la personne. Elle ne peut plus les recevoir directement.

            Ce compte est rattaché auprès d’un établissement habilité à recevoir des fonds du public.

            Le MJPM doit les gérer dans l’intérêt de la personne, en tenant compte de son avis et de sa situation familiale. Il doit exercer une action éducative sur elle pour lui permettre, à terme, de gérer seule ses prestations. Le MJPM lui apprend par exemple à prioriser le paiement de ses factures, à suivre ses comptes.

            La conséquence principale de la Maj est que la personne concernée ne gère plus ses prestations sociales, voire familiales.

            Toutefois, la Maj le laisse procéder à tous les actes de la vie civile. Par exemple, effectuer ses courses, gérer son salaire, vendre des biens lui appartenant, hériter.

            Le juge procède au suivi des mesures mises en place et peut ainsi les adapter si nécessaire.

            Oui, la personne doit participer au financement de la mesure en fonction de ses revenus et de ses charges. Cette participation est mensuelle.

            Les revenus pris en compte sont ceux perçus au cours de l’année précédant la mise en place de la mesure.

            Le prélèvement s’effectue par tranche comme pour l’impôt sur le revenu.

            Participation de la personne protégée

            Tranche de revenu annuel

            Pourcentage prélevé

            Montant maximum dans la tranche

            Montant maximum cumulé

            Entre 11 612,29 € et 20 814,72 €

            10%

            920,24 €

            920,24 €

            Entre 20 814,73 € et 52 036,80 €

            23%

            7 181,08 €

            8 101,32 €

            Entre 52 036,81 € et 124 888,32 €

            3%

            2 185,55 €

            10 286,86 €

            Les services du département financent également la Maj en fonction des prestations sociales qui font l’objet de la mesure.

            La durée est fixée par le juge.

            Elle est de 2 ans maximum, renouvelable 1 fois pour 2 ans. Toutefois, si le juge prononce un renouvellement, sa décision doit être argumentée.

            Le renouvellement peut être demandée par les personnes suivantes :

            • Personne protégée

            • Mandataire judiciaire à la protection des majeurs (Mjpm)

            • Procureur de la République

            Il en est de même pour mettre fin ou modifier l’étendue de la mesure : le juge peut le faire à tout moment, d’office ou à la demande d’un des personnes citées ci-dessus, après l’avoir entendue.

            La mesure prend fin automatiquement si une mesure de sauvegarde de justice, de tutelle ou du curatelle est ouverte.

          Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

          Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois.

          Mesure d’accompagnement social personnalisé (Masp) ou judiciaire (Maj)

          Les mesures d’accompagnement sont destinées à aider des personnes majeures qui ont de grandes difficultés à gérer leur patrimoine, mais qui n’ont pas de difficultés psychologiques ou psychiatriques.

          Ces personnes doivent percevoir des prestations sociales (par exemple, le  RSA ), mais ne pas réussir à les utiliser correctement.

          Il existe 2 types de mesure : la mesure d’accompagnement social personnalisé (Masp), mise en place en accord avec la personne en difficulté, et la mesure d’accompagnement judiciaire (Maj), qui est imposée par le juge. Nous vous présentons les informations à connaître.

          Protection juridique (tutelle, curatelle…)

              La Masp est mise en œuvre par les services sociaux du département.

              Elle est destinée à aider une personne majeure dont la santé ou la sécurité est menacée par les difficultés qu’elle rencontre pour gérer ses ressources et ses prestations sociales.

              La Masp fait l’objet d’un contrat d’accompagnement social personnalisé (Casp) .

              Elle peut être mise en place seule ou prendre la suite d’une mesure d’accompagnement judiciaire (Maj) qui se termine.

              La Masp concerne des personnes majeures qui vont dépenser sans compter, ou qui vont donner leur argent à des inconnus sans raison particulière et de manière habituelle.

              Engagements réciproques

              La mesure prend la forme d’un contrat d’accompagnement social personnalisé (Casp) entre les services du département et la personne concernée.

              Le Casp prévoit des actions en faveur de l’insertion sociale de la personne.

              Il a également pour but que la personne concernée par la mesure parvienne à nouveau à gérer ses prestations sociales seule.

              Le bénéficiaire du Casp peut autoriser les services du département à percevoir et à gérer, pour lui, tout ou partie des prestations sociales qu’il perçoit. Ces prestations pourront être affectées en priorité au paiement du loyer et des charges locatives en cours.

              Refus de signer ou non-respect du contrat

              Si le majeur refuse de signer le contrat ou ne le respecte pas, et qu’il n’a pas payé son loyer depuis 2 mois, il peut être demandé au juge que les prestations sociales servent d’abord à payer le loyer et les charges locatives.

              Cette demande est effectuée par les services du département.

              Dans ce cas, un prélèvement automatique est mis en place.

              Durée du prélèvement

              Ce prélèvement peut être mis en place pour 4 ans maximum.

              Il ne doit pas avoir pour effet de priver la personne de ses ressources pour vivre et de celle des personnes qu’elle a à sa charge.

              Les services du département peuvent à tout moment demander au juge de faire cesser cette mesure.

              Oui, une participation financière peut être demandée à la personne qui a signé un contrat.

              Son montant est fixé en fonction de ses ressources et de ses charges, dans la limite d’un plafond.

              Les revenus pris en compte sont ceux perçus au cours de l’année précédant la mise en place de la mesure.

              Le prélèvement s’effectue par tranche comme pour l’impôt sur le revenu.

              Participation de la personne protégée

              Tranche de revenu annuel

              Pourcentage prélevé

              Montant maximum dans la tranche

              Montant maximum cumulé

              Entre 11 612,29 € et 20 814,72 €

              10%

              920,24 €

              920,24 €

              Entre 20 814,73 € et 52 036,80 €

              23%

              7 181,08 €

              8 101,32 €

              Entre 52 036,81 € et 124 888,32 €

              3%

              2 185,55 €

              10 286,86 €

              Si un mandataire judiciaire à la protection des majeurs (Mjpm) a été nommé, une participation est également demandée en fonction des revenus et des charges de la personne concernée. Dans ce cas, la participation est mensuelle.

              La durée du contrat varie de 6 mois à 2 ans.

              Il est renouvelable après évaluation préalable. Le contrat peut être modifié par avenant.

              La durée maximale du contrat ne peut pas dépasser 4 ans.

              La mesure prend fin au terme du contrat si les objectifs fixés ont été atteints.

              Les services du département informent le procureur de la République de la situation sociale, financière, médicale de la personne, et du bilan des actions menées auprès d’elle.

              Si la mesure n’a pas produit les effets souhaités, le procureur peut alors saisir le juge du contentieux et de la protection du tribunal judiciaire pour ouvrir une mesure plus contraignante (mesure d’accompagnement judiciaire, sauvegarde de justice, curatelle, tutelle).

              La Maj est une mesure prononcée par le juge. Celui-ci nomme un mandataire judiciaire à la protection des majeurs (MJPM) pour percevoir et gérer, tout ou partie, les prestations sociales d’une personne en difficulté. Le but de la mesure est de rétablir son autonomie dans la gestion de ses ressources.

              La Maj est contraignante, c’est-à-dire qu’elle s’impose à la personne concernée.

              Les personnes suivantes peuvent être concernées par la Maj :

              • Majeur qui a fait l’objet d’une mesure d’accompagnement social personnalisé (Masp) n’ayant pas permis d’atteindre les objectifs envisagés et de le rendre autonome dans la gestion de ses ressources

              • Majeur qui ne fait pas l’objet d’une mesure de tutelle, de curatelle ou de sauvegarde de justice.

              • Majeur pour lequel toute action moins contraignante (par exemple : application des règles relatives aux droits et devoirs des époux) s’avère insuffisante

              Rôle du procureur de la République

              Le procureur de la République est informé, par un rapport des services sociaux, lorsqu’une Masp a échoué. Il est alors le seul à pouvoir saisir le juge pour qu’une Maj soit prise. Il doit en informer les services du département.

              Rôle du juge du contentieux et de la protection (ex-juge des tutelles)

              Le juge prend sa décision après avoir eu l’avis du procureur de la République et entendu ou appelé la personne concernée.

              Il désigne un mandataire judiciaire à la protection des majeurs (MJPM) parmi ceux inscrits sur une liste dressée et tenue à jour par le préfet.

              Le juge décide des prestations sociales concernées par la mesure. Il peut même les étendre aux prestations familiales.

              Rôle du mandataire judiciaire à la protection des majeurs (MJPM)

              Le MJPM perçoit les prestations incluses dans la Maj et les fait verser sur un compte ouvert au nom de la personne. Elle ne peut plus les recevoir directement.

              Ce compte est rattaché auprès d’un établissement habilité à recevoir des fonds du public.

              Le MJPM doit les gérer dans l’intérêt de la personne, en tenant compte de son avis et de sa situation familiale. Il doit exercer une action éducative sur elle pour lui permettre, à terme, de gérer seule ses prestations. Le MJPM lui apprend par exemple à prioriser le paiement de ses factures, à suivre ses comptes.

              La conséquence principale de la Maj est que la personne concernée ne gère plus ses prestations sociales, voire familiales.

              Toutefois, la Maj le laisse procéder à tous les actes de la vie civile. Par exemple, effectuer ses courses, gérer son salaire, vendre des biens lui appartenant, hériter.

              Le juge procède au suivi des mesures mises en place et peut ainsi les adapter si nécessaire.

              Oui, la personne doit participer au financement de la mesure en fonction de ses revenus et de ses charges. Cette participation est mensuelle.

              Les revenus pris en compte sont ceux perçus au cours de l’année précédant la mise en place de la mesure.

              Le prélèvement s’effectue par tranche comme pour l’impôt sur le revenu.

              Participation de la personne protégée

              Tranche de revenu annuel

              Pourcentage prélevé

              Montant maximum dans la tranche

              Montant maximum cumulé

              Entre 11 612,29 € et 20 814,72 €

              10%

              920,24 €

              920,24 €

              Entre 20 814,73 € et 52 036,80 €

              23%

              7 181,08 €

              8 101,32 €

              Entre 52 036,81 € et 124 888,32 €

              3%

              2 185,55 €

              10 286,86 €

              Les services du département financent également la Maj en fonction des prestations sociales qui font l’objet de la mesure.

              La durée est fixée par le juge.

              Elle est de 2 ans maximum, renouvelable 1 fois pour 2 ans. Toutefois, si le juge prononce un renouvellement, sa décision doit être argumentée.

              Le renouvellement peut être demandée par les personnes suivantes :

              • Personne protégée

              • Mandataire judiciaire à la protection des majeurs (Mjpm)

              • Procureur de la République

              Il en est de même pour mettre fin ou modifier l’étendue de la mesure : le juge peut le faire à tout moment, d’office ou à la demande d’un des personnes citées ci-dessus, après l’avoir entendue.

              La mesure prend fin automatiquement si une mesure de sauvegarde de justice, de tutelle ou du curatelle est ouverte.

            Pour les travaux portant sur des bâtiments accueillant du public (commerces, restaurants …) se référer à la page spécifique.

            Faire sa demande en ligne

            Désormais pour réaliser vos démarches d’urbanisme, la commune met à votre disposition un service en ligne, le Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU) sécurisé, gratuit et facilement accessible.
            Il vous permet d’accéder aux formulaires en ligne, de remplir la demande d’autorisation d’urbanisme nécessaire et de joindre les annexes puis de télétransmettre le dossier de demande à la commune.

            La cellule urbanisme restent vos interlocuteurs privilégiés pour vous accompagner tout au long de la procédure. N’hésitez pas à les solliciter dès la construction de votre dossier : urbanisme01@ussel19.fr

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