Urbanisme

Démarches d’urbanisme

Vous avez un projet de construction, d’extension, de modification, d’aménagement ? Désormais, vous pouvez réaliser votre demande en ligne sur la plateforme du Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU).

Quand faire votre demande ?

Prévoyez de réaliser vos démarches administratives au minimum 2 mois avant le début travaux.

Si votre projet est situé dans un périmètre de protection des monuments historiques, il est conseillé de prendre l’attache de l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine (UDAP) en amont du dépôt du dossier pour définir votre projet : comptez un mois de délai supplémentaire pour l’instruction de votre demande.

Ai-je le droit ?

Tout d’abord, il faut définir le champ d’application de votre demande.
La surface de plancher (SP) ou l’emprise au sol (ES) créées vont définir le champ d’application de l’autorisation à déposer en mairie.

  • PROJET < 5m² SP ou ES = Pas de formalité
  • 5m² SP ou ES > PROJET > 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 20 m² SP ou ES = Permis de construire

Les ravalements de façade, changements de menuiseries, réfection de toiture, édification de clôtures sont soumis au dépôt d’une déclaration préalable. Les démolitions sont soumises à permis de démolir.

Il existe une exception pour les extensions (agrandissement de la construction existante présentant des dimensions inférieures à celle-ci et ayant un lien physique et fonctionnel avec la construction existante.) en zone urbanisée : les zones en U = UC, UX, UR, UZ, US.

  • 5m² SP ou ES < PROJET < 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 40 m² SP ou ES = permis de construire

Les piscines ne sont pas soumises aux mêmes règles que les constructions (attention les pool House doivent répondre aux règles de constructions classique).

Bassin non couvert ou couverture inférieure à 1.80m de hauteur :

  • 10m² > Bassin > 100 m² = Déclaration préalable
  • Bassin > 100 m² = Permis de construire

Bassin dont la couverture est supérieure à 1.80 m de haut

  • Permis de construire peu importe la superficie du bassin

Emprise au sol

= Projection verticale au sol de la construction

Surface de plancher

= Ensemble des surfaces closes ET couvertes de plus de 1.80m de hauteur

Quand recourir à un architecte ?

  • Lorsque le permis de construire est déposé par une personne morale (entreprise, société, etc.)
  • Lorsque la surface de plancher dépasse 150 m² pour une construction autre qu’à usage agricole.
  • Lorsque les travaux prévus, sur une construction existante, sont soumis à permis de construire et :
    • Qu’ils conduisent la surface de plancher à dépasser le seuil des 150 m²
    • Ou que la construction existante dépasse déjà les 150 m² de surface de plancher

Quelles formalités à accomplir ?

Surendettement : mesures imposées par la commission

Lorsque le dossier de surendettement est recevable et que la dette est remboursable (en partie ou en totalité), la commission peut décider de mesures imposées . La commission prend cette décision, soit directement après le dépôt du dossier de surendettement (en général, cas où le surendetté n’a pas de bien immobilier), soit après l’échec de la tentative de conciliation (cas où le surendetté a un bien immobilier).

Surendettement

      Lorsque la situation du surendetté (absence de bien immobilier, redépôt d’un dossier) rend impossible le remboursement de la totalité de ses dettes, la commission en informe le surendetté et ses créanciers par lettre recommandée avec accusé de réception.

      Le surendetté et les créanciers ont un délai de 30 jours pour présenter leurs observations.

      Après prise en compte (si nécessaire) de ces observations, la commission propose des mesures imposées . Pour cela, elle détermine tout d’abord un .

      Pour définir les mesures à prendre, la commission détermine le montant minimum à laisser au surendetté pour qu’il puisse payer ses dépenses inévitables.

      À noter

      Le montant des dépenses du budget vie courante ne peut en aucun cas être inférieur au montant forfaitaire du revenu de solidarité active (RSA).

      Si le dossier a été déposé par un seul membre du couple (marié, pacsé, concubinage), la commission demande au surendetté des informations :

      • Soit sur les ressources de l’époux, partenaire de  Pacs , concubin ne participant pas à la procédure

      • Soit sur le partage des charges courantes du couple

      Ces informations sont nécessaires pour établir la quote-part des dépenses supportées par le surendetté.

      Évaluation des dépenses

      Certaines dépenses sont prises en compte à leur montant réel, d’autres sont évaluées selon un barème, d’autres encore peuvent être réajustées au-delà de ce barème :

      Budget vie courante : mode de prise en compte des dépenses

      Dépenses

      Prise en compte

      Alimentation

      Application d’un barème

      Frais d’hygiène

      Habillement

      Frais de santé (dont mutuelle)

      Montant réel, dans la limite d’un barème

      Frais pour les personnes à charge

      Frais de scolarité

      Montant réel

      Il faut fournir un justificatif

      Frais de garde

      Impôts (sur le revenu, taxes foncières …)

      Montant réel

      Il faut fournir un justificatif

      Pensions alimentaires (versées)

      Prestation compensatoire (versée)

      Habitation

      Loyer (hors charges)

      Montant réel

      Il faut fournir un justificatif

      Assurance habitation

      Montant réel, dans la limite d’un barème

      Un justificatif peut devoir être fourni

      Eau

      Électricité (hors chauffage)

      Téléphone

      Chauffage

      Application d’un barème

      Produits d’entretien ménager

      Frais de trajets domicile-travail

      Véhicule personnel

      Application d’un barème

      Transport en commun

      Montant réel

      Il faut fournir un justificatif

      Autres frais de transport

      Application d’un barème

      Évaluation des ressources

      La commission tient compte de tout type de ressource, saisissable ou non, perçue par le surendetté (salaires, prestations familiales, pensions alimentaires, prestations compensatoires, pensions de veuvage…).

      La commission de surendettement peut imposer les mesures suivantes :

      • Rééchelonnement des dettes sur 7 ans maximum (ou, pour les prêts en cours, sur la moitié de la durée de remboursement restant à courir)

      • Remboursement en priorité du capital

      • Réduction du taux d’intérêt

      • Report du paiement des dettes, sauf les dettes alimentaires (exemple : pension alimentaire due), pendant 2 ans au maximum.

      Avec l’accord du surendetté, la commission peut imposer les mesures suivantes :

      • En complément des mesures précédentes, l’effacement partiel de dettes (sauf celles payées par la caution).

      • En cas de vente du logement principal du surendetté, la réduction du montant de prêt immobilier restant à rembourser.

      Les mesures imposées déterminées par la commission sont notifiées au surendetté et aux créanciers, par courrier recommandé avec accusé de réception.

      À savoir

      Ce courrier informe le créancier bailleur qu’en l’absence de contestation de sa part, les mesures imposées se substituent automatiquement aux délais et modalités de paiement de la dette locative décidés précédemment par le juge du bail.

      Le surendetté ou ses créanciers ont la possibilité de contester ces mesures, en respectant des conditions de forme et de délai.

      Le surendetté et les créanciers ont 30 jours à partir de la réception de la notification pour contester les mesures imposées.

      La contestation doit être faite par écrit et doit être signée.

      Elle doit indiquer les informations suivantes :

      • Nom et prénoms du signataire

      • Mesures contestées et motifs de la contestation.

      Elle doit être remise ou envoyée par lettre recommandée avec demande d’avis de réception au secrétariat de la commission de surendettement.

      La commission la transmet ensuite au greffe du tribunal judiciaire.

      Le greffe du tribunal convoque le surendetté et les créanciers au moins 15 jours avant la date d’audience par lettre recommandée avec accusé de réception.

      Le juge du contentieux de la protection rend sa décision après avoir, s’il le souhaite, fait publier un appel à créancier dans un journal d’annonces légales diffusé dans le département où siège la commission, et fait vérifier la validité et le montant des dettes.

      Le juge peut décider :

      • Soit du budget vie courante du surendetté et des mesures à appliquer (tout ou partie des mesures déterminées par la commission)

      • Soit d’un rétablissement personnel sans liquidation judiciaire (les créances sont fixées à la date du jugement)

      • Soit d’un rétablissement personnel avec liquidation judiciaire, avec l’accord du surendetté.

      Il est possible de faire appel de ce jugement.

      La durée des mesures imposées ne doit pas dépasser 7 ans, sauf exception.

      Cette durée maximale peut excéder ce délai dans l’une des 2 situations suivantes :

      • Les mesures concernent le remboursement de prêts souscrits pour acheter la résidence principale du surendetté et pour en éviter la cession

      • Les mesures permettent de rembourser la totalité des dettes tout en évitant la vente de la résidence principale du surendetté

      La démarche est différente selon le type de mesures imposées mises en place :

      La durée des mesures de suspension des dettes ne peut pas dépasser 2 ans.

      À l’issue de ce délai, si la situation du surendetté ne s’est pas améliorée, il doit redéposer un dossier de surendettement dans les 3 mois.

      Selon la situation du surendetté, la commission peut proposer :

        Le surendetté dont la situation financière se dégrade durant l’application des mesures imposées peut saisir la commission pour lui demander :

        Le surendetté doit faire cette demande à l’aide d’une lettre signée.

        La lettre doit comporter les informations suivantes :

        • Nom, prénoms et adresse du surendetté

        • Situation familiale

        • État détaillé de ses revenus, de ses dettes et de son patrimoine

        • Circonstances dans lesquelles la situation du surendetté est devenue irrémédiablement compromise.

        Le surendetté peut soit déposer la lettre au secrétariat de la commission, soit l’envoyer par courrier simple au secrétariat de la commission.

          Si aucun accord n’a été trouvé sur le plan conventionnel de redressement, la commission constate l’échec de la procédure amiable par procès-verbal. Le surendetté en est informé par lettre recommandée avec accusé de réception.

          Après avoir reçu la lettre de la commission constatant l’échec de la conciliation, le surendetté a 15 jours pour demander à la commission de décider de mesures de règlement (dites mesures imposées ).

          Attention

          si le surendetté ne demande pas de mesures de règlement dans ce délai de 15 jours, il se retrouve alors dans la même situation qu’avant le dépôt du dossier de surendettement : les procédures d’exécution (saisie…) et/ou d’expulsion à son encontre peuvent reprendre.

          La demande du surendetté doit être faite par écrit et signée.

          Elle peut être déposée ou envoyée par courrier simple au secrétariat de la commission.

        • Demande de mise en place de mesures imposées par la commission de surendettement
        • Les créanciers sont informés de cette demande par la commission au moyen d’un courrier recommandé avec avis de réception. Ils disposent de 15 jours pour présenter leurs observations.

          La commission de surendettement peut imposer les mesures suivantes :

          • Rééchelonnement des dettes sur 7 ans maximum (ou, pour les prêts en cours, sur la moitié de la durée de remboursement restant à courir)

          • Remboursement en priorité du capital

          • Réduction du taux d’intérêt

          • Report du paiement des dettes, sauf les dettes alimentaires (exemple : pension alimentaire due), pendant 2 ans au maximum.

          Avec l’accord du surendetté, la commission peut imposer les mesures suivantes :

          • En complément des mesures précédentes, l’effacement partiel de dettes (sauf celles payées par la caution).

          • En cas de vente du logement principal du surendetté, la réduction du montant de prêt immobilier restant à rembourser.

          Les mesures imposées déterminées par la commission sont notifiées au surendetté et aux créanciers, par courrier recommandé avec accusé de réception.

          À savoir

          Ce courrier informe le créancier bailleur qu’en l’absence de contestation de sa part, les mesures imposées se substituent automatiquement aux délais et modalités de paiement de la dette locative décidés précédemment par le juge du bail.

          Le surendetté ou ses créanciers ont la possibilité de contester ces mesures, en respectant des conditions de forme et de délai.

          Le surendetté et les créanciers ont 30 jours à partir de la réception de la notification pour contester les mesures imposées.

          La contestation doit être faite par écrit et doit être signée.

          Elle doit indiquer les informations suivantes :

          • Nom et prénoms du signataire

          • Mesures contestées et motifs de la contestation.

          Elle doit être remise ou envoyée par lettre recommandée avec demande d’avis de réception au secrétariat de la commission de surendettement.

          La commission la transmet ensuite au greffe du tribunal judiciaire.

          Le greffe du tribunal convoque le surendetté et les créanciers au moins 15 jours avant la date d’audience par lettre recommandée avec accusé de réception.

          Le juge du contentieux de la protection rend sa décision après avoir, s’il le souhaite, fait publier un appel à créancier dans un journal d’annonces légales diffusé dans le département où siège la commission, et fait vérifier la validité et le montant des dettes.

          Le juge peut décider :

          • Soit du budget vie courante du surendetté et des mesures à appliquer (tout ou partie des mesures déterminées par la commission)

          • Soit d’un rétablissement personnel sans liquidation judiciaire (les créances sont fixées à la date du jugement)

          • Soit d’un rétablissement personnel avec liquidation judiciaire, avec l’accord du surendetté.

          Il est possible de faire appel de ce jugement.

          La durée des mesures imposées ne doit pas dépasser 7 ans, sauf exception.

          Cette durée maximale peut excéder ce délai dans l’une des 2 situations suivantes :

          • Les mesures concernent le remboursement de prêts souscrits pour acheter la résidence principale du surendetté et pour en éviter la cession

          • Les mesures permettent de rembourser la totalité des dettes tout en évitant la vente de la résidence principale du surendetté

          La démarche est différente selon le type de mesures imposées mises en place :

          La durée des mesures de suspension des dettes ne peut pas dépasser 2 ans.

          À l’issue de ce délai, si la situation du surendetté ne s’est pas améliorée, il doit redéposer un dossier de surendettement dans les 3 mois.

          Selon la situation du surendetté, la commission peut proposer :

            Le surendetté dont la situation financière se dégrade durant l’application des mesures imposées peut saisir la commission pour lui demander :

            Le surendetté doit faire cette demande à l’aide d’une lettre signée.

            La lettre doit comporter les informations suivantes :

            • Nom, prénoms et adresse du surendetté

            • Situation familiale

            • État détaillé de ses revenus, de ses dettes et de son patrimoine

            • Circonstances dans lesquelles la situation du surendetté est devenue irrémédiablement compromise.

            Le surendetté peut soit déposer la lettre au secrétariat de la commission, soit l’envoyer par courrier simple au secrétariat de la commission.

              Surendettement : mesures imposées par la commission

              Lorsque le dossier de surendettement est recevable et que la dette est remboursable (en partie ou en totalité), la commission peut décider de mesures imposées . La commission prend cette décision, soit directement après le dépôt du dossier de surendettement (en général, cas où le surendetté n’a pas de bien immobilier), soit après l’échec de la tentative de conciliation (cas où le surendetté a un bien immobilier).

              Surendettement

                  Lorsque la situation du surendetté (absence de bien immobilier, redépôt d’un dossier) rend impossible le remboursement de la totalité de ses dettes, la commission en informe le surendetté et ses créanciers par lettre recommandée avec accusé de réception.

                  Le surendetté et les créanciers ont un délai de 30 jours pour présenter leurs observations.

                  Après prise en compte (si nécessaire) de ces observations, la commission propose des mesures imposées . Pour cela, elle détermine tout d’abord un .

                  Pour définir les mesures à prendre, la commission détermine le montant minimum à laisser au surendetté pour qu’il puisse payer ses dépenses inévitables.

                  À noter

                  Le montant des dépenses du budget vie courante ne peut en aucun cas être inférieur au montant forfaitaire du revenu de solidarité active (RSA).

                  Si le dossier a été déposé par un seul membre du couple (marié, pacsé, concubinage), la commission demande au surendetté des informations :

                  • Soit sur les ressources de l’époux, partenaire de  Pacs , concubin ne participant pas à la procédure

                  • Soit sur le partage des charges courantes du couple

                  Ces informations sont nécessaires pour établir la quote-part des dépenses supportées par le surendetté.

                  Évaluation des dépenses

                  Certaines dépenses sont prises en compte à leur montant réel, d’autres sont évaluées selon un barème, d’autres encore peuvent être réajustées au-delà de ce barème :

                  Budget vie courante : mode de prise en compte des dépenses

                  Dépenses

                  Prise en compte

                  Alimentation

                  Application d’un barème

                  Frais d’hygiène

                  Habillement

                  Frais de santé (dont mutuelle)

                  Montant réel, dans la limite d’un barème

                  Frais pour les personnes à charge

                  Frais de scolarité

                  Montant réel

                  Il faut fournir un justificatif

                  Frais de garde

                  Impôts (sur le revenu, taxes foncières …)

                  Montant réel

                  Il faut fournir un justificatif

                  Pensions alimentaires (versées)

                  Prestation compensatoire (versée)

                  Habitation

                  Loyer (hors charges)

                  Montant réel

                  Il faut fournir un justificatif

                  Assurance habitation

                  Montant réel, dans la limite d’un barème

                  Un justificatif peut devoir être fourni

                  Eau

                  Électricité (hors chauffage)

                  Téléphone

                  Chauffage

                  Application d’un barème

                  Produits d’entretien ménager

                  Frais de trajets domicile-travail

                  Véhicule personnel

                  Application d’un barème

                  Transport en commun

                  Montant réel

                  Il faut fournir un justificatif

                  Autres frais de transport

                  Application d’un barème

                  Évaluation des ressources

                  La commission tient compte de tout type de ressource, saisissable ou non, perçue par le surendetté (salaires, prestations familiales, pensions alimentaires, prestations compensatoires, pensions de veuvage…).

                  La commission de surendettement peut imposer les mesures suivantes :

                  • Rééchelonnement des dettes sur 7 ans maximum (ou, pour les prêts en cours, sur la moitié de la durée de remboursement restant à courir)

                  • Remboursement en priorité du capital

                  • Réduction du taux d’intérêt

                  • Report du paiement des dettes, sauf les dettes alimentaires (exemple : pension alimentaire due), pendant 2 ans au maximum.

                  Avec l’accord du surendetté, la commission peut imposer les mesures suivantes :

                  • En complément des mesures précédentes, l’effacement partiel de dettes (sauf celles payées par la caution).

                  • En cas de vente du logement principal du surendetté, la réduction du montant de prêt immobilier restant à rembourser.

                  Les mesures imposées déterminées par la commission sont notifiées au surendetté et aux créanciers, par courrier recommandé avec accusé de réception.

                  À savoir

                  Ce courrier informe le créancier bailleur qu’en l’absence de contestation de sa part, les mesures imposées se substituent automatiquement aux délais et modalités de paiement de la dette locative décidés précédemment par le juge du bail.

                  Le surendetté ou ses créanciers ont la possibilité de contester ces mesures, en respectant des conditions de forme et de délai.

                  Le surendetté et les créanciers ont 30 jours à partir de la réception de la notification pour contester les mesures imposées.

                  La contestation doit être faite par écrit et doit être signée.

                  Elle doit indiquer les informations suivantes :

                  • Nom et prénoms du signataire

                  • Mesures contestées et motifs de la contestation.

                  Elle doit être remise ou envoyée par lettre recommandée avec demande d’avis de réception au secrétariat de la commission de surendettement.

                  La commission la transmet ensuite au greffe du tribunal judiciaire.

                  Le greffe du tribunal convoque le surendetté et les créanciers au moins 15 jours avant la date d’audience par lettre recommandée avec accusé de réception.

                  Le juge du contentieux de la protection rend sa décision après avoir, s’il le souhaite, fait publier un appel à créancier dans un journal d’annonces légales diffusé dans le département où siège la commission, et fait vérifier la validité et le montant des dettes.

                  Le juge peut décider :

                  • Soit du budget vie courante du surendetté et des mesures à appliquer (tout ou partie des mesures déterminées par la commission)

                  • Soit d’un rétablissement personnel sans liquidation judiciaire (les créances sont fixées à la date du jugement)

                  • Soit d’un rétablissement personnel avec liquidation judiciaire, avec l’accord du surendetté.

                  Il est possible de faire appel de ce jugement.

                  La durée des mesures imposées ne doit pas dépasser 7 ans, sauf exception.

                  Cette durée maximale peut excéder ce délai dans l’une des 2 situations suivantes :

                  • Les mesures concernent le remboursement de prêts souscrits pour acheter la résidence principale du surendetté et pour en éviter la cession

                  • Les mesures permettent de rembourser la totalité des dettes tout en évitant la vente de la résidence principale du surendetté

                  La démarche est différente selon le type de mesures imposées mises en place :

                  La durée des mesures de suspension des dettes ne peut pas dépasser 2 ans.

                  À l’issue de ce délai, si la situation du surendetté ne s’est pas améliorée, il doit redéposer un dossier de surendettement dans les 3 mois.

                  Selon la situation du surendetté, la commission peut proposer :

                    Le surendetté dont la situation financière se dégrade durant l’application des mesures imposées peut saisir la commission pour lui demander :

                    Le surendetté doit faire cette demande à l’aide d’une lettre signée.

                    La lettre doit comporter les informations suivantes :

                    • Nom, prénoms et adresse du surendetté

                    • Situation familiale

                    • État détaillé de ses revenus, de ses dettes et de son patrimoine

                    • Circonstances dans lesquelles la situation du surendetté est devenue irrémédiablement compromise.

                    Le surendetté peut soit déposer la lettre au secrétariat de la commission, soit l’envoyer par courrier simple au secrétariat de la commission.

                      Si aucun accord n’a été trouvé sur le plan conventionnel de redressement, la commission constate l’échec de la procédure amiable par procès-verbal. Le surendetté en est informé par lettre recommandée avec accusé de réception.

                      Après avoir reçu la lettre de la commission constatant l’échec de la conciliation, le surendetté a 15 jours pour demander à la commission de décider de mesures de règlement (dites mesures imposées ).

                      Attention

                      si le surendetté ne demande pas de mesures de règlement dans ce délai de 15 jours, il se retrouve alors dans la même situation qu’avant le dépôt du dossier de surendettement : les procédures d’exécution (saisie…) et/ou d’expulsion à son encontre peuvent reprendre.

                      La demande du surendetté doit être faite par écrit et signée.

                      Elle peut être déposée ou envoyée par courrier simple au secrétariat de la commission.

                    • Demande de mise en place de mesures imposées par la commission de surendettement
                    • Les créanciers sont informés de cette demande par la commission au moyen d’un courrier recommandé avec avis de réception. Ils disposent de 15 jours pour présenter leurs observations.

                      La commission de surendettement peut imposer les mesures suivantes :

                      • Rééchelonnement des dettes sur 7 ans maximum (ou, pour les prêts en cours, sur la moitié de la durée de remboursement restant à courir)

                      • Remboursement en priorité du capital

                      • Réduction du taux d’intérêt

                      • Report du paiement des dettes, sauf les dettes alimentaires (exemple : pension alimentaire due), pendant 2 ans au maximum.

                      Avec l’accord du surendetté, la commission peut imposer les mesures suivantes :

                      • En complément des mesures précédentes, l’effacement partiel de dettes (sauf celles payées par la caution).

                      • En cas de vente du logement principal du surendetté, la réduction du montant de prêt immobilier restant à rembourser.

                      Les mesures imposées déterminées par la commission sont notifiées au surendetté et aux créanciers, par courrier recommandé avec accusé de réception.

                      À savoir

                      Ce courrier informe le créancier bailleur qu’en l’absence de contestation de sa part, les mesures imposées se substituent automatiquement aux délais et modalités de paiement de la dette locative décidés précédemment par le juge du bail.

                      Le surendetté ou ses créanciers ont la possibilité de contester ces mesures, en respectant des conditions de forme et de délai.

                      Le surendetté et les créanciers ont 30 jours à partir de la réception de la notification pour contester les mesures imposées.

                      La contestation doit être faite par écrit et doit être signée.

                      Elle doit indiquer les informations suivantes :

                      • Nom et prénoms du signataire

                      • Mesures contestées et motifs de la contestation.

                      Elle doit être remise ou envoyée par lettre recommandée avec demande d’avis de réception au secrétariat de la commission de surendettement.

                      La commission la transmet ensuite au greffe du tribunal judiciaire.

                      Le greffe du tribunal convoque le surendetté et les créanciers au moins 15 jours avant la date d’audience par lettre recommandée avec accusé de réception.

                      Le juge du contentieux de la protection rend sa décision après avoir, s’il le souhaite, fait publier un appel à créancier dans un journal d’annonces légales diffusé dans le département où siège la commission, et fait vérifier la validité et le montant des dettes.

                      Le juge peut décider :

                      • Soit du budget vie courante du surendetté et des mesures à appliquer (tout ou partie des mesures déterminées par la commission)

                      • Soit d’un rétablissement personnel sans liquidation judiciaire (les créances sont fixées à la date du jugement)

                      • Soit d’un rétablissement personnel avec liquidation judiciaire, avec l’accord du surendetté.

                      Il est possible de faire appel de ce jugement.

                      La durée des mesures imposées ne doit pas dépasser 7 ans, sauf exception.

                      Cette durée maximale peut excéder ce délai dans l’une des 2 situations suivantes :

                      • Les mesures concernent le remboursement de prêts souscrits pour acheter la résidence principale du surendetté et pour en éviter la cession

                      • Les mesures permettent de rembourser la totalité des dettes tout en évitant la vente de la résidence principale du surendetté

                      La démarche est différente selon le type de mesures imposées mises en place :

                      La durée des mesures de suspension des dettes ne peut pas dépasser 2 ans.

                      À l’issue de ce délai, si la situation du surendetté ne s’est pas améliorée, il doit redéposer un dossier de surendettement dans les 3 mois.

                      Selon la situation du surendetté, la commission peut proposer :

                        Le surendetté dont la situation financière se dégrade durant l’application des mesures imposées peut saisir la commission pour lui demander :

                        Le surendetté doit faire cette demande à l’aide d’une lettre signée.

                        La lettre doit comporter les informations suivantes :

                        • Nom, prénoms et adresse du surendetté

                        • Situation familiale

                        • État détaillé de ses revenus, de ses dettes et de son patrimoine

                        • Circonstances dans lesquelles la situation du surendetté est devenue irrémédiablement compromise.

                        Le surendetté peut soit déposer la lettre au secrétariat de la commission, soit l’envoyer par courrier simple au secrétariat de la commission.

                          Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois pour les travaux portant sur une maison individuelle et ses annexes et de 3 mois pour les autres demandes.

                          Surendettement : mesures imposées par la commission

                          Lorsque le dossier de surendettement est recevable et que la dette est remboursable (en partie ou en totalité), la commission peut décider de mesures imposées . La commission prend cette décision, soit directement après le dépôt du dossier de surendettement (en général, cas où le surendetté n’a pas de bien immobilier), soit après l’échec de la tentative de conciliation (cas où le surendetté a un bien immobilier).

                          Surendettement

                              Lorsque la situation du surendetté (absence de bien immobilier, redépôt d’un dossier) rend impossible le remboursement de la totalité de ses dettes, la commission en informe le surendetté et ses créanciers par lettre recommandée avec accusé de réception.

                              Le surendetté et les créanciers ont un délai de 30 jours pour présenter leurs observations.

                              Après prise en compte (si nécessaire) de ces observations, la commission propose des mesures imposées . Pour cela, elle détermine tout d’abord un .

                              Pour définir les mesures à prendre, la commission détermine le montant minimum à laisser au surendetté pour qu’il puisse payer ses dépenses inévitables.

                              À noter

                              Le montant des dépenses du budget vie courante ne peut en aucun cas être inférieur au montant forfaitaire du revenu de solidarité active (RSA).

                              Si le dossier a été déposé par un seul membre du couple (marié, pacsé, concubinage), la commission demande au surendetté des informations :

                              • Soit sur les ressources de l’époux, partenaire de  Pacs , concubin ne participant pas à la procédure

                              • Soit sur le partage des charges courantes du couple

                              Ces informations sont nécessaires pour établir la quote-part des dépenses supportées par le surendetté.

                              Évaluation des dépenses

                              Certaines dépenses sont prises en compte à leur montant réel, d’autres sont évaluées selon un barème, d’autres encore peuvent être réajustées au-delà de ce barème :

                              Budget vie courante : mode de prise en compte des dépenses

                              Dépenses

                              Prise en compte

                              Alimentation

                              Application d’un barème

                              Frais d’hygiène

                              Habillement

                              Frais de santé (dont mutuelle)

                              Montant réel, dans la limite d’un barème

                              Frais pour les personnes à charge

                              Frais de scolarité

                              Montant réel

                              Il faut fournir un justificatif

                              Frais de garde

                              Impôts (sur le revenu, taxes foncières …)

                              Montant réel

                              Il faut fournir un justificatif

                              Pensions alimentaires (versées)

                              Prestation compensatoire (versée)

                              Habitation

                              Loyer (hors charges)

                              Montant réel

                              Il faut fournir un justificatif

                              Assurance habitation

                              Montant réel, dans la limite d’un barème

                              Un justificatif peut devoir être fourni

                              Eau

                              Électricité (hors chauffage)

                              Téléphone

                              Chauffage

                              Application d’un barème

                              Produits d’entretien ménager

                              Frais de trajets domicile-travail

                              Véhicule personnel

                              Application d’un barème

                              Transport en commun

                              Montant réel

                              Il faut fournir un justificatif

                              Autres frais de transport

                              Application d’un barème

                              Évaluation des ressources

                              La commission tient compte de tout type de ressource, saisissable ou non, perçue par le surendetté (salaires, prestations familiales, pensions alimentaires, prestations compensatoires, pensions de veuvage…).

                              La commission de surendettement peut imposer les mesures suivantes :

                              • Rééchelonnement des dettes sur 7 ans maximum (ou, pour les prêts en cours, sur la moitié de la durée de remboursement restant à courir)

                              • Remboursement en priorité du capital

                              • Réduction du taux d’intérêt

                              • Report du paiement des dettes, sauf les dettes alimentaires (exemple : pension alimentaire due), pendant 2 ans au maximum.

                              Avec l’accord du surendetté, la commission peut imposer les mesures suivantes :

                              • En complément des mesures précédentes, l’effacement partiel de dettes (sauf celles payées par la caution).

                              • En cas de vente du logement principal du surendetté, la réduction du montant de prêt immobilier restant à rembourser.

                              Les mesures imposées déterminées par la commission sont notifiées au surendetté et aux créanciers, par courrier recommandé avec accusé de réception.

                              À savoir

                              Ce courrier informe le créancier bailleur qu’en l’absence de contestation de sa part, les mesures imposées se substituent automatiquement aux délais et modalités de paiement de la dette locative décidés précédemment par le juge du bail.

                              Le surendetté ou ses créanciers ont la possibilité de contester ces mesures, en respectant des conditions de forme et de délai.

                              Le surendetté et les créanciers ont 30 jours à partir de la réception de la notification pour contester les mesures imposées.

                              La contestation doit être faite par écrit et doit être signée.

                              Elle doit indiquer les informations suivantes :

                              • Nom et prénoms du signataire

                              • Mesures contestées et motifs de la contestation.

                              Elle doit être remise ou envoyée par lettre recommandée avec demande d’avis de réception au secrétariat de la commission de surendettement.

                              La commission la transmet ensuite au greffe du tribunal judiciaire.

                              Le greffe du tribunal convoque le surendetté et les créanciers au moins 15 jours avant la date d’audience par lettre recommandée avec accusé de réception.

                              Le juge du contentieux de la protection rend sa décision après avoir, s’il le souhaite, fait publier un appel à créancier dans un journal d’annonces légales diffusé dans le département où siège la commission, et fait vérifier la validité et le montant des dettes.

                              Le juge peut décider :

                              • Soit du budget vie courante du surendetté et des mesures à appliquer (tout ou partie des mesures déterminées par la commission)

                              • Soit d’un rétablissement personnel sans liquidation judiciaire (les créances sont fixées à la date du jugement)

                              • Soit d’un rétablissement personnel avec liquidation judiciaire, avec l’accord du surendetté.

                              Il est possible de faire appel de ce jugement.

                              La durée des mesures imposées ne doit pas dépasser 7 ans, sauf exception.

                              Cette durée maximale peut excéder ce délai dans l’une des 2 situations suivantes :

                              • Les mesures concernent le remboursement de prêts souscrits pour acheter la résidence principale du surendetté et pour en éviter la cession

                              • Les mesures permettent de rembourser la totalité des dettes tout en évitant la vente de la résidence principale du surendetté

                              La démarche est différente selon le type de mesures imposées mises en place :

                              La durée des mesures de suspension des dettes ne peut pas dépasser 2 ans.

                              À l’issue de ce délai, si la situation du surendetté ne s’est pas améliorée, il doit redéposer un dossier de surendettement dans les 3 mois.

                              Selon la situation du surendetté, la commission peut proposer :

                                Le surendetté dont la situation financière se dégrade durant l’application des mesures imposées peut saisir la commission pour lui demander :

                                Le surendetté doit faire cette demande à l’aide d’une lettre signée.

                                La lettre doit comporter les informations suivantes :

                                • Nom, prénoms et adresse du surendetté

                                • Situation familiale

                                • État détaillé de ses revenus, de ses dettes et de son patrimoine

                                • Circonstances dans lesquelles la situation du surendetté est devenue irrémédiablement compromise.

                                Le surendetté peut soit déposer la lettre au secrétariat de la commission, soit l’envoyer par courrier simple au secrétariat de la commission.

                                  Si aucun accord n’a été trouvé sur le plan conventionnel de redressement, la commission constate l’échec de la procédure amiable par procès-verbal. Le surendetté en est informé par lettre recommandée avec accusé de réception.

                                  Après avoir reçu la lettre de la commission constatant l’échec de la conciliation, le surendetté a 15 jours pour demander à la commission de décider de mesures de règlement (dites mesures imposées ).

                                  Attention

                                  si le surendetté ne demande pas de mesures de règlement dans ce délai de 15 jours, il se retrouve alors dans la même situation qu’avant le dépôt du dossier de surendettement : les procédures d’exécution (saisie…) et/ou d’expulsion à son encontre peuvent reprendre.

                                  La demande du surendetté doit être faite par écrit et signée.

                                  Elle peut être déposée ou envoyée par courrier simple au secrétariat de la commission.

                                • Demande de mise en place de mesures imposées par la commission de surendettement
                                • Les créanciers sont informés de cette demande par la commission au moyen d’un courrier recommandé avec avis de réception. Ils disposent de 15 jours pour présenter leurs observations.

                                  La commission de surendettement peut imposer les mesures suivantes :

                                  • Rééchelonnement des dettes sur 7 ans maximum (ou, pour les prêts en cours, sur la moitié de la durée de remboursement restant à courir)

                                  • Remboursement en priorité du capital

                                  • Réduction du taux d’intérêt

                                  • Report du paiement des dettes, sauf les dettes alimentaires (exemple : pension alimentaire due), pendant 2 ans au maximum.

                                  Avec l’accord du surendetté, la commission peut imposer les mesures suivantes :

                                  • En complément des mesures précédentes, l’effacement partiel de dettes (sauf celles payées par la caution).

                                  • En cas de vente du logement principal du surendetté, la réduction du montant de prêt immobilier restant à rembourser.

                                  Les mesures imposées déterminées par la commission sont notifiées au surendetté et aux créanciers, par courrier recommandé avec accusé de réception.

                                  À savoir

                                  Ce courrier informe le créancier bailleur qu’en l’absence de contestation de sa part, les mesures imposées se substituent automatiquement aux délais et modalités de paiement de la dette locative décidés précédemment par le juge du bail.

                                  Le surendetté ou ses créanciers ont la possibilité de contester ces mesures, en respectant des conditions de forme et de délai.

                                  Le surendetté et les créanciers ont 30 jours à partir de la réception de la notification pour contester les mesures imposées.

                                  La contestation doit être faite par écrit et doit être signée.

                                  Elle doit indiquer les informations suivantes :

                                  • Nom et prénoms du signataire

                                  • Mesures contestées et motifs de la contestation.

                                  Elle doit être remise ou envoyée par lettre recommandée avec demande d’avis de réception au secrétariat de la commission de surendettement.

                                  La commission la transmet ensuite au greffe du tribunal judiciaire.

                                  Le greffe du tribunal convoque le surendetté et les créanciers au moins 15 jours avant la date d’audience par lettre recommandée avec accusé de réception.

                                  Le juge du contentieux de la protection rend sa décision après avoir, s’il le souhaite, fait publier un appel à créancier dans un journal d’annonces légales diffusé dans le département où siège la commission, et fait vérifier la validité et le montant des dettes.

                                  Le juge peut décider :

                                  • Soit du budget vie courante du surendetté et des mesures à appliquer (tout ou partie des mesures déterminées par la commission)

                                  • Soit d’un rétablissement personnel sans liquidation judiciaire (les créances sont fixées à la date du jugement)

                                  • Soit d’un rétablissement personnel avec liquidation judiciaire, avec l’accord du surendetté.

                                  Il est possible de faire appel de ce jugement.

                                  La durée des mesures imposées ne doit pas dépasser 7 ans, sauf exception.

                                  Cette durée maximale peut excéder ce délai dans l’une des 2 situations suivantes :

                                  • Les mesures concernent le remboursement de prêts souscrits pour acheter la résidence principale du surendetté et pour en éviter la cession

                                  • Les mesures permettent de rembourser la totalité des dettes tout en évitant la vente de la résidence principale du surendetté

                                  La démarche est différente selon le type de mesures imposées mises en place :

                                  La durée des mesures de suspension des dettes ne peut pas dépasser 2 ans.

                                  À l’issue de ce délai, si la situation du surendetté ne s’est pas améliorée, il doit redéposer un dossier de surendettement dans les 3 mois.

                                  Selon la situation du surendetté, la commission peut proposer :

                                    Le surendetté dont la situation financière se dégrade durant l’application des mesures imposées peut saisir la commission pour lui demander :

                                    Le surendetté doit faire cette demande à l’aide d’une lettre signée.

                                    La lettre doit comporter les informations suivantes :

                                    • Nom, prénoms et adresse du surendetté

                                    • Situation familiale

                                    • État détaillé de ses revenus, de ses dettes et de son patrimoine

                                    • Circonstances dans lesquelles la situation du surendetté est devenue irrémédiablement compromise.

                                    Le surendetté peut soit déposer la lettre au secrétariat de la commission, soit l’envoyer par courrier simple au secrétariat de la commission.

                                      Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

                                      Le délai d’instruction de droit commun est de 3 mois.

                                      Surendettement : mesures imposées par la commission

                                      Lorsque le dossier de surendettement est recevable et que la dette est remboursable (en partie ou en totalité), la commission peut décider de mesures imposées . La commission prend cette décision, soit directement après le dépôt du dossier de surendettement (en général, cas où le surendetté n’a pas de bien immobilier), soit après l’échec de la tentative de conciliation (cas où le surendetté a un bien immobilier).

                                      Surendettement

                                          Lorsque la situation du surendetté (absence de bien immobilier, redépôt d’un dossier) rend impossible le remboursement de la totalité de ses dettes, la commission en informe le surendetté et ses créanciers par lettre recommandée avec accusé de réception.

                                          Le surendetté et les créanciers ont un délai de 30 jours pour présenter leurs observations.

                                          Après prise en compte (si nécessaire) de ces observations, la commission propose des mesures imposées . Pour cela, elle détermine tout d’abord un .

                                          Pour définir les mesures à prendre, la commission détermine le montant minimum à laisser au surendetté pour qu’il puisse payer ses dépenses inévitables.

                                          À noter

                                          Le montant des dépenses du budget vie courante ne peut en aucun cas être inférieur au montant forfaitaire du revenu de solidarité active (RSA).

                                          Si le dossier a été déposé par un seul membre du couple (marié, pacsé, concubinage), la commission demande au surendetté des informations :

                                          • Soit sur les ressources de l’époux, partenaire de  Pacs , concubin ne participant pas à la procédure

                                          • Soit sur le partage des charges courantes du couple

                                          Ces informations sont nécessaires pour établir la quote-part des dépenses supportées par le surendetté.

                                          Évaluation des dépenses

                                          Certaines dépenses sont prises en compte à leur montant réel, d’autres sont évaluées selon un barème, d’autres encore peuvent être réajustées au-delà de ce barème :

                                          Budget vie courante : mode de prise en compte des dépenses

                                          Dépenses

                                          Prise en compte

                                          Alimentation

                                          Application d’un barème

                                          Frais d’hygiène

                                          Habillement

                                          Frais de santé (dont mutuelle)

                                          Montant réel, dans la limite d’un barème

                                          Frais pour les personnes à charge

                                          Frais de scolarité

                                          Montant réel

                                          Il faut fournir un justificatif

                                          Frais de garde

                                          Impôts (sur le revenu, taxes foncières …)

                                          Montant réel

                                          Il faut fournir un justificatif

                                          Pensions alimentaires (versées)

                                          Prestation compensatoire (versée)

                                          Habitation

                                          Loyer (hors charges)

                                          Montant réel

                                          Il faut fournir un justificatif

                                          Assurance habitation

                                          Montant réel, dans la limite d’un barème

                                          Un justificatif peut devoir être fourni

                                          Eau

                                          Électricité (hors chauffage)

                                          Téléphone

                                          Chauffage

                                          Application d’un barème

                                          Produits d’entretien ménager

                                          Frais de trajets domicile-travail

                                          Véhicule personnel

                                          Application d’un barème

                                          Transport en commun

                                          Montant réel

                                          Il faut fournir un justificatif

                                          Autres frais de transport

                                          Application d’un barème

                                          Évaluation des ressources

                                          La commission tient compte de tout type de ressource, saisissable ou non, perçue par le surendetté (salaires, prestations familiales, pensions alimentaires, prestations compensatoires, pensions de veuvage…).

                                          La commission de surendettement peut imposer les mesures suivantes :

                                          • Rééchelonnement des dettes sur 7 ans maximum (ou, pour les prêts en cours, sur la moitié de la durée de remboursement restant à courir)

                                          • Remboursement en priorité du capital

                                          • Réduction du taux d’intérêt

                                          • Report du paiement des dettes, sauf les dettes alimentaires (exemple : pension alimentaire due), pendant 2 ans au maximum.

                                          Avec l’accord du surendetté, la commission peut imposer les mesures suivantes :

                                          • En complément des mesures précédentes, l’effacement partiel de dettes (sauf celles payées par la caution).

                                          • En cas de vente du logement principal du surendetté, la réduction du montant de prêt immobilier restant à rembourser.

                                          Les mesures imposées déterminées par la commission sont notifiées au surendetté et aux créanciers, par courrier recommandé avec accusé de réception.

                                          À savoir

                                          Ce courrier informe le créancier bailleur qu’en l’absence de contestation de sa part, les mesures imposées se substituent automatiquement aux délais et modalités de paiement de la dette locative décidés précédemment par le juge du bail.

                                          Le surendetté ou ses créanciers ont la possibilité de contester ces mesures, en respectant des conditions de forme et de délai.

                                          Le surendetté et les créanciers ont 30 jours à partir de la réception de la notification pour contester les mesures imposées.

                                          La contestation doit être faite par écrit et doit être signée.

                                          Elle doit indiquer les informations suivantes :

                                          • Nom et prénoms du signataire

                                          • Mesures contestées et motifs de la contestation.

                                          Elle doit être remise ou envoyée par lettre recommandée avec demande d’avis de réception au secrétariat de la commission de surendettement.

                                          La commission la transmet ensuite au greffe du tribunal judiciaire.

                                          Le greffe du tribunal convoque le surendetté et les créanciers au moins 15 jours avant la date d’audience par lettre recommandée avec accusé de réception.

                                          Le juge du contentieux de la protection rend sa décision après avoir, s’il le souhaite, fait publier un appel à créancier dans un journal d’annonces légales diffusé dans le département où siège la commission, et fait vérifier la validité et le montant des dettes.

                                          Le juge peut décider :

                                          • Soit du budget vie courante du surendetté et des mesures à appliquer (tout ou partie des mesures déterminées par la commission)

                                          • Soit d’un rétablissement personnel sans liquidation judiciaire (les créances sont fixées à la date du jugement)

                                          • Soit d’un rétablissement personnel avec liquidation judiciaire, avec l’accord du surendetté.

                                          Il est possible de faire appel de ce jugement.

                                          La durée des mesures imposées ne doit pas dépasser 7 ans, sauf exception.

                                          Cette durée maximale peut excéder ce délai dans l’une des 2 situations suivantes :

                                          • Les mesures concernent le remboursement de prêts souscrits pour acheter la résidence principale du surendetté et pour en éviter la cession

                                          • Les mesures permettent de rembourser la totalité des dettes tout en évitant la vente de la résidence principale du surendetté

                                          La démarche est différente selon le type de mesures imposées mises en place :

                                          La durée des mesures de suspension des dettes ne peut pas dépasser 2 ans.

                                          À l’issue de ce délai, si la situation du surendetté ne s’est pas améliorée, il doit redéposer un dossier de surendettement dans les 3 mois.

                                          Selon la situation du surendetté, la commission peut proposer :

                                            Le surendetté dont la situation financière se dégrade durant l’application des mesures imposées peut saisir la commission pour lui demander :

                                            Le surendetté doit faire cette demande à l’aide d’une lettre signée.

                                            La lettre doit comporter les informations suivantes :

                                            • Nom, prénoms et adresse du surendetté

                                            • Situation familiale

                                            • État détaillé de ses revenus, de ses dettes et de son patrimoine

                                            • Circonstances dans lesquelles la situation du surendetté est devenue irrémédiablement compromise.

                                            Le surendetté peut soit déposer la lettre au secrétariat de la commission, soit l’envoyer par courrier simple au secrétariat de la commission.

                                              Si aucun accord n’a été trouvé sur le plan conventionnel de redressement, la commission constate l’échec de la procédure amiable par procès-verbal. Le surendetté en est informé par lettre recommandée avec accusé de réception.

                                              Après avoir reçu la lettre de la commission constatant l’échec de la conciliation, le surendetté a 15 jours pour demander à la commission de décider de mesures de règlement (dites mesures imposées ).

                                              Attention

                                              si le surendetté ne demande pas de mesures de règlement dans ce délai de 15 jours, il se retrouve alors dans la même situation qu’avant le dépôt du dossier de surendettement : les procédures d’exécution (saisie…) et/ou d’expulsion à son encontre peuvent reprendre.

                                              La demande du surendetté doit être faite par écrit et signée.

                                              Elle peut être déposée ou envoyée par courrier simple au secrétariat de la commission.

                                            • Demande de mise en place de mesures imposées par la commission de surendettement
                                            • Les créanciers sont informés de cette demande par la commission au moyen d’un courrier recommandé avec avis de réception. Ils disposent de 15 jours pour présenter leurs observations.

                                              La commission de surendettement peut imposer les mesures suivantes :

                                              • Rééchelonnement des dettes sur 7 ans maximum (ou, pour les prêts en cours, sur la moitié de la durée de remboursement restant à courir)

                                              • Remboursement en priorité du capital

                                              • Réduction du taux d’intérêt

                                              • Report du paiement des dettes, sauf les dettes alimentaires (exemple : pension alimentaire due), pendant 2 ans au maximum.

                                              Avec l’accord du surendetté, la commission peut imposer les mesures suivantes :

                                              • En complément des mesures précédentes, l’effacement partiel de dettes (sauf celles payées par la caution).

                                              • En cas de vente du logement principal du surendetté, la réduction du montant de prêt immobilier restant à rembourser.

                                              Les mesures imposées déterminées par la commission sont notifiées au surendetté et aux créanciers, par courrier recommandé avec accusé de réception.

                                              À savoir

                                              Ce courrier informe le créancier bailleur qu’en l’absence de contestation de sa part, les mesures imposées se substituent automatiquement aux délais et modalités de paiement de la dette locative décidés précédemment par le juge du bail.

                                              Le surendetté ou ses créanciers ont la possibilité de contester ces mesures, en respectant des conditions de forme et de délai.

                                              Le surendetté et les créanciers ont 30 jours à partir de la réception de la notification pour contester les mesures imposées.

                                              La contestation doit être faite par écrit et doit être signée.

                                              Elle doit indiquer les informations suivantes :

                                              • Nom et prénoms du signataire

                                              • Mesures contestées et motifs de la contestation.

                                              Elle doit être remise ou envoyée par lettre recommandée avec demande d’avis de réception au secrétariat de la commission de surendettement.

                                              La commission la transmet ensuite au greffe du tribunal judiciaire.

                                              Le greffe du tribunal convoque le surendetté et les créanciers au moins 15 jours avant la date d’audience par lettre recommandée avec accusé de réception.

                                              Le juge du contentieux de la protection rend sa décision après avoir, s’il le souhaite, fait publier un appel à créancier dans un journal d’annonces légales diffusé dans le département où siège la commission, et fait vérifier la validité et le montant des dettes.

                                              Le juge peut décider :

                                              • Soit du budget vie courante du surendetté et des mesures à appliquer (tout ou partie des mesures déterminées par la commission)

                                              • Soit d’un rétablissement personnel sans liquidation judiciaire (les créances sont fixées à la date du jugement)

                                              • Soit d’un rétablissement personnel avec liquidation judiciaire, avec l’accord du surendetté.

                                              Il est possible de faire appel de ce jugement.

                                              La durée des mesures imposées ne doit pas dépasser 7 ans, sauf exception.

                                              Cette durée maximale peut excéder ce délai dans l’une des 2 situations suivantes :

                                              • Les mesures concernent le remboursement de prêts souscrits pour acheter la résidence principale du surendetté et pour en éviter la cession

                                              • Les mesures permettent de rembourser la totalité des dettes tout en évitant la vente de la résidence principale du surendetté

                                              La démarche est différente selon le type de mesures imposées mises en place :

                                              La durée des mesures de suspension des dettes ne peut pas dépasser 2 ans.

                                              À l’issue de ce délai, si la situation du surendetté ne s’est pas améliorée, il doit redéposer un dossier de surendettement dans les 3 mois.

                                              Selon la situation du surendetté, la commission peut proposer :

                                                Le surendetté dont la situation financière se dégrade durant l’application des mesures imposées peut saisir la commission pour lui demander :

                                                Le surendetté doit faire cette demande à l’aide d’une lettre signée.

                                                La lettre doit comporter les informations suivantes :

                                                • Nom, prénoms et adresse du surendetté

                                                • Situation familiale

                                                • État détaillé de ses revenus, de ses dettes et de son patrimoine

                                                • Circonstances dans lesquelles la situation du surendetté est devenue irrémédiablement compromise.

                                                Le surendetté peut soit déposer la lettre au secrétariat de la commission, soit l’envoyer par courrier simple au secrétariat de la commission.

                                                  Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

                                                  Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois.

                                                  Surendettement : mesures imposées par la commission

                                                  Lorsque le dossier de surendettement est recevable et que la dette est remboursable (en partie ou en totalité), la commission peut décider de mesures imposées . La commission prend cette décision, soit directement après le dépôt du dossier de surendettement (en général, cas où le surendetté n’a pas de bien immobilier), soit après l’échec de la tentative de conciliation (cas où le surendetté a un bien immobilier).

                                                  Surendettement

                                                      Lorsque la situation du surendetté (absence de bien immobilier, redépôt d’un dossier) rend impossible le remboursement de la totalité de ses dettes, la commission en informe le surendetté et ses créanciers par lettre recommandée avec accusé de réception.

                                                      Le surendetté et les créanciers ont un délai de 30 jours pour présenter leurs observations.

                                                      Après prise en compte (si nécessaire) de ces observations, la commission propose des mesures imposées . Pour cela, elle détermine tout d’abord un .

                                                      Pour définir les mesures à prendre, la commission détermine le montant minimum à laisser au surendetté pour qu’il puisse payer ses dépenses inévitables.

                                                      À noter

                                                      Le montant des dépenses du budget vie courante ne peut en aucun cas être inférieur au montant forfaitaire du revenu de solidarité active (RSA).

                                                      Si le dossier a été déposé par un seul membre du couple (marié, pacsé, concubinage), la commission demande au surendetté des informations :

                                                      • Soit sur les ressources de l’époux, partenaire de  Pacs , concubin ne participant pas à la procédure

                                                      • Soit sur le partage des charges courantes du couple

                                                      Ces informations sont nécessaires pour établir la quote-part des dépenses supportées par le surendetté.

                                                      Évaluation des dépenses

                                                      Certaines dépenses sont prises en compte à leur montant réel, d’autres sont évaluées selon un barème, d’autres encore peuvent être réajustées au-delà de ce barème :

                                                      Budget vie courante : mode de prise en compte des dépenses

                                                      Dépenses

                                                      Prise en compte

                                                      Alimentation

                                                      Application d’un barème

                                                      Frais d’hygiène

                                                      Habillement

                                                      Frais de santé (dont mutuelle)

                                                      Montant réel, dans la limite d’un barème

                                                      Frais pour les personnes à charge

                                                      Frais de scolarité

                                                      Montant réel

                                                      Il faut fournir un justificatif

                                                      Frais de garde

                                                      Impôts (sur le revenu, taxes foncières …)

                                                      Montant réel

                                                      Il faut fournir un justificatif

                                                      Pensions alimentaires (versées)

                                                      Prestation compensatoire (versée)

                                                      Habitation

                                                      Loyer (hors charges)

                                                      Montant réel

                                                      Il faut fournir un justificatif

                                                      Assurance habitation

                                                      Montant réel, dans la limite d’un barème

                                                      Un justificatif peut devoir être fourni

                                                      Eau

                                                      Électricité (hors chauffage)

                                                      Téléphone

                                                      Chauffage

                                                      Application d’un barème

                                                      Produits d’entretien ménager

                                                      Frais de trajets domicile-travail

                                                      Véhicule personnel

                                                      Application d’un barème

                                                      Transport en commun

                                                      Montant réel

                                                      Il faut fournir un justificatif

                                                      Autres frais de transport

                                                      Application d’un barème

                                                      Évaluation des ressources

                                                      La commission tient compte de tout type de ressource, saisissable ou non, perçue par le surendetté (salaires, prestations familiales, pensions alimentaires, prestations compensatoires, pensions de veuvage…).

                                                      La commission de surendettement peut imposer les mesures suivantes :

                                                      • Rééchelonnement des dettes sur 7 ans maximum (ou, pour les prêts en cours, sur la moitié de la durée de remboursement restant à courir)

                                                      • Remboursement en priorité du capital

                                                      • Réduction du taux d’intérêt

                                                      • Report du paiement des dettes, sauf les dettes alimentaires (exemple : pension alimentaire due), pendant 2 ans au maximum.

                                                      Avec l’accord du surendetté, la commission peut imposer les mesures suivantes :

                                                      • En complément des mesures précédentes, l’effacement partiel de dettes (sauf celles payées par la caution).

                                                      • En cas de vente du logement principal du surendetté, la réduction du montant de prêt immobilier restant à rembourser.

                                                      Les mesures imposées déterminées par la commission sont notifiées au surendetté et aux créanciers, par courrier recommandé avec accusé de réception.

                                                      À savoir

                                                      Ce courrier informe le créancier bailleur qu’en l’absence de contestation de sa part, les mesures imposées se substituent automatiquement aux délais et modalités de paiement de la dette locative décidés précédemment par le juge du bail.

                                                      Le surendetté ou ses créanciers ont la possibilité de contester ces mesures, en respectant des conditions de forme et de délai.

                                                      Le surendetté et les créanciers ont 30 jours à partir de la réception de la notification pour contester les mesures imposées.

                                                      La contestation doit être faite par écrit et doit être signée.

                                                      Elle doit indiquer les informations suivantes :

                                                      • Nom et prénoms du signataire

                                                      • Mesures contestées et motifs de la contestation.

                                                      Elle doit être remise ou envoyée par lettre recommandée avec demande d’avis de réception au secrétariat de la commission de surendettement.

                                                      La commission la transmet ensuite au greffe du tribunal judiciaire.

                                                      Le greffe du tribunal convoque le surendetté et les créanciers au moins 15 jours avant la date d’audience par lettre recommandée avec accusé de réception.

                                                      Le juge du contentieux de la protection rend sa décision après avoir, s’il le souhaite, fait publier un appel à créancier dans un journal d’annonces légales diffusé dans le département où siège la commission, et fait vérifier la validité et le montant des dettes.

                                                      Le juge peut décider :

                                                      • Soit du budget vie courante du surendetté et des mesures à appliquer (tout ou partie des mesures déterminées par la commission)

                                                      • Soit d’un rétablissement personnel sans liquidation judiciaire (les créances sont fixées à la date du jugement)

                                                      • Soit d’un rétablissement personnel avec liquidation judiciaire, avec l’accord du surendetté.

                                                      Il est possible de faire appel de ce jugement.

                                                      La durée des mesures imposées ne doit pas dépasser 7 ans, sauf exception.

                                                      Cette durée maximale peut excéder ce délai dans l’une des 2 situations suivantes :

                                                      • Les mesures concernent le remboursement de prêts souscrits pour acheter la résidence principale du surendetté et pour en éviter la cession

                                                      • Les mesures permettent de rembourser la totalité des dettes tout en évitant la vente de la résidence principale du surendetté

                                                      La démarche est différente selon le type de mesures imposées mises en place :

                                                      La durée des mesures de suspension des dettes ne peut pas dépasser 2 ans.

                                                      À l’issue de ce délai, si la situation du surendetté ne s’est pas améliorée, il doit redéposer un dossier de surendettement dans les 3 mois.

                                                      Selon la situation du surendetté, la commission peut proposer :

                                                        Le surendetté dont la situation financière se dégrade durant l’application des mesures imposées peut saisir la commission pour lui demander :

                                                        Le surendetté doit faire cette demande à l’aide d’une lettre signée.

                                                        La lettre doit comporter les informations suivantes :

                                                        • Nom, prénoms et adresse du surendetté

                                                        • Situation familiale

                                                        • État détaillé de ses revenus, de ses dettes et de son patrimoine

                                                        • Circonstances dans lesquelles la situation du surendetté est devenue irrémédiablement compromise.

                                                        Le surendetté peut soit déposer la lettre au secrétariat de la commission, soit l’envoyer par courrier simple au secrétariat de la commission.

                                                          Si aucun accord n’a été trouvé sur le plan conventionnel de redressement, la commission constate l’échec de la procédure amiable par procès-verbal. Le surendetté en est informé par lettre recommandée avec accusé de réception.

                                                          Après avoir reçu la lettre de la commission constatant l’échec de la conciliation, le surendetté a 15 jours pour demander à la commission de décider de mesures de règlement (dites mesures imposées ).

                                                          Attention

                                                          si le surendetté ne demande pas de mesures de règlement dans ce délai de 15 jours, il se retrouve alors dans la même situation qu’avant le dépôt du dossier de surendettement : les procédures d’exécution (saisie…) et/ou d’expulsion à son encontre peuvent reprendre.

                                                          La demande du surendetté doit être faite par écrit et signée.

                                                          Elle peut être déposée ou envoyée par courrier simple au secrétariat de la commission.

                                                        • Demande de mise en place de mesures imposées par la commission de surendettement
                                                        • Les créanciers sont informés de cette demande par la commission au moyen d’un courrier recommandé avec avis de réception. Ils disposent de 15 jours pour présenter leurs observations.

                                                          La commission de surendettement peut imposer les mesures suivantes :

                                                          • Rééchelonnement des dettes sur 7 ans maximum (ou, pour les prêts en cours, sur la moitié de la durée de remboursement restant à courir)

                                                          • Remboursement en priorité du capital

                                                          • Réduction du taux d’intérêt

                                                          • Report du paiement des dettes, sauf les dettes alimentaires (exemple : pension alimentaire due), pendant 2 ans au maximum.

                                                          Avec l’accord du surendetté, la commission peut imposer les mesures suivantes :

                                                          • En complément des mesures précédentes, l’effacement partiel de dettes (sauf celles payées par la caution).

                                                          • En cas de vente du logement principal du surendetté, la réduction du montant de prêt immobilier restant à rembourser.

                                                          Les mesures imposées déterminées par la commission sont notifiées au surendetté et aux créanciers, par courrier recommandé avec accusé de réception.

                                                          À savoir

                                                          Ce courrier informe le créancier bailleur qu’en l’absence de contestation de sa part, les mesures imposées se substituent automatiquement aux délais et modalités de paiement de la dette locative décidés précédemment par le juge du bail.

                                                          Le surendetté ou ses créanciers ont la possibilité de contester ces mesures, en respectant des conditions de forme et de délai.

                                                          Le surendetté et les créanciers ont 30 jours à partir de la réception de la notification pour contester les mesures imposées.

                                                          La contestation doit être faite par écrit et doit être signée.

                                                          Elle doit indiquer les informations suivantes :

                                                          • Nom et prénoms du signataire

                                                          • Mesures contestées et motifs de la contestation.

                                                          Elle doit être remise ou envoyée par lettre recommandée avec demande d’avis de réception au secrétariat de la commission de surendettement.

                                                          La commission la transmet ensuite au greffe du tribunal judiciaire.

                                                          Le greffe du tribunal convoque le surendetté et les créanciers au moins 15 jours avant la date d’audience par lettre recommandée avec accusé de réception.

                                                          Le juge du contentieux de la protection rend sa décision après avoir, s’il le souhaite, fait publier un appel à créancier dans un journal d’annonces légales diffusé dans le département où siège la commission, et fait vérifier la validité et le montant des dettes.

                                                          Le juge peut décider :

                                                          • Soit du budget vie courante du surendetté et des mesures à appliquer (tout ou partie des mesures déterminées par la commission)

                                                          • Soit d’un rétablissement personnel sans liquidation judiciaire (les créances sont fixées à la date du jugement)

                                                          • Soit d’un rétablissement personnel avec liquidation judiciaire, avec l’accord du surendetté.

                                                          Il est possible de faire appel de ce jugement.

                                                          La durée des mesures imposées ne doit pas dépasser 7 ans, sauf exception.

                                                          Cette durée maximale peut excéder ce délai dans l’une des 2 situations suivantes :

                                                          • Les mesures concernent le remboursement de prêts souscrits pour acheter la résidence principale du surendetté et pour en éviter la cession

                                                          • Les mesures permettent de rembourser la totalité des dettes tout en évitant la vente de la résidence principale du surendetté

                                                          La démarche est différente selon le type de mesures imposées mises en place :

                                                          La durée des mesures de suspension des dettes ne peut pas dépasser 2 ans.

                                                          À l’issue de ce délai, si la situation du surendetté ne s’est pas améliorée, il doit redéposer un dossier de surendettement dans les 3 mois.

                                                          Selon la situation du surendetté, la commission peut proposer :

                                                            Le surendetté dont la situation financière se dégrade durant l’application des mesures imposées peut saisir la commission pour lui demander :

                                                            Le surendetté doit faire cette demande à l’aide d’une lettre signée.

                                                            La lettre doit comporter les informations suivantes :

                                                            • Nom, prénoms et adresse du surendetté

                                                            • Situation familiale

                                                            • État détaillé de ses revenus, de ses dettes et de son patrimoine

                                                            • Circonstances dans lesquelles la situation du surendetté est devenue irrémédiablement compromise.

                                                            Le surendetté peut soit déposer la lettre au secrétariat de la commission, soit l’envoyer par courrier simple au secrétariat de la commission.

                                                              Pour les travaux portant sur des bâtiments accueillant du public (commerces, restaurants …) se référer à la page spécifique.

                                                              Faire sa demande en ligne

                                                              Désormais pour réaliser vos démarches d’urbanisme, la commune met à votre disposition un service en ligne, le Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU) sécurisé, gratuit et facilement accessible.
                                                              Il vous permet d’accéder aux formulaires en ligne, de remplir la demande d’autorisation d’urbanisme nécessaire et de joindre les annexes puis de télétransmettre le dossier de demande à la commune.

                                                              La cellule urbanisme restent vos interlocuteurs privilégiés pour vous accompagner tout au long de la procédure. N’hésitez pas à les solliciter dès la construction de votre dossier : urbanisme01@ussel19.fr

                                                              Contact