Urbanisme

Démarches d’urbanisme

Vous avez un projet de construction, d’extension, de modification, d’aménagement ? Désormais, vous pouvez réaliser votre demande en ligne sur la plateforme du Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU).

Quand faire votre demande ?

Prévoyez de réaliser vos démarches administratives au minimum 2 mois avant le début travaux.

Si votre projet est situé dans un périmètre de protection des monuments historiques, il est conseillé de prendre l’attache de l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine (UDAP) en amont du dépôt du dossier pour définir votre projet : comptez un mois de délai supplémentaire pour l’instruction de votre demande.

Ai-je le droit ?

Tout d’abord, il faut définir le champ d’application de votre demande.
La surface de plancher (SP) ou l’emprise au sol (ES) créées vont définir le champ d’application de l’autorisation à déposer en mairie.

  • PROJET < 5m² SP ou ES = Pas de formalité
  • 5m² SP ou ES > PROJET > 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 20 m² SP ou ES = Permis de construire

Les ravalements de façade, changements de menuiseries, réfection de toiture, édification de clôtures sont soumis au dépôt d’une déclaration préalable. Les démolitions sont soumises à permis de démolir.

Il existe une exception pour les extensions (agrandissement de la construction existante présentant des dimensions inférieures à celle-ci et ayant un lien physique et fonctionnel avec la construction existante.) en zone urbanisée : les zones en U = UC, UX, UR, UZ, US.

  • 5m² SP ou ES < PROJET < 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 40 m² SP ou ES = permis de construire

Les piscines ne sont pas soumises aux mêmes règles que les constructions (attention les pool House doivent répondre aux règles de constructions classique).

Bassin non couvert ou couverture inférieure à 1.80m de hauteur :

  • 10m² > Bassin > 100 m² = Déclaration préalable
  • Bassin > 100 m² = Permis de construire

Bassin dont la couverture est supérieure à 1.80 m de haut

  • Permis de construire peu importe la superficie du bassin

Emprise au sol

= Projection verticale au sol de la construction

Surface de plancher

= Ensemble des surfaces closes ET couvertes de plus de 1.80m de hauteur

Quand recourir à un architecte ?

  • Lorsque le permis de construire est déposé par une personne morale (entreprise, société, etc.)
  • Lorsque la surface de plancher dépasse 150 m² pour une construction autre qu’à usage agricole.
  • Lorsque les travaux prévus, sur une construction existante, sont soumis à permis de construire et :
    • Qu’ils conduisent la surface de plancher à dépasser le seuil des 150 m²
    • Ou que la construction existante dépasse déjà les 150 m² de surface de plancher

Quelles formalités à accomplir ?

Chambres d’hôtes (et table d’hôtes)

Proposer une chambre d’hôtes implique d’accueillir le client, de lui louer une chambre meublée ayant accès à une salle d’eau et à un WC, et de lui fournir le petit-déjeuner. C’est une activité professionnelle de nature commerciale ou agricole. Elle peut être exercée toute l’année ou à la saison. Elle doit se limiter à 5 chambres et à 15 clients simultanément. Le loueur doit au préalable se déclarer en mairie, s’immatriculer et s’affilier à la Sécurité sociale.

    Capacité d’accueil

    La capacité d’accueil est limitée à 5 chambres et à 15 clients en même temps.

    À noter

    si vous souhaitez offrir à la location plus de 5 chambres ou accueillir plus de 15 clients simultanément, cette activité correspond soit à la tenue d’un hôtel, soit à la location de chambres chez l’habitant . Il faut alors respecter la réglementation des établissements recevant du public (ERP) notamment les règles en matière d’incendie et les règles d’accessibilité aux personnes handicapées.

    Prestations obligatoires

    La location d’une chambre d’hôtes comprend obligatoirement les 2 prestations suivantes :

    • Une nuitée incluant la fourniture de linge de maison

    • Un petit-déjeuner

    L’accueil doit être assuré par le loueur, qui habite sur les lieux.

    Chaque chambre d’hôte doit donner accès à une salle d’eau et à un WC.

    Elle doit être en conformité avec les réglementations en vigueur dans les domaines de l’hygiène, de la sécurité et de la salubrité (sans frais supplémentaires) qui s’appliquent aux hébergements touristiques.

    À noter

     Les règles en matière d’hygiène sont celles qui s’appliquent à tout hébergement touristique défini par le code de la santé publique afin d’assurer la protection des consommateurs. Le gérant doit donc assurer une propreté régulière des locaux pour le bon accueil et la santé des clients. La direction départementale de la protection des populations (DDPP) effectue des contrôles réguliers des chambres d’hôtes.

    Prestation facultative : table d’hôtes

    La dénomination table d’hôtes indique que le loueur de chambres d’hôtes propose une offre de repas. La table d’hôtes n’est pas un restaurant. C’est une prestation qui vient en complément de l’hébergement, réservée aux seuls occupants des chambres d’hôtes. Le repas doit être pris à la table familiale. Il doit être constitué d’un seul menu.

    La table d’hôtes est soumise à un certain nombre de réglementations. Parmi elles :

    • Obligation d’informer le consommateur sur les prix pratiqués (boissons comprises ou non, par exemple)

    • Respect des règles d’hygiène et de sécurité alimentaire (approvisionnement en eau potable, hygiène des surfaces et des ustensiles, installations sanitaires pour le personnel, …)

    Si le loueur propose des boissons alcoolisées dans le cadre des repas, il doit avoir une licence de restaurant ou de débit de boissons. La vente de boissons sans alcool est libre.

    Chambre

    La surface minimale de chaque chambre doit être de 9 m² (hors sanitaires), avec une hauteur sous plafond de 2,20 m minimum. Généralement, pour des raisons commerciales, il est admis qu’une chambre ne peut pas être inférieure à 12 m².

    La surface minimale au sol de la chambre, hors installations sanitaires, est de 7 m2 pour 1 personne, 9 m2 pour 2 personnes, 14 m2 pour 3 personnes, 18 m2 pour 4 personnes et 23 m2 pour 5 personnes. Dans le cas de 5 personnes, le volume d’air ne doit pas être inférieur à 11 m3 par personne.

    Chaque chambre doit donner accès (directement ou indirectement) à une salle d’eau et à un WC et être en conformité avec la réglementation sur l’hygiène, la sécurité et la salubrité.

    À savoir

    le tarif de la taxe de séjour et le prix des prestations fournies accessoirement aux nuitées ou séjours doivent être affichés dans la chambre d’hôtes.

    Prix

    Le prix est libre, mais doit tenir compte du confort de la chambre, des prestations offertes et de l’attrait touristique de la région.

    Le loueur de chambres d’hôtes est soumis aux mêmes obligations de transparence qu’un hôtelier vis-à-vis du client concernant l’information sur les prix.

    À l’extérieur de l’établissement et à proximité de l’entrée principale du public

    Les informations suivantes doivent être indiquées :

    • Prix de la prochaine nuitée en chambre double, ou prix maximum pratiqué pour une nuitée en chambre double pendant une période incluant la prochaine nuitée (si ces prestations ne sont pas commercialisées, prix de la prestation d’hébergement la plus pratiquée assortie de sa durée)

    • Prix du petit-déjeuner (et si le prix de cette prestation est ou non inclut dans le prix de la nuitée)

    • Si une connexion à l’internet est accessible ou non depuis les chambres (et si le prix de cette prestation est ou non inclut dans le prix de la nuitée)

    • Comment accéder à l’information sur les prix de l’ensemble des autres prestations commercialisées

    Au lieu de réception de la clientèle

    Les informations suivantes doivent être indiquées :

    • Heures d’arrivée et de départ (et suppléments appliqués en cas de départs tardifs)

    • Prix de la prochaine nuitée en chambre double, ou prix maximum pratiqué pour une nuitée en chambre double pendant une période incluant la prochaine nuitée (si ces prestations ne sont pas commercialisées, prix de la prestation d’hébergement la plus pratiquée assortie de sa durée)

    • Prix du petit-déjeuner (et si le prix de cette prestation est ou non inclut dans le prix de la nuitée)

    • Si une connexion à l’internet est accessible ou non depuis les chambres (et si le prix de cette prestation est ou non inclut dans le prix de la nuitée)

    • Information sur les prix de l’ensemble des autres prestations commercialisées

    Dans chaque chambre

    Les informations suivantes doivent être indiquées :

    • Ensemble des prix des prestations fournies accessoirement aux nuitées ou séjours

    • Comment accéder à ces informations

    À savoir

    les prix s’entendent taxes et services compris (TTC). Leur affichage doit comporter cette mention.

    Fiche individuelle de police

    Le loueur de chambres d’hôtes doit faire remplir une fiche individuelle de police à tout client étranger.

    Remise d’une facture détaillée au client

    Une facture détaillée indiquant le total des sommes dues est remise au client dès que le prix de la prestation atteint 25 € , ou sur sa demande.

    La facture doit notamment comprendre le décompte détaillé en quantité et en prix de chaque prestation fournie et le total de la somme due. La note doit être établie en double exemplaire et l’original remis au client au moment du paiement.

    En cas de litige

    Le loueur qui induit le client en erreur en utilisant de façon indue l’appellation de chambres d’hôtes ou qui lui fournit des renseignements inexacts ou mensongers sur l’hébergement, risque des sanctions pénales.

    Dans cette situation, le client peut saisir la direction départementale de protection des populations (DDPP ou DDCSPP) qui pourra enquêter et, si besoin, verbaliser le loueur :

    Le client peut aussi déposer une plainte auprès du procureur de la République du tribunal du lieu de la location.

    Immatriculation de l’activité

    Lorsque l’activité de chambres d’hôtes est exercée à titre habituel, elle constitue une activité commerciale.

    Le loueur de chambre d’hôtes doit déclarer son activité en s’immatriculant au  RCS  et au  RNE 

    Il doit s’immatriculer, y compris lorsque l’activité est exercée sous le régime micro social simplifié (ou régime du micro-entrepreneur).

    La demande d’immatriculation doit être effectuée sur le site internet du guichet des formalités des entreprises :

  • Guichet des formalités des entreprises
  • Attention

    Depuis le 1er janvier 2023, il n’est plus possible d’effectuer vos démarches dans un Centre de formalités des entreprises (CFE). Vous devez obligatoirement les réaliser sur le site internet du guichet des formalités des entreprises.

    Ces démarches sont obligatoires, quel que soit le revenu généré par la chambre d’hôtes.

    Si le loueur ne les fait pas, louer une chambre d’hôtes constitue une infraction pour travail dissimulé.

    Si le loueur donne volontairement des informations inexactes, il encourt jusqu’à 4 500 € d’amende et 6 mois d’emprisonnement.

    Affiliation à la Sécurité sociale

    L’exploitant de chambres d’hôtes indépendant doit être affilié au régime social des travailleurs non salariés (TNS) au titre des assurances maladie, maternité, vieillesse, invalidité et décès :

    • Soit auprès de la Sécurité sociale des indépendants. L’affiliation est obligatoire lorsque le revenu imposable procuré par l’activité de chambres d’hôtes (y compris pour l’activité de table d’hôtes) dépasse 6 028 € . En cas de revenu inférieur, il n’y a pas d’obligation d’affiliation. Le revenu généré par la location est alors soumis aux contributions sociales sur les revenus du patrimoine au taux global de 17,2 % .

    • Soit, pour les agriculteurs, auprès de la Mutualité sociale agricole (MSA)

    Déclaration en mairie

    Tout habitant qui souhaite proposer à la location une ou plusieurs chambres d’hôtes doit en faire la déclaration préalable auprès de la mairie de son lieu d’habitation. S’il ne le fait pas, il risque une contravention de 450 € .

    Il faut utiliser le téléservice suivant :

  • Déclarer en mairie des chambres d’hôtes
  • À savoir

    tout changement concernant les informations fournies doit faire l’objet d’une nouvelle déclaration en utilisant le même téléservice.

    Labellisation

    Il n’y a pas de classement selon le système d’étoiles officiel qui s’applique aux hôtels, campings et meublés de tourisme.

    Toutefois, il existe des démarches de labellisation (marques, chartes, labels) privées.

    Si le logement se trouve dans une copropriété

    Si vous souhaitez proposer à la location une ou plusieurs chambres d’hôtes et que votre logement se situe dans une copropriété, vous devez au préalable vérifier que le règlement de copropriété ne l’interdit pas.

    Impôt sur le revenu

    Si elle est habituelle, donc déclarée au  RCS , l’activité de chambre d’hôtes relève du régime fiscal de la para-hôtellerie, et non de celui de la location meublée.

    Les revenus doivent être déclarés à l’impôt sur le revenu sous l’un des régimes suivants :

    • Bénéfices industriels et commerciaux (BIC), bénéfices réalisés par les personnes physiques qui exercent une profession commerciale

    • Régime des locations meublées non professionnelles (régime du bénéfice réel) pour les exploitants non professionnels

    • Micro-entreprise (pour les auto-entrepreneurs), si le chiffre d’affaires hors taxe ne dépasse pas 188 700 € (le bénéfice est calculé après un abattement forfaitaire de 71 % , le revenu imposable correspondant à 29 % du chiffre d’affaires)

    • Bénéfices agricoles, pour un agriculteur.

    Si le revenu ne dépasse pas 760 € par an, le loueur de chambre d’hôtes est exonéré d’impôt sur le revenu (sauf pour les micro-entreprises).

    Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)

    S’il ne remplit pas les conditions pour bénéficier de la franchise en base de TVA, le loueur de chambres d’hôtes est soumis à la TVA au taux de 10 % pour la prestation d’hébergement et de table d’hôtes (sauf pour les boissons alcoolisées taxées à 20 % ).

    Cette taxe est directement facturée au client. C’est au loueur de chambres d’hôtes de la collecter sur les opérations imposables et de la déclarer.

    Cotisation économique territoriale (CET)

    L’activité de chambres d’hôtes est redevable de la CET, qui se compose de la cotisation foncière des entreprises (CFE) et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).

    La cotisation foncière des entreprises (CFE) est basée uniquement sur les biens soumis à la taxe foncière. Cette taxe est due dans chaque commune où l’exploitant dispose de locaux et de terrains liés à son activité.

    Certains loueurs de chambres d’hôtes peuvent bénéficier d’exonération ou de réduction de la CET.

    Taxe de séjour

    La commune peut demander au client d’une chambre d’hôte située sur son territoire de payer une taxe de séjour.

    Cette taxe est à payer par le client au loueur de chambres d’hôtes, qui la reverse ensuite à la commune.

    Un service en ligne permet de connaître le montant de la taxe séjour pratiquée par la commune :

  • Tarifs de la taxe de séjour par commune
  • À savoir

    le tarif de la taxe de séjour doit être affiché dans la chambre d’hôtes.

    Taxe d’habitation et taxe foncière

    À noter

    La taxe d’habitation sur les résidences principales est supprimée depuis le 1er janvier 2023. Elle reste due pour les résidences secondaires.

    La taxe d’habitation s’applique aux locaux loués, même s’ils sont soumis à la CFE, car ils font partie de l’habitation personnelle du loueur.

    L’usage comme la destination des locaux restant l’habitation, il n’y a aucun changement d’usage ni de destination à effectuer.

    La taxe d’habitation est calculée sur la valeur locative.

    Son taux applicable varie selon la commune.

    Cependant, une exonération de taxe d’habitation et de taxe foncière peut être accordée sur délibération de la commune aux chambres d’hôtes situées en  zone de revitalisation rurale (ZRR) .

  • Demander l’exonération de la taxe d’habitation pour chambres d’hôtes et meublés de tourisme situés en zone de revitalisation rurale (ZRR)
  • Demander l’exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) pour les hôtels, meublés de tourisme ou chambres d’hôtes situés en zone de revitalisation rurale (ZRR)
  • À savoir

    les loueurs de chambres d’hôtes situées dans leur habitation sont exonérés de la cotisation foncière des entreprises (CFE). Lorsque la chambre louée est extérieure à l’habitation personnelle, cet impôt est à payer, sauf délibération contraire de la commune.

  • Pour la déclaration préalable :
     Mairie 

Chambres d’hôtes (et table d’hôtes)

Proposer une chambre d’hôtes implique d’accueillir le client, de lui louer une chambre meublée ayant accès à une salle d’eau et à un WC, et de lui fournir le petit-déjeuner. C’est une activité professionnelle de nature commerciale ou agricole. Elle peut être exercée toute l’année ou à la saison. Elle doit se limiter à 5 chambres et à 15 clients simultanément. Le loueur doit au préalable se déclarer en mairie, s’immatriculer et s’affilier à la Sécurité sociale.

    Capacité d’accueil

    La capacité d’accueil est limitée à 5 chambres et à 15 clients en même temps.

    À noter

    si vous souhaitez offrir à la location plus de 5 chambres ou accueillir plus de 15 clients simultanément, cette activité correspond soit à la tenue d’un hôtel, soit à la location de chambres chez l’habitant . Il faut alors respecter la réglementation des établissements recevant du public (ERP) notamment les règles en matière d’incendie et les règles d’accessibilité aux personnes handicapées.

    Prestations obligatoires

    La location d’une chambre d’hôtes comprend obligatoirement les 2 prestations suivantes :

    • Une nuitée incluant la fourniture de linge de maison

    • Un petit-déjeuner

    L’accueil doit être assuré par le loueur, qui habite sur les lieux.

    Chaque chambre d’hôte doit donner accès à une salle d’eau et à un WC.

    Elle doit être en conformité avec les réglementations en vigueur dans les domaines de l’hygiène, de la sécurité et de la salubrité (sans frais supplémentaires) qui s’appliquent aux hébergements touristiques.

    À noter

     Les règles en matière d’hygiène sont celles qui s’appliquent à tout hébergement touristique défini par le code de la santé publique afin d’assurer la protection des consommateurs. Le gérant doit donc assurer une propreté régulière des locaux pour le bon accueil et la santé des clients. La direction départementale de la protection des populations (DDPP) effectue des contrôles réguliers des chambres d’hôtes.

    Prestation facultative : table d’hôtes

    La dénomination table d’hôtes indique que le loueur de chambres d’hôtes propose une offre de repas. La table d’hôtes n’est pas un restaurant. C’est une prestation qui vient en complément de l’hébergement, réservée aux seuls occupants des chambres d’hôtes. Le repas doit être pris à la table familiale. Il doit être constitué d’un seul menu.

    La table d’hôtes est soumise à un certain nombre de réglementations. Parmi elles :

    • Obligation d’informer le consommateur sur les prix pratiqués (boissons comprises ou non, par exemple)

    • Respect des règles d’hygiène et de sécurité alimentaire (approvisionnement en eau potable, hygiène des surfaces et des ustensiles, installations sanitaires pour le personnel, …)

    Si le loueur propose des boissons alcoolisées dans le cadre des repas, il doit avoir une licence de restaurant ou de débit de boissons. La vente de boissons sans alcool est libre.

    Chambre

    La surface minimale de chaque chambre doit être de 9 m² (hors sanitaires), avec une hauteur sous plafond de 2,20 m minimum. Généralement, pour des raisons commerciales, il est admis qu’une chambre ne peut pas être inférieure à 12 m².

    La surface minimale au sol de la chambre, hors installations sanitaires, est de 7 m2 pour 1 personne, 9 m2 pour 2 personnes, 14 m2 pour 3 personnes, 18 m2 pour 4 personnes et 23 m2 pour 5 personnes. Dans le cas de 5 personnes, le volume d’air ne doit pas être inférieur à 11 m3 par personne.

    Chaque chambre doit donner accès (directement ou indirectement) à une salle d’eau et à un WC et être en conformité avec la réglementation sur l’hygiène, la sécurité et la salubrité.

    À savoir

    le tarif de la taxe de séjour et le prix des prestations fournies accessoirement aux nuitées ou séjours doivent être affichés dans la chambre d’hôtes.

    Prix

    Le prix est libre, mais doit tenir compte du confort de la chambre, des prestations offertes et de l’attrait touristique de la région.

    Le loueur de chambres d’hôtes est soumis aux mêmes obligations de transparence qu’un hôtelier vis-à-vis du client concernant l’information sur les prix.

    À l’extérieur de l’établissement et à proximité de l’entrée principale du public

    Les informations suivantes doivent être indiquées :

    • Prix de la prochaine nuitée en chambre double, ou prix maximum pratiqué pour une nuitée en chambre double pendant une période incluant la prochaine nuitée (si ces prestations ne sont pas commercialisées, prix de la prestation d’hébergement la plus pratiquée assortie de sa durée)

    • Prix du petit-déjeuner (et si le prix de cette prestation est ou non inclut dans le prix de la nuitée)

    • Si une connexion à l’internet est accessible ou non depuis les chambres (et si le prix de cette prestation est ou non inclut dans le prix de la nuitée)

    • Comment accéder à l’information sur les prix de l’ensemble des autres prestations commercialisées

    Au lieu de réception de la clientèle

    Les informations suivantes doivent être indiquées :

    • Heures d’arrivée et de départ (et suppléments appliqués en cas de départs tardifs)

    • Prix de la prochaine nuitée en chambre double, ou prix maximum pratiqué pour une nuitée en chambre double pendant une période incluant la prochaine nuitée (si ces prestations ne sont pas commercialisées, prix de la prestation d’hébergement la plus pratiquée assortie de sa durée)

    • Prix du petit-déjeuner (et si le prix de cette prestation est ou non inclut dans le prix de la nuitée)

    • Si une connexion à l’internet est accessible ou non depuis les chambres (et si le prix de cette prestation est ou non inclut dans le prix de la nuitée)

    • Information sur les prix de l’ensemble des autres prestations commercialisées

    Dans chaque chambre

    Les informations suivantes doivent être indiquées :

    • Ensemble des prix des prestations fournies accessoirement aux nuitées ou séjours

    • Comment accéder à ces informations

    À savoir

    les prix s’entendent taxes et services compris (TTC). Leur affichage doit comporter cette mention.

    Fiche individuelle de police

    Le loueur de chambres d’hôtes doit faire remplir une fiche individuelle de police à tout client étranger.

    Remise d’une facture détaillée au client

    Une facture détaillée indiquant le total des sommes dues est remise au client dès que le prix de la prestation atteint 25 € , ou sur sa demande.

    La facture doit notamment comprendre le décompte détaillé en quantité et en prix de chaque prestation fournie et le total de la somme due. La note doit être établie en double exemplaire et l’original remis au client au moment du paiement.

    En cas de litige

    Le loueur qui induit le client en erreur en utilisant de façon indue l’appellation de chambres d’hôtes ou qui lui fournit des renseignements inexacts ou mensongers sur l’hébergement, risque des sanctions pénales.

    Dans cette situation, le client peut saisir la direction départementale de protection des populations (DDPP ou DDCSPP) qui pourra enquêter et, si besoin, verbaliser le loueur :

    Le client peut aussi déposer une plainte auprès du procureur de la République du tribunal du lieu de la location.

    Immatriculation de l’activité

    Lorsque l’activité de chambres d’hôtes est exercée à titre habituel, elle constitue une activité commerciale.

    Le loueur de chambre d’hôtes doit déclarer son activité en s’immatriculant au  RCS  et au  RNE 

    Il doit s’immatriculer, y compris lorsque l’activité est exercée sous le régime micro social simplifié (ou régime du micro-entrepreneur).

    La demande d’immatriculation doit être effectuée sur le site internet du guichet des formalités des entreprises :

  • Guichet des formalités des entreprises
  • Attention

    Depuis le 1er janvier 2023, il n’est plus possible d’effectuer vos démarches dans un Centre de formalités des entreprises (CFE). Vous devez obligatoirement les réaliser sur le site internet du guichet des formalités des entreprises.

    Ces démarches sont obligatoires, quel que soit le revenu généré par la chambre d’hôtes.

    Si le loueur ne les fait pas, louer une chambre d’hôtes constitue une infraction pour travail dissimulé.

    Si le loueur donne volontairement des informations inexactes, il encourt jusqu’à 4 500 € d’amende et 6 mois d’emprisonnement.

    Affiliation à la Sécurité sociale

    L’exploitant de chambres d’hôtes indépendant doit être affilié au régime social des travailleurs non salariés (TNS) au titre des assurances maladie, maternité, vieillesse, invalidité et décès :

    • Soit auprès de la Sécurité sociale des indépendants. L’affiliation est obligatoire lorsque le revenu imposable procuré par l’activité de chambres d’hôtes (y compris pour l’activité de table d’hôtes) dépasse 6 028 € . En cas de revenu inférieur, il n’y a pas d’obligation d’affiliation. Le revenu généré par la location est alors soumis aux contributions sociales sur les revenus du patrimoine au taux global de 17,2 % .

    • Soit, pour les agriculteurs, auprès de la Mutualité sociale agricole (MSA)

    Déclaration en mairie

    Tout habitant qui souhaite proposer à la location une ou plusieurs chambres d’hôtes doit en faire la déclaration préalable auprès de la mairie de son lieu d’habitation. S’il ne le fait pas, il risque une contravention de 450 € .

    Il faut utiliser le téléservice suivant :

  • Déclarer en mairie des chambres d’hôtes
  • À savoir

    tout changement concernant les informations fournies doit faire l’objet d’une nouvelle déclaration en utilisant le même téléservice.

    Labellisation

    Il n’y a pas de classement selon le système d’étoiles officiel qui s’applique aux hôtels, campings et meublés de tourisme.

    Toutefois, il existe des démarches de labellisation (marques, chartes, labels) privées.

    Si le logement se trouve dans une copropriété

    Si vous souhaitez proposer à la location une ou plusieurs chambres d’hôtes et que votre logement se situe dans une copropriété, vous devez au préalable vérifier que le règlement de copropriété ne l’interdit pas.

    Impôt sur le revenu

    Si elle est habituelle, donc déclarée au  RCS , l’activité de chambre d’hôtes relève du régime fiscal de la para-hôtellerie, et non de celui de la location meublée.

    Les revenus doivent être déclarés à l’impôt sur le revenu sous l’un des régimes suivants :

    • Bénéfices industriels et commerciaux (BIC), bénéfices réalisés par les personnes physiques qui exercent une profession commerciale

    • Régime des locations meublées non professionnelles (régime du bénéfice réel) pour les exploitants non professionnels

    • Micro-entreprise (pour les auto-entrepreneurs), si le chiffre d’affaires hors taxe ne dépasse pas 188 700 € (le bénéfice est calculé après un abattement forfaitaire de 71 % , le revenu imposable correspondant à 29 % du chiffre d’affaires)

    • Bénéfices agricoles, pour un agriculteur.

    Si le revenu ne dépasse pas 760 € par an, le loueur de chambre d’hôtes est exonéré d’impôt sur le revenu (sauf pour les micro-entreprises).

    Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)

    S’il ne remplit pas les conditions pour bénéficier de la franchise en base de TVA, le loueur de chambres d’hôtes est soumis à la TVA au taux de 10 % pour la prestation d’hébergement et de table d’hôtes (sauf pour les boissons alcoolisées taxées à 20 % ).

    Cette taxe est directement facturée au client. C’est au loueur de chambres d’hôtes de la collecter sur les opérations imposables et de la déclarer.

    Cotisation économique territoriale (CET)

    L’activité de chambres d’hôtes est redevable de la CET, qui se compose de la cotisation foncière des entreprises (CFE) et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).

    La cotisation foncière des entreprises (CFE) est basée uniquement sur les biens soumis à la taxe foncière. Cette taxe est due dans chaque commune où l’exploitant dispose de locaux et de terrains liés à son activité.

    Certains loueurs de chambres d’hôtes peuvent bénéficier d’exonération ou de réduction de la CET.

    Taxe de séjour

    La commune peut demander au client d’une chambre d’hôte située sur son territoire de payer une taxe de séjour.

    Cette taxe est à payer par le client au loueur de chambres d’hôtes, qui la reverse ensuite à la commune.

    Un service en ligne permet de connaître le montant de la taxe séjour pratiquée par la commune :

  • Tarifs de la taxe de séjour par commune
  • À savoir

    le tarif de la taxe de séjour doit être affiché dans la chambre d’hôtes.

    Taxe d’habitation et taxe foncière

    À noter

    La taxe d’habitation sur les résidences principales est supprimée depuis le 1er janvier 2023. Elle reste due pour les résidences secondaires.

    La taxe d’habitation s’applique aux locaux loués, même s’ils sont soumis à la CFE, car ils font partie de l’habitation personnelle du loueur.

    L’usage comme la destination des locaux restant l’habitation, il n’y a aucun changement d’usage ni de destination à effectuer.

    La taxe d’habitation est calculée sur la valeur locative.

    Son taux applicable varie selon la commune.

    Cependant, une exonération de taxe d’habitation et de taxe foncière peut être accordée sur délibération de la commune aux chambres d’hôtes situées en  zone de revitalisation rurale (ZRR) .

  • Demander l’exonération de la taxe d’habitation pour chambres d’hôtes et meublés de tourisme situés en zone de revitalisation rurale (ZRR)
  • Demander l’exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) pour les hôtels, meublés de tourisme ou chambres d’hôtes situés en zone de revitalisation rurale (ZRR)
  • À savoir

    les loueurs de chambres d’hôtes situées dans leur habitation sont exonérés de la cotisation foncière des entreprises (CFE). Lorsque la chambre louée est extérieure à l’habitation personnelle, cet impôt est à payer, sauf délibération contraire de la commune.

  • Pour la déclaration préalable :
     Mairie 

Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois pour les travaux portant sur une maison individuelle et ses annexes et de 3 mois pour les autres demandes.

Chambres d’hôtes (et table d’hôtes)

Proposer une chambre d’hôtes implique d’accueillir le client, de lui louer une chambre meublée ayant accès à une salle d’eau et à un WC, et de lui fournir le petit-déjeuner. C’est une activité professionnelle de nature commerciale ou agricole. Elle peut être exercée toute l’année ou à la saison. Elle doit se limiter à 5 chambres et à 15 clients simultanément. Le loueur doit au préalable se déclarer en mairie, s’immatriculer et s’affilier à la Sécurité sociale.

    Capacité d’accueil

    La capacité d’accueil est limitée à 5 chambres et à 15 clients en même temps.

    À noter

    si vous souhaitez offrir à la location plus de 5 chambres ou accueillir plus de 15 clients simultanément, cette activité correspond soit à la tenue d’un hôtel, soit à la location de chambres chez l’habitant . Il faut alors respecter la réglementation des établissements recevant du public (ERP) notamment les règles en matière d’incendie et les règles d’accessibilité aux personnes handicapées.

    Prestations obligatoires

    La location d’une chambre d’hôtes comprend obligatoirement les 2 prestations suivantes :

    • Une nuitée incluant la fourniture de linge de maison

    • Un petit-déjeuner

    L’accueil doit être assuré par le loueur, qui habite sur les lieux.

    Chaque chambre d’hôte doit donner accès à une salle d’eau et à un WC.

    Elle doit être en conformité avec les réglementations en vigueur dans les domaines de l’hygiène, de la sécurité et de la salubrité (sans frais supplémentaires) qui s’appliquent aux hébergements touristiques.

    À noter

     Les règles en matière d’hygiène sont celles qui s’appliquent à tout hébergement touristique défini par le code de la santé publique afin d’assurer la protection des consommateurs. Le gérant doit donc assurer une propreté régulière des locaux pour le bon accueil et la santé des clients. La direction départementale de la protection des populations (DDPP) effectue des contrôles réguliers des chambres d’hôtes.

    Prestation facultative : table d’hôtes

    La dénomination table d’hôtes indique que le loueur de chambres d’hôtes propose une offre de repas. La table d’hôtes n’est pas un restaurant. C’est une prestation qui vient en complément de l’hébergement, réservée aux seuls occupants des chambres d’hôtes. Le repas doit être pris à la table familiale. Il doit être constitué d’un seul menu.

    La table d’hôtes est soumise à un certain nombre de réglementations. Parmi elles :

    • Obligation d’informer le consommateur sur les prix pratiqués (boissons comprises ou non, par exemple)

    • Respect des règles d’hygiène et de sécurité alimentaire (approvisionnement en eau potable, hygiène des surfaces et des ustensiles, installations sanitaires pour le personnel, …)

    Si le loueur propose des boissons alcoolisées dans le cadre des repas, il doit avoir une licence de restaurant ou de débit de boissons. La vente de boissons sans alcool est libre.

    Chambre

    La surface minimale de chaque chambre doit être de 9 m² (hors sanitaires), avec une hauteur sous plafond de 2,20 m minimum. Généralement, pour des raisons commerciales, il est admis qu’une chambre ne peut pas être inférieure à 12 m².

    La surface minimale au sol de la chambre, hors installations sanitaires, est de 7 m2 pour 1 personne, 9 m2 pour 2 personnes, 14 m2 pour 3 personnes, 18 m2 pour 4 personnes et 23 m2 pour 5 personnes. Dans le cas de 5 personnes, le volume d’air ne doit pas être inférieur à 11 m3 par personne.

    Chaque chambre doit donner accès (directement ou indirectement) à une salle d’eau et à un WC et être en conformité avec la réglementation sur l’hygiène, la sécurité et la salubrité.

    À savoir

    le tarif de la taxe de séjour et le prix des prestations fournies accessoirement aux nuitées ou séjours doivent être affichés dans la chambre d’hôtes.

    Prix

    Le prix est libre, mais doit tenir compte du confort de la chambre, des prestations offertes et de l’attrait touristique de la région.

    Le loueur de chambres d’hôtes est soumis aux mêmes obligations de transparence qu’un hôtelier vis-à-vis du client concernant l’information sur les prix.

    À l’extérieur de l’établissement et à proximité de l’entrée principale du public

    Les informations suivantes doivent être indiquées :

    • Prix de la prochaine nuitée en chambre double, ou prix maximum pratiqué pour une nuitée en chambre double pendant une période incluant la prochaine nuitée (si ces prestations ne sont pas commercialisées, prix de la prestation d’hébergement la plus pratiquée assortie de sa durée)

    • Prix du petit-déjeuner (et si le prix de cette prestation est ou non inclut dans le prix de la nuitée)

    • Si une connexion à l’internet est accessible ou non depuis les chambres (et si le prix de cette prestation est ou non inclut dans le prix de la nuitée)

    • Comment accéder à l’information sur les prix de l’ensemble des autres prestations commercialisées

    Au lieu de réception de la clientèle

    Les informations suivantes doivent être indiquées :

    • Heures d’arrivée et de départ (et suppléments appliqués en cas de départs tardifs)

    • Prix de la prochaine nuitée en chambre double, ou prix maximum pratiqué pour une nuitée en chambre double pendant une période incluant la prochaine nuitée (si ces prestations ne sont pas commercialisées, prix de la prestation d’hébergement la plus pratiquée assortie de sa durée)

    • Prix du petit-déjeuner (et si le prix de cette prestation est ou non inclut dans le prix de la nuitée)

    • Si une connexion à l’internet est accessible ou non depuis les chambres (et si le prix de cette prestation est ou non inclut dans le prix de la nuitée)

    • Information sur les prix de l’ensemble des autres prestations commercialisées

    Dans chaque chambre

    Les informations suivantes doivent être indiquées :

    • Ensemble des prix des prestations fournies accessoirement aux nuitées ou séjours

    • Comment accéder à ces informations

    À savoir

    les prix s’entendent taxes et services compris (TTC). Leur affichage doit comporter cette mention.

    Fiche individuelle de police

    Le loueur de chambres d’hôtes doit faire remplir une fiche individuelle de police à tout client étranger.

    Remise d’une facture détaillée au client

    Une facture détaillée indiquant le total des sommes dues est remise au client dès que le prix de la prestation atteint 25 € , ou sur sa demande.

    La facture doit notamment comprendre le décompte détaillé en quantité et en prix de chaque prestation fournie et le total de la somme due. La note doit être établie en double exemplaire et l’original remis au client au moment du paiement.

    En cas de litige

    Le loueur qui induit le client en erreur en utilisant de façon indue l’appellation de chambres d’hôtes ou qui lui fournit des renseignements inexacts ou mensongers sur l’hébergement, risque des sanctions pénales.

    Dans cette situation, le client peut saisir la direction départementale de protection des populations (DDPP ou DDCSPP) qui pourra enquêter et, si besoin, verbaliser le loueur :

    Le client peut aussi déposer une plainte auprès du procureur de la République du tribunal du lieu de la location.

    Immatriculation de l’activité

    Lorsque l’activité de chambres d’hôtes est exercée à titre habituel, elle constitue une activité commerciale.

    Le loueur de chambre d’hôtes doit déclarer son activité en s’immatriculant au  RCS  et au  RNE 

    Il doit s’immatriculer, y compris lorsque l’activité est exercée sous le régime micro social simplifié (ou régime du micro-entrepreneur).

    La demande d’immatriculation doit être effectuée sur le site internet du guichet des formalités des entreprises :

  • Guichet des formalités des entreprises
  • Attention

    Depuis le 1er janvier 2023, il n’est plus possible d’effectuer vos démarches dans un Centre de formalités des entreprises (CFE). Vous devez obligatoirement les réaliser sur le site internet du guichet des formalités des entreprises.

    Ces démarches sont obligatoires, quel que soit le revenu généré par la chambre d’hôtes.

    Si le loueur ne les fait pas, louer une chambre d’hôtes constitue une infraction pour travail dissimulé.

    Si le loueur donne volontairement des informations inexactes, il encourt jusqu’à 4 500 € d’amende et 6 mois d’emprisonnement.

    Affiliation à la Sécurité sociale

    L’exploitant de chambres d’hôtes indépendant doit être affilié au régime social des travailleurs non salariés (TNS) au titre des assurances maladie, maternité, vieillesse, invalidité et décès :

    • Soit auprès de la Sécurité sociale des indépendants. L’affiliation est obligatoire lorsque le revenu imposable procuré par l’activité de chambres d’hôtes (y compris pour l’activité de table d’hôtes) dépasse 6 028 € . En cas de revenu inférieur, il n’y a pas d’obligation d’affiliation. Le revenu généré par la location est alors soumis aux contributions sociales sur les revenus du patrimoine au taux global de 17,2 % .

    • Soit, pour les agriculteurs, auprès de la Mutualité sociale agricole (MSA)

    Déclaration en mairie

    Tout habitant qui souhaite proposer à la location une ou plusieurs chambres d’hôtes doit en faire la déclaration préalable auprès de la mairie de son lieu d’habitation. S’il ne le fait pas, il risque une contravention de 450 € .

    Il faut utiliser le téléservice suivant :

  • Déclarer en mairie des chambres d’hôtes
  • À savoir

    tout changement concernant les informations fournies doit faire l’objet d’une nouvelle déclaration en utilisant le même téléservice.

    Labellisation

    Il n’y a pas de classement selon le système d’étoiles officiel qui s’applique aux hôtels, campings et meublés de tourisme.

    Toutefois, il existe des démarches de labellisation (marques, chartes, labels) privées.

    Si le logement se trouve dans une copropriété

    Si vous souhaitez proposer à la location une ou plusieurs chambres d’hôtes et que votre logement se situe dans une copropriété, vous devez au préalable vérifier que le règlement de copropriété ne l’interdit pas.

    Impôt sur le revenu

    Si elle est habituelle, donc déclarée au  RCS , l’activité de chambre d’hôtes relève du régime fiscal de la para-hôtellerie, et non de celui de la location meublée.

    Les revenus doivent être déclarés à l’impôt sur le revenu sous l’un des régimes suivants :

    • Bénéfices industriels et commerciaux (BIC), bénéfices réalisés par les personnes physiques qui exercent une profession commerciale

    • Régime des locations meublées non professionnelles (régime du bénéfice réel) pour les exploitants non professionnels

    • Micro-entreprise (pour les auto-entrepreneurs), si le chiffre d’affaires hors taxe ne dépasse pas 188 700 € (le bénéfice est calculé après un abattement forfaitaire de 71 % , le revenu imposable correspondant à 29 % du chiffre d’affaires)

    • Bénéfices agricoles, pour un agriculteur.

    Si le revenu ne dépasse pas 760 € par an, le loueur de chambre d’hôtes est exonéré d’impôt sur le revenu (sauf pour les micro-entreprises).

    Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)

    S’il ne remplit pas les conditions pour bénéficier de la franchise en base de TVA, le loueur de chambres d’hôtes est soumis à la TVA au taux de 10 % pour la prestation d’hébergement et de table d’hôtes (sauf pour les boissons alcoolisées taxées à 20 % ).

    Cette taxe est directement facturée au client. C’est au loueur de chambres d’hôtes de la collecter sur les opérations imposables et de la déclarer.

    Cotisation économique territoriale (CET)

    L’activité de chambres d’hôtes est redevable de la CET, qui se compose de la cotisation foncière des entreprises (CFE) et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).

    La cotisation foncière des entreprises (CFE) est basée uniquement sur les biens soumis à la taxe foncière. Cette taxe est due dans chaque commune où l’exploitant dispose de locaux et de terrains liés à son activité.

    Certains loueurs de chambres d’hôtes peuvent bénéficier d’exonération ou de réduction de la CET.

    Taxe de séjour

    La commune peut demander au client d’une chambre d’hôte située sur son territoire de payer une taxe de séjour.

    Cette taxe est à payer par le client au loueur de chambres d’hôtes, qui la reverse ensuite à la commune.

    Un service en ligne permet de connaître le montant de la taxe séjour pratiquée par la commune :

  • Tarifs de la taxe de séjour par commune
  • À savoir

    le tarif de la taxe de séjour doit être affiché dans la chambre d’hôtes.

    Taxe d’habitation et taxe foncière

    À noter

    La taxe d’habitation sur les résidences principales est supprimée depuis le 1er janvier 2023. Elle reste due pour les résidences secondaires.

    La taxe d’habitation s’applique aux locaux loués, même s’ils sont soumis à la CFE, car ils font partie de l’habitation personnelle du loueur.

    L’usage comme la destination des locaux restant l’habitation, il n’y a aucun changement d’usage ni de destination à effectuer.

    La taxe d’habitation est calculée sur la valeur locative.

    Son taux applicable varie selon la commune.

    Cependant, une exonération de taxe d’habitation et de taxe foncière peut être accordée sur délibération de la commune aux chambres d’hôtes situées en  zone de revitalisation rurale (ZRR) .

  • Demander l’exonération de la taxe d’habitation pour chambres d’hôtes et meublés de tourisme situés en zone de revitalisation rurale (ZRR)
  • Demander l’exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) pour les hôtels, meublés de tourisme ou chambres d’hôtes situés en zone de revitalisation rurale (ZRR)
  • À savoir

    les loueurs de chambres d’hôtes situées dans leur habitation sont exonérés de la cotisation foncière des entreprises (CFE). Lorsque la chambre louée est extérieure à l’habitation personnelle, cet impôt est à payer, sauf délibération contraire de la commune.

  • Pour la déclaration préalable :
     Mairie 

Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

Le délai d’instruction de droit commun est de 3 mois.

Chambres d’hôtes (et table d’hôtes)

Proposer une chambre d’hôtes implique d’accueillir le client, de lui louer une chambre meublée ayant accès à une salle d’eau et à un WC, et de lui fournir le petit-déjeuner. C’est une activité professionnelle de nature commerciale ou agricole. Elle peut être exercée toute l’année ou à la saison. Elle doit se limiter à 5 chambres et à 15 clients simultanément. Le loueur doit au préalable se déclarer en mairie, s’immatriculer et s’affilier à la Sécurité sociale.

    Capacité d’accueil

    La capacité d’accueil est limitée à 5 chambres et à 15 clients en même temps.

    À noter

    si vous souhaitez offrir à la location plus de 5 chambres ou accueillir plus de 15 clients simultanément, cette activité correspond soit à la tenue d’un hôtel, soit à la location de chambres chez l’habitant . Il faut alors respecter la réglementation des établissements recevant du public (ERP) notamment les règles en matière d’incendie et les règles d’accessibilité aux personnes handicapées.

    Prestations obligatoires

    La location d’une chambre d’hôtes comprend obligatoirement les 2 prestations suivantes :

    • Une nuitée incluant la fourniture de linge de maison

    • Un petit-déjeuner

    L’accueil doit être assuré par le loueur, qui habite sur les lieux.

    Chaque chambre d’hôte doit donner accès à une salle d’eau et à un WC.

    Elle doit être en conformité avec les réglementations en vigueur dans les domaines de l’hygiène, de la sécurité et de la salubrité (sans frais supplémentaires) qui s’appliquent aux hébergements touristiques.

    À noter

     Les règles en matière d’hygiène sont celles qui s’appliquent à tout hébergement touristique défini par le code de la santé publique afin d’assurer la protection des consommateurs. Le gérant doit donc assurer une propreté régulière des locaux pour le bon accueil et la santé des clients. La direction départementale de la protection des populations (DDPP) effectue des contrôles réguliers des chambres d’hôtes.

    Prestation facultative : table d’hôtes

    La dénomination table d’hôtes indique que le loueur de chambres d’hôtes propose une offre de repas. La table d’hôtes n’est pas un restaurant. C’est une prestation qui vient en complément de l’hébergement, réservée aux seuls occupants des chambres d’hôtes. Le repas doit être pris à la table familiale. Il doit être constitué d’un seul menu.

    La table d’hôtes est soumise à un certain nombre de réglementations. Parmi elles :

    • Obligation d’informer le consommateur sur les prix pratiqués (boissons comprises ou non, par exemple)

    • Respect des règles d’hygiène et de sécurité alimentaire (approvisionnement en eau potable, hygiène des surfaces et des ustensiles, installations sanitaires pour le personnel, …)

    Si le loueur propose des boissons alcoolisées dans le cadre des repas, il doit avoir une licence de restaurant ou de débit de boissons. La vente de boissons sans alcool est libre.

    Chambre

    La surface minimale de chaque chambre doit être de 9 m² (hors sanitaires), avec une hauteur sous plafond de 2,20 m minimum. Généralement, pour des raisons commerciales, il est admis qu’une chambre ne peut pas être inférieure à 12 m².

    La surface minimale au sol de la chambre, hors installations sanitaires, est de 7 m2 pour 1 personne, 9 m2 pour 2 personnes, 14 m2 pour 3 personnes, 18 m2 pour 4 personnes et 23 m2 pour 5 personnes. Dans le cas de 5 personnes, le volume d’air ne doit pas être inférieur à 11 m3 par personne.

    Chaque chambre doit donner accès (directement ou indirectement) à une salle d’eau et à un WC et être en conformité avec la réglementation sur l’hygiène, la sécurité et la salubrité.

    À savoir

    le tarif de la taxe de séjour et le prix des prestations fournies accessoirement aux nuitées ou séjours doivent être affichés dans la chambre d’hôtes.

    Prix

    Le prix est libre, mais doit tenir compte du confort de la chambre, des prestations offertes et de l’attrait touristique de la région.

    Le loueur de chambres d’hôtes est soumis aux mêmes obligations de transparence qu’un hôtelier vis-à-vis du client concernant l’information sur les prix.

    À l’extérieur de l’établissement et à proximité de l’entrée principale du public

    Les informations suivantes doivent être indiquées :

    • Prix de la prochaine nuitée en chambre double, ou prix maximum pratiqué pour une nuitée en chambre double pendant une période incluant la prochaine nuitée (si ces prestations ne sont pas commercialisées, prix de la prestation d’hébergement la plus pratiquée assortie de sa durée)

    • Prix du petit-déjeuner (et si le prix de cette prestation est ou non inclut dans le prix de la nuitée)

    • Si une connexion à l’internet est accessible ou non depuis les chambres (et si le prix de cette prestation est ou non inclut dans le prix de la nuitée)

    • Comment accéder à l’information sur les prix de l’ensemble des autres prestations commercialisées

    Au lieu de réception de la clientèle

    Les informations suivantes doivent être indiquées :

    • Heures d’arrivée et de départ (et suppléments appliqués en cas de départs tardifs)

    • Prix de la prochaine nuitée en chambre double, ou prix maximum pratiqué pour une nuitée en chambre double pendant une période incluant la prochaine nuitée (si ces prestations ne sont pas commercialisées, prix de la prestation d’hébergement la plus pratiquée assortie de sa durée)

    • Prix du petit-déjeuner (et si le prix de cette prestation est ou non inclut dans le prix de la nuitée)

    • Si une connexion à l’internet est accessible ou non depuis les chambres (et si le prix de cette prestation est ou non inclut dans le prix de la nuitée)

    • Information sur les prix de l’ensemble des autres prestations commercialisées

    Dans chaque chambre

    Les informations suivantes doivent être indiquées :

    • Ensemble des prix des prestations fournies accessoirement aux nuitées ou séjours

    • Comment accéder à ces informations

    À savoir

    les prix s’entendent taxes et services compris (TTC). Leur affichage doit comporter cette mention.

    Fiche individuelle de police

    Le loueur de chambres d’hôtes doit faire remplir une fiche individuelle de police à tout client étranger.

    Remise d’une facture détaillée au client

    Une facture détaillée indiquant le total des sommes dues est remise au client dès que le prix de la prestation atteint 25 € , ou sur sa demande.

    La facture doit notamment comprendre le décompte détaillé en quantité et en prix de chaque prestation fournie et le total de la somme due. La note doit être établie en double exemplaire et l’original remis au client au moment du paiement.

    En cas de litige

    Le loueur qui induit le client en erreur en utilisant de façon indue l’appellation de chambres d’hôtes ou qui lui fournit des renseignements inexacts ou mensongers sur l’hébergement, risque des sanctions pénales.

    Dans cette situation, le client peut saisir la direction départementale de protection des populations (DDPP ou DDCSPP) qui pourra enquêter et, si besoin, verbaliser le loueur :

    Le client peut aussi déposer une plainte auprès du procureur de la République du tribunal du lieu de la location.

    Immatriculation de l’activité

    Lorsque l’activité de chambres d’hôtes est exercée à titre habituel, elle constitue une activité commerciale.

    Le loueur de chambre d’hôtes doit déclarer son activité en s’immatriculant au  RCS  et au  RNE 

    Il doit s’immatriculer, y compris lorsque l’activité est exercée sous le régime micro social simplifié (ou régime du micro-entrepreneur).

    La demande d’immatriculation doit être effectuée sur le site internet du guichet des formalités des entreprises :

  • Guichet des formalités des entreprises
  • Attention

    Depuis le 1er janvier 2023, il n’est plus possible d’effectuer vos démarches dans un Centre de formalités des entreprises (CFE). Vous devez obligatoirement les réaliser sur le site internet du guichet des formalités des entreprises.

    Ces démarches sont obligatoires, quel que soit le revenu généré par la chambre d’hôtes.

    Si le loueur ne les fait pas, louer une chambre d’hôtes constitue une infraction pour travail dissimulé.

    Si le loueur donne volontairement des informations inexactes, il encourt jusqu’à 4 500 € d’amende et 6 mois d’emprisonnement.

    Affiliation à la Sécurité sociale

    L’exploitant de chambres d’hôtes indépendant doit être affilié au régime social des travailleurs non salariés (TNS) au titre des assurances maladie, maternité, vieillesse, invalidité et décès :

    • Soit auprès de la Sécurité sociale des indépendants. L’affiliation est obligatoire lorsque le revenu imposable procuré par l’activité de chambres d’hôtes (y compris pour l’activité de table d’hôtes) dépasse 6 028 € . En cas de revenu inférieur, il n’y a pas d’obligation d’affiliation. Le revenu généré par la location est alors soumis aux contributions sociales sur les revenus du patrimoine au taux global de 17,2 % .

    • Soit, pour les agriculteurs, auprès de la Mutualité sociale agricole (MSA)

    Déclaration en mairie

    Tout habitant qui souhaite proposer à la location une ou plusieurs chambres d’hôtes doit en faire la déclaration préalable auprès de la mairie de son lieu d’habitation. S’il ne le fait pas, il risque une contravention de 450 € .

    Il faut utiliser le téléservice suivant :

  • Déclarer en mairie des chambres d’hôtes
  • À savoir

    tout changement concernant les informations fournies doit faire l’objet d’une nouvelle déclaration en utilisant le même téléservice.

    Labellisation

    Il n’y a pas de classement selon le système d’étoiles officiel qui s’applique aux hôtels, campings et meublés de tourisme.

    Toutefois, il existe des démarches de labellisation (marques, chartes, labels) privées.

    Si le logement se trouve dans une copropriété

    Si vous souhaitez proposer à la location une ou plusieurs chambres d’hôtes et que votre logement se situe dans une copropriété, vous devez au préalable vérifier que le règlement de copropriété ne l’interdit pas.

    Impôt sur le revenu

    Si elle est habituelle, donc déclarée au  RCS , l’activité de chambre d’hôtes relève du régime fiscal de la para-hôtellerie, et non de celui de la location meublée.

    Les revenus doivent être déclarés à l’impôt sur le revenu sous l’un des régimes suivants :

    • Bénéfices industriels et commerciaux (BIC), bénéfices réalisés par les personnes physiques qui exercent une profession commerciale

    • Régime des locations meublées non professionnelles (régime du bénéfice réel) pour les exploitants non professionnels

    • Micro-entreprise (pour les auto-entrepreneurs), si le chiffre d’affaires hors taxe ne dépasse pas 188 700 € (le bénéfice est calculé après un abattement forfaitaire de 71 % , le revenu imposable correspondant à 29 % du chiffre d’affaires)

    • Bénéfices agricoles, pour un agriculteur.

    Si le revenu ne dépasse pas 760 € par an, le loueur de chambre d’hôtes est exonéré d’impôt sur le revenu (sauf pour les micro-entreprises).

    Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)

    S’il ne remplit pas les conditions pour bénéficier de la franchise en base de TVA, le loueur de chambres d’hôtes est soumis à la TVA au taux de 10 % pour la prestation d’hébergement et de table d’hôtes (sauf pour les boissons alcoolisées taxées à 20 % ).

    Cette taxe est directement facturée au client. C’est au loueur de chambres d’hôtes de la collecter sur les opérations imposables et de la déclarer.

    Cotisation économique territoriale (CET)

    L’activité de chambres d’hôtes est redevable de la CET, qui se compose de la cotisation foncière des entreprises (CFE) et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).

    La cotisation foncière des entreprises (CFE) est basée uniquement sur les biens soumis à la taxe foncière. Cette taxe est due dans chaque commune où l’exploitant dispose de locaux et de terrains liés à son activité.

    Certains loueurs de chambres d’hôtes peuvent bénéficier d’exonération ou de réduction de la CET.

    Taxe de séjour

    La commune peut demander au client d’une chambre d’hôte située sur son territoire de payer une taxe de séjour.

    Cette taxe est à payer par le client au loueur de chambres d’hôtes, qui la reverse ensuite à la commune.

    Un service en ligne permet de connaître le montant de la taxe séjour pratiquée par la commune :

  • Tarifs de la taxe de séjour par commune
  • À savoir

    le tarif de la taxe de séjour doit être affiché dans la chambre d’hôtes.

    Taxe d’habitation et taxe foncière

    À noter

    La taxe d’habitation sur les résidences principales est supprimée depuis le 1er janvier 2023. Elle reste due pour les résidences secondaires.

    La taxe d’habitation s’applique aux locaux loués, même s’ils sont soumis à la CFE, car ils font partie de l’habitation personnelle du loueur.

    L’usage comme la destination des locaux restant l’habitation, il n’y a aucun changement d’usage ni de destination à effectuer.

    La taxe d’habitation est calculée sur la valeur locative.

    Son taux applicable varie selon la commune.

    Cependant, une exonération de taxe d’habitation et de taxe foncière peut être accordée sur délibération de la commune aux chambres d’hôtes situées en  zone de revitalisation rurale (ZRR) .

  • Demander l’exonération de la taxe d’habitation pour chambres d’hôtes et meublés de tourisme situés en zone de revitalisation rurale (ZRR)
  • Demander l’exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) pour les hôtels, meublés de tourisme ou chambres d’hôtes situés en zone de revitalisation rurale (ZRR)
  • À savoir

    les loueurs de chambres d’hôtes situées dans leur habitation sont exonérés de la cotisation foncière des entreprises (CFE). Lorsque la chambre louée est extérieure à l’habitation personnelle, cet impôt est à payer, sauf délibération contraire de la commune.

  • Pour la déclaration préalable :
     Mairie 

Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois.

Chambres d’hôtes (et table d’hôtes)

Proposer une chambre d’hôtes implique d’accueillir le client, de lui louer une chambre meublée ayant accès à une salle d’eau et à un WC, et de lui fournir le petit-déjeuner. C’est une activité professionnelle de nature commerciale ou agricole. Elle peut être exercée toute l’année ou à la saison. Elle doit se limiter à 5 chambres et à 15 clients simultanément. Le loueur doit au préalable se déclarer en mairie, s’immatriculer et s’affilier à la Sécurité sociale.

    Capacité d’accueil

    La capacité d’accueil est limitée à 5 chambres et à 15 clients en même temps.

    À noter

    si vous souhaitez offrir à la location plus de 5 chambres ou accueillir plus de 15 clients simultanément, cette activité correspond soit à la tenue d’un hôtel, soit à la location de chambres chez l’habitant . Il faut alors respecter la réglementation des établissements recevant du public (ERP) notamment les règles en matière d’incendie et les règles d’accessibilité aux personnes handicapées.

    Prestations obligatoires

    La location d’une chambre d’hôtes comprend obligatoirement les 2 prestations suivantes :

    • Une nuitée incluant la fourniture de linge de maison

    • Un petit-déjeuner

    L’accueil doit être assuré par le loueur, qui habite sur les lieux.

    Chaque chambre d’hôte doit donner accès à une salle d’eau et à un WC.

    Elle doit être en conformité avec les réglementations en vigueur dans les domaines de l’hygiène, de la sécurité et de la salubrité (sans frais supplémentaires) qui s’appliquent aux hébergements touristiques.

    À noter

     Les règles en matière d’hygiène sont celles qui s’appliquent à tout hébergement touristique défini par le code de la santé publique afin d’assurer la protection des consommateurs. Le gérant doit donc assurer une propreté régulière des locaux pour le bon accueil et la santé des clients. La direction départementale de la protection des populations (DDPP) effectue des contrôles réguliers des chambres d’hôtes.

    Prestation facultative : table d’hôtes

    La dénomination table d’hôtes indique que le loueur de chambres d’hôtes propose une offre de repas. La table d’hôtes n’est pas un restaurant. C’est une prestation qui vient en complément de l’hébergement, réservée aux seuls occupants des chambres d’hôtes. Le repas doit être pris à la table familiale. Il doit être constitué d’un seul menu.

    La table d’hôtes est soumise à un certain nombre de réglementations. Parmi elles :

    • Obligation d’informer le consommateur sur les prix pratiqués (boissons comprises ou non, par exemple)

    • Respect des règles d’hygiène et de sécurité alimentaire (approvisionnement en eau potable, hygiène des surfaces et des ustensiles, installations sanitaires pour le personnel, …)

    Si le loueur propose des boissons alcoolisées dans le cadre des repas, il doit avoir une licence de restaurant ou de débit de boissons. La vente de boissons sans alcool est libre.

    Chambre

    La surface minimale de chaque chambre doit être de 9 m² (hors sanitaires), avec une hauteur sous plafond de 2,20 m minimum. Généralement, pour des raisons commerciales, il est admis qu’une chambre ne peut pas être inférieure à 12 m².

    La surface minimale au sol de la chambre, hors installations sanitaires, est de 7 m2 pour 1 personne, 9 m2 pour 2 personnes, 14 m2 pour 3 personnes, 18 m2 pour 4 personnes et 23 m2 pour 5 personnes. Dans le cas de 5 personnes, le volume d’air ne doit pas être inférieur à 11 m3 par personne.

    Chaque chambre doit donner accès (directement ou indirectement) à une salle d’eau et à un WC et être en conformité avec la réglementation sur l’hygiène, la sécurité et la salubrité.

    À savoir

    le tarif de la taxe de séjour et le prix des prestations fournies accessoirement aux nuitées ou séjours doivent être affichés dans la chambre d’hôtes.

    Prix

    Le prix est libre, mais doit tenir compte du confort de la chambre, des prestations offertes et de l’attrait touristique de la région.

    Le loueur de chambres d’hôtes est soumis aux mêmes obligations de transparence qu’un hôtelier vis-à-vis du client concernant l’information sur les prix.

    À l’extérieur de l’établissement et à proximité de l’entrée principale du public

    Les informations suivantes doivent être indiquées :

    • Prix de la prochaine nuitée en chambre double, ou prix maximum pratiqué pour une nuitée en chambre double pendant une période incluant la prochaine nuitée (si ces prestations ne sont pas commercialisées, prix de la prestation d’hébergement la plus pratiquée assortie de sa durée)

    • Prix du petit-déjeuner (et si le prix de cette prestation est ou non inclut dans le prix de la nuitée)

    • Si une connexion à l’internet est accessible ou non depuis les chambres (et si le prix de cette prestation est ou non inclut dans le prix de la nuitée)

    • Comment accéder à l’information sur les prix de l’ensemble des autres prestations commercialisées

    Au lieu de réception de la clientèle

    Les informations suivantes doivent être indiquées :

    • Heures d’arrivée et de départ (et suppléments appliqués en cas de départs tardifs)

    • Prix de la prochaine nuitée en chambre double, ou prix maximum pratiqué pour une nuitée en chambre double pendant une période incluant la prochaine nuitée (si ces prestations ne sont pas commercialisées, prix de la prestation d’hébergement la plus pratiquée assortie de sa durée)

    • Prix du petit-déjeuner (et si le prix de cette prestation est ou non inclut dans le prix de la nuitée)

    • Si une connexion à l’internet est accessible ou non depuis les chambres (et si le prix de cette prestation est ou non inclut dans le prix de la nuitée)

    • Information sur les prix de l’ensemble des autres prestations commercialisées

    Dans chaque chambre

    Les informations suivantes doivent être indiquées :

    • Ensemble des prix des prestations fournies accessoirement aux nuitées ou séjours

    • Comment accéder à ces informations

    À savoir

    les prix s’entendent taxes et services compris (TTC). Leur affichage doit comporter cette mention.

    Fiche individuelle de police

    Le loueur de chambres d’hôtes doit faire remplir une fiche individuelle de police à tout client étranger.

    Remise d’une facture détaillée au client

    Une facture détaillée indiquant le total des sommes dues est remise au client dès que le prix de la prestation atteint 25 € , ou sur sa demande.

    La facture doit notamment comprendre le décompte détaillé en quantité et en prix de chaque prestation fournie et le total de la somme due. La note doit être établie en double exemplaire et l’original remis au client au moment du paiement.

    En cas de litige

    Le loueur qui induit le client en erreur en utilisant de façon indue l’appellation de chambres d’hôtes ou qui lui fournit des renseignements inexacts ou mensongers sur l’hébergement, risque des sanctions pénales.

    Dans cette situation, le client peut saisir la direction départementale de protection des populations (DDPP ou DDCSPP) qui pourra enquêter et, si besoin, verbaliser le loueur :

    Le client peut aussi déposer une plainte auprès du procureur de la République du tribunal du lieu de la location.

    Immatriculation de l’activité

    Lorsque l’activité de chambres d’hôtes est exercée à titre habituel, elle constitue une activité commerciale.

    Le loueur de chambre d’hôtes doit déclarer son activité en s’immatriculant au  RCS  et au  RNE 

    Il doit s’immatriculer, y compris lorsque l’activité est exercée sous le régime micro social simplifié (ou régime du micro-entrepreneur).

    La demande d’immatriculation doit être effectuée sur le site internet du guichet des formalités des entreprises :

  • Guichet des formalités des entreprises
  • Attention

    Depuis le 1er janvier 2023, il n’est plus possible d’effectuer vos démarches dans un Centre de formalités des entreprises (CFE). Vous devez obligatoirement les réaliser sur le site internet du guichet des formalités des entreprises.

    Ces démarches sont obligatoires, quel que soit le revenu généré par la chambre d’hôtes.

    Si le loueur ne les fait pas, louer une chambre d’hôtes constitue une infraction pour travail dissimulé.

    Si le loueur donne volontairement des informations inexactes, il encourt jusqu’à 4 500 € d’amende et 6 mois d’emprisonnement.

    Affiliation à la Sécurité sociale

    L’exploitant de chambres d’hôtes indépendant doit être affilié au régime social des travailleurs non salariés (TNS) au titre des assurances maladie, maternité, vieillesse, invalidité et décès :

    • Soit auprès de la Sécurité sociale des indépendants. L’affiliation est obligatoire lorsque le revenu imposable procuré par l’activité de chambres d’hôtes (y compris pour l’activité de table d’hôtes) dépasse 6 028 € . En cas de revenu inférieur, il n’y a pas d’obligation d’affiliation. Le revenu généré par la location est alors soumis aux contributions sociales sur les revenus du patrimoine au taux global de 17,2 % .

    • Soit, pour les agriculteurs, auprès de la Mutualité sociale agricole (MSA)

    Déclaration en mairie

    Tout habitant qui souhaite proposer à la location une ou plusieurs chambres d’hôtes doit en faire la déclaration préalable auprès de la mairie de son lieu d’habitation. S’il ne le fait pas, il risque une contravention de 450 € .

    Il faut utiliser le téléservice suivant :

  • Déclarer en mairie des chambres d’hôtes
  • À savoir

    tout changement concernant les informations fournies doit faire l’objet d’une nouvelle déclaration en utilisant le même téléservice.

    Labellisation

    Il n’y a pas de classement selon le système d’étoiles officiel qui s’applique aux hôtels, campings et meublés de tourisme.

    Toutefois, il existe des démarches de labellisation (marques, chartes, labels) privées.

    Si le logement se trouve dans une copropriété

    Si vous souhaitez proposer à la location une ou plusieurs chambres d’hôtes et que votre logement se situe dans une copropriété, vous devez au préalable vérifier que le règlement de copropriété ne l’interdit pas.

    Impôt sur le revenu

    Si elle est habituelle, donc déclarée au  RCS , l’activité de chambre d’hôtes relève du régime fiscal de la para-hôtellerie, et non de celui de la location meublée.

    Les revenus doivent être déclarés à l’impôt sur le revenu sous l’un des régimes suivants :

    • Bénéfices industriels et commerciaux (BIC), bénéfices réalisés par les personnes physiques qui exercent une profession commerciale

    • Régime des locations meublées non professionnelles (régime du bénéfice réel) pour les exploitants non professionnels

    • Micro-entreprise (pour les auto-entrepreneurs), si le chiffre d’affaires hors taxe ne dépasse pas 188 700 € (le bénéfice est calculé après un abattement forfaitaire de 71 % , le revenu imposable correspondant à 29 % du chiffre d’affaires)

    • Bénéfices agricoles, pour un agriculteur.

    Si le revenu ne dépasse pas 760 € par an, le loueur de chambre d’hôtes est exonéré d’impôt sur le revenu (sauf pour les micro-entreprises).

    Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)

    S’il ne remplit pas les conditions pour bénéficier de la franchise en base de TVA, le loueur de chambres d’hôtes est soumis à la TVA au taux de 10 % pour la prestation d’hébergement et de table d’hôtes (sauf pour les boissons alcoolisées taxées à 20 % ).

    Cette taxe est directement facturée au client. C’est au loueur de chambres d’hôtes de la collecter sur les opérations imposables et de la déclarer.

    Cotisation économique territoriale (CET)

    L’activité de chambres d’hôtes est redevable de la CET, qui se compose de la cotisation foncière des entreprises (CFE) et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).

    La cotisation foncière des entreprises (CFE) est basée uniquement sur les biens soumis à la taxe foncière. Cette taxe est due dans chaque commune où l’exploitant dispose de locaux et de terrains liés à son activité.

    Certains loueurs de chambres d’hôtes peuvent bénéficier d’exonération ou de réduction de la CET.

    Taxe de séjour

    La commune peut demander au client d’une chambre d’hôte située sur son territoire de payer une taxe de séjour.

    Cette taxe est à payer par le client au loueur de chambres d’hôtes, qui la reverse ensuite à la commune.

    Un service en ligne permet de connaître le montant de la taxe séjour pratiquée par la commune :

  • Tarifs de la taxe de séjour par commune
  • À savoir

    le tarif de la taxe de séjour doit être affiché dans la chambre d’hôtes.

    Taxe d’habitation et taxe foncière

    À noter

    La taxe d’habitation sur les résidences principales est supprimée depuis le 1er janvier 2023. Elle reste due pour les résidences secondaires.

    La taxe d’habitation s’applique aux locaux loués, même s’ils sont soumis à la CFE, car ils font partie de l’habitation personnelle du loueur.

    L’usage comme la destination des locaux restant l’habitation, il n’y a aucun changement d’usage ni de destination à effectuer.

    La taxe d’habitation est calculée sur la valeur locative.

    Son taux applicable varie selon la commune.

    Cependant, une exonération de taxe d’habitation et de taxe foncière peut être accordée sur délibération de la commune aux chambres d’hôtes situées en  zone de revitalisation rurale (ZRR) .

  • Demander l’exonération de la taxe d’habitation pour chambres d’hôtes et meublés de tourisme situés en zone de revitalisation rurale (ZRR)
  • Demander l’exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) pour les hôtels, meublés de tourisme ou chambres d’hôtes situés en zone de revitalisation rurale (ZRR)
  • À savoir

    les loueurs de chambres d’hôtes situées dans leur habitation sont exonérés de la cotisation foncière des entreprises (CFE). Lorsque la chambre louée est extérieure à l’habitation personnelle, cet impôt est à payer, sauf délibération contraire de la commune.

  • Pour la déclaration préalable :
     Mairie 

Pour les travaux portant sur des bâtiments accueillant du public (commerces, restaurants …) se référer à la page spécifique.

Faire sa demande en ligne

Désormais pour réaliser vos démarches d’urbanisme, la commune met à votre disposition un service en ligne, le Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU) sécurisé, gratuit et facilement accessible.
Il vous permet d’accéder aux formulaires en ligne, de remplir la demande d’autorisation d’urbanisme nécessaire et de joindre les annexes puis de télétransmettre le dossier de demande à la commune.

La cellule urbanisme restent vos interlocuteurs privilégiés pour vous accompagner tout au long de la procédure. N’hésitez pas à les solliciter dès la construction de votre dossier : urbanisme01@ussel19.fr

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