Urbanisme

Démarches d’urbanisme

Vous avez un projet de construction, d’extension, de modification, d’aménagement ? Désormais, vous pouvez réaliser votre demande en ligne sur la plateforme du Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU).

Quand faire votre demande ?

Prévoyez de réaliser vos démarches administratives au minimum 2 mois avant le début travaux.

Si votre projet est situé dans un périmètre de protection des monuments historiques, il est conseillé de prendre l’attache de l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine (UDAP) en amont du dépôt du dossier pour définir votre projet : comptez un mois de délai supplémentaire pour l’instruction de votre demande.

Ai-je le droit ?

Tout d’abord, il faut définir le champ d’application de votre demande.
La surface de plancher (SP) ou l’emprise au sol (ES) créées vont définir le champ d’application de l’autorisation à déposer en mairie.

  • PROJET < 5m² SP ou ES = Pas de formalité
  • 5m² SP ou ES > PROJET > 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 20 m² SP ou ES = Permis de construire

Les ravalements de façade, changements de menuiseries, réfection de toiture, édification de clôtures sont soumis au dépôt d’une déclaration préalable. Les démolitions sont soumises à permis de démolir.

Il existe une exception pour les extensions (agrandissement de la construction existante présentant des dimensions inférieures à celle-ci et ayant un lien physique et fonctionnel avec la construction existante.) en zone urbanisée : les zones en U = UC, UX, UR, UZ, US.

  • 5m² SP ou ES < PROJET < 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 40 m² SP ou ES = permis de construire

Les piscines ne sont pas soumises aux mêmes règles que les constructions (attention les pool House doivent répondre aux règles de constructions classique).

Bassin non couvert ou couverture inférieure à 1.80m de hauteur :

  • 10m² > Bassin > 100 m² = Déclaration préalable
  • Bassin > 100 m² = Permis de construire

Bassin dont la couverture est supérieure à 1.80 m de haut

  • Permis de construire peu importe la superficie du bassin

Emprise au sol

= Projection verticale au sol de la construction

Surface de plancher

= Ensemble des surfaces closes ET couvertes de plus de 1.80m de hauteur

Quand recourir à un architecte ?

  • Lorsque le permis de construire est déposé par une personne morale (entreprise, société, etc.)
  • Lorsque la surface de plancher dépasse 150 m² pour une construction autre qu’à usage agricole.
  • Lorsque les travaux prévus, sur une construction existante, sont soumis à permis de construire et :
    • Qu’ils conduisent la surface de plancher à dépasser le seuil des 150 m²
    • Ou que la construction existante dépasse déjà les 150 m² de surface de plancher

Quelles formalités à accomplir ?

Jours fériés et ponts dans le secteur privé

Certaines fêtes constituent des jours fériés qui peuvent être chômés ou travaillés et rémunérés à des conditions qui varient selon les jours concernés (1er mai ou autre). Dans certains cas, les jours fériés permettent de bénéficier d’un pont. Les modalités d’accomplissement de la journée de solidarité sont fixées par convention ou accord d’entreprise ou d’établissement ou, sinon, par accord de branche.

    Fêtes légales

    Dates des fêtes légales en 2024

    Fête légale

    Date

    Jour de l’An

    Lundi 1er janvier 2024

    Lundi de Pâques

    Lundi 1er avril 2024

    Fête du Travail

    Mercredi 1er mai 2024

    Victoire 1945

    Mercredi 8 mai 2024

    Ascension

    Jeudi 9 mai 2024

    Lundi de Pentecôte

    Lundi 20 mai 2024

    Fête nationale

    Dimanche 14 juillet 2024

    Assomption

    Jeudi 15 août 2024

    Toussaint

    Vendredi 1er novembre 2024

    Armistice 1918

    Lundi 11 novembre 2024

    Noël

    Mercredi 25 décembre 2024

      Dates des fêtes légales en 2024

      Fête légale

      Date

      Jour de l’An

      Lundi 1er janvier 2024

      Vendredi Saint (dans les communes ayant un temple protestant ou une église mixte)

      Vendredi 29 mars 2024

      Lundi de Pâques

      Lundi 1er avril 2024

      Fête du Travail

      Mercredi 1er mai 2024

      Victoire 1945

      Mercredi 8 mai 2024

      Ascension

      Jeudi 18 mai 2023

      Lundi de Pentecôte

      Lundi 20 mai 2024

      Fête nationale

      Dimanche 14 juillet 2024

      Assomption

      Jeudi 15 août 2024

      Toussaint

      Vendredi 1er novembre 2024

      Armistice 1918

      Lundi 11 novembre 2024

      1er jour de Noël

      Mercredi 25 décembre 2024

      2e jour de Noël

      Jeudi 26 décembre 2024

        Dates des fêtes légales en 2024

        Fête légale

        Date

        Jour de l’An

        Lundi 1er janvier 2024

        Lundi de Pâques

        Lundi 1er avril 2024

        Fête du Travail

        Mercredi 1er mai 2024

        Victoire 1945

        Mercredi 8 mai 2024

        Ascension

        Jeudi 9 mai 2024

        Lundi de Pentecôte

        Lundi 20 mai 2024

        Fête nationale

        Dimanche 14 juillet 2024

        Assomption

        Jeudi 15 août 2024

        Toussaint

        Vendredi 1er novembre 2024

        Armistice 1918

        Lundi 11 novembre 2024

        Noël

        Mercredi 25 décembre 2024

        En plus des fêtes légales nationales, le jour de la commémoration de l’abolition de l’esclavage est un jour férié dans les  Drom . La date varie selon le département, dans les conditions suivantes :

        Date de la commémoration de l’abolition de l’esclavage dans chaque Dom

        Dom concerné

        Date

        Guadeloupe

        27 mai

        Guyane

        10 juin

        Martinique

        22 mai

        Mayotte

        27 avril

        La Réunion

        20 décembre

        Saint-Barthélemy

        9 octobre

        Saint-Martin

        27 mai

          Autres jours fériés

          Certaines commémorations locales ou professionnelles sont également des jours fériés, parmi lesquelles :

          • Saint-Éloi (reconnu jour férié par certaines conventions collectives dans la métallurgie)

          • Sainte-Barbe (pour les salariés travaillant dans les mines)

          • Mi-carême dans certains  Drom 

          Parmi les fêtes légales, seul le 1er mai est obligatoirement chômé pour tous les salariés (toutes entreprises et catégories confondues).

          Par exception, le salarié peut travailler le 1er mai lorsqu’il est employé dans une entreprise qui, en raison de la nature de l’activité, ne peut pas interrompre le travail (hôpitaux, transports publics, par exemple).

          Les autres jours fériés sont chômés si des dispositions en ce sens sont prévues :

          • Par la convention collective ou par un accord de branche ou un accord d’entreprise ou d’établissement

          • Ou, en l’absence de convention ou d’accord, par l’employeur

          Le salarié n’est pas obligé de récupérer les heures de travail non effectuées pendant un jour férié non travaillé.

          Un jour férié chômé peut tomber un jour habituellement non travaillé (le dimanche, par exemple).

          Dans ce cas, le salarié ne peut prétendre à aucun jour de congé supplémentaire.

          Toutefois, des dispositions conventionnelles peuvent prévoir des conditions plus favorables.

            Le salarié ou apprenti de moins de 18 ans ne peut pas travailler les jours fériés légaux.

            Toutefois, des exceptions sont possibles dans les secteurs suivants :

            • Hôtellerie, restauration, traiteur ou organisateur de réception

            • Café, tabac ou débit de boisson

            • Boulangerie, pâtisserie, boucherie, charcuterie, fromagerie-crèmerie, poissonnerie

            • Entreprise d’autres secteurs fabriquant à titre principal des produits alimentaires destinés à la consommation immédiate ou dont l’activité exclusive est la vente de denrées alimentaires au détail

            • Magasin de vente de fleurs, jardinerie et graineterie

            • Spectacles

            Le salarié ou apprenti âgé de moins de 18 ans qui travaille un jour férié bénéficie d’un repos hebdomadaire d’au moins 36 heures consécutives.

              Le chômage des jours fériés ne peut entraîner aucune perte de salaire pour le salarié totalisant au moins 3 mois d’ancienneté dans l’entreprise.

              Le salarié saisonnier qui a signé divers contrats de travail dans l’entreprise (successifs ou non) est également intégralement rémunéré si son ancienneté totale cumulée est d’au moins 3 mois.

              Le paiement des jours fériés n’est pas dû pour les salariés suivants :

              • Salarié travaillant à domicile

              • Salarié intermittent

              • Salarié temporaire (le jour férié chômé doit toutefois être payé au salarié temporaire dès lors que ce jour férié est compris dans sa mission)

              Toutefois, des dispositions conventionnelles ou usages dans l’entreprise peuvent prévoir des conditions plus favorables.

                Le 1er mai est jour férié et chômé.

                Le jour férié du 1er mai ne peut pas être une cause de réduction de salaire.

                Les salariés rémunérés à l’heure, à la journée ou au rendement ont droit à une indemnité égale au salaire perdu du fait de ce chômage. Cette indemnité est à la charge de l’employeur.

                Le salarié qui travaille le 1er mai bénéficie du doublement de sa rémunération.

                  Une journée de pont précédant ou suivant un jour férié peut être prévue dans l’entreprise.

                  Cette pratique ne fait l’objet d’aucune réglementation.

                  L’attribution d’un pont peut être prévue par des dispositions conventionnelles, un accord collectif ou être décidée par l’employeur.

                  Les heures de travail non travaillées en raison du pont peuvent être travaillées à une autre période pour compenser.

                  La récupération de ces heures peut être effectuée dans les 12 mois précédant ou suivant le pont. Ces heures ne font l’objet d’aucune majoration de salaire.

                  Par exemple, les heures perdues à l’occasion du pont peuvent être récupérées lorsque :

                  • 1 ou 2 jours ouvrables sont chômés entre un jour férié et un jour de repos hebdomadaire

                  • 1 jour précédant les congés annuels est chômé

                  La journée de solidarité consiste en une journée de travail supplémentaire. Elle est destinée au financement d’actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées.

                  La journée de solidarité prend la forme d’une journée de travail supplémentaire par an non rémunérée.

                  Elle peut prévoir :

                  • Soit le travail d’un jour férié précédemment chômé autre que le 1er mai (le lundi de Pentecôte, par exemple)

                  • Soit le travail d’une journée de RTT prévue dans le cadre d’un accord d’aménagement du temps de travail

                  • Soit tout autre mode d’organisation permettant le travail de 7 heures précédemment non travaillées (travailler un samedi, par exemple)

                  Les conditions d’accomplissement de cette journée sont fixées :

                  • Soit la convention collective ou par un accord de branche ou un accord d’entreprise ou d’établissement

                  • Soit, en l’absence de convention ou d’accord, par l’employeur après consultation du comité social et économique (CSE)

                  Les heures de travail effectuées durant la journée de solidarité ne sont pas rémunérés :

                  • Soit 7 heures non rémunérées au maximum pour les salariés mensualisés, réduites proportionnellement à la durée contractuelle en cas de travail à temps partiel

                  • Soit une journée de travail au maximum pour le salarié qui travaille au forfait jours

                  Les heures travaillées durant la journée de solidarité ne sont pas considérées comme des heures supplémentaires.

                  À noter

                  en Alsace-Moselle, la journée de solidarité ne peut pas être accomplie les 25 et 26 décembre, ni le jour du Vendredi Saint.

                  Que se passe-t-il si le salarié a déjà effectué la journée de solidarité ?

                  En raison d’un changement d’employeur, un salarié peut avoir déjà effectué un jour supplémentaire de travail durant l’année en cours dans le cadre de la journée de solidarité.

                  Dans ce cas, s’il est amené à effectuer une nouvelle journée de solidarité, les heures travaillées sont rémunérées et considérées comme des heures supplémentaires. Ces heures donnent lieu à contrepartie obligatoire sous forme de repos.

                  Le salarié peut refuser d’exécuter cette journée supplémentaire de travail sans que ce refus constitue une faute ou un motif de licenciement.

                Jours fériés et ponts dans le secteur privé

                Certaines fêtes constituent des jours fériés qui peuvent être chômés ou travaillés et rémunérés à des conditions qui varient selon les jours concernés (1er mai ou autre). Dans certains cas, les jours fériés permettent de bénéficier d’un pont. Les modalités d’accomplissement de la journée de solidarité sont fixées par convention ou accord d’entreprise ou d’établissement ou, sinon, par accord de branche.

                  Fêtes légales

                  Dates des fêtes légales en 2024

                  Fête légale

                  Date

                  Jour de l’An

                  Lundi 1er janvier 2024

                  Lundi de Pâques

                  Lundi 1er avril 2024

                  Fête du Travail

                  Mercredi 1er mai 2024

                  Victoire 1945

                  Mercredi 8 mai 2024

                  Ascension

                  Jeudi 9 mai 2024

                  Lundi de Pentecôte

                  Lundi 20 mai 2024

                  Fête nationale

                  Dimanche 14 juillet 2024

                  Assomption

                  Jeudi 15 août 2024

                  Toussaint

                  Vendredi 1er novembre 2024

                  Armistice 1918

                  Lundi 11 novembre 2024

                  Noël

                  Mercredi 25 décembre 2024

                    Dates des fêtes légales en 2024

                    Fête légale

                    Date

                    Jour de l’An

                    Lundi 1er janvier 2024

                    Vendredi Saint (dans les communes ayant un temple protestant ou une église mixte)

                    Vendredi 29 mars 2024

                    Lundi de Pâques

                    Lundi 1er avril 2024

                    Fête du Travail

                    Mercredi 1er mai 2024

                    Victoire 1945

                    Mercredi 8 mai 2024

                    Ascension

                    Jeudi 18 mai 2023

                    Lundi de Pentecôte

                    Lundi 20 mai 2024

                    Fête nationale

                    Dimanche 14 juillet 2024

                    Assomption

                    Jeudi 15 août 2024

                    Toussaint

                    Vendredi 1er novembre 2024

                    Armistice 1918

                    Lundi 11 novembre 2024

                    1er jour de Noël

                    Mercredi 25 décembre 2024

                    2e jour de Noël

                    Jeudi 26 décembre 2024

                      Dates des fêtes légales en 2024

                      Fête légale

                      Date

                      Jour de l’An

                      Lundi 1er janvier 2024

                      Lundi de Pâques

                      Lundi 1er avril 2024

                      Fête du Travail

                      Mercredi 1er mai 2024

                      Victoire 1945

                      Mercredi 8 mai 2024

                      Ascension

                      Jeudi 9 mai 2024

                      Lundi de Pentecôte

                      Lundi 20 mai 2024

                      Fête nationale

                      Dimanche 14 juillet 2024

                      Assomption

                      Jeudi 15 août 2024

                      Toussaint

                      Vendredi 1er novembre 2024

                      Armistice 1918

                      Lundi 11 novembre 2024

                      Noël

                      Mercredi 25 décembre 2024

                      En plus des fêtes légales nationales, le jour de la commémoration de l’abolition de l’esclavage est un jour férié dans les  Drom . La date varie selon le département, dans les conditions suivantes :

                      Date de la commémoration de l’abolition de l’esclavage dans chaque Dom

                      Dom concerné

                      Date

                      Guadeloupe

                      27 mai

                      Guyane

                      10 juin

                      Martinique

                      22 mai

                      Mayotte

                      27 avril

                      La Réunion

                      20 décembre

                      Saint-Barthélemy

                      9 octobre

                      Saint-Martin

                      27 mai

                        Autres jours fériés

                        Certaines commémorations locales ou professionnelles sont également des jours fériés, parmi lesquelles :

                        • Saint-Éloi (reconnu jour férié par certaines conventions collectives dans la métallurgie)

                        • Sainte-Barbe (pour les salariés travaillant dans les mines)

                        • Mi-carême dans certains  Drom 

                        Parmi les fêtes légales, seul le 1er mai est obligatoirement chômé pour tous les salariés (toutes entreprises et catégories confondues).

                        Par exception, le salarié peut travailler le 1er mai lorsqu’il est employé dans une entreprise qui, en raison de la nature de l’activité, ne peut pas interrompre le travail (hôpitaux, transports publics, par exemple).

                        Les autres jours fériés sont chômés si des dispositions en ce sens sont prévues :

                        • Par la convention collective ou par un accord de branche ou un accord d’entreprise ou d’établissement

                        • Ou, en l’absence de convention ou d’accord, par l’employeur

                        Le salarié n’est pas obligé de récupérer les heures de travail non effectuées pendant un jour férié non travaillé.

                        Un jour férié chômé peut tomber un jour habituellement non travaillé (le dimanche, par exemple).

                        Dans ce cas, le salarié ne peut prétendre à aucun jour de congé supplémentaire.

                        Toutefois, des dispositions conventionnelles peuvent prévoir des conditions plus favorables.

                          Le salarié ou apprenti de moins de 18 ans ne peut pas travailler les jours fériés légaux.

                          Toutefois, des exceptions sont possibles dans les secteurs suivants :

                          • Hôtellerie, restauration, traiteur ou organisateur de réception

                          • Café, tabac ou débit de boisson

                          • Boulangerie, pâtisserie, boucherie, charcuterie, fromagerie-crèmerie, poissonnerie

                          • Entreprise d’autres secteurs fabriquant à titre principal des produits alimentaires destinés à la consommation immédiate ou dont l’activité exclusive est la vente de denrées alimentaires au détail

                          • Magasin de vente de fleurs, jardinerie et graineterie

                          • Spectacles

                          Le salarié ou apprenti âgé de moins de 18 ans qui travaille un jour férié bénéficie d’un repos hebdomadaire d’au moins 36 heures consécutives.

                            Le chômage des jours fériés ne peut entraîner aucune perte de salaire pour le salarié totalisant au moins 3 mois d’ancienneté dans l’entreprise.

                            Le salarié saisonnier qui a signé divers contrats de travail dans l’entreprise (successifs ou non) est également intégralement rémunéré si son ancienneté totale cumulée est d’au moins 3 mois.

                            Le paiement des jours fériés n’est pas dû pour les salariés suivants :

                            • Salarié travaillant à domicile

                            • Salarié intermittent

                            • Salarié temporaire (le jour férié chômé doit toutefois être payé au salarié temporaire dès lors que ce jour férié est compris dans sa mission)

                            Toutefois, des dispositions conventionnelles ou usages dans l’entreprise peuvent prévoir des conditions plus favorables.

                              Le 1er mai est jour férié et chômé.

                              Le jour férié du 1er mai ne peut pas être une cause de réduction de salaire.

                              Les salariés rémunérés à l’heure, à la journée ou au rendement ont droit à une indemnité égale au salaire perdu du fait de ce chômage. Cette indemnité est à la charge de l’employeur.

                              Le salarié qui travaille le 1er mai bénéficie du doublement de sa rémunération.

                                Une journée de pont précédant ou suivant un jour férié peut être prévue dans l’entreprise.

                                Cette pratique ne fait l’objet d’aucune réglementation.

                                L’attribution d’un pont peut être prévue par des dispositions conventionnelles, un accord collectif ou être décidée par l’employeur.

                                Les heures de travail non travaillées en raison du pont peuvent être travaillées à une autre période pour compenser.

                                La récupération de ces heures peut être effectuée dans les 12 mois précédant ou suivant le pont. Ces heures ne font l’objet d’aucune majoration de salaire.

                                Par exemple, les heures perdues à l’occasion du pont peuvent être récupérées lorsque :

                                • 1 ou 2 jours ouvrables sont chômés entre un jour férié et un jour de repos hebdomadaire

                                • 1 jour précédant les congés annuels est chômé

                                La journée de solidarité consiste en une journée de travail supplémentaire. Elle est destinée au financement d’actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées.

                                La journée de solidarité prend la forme d’une journée de travail supplémentaire par an non rémunérée.

                                Elle peut prévoir :

                                • Soit le travail d’un jour férié précédemment chômé autre que le 1er mai (le lundi de Pentecôte, par exemple)

                                • Soit le travail d’une journée de RTT prévue dans le cadre d’un accord d’aménagement du temps de travail

                                • Soit tout autre mode d’organisation permettant le travail de 7 heures précédemment non travaillées (travailler un samedi, par exemple)

                                Les conditions d’accomplissement de cette journée sont fixées :

                                • Soit la convention collective ou par un accord de branche ou un accord d’entreprise ou d’établissement

                                • Soit, en l’absence de convention ou d’accord, par l’employeur après consultation du comité social et économique (CSE)

                                Les heures de travail effectuées durant la journée de solidarité ne sont pas rémunérés :

                                • Soit 7 heures non rémunérées au maximum pour les salariés mensualisés, réduites proportionnellement à la durée contractuelle en cas de travail à temps partiel

                                • Soit une journée de travail au maximum pour le salarié qui travaille au forfait jours

                                Les heures travaillées durant la journée de solidarité ne sont pas considérées comme des heures supplémentaires.

                                À noter

                                en Alsace-Moselle, la journée de solidarité ne peut pas être accomplie les 25 et 26 décembre, ni le jour du Vendredi Saint.

                                Que se passe-t-il si le salarié a déjà effectué la journée de solidarité ?

                                En raison d’un changement d’employeur, un salarié peut avoir déjà effectué un jour supplémentaire de travail durant l’année en cours dans le cadre de la journée de solidarité.

                                Dans ce cas, s’il est amené à effectuer une nouvelle journée de solidarité, les heures travaillées sont rémunérées et considérées comme des heures supplémentaires. Ces heures donnent lieu à contrepartie obligatoire sous forme de repos.

                                Le salarié peut refuser d’exécuter cette journée supplémentaire de travail sans que ce refus constitue une faute ou un motif de licenciement.

                              Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois pour les travaux portant sur une maison individuelle et ses annexes et de 3 mois pour les autres demandes.

                              Jours fériés et ponts dans le secteur privé

                              Certaines fêtes constituent des jours fériés qui peuvent être chômés ou travaillés et rémunérés à des conditions qui varient selon les jours concernés (1er mai ou autre). Dans certains cas, les jours fériés permettent de bénéficier d’un pont. Les modalités d’accomplissement de la journée de solidarité sont fixées par convention ou accord d’entreprise ou d’établissement ou, sinon, par accord de branche.

                                Fêtes légales

                                Dates des fêtes légales en 2024

                                Fête légale

                                Date

                                Jour de l’An

                                Lundi 1er janvier 2024

                                Lundi de Pâques

                                Lundi 1er avril 2024

                                Fête du Travail

                                Mercredi 1er mai 2024

                                Victoire 1945

                                Mercredi 8 mai 2024

                                Ascension

                                Jeudi 9 mai 2024

                                Lundi de Pentecôte

                                Lundi 20 mai 2024

                                Fête nationale

                                Dimanche 14 juillet 2024

                                Assomption

                                Jeudi 15 août 2024

                                Toussaint

                                Vendredi 1er novembre 2024

                                Armistice 1918

                                Lundi 11 novembre 2024

                                Noël

                                Mercredi 25 décembre 2024

                                  Dates des fêtes légales en 2024

                                  Fête légale

                                  Date

                                  Jour de l’An

                                  Lundi 1er janvier 2024

                                  Vendredi Saint (dans les communes ayant un temple protestant ou une église mixte)

                                  Vendredi 29 mars 2024

                                  Lundi de Pâques

                                  Lundi 1er avril 2024

                                  Fête du Travail

                                  Mercredi 1er mai 2024

                                  Victoire 1945

                                  Mercredi 8 mai 2024

                                  Ascension

                                  Jeudi 18 mai 2023

                                  Lundi de Pentecôte

                                  Lundi 20 mai 2024

                                  Fête nationale

                                  Dimanche 14 juillet 2024

                                  Assomption

                                  Jeudi 15 août 2024

                                  Toussaint

                                  Vendredi 1er novembre 2024

                                  Armistice 1918

                                  Lundi 11 novembre 2024

                                  1er jour de Noël

                                  Mercredi 25 décembre 2024

                                  2e jour de Noël

                                  Jeudi 26 décembre 2024

                                    Dates des fêtes légales en 2024

                                    Fête légale

                                    Date

                                    Jour de l’An

                                    Lundi 1er janvier 2024

                                    Lundi de Pâques

                                    Lundi 1er avril 2024

                                    Fête du Travail

                                    Mercredi 1er mai 2024

                                    Victoire 1945

                                    Mercredi 8 mai 2024

                                    Ascension

                                    Jeudi 9 mai 2024

                                    Lundi de Pentecôte

                                    Lundi 20 mai 2024

                                    Fête nationale

                                    Dimanche 14 juillet 2024

                                    Assomption

                                    Jeudi 15 août 2024

                                    Toussaint

                                    Vendredi 1er novembre 2024

                                    Armistice 1918

                                    Lundi 11 novembre 2024

                                    Noël

                                    Mercredi 25 décembre 2024

                                    En plus des fêtes légales nationales, le jour de la commémoration de l’abolition de l’esclavage est un jour férié dans les  Drom . La date varie selon le département, dans les conditions suivantes :

                                    Date de la commémoration de l’abolition de l’esclavage dans chaque Dom

                                    Dom concerné

                                    Date

                                    Guadeloupe

                                    27 mai

                                    Guyane

                                    10 juin

                                    Martinique

                                    22 mai

                                    Mayotte

                                    27 avril

                                    La Réunion

                                    20 décembre

                                    Saint-Barthélemy

                                    9 octobre

                                    Saint-Martin

                                    27 mai

                                      Autres jours fériés

                                      Certaines commémorations locales ou professionnelles sont également des jours fériés, parmi lesquelles :

                                      • Saint-Éloi (reconnu jour férié par certaines conventions collectives dans la métallurgie)

                                      • Sainte-Barbe (pour les salariés travaillant dans les mines)

                                      • Mi-carême dans certains  Drom 

                                      Parmi les fêtes légales, seul le 1er mai est obligatoirement chômé pour tous les salariés (toutes entreprises et catégories confondues).

                                      Par exception, le salarié peut travailler le 1er mai lorsqu’il est employé dans une entreprise qui, en raison de la nature de l’activité, ne peut pas interrompre le travail (hôpitaux, transports publics, par exemple).

                                      Les autres jours fériés sont chômés si des dispositions en ce sens sont prévues :

                                      • Par la convention collective ou par un accord de branche ou un accord d’entreprise ou d’établissement

                                      • Ou, en l’absence de convention ou d’accord, par l’employeur

                                      Le salarié n’est pas obligé de récupérer les heures de travail non effectuées pendant un jour férié non travaillé.

                                      Un jour férié chômé peut tomber un jour habituellement non travaillé (le dimanche, par exemple).

                                      Dans ce cas, le salarié ne peut prétendre à aucun jour de congé supplémentaire.

                                      Toutefois, des dispositions conventionnelles peuvent prévoir des conditions plus favorables.

                                        Le salarié ou apprenti de moins de 18 ans ne peut pas travailler les jours fériés légaux.

                                        Toutefois, des exceptions sont possibles dans les secteurs suivants :

                                        • Hôtellerie, restauration, traiteur ou organisateur de réception

                                        • Café, tabac ou débit de boisson

                                        • Boulangerie, pâtisserie, boucherie, charcuterie, fromagerie-crèmerie, poissonnerie

                                        • Entreprise d’autres secteurs fabriquant à titre principal des produits alimentaires destinés à la consommation immédiate ou dont l’activité exclusive est la vente de denrées alimentaires au détail

                                        • Magasin de vente de fleurs, jardinerie et graineterie

                                        • Spectacles

                                        Le salarié ou apprenti âgé de moins de 18 ans qui travaille un jour férié bénéficie d’un repos hebdomadaire d’au moins 36 heures consécutives.

                                          Le chômage des jours fériés ne peut entraîner aucune perte de salaire pour le salarié totalisant au moins 3 mois d’ancienneté dans l’entreprise.

                                          Le salarié saisonnier qui a signé divers contrats de travail dans l’entreprise (successifs ou non) est également intégralement rémunéré si son ancienneté totale cumulée est d’au moins 3 mois.

                                          Le paiement des jours fériés n’est pas dû pour les salariés suivants :

                                          • Salarié travaillant à domicile

                                          • Salarié intermittent

                                          • Salarié temporaire (le jour férié chômé doit toutefois être payé au salarié temporaire dès lors que ce jour férié est compris dans sa mission)

                                          Toutefois, des dispositions conventionnelles ou usages dans l’entreprise peuvent prévoir des conditions plus favorables.

                                            Le 1er mai est jour férié et chômé.

                                            Le jour férié du 1er mai ne peut pas être une cause de réduction de salaire.

                                            Les salariés rémunérés à l’heure, à la journée ou au rendement ont droit à une indemnité égale au salaire perdu du fait de ce chômage. Cette indemnité est à la charge de l’employeur.

                                            Le salarié qui travaille le 1er mai bénéficie du doublement de sa rémunération.

                                              Une journée de pont précédant ou suivant un jour férié peut être prévue dans l’entreprise.

                                              Cette pratique ne fait l’objet d’aucune réglementation.

                                              L’attribution d’un pont peut être prévue par des dispositions conventionnelles, un accord collectif ou être décidée par l’employeur.

                                              Les heures de travail non travaillées en raison du pont peuvent être travaillées à une autre période pour compenser.

                                              La récupération de ces heures peut être effectuée dans les 12 mois précédant ou suivant le pont. Ces heures ne font l’objet d’aucune majoration de salaire.

                                              Par exemple, les heures perdues à l’occasion du pont peuvent être récupérées lorsque :

                                              • 1 ou 2 jours ouvrables sont chômés entre un jour férié et un jour de repos hebdomadaire

                                              • 1 jour précédant les congés annuels est chômé

                                              La journée de solidarité consiste en une journée de travail supplémentaire. Elle est destinée au financement d’actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées.

                                              La journée de solidarité prend la forme d’une journée de travail supplémentaire par an non rémunérée.

                                              Elle peut prévoir :

                                              • Soit le travail d’un jour férié précédemment chômé autre que le 1er mai (le lundi de Pentecôte, par exemple)

                                              • Soit le travail d’une journée de RTT prévue dans le cadre d’un accord d’aménagement du temps de travail

                                              • Soit tout autre mode d’organisation permettant le travail de 7 heures précédemment non travaillées (travailler un samedi, par exemple)

                                              Les conditions d’accomplissement de cette journée sont fixées :

                                              • Soit la convention collective ou par un accord de branche ou un accord d’entreprise ou d’établissement

                                              • Soit, en l’absence de convention ou d’accord, par l’employeur après consultation du comité social et économique (CSE)

                                              Les heures de travail effectuées durant la journée de solidarité ne sont pas rémunérés :

                                              • Soit 7 heures non rémunérées au maximum pour les salariés mensualisés, réduites proportionnellement à la durée contractuelle en cas de travail à temps partiel

                                              • Soit une journée de travail au maximum pour le salarié qui travaille au forfait jours

                                              Les heures travaillées durant la journée de solidarité ne sont pas considérées comme des heures supplémentaires.

                                              À noter

                                              en Alsace-Moselle, la journée de solidarité ne peut pas être accomplie les 25 et 26 décembre, ni le jour du Vendredi Saint.

                                              Que se passe-t-il si le salarié a déjà effectué la journée de solidarité ?

                                              En raison d’un changement d’employeur, un salarié peut avoir déjà effectué un jour supplémentaire de travail durant l’année en cours dans le cadre de la journée de solidarité.

                                              Dans ce cas, s’il est amené à effectuer une nouvelle journée de solidarité, les heures travaillées sont rémunérées et considérées comme des heures supplémentaires. Ces heures donnent lieu à contrepartie obligatoire sous forme de repos.

                                              Le salarié peut refuser d’exécuter cette journée supplémentaire de travail sans que ce refus constitue une faute ou un motif de licenciement.

                                            Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

                                            Le délai d’instruction de droit commun est de 3 mois.

                                            Jours fériés et ponts dans le secteur privé

                                            Certaines fêtes constituent des jours fériés qui peuvent être chômés ou travaillés et rémunérés à des conditions qui varient selon les jours concernés (1er mai ou autre). Dans certains cas, les jours fériés permettent de bénéficier d’un pont. Les modalités d’accomplissement de la journée de solidarité sont fixées par convention ou accord d’entreprise ou d’établissement ou, sinon, par accord de branche.

                                              Fêtes légales

                                              Dates des fêtes légales en 2024

                                              Fête légale

                                              Date

                                              Jour de l’An

                                              Lundi 1er janvier 2024

                                              Lundi de Pâques

                                              Lundi 1er avril 2024

                                              Fête du Travail

                                              Mercredi 1er mai 2024

                                              Victoire 1945

                                              Mercredi 8 mai 2024

                                              Ascension

                                              Jeudi 9 mai 2024

                                              Lundi de Pentecôte

                                              Lundi 20 mai 2024

                                              Fête nationale

                                              Dimanche 14 juillet 2024

                                              Assomption

                                              Jeudi 15 août 2024

                                              Toussaint

                                              Vendredi 1er novembre 2024

                                              Armistice 1918

                                              Lundi 11 novembre 2024

                                              Noël

                                              Mercredi 25 décembre 2024

                                                Dates des fêtes légales en 2024

                                                Fête légale

                                                Date

                                                Jour de l’An

                                                Lundi 1er janvier 2024

                                                Vendredi Saint (dans les communes ayant un temple protestant ou une église mixte)

                                                Vendredi 29 mars 2024

                                                Lundi de Pâques

                                                Lundi 1er avril 2024

                                                Fête du Travail

                                                Mercredi 1er mai 2024

                                                Victoire 1945

                                                Mercredi 8 mai 2024

                                                Ascension

                                                Jeudi 18 mai 2023

                                                Lundi de Pentecôte

                                                Lundi 20 mai 2024

                                                Fête nationale

                                                Dimanche 14 juillet 2024

                                                Assomption

                                                Jeudi 15 août 2024

                                                Toussaint

                                                Vendredi 1er novembre 2024

                                                Armistice 1918

                                                Lundi 11 novembre 2024

                                                1er jour de Noël

                                                Mercredi 25 décembre 2024

                                                2e jour de Noël

                                                Jeudi 26 décembre 2024

                                                  Dates des fêtes légales en 2024

                                                  Fête légale

                                                  Date

                                                  Jour de l’An

                                                  Lundi 1er janvier 2024

                                                  Lundi de Pâques

                                                  Lundi 1er avril 2024

                                                  Fête du Travail

                                                  Mercredi 1er mai 2024

                                                  Victoire 1945

                                                  Mercredi 8 mai 2024

                                                  Ascension

                                                  Jeudi 9 mai 2024

                                                  Lundi de Pentecôte

                                                  Lundi 20 mai 2024

                                                  Fête nationale

                                                  Dimanche 14 juillet 2024

                                                  Assomption

                                                  Jeudi 15 août 2024

                                                  Toussaint

                                                  Vendredi 1er novembre 2024

                                                  Armistice 1918

                                                  Lundi 11 novembre 2024

                                                  Noël

                                                  Mercredi 25 décembre 2024

                                                  En plus des fêtes légales nationales, le jour de la commémoration de l’abolition de l’esclavage est un jour férié dans les  Drom . La date varie selon le département, dans les conditions suivantes :

                                                  Date de la commémoration de l’abolition de l’esclavage dans chaque Dom

                                                  Dom concerné

                                                  Date

                                                  Guadeloupe

                                                  27 mai

                                                  Guyane

                                                  10 juin

                                                  Martinique

                                                  22 mai

                                                  Mayotte

                                                  27 avril

                                                  La Réunion

                                                  20 décembre

                                                  Saint-Barthélemy

                                                  9 octobre

                                                  Saint-Martin

                                                  27 mai

                                                    Autres jours fériés

                                                    Certaines commémorations locales ou professionnelles sont également des jours fériés, parmi lesquelles :

                                                    • Saint-Éloi (reconnu jour férié par certaines conventions collectives dans la métallurgie)

                                                    • Sainte-Barbe (pour les salariés travaillant dans les mines)

                                                    • Mi-carême dans certains  Drom 

                                                    Parmi les fêtes légales, seul le 1er mai est obligatoirement chômé pour tous les salariés (toutes entreprises et catégories confondues).

                                                    Par exception, le salarié peut travailler le 1er mai lorsqu’il est employé dans une entreprise qui, en raison de la nature de l’activité, ne peut pas interrompre le travail (hôpitaux, transports publics, par exemple).

                                                    Les autres jours fériés sont chômés si des dispositions en ce sens sont prévues :

                                                    • Par la convention collective ou par un accord de branche ou un accord d’entreprise ou d’établissement

                                                    • Ou, en l’absence de convention ou d’accord, par l’employeur

                                                    Le salarié n’est pas obligé de récupérer les heures de travail non effectuées pendant un jour férié non travaillé.

                                                    Un jour férié chômé peut tomber un jour habituellement non travaillé (le dimanche, par exemple).

                                                    Dans ce cas, le salarié ne peut prétendre à aucun jour de congé supplémentaire.

                                                    Toutefois, des dispositions conventionnelles peuvent prévoir des conditions plus favorables.

                                                      Le salarié ou apprenti de moins de 18 ans ne peut pas travailler les jours fériés légaux.

                                                      Toutefois, des exceptions sont possibles dans les secteurs suivants :

                                                      • Hôtellerie, restauration, traiteur ou organisateur de réception

                                                      • Café, tabac ou débit de boisson

                                                      • Boulangerie, pâtisserie, boucherie, charcuterie, fromagerie-crèmerie, poissonnerie

                                                      • Entreprise d’autres secteurs fabriquant à titre principal des produits alimentaires destinés à la consommation immédiate ou dont l’activité exclusive est la vente de denrées alimentaires au détail

                                                      • Magasin de vente de fleurs, jardinerie et graineterie

                                                      • Spectacles

                                                      Le salarié ou apprenti âgé de moins de 18 ans qui travaille un jour férié bénéficie d’un repos hebdomadaire d’au moins 36 heures consécutives.

                                                        Le chômage des jours fériés ne peut entraîner aucune perte de salaire pour le salarié totalisant au moins 3 mois d’ancienneté dans l’entreprise.

                                                        Le salarié saisonnier qui a signé divers contrats de travail dans l’entreprise (successifs ou non) est également intégralement rémunéré si son ancienneté totale cumulée est d’au moins 3 mois.

                                                        Le paiement des jours fériés n’est pas dû pour les salariés suivants :

                                                        • Salarié travaillant à domicile

                                                        • Salarié intermittent

                                                        • Salarié temporaire (le jour férié chômé doit toutefois être payé au salarié temporaire dès lors que ce jour férié est compris dans sa mission)

                                                        Toutefois, des dispositions conventionnelles ou usages dans l’entreprise peuvent prévoir des conditions plus favorables.

                                                          Le 1er mai est jour férié et chômé.

                                                          Le jour férié du 1er mai ne peut pas être une cause de réduction de salaire.

                                                          Les salariés rémunérés à l’heure, à la journée ou au rendement ont droit à une indemnité égale au salaire perdu du fait de ce chômage. Cette indemnité est à la charge de l’employeur.

                                                          Le salarié qui travaille le 1er mai bénéficie du doublement de sa rémunération.

                                                            Une journée de pont précédant ou suivant un jour férié peut être prévue dans l’entreprise.

                                                            Cette pratique ne fait l’objet d’aucune réglementation.

                                                            L’attribution d’un pont peut être prévue par des dispositions conventionnelles, un accord collectif ou être décidée par l’employeur.

                                                            Les heures de travail non travaillées en raison du pont peuvent être travaillées à une autre période pour compenser.

                                                            La récupération de ces heures peut être effectuée dans les 12 mois précédant ou suivant le pont. Ces heures ne font l’objet d’aucune majoration de salaire.

                                                            Par exemple, les heures perdues à l’occasion du pont peuvent être récupérées lorsque :

                                                            • 1 ou 2 jours ouvrables sont chômés entre un jour férié et un jour de repos hebdomadaire

                                                            • 1 jour précédant les congés annuels est chômé

                                                            La journée de solidarité consiste en une journée de travail supplémentaire. Elle est destinée au financement d’actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées.

                                                            La journée de solidarité prend la forme d’une journée de travail supplémentaire par an non rémunérée.

                                                            Elle peut prévoir :

                                                            • Soit le travail d’un jour férié précédemment chômé autre que le 1er mai (le lundi de Pentecôte, par exemple)

                                                            • Soit le travail d’une journée de RTT prévue dans le cadre d’un accord d’aménagement du temps de travail

                                                            • Soit tout autre mode d’organisation permettant le travail de 7 heures précédemment non travaillées (travailler un samedi, par exemple)

                                                            Les conditions d’accomplissement de cette journée sont fixées :

                                                            • Soit la convention collective ou par un accord de branche ou un accord d’entreprise ou d’établissement

                                                            • Soit, en l’absence de convention ou d’accord, par l’employeur après consultation du comité social et économique (CSE)

                                                            Les heures de travail effectuées durant la journée de solidarité ne sont pas rémunérés :

                                                            • Soit 7 heures non rémunérées au maximum pour les salariés mensualisés, réduites proportionnellement à la durée contractuelle en cas de travail à temps partiel

                                                            • Soit une journée de travail au maximum pour le salarié qui travaille au forfait jours

                                                            Les heures travaillées durant la journée de solidarité ne sont pas considérées comme des heures supplémentaires.

                                                            À noter

                                                            en Alsace-Moselle, la journée de solidarité ne peut pas être accomplie les 25 et 26 décembre, ni le jour du Vendredi Saint.

                                                            Que se passe-t-il si le salarié a déjà effectué la journée de solidarité ?

                                                            En raison d’un changement d’employeur, un salarié peut avoir déjà effectué un jour supplémentaire de travail durant l’année en cours dans le cadre de la journée de solidarité.

                                                            Dans ce cas, s’il est amené à effectuer une nouvelle journée de solidarité, les heures travaillées sont rémunérées et considérées comme des heures supplémentaires. Ces heures donnent lieu à contrepartie obligatoire sous forme de repos.

                                                            Le salarié peut refuser d’exécuter cette journée supplémentaire de travail sans que ce refus constitue une faute ou un motif de licenciement.

                                                          Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

                                                          Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois.

                                                          Jours fériés et ponts dans le secteur privé

                                                          Certaines fêtes constituent des jours fériés qui peuvent être chômés ou travaillés et rémunérés à des conditions qui varient selon les jours concernés (1er mai ou autre). Dans certains cas, les jours fériés permettent de bénéficier d’un pont. Les modalités d’accomplissement de la journée de solidarité sont fixées par convention ou accord d’entreprise ou d’établissement ou, sinon, par accord de branche.

                                                            Fêtes légales

                                                            Dates des fêtes légales en 2024

                                                            Fête légale

                                                            Date

                                                            Jour de l’An

                                                            Lundi 1er janvier 2024

                                                            Lundi de Pâques

                                                            Lundi 1er avril 2024

                                                            Fête du Travail

                                                            Mercredi 1er mai 2024

                                                            Victoire 1945

                                                            Mercredi 8 mai 2024

                                                            Ascension

                                                            Jeudi 9 mai 2024

                                                            Lundi de Pentecôte

                                                            Lundi 20 mai 2024

                                                            Fête nationale

                                                            Dimanche 14 juillet 2024

                                                            Assomption

                                                            Jeudi 15 août 2024

                                                            Toussaint

                                                            Vendredi 1er novembre 2024

                                                            Armistice 1918

                                                            Lundi 11 novembre 2024

                                                            Noël

                                                            Mercredi 25 décembre 2024

                                                              Dates des fêtes légales en 2024

                                                              Fête légale

                                                              Date

                                                              Jour de l’An

                                                              Lundi 1er janvier 2024

                                                              Vendredi Saint (dans les communes ayant un temple protestant ou une église mixte)

                                                              Vendredi 29 mars 2024

                                                              Lundi de Pâques

                                                              Lundi 1er avril 2024

                                                              Fête du Travail

                                                              Mercredi 1er mai 2024

                                                              Victoire 1945

                                                              Mercredi 8 mai 2024

                                                              Ascension

                                                              Jeudi 18 mai 2023

                                                              Lundi de Pentecôte

                                                              Lundi 20 mai 2024

                                                              Fête nationale

                                                              Dimanche 14 juillet 2024

                                                              Assomption

                                                              Jeudi 15 août 2024

                                                              Toussaint

                                                              Vendredi 1er novembre 2024

                                                              Armistice 1918

                                                              Lundi 11 novembre 2024

                                                              1er jour de Noël

                                                              Mercredi 25 décembre 2024

                                                              2e jour de Noël

                                                              Jeudi 26 décembre 2024

                                                                Dates des fêtes légales en 2024

                                                                Fête légale

                                                                Date

                                                                Jour de l’An

                                                                Lundi 1er janvier 2024

                                                                Lundi de Pâques

                                                                Lundi 1er avril 2024

                                                                Fête du Travail

                                                                Mercredi 1er mai 2024

                                                                Victoire 1945

                                                                Mercredi 8 mai 2024

                                                                Ascension

                                                                Jeudi 9 mai 2024

                                                                Lundi de Pentecôte

                                                                Lundi 20 mai 2024

                                                                Fête nationale

                                                                Dimanche 14 juillet 2024

                                                                Assomption

                                                                Jeudi 15 août 2024

                                                                Toussaint

                                                                Vendredi 1er novembre 2024

                                                                Armistice 1918

                                                                Lundi 11 novembre 2024

                                                                Noël

                                                                Mercredi 25 décembre 2024

                                                                En plus des fêtes légales nationales, le jour de la commémoration de l’abolition de l’esclavage est un jour férié dans les  Drom . La date varie selon le département, dans les conditions suivantes :

                                                                Date de la commémoration de l’abolition de l’esclavage dans chaque Dom

                                                                Dom concerné

                                                                Date

                                                                Guadeloupe

                                                                27 mai

                                                                Guyane

                                                                10 juin

                                                                Martinique

                                                                22 mai

                                                                Mayotte

                                                                27 avril

                                                                La Réunion

                                                                20 décembre

                                                                Saint-Barthélemy

                                                                9 octobre

                                                                Saint-Martin

                                                                27 mai

                                                                  Autres jours fériés

                                                                  Certaines commémorations locales ou professionnelles sont également des jours fériés, parmi lesquelles :

                                                                  • Saint-Éloi (reconnu jour férié par certaines conventions collectives dans la métallurgie)

                                                                  • Sainte-Barbe (pour les salariés travaillant dans les mines)

                                                                  • Mi-carême dans certains  Drom 

                                                                  Parmi les fêtes légales, seul le 1er mai est obligatoirement chômé pour tous les salariés (toutes entreprises et catégories confondues).

                                                                  Par exception, le salarié peut travailler le 1er mai lorsqu’il est employé dans une entreprise qui, en raison de la nature de l’activité, ne peut pas interrompre le travail (hôpitaux, transports publics, par exemple).

                                                                  Les autres jours fériés sont chômés si des dispositions en ce sens sont prévues :

                                                                  • Par la convention collective ou par un accord de branche ou un accord d’entreprise ou d’établissement

                                                                  • Ou, en l’absence de convention ou d’accord, par l’employeur

                                                                  Le salarié n’est pas obligé de récupérer les heures de travail non effectuées pendant un jour férié non travaillé.

                                                                  Un jour férié chômé peut tomber un jour habituellement non travaillé (le dimanche, par exemple).

                                                                  Dans ce cas, le salarié ne peut prétendre à aucun jour de congé supplémentaire.

                                                                  Toutefois, des dispositions conventionnelles peuvent prévoir des conditions plus favorables.

                                                                    Le salarié ou apprenti de moins de 18 ans ne peut pas travailler les jours fériés légaux.

                                                                    Toutefois, des exceptions sont possibles dans les secteurs suivants :

                                                                    • Hôtellerie, restauration, traiteur ou organisateur de réception

                                                                    • Café, tabac ou débit de boisson

                                                                    • Boulangerie, pâtisserie, boucherie, charcuterie, fromagerie-crèmerie, poissonnerie

                                                                    • Entreprise d’autres secteurs fabriquant à titre principal des produits alimentaires destinés à la consommation immédiate ou dont l’activité exclusive est la vente de denrées alimentaires au détail

                                                                    • Magasin de vente de fleurs, jardinerie et graineterie

                                                                    • Spectacles

                                                                    Le salarié ou apprenti âgé de moins de 18 ans qui travaille un jour férié bénéficie d’un repos hebdomadaire d’au moins 36 heures consécutives.

                                                                      Le chômage des jours fériés ne peut entraîner aucune perte de salaire pour le salarié totalisant au moins 3 mois d’ancienneté dans l’entreprise.

                                                                      Le salarié saisonnier qui a signé divers contrats de travail dans l’entreprise (successifs ou non) est également intégralement rémunéré si son ancienneté totale cumulée est d’au moins 3 mois.

                                                                      Le paiement des jours fériés n’est pas dû pour les salariés suivants :

                                                                      • Salarié travaillant à domicile

                                                                      • Salarié intermittent

                                                                      • Salarié temporaire (le jour férié chômé doit toutefois être payé au salarié temporaire dès lors que ce jour férié est compris dans sa mission)

                                                                      Toutefois, des dispositions conventionnelles ou usages dans l’entreprise peuvent prévoir des conditions plus favorables.

                                                                        Le 1er mai est jour férié et chômé.

                                                                        Le jour férié du 1er mai ne peut pas être une cause de réduction de salaire.

                                                                        Les salariés rémunérés à l’heure, à la journée ou au rendement ont droit à une indemnité égale au salaire perdu du fait de ce chômage. Cette indemnité est à la charge de l’employeur.

                                                                        Le salarié qui travaille le 1er mai bénéficie du doublement de sa rémunération.

                                                                          Une journée de pont précédant ou suivant un jour férié peut être prévue dans l’entreprise.

                                                                          Cette pratique ne fait l’objet d’aucune réglementation.

                                                                          L’attribution d’un pont peut être prévue par des dispositions conventionnelles, un accord collectif ou être décidée par l’employeur.

                                                                          Les heures de travail non travaillées en raison du pont peuvent être travaillées à une autre période pour compenser.

                                                                          La récupération de ces heures peut être effectuée dans les 12 mois précédant ou suivant le pont. Ces heures ne font l’objet d’aucune majoration de salaire.

                                                                          Par exemple, les heures perdues à l’occasion du pont peuvent être récupérées lorsque :

                                                                          • 1 ou 2 jours ouvrables sont chômés entre un jour férié et un jour de repos hebdomadaire

                                                                          • 1 jour précédant les congés annuels est chômé

                                                                          La journée de solidarité consiste en une journée de travail supplémentaire. Elle est destinée au financement d’actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées.

                                                                          La journée de solidarité prend la forme d’une journée de travail supplémentaire par an non rémunérée.

                                                                          Elle peut prévoir :

                                                                          • Soit le travail d’un jour férié précédemment chômé autre que le 1er mai (le lundi de Pentecôte, par exemple)

                                                                          • Soit le travail d’une journée de RTT prévue dans le cadre d’un accord d’aménagement du temps de travail

                                                                          • Soit tout autre mode d’organisation permettant le travail de 7 heures précédemment non travaillées (travailler un samedi, par exemple)

                                                                          Les conditions d’accomplissement de cette journée sont fixées :

                                                                          • Soit la convention collective ou par un accord de branche ou un accord d’entreprise ou d’établissement

                                                                          • Soit, en l’absence de convention ou d’accord, par l’employeur après consultation du comité social et économique (CSE)

                                                                          Les heures de travail effectuées durant la journée de solidarité ne sont pas rémunérés :

                                                                          • Soit 7 heures non rémunérées au maximum pour les salariés mensualisés, réduites proportionnellement à la durée contractuelle en cas de travail à temps partiel

                                                                          • Soit une journée de travail au maximum pour le salarié qui travaille au forfait jours

                                                                          Les heures travaillées durant la journée de solidarité ne sont pas considérées comme des heures supplémentaires.

                                                                          À noter

                                                                          en Alsace-Moselle, la journée de solidarité ne peut pas être accomplie les 25 et 26 décembre, ni le jour du Vendredi Saint.

                                                                          Que se passe-t-il si le salarié a déjà effectué la journée de solidarité ?

                                                                          En raison d’un changement d’employeur, un salarié peut avoir déjà effectué un jour supplémentaire de travail durant l’année en cours dans le cadre de la journée de solidarité.

                                                                          Dans ce cas, s’il est amené à effectuer une nouvelle journée de solidarité, les heures travaillées sont rémunérées et considérées comme des heures supplémentaires. Ces heures donnent lieu à contrepartie obligatoire sous forme de repos.

                                                                          Le salarié peut refuser d’exécuter cette journée supplémentaire de travail sans que ce refus constitue une faute ou un motif de licenciement.

                                                                        Pour les travaux portant sur des bâtiments accueillant du public (commerces, restaurants …) se référer à la page spécifique.

                                                                        Faire sa demande en ligne

                                                                        Désormais pour réaliser vos démarches d’urbanisme, la commune met à votre disposition un service en ligne, le Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU) sécurisé, gratuit et facilement accessible.
                                                                        Il vous permet d’accéder aux formulaires en ligne, de remplir la demande d’autorisation d’urbanisme nécessaire et de joindre les annexes puis de télétransmettre le dossier de demande à la commune.

                                                                        La cellule urbanisme restent vos interlocuteurs privilégiés pour vous accompagner tout au long de la procédure. N’hésitez pas à les solliciter dès la construction de votre dossier : urbanisme01@ussel19.fr

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