Urbanisme

Démarches d’urbanisme

Vous avez un projet de construction, d’extension, de modification, d’aménagement ? Désormais, vous pouvez réaliser votre demande en ligne sur la plateforme du Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU).

Quand faire votre demande ?

Prévoyez de réaliser vos démarches administratives au minimum 2 mois avant le début travaux.

Si votre projet est situé dans un périmètre de protection des monuments historiques, il est conseillé de prendre l’attache de l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine (UDAP) en amont du dépôt du dossier pour définir votre projet : comptez un mois de délai supplémentaire pour l’instruction de votre demande.

Ai-je le droit ?

Tout d’abord, il faut définir le champ d’application de votre demande.
La surface de plancher (SP) ou l’emprise au sol (ES) créées vont définir le champ d’application de l’autorisation à déposer en mairie.

  • PROJET < 5m² SP ou ES = Pas de formalité
  • 5m² SP ou ES > PROJET > 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 20 m² SP ou ES = Permis de construire

Les ravalements de façade, changements de menuiseries, réfection de toiture, édification de clôtures sont soumis au dépôt d’une déclaration préalable. Les démolitions sont soumises à permis de démolir.

Il existe une exception pour les extensions (agrandissement de la construction existante présentant des dimensions inférieures à celle-ci et ayant un lien physique et fonctionnel avec la construction existante.) en zone urbanisée : les zones en U = UC, UX, UR, UZ, US.

  • 5m² SP ou ES < PROJET < 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 40 m² SP ou ES = permis de construire

Les piscines ne sont pas soumises aux mêmes règles que les constructions (attention les pool House doivent répondre aux règles de constructions classique).

Bassin non couvert ou couverture inférieure à 1.80m de hauteur :

  • 10m² > Bassin > 100 m² = Déclaration préalable
  • Bassin > 100 m² = Permis de construire

Bassin dont la couverture est supérieure à 1.80 m de haut

  • Permis de construire peu importe la superficie du bassin

Emprise au sol

= Projection verticale au sol de la construction

Surface de plancher

= Ensemble des surfaces closes ET couvertes de plus de 1.80m de hauteur

Quand recourir à un architecte ?

  • Lorsque le permis de construire est déposé par une personne morale (entreprise, société, etc.)
  • Lorsque la surface de plancher dépasse 150 m² pour une construction autre qu’à usage agricole.
  • Lorsque les travaux prévus, sur une construction existante, sont soumis à permis de construire et :
    • Qu’ils conduisent la surface de plancher à dépasser le seuil des 150 m²
    • Ou que la construction existante dépasse déjà les 150 m² de surface de plancher

Quelles formalités à accomplir ?

Buvette ou bar tenu par une association

Vous dirigez une association et vous souhaitez tenir un bar ou une buvette ? Vous pouvez exploiter de manière permanente un bar si vous respectez la réglementation des débits de boissons. Vous pouvez ouvrir de manière temporaire une buvette dans certaines circonstances uniquement. Nous vous présentons les informations à connaître.

Activités commerciales d’une association

    Les règles diffèrent selon qu’il s’agit d’une buvette dans une installation sportive ou dans une foire ou exposition ou dans le cadre d’une manifestation organisée par l’association elle-même ou s’il s’agit d’une buvette réservée aux adhérents.

      L’association peut librement ouvrir une buvette temporaire, si aucune boisson alcoolisée n’y est servie.

        Dans une enceinte sportive (stade, salle d’éducation physique, gymnase, …), l’association ne peut pas vendre ou distribuer des boissons alcoolisées.

        Toutefois, des dérogations temporaires peuvent être accordées pour proposer des boissons alcoolisées du groupe 3 (c’est-à-dire des boissons en-dessous de 18° d’alcool : vin, bière, crème de cassis,…,) et pour 48 heures maximum.

        Les dérogations concernent les associations suivantes :

        • Associations sportives agréées, dans la limite de 10 autorisations par an

        • Associations organisatrices de manifestations à caractère touristique, dans la limite de 4 autorisations par an

        • Associations organisatrices de manifestations à caractère agricole, dans la limite de 2 autorisations par an

        La dérogation est à demander au maire de la commune dans laquelle sera situé le débit de boissons.

        Où s’adresser ?

         Mairie 

            La demande doit lui être adressée au moins 3 mois avant la date prévue de la manifestation. Elle doit préciser la date et la nature de la manifestation prévue et les conditions de fonctionnement du débit de boissons (horaires d’ouverture, catégories de boissons concernées).

            En cas de manifestation exceptionnelle, la demande peut être faite au moins 15 jours avant la date prévue.

            Le non respect de l’interdiction d’introduire, par la force ou par la fraude, des boissons alcoolisées dans une enceinte sportive est puni d’une amende de 7 500 € et d’un an de prison.

            L’ouverture de buvettes ou de bars n’entraîne pas de démarche particulière auprès de l’administration fiscale.

            Cependant, les recettes générées par cette activité peuvent devoir être comptées parmi les recettes lucratives (c’est-à-dire rapportant de l’argent). Celles-ci sont soumises à déclaration et à imposition :

            • dès le premier euro, si elles occupent une part prépondérante dans le budget de l’association,

            • ou au-delà du seuil des  76 679 € annuels, si elles sont accessoires.

            Il faut en conséquence déterminer si l’activité peut (ou ne peut pas) être qualifiée de non lucrative.

            L’association peut ouvrir une buvette temporaire dans une foire ou une exposition et servir tout type de boissons si les 3 conditions suivantes sont réunies :

            • La foire ou l’exposition est organisée par l’État, une collectivité publique ou une association reconnue d’utilité publique

            • L’association a reçu un avis favorable du commissaire général de l’exposition ou de la foire

            • L’association a effectué au moins 15 jours à l’avance une demande d’ouverture d’un débit de boissons temporaire au maire de la commune concernée (ou, à Paris, à la préfecture de police de Paris), accompagnée de l’avis favorable du commissaire général de l’exposition ou de la foire.

            L’ouverture de buvettes ou de bars n’entraîne pas de démarche particulière auprès de l’administration fiscale.

            Cependant, les recettes générées par cette activité peuvent devoir être comptées parmi les recettes lucratives (c’est-à-dire rapportant de l’argent). Celles-ci sont soumises à déclaration et à imposition :

            • dès le premier euro, si elles occupent une part prépondérante dans le budget de l’association,

            • ou au-delà du seuil des  76 679 € annuels, si elles sont accessoires.

            Il faut en conséquence déterminer si l’activité peut (ou ne peut pas) être qualifiée de non lucrative.

            L’association peut ouvrir une buvette temporaire pour vendre des boissons des groupes 1 (boissons sans alcool) et 3 (boissons en-dessous de 18°) à condition d’avoir obtenu l’autorisation du maire de la commune dans laquelle sera situé le débit de boissons.

            L’association peut obtenir 5 autorisations annuelles maximum.

            À savoir

            Dans les départements de la Guadeloupe, de la Guyane et de la Martinique, le préfet peut autoriser la vente des boissons de 4me groupe (boissons de plus de 18°) dans la limite de 4 jours par an.

            L’ouverture de buvettes ou de bars n’entraîne pas de démarche particulière auprès de l’administration fiscale.

            Cependant, les recettes générées par cette activité peuvent devoir être comptées parmi les recettes lucratives (c’est-à-dire rapportant de l’argent). Celles-ci sont soumises à déclaration et à imposition :

            • dès le premier euro, si elles occupent une part prépondérante dans le budget de l’association,

            • ou au-delà du seuil des  76 679 € annuels, si elles sont accessoires.

            Il faut en conséquence déterminer si l’activité peut (ou ne peut pas) être qualifiée de non lucrative.

            Si la buvette temporaire est réservée aux adhérents (pot associatif, 3è mi-temps , réception-buffet,…), il n’y a pas de démarche particulière à faire, ni de réglementation spécifique à suivre.

            L’ouverture de buvettes ou de bars n’entraîne pas de démarche particulière auprès de l’administration fiscale.

            Cependant, les recettes générées par cette activité peuvent devoir être comptées parmi les recettes lucratives (c’est-à-dire rapportant de l’argent). Celles-ci sont soumises à déclaration et à imposition :

            • dès le premier euro, si elles occupent une part prépondérante dans le budget de l’association,

            • ou au-delà du seuil des  76 679 € annuels, si elles sont accessoires.

            Il faut en conséquence déterminer si l’activité peut (ou ne peut pas) être qualifiée de non lucrative.

            L’association peut librement ouvrir un bar permanent si aucune boisson alcoolisée n’y est servie.

            L’ouverture de buvettes ou de bars n’entraîne pas de démarche particulière auprès de l’administration fiscale.

            Cependant, les recettes générées par cette activité peuvent devoir être comptées parmi les recettes lucratives (c’est-à-dire rapportant de l’argent). Celles-ci sont soumises à déclaration et à imposition :

            • dès le premier euro, si elles occupent une part prépondérante dans le budget de l’association,

            • ou au-delà du seuil des  76 679 € annuels, si elles sont accessoires.

            Il faut en conséquence déterminer si l’activité peut (ou ne peut pas) être qualifiée de non lucrative.

            Les règles diffèrent selon que le lieu est ouvert au public ou réservé aux adhérents :

            L’association peut ouvrir un bar permanent proposant des boissons alcoolisées à consommer sur place de 3me catégorie à condition d’obtenir une licence de débit de boissons de 3me catégorie.

            Les différents types de licences selon la nature des boissons

            Type de boissons

            Débit de boissons

            à consommer sur place

            Débit de boissons

            à emporter

            Restaurant

            Groupe 1 : boissons sans alcool

            Vente libre

            Vente libre

            Vente libre

            Groupe 3 : boissons fermentées non distillées (vin, bière, cidre, poiré, hydromel) et vins doux naturels, crème de cassis, jus de fruits ou de légumes comportant jusqu’à 3° d’alcool, vin de liqueurs, apéritif à base de vin, porto, liqueurs de fraises, framboises, cassis ou cerises avec un taux inférieur ou égal à 18° d’alcool

            Licence III, dite licence restreinte

            Petite licence à emporter

            Petite licence restaurant

            Groupes 4 et 5 : rhums, tafias, alcools distillés et toutes autres boissons alcooliques avec un taux supérieur à 18° d’alcool (gin, vodka, whisky, etc.)

            Licence IV, dite grande licence ou licence de plein exercice

            Licence à emporter

            Licence restaurant

            L’association doit également respecter la réglementation applicable aux débits de boissons en matière d’affichage, d’étalage, d’hygiène et de sécurité.

              Si les dirigeants de l’association ouvrent un bar permanent exclusivement réservé à leurs membres, aucune démarche n’est à accomplir si les 2 conditions suivantes sont respectées :

              • L’ouverture du bar n’a pas pour but de réaliser de bénéfices

              • Les boissons proposées appartiennent aux groupes 1 et 3 de la classification officielle des boissons

              Sinon, l’association est considérée comme exerçant une activité commerciale et doit posséder une licence de débit de boissons de 3e catégorie.

                L’ouverture de buvettes ou de bars n’entraîne pas de démarche particulière auprès de l’administration fiscale.

                Cependant, les recettes générées par cette activité peuvent devoir être comptées parmi les recettes lucratives (c’est-à-dire rapportant de l’argent). Celles-ci sont soumises à déclaration et à imposition :

                • dès le premier euro, si elles occupent une part prépondérante dans le budget de l’association,

                • ou au-delà du seuil des  76 679 € annuels, si elles sont accessoires.

                Il faut en conséquence déterminer si l’activité peut (ou ne peut pas) être qualifiée de non lucrative.

              Buvette ou bar tenu par une association

              Vous dirigez une association et vous souhaitez tenir un bar ou une buvette ? Vous pouvez exploiter de manière permanente un bar si vous respectez la réglementation des débits de boissons. Vous pouvez ouvrir de manière temporaire une buvette dans certaines circonstances uniquement. Nous vous présentons les informations à connaître.

              Activités commerciales d’une association

                Les règles diffèrent selon qu’il s’agit d’une buvette dans une installation sportive ou dans une foire ou exposition ou dans le cadre d’une manifestation organisée par l’association elle-même ou s’il s’agit d’une buvette réservée aux adhérents.

                  L’association peut librement ouvrir une buvette temporaire, si aucune boisson alcoolisée n’y est servie.

                    Dans une enceinte sportive (stade, salle d’éducation physique, gymnase, …), l’association ne peut pas vendre ou distribuer des boissons alcoolisées.

                    Toutefois, des dérogations temporaires peuvent être accordées pour proposer des boissons alcoolisées du groupe 3 (c’est-à-dire des boissons en-dessous de 18° d’alcool : vin, bière, crème de cassis,…,) et pour 48 heures maximum.

                    Les dérogations concernent les associations suivantes :

                    • Associations sportives agréées, dans la limite de 10 autorisations par an

                    • Associations organisatrices de manifestations à caractère touristique, dans la limite de 4 autorisations par an

                    • Associations organisatrices de manifestations à caractère agricole, dans la limite de 2 autorisations par an

                    La dérogation est à demander au maire de la commune dans laquelle sera situé le débit de boissons.

                    Où s’adresser ?

                     Mairie 

                        La demande doit lui être adressée au moins 3 mois avant la date prévue de la manifestation. Elle doit préciser la date et la nature de la manifestation prévue et les conditions de fonctionnement du débit de boissons (horaires d’ouverture, catégories de boissons concernées).

                        En cas de manifestation exceptionnelle, la demande peut être faite au moins 15 jours avant la date prévue.

                        Le non respect de l’interdiction d’introduire, par la force ou par la fraude, des boissons alcoolisées dans une enceinte sportive est puni d’une amende de 7 500 € et d’un an de prison.

                        L’ouverture de buvettes ou de bars n’entraîne pas de démarche particulière auprès de l’administration fiscale.

                        Cependant, les recettes générées par cette activité peuvent devoir être comptées parmi les recettes lucratives (c’est-à-dire rapportant de l’argent). Celles-ci sont soumises à déclaration et à imposition :

                        • dès le premier euro, si elles occupent une part prépondérante dans le budget de l’association,

                        • ou au-delà du seuil des  76 679 € annuels, si elles sont accessoires.

                        Il faut en conséquence déterminer si l’activité peut (ou ne peut pas) être qualifiée de non lucrative.

                        L’association peut ouvrir une buvette temporaire dans une foire ou une exposition et servir tout type de boissons si les 3 conditions suivantes sont réunies :

                        • La foire ou l’exposition est organisée par l’État, une collectivité publique ou une association reconnue d’utilité publique

                        • L’association a reçu un avis favorable du commissaire général de l’exposition ou de la foire

                        • L’association a effectué au moins 15 jours à l’avance une demande d’ouverture d’un débit de boissons temporaire au maire de la commune concernée (ou, à Paris, à la préfecture de police de Paris), accompagnée de l’avis favorable du commissaire général de l’exposition ou de la foire.

                        L’ouverture de buvettes ou de bars n’entraîne pas de démarche particulière auprès de l’administration fiscale.

                        Cependant, les recettes générées par cette activité peuvent devoir être comptées parmi les recettes lucratives (c’est-à-dire rapportant de l’argent). Celles-ci sont soumises à déclaration et à imposition :

                        • dès le premier euro, si elles occupent une part prépondérante dans le budget de l’association,

                        • ou au-delà du seuil des  76 679 € annuels, si elles sont accessoires.

                        Il faut en conséquence déterminer si l’activité peut (ou ne peut pas) être qualifiée de non lucrative.

                        L’association peut ouvrir une buvette temporaire pour vendre des boissons des groupes 1 (boissons sans alcool) et 3 (boissons en-dessous de 18°) à condition d’avoir obtenu l’autorisation du maire de la commune dans laquelle sera situé le débit de boissons.

                        L’association peut obtenir 5 autorisations annuelles maximum.

                        À savoir

                        Dans les départements de la Guadeloupe, de la Guyane et de la Martinique, le préfet peut autoriser la vente des boissons de 4me groupe (boissons de plus de 18°) dans la limite de 4 jours par an.

                        L’ouverture de buvettes ou de bars n’entraîne pas de démarche particulière auprès de l’administration fiscale.

                        Cependant, les recettes générées par cette activité peuvent devoir être comptées parmi les recettes lucratives (c’est-à-dire rapportant de l’argent). Celles-ci sont soumises à déclaration et à imposition :

                        • dès le premier euro, si elles occupent une part prépondérante dans le budget de l’association,

                        • ou au-delà du seuil des  76 679 € annuels, si elles sont accessoires.

                        Il faut en conséquence déterminer si l’activité peut (ou ne peut pas) être qualifiée de non lucrative.

                        Si la buvette temporaire est réservée aux adhérents (pot associatif, 3è mi-temps , réception-buffet,…), il n’y a pas de démarche particulière à faire, ni de réglementation spécifique à suivre.

                        L’ouverture de buvettes ou de bars n’entraîne pas de démarche particulière auprès de l’administration fiscale.

                        Cependant, les recettes générées par cette activité peuvent devoir être comptées parmi les recettes lucratives (c’est-à-dire rapportant de l’argent). Celles-ci sont soumises à déclaration et à imposition :

                        • dès le premier euro, si elles occupent une part prépondérante dans le budget de l’association,

                        • ou au-delà du seuil des  76 679 € annuels, si elles sont accessoires.

                        Il faut en conséquence déterminer si l’activité peut (ou ne peut pas) être qualifiée de non lucrative.

                        L’association peut librement ouvrir un bar permanent si aucune boisson alcoolisée n’y est servie.

                        L’ouverture de buvettes ou de bars n’entraîne pas de démarche particulière auprès de l’administration fiscale.

                        Cependant, les recettes générées par cette activité peuvent devoir être comptées parmi les recettes lucratives (c’est-à-dire rapportant de l’argent). Celles-ci sont soumises à déclaration et à imposition :

                        • dès le premier euro, si elles occupent une part prépondérante dans le budget de l’association,

                        • ou au-delà du seuil des  76 679 € annuels, si elles sont accessoires.

                        Il faut en conséquence déterminer si l’activité peut (ou ne peut pas) être qualifiée de non lucrative.

                        Les règles diffèrent selon que le lieu est ouvert au public ou réservé aux adhérents :

                        L’association peut ouvrir un bar permanent proposant des boissons alcoolisées à consommer sur place de 3me catégorie à condition d’obtenir une licence de débit de boissons de 3me catégorie.

                        Les différents types de licences selon la nature des boissons

                        Type de boissons

                        Débit de boissons

                        à consommer sur place

                        Débit de boissons

                        à emporter

                        Restaurant

                        Groupe 1 : boissons sans alcool

                        Vente libre

                        Vente libre

                        Vente libre

                        Groupe 3 : boissons fermentées non distillées (vin, bière, cidre, poiré, hydromel) et vins doux naturels, crème de cassis, jus de fruits ou de légumes comportant jusqu’à 3° d’alcool, vin de liqueurs, apéritif à base de vin, porto, liqueurs de fraises, framboises, cassis ou cerises avec un taux inférieur ou égal à 18° d’alcool

                        Licence III, dite licence restreinte

                        Petite licence à emporter

                        Petite licence restaurant

                        Groupes 4 et 5 : rhums, tafias, alcools distillés et toutes autres boissons alcooliques avec un taux supérieur à 18° d’alcool (gin, vodka, whisky, etc.)

                        Licence IV, dite grande licence ou licence de plein exercice

                        Licence à emporter

                        Licence restaurant

                        L’association doit également respecter la réglementation applicable aux débits de boissons en matière d’affichage, d’étalage, d’hygiène et de sécurité.

                          Si les dirigeants de l’association ouvrent un bar permanent exclusivement réservé à leurs membres, aucune démarche n’est à accomplir si les 2 conditions suivantes sont respectées :

                          • L’ouverture du bar n’a pas pour but de réaliser de bénéfices

                          • Les boissons proposées appartiennent aux groupes 1 et 3 de la classification officielle des boissons

                          Sinon, l’association est considérée comme exerçant une activité commerciale et doit posséder une licence de débit de boissons de 3e catégorie.

                            L’ouverture de buvettes ou de bars n’entraîne pas de démarche particulière auprès de l’administration fiscale.

                            Cependant, les recettes générées par cette activité peuvent devoir être comptées parmi les recettes lucratives (c’est-à-dire rapportant de l’argent). Celles-ci sont soumises à déclaration et à imposition :

                            • dès le premier euro, si elles occupent une part prépondérante dans le budget de l’association,

                            • ou au-delà du seuil des  76 679 € annuels, si elles sont accessoires.

                            Il faut en conséquence déterminer si l’activité peut (ou ne peut pas) être qualifiée de non lucrative.

                          Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois pour les travaux portant sur une maison individuelle et ses annexes et de 3 mois pour les autres demandes.

                          Buvette ou bar tenu par une association

                          Vous dirigez une association et vous souhaitez tenir un bar ou une buvette ? Vous pouvez exploiter de manière permanente un bar si vous respectez la réglementation des débits de boissons. Vous pouvez ouvrir de manière temporaire une buvette dans certaines circonstances uniquement. Nous vous présentons les informations à connaître.

                          Activités commerciales d’une association

                            Les règles diffèrent selon qu’il s’agit d’une buvette dans une installation sportive ou dans une foire ou exposition ou dans le cadre d’une manifestation organisée par l’association elle-même ou s’il s’agit d’une buvette réservée aux adhérents.

                              L’association peut librement ouvrir une buvette temporaire, si aucune boisson alcoolisée n’y est servie.

                                Dans une enceinte sportive (stade, salle d’éducation physique, gymnase, …), l’association ne peut pas vendre ou distribuer des boissons alcoolisées.

                                Toutefois, des dérogations temporaires peuvent être accordées pour proposer des boissons alcoolisées du groupe 3 (c’est-à-dire des boissons en-dessous de 18° d’alcool : vin, bière, crème de cassis,…,) et pour 48 heures maximum.

                                Les dérogations concernent les associations suivantes :

                                • Associations sportives agréées, dans la limite de 10 autorisations par an

                                • Associations organisatrices de manifestations à caractère touristique, dans la limite de 4 autorisations par an

                                • Associations organisatrices de manifestations à caractère agricole, dans la limite de 2 autorisations par an

                                La dérogation est à demander au maire de la commune dans laquelle sera situé le débit de boissons.

                                Où s’adresser ?

                                 Mairie 

                                    La demande doit lui être adressée au moins 3 mois avant la date prévue de la manifestation. Elle doit préciser la date et la nature de la manifestation prévue et les conditions de fonctionnement du débit de boissons (horaires d’ouverture, catégories de boissons concernées).

                                    En cas de manifestation exceptionnelle, la demande peut être faite au moins 15 jours avant la date prévue.

                                    Le non respect de l’interdiction d’introduire, par la force ou par la fraude, des boissons alcoolisées dans une enceinte sportive est puni d’une amende de 7 500 € et d’un an de prison.

                                    L’ouverture de buvettes ou de bars n’entraîne pas de démarche particulière auprès de l’administration fiscale.

                                    Cependant, les recettes générées par cette activité peuvent devoir être comptées parmi les recettes lucratives (c’est-à-dire rapportant de l’argent). Celles-ci sont soumises à déclaration et à imposition :

                                    • dès le premier euro, si elles occupent une part prépondérante dans le budget de l’association,

                                    • ou au-delà du seuil des  76 679 € annuels, si elles sont accessoires.

                                    Il faut en conséquence déterminer si l’activité peut (ou ne peut pas) être qualifiée de non lucrative.

                                    L’association peut ouvrir une buvette temporaire dans une foire ou une exposition et servir tout type de boissons si les 3 conditions suivantes sont réunies :

                                    • La foire ou l’exposition est organisée par l’État, une collectivité publique ou une association reconnue d’utilité publique

                                    • L’association a reçu un avis favorable du commissaire général de l’exposition ou de la foire

                                    • L’association a effectué au moins 15 jours à l’avance une demande d’ouverture d’un débit de boissons temporaire au maire de la commune concernée (ou, à Paris, à la préfecture de police de Paris), accompagnée de l’avis favorable du commissaire général de l’exposition ou de la foire.

                                    L’ouverture de buvettes ou de bars n’entraîne pas de démarche particulière auprès de l’administration fiscale.

                                    Cependant, les recettes générées par cette activité peuvent devoir être comptées parmi les recettes lucratives (c’est-à-dire rapportant de l’argent). Celles-ci sont soumises à déclaration et à imposition :

                                    • dès le premier euro, si elles occupent une part prépondérante dans le budget de l’association,

                                    • ou au-delà du seuil des  76 679 € annuels, si elles sont accessoires.

                                    Il faut en conséquence déterminer si l’activité peut (ou ne peut pas) être qualifiée de non lucrative.

                                    L’association peut ouvrir une buvette temporaire pour vendre des boissons des groupes 1 (boissons sans alcool) et 3 (boissons en-dessous de 18°) à condition d’avoir obtenu l’autorisation du maire de la commune dans laquelle sera situé le débit de boissons.

                                    L’association peut obtenir 5 autorisations annuelles maximum.

                                    À savoir

                                    Dans les départements de la Guadeloupe, de la Guyane et de la Martinique, le préfet peut autoriser la vente des boissons de 4me groupe (boissons de plus de 18°) dans la limite de 4 jours par an.

                                    L’ouverture de buvettes ou de bars n’entraîne pas de démarche particulière auprès de l’administration fiscale.

                                    Cependant, les recettes générées par cette activité peuvent devoir être comptées parmi les recettes lucratives (c’est-à-dire rapportant de l’argent). Celles-ci sont soumises à déclaration et à imposition :

                                    • dès le premier euro, si elles occupent une part prépondérante dans le budget de l’association,

                                    • ou au-delà du seuil des  76 679 € annuels, si elles sont accessoires.

                                    Il faut en conséquence déterminer si l’activité peut (ou ne peut pas) être qualifiée de non lucrative.

                                    Si la buvette temporaire est réservée aux adhérents (pot associatif, 3è mi-temps , réception-buffet,…), il n’y a pas de démarche particulière à faire, ni de réglementation spécifique à suivre.

                                    L’ouverture de buvettes ou de bars n’entraîne pas de démarche particulière auprès de l’administration fiscale.

                                    Cependant, les recettes générées par cette activité peuvent devoir être comptées parmi les recettes lucratives (c’est-à-dire rapportant de l’argent). Celles-ci sont soumises à déclaration et à imposition :

                                    • dès le premier euro, si elles occupent une part prépondérante dans le budget de l’association,

                                    • ou au-delà du seuil des  76 679 € annuels, si elles sont accessoires.

                                    Il faut en conséquence déterminer si l’activité peut (ou ne peut pas) être qualifiée de non lucrative.

                                    L’association peut librement ouvrir un bar permanent si aucune boisson alcoolisée n’y est servie.

                                    L’ouverture de buvettes ou de bars n’entraîne pas de démarche particulière auprès de l’administration fiscale.

                                    Cependant, les recettes générées par cette activité peuvent devoir être comptées parmi les recettes lucratives (c’est-à-dire rapportant de l’argent). Celles-ci sont soumises à déclaration et à imposition :

                                    • dès le premier euro, si elles occupent une part prépondérante dans le budget de l’association,

                                    • ou au-delà du seuil des  76 679 € annuels, si elles sont accessoires.

                                    Il faut en conséquence déterminer si l’activité peut (ou ne peut pas) être qualifiée de non lucrative.

                                    Les règles diffèrent selon que le lieu est ouvert au public ou réservé aux adhérents :

                                    L’association peut ouvrir un bar permanent proposant des boissons alcoolisées à consommer sur place de 3me catégorie à condition d’obtenir une licence de débit de boissons de 3me catégorie.

                                    Les différents types de licences selon la nature des boissons

                                    Type de boissons

                                    Débit de boissons

                                    à consommer sur place

                                    Débit de boissons

                                    à emporter

                                    Restaurant

                                    Groupe 1 : boissons sans alcool

                                    Vente libre

                                    Vente libre

                                    Vente libre

                                    Groupe 3 : boissons fermentées non distillées (vin, bière, cidre, poiré, hydromel) et vins doux naturels, crème de cassis, jus de fruits ou de légumes comportant jusqu’à 3° d’alcool, vin de liqueurs, apéritif à base de vin, porto, liqueurs de fraises, framboises, cassis ou cerises avec un taux inférieur ou égal à 18° d’alcool

                                    Licence III, dite licence restreinte

                                    Petite licence à emporter

                                    Petite licence restaurant

                                    Groupes 4 et 5 : rhums, tafias, alcools distillés et toutes autres boissons alcooliques avec un taux supérieur à 18° d’alcool (gin, vodka, whisky, etc.)

                                    Licence IV, dite grande licence ou licence de plein exercice

                                    Licence à emporter

                                    Licence restaurant

                                    L’association doit également respecter la réglementation applicable aux débits de boissons en matière d’affichage, d’étalage, d’hygiène et de sécurité.

                                      Si les dirigeants de l’association ouvrent un bar permanent exclusivement réservé à leurs membres, aucune démarche n’est à accomplir si les 2 conditions suivantes sont respectées :

                                      • L’ouverture du bar n’a pas pour but de réaliser de bénéfices

                                      • Les boissons proposées appartiennent aux groupes 1 et 3 de la classification officielle des boissons

                                      Sinon, l’association est considérée comme exerçant une activité commerciale et doit posséder une licence de débit de boissons de 3e catégorie.

                                        L’ouverture de buvettes ou de bars n’entraîne pas de démarche particulière auprès de l’administration fiscale.

                                        Cependant, les recettes générées par cette activité peuvent devoir être comptées parmi les recettes lucratives (c’est-à-dire rapportant de l’argent). Celles-ci sont soumises à déclaration et à imposition :

                                        • dès le premier euro, si elles occupent une part prépondérante dans le budget de l’association,

                                        • ou au-delà du seuil des  76 679 € annuels, si elles sont accessoires.

                                        Il faut en conséquence déterminer si l’activité peut (ou ne peut pas) être qualifiée de non lucrative.

                                      Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

                                      Le délai d’instruction de droit commun est de 3 mois.

                                      Buvette ou bar tenu par une association

                                      Vous dirigez une association et vous souhaitez tenir un bar ou une buvette ? Vous pouvez exploiter de manière permanente un bar si vous respectez la réglementation des débits de boissons. Vous pouvez ouvrir de manière temporaire une buvette dans certaines circonstances uniquement. Nous vous présentons les informations à connaître.

                                      Activités commerciales d’une association

                                        Les règles diffèrent selon qu’il s’agit d’une buvette dans une installation sportive ou dans une foire ou exposition ou dans le cadre d’une manifestation organisée par l’association elle-même ou s’il s’agit d’une buvette réservée aux adhérents.

                                          L’association peut librement ouvrir une buvette temporaire, si aucune boisson alcoolisée n’y est servie.

                                            Dans une enceinte sportive (stade, salle d’éducation physique, gymnase, …), l’association ne peut pas vendre ou distribuer des boissons alcoolisées.

                                            Toutefois, des dérogations temporaires peuvent être accordées pour proposer des boissons alcoolisées du groupe 3 (c’est-à-dire des boissons en-dessous de 18° d’alcool : vin, bière, crème de cassis,…,) et pour 48 heures maximum.

                                            Les dérogations concernent les associations suivantes :

                                            • Associations sportives agréées, dans la limite de 10 autorisations par an

                                            • Associations organisatrices de manifestations à caractère touristique, dans la limite de 4 autorisations par an

                                            • Associations organisatrices de manifestations à caractère agricole, dans la limite de 2 autorisations par an

                                            La dérogation est à demander au maire de la commune dans laquelle sera situé le débit de boissons.

                                            Où s’adresser ?

                                             Mairie 

                                                La demande doit lui être adressée au moins 3 mois avant la date prévue de la manifestation. Elle doit préciser la date et la nature de la manifestation prévue et les conditions de fonctionnement du débit de boissons (horaires d’ouverture, catégories de boissons concernées).

                                                En cas de manifestation exceptionnelle, la demande peut être faite au moins 15 jours avant la date prévue.

                                                Le non respect de l’interdiction d’introduire, par la force ou par la fraude, des boissons alcoolisées dans une enceinte sportive est puni d’une amende de 7 500 € et d’un an de prison.

                                                L’ouverture de buvettes ou de bars n’entraîne pas de démarche particulière auprès de l’administration fiscale.

                                                Cependant, les recettes générées par cette activité peuvent devoir être comptées parmi les recettes lucratives (c’est-à-dire rapportant de l’argent). Celles-ci sont soumises à déclaration et à imposition :

                                                • dès le premier euro, si elles occupent une part prépondérante dans le budget de l’association,

                                                • ou au-delà du seuil des  76 679 € annuels, si elles sont accessoires.

                                                Il faut en conséquence déterminer si l’activité peut (ou ne peut pas) être qualifiée de non lucrative.

                                                L’association peut ouvrir une buvette temporaire dans une foire ou une exposition et servir tout type de boissons si les 3 conditions suivantes sont réunies :

                                                • La foire ou l’exposition est organisée par l’État, une collectivité publique ou une association reconnue d’utilité publique

                                                • L’association a reçu un avis favorable du commissaire général de l’exposition ou de la foire

                                                • L’association a effectué au moins 15 jours à l’avance une demande d’ouverture d’un débit de boissons temporaire au maire de la commune concernée (ou, à Paris, à la préfecture de police de Paris), accompagnée de l’avis favorable du commissaire général de l’exposition ou de la foire.

                                                L’ouverture de buvettes ou de bars n’entraîne pas de démarche particulière auprès de l’administration fiscale.

                                                Cependant, les recettes générées par cette activité peuvent devoir être comptées parmi les recettes lucratives (c’est-à-dire rapportant de l’argent). Celles-ci sont soumises à déclaration et à imposition :

                                                • dès le premier euro, si elles occupent une part prépondérante dans le budget de l’association,

                                                • ou au-delà du seuil des  76 679 € annuels, si elles sont accessoires.

                                                Il faut en conséquence déterminer si l’activité peut (ou ne peut pas) être qualifiée de non lucrative.

                                                L’association peut ouvrir une buvette temporaire pour vendre des boissons des groupes 1 (boissons sans alcool) et 3 (boissons en-dessous de 18°) à condition d’avoir obtenu l’autorisation du maire de la commune dans laquelle sera situé le débit de boissons.

                                                L’association peut obtenir 5 autorisations annuelles maximum.

                                                À savoir

                                                Dans les départements de la Guadeloupe, de la Guyane et de la Martinique, le préfet peut autoriser la vente des boissons de 4me groupe (boissons de plus de 18°) dans la limite de 4 jours par an.

                                                L’ouverture de buvettes ou de bars n’entraîne pas de démarche particulière auprès de l’administration fiscale.

                                                Cependant, les recettes générées par cette activité peuvent devoir être comptées parmi les recettes lucratives (c’est-à-dire rapportant de l’argent). Celles-ci sont soumises à déclaration et à imposition :

                                                • dès le premier euro, si elles occupent une part prépondérante dans le budget de l’association,

                                                • ou au-delà du seuil des  76 679 € annuels, si elles sont accessoires.

                                                Il faut en conséquence déterminer si l’activité peut (ou ne peut pas) être qualifiée de non lucrative.

                                                Si la buvette temporaire est réservée aux adhérents (pot associatif, 3è mi-temps , réception-buffet,…), il n’y a pas de démarche particulière à faire, ni de réglementation spécifique à suivre.

                                                L’ouverture de buvettes ou de bars n’entraîne pas de démarche particulière auprès de l’administration fiscale.

                                                Cependant, les recettes générées par cette activité peuvent devoir être comptées parmi les recettes lucratives (c’est-à-dire rapportant de l’argent). Celles-ci sont soumises à déclaration et à imposition :

                                                • dès le premier euro, si elles occupent une part prépondérante dans le budget de l’association,

                                                • ou au-delà du seuil des  76 679 € annuels, si elles sont accessoires.

                                                Il faut en conséquence déterminer si l’activité peut (ou ne peut pas) être qualifiée de non lucrative.

                                                L’association peut librement ouvrir un bar permanent si aucune boisson alcoolisée n’y est servie.

                                                L’ouverture de buvettes ou de bars n’entraîne pas de démarche particulière auprès de l’administration fiscale.

                                                Cependant, les recettes générées par cette activité peuvent devoir être comptées parmi les recettes lucratives (c’est-à-dire rapportant de l’argent). Celles-ci sont soumises à déclaration et à imposition :

                                                • dès le premier euro, si elles occupent une part prépondérante dans le budget de l’association,

                                                • ou au-delà du seuil des  76 679 € annuels, si elles sont accessoires.

                                                Il faut en conséquence déterminer si l’activité peut (ou ne peut pas) être qualifiée de non lucrative.

                                                Les règles diffèrent selon que le lieu est ouvert au public ou réservé aux adhérents :

                                                L’association peut ouvrir un bar permanent proposant des boissons alcoolisées à consommer sur place de 3me catégorie à condition d’obtenir une licence de débit de boissons de 3me catégorie.

                                                Les différents types de licences selon la nature des boissons

                                                Type de boissons

                                                Débit de boissons

                                                à consommer sur place

                                                Débit de boissons

                                                à emporter

                                                Restaurant

                                                Groupe 1 : boissons sans alcool

                                                Vente libre

                                                Vente libre

                                                Vente libre

                                                Groupe 3 : boissons fermentées non distillées (vin, bière, cidre, poiré, hydromel) et vins doux naturels, crème de cassis, jus de fruits ou de légumes comportant jusqu’à 3° d’alcool, vin de liqueurs, apéritif à base de vin, porto, liqueurs de fraises, framboises, cassis ou cerises avec un taux inférieur ou égal à 18° d’alcool

                                                Licence III, dite licence restreinte

                                                Petite licence à emporter

                                                Petite licence restaurant

                                                Groupes 4 et 5 : rhums, tafias, alcools distillés et toutes autres boissons alcooliques avec un taux supérieur à 18° d’alcool (gin, vodka, whisky, etc.)

                                                Licence IV, dite grande licence ou licence de plein exercice

                                                Licence à emporter

                                                Licence restaurant

                                                L’association doit également respecter la réglementation applicable aux débits de boissons en matière d’affichage, d’étalage, d’hygiène et de sécurité.

                                                  Si les dirigeants de l’association ouvrent un bar permanent exclusivement réservé à leurs membres, aucune démarche n’est à accomplir si les 2 conditions suivantes sont respectées :

                                                  • L’ouverture du bar n’a pas pour but de réaliser de bénéfices

                                                  • Les boissons proposées appartiennent aux groupes 1 et 3 de la classification officielle des boissons

                                                  Sinon, l’association est considérée comme exerçant une activité commerciale et doit posséder une licence de débit de boissons de 3e catégorie.

                                                    L’ouverture de buvettes ou de bars n’entraîne pas de démarche particulière auprès de l’administration fiscale.

                                                    Cependant, les recettes générées par cette activité peuvent devoir être comptées parmi les recettes lucratives (c’est-à-dire rapportant de l’argent). Celles-ci sont soumises à déclaration et à imposition :

                                                    • dès le premier euro, si elles occupent une part prépondérante dans le budget de l’association,

                                                    • ou au-delà du seuil des  76 679 € annuels, si elles sont accessoires.

                                                    Il faut en conséquence déterminer si l’activité peut (ou ne peut pas) être qualifiée de non lucrative.

                                                  Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

                                                  Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois.

                                                  Buvette ou bar tenu par une association

                                                  Vous dirigez une association et vous souhaitez tenir un bar ou une buvette ? Vous pouvez exploiter de manière permanente un bar si vous respectez la réglementation des débits de boissons. Vous pouvez ouvrir de manière temporaire une buvette dans certaines circonstances uniquement. Nous vous présentons les informations à connaître.

                                                  Activités commerciales d’une association

                                                    Les règles diffèrent selon qu’il s’agit d’une buvette dans une installation sportive ou dans une foire ou exposition ou dans le cadre d’une manifestation organisée par l’association elle-même ou s’il s’agit d’une buvette réservée aux adhérents.

                                                      L’association peut librement ouvrir une buvette temporaire, si aucune boisson alcoolisée n’y est servie.

                                                        Dans une enceinte sportive (stade, salle d’éducation physique, gymnase, …), l’association ne peut pas vendre ou distribuer des boissons alcoolisées.

                                                        Toutefois, des dérogations temporaires peuvent être accordées pour proposer des boissons alcoolisées du groupe 3 (c’est-à-dire des boissons en-dessous de 18° d’alcool : vin, bière, crème de cassis,…,) et pour 48 heures maximum.

                                                        Les dérogations concernent les associations suivantes :

                                                        • Associations sportives agréées, dans la limite de 10 autorisations par an

                                                        • Associations organisatrices de manifestations à caractère touristique, dans la limite de 4 autorisations par an

                                                        • Associations organisatrices de manifestations à caractère agricole, dans la limite de 2 autorisations par an

                                                        La dérogation est à demander au maire de la commune dans laquelle sera situé le débit de boissons.

                                                        Où s’adresser ?

                                                         Mairie 

                                                            La demande doit lui être adressée au moins 3 mois avant la date prévue de la manifestation. Elle doit préciser la date et la nature de la manifestation prévue et les conditions de fonctionnement du débit de boissons (horaires d’ouverture, catégories de boissons concernées).

                                                            En cas de manifestation exceptionnelle, la demande peut être faite au moins 15 jours avant la date prévue.

                                                            Le non respect de l’interdiction d’introduire, par la force ou par la fraude, des boissons alcoolisées dans une enceinte sportive est puni d’une amende de 7 500 € et d’un an de prison.

                                                            L’ouverture de buvettes ou de bars n’entraîne pas de démarche particulière auprès de l’administration fiscale.

                                                            Cependant, les recettes générées par cette activité peuvent devoir être comptées parmi les recettes lucratives (c’est-à-dire rapportant de l’argent). Celles-ci sont soumises à déclaration et à imposition :

                                                            • dès le premier euro, si elles occupent une part prépondérante dans le budget de l’association,

                                                            • ou au-delà du seuil des  76 679 € annuels, si elles sont accessoires.

                                                            Il faut en conséquence déterminer si l’activité peut (ou ne peut pas) être qualifiée de non lucrative.

                                                            L’association peut ouvrir une buvette temporaire dans une foire ou une exposition et servir tout type de boissons si les 3 conditions suivantes sont réunies :

                                                            • La foire ou l’exposition est organisée par l’État, une collectivité publique ou une association reconnue d’utilité publique

                                                            • L’association a reçu un avis favorable du commissaire général de l’exposition ou de la foire

                                                            • L’association a effectué au moins 15 jours à l’avance une demande d’ouverture d’un débit de boissons temporaire au maire de la commune concernée (ou, à Paris, à la préfecture de police de Paris), accompagnée de l’avis favorable du commissaire général de l’exposition ou de la foire.

                                                            L’ouverture de buvettes ou de bars n’entraîne pas de démarche particulière auprès de l’administration fiscale.

                                                            Cependant, les recettes générées par cette activité peuvent devoir être comptées parmi les recettes lucratives (c’est-à-dire rapportant de l’argent). Celles-ci sont soumises à déclaration et à imposition :

                                                            • dès le premier euro, si elles occupent une part prépondérante dans le budget de l’association,

                                                            • ou au-delà du seuil des  76 679 € annuels, si elles sont accessoires.

                                                            Il faut en conséquence déterminer si l’activité peut (ou ne peut pas) être qualifiée de non lucrative.

                                                            L’association peut ouvrir une buvette temporaire pour vendre des boissons des groupes 1 (boissons sans alcool) et 3 (boissons en-dessous de 18°) à condition d’avoir obtenu l’autorisation du maire de la commune dans laquelle sera situé le débit de boissons.

                                                            L’association peut obtenir 5 autorisations annuelles maximum.

                                                            À savoir

                                                            Dans les départements de la Guadeloupe, de la Guyane et de la Martinique, le préfet peut autoriser la vente des boissons de 4me groupe (boissons de plus de 18°) dans la limite de 4 jours par an.

                                                            L’ouverture de buvettes ou de bars n’entraîne pas de démarche particulière auprès de l’administration fiscale.

                                                            Cependant, les recettes générées par cette activité peuvent devoir être comptées parmi les recettes lucratives (c’est-à-dire rapportant de l’argent). Celles-ci sont soumises à déclaration et à imposition :

                                                            • dès le premier euro, si elles occupent une part prépondérante dans le budget de l’association,

                                                            • ou au-delà du seuil des  76 679 € annuels, si elles sont accessoires.

                                                            Il faut en conséquence déterminer si l’activité peut (ou ne peut pas) être qualifiée de non lucrative.

                                                            Si la buvette temporaire est réservée aux adhérents (pot associatif, 3è mi-temps , réception-buffet,…), il n’y a pas de démarche particulière à faire, ni de réglementation spécifique à suivre.

                                                            L’ouverture de buvettes ou de bars n’entraîne pas de démarche particulière auprès de l’administration fiscale.

                                                            Cependant, les recettes générées par cette activité peuvent devoir être comptées parmi les recettes lucratives (c’est-à-dire rapportant de l’argent). Celles-ci sont soumises à déclaration et à imposition :

                                                            • dès le premier euro, si elles occupent une part prépondérante dans le budget de l’association,

                                                            • ou au-delà du seuil des  76 679 € annuels, si elles sont accessoires.

                                                            Il faut en conséquence déterminer si l’activité peut (ou ne peut pas) être qualifiée de non lucrative.

                                                            L’association peut librement ouvrir un bar permanent si aucune boisson alcoolisée n’y est servie.

                                                            L’ouverture de buvettes ou de bars n’entraîne pas de démarche particulière auprès de l’administration fiscale.

                                                            Cependant, les recettes générées par cette activité peuvent devoir être comptées parmi les recettes lucratives (c’est-à-dire rapportant de l’argent). Celles-ci sont soumises à déclaration et à imposition :

                                                            • dès le premier euro, si elles occupent une part prépondérante dans le budget de l’association,

                                                            • ou au-delà du seuil des  76 679 € annuels, si elles sont accessoires.

                                                            Il faut en conséquence déterminer si l’activité peut (ou ne peut pas) être qualifiée de non lucrative.

                                                            Les règles diffèrent selon que le lieu est ouvert au public ou réservé aux adhérents :

                                                            L’association peut ouvrir un bar permanent proposant des boissons alcoolisées à consommer sur place de 3me catégorie à condition d’obtenir une licence de débit de boissons de 3me catégorie.

                                                            Les différents types de licences selon la nature des boissons

                                                            Type de boissons

                                                            Débit de boissons

                                                            à consommer sur place

                                                            Débit de boissons

                                                            à emporter

                                                            Restaurant

                                                            Groupe 1 : boissons sans alcool

                                                            Vente libre

                                                            Vente libre

                                                            Vente libre

                                                            Groupe 3 : boissons fermentées non distillées (vin, bière, cidre, poiré, hydromel) et vins doux naturels, crème de cassis, jus de fruits ou de légumes comportant jusqu’à 3° d’alcool, vin de liqueurs, apéritif à base de vin, porto, liqueurs de fraises, framboises, cassis ou cerises avec un taux inférieur ou égal à 18° d’alcool

                                                            Licence III, dite licence restreinte

                                                            Petite licence à emporter

                                                            Petite licence restaurant

                                                            Groupes 4 et 5 : rhums, tafias, alcools distillés et toutes autres boissons alcooliques avec un taux supérieur à 18° d’alcool (gin, vodka, whisky, etc.)

                                                            Licence IV, dite grande licence ou licence de plein exercice

                                                            Licence à emporter

                                                            Licence restaurant

                                                            L’association doit également respecter la réglementation applicable aux débits de boissons en matière d’affichage, d’étalage, d’hygiène et de sécurité.

                                                              Si les dirigeants de l’association ouvrent un bar permanent exclusivement réservé à leurs membres, aucune démarche n’est à accomplir si les 2 conditions suivantes sont respectées :

                                                              • L’ouverture du bar n’a pas pour but de réaliser de bénéfices

                                                              • Les boissons proposées appartiennent aux groupes 1 et 3 de la classification officielle des boissons

                                                              Sinon, l’association est considérée comme exerçant une activité commerciale et doit posséder une licence de débit de boissons de 3e catégorie.

                                                                L’ouverture de buvettes ou de bars n’entraîne pas de démarche particulière auprès de l’administration fiscale.

                                                                Cependant, les recettes générées par cette activité peuvent devoir être comptées parmi les recettes lucratives (c’est-à-dire rapportant de l’argent). Celles-ci sont soumises à déclaration et à imposition :

                                                                • dès le premier euro, si elles occupent une part prépondérante dans le budget de l’association,

                                                                • ou au-delà du seuil des  76 679 € annuels, si elles sont accessoires.

                                                                Il faut en conséquence déterminer si l’activité peut (ou ne peut pas) être qualifiée de non lucrative.

                                                              Pour les travaux portant sur des bâtiments accueillant du public (commerces, restaurants …) se référer à la page spécifique.

                                                              Faire sa demande en ligne

                                                              Désormais pour réaliser vos démarches d’urbanisme, la commune met à votre disposition un service en ligne, le Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU) sécurisé, gratuit et facilement accessible.
                                                              Il vous permet d’accéder aux formulaires en ligne, de remplir la demande d’autorisation d’urbanisme nécessaire et de joindre les annexes puis de télétransmettre le dossier de demande à la commune.

                                                              La cellule urbanisme restent vos interlocuteurs privilégiés pour vous accompagner tout au long de la procédure. N’hésitez pas à les solliciter dès la construction de votre dossier : urbanisme01@ussel19.fr

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