Urbanisme

Démarches d’urbanisme

Vous avez un projet de construction, d’extension, de modification, d’aménagement ? Désormais, vous pouvez réaliser votre demande en ligne sur la plateforme du Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU).

Quand faire votre demande ?

Prévoyez de réaliser vos démarches administratives au minimum 2 mois avant le début travaux.

Si votre projet est situé dans un périmètre de protection des monuments historiques, il est conseillé de prendre l’attache de l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine (UDAP) en amont du dépôt du dossier pour définir votre projet : comptez un mois de délai supplémentaire pour l’instruction de votre demande.

Ai-je le droit ?

Tout d’abord, il faut définir le champ d’application de votre demande.
La surface de plancher (SP) ou l’emprise au sol (ES) créées vont définir le champ d’application de l’autorisation à déposer en mairie.

  • PROJET < 5m² SP ou ES = Pas de formalité
  • 5m² SP ou ES > PROJET > 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 20 m² SP ou ES = Permis de construire

Les ravalements de façade, changements de menuiseries, réfection de toiture, édification de clôtures sont soumis au dépôt d’une déclaration préalable. Les démolitions sont soumises à permis de démolir.

Il existe une exception pour les extensions (agrandissement de la construction existante présentant des dimensions inférieures à celle-ci et ayant un lien physique et fonctionnel avec la construction existante.) en zone urbanisée : les zones en U = UC, UX, UR, UZ, US.

  • 5m² SP ou ES < PROJET < 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 40 m² SP ou ES = permis de construire

Les piscines ne sont pas soumises aux mêmes règles que les constructions (attention les pool House doivent répondre aux règles de constructions classique).

Bassin non couvert ou couverture inférieure à 1.80m de hauteur :

  • 10m² > Bassin > 100 m² = Déclaration préalable
  • Bassin > 100 m² = Permis de construire

Bassin dont la couverture est supérieure à 1.80 m de haut

  • Permis de construire peu importe la superficie du bassin

Emprise au sol

= Projection verticale au sol de la construction

Surface de plancher

= Ensemble des surfaces closes ET couvertes de plus de 1.80m de hauteur

Quand recourir à un architecte ?

  • Lorsque le permis de construire est déposé par une personne morale (entreprise, société, etc.)
  • Lorsque la surface de plancher dépasse 150 m² pour une construction autre qu’à usage agricole.
  • Lorsque les travaux prévus, sur une construction existante, sont soumis à permis de construire et :
    • Qu’ils conduisent la surface de plancher à dépasser le seuil des 150 m²
    • Ou que la construction existante dépasse déjà les 150 m² de surface de plancher

Quelles formalités à accomplir ?

Demander la révision d’une décision de justice (pénale ou civile)

La révision d’une décision définitive permet de demander un nouvel examen de l’affaire dans des cas très limités.

Elle concerne les décisions civiles ou pénales.

Nous vous présentons les informations à connaître.

Contestation d’un jugement

      La révision d’une décision pénale permet de demander un nouvel examen du dossier pour rejuger l’affaire et annuler la condamnation.

      C’est une voie de recours extraordinaire et exceptionnelle, limitée à des cas très rares.

      La révision peut être demandée par les personnes suivantes :

      • Personne condamnée ou, en cas d’incapacité, son représentant légal

      • Époux, concubin, partenaire de Pacs, parents, enfants, petits-enfants, arrière petits-enfants, ou légataires en cas de décès ou d’absence de la personne condamnée

      • Procureur général près la cour d’appel

      • Procureur général près la Cour de cassation

      • Ministre de la justice

      Seule une personne condamnée pour un délit ou un crime peut faire une demande en révision. Cette procédure n’est pas ouverte pour les contraventions.

      À savoir

      un condamné peut également demander le réexamen d’une décision pénale définitive suite à un arrêt rendu par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).

      Cet arrêt doit établir que la décision a été rendue en violation de la Convention européenne des droits de l’homme.

      Cette violation doit avoir de graves conséquences pour le condamné pour justifier une demande de réexamen. Le réexamen doit être demandé dans un délai d’un an à compter de la décision rendue par la CEDH.

      La révision peut être demandée lorsqu’une personne est condamnée et qu’un fait nouveau apparaît ou qu’un élément inconnu au jour du procès est découvert après la condamnation.

      Ces fait ou éléments nouveaux doivent être susceptibles d’établir l’innocence du condamné ou de faire naître un doute sur sa culpabilité.

      L’affaire est examinée une nouvelle fois alors que la décision initiale est définitive.

      Cette voie de recours est possible contre une décision du tribunal judiciaire, de la cour d’appel, de la cour criminelle ou de la cour d’assises.

      Il n’y a aucune limite de temps pour déposer une demande en révision.

      Une demande en révision peut être engagée, même si la personne condamnée est décédée.

      La prescription des faits n’empêche pas de faire une demande de révision.

      Dépôt de la demande

      La demande doit être adressée par courrier à la Cour de révision et de réexamen.

      Cette cour se trouve auprès de la Cour de cassation.

      Elle est composée de magistrats de la Cour de cassation.

      Où s’adresser ?

       Cour de cassation 

      La Cour de révision et de réexamen se compose d’une commission d’instruction et d’une formation de jugement .

      La commission d’instruction exerce un premier examen qui porte sur la recevabilité de la demande.

      Elle peut, après une éventuelle enquête, envoyer l’affaire devant la formation de jugement . Dans ce cas, la formation de jugement exerce un 2e examen. Elle peut juger que la condamnation doit être annulée et l’affaire rejugée.

      1ère étape : examen par la commission d’instruction

      Le dossier est confié à la commission d’instruction de la Cour de révision et de réexamen. La commission doit examiner la de la demande.

      Si la demande est de toute évidence irrecevable, elle peut être immédiatement rejetée par la commission dans une décision qui comporte les raisons du rejet.

      Il n’existe pas de recours contre cette décision.

      Avant de rendre sa décision, la commission peut ordonner un supplément d’information pour que des actes d’enquête soient effectués (audition, expertise…). Le demandeur peut réclamer la réalisation d’actes d’enquête. La commission peut rejeter cette demande. Elle doit rendre sa décision sur cette question dans un délai de 3 mois.

      Lorsqu’une nouvelle personne paraît être impliquée dans les faits, la commission d’instruction avise le procureur de la République qui doit effectuer une enquête. Si besoin, il peut ouvrir une information judiciaire.

      À noter

      le condamné ou la commission d’instruction peut demander la suspension de la condamnation, notamment si le condamné est en prison. Cette demande est examinée par la chambre criminelle de la Cour de cassation.

      Avant de décider si la demande est recevable, la commission va demander des observations orales ou écrites. Elles sont demandées au requérant ou à son avocat, au ministère public et à l’éventuelle partie civile ou à son avocat.

      Après les débats, la commission rend une décision.

      Si la demande est jugée recevable, la formation de jugement est saisie.

      Si la demande n’est pas recevable, la procédure prend fin et la décision ne sera pas révisée.

      La décision doit être motivée. Il n’existe pas de recours contre cette décision.

      À savoir

      le demandeur et la partie civile peuvent demander une copie du dossier. La délivrance de la copie doit être faite dans le délai d’un mois à compter de la demande. La 1re copie est gratuite.

      2ème étape : examen par la formation de jugement

      C’est la formation de jugement qui décide ou non de réviser la condamnation.

      Si elle estime que l’affaire n’est pas prête pour être jugée, la formation de jugement peut demander un supplément d’information (audition, expertise…).

      Lorsque l’affaire est prête, une audience a lieu. Lors de cette audience, le requérant ou son avocat, le ministère public, l’éventuelle partie civile ou son avocat sont entendus.

      Après l’audience, la formation de jugement rend une décision.

      Elle peut rejeter ou accepter la demande de révision.

      Si elle refuse, la condamnation initiale est confirmée.

      Si elle accepte, la condamnation est annulée.

      À savoir

      toute personne autorisée à faire un recours en révision peut demander de nouveaux actes (audition, expertise…) par requête au procureur de la République. Les actes ont pour objectif de révéler de nouveaux faits ou éléments. En cas de refus, le recours s’exerce auprès du procureur général de la cour d’appel.

      La formation de jugement peut demander un nouveau procès devant une autre juridiction identique à celle qui a rendu la décision attaquée. Par exemple, un renvoi devant une autre cour d’appel si la décision attaquée a été rendue par une cour d’appel.

      La chambre criminelle de la Cour de cassation peut prononcer la suspension de la peine de prison de la personne concernée. Elle sera libre jusqu’à son nouveau procès. Dans le cas contraire, elle sera libérée à la fin de sa peine initiale.

      La formation de jugement peut décider qu’il n’y aura pas de nouveau procès dans l’un des cas suivants :

      • Le condamné est décédé (son innocence est quand même reconnue)

      • Il y a prescription. Dans ce cas, la personne est définitivement reconnue innocente. Si elle est toujours emprisonnée, elle est libérée.

      • Les faits qui ont justifiés la révision innocentent totalement la personne concernée. Dans ce cas, la personne est définitivement reconnue innocente. Si elle est emprisonnée, elle est libérée.

      • En cas d’amnistie

      • En cas d’irresponsabilité pénale

      La décision de la formation de jugement ne peut pas faire l’objet d’un recours.

      Si le condamné est innocenté, la condamnation est supprimée de son casier judiciaire.

      La personne innocentée peut demander à ce que la décision soit publiée dans certains lieux (ville où a été prononcée la décision, la commune du demandeur…). Elle sera aussi publiée au Journal Officiel et dans 5 journaux par la juridiction qui a prononcé la décision.

      À savoir

      un condamné reconnu innocent à la suite d’une révision a le droit de demander réparation de son préjudice matériel et moral que lui a causé la condamnation. Toute personne justifiant d’un préjudice causé par la condamnation peut également demander réparation. La réparation est versée par l’État.

      Pour l’examen sur la recevabilité de la requête par la commission, le demandeur peut déposer la demande lui-même ou par son avocat.

      Pour la suite de la procédure, il doit être représenté par un avocat de son choix.

      Où s’adresser ?

       Barreau des avocats 

      Si le demandeur n’a pas d’avocat, la Cour de révision et de réexamen lui en désigne un d’office.

      La victime/partie civile peut être représentée par un avocat choisi par elle ou désigné d’office si elle n’en connaît pas.

      La procédure en elle-même est gratuite.

      Les frais d’avocat sont à payer par le demandeur.

      Si la partie n’a pas suffisamment de revenus, elle peut demander à bénéficier de l’aide juridictionnelle.

    La révision d’une décision de justice civile est possible quand une fraude est à son origine ou qu’une pièce décisive est retrouvée après le procès. Après examen du motif de la révision, la condamnation peut être partiellement ou totalement revue.

      La révision d’une décision civile permet, sous certaines conditions, de remplacer la décision attaquée. On parle de rétractation du jugement . Quand une fraude (par exemple un faux témoignage) a permis de rendre une décision ou qu’un justificatif (par exemple une facture) est retrouvé après le procès, la révision peut être demandée.

      La révision peut être demandée par les personnes qui ont été parties au jugement (demandeur, défendeur,…).

      Elle peut également être demandée par les personnes qui ont été représentées au jugement comme un enfant mineur représenté par ses parents.

      La révision peut être demandée par un tiers s’il justifie qu’il a un intérêt à agir. Par exemple, l’intervention du nouveau propriétaire d’un immeuble affecté de désordres pour recevoir l’indemnisation à la place des anciens propriétaires.

      Une demande de révision est admise uniquement dans l’un des cas suivants :

      • La décision a été rendue au profit d’une partie (demandeur, défendeur) grâce à une fraude de sa part.

      • Des pièces décisives qui avaient été retenues par une partie ont été retrouvées après le jugement.

      • Des pièces, témoignages, serments ou attestations ont été déclarés faux par décision judiciaire après le jugement.

      La partie qui fait la demande de révision doit apporter les éléments de preuve.

      À noter

      certaines décisions, comme une ordonnance en référé ou un jugement avant-dire-droit , ne peuvent pas faire l’objet d’une demande en révision. Par exemple, un jugement qui ordonne une expertise dans le cadre de travaux mal exécutés dans une maison.

      La demande de révision doit être effectuée dans les 2 mois à compter du jour où la personne a eu connaissance des éléments justifiant la révision.

      Dépôt de la demande

      La demande est faite par citation.

      C’est un acte du commissaire de justice (anciennement huissier de justice) qui informe la partie adverse de sa convocation devant la juridiction ayant rendu la décision attaquée.

      Il peut s’agir d’un tribunal judiciaire, d’un tribunal de proximité ou d’une cour d’appel.

      Où s’adresser ?

       Tribunal judiciaire 

      Où s’adresser ?

       Cour d’appel 

      La citation doit être adressée par le commissaire de justice à toutes les parties mentionnées dans la décision attaquée.

      Le recours est communiqué au ministère public.

      Si le recours est dirigé contre une décision utilisée comme une pièce lors d’un nouveau litige, la révision peut être demandée lors de ce même procès. Le litige doit opposer les mêmes parties et avoir lieu devant la même juridiction que celle à l’origine de la décision initiale.

      Exemple

      Quand un jugement de divorce, objet d’une demande en révision, est utilisé dans une autre procédure devant le  Jaf  pour un litige concernant la résidence de l’enfant du couple.

      À savoir

      la partie qui demande la révision doit le faire de la même façon qu’elle présente le reste de ses demandes (dans les conclusions de son avocat par exemple).

      Jugement

      Le juge doit d’abord examiner si le recours est recevable. Il vérifie si le délai du recours est respecté ou s’il existe un motif justifiant la révision (fraude, nouvelle pièce..).

      Si le recours est recevable, le juge peut directement régler le litige avec les nouvelles informations dont il dispose. Dans ce cas, une seule décision est rendue.

      Si le juge ne peut pas statuer sur la demande en révision parce qu’il manque d’éléments, il peut demander un complément d’instruction (une expertise par exemple). Dans ce cas, le juge rend une 1ère décision sur la recevabilité de la demande, puis une 2ème décision pour régler le litige après le complément d’information .

      Une décision peut être révisée partiellement ou totalement, ce qui signifie que le juge peut réexaminer toutes les condamnations ou seulement certaines condamnations.

      Recours

      La décision de révision peut faire l’objet du même recours que la décision initiale (appel ou pourvoi en cassation selon les cas).

      Elle ne peut pas faire l’objet d’un autre recours en révision.

      Lorsque la représentation par avocat était obligatoire dans le procès initial, le demandeur doit se faire représenter par un avocat lors de la procédure en révision.

    Demander la révision d’une décision de justice (pénale ou civile)

    La révision d’une décision définitive permet de demander un nouvel examen de l’affaire dans des cas très limités.

    Elle concerne les décisions civiles ou pénales.

    Nous vous présentons les informations à connaître.

    Contestation d’un jugement

        La révision d’une décision pénale permet de demander un nouvel examen du dossier pour rejuger l’affaire et annuler la condamnation.

        C’est une voie de recours extraordinaire et exceptionnelle, limitée à des cas très rares.

        La révision peut être demandée par les personnes suivantes :

        • Personne condamnée ou, en cas d’incapacité, son représentant légal

        • Époux, concubin, partenaire de Pacs, parents, enfants, petits-enfants, arrière petits-enfants, ou légataires en cas de décès ou d’absence de la personne condamnée

        • Procureur général près la cour d’appel

        • Procureur général près la Cour de cassation

        • Ministre de la justice

        Seule une personne condamnée pour un délit ou un crime peut faire une demande en révision. Cette procédure n’est pas ouverte pour les contraventions.

        À savoir

        un condamné peut également demander le réexamen d’une décision pénale définitive suite à un arrêt rendu par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).

        Cet arrêt doit établir que la décision a été rendue en violation de la Convention européenne des droits de l’homme.

        Cette violation doit avoir de graves conséquences pour le condamné pour justifier une demande de réexamen. Le réexamen doit être demandé dans un délai d’un an à compter de la décision rendue par la CEDH.

        La révision peut être demandée lorsqu’une personne est condamnée et qu’un fait nouveau apparaît ou qu’un élément inconnu au jour du procès est découvert après la condamnation.

        Ces fait ou éléments nouveaux doivent être susceptibles d’établir l’innocence du condamné ou de faire naître un doute sur sa culpabilité.

        L’affaire est examinée une nouvelle fois alors que la décision initiale est définitive.

        Cette voie de recours est possible contre une décision du tribunal judiciaire, de la cour d’appel, de la cour criminelle ou de la cour d’assises.

        Il n’y a aucune limite de temps pour déposer une demande en révision.

        Une demande en révision peut être engagée, même si la personne condamnée est décédée.

        La prescription des faits n’empêche pas de faire une demande de révision.

        Dépôt de la demande

        La demande doit être adressée par courrier à la Cour de révision et de réexamen.

        Cette cour se trouve auprès de la Cour de cassation.

        Elle est composée de magistrats de la Cour de cassation.

        Où s’adresser ?

         Cour de cassation 

        La Cour de révision et de réexamen se compose d’une commission d’instruction et d’une formation de jugement .

        La commission d’instruction exerce un premier examen qui porte sur la recevabilité de la demande.

        Elle peut, après une éventuelle enquête, envoyer l’affaire devant la formation de jugement . Dans ce cas, la formation de jugement exerce un 2e examen. Elle peut juger que la condamnation doit être annulée et l’affaire rejugée.

        1ère étape : examen par la commission d’instruction

        Le dossier est confié à la commission d’instruction de la Cour de révision et de réexamen. La commission doit examiner la de la demande.

        Si la demande est de toute évidence irrecevable, elle peut être immédiatement rejetée par la commission dans une décision qui comporte les raisons du rejet.

        Il n’existe pas de recours contre cette décision.

        Avant de rendre sa décision, la commission peut ordonner un supplément d’information pour que des actes d’enquête soient effectués (audition, expertise…). Le demandeur peut réclamer la réalisation d’actes d’enquête. La commission peut rejeter cette demande. Elle doit rendre sa décision sur cette question dans un délai de 3 mois.

        Lorsqu’une nouvelle personne paraît être impliquée dans les faits, la commission d’instruction avise le procureur de la République qui doit effectuer une enquête. Si besoin, il peut ouvrir une information judiciaire.

        À noter

        le condamné ou la commission d’instruction peut demander la suspension de la condamnation, notamment si le condamné est en prison. Cette demande est examinée par la chambre criminelle de la Cour de cassation.

        Avant de décider si la demande est recevable, la commission va demander des observations orales ou écrites. Elles sont demandées au requérant ou à son avocat, au ministère public et à l’éventuelle partie civile ou à son avocat.

        Après les débats, la commission rend une décision.

        Si la demande est jugée recevable, la formation de jugement est saisie.

        Si la demande n’est pas recevable, la procédure prend fin et la décision ne sera pas révisée.

        La décision doit être motivée. Il n’existe pas de recours contre cette décision.

        À savoir

        le demandeur et la partie civile peuvent demander une copie du dossier. La délivrance de la copie doit être faite dans le délai d’un mois à compter de la demande. La 1re copie est gratuite.

        2ème étape : examen par la formation de jugement

        C’est la formation de jugement qui décide ou non de réviser la condamnation.

        Si elle estime que l’affaire n’est pas prête pour être jugée, la formation de jugement peut demander un supplément d’information (audition, expertise…).

        Lorsque l’affaire est prête, une audience a lieu. Lors de cette audience, le requérant ou son avocat, le ministère public, l’éventuelle partie civile ou son avocat sont entendus.

        Après l’audience, la formation de jugement rend une décision.

        Elle peut rejeter ou accepter la demande de révision.

        Si elle refuse, la condamnation initiale est confirmée.

        Si elle accepte, la condamnation est annulée.

        À savoir

        toute personne autorisée à faire un recours en révision peut demander de nouveaux actes (audition, expertise…) par requête au procureur de la République. Les actes ont pour objectif de révéler de nouveaux faits ou éléments. En cas de refus, le recours s’exerce auprès du procureur général de la cour d’appel.

        La formation de jugement peut demander un nouveau procès devant une autre juridiction identique à celle qui a rendu la décision attaquée. Par exemple, un renvoi devant une autre cour d’appel si la décision attaquée a été rendue par une cour d’appel.

        La chambre criminelle de la Cour de cassation peut prononcer la suspension de la peine de prison de la personne concernée. Elle sera libre jusqu’à son nouveau procès. Dans le cas contraire, elle sera libérée à la fin de sa peine initiale.

        La formation de jugement peut décider qu’il n’y aura pas de nouveau procès dans l’un des cas suivants :

        • Le condamné est décédé (son innocence est quand même reconnue)

        • Il y a prescription. Dans ce cas, la personne est définitivement reconnue innocente. Si elle est toujours emprisonnée, elle est libérée.

        • Les faits qui ont justifiés la révision innocentent totalement la personne concernée. Dans ce cas, la personne est définitivement reconnue innocente. Si elle est emprisonnée, elle est libérée.

        • En cas d’amnistie

        • En cas d’irresponsabilité pénale

        La décision de la formation de jugement ne peut pas faire l’objet d’un recours.

        Si le condamné est innocenté, la condamnation est supprimée de son casier judiciaire.

        La personne innocentée peut demander à ce que la décision soit publiée dans certains lieux (ville où a été prononcée la décision, la commune du demandeur…). Elle sera aussi publiée au Journal Officiel et dans 5 journaux par la juridiction qui a prononcé la décision.

        À savoir

        un condamné reconnu innocent à la suite d’une révision a le droit de demander réparation de son préjudice matériel et moral que lui a causé la condamnation. Toute personne justifiant d’un préjudice causé par la condamnation peut également demander réparation. La réparation est versée par l’État.

        Pour l’examen sur la recevabilité de la requête par la commission, le demandeur peut déposer la demande lui-même ou par son avocat.

        Pour la suite de la procédure, il doit être représenté par un avocat de son choix.

        Où s’adresser ?

         Barreau des avocats 

        Si le demandeur n’a pas d’avocat, la Cour de révision et de réexamen lui en désigne un d’office.

        La victime/partie civile peut être représentée par un avocat choisi par elle ou désigné d’office si elle n’en connaît pas.

        La procédure en elle-même est gratuite.

        Les frais d’avocat sont à payer par le demandeur.

        Si la partie n’a pas suffisamment de revenus, elle peut demander à bénéficier de l’aide juridictionnelle.

      La révision d’une décision de justice civile est possible quand une fraude est à son origine ou qu’une pièce décisive est retrouvée après le procès. Après examen du motif de la révision, la condamnation peut être partiellement ou totalement revue.

        La révision d’une décision civile permet, sous certaines conditions, de remplacer la décision attaquée. On parle de rétractation du jugement . Quand une fraude (par exemple un faux témoignage) a permis de rendre une décision ou qu’un justificatif (par exemple une facture) est retrouvé après le procès, la révision peut être demandée.

        La révision peut être demandée par les personnes qui ont été parties au jugement (demandeur, défendeur,…).

        Elle peut également être demandée par les personnes qui ont été représentées au jugement comme un enfant mineur représenté par ses parents.

        La révision peut être demandée par un tiers s’il justifie qu’il a un intérêt à agir. Par exemple, l’intervention du nouveau propriétaire d’un immeuble affecté de désordres pour recevoir l’indemnisation à la place des anciens propriétaires.

        Une demande de révision est admise uniquement dans l’un des cas suivants :

        • La décision a été rendue au profit d’une partie (demandeur, défendeur) grâce à une fraude de sa part.

        • Des pièces décisives qui avaient été retenues par une partie ont été retrouvées après le jugement.

        • Des pièces, témoignages, serments ou attestations ont été déclarés faux par décision judiciaire après le jugement.

        La partie qui fait la demande de révision doit apporter les éléments de preuve.

        À noter

        certaines décisions, comme une ordonnance en référé ou un jugement avant-dire-droit , ne peuvent pas faire l’objet d’une demande en révision. Par exemple, un jugement qui ordonne une expertise dans le cadre de travaux mal exécutés dans une maison.

        La demande de révision doit être effectuée dans les 2 mois à compter du jour où la personne a eu connaissance des éléments justifiant la révision.

        Dépôt de la demande

        La demande est faite par citation.

        C’est un acte du commissaire de justice (anciennement huissier de justice) qui informe la partie adverse de sa convocation devant la juridiction ayant rendu la décision attaquée.

        Il peut s’agir d’un tribunal judiciaire, d’un tribunal de proximité ou d’une cour d’appel.

        Où s’adresser ?

         Tribunal judiciaire 

        Où s’adresser ?

         Cour d’appel 

        La citation doit être adressée par le commissaire de justice à toutes les parties mentionnées dans la décision attaquée.

        Le recours est communiqué au ministère public.

        Si le recours est dirigé contre une décision utilisée comme une pièce lors d’un nouveau litige, la révision peut être demandée lors de ce même procès. Le litige doit opposer les mêmes parties et avoir lieu devant la même juridiction que celle à l’origine de la décision initiale.

        Exemple

        Quand un jugement de divorce, objet d’une demande en révision, est utilisé dans une autre procédure devant le  Jaf  pour un litige concernant la résidence de l’enfant du couple.

        À savoir

        la partie qui demande la révision doit le faire de la même façon qu’elle présente le reste de ses demandes (dans les conclusions de son avocat par exemple).

        Jugement

        Le juge doit d’abord examiner si le recours est recevable. Il vérifie si le délai du recours est respecté ou s’il existe un motif justifiant la révision (fraude, nouvelle pièce..).

        Si le recours est recevable, le juge peut directement régler le litige avec les nouvelles informations dont il dispose. Dans ce cas, une seule décision est rendue.

        Si le juge ne peut pas statuer sur la demande en révision parce qu’il manque d’éléments, il peut demander un complément d’instruction (une expertise par exemple). Dans ce cas, le juge rend une 1ère décision sur la recevabilité de la demande, puis une 2ème décision pour régler le litige après le complément d’information .

        Une décision peut être révisée partiellement ou totalement, ce qui signifie que le juge peut réexaminer toutes les condamnations ou seulement certaines condamnations.

        Recours

        La décision de révision peut faire l’objet du même recours que la décision initiale (appel ou pourvoi en cassation selon les cas).

        Elle ne peut pas faire l’objet d’un autre recours en révision.

        Lorsque la représentation par avocat était obligatoire dans le procès initial, le demandeur doit se faire représenter par un avocat lors de la procédure en révision.

      Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois pour les travaux portant sur une maison individuelle et ses annexes et de 3 mois pour les autres demandes.

      Demander la révision d’une décision de justice (pénale ou civile)

      La révision d’une décision définitive permet de demander un nouvel examen de l’affaire dans des cas très limités.

      Elle concerne les décisions civiles ou pénales.

      Nous vous présentons les informations à connaître.

      Contestation d’un jugement

          La révision d’une décision pénale permet de demander un nouvel examen du dossier pour rejuger l’affaire et annuler la condamnation.

          C’est une voie de recours extraordinaire et exceptionnelle, limitée à des cas très rares.

          La révision peut être demandée par les personnes suivantes :

          • Personne condamnée ou, en cas d’incapacité, son représentant légal

          • Époux, concubin, partenaire de Pacs, parents, enfants, petits-enfants, arrière petits-enfants, ou légataires en cas de décès ou d’absence de la personne condamnée

          • Procureur général près la cour d’appel

          • Procureur général près la Cour de cassation

          • Ministre de la justice

          Seule une personne condamnée pour un délit ou un crime peut faire une demande en révision. Cette procédure n’est pas ouverte pour les contraventions.

          À savoir

          un condamné peut également demander le réexamen d’une décision pénale définitive suite à un arrêt rendu par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).

          Cet arrêt doit établir que la décision a été rendue en violation de la Convention européenne des droits de l’homme.

          Cette violation doit avoir de graves conséquences pour le condamné pour justifier une demande de réexamen. Le réexamen doit être demandé dans un délai d’un an à compter de la décision rendue par la CEDH.

          La révision peut être demandée lorsqu’une personne est condamnée et qu’un fait nouveau apparaît ou qu’un élément inconnu au jour du procès est découvert après la condamnation.

          Ces fait ou éléments nouveaux doivent être susceptibles d’établir l’innocence du condamné ou de faire naître un doute sur sa culpabilité.

          L’affaire est examinée une nouvelle fois alors que la décision initiale est définitive.

          Cette voie de recours est possible contre une décision du tribunal judiciaire, de la cour d’appel, de la cour criminelle ou de la cour d’assises.

          Il n’y a aucune limite de temps pour déposer une demande en révision.

          Une demande en révision peut être engagée, même si la personne condamnée est décédée.

          La prescription des faits n’empêche pas de faire une demande de révision.

          Dépôt de la demande

          La demande doit être adressée par courrier à la Cour de révision et de réexamen.

          Cette cour se trouve auprès de la Cour de cassation.

          Elle est composée de magistrats de la Cour de cassation.

          Où s’adresser ?

           Cour de cassation 

          La Cour de révision et de réexamen se compose d’une commission d’instruction et d’une formation de jugement .

          La commission d’instruction exerce un premier examen qui porte sur la recevabilité de la demande.

          Elle peut, après une éventuelle enquête, envoyer l’affaire devant la formation de jugement . Dans ce cas, la formation de jugement exerce un 2e examen. Elle peut juger que la condamnation doit être annulée et l’affaire rejugée.

          1ère étape : examen par la commission d’instruction

          Le dossier est confié à la commission d’instruction de la Cour de révision et de réexamen. La commission doit examiner la de la demande.

          Si la demande est de toute évidence irrecevable, elle peut être immédiatement rejetée par la commission dans une décision qui comporte les raisons du rejet.

          Il n’existe pas de recours contre cette décision.

          Avant de rendre sa décision, la commission peut ordonner un supplément d’information pour que des actes d’enquête soient effectués (audition, expertise…). Le demandeur peut réclamer la réalisation d’actes d’enquête. La commission peut rejeter cette demande. Elle doit rendre sa décision sur cette question dans un délai de 3 mois.

          Lorsqu’une nouvelle personne paraît être impliquée dans les faits, la commission d’instruction avise le procureur de la République qui doit effectuer une enquête. Si besoin, il peut ouvrir une information judiciaire.

          À noter

          le condamné ou la commission d’instruction peut demander la suspension de la condamnation, notamment si le condamné est en prison. Cette demande est examinée par la chambre criminelle de la Cour de cassation.

          Avant de décider si la demande est recevable, la commission va demander des observations orales ou écrites. Elles sont demandées au requérant ou à son avocat, au ministère public et à l’éventuelle partie civile ou à son avocat.

          Après les débats, la commission rend une décision.

          Si la demande est jugée recevable, la formation de jugement est saisie.

          Si la demande n’est pas recevable, la procédure prend fin et la décision ne sera pas révisée.

          La décision doit être motivée. Il n’existe pas de recours contre cette décision.

          À savoir

          le demandeur et la partie civile peuvent demander une copie du dossier. La délivrance de la copie doit être faite dans le délai d’un mois à compter de la demande. La 1re copie est gratuite.

          2ème étape : examen par la formation de jugement

          C’est la formation de jugement qui décide ou non de réviser la condamnation.

          Si elle estime que l’affaire n’est pas prête pour être jugée, la formation de jugement peut demander un supplément d’information (audition, expertise…).

          Lorsque l’affaire est prête, une audience a lieu. Lors de cette audience, le requérant ou son avocat, le ministère public, l’éventuelle partie civile ou son avocat sont entendus.

          Après l’audience, la formation de jugement rend une décision.

          Elle peut rejeter ou accepter la demande de révision.

          Si elle refuse, la condamnation initiale est confirmée.

          Si elle accepte, la condamnation est annulée.

          À savoir

          toute personne autorisée à faire un recours en révision peut demander de nouveaux actes (audition, expertise…) par requête au procureur de la République. Les actes ont pour objectif de révéler de nouveaux faits ou éléments. En cas de refus, le recours s’exerce auprès du procureur général de la cour d’appel.

          La formation de jugement peut demander un nouveau procès devant une autre juridiction identique à celle qui a rendu la décision attaquée. Par exemple, un renvoi devant une autre cour d’appel si la décision attaquée a été rendue par une cour d’appel.

          La chambre criminelle de la Cour de cassation peut prononcer la suspension de la peine de prison de la personne concernée. Elle sera libre jusqu’à son nouveau procès. Dans le cas contraire, elle sera libérée à la fin de sa peine initiale.

          La formation de jugement peut décider qu’il n’y aura pas de nouveau procès dans l’un des cas suivants :

          • Le condamné est décédé (son innocence est quand même reconnue)

          • Il y a prescription. Dans ce cas, la personne est définitivement reconnue innocente. Si elle est toujours emprisonnée, elle est libérée.

          • Les faits qui ont justifiés la révision innocentent totalement la personne concernée. Dans ce cas, la personne est définitivement reconnue innocente. Si elle est emprisonnée, elle est libérée.

          • En cas d’amnistie

          • En cas d’irresponsabilité pénale

          La décision de la formation de jugement ne peut pas faire l’objet d’un recours.

          Si le condamné est innocenté, la condamnation est supprimée de son casier judiciaire.

          La personne innocentée peut demander à ce que la décision soit publiée dans certains lieux (ville où a été prononcée la décision, la commune du demandeur…). Elle sera aussi publiée au Journal Officiel et dans 5 journaux par la juridiction qui a prononcé la décision.

          À savoir

          un condamné reconnu innocent à la suite d’une révision a le droit de demander réparation de son préjudice matériel et moral que lui a causé la condamnation. Toute personne justifiant d’un préjudice causé par la condamnation peut également demander réparation. La réparation est versée par l’État.

          Pour l’examen sur la recevabilité de la requête par la commission, le demandeur peut déposer la demande lui-même ou par son avocat.

          Pour la suite de la procédure, il doit être représenté par un avocat de son choix.

          Où s’adresser ?

           Barreau des avocats 

          Si le demandeur n’a pas d’avocat, la Cour de révision et de réexamen lui en désigne un d’office.

          La victime/partie civile peut être représentée par un avocat choisi par elle ou désigné d’office si elle n’en connaît pas.

          La procédure en elle-même est gratuite.

          Les frais d’avocat sont à payer par le demandeur.

          Si la partie n’a pas suffisamment de revenus, elle peut demander à bénéficier de l’aide juridictionnelle.

        La révision d’une décision de justice civile est possible quand une fraude est à son origine ou qu’une pièce décisive est retrouvée après le procès. Après examen du motif de la révision, la condamnation peut être partiellement ou totalement revue.

          La révision d’une décision civile permet, sous certaines conditions, de remplacer la décision attaquée. On parle de rétractation du jugement . Quand une fraude (par exemple un faux témoignage) a permis de rendre une décision ou qu’un justificatif (par exemple une facture) est retrouvé après le procès, la révision peut être demandée.

          La révision peut être demandée par les personnes qui ont été parties au jugement (demandeur, défendeur,…).

          Elle peut également être demandée par les personnes qui ont été représentées au jugement comme un enfant mineur représenté par ses parents.

          La révision peut être demandée par un tiers s’il justifie qu’il a un intérêt à agir. Par exemple, l’intervention du nouveau propriétaire d’un immeuble affecté de désordres pour recevoir l’indemnisation à la place des anciens propriétaires.

          Une demande de révision est admise uniquement dans l’un des cas suivants :

          • La décision a été rendue au profit d’une partie (demandeur, défendeur) grâce à une fraude de sa part.

          • Des pièces décisives qui avaient été retenues par une partie ont été retrouvées après le jugement.

          • Des pièces, témoignages, serments ou attestations ont été déclarés faux par décision judiciaire après le jugement.

          La partie qui fait la demande de révision doit apporter les éléments de preuve.

          À noter

          certaines décisions, comme une ordonnance en référé ou un jugement avant-dire-droit , ne peuvent pas faire l’objet d’une demande en révision. Par exemple, un jugement qui ordonne une expertise dans le cadre de travaux mal exécutés dans une maison.

          La demande de révision doit être effectuée dans les 2 mois à compter du jour où la personne a eu connaissance des éléments justifiant la révision.

          Dépôt de la demande

          La demande est faite par citation.

          C’est un acte du commissaire de justice (anciennement huissier de justice) qui informe la partie adverse de sa convocation devant la juridiction ayant rendu la décision attaquée.

          Il peut s’agir d’un tribunal judiciaire, d’un tribunal de proximité ou d’une cour d’appel.

          Où s’adresser ?

           Tribunal judiciaire 

          Où s’adresser ?

           Cour d’appel 

          La citation doit être adressée par le commissaire de justice à toutes les parties mentionnées dans la décision attaquée.

          Le recours est communiqué au ministère public.

          Si le recours est dirigé contre une décision utilisée comme une pièce lors d’un nouveau litige, la révision peut être demandée lors de ce même procès. Le litige doit opposer les mêmes parties et avoir lieu devant la même juridiction que celle à l’origine de la décision initiale.

          Exemple

          Quand un jugement de divorce, objet d’une demande en révision, est utilisé dans une autre procédure devant le  Jaf  pour un litige concernant la résidence de l’enfant du couple.

          À savoir

          la partie qui demande la révision doit le faire de la même façon qu’elle présente le reste de ses demandes (dans les conclusions de son avocat par exemple).

          Jugement

          Le juge doit d’abord examiner si le recours est recevable. Il vérifie si le délai du recours est respecté ou s’il existe un motif justifiant la révision (fraude, nouvelle pièce..).

          Si le recours est recevable, le juge peut directement régler le litige avec les nouvelles informations dont il dispose. Dans ce cas, une seule décision est rendue.

          Si le juge ne peut pas statuer sur la demande en révision parce qu’il manque d’éléments, il peut demander un complément d’instruction (une expertise par exemple). Dans ce cas, le juge rend une 1ère décision sur la recevabilité de la demande, puis une 2ème décision pour régler le litige après le complément d’information .

          Une décision peut être révisée partiellement ou totalement, ce qui signifie que le juge peut réexaminer toutes les condamnations ou seulement certaines condamnations.

          Recours

          La décision de révision peut faire l’objet du même recours que la décision initiale (appel ou pourvoi en cassation selon les cas).

          Elle ne peut pas faire l’objet d’un autre recours en révision.

          Lorsque la représentation par avocat était obligatoire dans le procès initial, le demandeur doit se faire représenter par un avocat lors de la procédure en révision.

        Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

        Le délai d’instruction de droit commun est de 3 mois.

        Demander la révision d’une décision de justice (pénale ou civile)

        La révision d’une décision définitive permet de demander un nouvel examen de l’affaire dans des cas très limités.

        Elle concerne les décisions civiles ou pénales.

        Nous vous présentons les informations à connaître.

        Contestation d’un jugement

            La révision d’une décision pénale permet de demander un nouvel examen du dossier pour rejuger l’affaire et annuler la condamnation.

            C’est une voie de recours extraordinaire et exceptionnelle, limitée à des cas très rares.

            La révision peut être demandée par les personnes suivantes :

            • Personne condamnée ou, en cas d’incapacité, son représentant légal

            • Époux, concubin, partenaire de Pacs, parents, enfants, petits-enfants, arrière petits-enfants, ou légataires en cas de décès ou d’absence de la personne condamnée

            • Procureur général près la cour d’appel

            • Procureur général près la Cour de cassation

            • Ministre de la justice

            Seule une personne condamnée pour un délit ou un crime peut faire une demande en révision. Cette procédure n’est pas ouverte pour les contraventions.

            À savoir

            un condamné peut également demander le réexamen d’une décision pénale définitive suite à un arrêt rendu par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).

            Cet arrêt doit établir que la décision a été rendue en violation de la Convention européenne des droits de l’homme.

            Cette violation doit avoir de graves conséquences pour le condamné pour justifier une demande de réexamen. Le réexamen doit être demandé dans un délai d’un an à compter de la décision rendue par la CEDH.

            La révision peut être demandée lorsqu’une personne est condamnée et qu’un fait nouveau apparaît ou qu’un élément inconnu au jour du procès est découvert après la condamnation.

            Ces fait ou éléments nouveaux doivent être susceptibles d’établir l’innocence du condamné ou de faire naître un doute sur sa culpabilité.

            L’affaire est examinée une nouvelle fois alors que la décision initiale est définitive.

            Cette voie de recours est possible contre une décision du tribunal judiciaire, de la cour d’appel, de la cour criminelle ou de la cour d’assises.

            Il n’y a aucune limite de temps pour déposer une demande en révision.

            Une demande en révision peut être engagée, même si la personne condamnée est décédée.

            La prescription des faits n’empêche pas de faire une demande de révision.

            Dépôt de la demande

            La demande doit être adressée par courrier à la Cour de révision et de réexamen.

            Cette cour se trouve auprès de la Cour de cassation.

            Elle est composée de magistrats de la Cour de cassation.

            Où s’adresser ?

             Cour de cassation 

            La Cour de révision et de réexamen se compose d’une commission d’instruction et d’une formation de jugement .

            La commission d’instruction exerce un premier examen qui porte sur la recevabilité de la demande.

            Elle peut, après une éventuelle enquête, envoyer l’affaire devant la formation de jugement . Dans ce cas, la formation de jugement exerce un 2e examen. Elle peut juger que la condamnation doit être annulée et l’affaire rejugée.

            1ère étape : examen par la commission d’instruction

            Le dossier est confié à la commission d’instruction de la Cour de révision et de réexamen. La commission doit examiner la de la demande.

            Si la demande est de toute évidence irrecevable, elle peut être immédiatement rejetée par la commission dans une décision qui comporte les raisons du rejet.

            Il n’existe pas de recours contre cette décision.

            Avant de rendre sa décision, la commission peut ordonner un supplément d’information pour que des actes d’enquête soient effectués (audition, expertise…). Le demandeur peut réclamer la réalisation d’actes d’enquête. La commission peut rejeter cette demande. Elle doit rendre sa décision sur cette question dans un délai de 3 mois.

            Lorsqu’une nouvelle personne paraît être impliquée dans les faits, la commission d’instruction avise le procureur de la République qui doit effectuer une enquête. Si besoin, il peut ouvrir une information judiciaire.

            À noter

            le condamné ou la commission d’instruction peut demander la suspension de la condamnation, notamment si le condamné est en prison. Cette demande est examinée par la chambre criminelle de la Cour de cassation.

            Avant de décider si la demande est recevable, la commission va demander des observations orales ou écrites. Elles sont demandées au requérant ou à son avocat, au ministère public et à l’éventuelle partie civile ou à son avocat.

            Après les débats, la commission rend une décision.

            Si la demande est jugée recevable, la formation de jugement est saisie.

            Si la demande n’est pas recevable, la procédure prend fin et la décision ne sera pas révisée.

            La décision doit être motivée. Il n’existe pas de recours contre cette décision.

            À savoir

            le demandeur et la partie civile peuvent demander une copie du dossier. La délivrance de la copie doit être faite dans le délai d’un mois à compter de la demande. La 1re copie est gratuite.

            2ème étape : examen par la formation de jugement

            C’est la formation de jugement qui décide ou non de réviser la condamnation.

            Si elle estime que l’affaire n’est pas prête pour être jugée, la formation de jugement peut demander un supplément d’information (audition, expertise…).

            Lorsque l’affaire est prête, une audience a lieu. Lors de cette audience, le requérant ou son avocat, le ministère public, l’éventuelle partie civile ou son avocat sont entendus.

            Après l’audience, la formation de jugement rend une décision.

            Elle peut rejeter ou accepter la demande de révision.

            Si elle refuse, la condamnation initiale est confirmée.

            Si elle accepte, la condamnation est annulée.

            À savoir

            toute personne autorisée à faire un recours en révision peut demander de nouveaux actes (audition, expertise…) par requête au procureur de la République. Les actes ont pour objectif de révéler de nouveaux faits ou éléments. En cas de refus, le recours s’exerce auprès du procureur général de la cour d’appel.

            La formation de jugement peut demander un nouveau procès devant une autre juridiction identique à celle qui a rendu la décision attaquée. Par exemple, un renvoi devant une autre cour d’appel si la décision attaquée a été rendue par une cour d’appel.

            La chambre criminelle de la Cour de cassation peut prononcer la suspension de la peine de prison de la personne concernée. Elle sera libre jusqu’à son nouveau procès. Dans le cas contraire, elle sera libérée à la fin de sa peine initiale.

            La formation de jugement peut décider qu’il n’y aura pas de nouveau procès dans l’un des cas suivants :

            • Le condamné est décédé (son innocence est quand même reconnue)

            • Il y a prescription. Dans ce cas, la personne est définitivement reconnue innocente. Si elle est toujours emprisonnée, elle est libérée.

            • Les faits qui ont justifiés la révision innocentent totalement la personne concernée. Dans ce cas, la personne est définitivement reconnue innocente. Si elle est emprisonnée, elle est libérée.

            • En cas d’amnistie

            • En cas d’irresponsabilité pénale

            La décision de la formation de jugement ne peut pas faire l’objet d’un recours.

            Si le condamné est innocenté, la condamnation est supprimée de son casier judiciaire.

            La personne innocentée peut demander à ce que la décision soit publiée dans certains lieux (ville où a été prononcée la décision, la commune du demandeur…). Elle sera aussi publiée au Journal Officiel et dans 5 journaux par la juridiction qui a prononcé la décision.

            À savoir

            un condamné reconnu innocent à la suite d’une révision a le droit de demander réparation de son préjudice matériel et moral que lui a causé la condamnation. Toute personne justifiant d’un préjudice causé par la condamnation peut également demander réparation. La réparation est versée par l’État.

            Pour l’examen sur la recevabilité de la requête par la commission, le demandeur peut déposer la demande lui-même ou par son avocat.

            Pour la suite de la procédure, il doit être représenté par un avocat de son choix.

            Où s’adresser ?

             Barreau des avocats 

            Si le demandeur n’a pas d’avocat, la Cour de révision et de réexamen lui en désigne un d’office.

            La victime/partie civile peut être représentée par un avocat choisi par elle ou désigné d’office si elle n’en connaît pas.

            La procédure en elle-même est gratuite.

            Les frais d’avocat sont à payer par le demandeur.

            Si la partie n’a pas suffisamment de revenus, elle peut demander à bénéficier de l’aide juridictionnelle.

          La révision d’une décision de justice civile est possible quand une fraude est à son origine ou qu’une pièce décisive est retrouvée après le procès. Après examen du motif de la révision, la condamnation peut être partiellement ou totalement revue.

            La révision d’une décision civile permet, sous certaines conditions, de remplacer la décision attaquée. On parle de rétractation du jugement . Quand une fraude (par exemple un faux témoignage) a permis de rendre une décision ou qu’un justificatif (par exemple une facture) est retrouvé après le procès, la révision peut être demandée.

            La révision peut être demandée par les personnes qui ont été parties au jugement (demandeur, défendeur,…).

            Elle peut également être demandée par les personnes qui ont été représentées au jugement comme un enfant mineur représenté par ses parents.

            La révision peut être demandée par un tiers s’il justifie qu’il a un intérêt à agir. Par exemple, l’intervention du nouveau propriétaire d’un immeuble affecté de désordres pour recevoir l’indemnisation à la place des anciens propriétaires.

            Une demande de révision est admise uniquement dans l’un des cas suivants :

            • La décision a été rendue au profit d’une partie (demandeur, défendeur) grâce à une fraude de sa part.

            • Des pièces décisives qui avaient été retenues par une partie ont été retrouvées après le jugement.

            • Des pièces, témoignages, serments ou attestations ont été déclarés faux par décision judiciaire après le jugement.

            La partie qui fait la demande de révision doit apporter les éléments de preuve.

            À noter

            certaines décisions, comme une ordonnance en référé ou un jugement avant-dire-droit , ne peuvent pas faire l’objet d’une demande en révision. Par exemple, un jugement qui ordonne une expertise dans le cadre de travaux mal exécutés dans une maison.

            La demande de révision doit être effectuée dans les 2 mois à compter du jour où la personne a eu connaissance des éléments justifiant la révision.

            Dépôt de la demande

            La demande est faite par citation.

            C’est un acte du commissaire de justice (anciennement huissier de justice) qui informe la partie adverse de sa convocation devant la juridiction ayant rendu la décision attaquée.

            Il peut s’agir d’un tribunal judiciaire, d’un tribunal de proximité ou d’une cour d’appel.

            Où s’adresser ?

             Tribunal judiciaire 

            Où s’adresser ?

             Cour d’appel 

            La citation doit être adressée par le commissaire de justice à toutes les parties mentionnées dans la décision attaquée.

            Le recours est communiqué au ministère public.

            Si le recours est dirigé contre une décision utilisée comme une pièce lors d’un nouveau litige, la révision peut être demandée lors de ce même procès. Le litige doit opposer les mêmes parties et avoir lieu devant la même juridiction que celle à l’origine de la décision initiale.

            Exemple

            Quand un jugement de divorce, objet d’une demande en révision, est utilisé dans une autre procédure devant le  Jaf  pour un litige concernant la résidence de l’enfant du couple.

            À savoir

            la partie qui demande la révision doit le faire de la même façon qu’elle présente le reste de ses demandes (dans les conclusions de son avocat par exemple).

            Jugement

            Le juge doit d’abord examiner si le recours est recevable. Il vérifie si le délai du recours est respecté ou s’il existe un motif justifiant la révision (fraude, nouvelle pièce..).

            Si le recours est recevable, le juge peut directement régler le litige avec les nouvelles informations dont il dispose. Dans ce cas, une seule décision est rendue.

            Si le juge ne peut pas statuer sur la demande en révision parce qu’il manque d’éléments, il peut demander un complément d’instruction (une expertise par exemple). Dans ce cas, le juge rend une 1ère décision sur la recevabilité de la demande, puis une 2ème décision pour régler le litige après le complément d’information .

            Une décision peut être révisée partiellement ou totalement, ce qui signifie que le juge peut réexaminer toutes les condamnations ou seulement certaines condamnations.

            Recours

            La décision de révision peut faire l’objet du même recours que la décision initiale (appel ou pourvoi en cassation selon les cas).

            Elle ne peut pas faire l’objet d’un autre recours en révision.

            Lorsque la représentation par avocat était obligatoire dans le procès initial, le demandeur doit se faire représenter par un avocat lors de la procédure en révision.

          Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

          Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois.

          Demander la révision d’une décision de justice (pénale ou civile)

          La révision d’une décision définitive permet de demander un nouvel examen de l’affaire dans des cas très limités.

          Elle concerne les décisions civiles ou pénales.

          Nous vous présentons les informations à connaître.

          Contestation d’un jugement

              La révision d’une décision pénale permet de demander un nouvel examen du dossier pour rejuger l’affaire et annuler la condamnation.

              C’est une voie de recours extraordinaire et exceptionnelle, limitée à des cas très rares.

              La révision peut être demandée par les personnes suivantes :

              • Personne condamnée ou, en cas d’incapacité, son représentant légal

              • Époux, concubin, partenaire de Pacs, parents, enfants, petits-enfants, arrière petits-enfants, ou légataires en cas de décès ou d’absence de la personne condamnée

              • Procureur général près la cour d’appel

              • Procureur général près la Cour de cassation

              • Ministre de la justice

              Seule une personne condamnée pour un délit ou un crime peut faire une demande en révision. Cette procédure n’est pas ouverte pour les contraventions.

              À savoir

              un condamné peut également demander le réexamen d’une décision pénale définitive suite à un arrêt rendu par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).

              Cet arrêt doit établir que la décision a été rendue en violation de la Convention européenne des droits de l’homme.

              Cette violation doit avoir de graves conséquences pour le condamné pour justifier une demande de réexamen. Le réexamen doit être demandé dans un délai d’un an à compter de la décision rendue par la CEDH.

              La révision peut être demandée lorsqu’une personne est condamnée et qu’un fait nouveau apparaît ou qu’un élément inconnu au jour du procès est découvert après la condamnation.

              Ces fait ou éléments nouveaux doivent être susceptibles d’établir l’innocence du condamné ou de faire naître un doute sur sa culpabilité.

              L’affaire est examinée une nouvelle fois alors que la décision initiale est définitive.

              Cette voie de recours est possible contre une décision du tribunal judiciaire, de la cour d’appel, de la cour criminelle ou de la cour d’assises.

              Il n’y a aucune limite de temps pour déposer une demande en révision.

              Une demande en révision peut être engagée, même si la personne condamnée est décédée.

              La prescription des faits n’empêche pas de faire une demande de révision.

              Dépôt de la demande

              La demande doit être adressée par courrier à la Cour de révision et de réexamen.

              Cette cour se trouve auprès de la Cour de cassation.

              Elle est composée de magistrats de la Cour de cassation.

              Où s’adresser ?

               Cour de cassation 

              La Cour de révision et de réexamen se compose d’une commission d’instruction et d’une formation de jugement .

              La commission d’instruction exerce un premier examen qui porte sur la recevabilité de la demande.

              Elle peut, après une éventuelle enquête, envoyer l’affaire devant la formation de jugement . Dans ce cas, la formation de jugement exerce un 2e examen. Elle peut juger que la condamnation doit être annulée et l’affaire rejugée.

              1ère étape : examen par la commission d’instruction

              Le dossier est confié à la commission d’instruction de la Cour de révision et de réexamen. La commission doit examiner la de la demande.

              Si la demande est de toute évidence irrecevable, elle peut être immédiatement rejetée par la commission dans une décision qui comporte les raisons du rejet.

              Il n’existe pas de recours contre cette décision.

              Avant de rendre sa décision, la commission peut ordonner un supplément d’information pour que des actes d’enquête soient effectués (audition, expertise…). Le demandeur peut réclamer la réalisation d’actes d’enquête. La commission peut rejeter cette demande. Elle doit rendre sa décision sur cette question dans un délai de 3 mois.

              Lorsqu’une nouvelle personne paraît être impliquée dans les faits, la commission d’instruction avise le procureur de la République qui doit effectuer une enquête. Si besoin, il peut ouvrir une information judiciaire.

              À noter

              le condamné ou la commission d’instruction peut demander la suspension de la condamnation, notamment si le condamné est en prison. Cette demande est examinée par la chambre criminelle de la Cour de cassation.

              Avant de décider si la demande est recevable, la commission va demander des observations orales ou écrites. Elles sont demandées au requérant ou à son avocat, au ministère public et à l’éventuelle partie civile ou à son avocat.

              Après les débats, la commission rend une décision.

              Si la demande est jugée recevable, la formation de jugement est saisie.

              Si la demande n’est pas recevable, la procédure prend fin et la décision ne sera pas révisée.

              La décision doit être motivée. Il n’existe pas de recours contre cette décision.

              À savoir

              le demandeur et la partie civile peuvent demander une copie du dossier. La délivrance de la copie doit être faite dans le délai d’un mois à compter de la demande. La 1re copie est gratuite.

              2ème étape : examen par la formation de jugement

              C’est la formation de jugement qui décide ou non de réviser la condamnation.

              Si elle estime que l’affaire n’est pas prête pour être jugée, la formation de jugement peut demander un supplément d’information (audition, expertise…).

              Lorsque l’affaire est prête, une audience a lieu. Lors de cette audience, le requérant ou son avocat, le ministère public, l’éventuelle partie civile ou son avocat sont entendus.

              Après l’audience, la formation de jugement rend une décision.

              Elle peut rejeter ou accepter la demande de révision.

              Si elle refuse, la condamnation initiale est confirmée.

              Si elle accepte, la condamnation est annulée.

              À savoir

              toute personne autorisée à faire un recours en révision peut demander de nouveaux actes (audition, expertise…) par requête au procureur de la République. Les actes ont pour objectif de révéler de nouveaux faits ou éléments. En cas de refus, le recours s’exerce auprès du procureur général de la cour d’appel.

              La formation de jugement peut demander un nouveau procès devant une autre juridiction identique à celle qui a rendu la décision attaquée. Par exemple, un renvoi devant une autre cour d’appel si la décision attaquée a été rendue par une cour d’appel.

              La chambre criminelle de la Cour de cassation peut prononcer la suspension de la peine de prison de la personne concernée. Elle sera libre jusqu’à son nouveau procès. Dans le cas contraire, elle sera libérée à la fin de sa peine initiale.

              La formation de jugement peut décider qu’il n’y aura pas de nouveau procès dans l’un des cas suivants :

              • Le condamné est décédé (son innocence est quand même reconnue)

              • Il y a prescription. Dans ce cas, la personne est définitivement reconnue innocente. Si elle est toujours emprisonnée, elle est libérée.

              • Les faits qui ont justifiés la révision innocentent totalement la personne concernée. Dans ce cas, la personne est définitivement reconnue innocente. Si elle est emprisonnée, elle est libérée.

              • En cas d’amnistie

              • En cas d’irresponsabilité pénale

              La décision de la formation de jugement ne peut pas faire l’objet d’un recours.

              Si le condamné est innocenté, la condamnation est supprimée de son casier judiciaire.

              La personne innocentée peut demander à ce que la décision soit publiée dans certains lieux (ville où a été prononcée la décision, la commune du demandeur…). Elle sera aussi publiée au Journal Officiel et dans 5 journaux par la juridiction qui a prononcé la décision.

              À savoir

              un condamné reconnu innocent à la suite d’une révision a le droit de demander réparation de son préjudice matériel et moral que lui a causé la condamnation. Toute personne justifiant d’un préjudice causé par la condamnation peut également demander réparation. La réparation est versée par l’État.

              Pour l’examen sur la recevabilité de la requête par la commission, le demandeur peut déposer la demande lui-même ou par son avocat.

              Pour la suite de la procédure, il doit être représenté par un avocat de son choix.

              Où s’adresser ?

               Barreau des avocats 

              Si le demandeur n’a pas d’avocat, la Cour de révision et de réexamen lui en désigne un d’office.

              La victime/partie civile peut être représentée par un avocat choisi par elle ou désigné d’office si elle n’en connaît pas.

              La procédure en elle-même est gratuite.

              Les frais d’avocat sont à payer par le demandeur.

              Si la partie n’a pas suffisamment de revenus, elle peut demander à bénéficier de l’aide juridictionnelle.

            La révision d’une décision de justice civile est possible quand une fraude est à son origine ou qu’une pièce décisive est retrouvée après le procès. Après examen du motif de la révision, la condamnation peut être partiellement ou totalement revue.

              La révision d’une décision civile permet, sous certaines conditions, de remplacer la décision attaquée. On parle de rétractation du jugement . Quand une fraude (par exemple un faux témoignage) a permis de rendre une décision ou qu’un justificatif (par exemple une facture) est retrouvé après le procès, la révision peut être demandée.

              La révision peut être demandée par les personnes qui ont été parties au jugement (demandeur, défendeur,…).

              Elle peut également être demandée par les personnes qui ont été représentées au jugement comme un enfant mineur représenté par ses parents.

              La révision peut être demandée par un tiers s’il justifie qu’il a un intérêt à agir. Par exemple, l’intervention du nouveau propriétaire d’un immeuble affecté de désordres pour recevoir l’indemnisation à la place des anciens propriétaires.

              Une demande de révision est admise uniquement dans l’un des cas suivants :

              • La décision a été rendue au profit d’une partie (demandeur, défendeur) grâce à une fraude de sa part.

              • Des pièces décisives qui avaient été retenues par une partie ont été retrouvées après le jugement.

              • Des pièces, témoignages, serments ou attestations ont été déclarés faux par décision judiciaire après le jugement.

              La partie qui fait la demande de révision doit apporter les éléments de preuve.

              À noter

              certaines décisions, comme une ordonnance en référé ou un jugement avant-dire-droit , ne peuvent pas faire l’objet d’une demande en révision. Par exemple, un jugement qui ordonne une expertise dans le cadre de travaux mal exécutés dans une maison.

              La demande de révision doit être effectuée dans les 2 mois à compter du jour où la personne a eu connaissance des éléments justifiant la révision.

              Dépôt de la demande

              La demande est faite par citation.

              C’est un acte du commissaire de justice (anciennement huissier de justice) qui informe la partie adverse de sa convocation devant la juridiction ayant rendu la décision attaquée.

              Il peut s’agir d’un tribunal judiciaire, d’un tribunal de proximité ou d’une cour d’appel.

              Où s’adresser ?

               Tribunal judiciaire 

              Où s’adresser ?

               Cour d’appel 

              La citation doit être adressée par le commissaire de justice à toutes les parties mentionnées dans la décision attaquée.

              Le recours est communiqué au ministère public.

              Si le recours est dirigé contre une décision utilisée comme une pièce lors d’un nouveau litige, la révision peut être demandée lors de ce même procès. Le litige doit opposer les mêmes parties et avoir lieu devant la même juridiction que celle à l’origine de la décision initiale.

              Exemple

              Quand un jugement de divorce, objet d’une demande en révision, est utilisé dans une autre procédure devant le  Jaf  pour un litige concernant la résidence de l’enfant du couple.

              À savoir

              la partie qui demande la révision doit le faire de la même façon qu’elle présente le reste de ses demandes (dans les conclusions de son avocat par exemple).

              Jugement

              Le juge doit d’abord examiner si le recours est recevable. Il vérifie si le délai du recours est respecté ou s’il existe un motif justifiant la révision (fraude, nouvelle pièce..).

              Si le recours est recevable, le juge peut directement régler le litige avec les nouvelles informations dont il dispose. Dans ce cas, une seule décision est rendue.

              Si le juge ne peut pas statuer sur la demande en révision parce qu’il manque d’éléments, il peut demander un complément d’instruction (une expertise par exemple). Dans ce cas, le juge rend une 1ère décision sur la recevabilité de la demande, puis une 2ème décision pour régler le litige après le complément d’information .

              Une décision peut être révisée partiellement ou totalement, ce qui signifie que le juge peut réexaminer toutes les condamnations ou seulement certaines condamnations.

              Recours

              La décision de révision peut faire l’objet du même recours que la décision initiale (appel ou pourvoi en cassation selon les cas).

              Elle ne peut pas faire l’objet d’un autre recours en révision.

              Lorsque la représentation par avocat était obligatoire dans le procès initial, le demandeur doit se faire représenter par un avocat lors de la procédure en révision.

            Pour les travaux portant sur des bâtiments accueillant du public (commerces, restaurants …) se référer à la page spécifique.

            Faire sa demande en ligne

            Désormais pour réaliser vos démarches d’urbanisme, la commune met à votre disposition un service en ligne, le Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU) sécurisé, gratuit et facilement accessible.
            Il vous permet d’accéder aux formulaires en ligne, de remplir la demande d’autorisation d’urbanisme nécessaire et de joindre les annexes puis de télétransmettre le dossier de demande à la commune.

            La cellule urbanisme restent vos interlocuteurs privilégiés pour vous accompagner tout au long de la procédure. N’hésitez pas à les solliciter dès la construction de votre dossier : urbanisme01@ussel19.fr

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