Les mardis 24 et 31 décembre, les différents sites de la mairie fermeront 1h plus tôt. 15h : Fermeture du Centre Aquarécréatif | 16h : Fermeture des services de l'hôtel de ville, des services techniques, service culturel et musée | 16h30 : Fermeture des accueils de loisirs Genêts et P'tits Pelauds | 17h : Fermeture des services de la maison de l'enfance.
Urbanisme
Démarches d’urbanisme
Quand faire votre demande ?
Prévoyez de réaliser vos démarches administratives au minimum 2 mois avant le début travaux.
Ai-je le droit ?
Tout d’abord, il faut définir le champ d’application de votre demande.
La surface de plancher (SP) ou l’emprise au sol (ES) créées vont définir le champ d’application de l’autorisation à déposer en mairie.
- PROJET < 5m² SP ou ES = Pas de formalité
- 5m² SP ou ES > PROJET > 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
- PROJET > 20 m² SP ou ES = Permis de construire
Les ravalements de façade, changements de menuiseries, réfection de toiture, édification de clôtures sont soumis au dépôt d’une déclaration préalable. Les démolitions sont soumises à permis de démolir.
Il existe une exception pour les extensions (agrandissement de la construction existante présentant des dimensions inférieures à celle-ci et ayant un lien physique et fonctionnel avec la construction existante.) en zone urbanisée : les zones en U = UC, UX, UR, UZ, US.
- 5m² SP ou ES < PROJET < 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
- PROJET > 40 m² SP ou ES = permis de construire
Les piscines ne sont pas soumises aux mêmes règles que les constructions (attention les pool House doivent répondre aux règles de constructions classique).
Bassin non couvert ou couverture inférieure à 1.80m de hauteur :
- 10m² > Bassin > 100 m² = Déclaration préalable
- Bassin > 100 m² = Permis de construire
Bassin dont la couverture est supérieure à 1.80 m de haut
- Permis de construire peu importe la superficie du bassin
Emprise au sol
= Projection verticale au sol de la construction
Surface de plancher
= Ensemble des surfaces closes ET couvertes de plus de 1.80m de hauteur
Quand recourir à un architecte ?
- Lorsque le permis de construire est déposé par une personne morale (entreprise, société, etc.)
- Lorsque la surface de plancher dépasse 150 m² pour une construction autre qu’à usage agricole.
- Lorsque les travaux prévus, sur une construction existante, sont soumis à permis de construire et :
- Qu’ils conduisent la surface de plancher à dépasser le seuil des 150 m²
- Ou que la construction existante dépasse déjà les 150 m² de surface de plancher
Quelles formalités à accomplir ?
Modification du contrat de travail d’un salarié
Un salarié peut-il refuser les modifications de son contrat de travail envisagées par son employeur ? Nous vous expliquons la réglementation en vigueur, selon que le contrat de travail est modifié pour un motif non économique ou pour un motif économique lié à la situation financière de l’entreprise. Des conditions particulières s’appliquent pour le salarié protégé.
Contrats de travail dans le secteur privé
Élément essentiel du contrat de travail
La rémunération est un élément essentiel du contrat de travail du salarié.
La modification d’un élément essentiel du contrat de travail ne peut pas être imposée par l’employeur, mais seulement proposée au salarié.
La rémunération ne peut pas être modifiée par l’employeur sans l’accord du salarié.
Si l’employeur envisage de modifier la rémunération du salarié, il doit l’en informer au préalable.
Il n’existe pas de mesure particulière de transmission de cette demande de modification de la rémunération du salarié par l’employeur.
Cependant, l’employeur doit donner un délai de réflexion au salarié pour accepter ou non la réduction de sa rémunération.
Ce délai n’est pas défini pas la loi.
Les juges ont déterminé que le délai doit être raisonnable , c’est-à-dire laissant le temps au salarié d’accepter ou pas la proposition de l’employeur.
L’administration du travail préconise un délai de 15 jours.
Si le salarié ne répond pas à la proposition de diminution de son salaire dans le délai de réponse fixé par l’employeur, l’absence de réponse du salarié ne vaut pas acceptation.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification du montant de sa rémunération s’applique.
Refus du salarié
Le salarié peut refuser la modification du montant de sa rémunération ou la diminution du taux horaire prévu par son contrat de travail initial.
En cas de refus du salarié, l’employeur peut soit renoncer à modifier la rémunération soit le licencier. Il doit alors respecter la procédure de licenciement pour motif personnel.
Recours possible
En cas de litige, le salarié peut, même après la mise en œuvre de la modification de son contrat de travail et sans accord de sa part, saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Soit renoncer à modifier le contrat
Soit engager une procédure de licenciement (pour cause réelle et sérieuse, voire pour faute grave).
Élément non essentiel du contrat de travail
Les fonctions du salarié ne constituent pas un élément essentiel du contrat de travail du salarié.
L’employeur peut confier de nouvelles tâches au salarié, lui en retirer ou l’affecter à un poste ou dans un autre service.
L’octroi de nouvelles tâches qui correspondent à la qualification du salarié constitue un simple changement des conditions de travail.
Demander à un salarié d’effectuer de nouvelles tâches ne nécessite pas une modification de son contrat de travail.
Le salarié n’a aucun droit reconnu à effectuer toujours les mêmes tâches.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, l’aménagement de ses fonctions s’applique.
Refus du salarié
Le salarié ne peut donc pas s’opposer à ce changement.
En cas de refus du salarié, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :
Recours possible
En cas d’aménagement de ses fonctions pour un motif discriminatoire, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Élément essentiel du contrat de travail
Si les nouvelles fonctions proposées au salarié impliquent un changement de qualification professionnelle, il s’agit d’une modification essentielle du contrat de travail.
Si l’employeur envisage de modifier la qualification professionnelle du salarié, il doit l’en informer au préalable.
Il n’existe pas de mesure particulière de transmission de cette demande de modification de la qualification professionnelle du salarié par l’employeur.
Cependant, l’employeur doit donner un délai de réflexion au salarié pour accepter ou non la modification de sa qualification professionnelle.
Ce délai n’est pas défini pas la loi.
Les juges ont déterminé que le délai doit être raisonnable , c’est-à-dire laissant le temps au salarié d’accepter ou pas la proposition de l’employeur.
L’administration du travail préconise un délai de 15 jours.
Si le salarié ne répond pas à la proposition de modification de sa qualification professionnelle dans le délai de réponse fixé par l’employeur, l’absence de réponse du salarié ne vaut pas acceptation.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification de sa qualification professionnelle s’applique.
Refus du salarié
Le salarié est en droit de refuser la modification de sa qualification professionnelle (même lorsque la rémunération et une partie des attributions antérieures sont maintenues).
Le salarié peut exiger que les tâches qui lui sont confiées soient en rapport avec sa qualification professionnelle.
Recours possible
En cas de modification de sa qualification professionnelle sans son accord, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Soit renoncer à modifier le contrat
Soit engager une procédure de licenciement (pour cause réelle et sérieuse, voire pour faute grave).
Élément non essentiel du contrat de travail
L’employeur peut fixer une nouvelle répartition ou un réaménagement des horaires de travail.
L’aménagement des horaires de travail ne constitue pas un élément essentiel du contrat de travail du salarié
La réduction du temps de travail avec maintien du salaire antérieur résultant d’un accord d’entreprise s’impose à tous les salariés.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, l’aménagement de ses horaires s’applique.
Refus du salarié
Le salarié ne peut donc pas s’opposer à ce changement.
En cas de refus du salarié, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :
Recours possible
En cas d’aménagement de ses horaires de travail pour un motif discriminatoire, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Passage d’un horaire fixe à un horaire variable
Passage d’un horaire continu à un horaire discontinu
Passage d’un horaire de jour à un horaire de nuit ou inversement
Élément essentiel du contrat de travail
Lorsque la durée du temps de travail est établie dans le contrat de travail, l’employeur ne peut pas la modifier sans l’accord du salarié.
Il s’agit d’un élément essentiel du contrat de travail du salarié.
C’est le cas pour les changements suivants :
La réduction de la durée du travail décidée par l’employeur, lorsqu’elle s’accompagne d’une réduction de salaire, entraîne une modification du contrat de travail.
Si l’employeur envisage de modifier la durée de temps de travail du salarié, il doit l’en informer au préalable.
Il n’existe pas de mesure particulière de transmission de cette demande de modification de la durée de temps de travail du salarié par l’employeur.
Cependant, l’employeur doit donner un délai de réflexion au salarié pour accepter ou non la modification de ses attributions.
Ce délai n’est pas défini pas la loi.
Les juges ont déterminé que le délai doit être raisonnable , c’est-à-dire laissant le temps au salarié d’accepter ou pas la proposition de l’employeur.
L’administration du travail préconise un délai de 15 jours.
Si le salarié ne répond pas à la proposition de modification de la durée de temps de travail dans le délai de réponse fixé par l’employeur, l’absence de réponse du salarié ne vaut pas acceptation.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification de la durée de son temps de travail s’applique.
Refus du salarié
Le salarié est en droit de refuser la modification de la durée de son temps de travail.
Recours possible
En cas de modification de la durée de son temps de travail sans son accord, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Distance entre les établissements
Rallongement du temps de trajet à prévoir
Qualité des transports en commun desservant le nouveau lieu de travail.
Application d’une clause de mobilité
Signature dans l’entreprise d’un accord de performance collective
Mutation temporaire motivée par l’intérêt de l’entreprise et justifiée par des circonstances exceptionnelles.
Distance entre les établissements
Rallongement du temps de trajet à prévoir
Qualité des transports en commun desservant le nouveau lieu de travail.
Dans le même secteur géographique
Si le changement de lieu de travail a lieu dans le même secteur géographique que le lieu initial, la mutation est considérée comme une simple modification des conditions de travail.
Le salarié doit alors accepter le changement de son lieu de travail.
Aucune modification du contrat de travail n’est nécessaire.
Le salarié change de lieu de travail dans les conditions prévues par le contrat de travail.
Le refus du salarié de changer de lieu de travail peut justifier une sanction disciplinaire.
En cas de litige, seul le juge peut apprécier si la mutation proposée correspond ou non au secteur géographique du salarié.
Le juge peut s’appuyer sur des critères tels que, par exemple :
En dehors du secteur géographique
La mutation est considérée comme une modification d’un élément essentiel du contrat de travail.
Dans ce cas, l’accord du salarié est nécessaire.
Cependant, l’accord du salarié n’est pas nécessaire dans les cas suivants :
Si le salarié accepte la mutation, il change de lieu de travail dans les conditions prévues par le contrat de travail.
Si le salarié refuse la mutation, la relation de travail se poursuit dans les mêmes conditions.
Toutefois, l’employeur peut licencier le salarié s’il justifie d’un motif autre que le refus du salarié.
En cas de litige, seul le juge peut apprécier si la mutation proposée correspond ou non au secteur géographique du salarié.
Le juge peut s’appuyer sur des critères tels que, par exemple :
Élément essentiel du contrat de travail
La rémunération est un élément essentiel du contrat de travail du salarié.
La modification d’un élément essentiel du contrat de travail ne peut pas être imposée par l’employeur, mais seulement proposée au salarié.
La rémunération ne peut pas être modifiée par l’employeur sans l’accord du salarié.
L’employeur informe le salarié par lettre recommandée avec avis de réception en lui précisant qu’il dispose d’un délai d’1 mois (ou de 15 jours si l’entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire) pour répondre et faire connaître, éventuellement, son refus.
Passé ce délai et en l’absence de réponse du salarié, la modification du contrat de travail s’applique.
Le salarié ne peut plus alors exprimer son refus.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification du montant de sa rémunération s’applique.
Refus du salarié
Le salarié peut refuser la modification du montant de sa rémunération ou la diminution du taux horaire prévu par son contrat de travail initial.
En cas de refus du salarié, l’employeur peut soit renoncer à modifier la rémunération soit le licencier. Il doit alors respecter la procédure de licenciement pour motif personnel.
Recours possible
En cas de litige, le salarié peut, même après la mise en œuvre de la modification de son contrat de travail et sans accord de sa part, saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Soit renoncer à modifier le contrat
Soit engager une procédure de licenciement (pour cause réelle et sérieuse, voire pour faute grave).
Élément non essentiel du contrat de travail
Les fonctions du salarié ne constituent pas un élément essentiel du contrat de travail du salarié.
L’employeur peut confier de nouvelles tâches au salarié, lui en retirer ou l’affecter à un poste ou dans un autre service.
L’octroi de nouvelles tâches qui correspondent à la qualification du salarié constitue un simple changement des conditions de travail.
Demander à un salarié d’effectuer de nouvelles tâches ne nécessite pas une modification de son contrat de travail.
Le salarié n’a aucun droit reconnu à effectuer toujours les mêmes tâches.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, l’aménagement de ses fonctions s’applique.
Refus du salarié
Le salarié ne peut donc pas s’opposer à ce changement.
En cas de refus du salarié, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :
Recours possible
En cas d’aménagement de ses fonctions pour un motif discriminatoire, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Élément essentiel du contrat de travail
Si les nouvelles fonctions proposées au salarié impliquent un changement de qualification professionnelle, il s’agit d’une modification essentielle du contrat de travail.
Si l’employeur envisage de modifier la qualification professionnelle du salarié, il doit l’en informer au préalable.
L’employeur informe le salarié par lettre recommandée avec avis de réception en lui précisant qu’il dispose d’un délai d’1 mois (ou de 15 jours si l’entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire) pour répondre et faire connaître, éventuellement, son refus.
Passé ce délai et en l’absence de réponse du salarié, la modification du contrat de travail s’applique.
Le salarié ne peut plus alors exprimer son refus.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification de sa qualification professionnelle s’applique.
Refus du salarié
Le salarié est en droit de refuser la modification de sa qualification professionnelle (même lorsque la rémunération et une partie des attributions antérieures sont maintenues).
Le salarié peut exiger que les tâches qui lui sont confiées soient en rapport avec sa qualification professionnelle.
Recours possible
En cas de modification de sa qualification professionnelle sans son accord, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Soit renoncer à modifier le contrat
Soit engager une procédure de licenciement (pour cause réelle et sérieuse, voire pour faute grave).
Élément non essentiel du contrat de travail
L’employeur peut fixer une nouvelle répartition ou un réaménagement des horaires de travail.
L’aménagement des horaires de travail ne constitue pas un élément essentiel du contrat de travail du salarié
La réduction du temps de travail avec maintien du salaire antérieur résultant d’un accord d’entreprise s’impose à tous les salariés.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, l’aménagement de ses horaires s’applique.
Refus du salarié
Le salarié ne peut donc pas s’opposer à ce changement.
En cas de refus du salarié, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :
Recours possible
En cas d’aménagement de ses horaires de travail pour un motif discriminatoire, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Passage d’un horaire fixe à un horaire variable
Passage d’un horaire continu à un horaire discontinu
Passage d’un horaire de jour à un horaire de nuit ou inversement
Élément essentiel du contrat de travail
Lorsque la durée du temps de travail est établie dans le contrat de travail, l’employeur ne peut pas la modifier sans l’accord du salarié.
Il s’agit d’un élément essentiel du contrat de travail du salarié.
C’est le cas pour les changements suivants :
La réduction de la durée du travail décidée par l’employeur, lorsqu’elle s’accompagne d’une réduction de salaire, entraîne une modification du contrat de travail.
Si l’employeur envisage de modifier la durée de temps de travail du salarié, il doit l’en informer au préalable.
L’employeur informe le salarié par lettre recommandée avec avis de réception en lui précisant qu’il dispose d’un délai d’1 mois (ou de 15 jours si l’entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire) pour répondre et faire connaître, éventuellement, son refus.
Passé ce délai et en l’absence de réponse du salarié, la modification du contrat de travail s’applique.
Le salarié ne peut plus alors exprimer son refus.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification de la durée de son temps de travail s’applique.
Refus du salarié
Le salarié est en droit de refuser la modification de la durée de son temps de travail.
Recours possible
En cas de modification de la durée de son temps de travail sans son accord, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Distance entre les établissements
Rallongement du temps de trajet à prévoir
Qualité des transports en commun desservant le nouveau lieu de travail.
Application d’une clause de mobilité
Signature dans l’entreprise d’un accord de performance collective
Mutation temporaire motivée par l’intérêt de l’entreprise et justifiée par des circonstances exceptionnelles.
Distance entre les établissements
Rallongement du temps de trajet à prévoir
Qualité des transports en commun desservant le nouveau lieu de travail.
Dans le même secteur géographique
Si le changement de lieu de travail a lieu dans le même secteur géographique que le lieu initial, la mutation est considérée comme une simple modification des conditions de travail.
Le salarié doit alors accepter le changement de son lieu de travail.
Aucune modification du contrat de travail n’est nécessaire.
Le salarié change de lieu de travail dans les conditions prévues par le contrat de travail.
Le refus du salarié de changer de lieu de travail peut justifier une sanction disciplinaire.
En cas de litige, seul le juge peut apprécier si la mutation proposée correspond ou non au secteur géographique du salarié.
Le juge peut s’appuyer sur des critères tels que, par exemple :
En dehors du secteur géographique
La mutation est considérée comme une modification d’un élément essentiel du contrat de travail.
Dans ce cas, l’accord du salarié est nécessaire.
Cependant, l’accord du salarié n’est pas nécessaire dans les cas suivants :
L’employeur informe le salarié par lettre recommandée avec avis de réception en lui précisant qu’il dispose d’un délai d’1 mois (ou de 15 jours si l’entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire) pour répondre et faire connaître, éventuellement, son refus.
Passé ce délai et en l’absence de réponse du salarié, la modification du contrat de travail s’applique.
Le salarié ne peut plus alors exprimer son refus.
Si le salarié accepte la mutation, il change de lieu de travail dans les conditions prévues par le contrat de travail.
Si le salarié refuse la mutation, la relation de travail se poursuit dans les mêmes conditions.
Toutefois, l’employeur peut licencier le salarié s’il justifie d’un motif autre que le refus du salarié.
En cas de litige, seul le juge peut apprécier si la mutation proposée correspond ou non au secteur géographique du salarié.
Le juge peut s’appuyer sur des critères tels que, par exemple :
Toute modification du contrat de travail d’un salarié protégé nécessite son accord exprès, que ce soit pour un motif non-économique ou pour un motif économique.
Si le salarié protégé donne son accord, les modifications apportées au contrat de travail s’appliquent.
Si le salarié protégé refuse la proposition, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :
Maintenir le salarié dans les conditions de travail actuelles
Mettre en place une procédure de licenciement prévue pour les salariés protégés.
- Code du travail : article L1222-6
Délai pour refuser une modification du contrat de travail
Modification du contrat de travail d’un salarié
Un salarié peut-il refuser les modifications de son contrat de travail envisagées par son employeur ? Nous vous expliquons la réglementation en vigueur, selon que le contrat de travail est modifié pour un motif non économique ou pour un motif économique lié à la situation financière de l’entreprise. Des conditions particulières s’appliquent pour le salarié protégé.
Contrats de travail dans le secteur privé
Élément essentiel du contrat de travail
La rémunération est un élément essentiel du contrat de travail du salarié.
La modification d’un élément essentiel du contrat de travail ne peut pas être imposée par l’employeur, mais seulement proposée au salarié.
La rémunération ne peut pas être modifiée par l’employeur sans l’accord du salarié.
Si l’employeur envisage de modifier la rémunération du salarié, il doit l’en informer au préalable.
Il n’existe pas de mesure particulière de transmission de cette demande de modification de la rémunération du salarié par l’employeur.
Cependant, l’employeur doit donner un délai de réflexion au salarié pour accepter ou non la réduction de sa rémunération.
Ce délai n’est pas défini pas la loi.
Les juges ont déterminé que le délai doit être raisonnable , c’est-à-dire laissant le temps au salarié d’accepter ou pas la proposition de l’employeur.
L’administration du travail préconise un délai de 15 jours.
Si le salarié ne répond pas à la proposition de diminution de son salaire dans le délai de réponse fixé par l’employeur, l’absence de réponse du salarié ne vaut pas acceptation.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification du montant de sa rémunération s’applique.
Refus du salarié
Le salarié peut refuser la modification du montant de sa rémunération ou la diminution du taux horaire prévu par son contrat de travail initial.
En cas de refus du salarié, l’employeur peut soit renoncer à modifier la rémunération soit le licencier. Il doit alors respecter la procédure de licenciement pour motif personnel.
Recours possible
En cas de litige, le salarié peut, même après la mise en œuvre de la modification de son contrat de travail et sans accord de sa part, saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Soit renoncer à modifier le contrat
Soit engager une procédure de licenciement (pour cause réelle et sérieuse, voire pour faute grave).
Élément non essentiel du contrat de travail
Les fonctions du salarié ne constituent pas un élément essentiel du contrat de travail du salarié.
L’employeur peut confier de nouvelles tâches au salarié, lui en retirer ou l’affecter à un poste ou dans un autre service.
L’octroi de nouvelles tâches qui correspondent à la qualification du salarié constitue un simple changement des conditions de travail.
Demander à un salarié d’effectuer de nouvelles tâches ne nécessite pas une modification de son contrat de travail.
Le salarié n’a aucun droit reconnu à effectuer toujours les mêmes tâches.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, l’aménagement de ses fonctions s’applique.
Refus du salarié
Le salarié ne peut donc pas s’opposer à ce changement.
En cas de refus du salarié, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :
Recours possible
En cas d’aménagement de ses fonctions pour un motif discriminatoire, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Élément essentiel du contrat de travail
Si les nouvelles fonctions proposées au salarié impliquent un changement de qualification professionnelle, il s’agit d’une modification essentielle du contrat de travail.
Si l’employeur envisage de modifier la qualification professionnelle du salarié, il doit l’en informer au préalable.
Il n’existe pas de mesure particulière de transmission de cette demande de modification de la qualification professionnelle du salarié par l’employeur.
Cependant, l’employeur doit donner un délai de réflexion au salarié pour accepter ou non la modification de sa qualification professionnelle.
Ce délai n’est pas défini pas la loi.
Les juges ont déterminé que le délai doit être raisonnable , c’est-à-dire laissant le temps au salarié d’accepter ou pas la proposition de l’employeur.
L’administration du travail préconise un délai de 15 jours.
Si le salarié ne répond pas à la proposition de modification de sa qualification professionnelle dans le délai de réponse fixé par l’employeur, l’absence de réponse du salarié ne vaut pas acceptation.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification de sa qualification professionnelle s’applique.
Refus du salarié
Le salarié est en droit de refuser la modification de sa qualification professionnelle (même lorsque la rémunération et une partie des attributions antérieures sont maintenues).
Le salarié peut exiger que les tâches qui lui sont confiées soient en rapport avec sa qualification professionnelle.
Recours possible
En cas de modification de sa qualification professionnelle sans son accord, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Soit renoncer à modifier le contrat
Soit engager une procédure de licenciement (pour cause réelle et sérieuse, voire pour faute grave).
Élément non essentiel du contrat de travail
L’employeur peut fixer une nouvelle répartition ou un réaménagement des horaires de travail.
L’aménagement des horaires de travail ne constitue pas un élément essentiel du contrat de travail du salarié
La réduction du temps de travail avec maintien du salaire antérieur résultant d’un accord d’entreprise s’impose à tous les salariés.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, l’aménagement de ses horaires s’applique.
Refus du salarié
Le salarié ne peut donc pas s’opposer à ce changement.
En cas de refus du salarié, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :
Recours possible
En cas d’aménagement de ses horaires de travail pour un motif discriminatoire, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Passage d’un horaire fixe à un horaire variable
Passage d’un horaire continu à un horaire discontinu
Passage d’un horaire de jour à un horaire de nuit ou inversement
Élément essentiel du contrat de travail
Lorsque la durée du temps de travail est établie dans le contrat de travail, l’employeur ne peut pas la modifier sans l’accord du salarié.
Il s’agit d’un élément essentiel du contrat de travail du salarié.
C’est le cas pour les changements suivants :
La réduction de la durée du travail décidée par l’employeur, lorsqu’elle s’accompagne d’une réduction de salaire, entraîne une modification du contrat de travail.
Si l’employeur envisage de modifier la durée de temps de travail du salarié, il doit l’en informer au préalable.
Il n’existe pas de mesure particulière de transmission de cette demande de modification de la durée de temps de travail du salarié par l’employeur.
Cependant, l’employeur doit donner un délai de réflexion au salarié pour accepter ou non la modification de ses attributions.
Ce délai n’est pas défini pas la loi.
Les juges ont déterminé que le délai doit être raisonnable , c’est-à-dire laissant le temps au salarié d’accepter ou pas la proposition de l’employeur.
L’administration du travail préconise un délai de 15 jours.
Si le salarié ne répond pas à la proposition de modification de la durée de temps de travail dans le délai de réponse fixé par l’employeur, l’absence de réponse du salarié ne vaut pas acceptation.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification de la durée de son temps de travail s’applique.
Refus du salarié
Le salarié est en droit de refuser la modification de la durée de son temps de travail.
Recours possible
En cas de modification de la durée de son temps de travail sans son accord, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Distance entre les établissements
Rallongement du temps de trajet à prévoir
Qualité des transports en commun desservant le nouveau lieu de travail.
Application d’une clause de mobilité
Signature dans l’entreprise d’un accord de performance collective
Mutation temporaire motivée par l’intérêt de l’entreprise et justifiée par des circonstances exceptionnelles.
Distance entre les établissements
Rallongement du temps de trajet à prévoir
Qualité des transports en commun desservant le nouveau lieu de travail.
Dans le même secteur géographique
Si le changement de lieu de travail a lieu dans le même secteur géographique que le lieu initial, la mutation est considérée comme une simple modification des conditions de travail.
Le salarié doit alors accepter le changement de son lieu de travail.
Aucune modification du contrat de travail n’est nécessaire.
Le salarié change de lieu de travail dans les conditions prévues par le contrat de travail.
Le refus du salarié de changer de lieu de travail peut justifier une sanction disciplinaire.
En cas de litige, seul le juge peut apprécier si la mutation proposée correspond ou non au secteur géographique du salarié.
Le juge peut s’appuyer sur des critères tels que, par exemple :
En dehors du secteur géographique
La mutation est considérée comme une modification d’un élément essentiel du contrat de travail.
Dans ce cas, l’accord du salarié est nécessaire.
Cependant, l’accord du salarié n’est pas nécessaire dans les cas suivants :
Si le salarié accepte la mutation, il change de lieu de travail dans les conditions prévues par le contrat de travail.
Si le salarié refuse la mutation, la relation de travail se poursuit dans les mêmes conditions.
Toutefois, l’employeur peut licencier le salarié s’il justifie d’un motif autre que le refus du salarié.
En cas de litige, seul le juge peut apprécier si la mutation proposée correspond ou non au secteur géographique du salarié.
Le juge peut s’appuyer sur des critères tels que, par exemple :
Élément essentiel du contrat de travail
La rémunération est un élément essentiel du contrat de travail du salarié.
La modification d’un élément essentiel du contrat de travail ne peut pas être imposée par l’employeur, mais seulement proposée au salarié.
La rémunération ne peut pas être modifiée par l’employeur sans l’accord du salarié.
L’employeur informe le salarié par lettre recommandée avec avis de réception en lui précisant qu’il dispose d’un délai d’1 mois (ou de 15 jours si l’entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire) pour répondre et faire connaître, éventuellement, son refus.
Passé ce délai et en l’absence de réponse du salarié, la modification du contrat de travail s’applique.
Le salarié ne peut plus alors exprimer son refus.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification du montant de sa rémunération s’applique.
Refus du salarié
Le salarié peut refuser la modification du montant de sa rémunération ou la diminution du taux horaire prévu par son contrat de travail initial.
En cas de refus du salarié, l’employeur peut soit renoncer à modifier la rémunération soit le licencier. Il doit alors respecter la procédure de licenciement pour motif personnel.
Recours possible
En cas de litige, le salarié peut, même après la mise en œuvre de la modification de son contrat de travail et sans accord de sa part, saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Soit renoncer à modifier le contrat
Soit engager une procédure de licenciement (pour cause réelle et sérieuse, voire pour faute grave).
Élément non essentiel du contrat de travail
Les fonctions du salarié ne constituent pas un élément essentiel du contrat de travail du salarié.
L’employeur peut confier de nouvelles tâches au salarié, lui en retirer ou l’affecter à un poste ou dans un autre service.
L’octroi de nouvelles tâches qui correspondent à la qualification du salarié constitue un simple changement des conditions de travail.
Demander à un salarié d’effectuer de nouvelles tâches ne nécessite pas une modification de son contrat de travail.
Le salarié n’a aucun droit reconnu à effectuer toujours les mêmes tâches.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, l’aménagement de ses fonctions s’applique.
Refus du salarié
Le salarié ne peut donc pas s’opposer à ce changement.
En cas de refus du salarié, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :
Recours possible
En cas d’aménagement de ses fonctions pour un motif discriminatoire, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Élément essentiel du contrat de travail
Si les nouvelles fonctions proposées au salarié impliquent un changement de qualification professionnelle, il s’agit d’une modification essentielle du contrat de travail.
Si l’employeur envisage de modifier la qualification professionnelle du salarié, il doit l’en informer au préalable.
L’employeur informe le salarié par lettre recommandée avec avis de réception en lui précisant qu’il dispose d’un délai d’1 mois (ou de 15 jours si l’entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire) pour répondre et faire connaître, éventuellement, son refus.
Passé ce délai et en l’absence de réponse du salarié, la modification du contrat de travail s’applique.
Le salarié ne peut plus alors exprimer son refus.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification de sa qualification professionnelle s’applique.
Refus du salarié
Le salarié est en droit de refuser la modification de sa qualification professionnelle (même lorsque la rémunération et une partie des attributions antérieures sont maintenues).
Le salarié peut exiger que les tâches qui lui sont confiées soient en rapport avec sa qualification professionnelle.
Recours possible
En cas de modification de sa qualification professionnelle sans son accord, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Soit renoncer à modifier le contrat
Soit engager une procédure de licenciement (pour cause réelle et sérieuse, voire pour faute grave).
Élément non essentiel du contrat de travail
L’employeur peut fixer une nouvelle répartition ou un réaménagement des horaires de travail.
L’aménagement des horaires de travail ne constitue pas un élément essentiel du contrat de travail du salarié
La réduction du temps de travail avec maintien du salaire antérieur résultant d’un accord d’entreprise s’impose à tous les salariés.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, l’aménagement de ses horaires s’applique.
Refus du salarié
Le salarié ne peut donc pas s’opposer à ce changement.
En cas de refus du salarié, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :
Recours possible
En cas d’aménagement de ses horaires de travail pour un motif discriminatoire, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Passage d’un horaire fixe à un horaire variable
Passage d’un horaire continu à un horaire discontinu
Passage d’un horaire de jour à un horaire de nuit ou inversement
Élément essentiel du contrat de travail
Lorsque la durée du temps de travail est établie dans le contrat de travail, l’employeur ne peut pas la modifier sans l’accord du salarié.
Il s’agit d’un élément essentiel du contrat de travail du salarié.
C’est le cas pour les changements suivants :
La réduction de la durée du travail décidée par l’employeur, lorsqu’elle s’accompagne d’une réduction de salaire, entraîne une modification du contrat de travail.
Si l’employeur envisage de modifier la durée de temps de travail du salarié, il doit l’en informer au préalable.
L’employeur informe le salarié par lettre recommandée avec avis de réception en lui précisant qu’il dispose d’un délai d’1 mois (ou de 15 jours si l’entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire) pour répondre et faire connaître, éventuellement, son refus.
Passé ce délai et en l’absence de réponse du salarié, la modification du contrat de travail s’applique.
Le salarié ne peut plus alors exprimer son refus.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification de la durée de son temps de travail s’applique.
Refus du salarié
Le salarié est en droit de refuser la modification de la durée de son temps de travail.
Recours possible
En cas de modification de la durée de son temps de travail sans son accord, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Distance entre les établissements
Rallongement du temps de trajet à prévoir
Qualité des transports en commun desservant le nouveau lieu de travail.
Application d’une clause de mobilité
Signature dans l’entreprise d’un accord de performance collective
Mutation temporaire motivée par l’intérêt de l’entreprise et justifiée par des circonstances exceptionnelles.
Distance entre les établissements
Rallongement du temps de trajet à prévoir
Qualité des transports en commun desservant le nouveau lieu de travail.
Dans le même secteur géographique
Si le changement de lieu de travail a lieu dans le même secteur géographique que le lieu initial, la mutation est considérée comme une simple modification des conditions de travail.
Le salarié doit alors accepter le changement de son lieu de travail.
Aucune modification du contrat de travail n’est nécessaire.
Le salarié change de lieu de travail dans les conditions prévues par le contrat de travail.
Le refus du salarié de changer de lieu de travail peut justifier une sanction disciplinaire.
En cas de litige, seul le juge peut apprécier si la mutation proposée correspond ou non au secteur géographique du salarié.
Le juge peut s’appuyer sur des critères tels que, par exemple :
En dehors du secteur géographique
La mutation est considérée comme une modification d’un élément essentiel du contrat de travail.
Dans ce cas, l’accord du salarié est nécessaire.
Cependant, l’accord du salarié n’est pas nécessaire dans les cas suivants :
L’employeur informe le salarié par lettre recommandée avec avis de réception en lui précisant qu’il dispose d’un délai d’1 mois (ou de 15 jours si l’entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire) pour répondre et faire connaître, éventuellement, son refus.
Passé ce délai et en l’absence de réponse du salarié, la modification du contrat de travail s’applique.
Le salarié ne peut plus alors exprimer son refus.
Si le salarié accepte la mutation, il change de lieu de travail dans les conditions prévues par le contrat de travail.
Si le salarié refuse la mutation, la relation de travail se poursuit dans les mêmes conditions.
Toutefois, l’employeur peut licencier le salarié s’il justifie d’un motif autre que le refus du salarié.
En cas de litige, seul le juge peut apprécier si la mutation proposée correspond ou non au secteur géographique du salarié.
Le juge peut s’appuyer sur des critères tels que, par exemple :
Toute modification du contrat de travail d’un salarié protégé nécessite son accord exprès, que ce soit pour un motif non-économique ou pour un motif économique.
Si le salarié protégé donne son accord, les modifications apportées au contrat de travail s’appliquent.
Si le salarié protégé refuse la proposition, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :
Maintenir le salarié dans les conditions de travail actuelles
Mettre en place une procédure de licenciement prévue pour les salariés protégés.
- Code du travail : article L1222-6
Délai pour refuser une modification du contrat de travail
Modification du contrat de travail d’un salarié
Un salarié peut-il refuser les modifications de son contrat de travail envisagées par son employeur ? Nous vous expliquons la réglementation en vigueur, selon que le contrat de travail est modifié pour un motif non économique ou pour un motif économique lié à la situation financière de l’entreprise. Des conditions particulières s’appliquent pour le salarié protégé.
Contrats de travail dans le secteur privé
Élément essentiel du contrat de travail
La rémunération est un élément essentiel du contrat de travail du salarié.
La modification d’un élément essentiel du contrat de travail ne peut pas être imposée par l’employeur, mais seulement proposée au salarié.
La rémunération ne peut pas être modifiée par l’employeur sans l’accord du salarié.
Si l’employeur envisage de modifier la rémunération du salarié, il doit l’en informer au préalable.
Il n’existe pas de mesure particulière de transmission de cette demande de modification de la rémunération du salarié par l’employeur.
Cependant, l’employeur doit donner un délai de réflexion au salarié pour accepter ou non la réduction de sa rémunération.
Ce délai n’est pas défini pas la loi.
Les juges ont déterminé que le délai doit être raisonnable , c’est-à-dire laissant le temps au salarié d’accepter ou pas la proposition de l’employeur.
L’administration du travail préconise un délai de 15 jours.
Si le salarié ne répond pas à la proposition de diminution de son salaire dans le délai de réponse fixé par l’employeur, l’absence de réponse du salarié ne vaut pas acceptation.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification du montant de sa rémunération s’applique.
Refus du salarié
Le salarié peut refuser la modification du montant de sa rémunération ou la diminution du taux horaire prévu par son contrat de travail initial.
En cas de refus du salarié, l’employeur peut soit renoncer à modifier la rémunération soit le licencier. Il doit alors respecter la procédure de licenciement pour motif personnel.
Recours possible
En cas de litige, le salarié peut, même après la mise en œuvre de la modification de son contrat de travail et sans accord de sa part, saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Soit renoncer à modifier le contrat
Soit engager une procédure de licenciement (pour cause réelle et sérieuse, voire pour faute grave).
Élément non essentiel du contrat de travail
Les fonctions du salarié ne constituent pas un élément essentiel du contrat de travail du salarié.
L’employeur peut confier de nouvelles tâches au salarié, lui en retirer ou l’affecter à un poste ou dans un autre service.
L’octroi de nouvelles tâches qui correspondent à la qualification du salarié constitue un simple changement des conditions de travail.
Demander à un salarié d’effectuer de nouvelles tâches ne nécessite pas une modification de son contrat de travail.
Le salarié n’a aucun droit reconnu à effectuer toujours les mêmes tâches.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, l’aménagement de ses fonctions s’applique.
Refus du salarié
Le salarié ne peut donc pas s’opposer à ce changement.
En cas de refus du salarié, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :
Recours possible
En cas d’aménagement de ses fonctions pour un motif discriminatoire, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Élément essentiel du contrat de travail
Si les nouvelles fonctions proposées au salarié impliquent un changement de qualification professionnelle, il s’agit d’une modification essentielle du contrat de travail.
Si l’employeur envisage de modifier la qualification professionnelle du salarié, il doit l’en informer au préalable.
Il n’existe pas de mesure particulière de transmission de cette demande de modification de la qualification professionnelle du salarié par l’employeur.
Cependant, l’employeur doit donner un délai de réflexion au salarié pour accepter ou non la modification de sa qualification professionnelle.
Ce délai n’est pas défini pas la loi.
Les juges ont déterminé que le délai doit être raisonnable , c’est-à-dire laissant le temps au salarié d’accepter ou pas la proposition de l’employeur.
L’administration du travail préconise un délai de 15 jours.
Si le salarié ne répond pas à la proposition de modification de sa qualification professionnelle dans le délai de réponse fixé par l’employeur, l’absence de réponse du salarié ne vaut pas acceptation.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification de sa qualification professionnelle s’applique.
Refus du salarié
Le salarié est en droit de refuser la modification de sa qualification professionnelle (même lorsque la rémunération et une partie des attributions antérieures sont maintenues).
Le salarié peut exiger que les tâches qui lui sont confiées soient en rapport avec sa qualification professionnelle.
Recours possible
En cas de modification de sa qualification professionnelle sans son accord, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Soit renoncer à modifier le contrat
Soit engager une procédure de licenciement (pour cause réelle et sérieuse, voire pour faute grave).
Élément non essentiel du contrat de travail
L’employeur peut fixer une nouvelle répartition ou un réaménagement des horaires de travail.
L’aménagement des horaires de travail ne constitue pas un élément essentiel du contrat de travail du salarié
La réduction du temps de travail avec maintien du salaire antérieur résultant d’un accord d’entreprise s’impose à tous les salariés.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, l’aménagement de ses horaires s’applique.
Refus du salarié
Le salarié ne peut donc pas s’opposer à ce changement.
En cas de refus du salarié, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :
Recours possible
En cas d’aménagement de ses horaires de travail pour un motif discriminatoire, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Passage d’un horaire fixe à un horaire variable
Passage d’un horaire continu à un horaire discontinu
Passage d’un horaire de jour à un horaire de nuit ou inversement
Élément essentiel du contrat de travail
Lorsque la durée du temps de travail est établie dans le contrat de travail, l’employeur ne peut pas la modifier sans l’accord du salarié.
Il s’agit d’un élément essentiel du contrat de travail du salarié.
C’est le cas pour les changements suivants :
La réduction de la durée du travail décidée par l’employeur, lorsqu’elle s’accompagne d’une réduction de salaire, entraîne une modification du contrat de travail.
Si l’employeur envisage de modifier la durée de temps de travail du salarié, il doit l’en informer au préalable.
Il n’existe pas de mesure particulière de transmission de cette demande de modification de la durée de temps de travail du salarié par l’employeur.
Cependant, l’employeur doit donner un délai de réflexion au salarié pour accepter ou non la modification de ses attributions.
Ce délai n’est pas défini pas la loi.
Les juges ont déterminé que le délai doit être raisonnable , c’est-à-dire laissant le temps au salarié d’accepter ou pas la proposition de l’employeur.
L’administration du travail préconise un délai de 15 jours.
Si le salarié ne répond pas à la proposition de modification de la durée de temps de travail dans le délai de réponse fixé par l’employeur, l’absence de réponse du salarié ne vaut pas acceptation.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification de la durée de son temps de travail s’applique.
Refus du salarié
Le salarié est en droit de refuser la modification de la durée de son temps de travail.
Recours possible
En cas de modification de la durée de son temps de travail sans son accord, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Distance entre les établissements
Rallongement du temps de trajet à prévoir
Qualité des transports en commun desservant le nouveau lieu de travail.
Application d’une clause de mobilité
Signature dans l’entreprise d’un accord de performance collective
Mutation temporaire motivée par l’intérêt de l’entreprise et justifiée par des circonstances exceptionnelles.
Distance entre les établissements
Rallongement du temps de trajet à prévoir
Qualité des transports en commun desservant le nouveau lieu de travail.
Dans le même secteur géographique
Si le changement de lieu de travail a lieu dans le même secteur géographique que le lieu initial, la mutation est considérée comme une simple modification des conditions de travail.
Le salarié doit alors accepter le changement de son lieu de travail.
Aucune modification du contrat de travail n’est nécessaire.
Le salarié change de lieu de travail dans les conditions prévues par le contrat de travail.
Le refus du salarié de changer de lieu de travail peut justifier une sanction disciplinaire.
En cas de litige, seul le juge peut apprécier si la mutation proposée correspond ou non au secteur géographique du salarié.
Le juge peut s’appuyer sur des critères tels que, par exemple :
En dehors du secteur géographique
La mutation est considérée comme une modification d’un élément essentiel du contrat de travail.
Dans ce cas, l’accord du salarié est nécessaire.
Cependant, l’accord du salarié n’est pas nécessaire dans les cas suivants :
Si le salarié accepte la mutation, il change de lieu de travail dans les conditions prévues par le contrat de travail.
Si le salarié refuse la mutation, la relation de travail se poursuit dans les mêmes conditions.
Toutefois, l’employeur peut licencier le salarié s’il justifie d’un motif autre que le refus du salarié.
En cas de litige, seul le juge peut apprécier si la mutation proposée correspond ou non au secteur géographique du salarié.
Le juge peut s’appuyer sur des critères tels que, par exemple :
Élément essentiel du contrat de travail
La rémunération est un élément essentiel du contrat de travail du salarié.
La modification d’un élément essentiel du contrat de travail ne peut pas être imposée par l’employeur, mais seulement proposée au salarié.
La rémunération ne peut pas être modifiée par l’employeur sans l’accord du salarié.
L’employeur informe le salarié par lettre recommandée avec avis de réception en lui précisant qu’il dispose d’un délai d’1 mois (ou de 15 jours si l’entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire) pour répondre et faire connaître, éventuellement, son refus.
Passé ce délai et en l’absence de réponse du salarié, la modification du contrat de travail s’applique.
Le salarié ne peut plus alors exprimer son refus.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification du montant de sa rémunération s’applique.
Refus du salarié
Le salarié peut refuser la modification du montant de sa rémunération ou la diminution du taux horaire prévu par son contrat de travail initial.
En cas de refus du salarié, l’employeur peut soit renoncer à modifier la rémunération soit le licencier. Il doit alors respecter la procédure de licenciement pour motif personnel.
Recours possible
En cas de litige, le salarié peut, même après la mise en œuvre de la modification de son contrat de travail et sans accord de sa part, saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Soit renoncer à modifier le contrat
Soit engager une procédure de licenciement (pour cause réelle et sérieuse, voire pour faute grave).
Élément non essentiel du contrat de travail
Les fonctions du salarié ne constituent pas un élément essentiel du contrat de travail du salarié.
L’employeur peut confier de nouvelles tâches au salarié, lui en retirer ou l’affecter à un poste ou dans un autre service.
L’octroi de nouvelles tâches qui correspondent à la qualification du salarié constitue un simple changement des conditions de travail.
Demander à un salarié d’effectuer de nouvelles tâches ne nécessite pas une modification de son contrat de travail.
Le salarié n’a aucun droit reconnu à effectuer toujours les mêmes tâches.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, l’aménagement de ses fonctions s’applique.
Refus du salarié
Le salarié ne peut donc pas s’opposer à ce changement.
En cas de refus du salarié, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :
Recours possible
En cas d’aménagement de ses fonctions pour un motif discriminatoire, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Élément essentiel du contrat de travail
Si les nouvelles fonctions proposées au salarié impliquent un changement de qualification professionnelle, il s’agit d’une modification essentielle du contrat de travail.
Si l’employeur envisage de modifier la qualification professionnelle du salarié, il doit l’en informer au préalable.
L’employeur informe le salarié par lettre recommandée avec avis de réception en lui précisant qu’il dispose d’un délai d’1 mois (ou de 15 jours si l’entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire) pour répondre et faire connaître, éventuellement, son refus.
Passé ce délai et en l’absence de réponse du salarié, la modification du contrat de travail s’applique.
Le salarié ne peut plus alors exprimer son refus.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification de sa qualification professionnelle s’applique.
Refus du salarié
Le salarié est en droit de refuser la modification de sa qualification professionnelle (même lorsque la rémunération et une partie des attributions antérieures sont maintenues).
Le salarié peut exiger que les tâches qui lui sont confiées soient en rapport avec sa qualification professionnelle.
Recours possible
En cas de modification de sa qualification professionnelle sans son accord, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Soit renoncer à modifier le contrat
Soit engager une procédure de licenciement (pour cause réelle et sérieuse, voire pour faute grave).
Élément non essentiel du contrat de travail
L’employeur peut fixer une nouvelle répartition ou un réaménagement des horaires de travail.
L’aménagement des horaires de travail ne constitue pas un élément essentiel du contrat de travail du salarié
La réduction du temps de travail avec maintien du salaire antérieur résultant d’un accord d’entreprise s’impose à tous les salariés.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, l’aménagement de ses horaires s’applique.
Refus du salarié
Le salarié ne peut donc pas s’opposer à ce changement.
En cas de refus du salarié, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :
Recours possible
En cas d’aménagement de ses horaires de travail pour un motif discriminatoire, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Passage d’un horaire fixe à un horaire variable
Passage d’un horaire continu à un horaire discontinu
Passage d’un horaire de jour à un horaire de nuit ou inversement
Élément essentiel du contrat de travail
Lorsque la durée du temps de travail est établie dans le contrat de travail, l’employeur ne peut pas la modifier sans l’accord du salarié.
Il s’agit d’un élément essentiel du contrat de travail du salarié.
C’est le cas pour les changements suivants :
La réduction de la durée du travail décidée par l’employeur, lorsqu’elle s’accompagne d’une réduction de salaire, entraîne une modification du contrat de travail.
Si l’employeur envisage de modifier la durée de temps de travail du salarié, il doit l’en informer au préalable.
L’employeur informe le salarié par lettre recommandée avec avis de réception en lui précisant qu’il dispose d’un délai d’1 mois (ou de 15 jours si l’entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire) pour répondre et faire connaître, éventuellement, son refus.
Passé ce délai et en l’absence de réponse du salarié, la modification du contrat de travail s’applique.
Le salarié ne peut plus alors exprimer son refus.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification de la durée de son temps de travail s’applique.
Refus du salarié
Le salarié est en droit de refuser la modification de la durée de son temps de travail.
Recours possible
En cas de modification de la durée de son temps de travail sans son accord, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Distance entre les établissements
Rallongement du temps de trajet à prévoir
Qualité des transports en commun desservant le nouveau lieu de travail.
Application d’une clause de mobilité
Signature dans l’entreprise d’un accord de performance collective
Mutation temporaire motivée par l’intérêt de l’entreprise et justifiée par des circonstances exceptionnelles.
Distance entre les établissements
Rallongement du temps de trajet à prévoir
Qualité des transports en commun desservant le nouveau lieu de travail.
Dans le même secteur géographique
Si le changement de lieu de travail a lieu dans le même secteur géographique que le lieu initial, la mutation est considérée comme une simple modification des conditions de travail.
Le salarié doit alors accepter le changement de son lieu de travail.
Aucune modification du contrat de travail n’est nécessaire.
Le salarié change de lieu de travail dans les conditions prévues par le contrat de travail.
Le refus du salarié de changer de lieu de travail peut justifier une sanction disciplinaire.
En cas de litige, seul le juge peut apprécier si la mutation proposée correspond ou non au secteur géographique du salarié.
Le juge peut s’appuyer sur des critères tels que, par exemple :
En dehors du secteur géographique
La mutation est considérée comme une modification d’un élément essentiel du contrat de travail.
Dans ce cas, l’accord du salarié est nécessaire.
Cependant, l’accord du salarié n’est pas nécessaire dans les cas suivants :
L’employeur informe le salarié par lettre recommandée avec avis de réception en lui précisant qu’il dispose d’un délai d’1 mois (ou de 15 jours si l’entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire) pour répondre et faire connaître, éventuellement, son refus.
Passé ce délai et en l’absence de réponse du salarié, la modification du contrat de travail s’applique.
Le salarié ne peut plus alors exprimer son refus.
Si le salarié accepte la mutation, il change de lieu de travail dans les conditions prévues par le contrat de travail.
Si le salarié refuse la mutation, la relation de travail se poursuit dans les mêmes conditions.
Toutefois, l’employeur peut licencier le salarié s’il justifie d’un motif autre que le refus du salarié.
En cas de litige, seul le juge peut apprécier si la mutation proposée correspond ou non au secteur géographique du salarié.
Le juge peut s’appuyer sur des critères tels que, par exemple :
Toute modification du contrat de travail d’un salarié protégé nécessite son accord exprès, que ce soit pour un motif non-économique ou pour un motif économique.
Si le salarié protégé donne son accord, les modifications apportées au contrat de travail s’appliquent.
Si le salarié protégé refuse la proposition, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :
Maintenir le salarié dans les conditions de travail actuelles
Mettre en place une procédure de licenciement prévue pour les salariés protégés.
- Code du travail : article L1222-6
Délai pour refuser une modification du contrat de travail
Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².
Modification du contrat de travail d’un salarié
Un salarié peut-il refuser les modifications de son contrat de travail envisagées par son employeur ? Nous vous expliquons la réglementation en vigueur, selon que le contrat de travail est modifié pour un motif non économique ou pour un motif économique lié à la situation financière de l’entreprise. Des conditions particulières s’appliquent pour le salarié protégé.
Contrats de travail dans le secteur privé
Élément essentiel du contrat de travail
La rémunération est un élément essentiel du contrat de travail du salarié.
La modification d’un élément essentiel du contrat de travail ne peut pas être imposée par l’employeur, mais seulement proposée au salarié.
La rémunération ne peut pas être modifiée par l’employeur sans l’accord du salarié.
Si l’employeur envisage de modifier la rémunération du salarié, il doit l’en informer au préalable.
Il n’existe pas de mesure particulière de transmission de cette demande de modification de la rémunération du salarié par l’employeur.
Cependant, l’employeur doit donner un délai de réflexion au salarié pour accepter ou non la réduction de sa rémunération.
Ce délai n’est pas défini pas la loi.
Les juges ont déterminé que le délai doit être raisonnable , c’est-à-dire laissant le temps au salarié d’accepter ou pas la proposition de l’employeur.
L’administration du travail préconise un délai de 15 jours.
Si le salarié ne répond pas à la proposition de diminution de son salaire dans le délai de réponse fixé par l’employeur, l’absence de réponse du salarié ne vaut pas acceptation.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification du montant de sa rémunération s’applique.
Refus du salarié
Le salarié peut refuser la modification du montant de sa rémunération ou la diminution du taux horaire prévu par son contrat de travail initial.
En cas de refus du salarié, l’employeur peut soit renoncer à modifier la rémunération soit le licencier. Il doit alors respecter la procédure de licenciement pour motif personnel.
Recours possible
En cas de litige, le salarié peut, même après la mise en œuvre de la modification de son contrat de travail et sans accord de sa part, saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Soit renoncer à modifier le contrat
Soit engager une procédure de licenciement (pour cause réelle et sérieuse, voire pour faute grave).
Élément non essentiel du contrat de travail
Les fonctions du salarié ne constituent pas un élément essentiel du contrat de travail du salarié.
L’employeur peut confier de nouvelles tâches au salarié, lui en retirer ou l’affecter à un poste ou dans un autre service.
L’octroi de nouvelles tâches qui correspondent à la qualification du salarié constitue un simple changement des conditions de travail.
Demander à un salarié d’effectuer de nouvelles tâches ne nécessite pas une modification de son contrat de travail.
Le salarié n’a aucun droit reconnu à effectuer toujours les mêmes tâches.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, l’aménagement de ses fonctions s’applique.
Refus du salarié
Le salarié ne peut donc pas s’opposer à ce changement.
En cas de refus du salarié, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :
Recours possible
En cas d’aménagement de ses fonctions pour un motif discriminatoire, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Élément essentiel du contrat de travail
Si les nouvelles fonctions proposées au salarié impliquent un changement de qualification professionnelle, il s’agit d’une modification essentielle du contrat de travail.
Si l’employeur envisage de modifier la qualification professionnelle du salarié, il doit l’en informer au préalable.
Il n’existe pas de mesure particulière de transmission de cette demande de modification de la qualification professionnelle du salarié par l’employeur.
Cependant, l’employeur doit donner un délai de réflexion au salarié pour accepter ou non la modification de sa qualification professionnelle.
Ce délai n’est pas défini pas la loi.
Les juges ont déterminé que le délai doit être raisonnable , c’est-à-dire laissant le temps au salarié d’accepter ou pas la proposition de l’employeur.
L’administration du travail préconise un délai de 15 jours.
Si le salarié ne répond pas à la proposition de modification de sa qualification professionnelle dans le délai de réponse fixé par l’employeur, l’absence de réponse du salarié ne vaut pas acceptation.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification de sa qualification professionnelle s’applique.
Refus du salarié
Le salarié est en droit de refuser la modification de sa qualification professionnelle (même lorsque la rémunération et une partie des attributions antérieures sont maintenues).
Le salarié peut exiger que les tâches qui lui sont confiées soient en rapport avec sa qualification professionnelle.
Recours possible
En cas de modification de sa qualification professionnelle sans son accord, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Soit renoncer à modifier le contrat
Soit engager une procédure de licenciement (pour cause réelle et sérieuse, voire pour faute grave).
Élément non essentiel du contrat de travail
L’employeur peut fixer une nouvelle répartition ou un réaménagement des horaires de travail.
L’aménagement des horaires de travail ne constitue pas un élément essentiel du contrat de travail du salarié
La réduction du temps de travail avec maintien du salaire antérieur résultant d’un accord d’entreprise s’impose à tous les salariés.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, l’aménagement de ses horaires s’applique.
Refus du salarié
Le salarié ne peut donc pas s’opposer à ce changement.
En cas de refus du salarié, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :
Recours possible
En cas d’aménagement de ses horaires de travail pour un motif discriminatoire, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Passage d’un horaire fixe à un horaire variable
Passage d’un horaire continu à un horaire discontinu
Passage d’un horaire de jour à un horaire de nuit ou inversement
Élément essentiel du contrat de travail
Lorsque la durée du temps de travail est établie dans le contrat de travail, l’employeur ne peut pas la modifier sans l’accord du salarié.
Il s’agit d’un élément essentiel du contrat de travail du salarié.
C’est le cas pour les changements suivants :
La réduction de la durée du travail décidée par l’employeur, lorsqu’elle s’accompagne d’une réduction de salaire, entraîne une modification du contrat de travail.
Si l’employeur envisage de modifier la durée de temps de travail du salarié, il doit l’en informer au préalable.
Il n’existe pas de mesure particulière de transmission de cette demande de modification de la durée de temps de travail du salarié par l’employeur.
Cependant, l’employeur doit donner un délai de réflexion au salarié pour accepter ou non la modification de ses attributions.
Ce délai n’est pas défini pas la loi.
Les juges ont déterminé que le délai doit être raisonnable , c’est-à-dire laissant le temps au salarié d’accepter ou pas la proposition de l’employeur.
L’administration du travail préconise un délai de 15 jours.
Si le salarié ne répond pas à la proposition de modification de la durée de temps de travail dans le délai de réponse fixé par l’employeur, l’absence de réponse du salarié ne vaut pas acceptation.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification de la durée de son temps de travail s’applique.
Refus du salarié
Le salarié est en droit de refuser la modification de la durée de son temps de travail.
Recours possible
En cas de modification de la durée de son temps de travail sans son accord, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Distance entre les établissements
Rallongement du temps de trajet à prévoir
Qualité des transports en commun desservant le nouveau lieu de travail.
Application d’une clause de mobilité
Signature dans l’entreprise d’un accord de performance collective
Mutation temporaire motivée par l’intérêt de l’entreprise et justifiée par des circonstances exceptionnelles.
Distance entre les établissements
Rallongement du temps de trajet à prévoir
Qualité des transports en commun desservant le nouveau lieu de travail.
Dans le même secteur géographique
Si le changement de lieu de travail a lieu dans le même secteur géographique que le lieu initial, la mutation est considérée comme une simple modification des conditions de travail.
Le salarié doit alors accepter le changement de son lieu de travail.
Aucune modification du contrat de travail n’est nécessaire.
Le salarié change de lieu de travail dans les conditions prévues par le contrat de travail.
Le refus du salarié de changer de lieu de travail peut justifier une sanction disciplinaire.
En cas de litige, seul le juge peut apprécier si la mutation proposée correspond ou non au secteur géographique du salarié.
Le juge peut s’appuyer sur des critères tels que, par exemple :
En dehors du secteur géographique
La mutation est considérée comme une modification d’un élément essentiel du contrat de travail.
Dans ce cas, l’accord du salarié est nécessaire.
Cependant, l’accord du salarié n’est pas nécessaire dans les cas suivants :
Si le salarié accepte la mutation, il change de lieu de travail dans les conditions prévues par le contrat de travail.
Si le salarié refuse la mutation, la relation de travail se poursuit dans les mêmes conditions.
Toutefois, l’employeur peut licencier le salarié s’il justifie d’un motif autre que le refus du salarié.
En cas de litige, seul le juge peut apprécier si la mutation proposée correspond ou non au secteur géographique du salarié.
Le juge peut s’appuyer sur des critères tels que, par exemple :
Élément essentiel du contrat de travail
La rémunération est un élément essentiel du contrat de travail du salarié.
La modification d’un élément essentiel du contrat de travail ne peut pas être imposée par l’employeur, mais seulement proposée au salarié.
La rémunération ne peut pas être modifiée par l’employeur sans l’accord du salarié.
L’employeur informe le salarié par lettre recommandée avec avis de réception en lui précisant qu’il dispose d’un délai d’1 mois (ou de 15 jours si l’entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire) pour répondre et faire connaître, éventuellement, son refus.
Passé ce délai et en l’absence de réponse du salarié, la modification du contrat de travail s’applique.
Le salarié ne peut plus alors exprimer son refus.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification du montant de sa rémunération s’applique.
Refus du salarié
Le salarié peut refuser la modification du montant de sa rémunération ou la diminution du taux horaire prévu par son contrat de travail initial.
En cas de refus du salarié, l’employeur peut soit renoncer à modifier la rémunération soit le licencier. Il doit alors respecter la procédure de licenciement pour motif personnel.
Recours possible
En cas de litige, le salarié peut, même après la mise en œuvre de la modification de son contrat de travail et sans accord de sa part, saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Soit renoncer à modifier le contrat
Soit engager une procédure de licenciement (pour cause réelle et sérieuse, voire pour faute grave).
Élément non essentiel du contrat de travail
Les fonctions du salarié ne constituent pas un élément essentiel du contrat de travail du salarié.
L’employeur peut confier de nouvelles tâches au salarié, lui en retirer ou l’affecter à un poste ou dans un autre service.
L’octroi de nouvelles tâches qui correspondent à la qualification du salarié constitue un simple changement des conditions de travail.
Demander à un salarié d’effectuer de nouvelles tâches ne nécessite pas une modification de son contrat de travail.
Le salarié n’a aucun droit reconnu à effectuer toujours les mêmes tâches.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, l’aménagement de ses fonctions s’applique.
Refus du salarié
Le salarié ne peut donc pas s’opposer à ce changement.
En cas de refus du salarié, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :
Recours possible
En cas d’aménagement de ses fonctions pour un motif discriminatoire, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Élément essentiel du contrat de travail
Si les nouvelles fonctions proposées au salarié impliquent un changement de qualification professionnelle, il s’agit d’une modification essentielle du contrat de travail.
Si l’employeur envisage de modifier la qualification professionnelle du salarié, il doit l’en informer au préalable.
L’employeur informe le salarié par lettre recommandée avec avis de réception en lui précisant qu’il dispose d’un délai d’1 mois (ou de 15 jours si l’entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire) pour répondre et faire connaître, éventuellement, son refus.
Passé ce délai et en l’absence de réponse du salarié, la modification du contrat de travail s’applique.
Le salarié ne peut plus alors exprimer son refus.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification de sa qualification professionnelle s’applique.
Refus du salarié
Le salarié est en droit de refuser la modification de sa qualification professionnelle (même lorsque la rémunération et une partie des attributions antérieures sont maintenues).
Le salarié peut exiger que les tâches qui lui sont confiées soient en rapport avec sa qualification professionnelle.
Recours possible
En cas de modification de sa qualification professionnelle sans son accord, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Soit renoncer à modifier le contrat
Soit engager une procédure de licenciement (pour cause réelle et sérieuse, voire pour faute grave).
Élément non essentiel du contrat de travail
L’employeur peut fixer une nouvelle répartition ou un réaménagement des horaires de travail.
L’aménagement des horaires de travail ne constitue pas un élément essentiel du contrat de travail du salarié
La réduction du temps de travail avec maintien du salaire antérieur résultant d’un accord d’entreprise s’impose à tous les salariés.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, l’aménagement de ses horaires s’applique.
Refus du salarié
Le salarié ne peut donc pas s’opposer à ce changement.
En cas de refus du salarié, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :
Recours possible
En cas d’aménagement de ses horaires de travail pour un motif discriminatoire, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Passage d’un horaire fixe à un horaire variable
Passage d’un horaire continu à un horaire discontinu
Passage d’un horaire de jour à un horaire de nuit ou inversement
Élément essentiel du contrat de travail
Lorsque la durée du temps de travail est établie dans le contrat de travail, l’employeur ne peut pas la modifier sans l’accord du salarié.
Il s’agit d’un élément essentiel du contrat de travail du salarié.
C’est le cas pour les changements suivants :
La réduction de la durée du travail décidée par l’employeur, lorsqu’elle s’accompagne d’une réduction de salaire, entraîne une modification du contrat de travail.
Si l’employeur envisage de modifier la durée de temps de travail du salarié, il doit l’en informer au préalable.
L’employeur informe le salarié par lettre recommandée avec avis de réception en lui précisant qu’il dispose d’un délai d’1 mois (ou de 15 jours si l’entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire) pour répondre et faire connaître, éventuellement, son refus.
Passé ce délai et en l’absence de réponse du salarié, la modification du contrat de travail s’applique.
Le salarié ne peut plus alors exprimer son refus.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification de la durée de son temps de travail s’applique.
Refus du salarié
Le salarié est en droit de refuser la modification de la durée de son temps de travail.
Recours possible
En cas de modification de la durée de son temps de travail sans son accord, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Distance entre les établissements
Rallongement du temps de trajet à prévoir
Qualité des transports en commun desservant le nouveau lieu de travail.
Application d’une clause de mobilité
Signature dans l’entreprise d’un accord de performance collective
Mutation temporaire motivée par l’intérêt de l’entreprise et justifiée par des circonstances exceptionnelles.
Distance entre les établissements
Rallongement du temps de trajet à prévoir
Qualité des transports en commun desservant le nouveau lieu de travail.
Dans le même secteur géographique
Si le changement de lieu de travail a lieu dans le même secteur géographique que le lieu initial, la mutation est considérée comme une simple modification des conditions de travail.
Le salarié doit alors accepter le changement de son lieu de travail.
Aucune modification du contrat de travail n’est nécessaire.
Le salarié change de lieu de travail dans les conditions prévues par le contrat de travail.
Le refus du salarié de changer de lieu de travail peut justifier une sanction disciplinaire.
En cas de litige, seul le juge peut apprécier si la mutation proposée correspond ou non au secteur géographique du salarié.
Le juge peut s’appuyer sur des critères tels que, par exemple :
En dehors du secteur géographique
La mutation est considérée comme une modification d’un élément essentiel du contrat de travail.
Dans ce cas, l’accord du salarié est nécessaire.
Cependant, l’accord du salarié n’est pas nécessaire dans les cas suivants :
L’employeur informe le salarié par lettre recommandée avec avis de réception en lui précisant qu’il dispose d’un délai d’1 mois (ou de 15 jours si l’entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire) pour répondre et faire connaître, éventuellement, son refus.
Passé ce délai et en l’absence de réponse du salarié, la modification du contrat de travail s’applique.
Le salarié ne peut plus alors exprimer son refus.
Si le salarié accepte la mutation, il change de lieu de travail dans les conditions prévues par le contrat de travail.
Si le salarié refuse la mutation, la relation de travail se poursuit dans les mêmes conditions.
Toutefois, l’employeur peut licencier le salarié s’il justifie d’un motif autre que le refus du salarié.
En cas de litige, seul le juge peut apprécier si la mutation proposée correspond ou non au secteur géographique du salarié.
Le juge peut s’appuyer sur des critères tels que, par exemple :
Toute modification du contrat de travail d’un salarié protégé nécessite son accord exprès, que ce soit pour un motif non-économique ou pour un motif économique.
Si le salarié protégé donne son accord, les modifications apportées au contrat de travail s’appliquent.
Si le salarié protégé refuse la proposition, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :
Maintenir le salarié dans les conditions de travail actuelles
Mettre en place une procédure de licenciement prévue pour les salariés protégés.
- Code du travail : article L1222-6
Délai pour refuser une modification du contrat de travail
Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².
Modification du contrat de travail d’un salarié
Un salarié peut-il refuser les modifications de son contrat de travail envisagées par son employeur ? Nous vous expliquons la réglementation en vigueur, selon que le contrat de travail est modifié pour un motif non économique ou pour un motif économique lié à la situation financière de l’entreprise. Des conditions particulières s’appliquent pour le salarié protégé.
Contrats de travail dans le secteur privé
Élément essentiel du contrat de travail
La rémunération est un élément essentiel du contrat de travail du salarié.
La modification d’un élément essentiel du contrat de travail ne peut pas être imposée par l’employeur, mais seulement proposée au salarié.
La rémunération ne peut pas être modifiée par l’employeur sans l’accord du salarié.
Si l’employeur envisage de modifier la rémunération du salarié, il doit l’en informer au préalable.
Il n’existe pas de mesure particulière de transmission de cette demande de modification de la rémunération du salarié par l’employeur.
Cependant, l’employeur doit donner un délai de réflexion au salarié pour accepter ou non la réduction de sa rémunération.
Ce délai n’est pas défini pas la loi.
Les juges ont déterminé que le délai doit être raisonnable , c’est-à-dire laissant le temps au salarié d’accepter ou pas la proposition de l’employeur.
L’administration du travail préconise un délai de 15 jours.
Si le salarié ne répond pas à la proposition de diminution de son salaire dans le délai de réponse fixé par l’employeur, l’absence de réponse du salarié ne vaut pas acceptation.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification du montant de sa rémunération s’applique.
Refus du salarié
Le salarié peut refuser la modification du montant de sa rémunération ou la diminution du taux horaire prévu par son contrat de travail initial.
En cas de refus du salarié, l’employeur peut soit renoncer à modifier la rémunération soit le licencier. Il doit alors respecter la procédure de licenciement pour motif personnel.
Recours possible
En cas de litige, le salarié peut, même après la mise en œuvre de la modification de son contrat de travail et sans accord de sa part, saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Soit renoncer à modifier le contrat
Soit engager une procédure de licenciement (pour cause réelle et sérieuse, voire pour faute grave).
Élément non essentiel du contrat de travail
Les fonctions du salarié ne constituent pas un élément essentiel du contrat de travail du salarié.
L’employeur peut confier de nouvelles tâches au salarié, lui en retirer ou l’affecter à un poste ou dans un autre service.
L’octroi de nouvelles tâches qui correspondent à la qualification du salarié constitue un simple changement des conditions de travail.
Demander à un salarié d’effectuer de nouvelles tâches ne nécessite pas une modification de son contrat de travail.
Le salarié n’a aucun droit reconnu à effectuer toujours les mêmes tâches.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, l’aménagement de ses fonctions s’applique.
Refus du salarié
Le salarié ne peut donc pas s’opposer à ce changement.
En cas de refus du salarié, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :
Recours possible
En cas d’aménagement de ses fonctions pour un motif discriminatoire, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Élément essentiel du contrat de travail
Si les nouvelles fonctions proposées au salarié impliquent un changement de qualification professionnelle, il s’agit d’une modification essentielle du contrat de travail.
Si l’employeur envisage de modifier la qualification professionnelle du salarié, il doit l’en informer au préalable.
Il n’existe pas de mesure particulière de transmission de cette demande de modification de la qualification professionnelle du salarié par l’employeur.
Cependant, l’employeur doit donner un délai de réflexion au salarié pour accepter ou non la modification de sa qualification professionnelle.
Ce délai n’est pas défini pas la loi.
Les juges ont déterminé que le délai doit être raisonnable , c’est-à-dire laissant le temps au salarié d’accepter ou pas la proposition de l’employeur.
L’administration du travail préconise un délai de 15 jours.
Si le salarié ne répond pas à la proposition de modification de sa qualification professionnelle dans le délai de réponse fixé par l’employeur, l’absence de réponse du salarié ne vaut pas acceptation.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification de sa qualification professionnelle s’applique.
Refus du salarié
Le salarié est en droit de refuser la modification de sa qualification professionnelle (même lorsque la rémunération et une partie des attributions antérieures sont maintenues).
Le salarié peut exiger que les tâches qui lui sont confiées soient en rapport avec sa qualification professionnelle.
Recours possible
En cas de modification de sa qualification professionnelle sans son accord, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Soit renoncer à modifier le contrat
Soit engager une procédure de licenciement (pour cause réelle et sérieuse, voire pour faute grave).
Élément non essentiel du contrat de travail
L’employeur peut fixer une nouvelle répartition ou un réaménagement des horaires de travail.
L’aménagement des horaires de travail ne constitue pas un élément essentiel du contrat de travail du salarié
La réduction du temps de travail avec maintien du salaire antérieur résultant d’un accord d’entreprise s’impose à tous les salariés.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, l’aménagement de ses horaires s’applique.
Refus du salarié
Le salarié ne peut donc pas s’opposer à ce changement.
En cas de refus du salarié, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :
Recours possible
En cas d’aménagement de ses horaires de travail pour un motif discriminatoire, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Passage d’un horaire fixe à un horaire variable
Passage d’un horaire continu à un horaire discontinu
Passage d’un horaire de jour à un horaire de nuit ou inversement
Élément essentiel du contrat de travail
Lorsque la durée du temps de travail est établie dans le contrat de travail, l’employeur ne peut pas la modifier sans l’accord du salarié.
Il s’agit d’un élément essentiel du contrat de travail du salarié.
C’est le cas pour les changements suivants :
La réduction de la durée du travail décidée par l’employeur, lorsqu’elle s’accompagne d’une réduction de salaire, entraîne une modification du contrat de travail.
Si l’employeur envisage de modifier la durée de temps de travail du salarié, il doit l’en informer au préalable.
Il n’existe pas de mesure particulière de transmission de cette demande de modification de la durée de temps de travail du salarié par l’employeur.
Cependant, l’employeur doit donner un délai de réflexion au salarié pour accepter ou non la modification de ses attributions.
Ce délai n’est pas défini pas la loi.
Les juges ont déterminé que le délai doit être raisonnable , c’est-à-dire laissant le temps au salarié d’accepter ou pas la proposition de l’employeur.
L’administration du travail préconise un délai de 15 jours.
Si le salarié ne répond pas à la proposition de modification de la durée de temps de travail dans le délai de réponse fixé par l’employeur, l’absence de réponse du salarié ne vaut pas acceptation.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification de la durée de son temps de travail s’applique.
Refus du salarié
Le salarié est en droit de refuser la modification de la durée de son temps de travail.
Recours possible
En cas de modification de la durée de son temps de travail sans son accord, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Distance entre les établissements
Rallongement du temps de trajet à prévoir
Qualité des transports en commun desservant le nouveau lieu de travail.
Application d’une clause de mobilité
Signature dans l’entreprise d’un accord de performance collective
Mutation temporaire motivée par l’intérêt de l’entreprise et justifiée par des circonstances exceptionnelles.
Distance entre les établissements
Rallongement du temps de trajet à prévoir
Qualité des transports en commun desservant le nouveau lieu de travail.
Dans le même secteur géographique
Si le changement de lieu de travail a lieu dans le même secteur géographique que le lieu initial, la mutation est considérée comme une simple modification des conditions de travail.
Le salarié doit alors accepter le changement de son lieu de travail.
Aucune modification du contrat de travail n’est nécessaire.
Le salarié change de lieu de travail dans les conditions prévues par le contrat de travail.
Le refus du salarié de changer de lieu de travail peut justifier une sanction disciplinaire.
En cas de litige, seul le juge peut apprécier si la mutation proposée correspond ou non au secteur géographique du salarié.
Le juge peut s’appuyer sur des critères tels que, par exemple :
En dehors du secteur géographique
La mutation est considérée comme une modification d’un élément essentiel du contrat de travail.
Dans ce cas, l’accord du salarié est nécessaire.
Cependant, l’accord du salarié n’est pas nécessaire dans les cas suivants :
Si le salarié accepte la mutation, il change de lieu de travail dans les conditions prévues par le contrat de travail.
Si le salarié refuse la mutation, la relation de travail se poursuit dans les mêmes conditions.
Toutefois, l’employeur peut licencier le salarié s’il justifie d’un motif autre que le refus du salarié.
En cas de litige, seul le juge peut apprécier si la mutation proposée correspond ou non au secteur géographique du salarié.
Le juge peut s’appuyer sur des critères tels que, par exemple :
Élément essentiel du contrat de travail
La rémunération est un élément essentiel du contrat de travail du salarié.
La modification d’un élément essentiel du contrat de travail ne peut pas être imposée par l’employeur, mais seulement proposée au salarié.
La rémunération ne peut pas être modifiée par l’employeur sans l’accord du salarié.
L’employeur informe le salarié par lettre recommandée avec avis de réception en lui précisant qu’il dispose d’un délai d’1 mois (ou de 15 jours si l’entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire) pour répondre et faire connaître, éventuellement, son refus.
Passé ce délai et en l’absence de réponse du salarié, la modification du contrat de travail s’applique.
Le salarié ne peut plus alors exprimer son refus.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification du montant de sa rémunération s’applique.
Refus du salarié
Le salarié peut refuser la modification du montant de sa rémunération ou la diminution du taux horaire prévu par son contrat de travail initial.
En cas de refus du salarié, l’employeur peut soit renoncer à modifier la rémunération soit le licencier. Il doit alors respecter la procédure de licenciement pour motif personnel.
Recours possible
En cas de litige, le salarié peut, même après la mise en œuvre de la modification de son contrat de travail et sans accord de sa part, saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Soit renoncer à modifier le contrat
Soit engager une procédure de licenciement (pour cause réelle et sérieuse, voire pour faute grave).
Élément non essentiel du contrat de travail
Les fonctions du salarié ne constituent pas un élément essentiel du contrat de travail du salarié.
L’employeur peut confier de nouvelles tâches au salarié, lui en retirer ou l’affecter à un poste ou dans un autre service.
L’octroi de nouvelles tâches qui correspondent à la qualification du salarié constitue un simple changement des conditions de travail.
Demander à un salarié d’effectuer de nouvelles tâches ne nécessite pas une modification de son contrat de travail.
Le salarié n’a aucun droit reconnu à effectuer toujours les mêmes tâches.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, l’aménagement de ses fonctions s’applique.
Refus du salarié
Le salarié ne peut donc pas s’opposer à ce changement.
En cas de refus du salarié, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :
Recours possible
En cas d’aménagement de ses fonctions pour un motif discriminatoire, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Élément essentiel du contrat de travail
Si les nouvelles fonctions proposées au salarié impliquent un changement de qualification professionnelle, il s’agit d’une modification essentielle du contrat de travail.
Si l’employeur envisage de modifier la qualification professionnelle du salarié, il doit l’en informer au préalable.
L’employeur informe le salarié par lettre recommandée avec avis de réception en lui précisant qu’il dispose d’un délai d’1 mois (ou de 15 jours si l’entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire) pour répondre et faire connaître, éventuellement, son refus.
Passé ce délai et en l’absence de réponse du salarié, la modification du contrat de travail s’applique.
Le salarié ne peut plus alors exprimer son refus.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification de sa qualification professionnelle s’applique.
Refus du salarié
Le salarié est en droit de refuser la modification de sa qualification professionnelle (même lorsque la rémunération et une partie des attributions antérieures sont maintenues).
Le salarié peut exiger que les tâches qui lui sont confiées soient en rapport avec sa qualification professionnelle.
Recours possible
En cas de modification de sa qualification professionnelle sans son accord, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Soit renoncer à modifier le contrat
Soit engager une procédure de licenciement (pour cause réelle et sérieuse, voire pour faute grave).
Élément non essentiel du contrat de travail
L’employeur peut fixer une nouvelle répartition ou un réaménagement des horaires de travail.
L’aménagement des horaires de travail ne constitue pas un élément essentiel du contrat de travail du salarié
La réduction du temps de travail avec maintien du salaire antérieur résultant d’un accord d’entreprise s’impose à tous les salariés.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, l’aménagement de ses horaires s’applique.
Refus du salarié
Le salarié ne peut donc pas s’opposer à ce changement.
En cas de refus du salarié, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :
Recours possible
En cas d’aménagement de ses horaires de travail pour un motif discriminatoire, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Passage d’un horaire fixe à un horaire variable
Passage d’un horaire continu à un horaire discontinu
Passage d’un horaire de jour à un horaire de nuit ou inversement
Élément essentiel du contrat de travail
Lorsque la durée du temps de travail est établie dans le contrat de travail, l’employeur ne peut pas la modifier sans l’accord du salarié.
Il s’agit d’un élément essentiel du contrat de travail du salarié.
C’est le cas pour les changements suivants :
La réduction de la durée du travail décidée par l’employeur, lorsqu’elle s’accompagne d’une réduction de salaire, entraîne une modification du contrat de travail.
Si l’employeur envisage de modifier la durée de temps de travail du salarié, il doit l’en informer au préalable.
L’employeur informe le salarié par lettre recommandée avec avis de réception en lui précisant qu’il dispose d’un délai d’1 mois (ou de 15 jours si l’entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire) pour répondre et faire connaître, éventuellement, son refus.
Passé ce délai et en l’absence de réponse du salarié, la modification du contrat de travail s’applique.
Le salarié ne peut plus alors exprimer son refus.
Accord du salarié
Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification de la durée de son temps de travail s’applique.
Refus du salarié
Le salarié est en droit de refuser la modification de la durée de son temps de travail.
Recours possible
En cas de modification de la durée de son temps de travail sans son accord, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Distance entre les établissements
Rallongement du temps de trajet à prévoir
Qualité des transports en commun desservant le nouveau lieu de travail.
Application d’une clause de mobilité
Signature dans l’entreprise d’un accord de performance collective
Mutation temporaire motivée par l’intérêt de l’entreprise et justifiée par des circonstances exceptionnelles.
Distance entre les établissements
Rallongement du temps de trajet à prévoir
Qualité des transports en commun desservant le nouveau lieu de travail.
Dans le même secteur géographique
Si le changement de lieu de travail a lieu dans le même secteur géographique que le lieu initial, la mutation est considérée comme une simple modification des conditions de travail.
Le salarié doit alors accepter le changement de son lieu de travail.
Aucune modification du contrat de travail n’est nécessaire.
Le salarié change de lieu de travail dans les conditions prévues par le contrat de travail.
Le refus du salarié de changer de lieu de travail peut justifier une sanction disciplinaire.
En cas de litige, seul le juge peut apprécier si la mutation proposée correspond ou non au secteur géographique du salarié.
Le juge peut s’appuyer sur des critères tels que, par exemple :
En dehors du secteur géographique
La mutation est considérée comme une modification d’un élément essentiel du contrat de travail.
Dans ce cas, l’accord du salarié est nécessaire.
Cependant, l’accord du salarié n’est pas nécessaire dans les cas suivants :
L’employeur informe le salarié par lettre recommandée avec avis de réception en lui précisant qu’il dispose d’un délai d’1 mois (ou de 15 jours si l’entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire) pour répondre et faire connaître, éventuellement, son refus.
Passé ce délai et en l’absence de réponse du salarié, la modification du contrat de travail s’applique.
Le salarié ne peut plus alors exprimer son refus.
Si le salarié accepte la mutation, il change de lieu de travail dans les conditions prévues par le contrat de travail.
Si le salarié refuse la mutation, la relation de travail se poursuit dans les mêmes conditions.
Toutefois, l’employeur peut licencier le salarié s’il justifie d’un motif autre que le refus du salarié.
En cas de litige, seul le juge peut apprécier si la mutation proposée correspond ou non au secteur géographique du salarié.
Le juge peut s’appuyer sur des critères tels que, par exemple :
Toute modification du contrat de travail d’un salarié protégé nécessite son accord exprès, que ce soit pour un motif non-économique ou pour un motif économique.
Si le salarié protégé donne son accord, les modifications apportées au contrat de travail s’appliquent.
Si le salarié protégé refuse la proposition, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :
Maintenir le salarié dans les conditions de travail actuelles
Mettre en place une procédure de licenciement prévue pour les salariés protégés.
- Code du travail : article L1222-6
Délai pour refuser une modification du contrat de travail
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Il vous permet d’accéder aux formulaires en ligne, de remplir la demande d’autorisation d’urbanisme nécessaire et de joindre les annexes puis de télétransmettre le dossier de demande à la commune.
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