Urbanisme

Démarches d’urbanisme

Vous avez un projet de construction, d’extension, de modification, d’aménagement ? Désormais, vous pouvez réaliser votre demande en ligne sur la plateforme du Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU).

Quand faire votre demande ?

Prévoyez de réaliser vos démarches administratives au minimum 2 mois avant le début travaux.

Si votre projet est situé dans un périmètre de protection des monuments historiques, il est conseillé de prendre l’attache de l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine (UDAP) en amont du dépôt du dossier pour définir votre projet : comptez un mois de délai supplémentaire pour l’instruction de votre demande.

Ai-je le droit ?

Tout d’abord, il faut définir le champ d’application de votre demande.
La surface de plancher (SP) ou l’emprise au sol (ES) créées vont définir le champ d’application de l’autorisation à déposer en mairie.

  • PROJET < 5m² SP ou ES = Pas de formalité
  • 5m² SP ou ES > PROJET > 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 20 m² SP ou ES = Permis de construire

Les ravalements de façade, changements de menuiseries, réfection de toiture, édification de clôtures sont soumis au dépôt d’une déclaration préalable. Les démolitions sont soumises à permis de démolir.

Il existe une exception pour les extensions (agrandissement de la construction existante présentant des dimensions inférieures à celle-ci et ayant un lien physique et fonctionnel avec la construction existante.) en zone urbanisée : les zones en U = UC, UX, UR, UZ, US.

  • 5m² SP ou ES < PROJET < 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 40 m² SP ou ES = permis de construire

Les piscines ne sont pas soumises aux mêmes règles que les constructions (attention les pool House doivent répondre aux règles de constructions classique).

Bassin non couvert ou couverture inférieure à 1.80m de hauteur :

  • 10m² > Bassin > 100 m² = Déclaration préalable
  • Bassin > 100 m² = Permis de construire

Bassin dont la couverture est supérieure à 1.80 m de haut

  • Permis de construire peu importe la superficie du bassin

Emprise au sol

= Projection verticale au sol de la construction

Surface de plancher

= Ensemble des surfaces closes ET couvertes de plus de 1.80m de hauteur

Quand recourir à un architecte ?

  • Lorsque le permis de construire est déposé par une personne morale (entreprise, société, etc.)
  • Lorsque la surface de plancher dépasse 150 m² pour une construction autre qu’à usage agricole.
  • Lorsque les travaux prévus, sur une construction existante, sont soumis à permis de construire et :
    • Qu’ils conduisent la surface de plancher à dépasser le seuil des 150 m²
    • Ou que la construction existante dépasse déjà les 150 m² de surface de plancher

Quelles formalités à accomplir ?

Déroulement d’un procès devant le tribunal administratif

Au tribunal administratif, la procédure se déroule en 2 temps. Il y a d’abord une phase d’instruction, qui permet de rassembler les éléments nécessaires pour juger l’affaire, puis une phase de jugement. L’instruction se déroulait jusqu’à présent entièrement par écrit. Toutefois, depuis le 11 janvier 2023, le tribunal administratif peut organiser des séances orales d’instruction et des audiences d’instruction.

Nous vous présentons les étapes du procès devant le tribunal administratif.

    L’instruction débute dès que le greffe a enregistré la requête.

    Le président de la juridiction désigne un magistrat rapporteur chargé de suivre l’instruction. Mais l’affaire est étudiée par plusieurs magistrats.

    L’instruction s’appuie sur des mémoires écrits présentant, de manière contradictoire, les arguments des 2 parties : le demandeur et le défendeur (l’administration attaquée).

    La requête introductive est communiquée à l’administration attaquée. Elle présente des observations en défense. Ces observations sont transmises au demandeur pour qu’il y réponde par un mémoire en réplique.

    Le tribunal administratif peut aussi organiser une séance orale d’instruction ou une audience d’instruction.

    La séance orale d’instruction et l’audience d’instruction peuvent permettre d’avoir un débat contradictoire sur les éléments utiles pour trancher le litige. Ces séances ne concernent pas le bien fondé des arguments invoqués à l’appui de la requête.

    Quand l’instruction est terminée, l’affaire est inscrite à une séance de jugement.

    Les parties peuvent adresser leurs écrits jusqu’à la date fixée par l’ordonnance de clôture de l’instruction.

    En l’absence d’ordonnance, elles ont jusqu’à 3 jours francs (un jour franc dure de 0h à 24h) avant l’audience. Ce délai s’applique sans tenir compte des jours fériés, du samedi et du dimanche.

    Si un avocat représente le demandeur, la juridiction communiquera avec lui via le téléservice Télérecours.

    Si le demandeur n’est pas représenté par un avocat et qu’il a déposé sa requête via le  téléservice Télérecours citoyens , la juridiction échangera avec lui via cette application.

    En cas d’erreur dans le libellé d’une pièce jointe envoyée via l’application, la pièce ne sera pas prise en compte pour l’examen du litige.

    Si, après l’introduction de la requête, le demandeur envoie un mémoire ou une pièce à la juridiction via un autre moyen que l’application, la juridiction lui donnera un délai pour renvoyer le document via l’application. Si le demandeur ne le fait pas, la pièce ne sera pas prise en compte pour l’examen du litige.

    La date de l’audience est communiquée à chaque partie par lettre recommandée avec  AR  (ou via le  téléservice Télérecours citoyens ) au moins 7 jours avant l’audience. En cas d’urgence, le délai peut être réduit à 2 jours.

    Le président ouvre l’audience et donne la parole au rapporteur, pour présenter l’affaire.

    Le rapporteur rappelle le contenu de la demande et présente les arguments de chacune des parties (échanges de mémoires, séance orale d’instruction, audience d’instruction).

    Sauf pour certains contentieux, le rapporteur public présente ses conclusions aux juges et propose la solution qui lui paraît la plus appropriée.

    Le président demande aux parties ou à leur avocat si elles ont des observations orales à formuler. Toutefois, elles ne peuvent pas développer de nouveaux arguments en dehors de ceux qu’ils avaient déjà soulevés avant l’audience.

    À la fin de l’audience, l’affaire est mise en délibéré.

    À noter

    la présence des parties (demandeur et administration concernée) n’est pas obligatoire mais elle est recommandée.

    Les juges débattent en dehors de la présence du rapporteur public et des parties.

    Ils rendent leur décision en audience publique dans un délai d’environ 15 jours après l’audience.

    Le jugement est motivé, c’est-à-dire qu’il indique les raisons qui sous-tendent la décision des juges.

    Le jugement est notifié aux parties par lettre recommandée avec  AR  (ou via le  téléservice Télérecours citoyens ) .

    La lettre de notification du jugement indique les recours possibles et les délais dans lesquels ils doivent être exercés.

    Pour certains litiges (par exemple les litiges relatifs à la contribution à l’audiovisuel public), le tribunal juge en premier et dernier ressort.

    Le jugement ne peut pas faire l’objet d’un appel. Toutefois, un recours en cassation devant le Conseil d’État est possible.

    Pour les autres litiges, la cour administrative d’appel peut être saisie (ou dans certains cas, le Conseil d’État) pour annulation ou modification dans un délai de 2 mois.

    Dans certains cas, le litige peut être réglé avant la tenue du procès.

    Non-lieu à statuer

    Le demandeur peut mettre fin à son procès s’il obtient satisfaction de l’administration avant l’intervention du jugement. Dans ce cas, le tribunal prononce un non-lieu à statue r.

    Le demandeur doit avertir le greffe du tribunal dans les plus brefs délais (par écrit ou par  Télérecours citoyens  si le demandeur n’est pas représenté par un avocat et qu’il a utilisé ce téléservice pour déposer votre requête).

    Attention

    la décision ne doit pas avoir été appliquée, même partiellement.

    Désistement

    Le demandeur peut renoncer à la demande qu’il a formulée dans sa requête avant la tenue du procès.

    Il peut le faire pour n’importe quelle raison sans à avoir à se justifier. Mais il doit en informer le tribunal pour qu’il prenne acte de son désistement.

    Le demandeur doit avertir le greffe du tribunal dans les plus brefs délais (par écrit, ou via l’application  Télérecours citoyens  si la requête n’a pas été déposée par le biais d’un avocat).

Déroulement d’un procès devant le tribunal administratif

Au tribunal administratif, la procédure se déroule en 2 temps. Il y a d’abord une phase d’instruction, qui permet de rassembler les éléments nécessaires pour juger l’affaire, puis une phase de jugement. L’instruction se déroulait jusqu’à présent entièrement par écrit. Toutefois, depuis le 11 janvier 2023, le tribunal administratif peut organiser des séances orales d’instruction et des audiences d’instruction.

Nous vous présentons les étapes du procès devant le tribunal administratif.

    L’instruction débute dès que le greffe a enregistré la requête.

    Le président de la juridiction désigne un magistrat rapporteur chargé de suivre l’instruction. Mais l’affaire est étudiée par plusieurs magistrats.

    L’instruction s’appuie sur des mémoires écrits présentant, de manière contradictoire, les arguments des 2 parties : le demandeur et le défendeur (l’administration attaquée).

    La requête introductive est communiquée à l’administration attaquée. Elle présente des observations en défense. Ces observations sont transmises au demandeur pour qu’il y réponde par un mémoire en réplique.

    Le tribunal administratif peut aussi organiser une séance orale d’instruction ou une audience d’instruction.

    La séance orale d’instruction et l’audience d’instruction peuvent permettre d’avoir un débat contradictoire sur les éléments utiles pour trancher le litige. Ces séances ne concernent pas le bien fondé des arguments invoqués à l’appui de la requête.

    Quand l’instruction est terminée, l’affaire est inscrite à une séance de jugement.

    Les parties peuvent adresser leurs écrits jusqu’à la date fixée par l’ordonnance de clôture de l’instruction.

    En l’absence d’ordonnance, elles ont jusqu’à 3 jours francs (un jour franc dure de 0h à 24h) avant l’audience. Ce délai s’applique sans tenir compte des jours fériés, du samedi et du dimanche.

    Si un avocat représente le demandeur, la juridiction communiquera avec lui via le téléservice Télérecours.

    Si le demandeur n’est pas représenté par un avocat et qu’il a déposé sa requête via le  téléservice Télérecours citoyens , la juridiction échangera avec lui via cette application.

    En cas d’erreur dans le libellé d’une pièce jointe envoyée via l’application, la pièce ne sera pas prise en compte pour l’examen du litige.

    Si, après l’introduction de la requête, le demandeur envoie un mémoire ou une pièce à la juridiction via un autre moyen que l’application, la juridiction lui donnera un délai pour renvoyer le document via l’application. Si le demandeur ne le fait pas, la pièce ne sera pas prise en compte pour l’examen du litige.

    La date de l’audience est communiquée à chaque partie par lettre recommandée avec  AR  (ou via le  téléservice Télérecours citoyens ) au moins 7 jours avant l’audience. En cas d’urgence, le délai peut être réduit à 2 jours.

    Le président ouvre l’audience et donne la parole au rapporteur, pour présenter l’affaire.

    Le rapporteur rappelle le contenu de la demande et présente les arguments de chacune des parties (échanges de mémoires, séance orale d’instruction, audience d’instruction).

    Sauf pour certains contentieux, le rapporteur public présente ses conclusions aux juges et propose la solution qui lui paraît la plus appropriée.

    Le président demande aux parties ou à leur avocat si elles ont des observations orales à formuler. Toutefois, elles ne peuvent pas développer de nouveaux arguments en dehors de ceux qu’ils avaient déjà soulevés avant l’audience.

    À la fin de l’audience, l’affaire est mise en délibéré.

    À noter

    la présence des parties (demandeur et administration concernée) n’est pas obligatoire mais elle est recommandée.

    Les juges débattent en dehors de la présence du rapporteur public et des parties.

    Ils rendent leur décision en audience publique dans un délai d’environ 15 jours après l’audience.

    Le jugement est motivé, c’est-à-dire qu’il indique les raisons qui sous-tendent la décision des juges.

    Le jugement est notifié aux parties par lettre recommandée avec  AR  (ou via le  téléservice Télérecours citoyens ) .

    La lettre de notification du jugement indique les recours possibles et les délais dans lesquels ils doivent être exercés.

    Pour certains litiges (par exemple les litiges relatifs à la contribution à l’audiovisuel public), le tribunal juge en premier et dernier ressort.

    Le jugement ne peut pas faire l’objet d’un appel. Toutefois, un recours en cassation devant le Conseil d’État est possible.

    Pour les autres litiges, la cour administrative d’appel peut être saisie (ou dans certains cas, le Conseil d’État) pour annulation ou modification dans un délai de 2 mois.

    Dans certains cas, le litige peut être réglé avant la tenue du procès.

    Non-lieu à statuer

    Le demandeur peut mettre fin à son procès s’il obtient satisfaction de l’administration avant l’intervention du jugement. Dans ce cas, le tribunal prononce un non-lieu à statue r.

    Le demandeur doit avertir le greffe du tribunal dans les plus brefs délais (par écrit ou par  Télérecours citoyens  si le demandeur n’est pas représenté par un avocat et qu’il a utilisé ce téléservice pour déposer votre requête).

    Attention

    la décision ne doit pas avoir été appliquée, même partiellement.

    Désistement

    Le demandeur peut renoncer à la demande qu’il a formulée dans sa requête avant la tenue du procès.

    Il peut le faire pour n’importe quelle raison sans à avoir à se justifier. Mais il doit en informer le tribunal pour qu’il prenne acte de son désistement.

    Le demandeur doit avertir le greffe du tribunal dans les plus brefs délais (par écrit, ou via l’application  Télérecours citoyens  si la requête n’a pas été déposée par le biais d’un avocat).

Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois pour les travaux portant sur une maison individuelle et ses annexes et de 3 mois pour les autres demandes.

Déroulement d’un procès devant le tribunal administratif

Au tribunal administratif, la procédure se déroule en 2 temps. Il y a d’abord une phase d’instruction, qui permet de rassembler les éléments nécessaires pour juger l’affaire, puis une phase de jugement. L’instruction se déroulait jusqu’à présent entièrement par écrit. Toutefois, depuis le 11 janvier 2023, le tribunal administratif peut organiser des séances orales d’instruction et des audiences d’instruction.

Nous vous présentons les étapes du procès devant le tribunal administratif.

    L’instruction débute dès que le greffe a enregistré la requête.

    Le président de la juridiction désigne un magistrat rapporteur chargé de suivre l’instruction. Mais l’affaire est étudiée par plusieurs magistrats.

    L’instruction s’appuie sur des mémoires écrits présentant, de manière contradictoire, les arguments des 2 parties : le demandeur et le défendeur (l’administration attaquée).

    La requête introductive est communiquée à l’administration attaquée. Elle présente des observations en défense. Ces observations sont transmises au demandeur pour qu’il y réponde par un mémoire en réplique.

    Le tribunal administratif peut aussi organiser une séance orale d’instruction ou une audience d’instruction.

    La séance orale d’instruction et l’audience d’instruction peuvent permettre d’avoir un débat contradictoire sur les éléments utiles pour trancher le litige. Ces séances ne concernent pas le bien fondé des arguments invoqués à l’appui de la requête.

    Quand l’instruction est terminée, l’affaire est inscrite à une séance de jugement.

    Les parties peuvent adresser leurs écrits jusqu’à la date fixée par l’ordonnance de clôture de l’instruction.

    En l’absence d’ordonnance, elles ont jusqu’à 3 jours francs (un jour franc dure de 0h à 24h) avant l’audience. Ce délai s’applique sans tenir compte des jours fériés, du samedi et du dimanche.

    Si un avocat représente le demandeur, la juridiction communiquera avec lui via le téléservice Télérecours.

    Si le demandeur n’est pas représenté par un avocat et qu’il a déposé sa requête via le  téléservice Télérecours citoyens , la juridiction échangera avec lui via cette application.

    En cas d’erreur dans le libellé d’une pièce jointe envoyée via l’application, la pièce ne sera pas prise en compte pour l’examen du litige.

    Si, après l’introduction de la requête, le demandeur envoie un mémoire ou une pièce à la juridiction via un autre moyen que l’application, la juridiction lui donnera un délai pour renvoyer le document via l’application. Si le demandeur ne le fait pas, la pièce ne sera pas prise en compte pour l’examen du litige.

    La date de l’audience est communiquée à chaque partie par lettre recommandée avec  AR  (ou via le  téléservice Télérecours citoyens ) au moins 7 jours avant l’audience. En cas d’urgence, le délai peut être réduit à 2 jours.

    Le président ouvre l’audience et donne la parole au rapporteur, pour présenter l’affaire.

    Le rapporteur rappelle le contenu de la demande et présente les arguments de chacune des parties (échanges de mémoires, séance orale d’instruction, audience d’instruction).

    Sauf pour certains contentieux, le rapporteur public présente ses conclusions aux juges et propose la solution qui lui paraît la plus appropriée.

    Le président demande aux parties ou à leur avocat si elles ont des observations orales à formuler. Toutefois, elles ne peuvent pas développer de nouveaux arguments en dehors de ceux qu’ils avaient déjà soulevés avant l’audience.

    À la fin de l’audience, l’affaire est mise en délibéré.

    À noter

    la présence des parties (demandeur et administration concernée) n’est pas obligatoire mais elle est recommandée.

    Les juges débattent en dehors de la présence du rapporteur public et des parties.

    Ils rendent leur décision en audience publique dans un délai d’environ 15 jours après l’audience.

    Le jugement est motivé, c’est-à-dire qu’il indique les raisons qui sous-tendent la décision des juges.

    Le jugement est notifié aux parties par lettre recommandée avec  AR  (ou via le  téléservice Télérecours citoyens ) .

    La lettre de notification du jugement indique les recours possibles et les délais dans lesquels ils doivent être exercés.

    Pour certains litiges (par exemple les litiges relatifs à la contribution à l’audiovisuel public), le tribunal juge en premier et dernier ressort.

    Le jugement ne peut pas faire l’objet d’un appel. Toutefois, un recours en cassation devant le Conseil d’État est possible.

    Pour les autres litiges, la cour administrative d’appel peut être saisie (ou dans certains cas, le Conseil d’État) pour annulation ou modification dans un délai de 2 mois.

    Dans certains cas, le litige peut être réglé avant la tenue du procès.

    Non-lieu à statuer

    Le demandeur peut mettre fin à son procès s’il obtient satisfaction de l’administration avant l’intervention du jugement. Dans ce cas, le tribunal prononce un non-lieu à statue r.

    Le demandeur doit avertir le greffe du tribunal dans les plus brefs délais (par écrit ou par  Télérecours citoyens  si le demandeur n’est pas représenté par un avocat et qu’il a utilisé ce téléservice pour déposer votre requête).

    Attention

    la décision ne doit pas avoir été appliquée, même partiellement.

    Désistement

    Le demandeur peut renoncer à la demande qu’il a formulée dans sa requête avant la tenue du procès.

    Il peut le faire pour n’importe quelle raison sans à avoir à se justifier. Mais il doit en informer le tribunal pour qu’il prenne acte de son désistement.

    Le demandeur doit avertir le greffe du tribunal dans les plus brefs délais (par écrit, ou via l’application  Télérecours citoyens  si la requête n’a pas été déposée par le biais d’un avocat).

Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

Le délai d’instruction de droit commun est de 3 mois.

Déroulement d’un procès devant le tribunal administratif

Au tribunal administratif, la procédure se déroule en 2 temps. Il y a d’abord une phase d’instruction, qui permet de rassembler les éléments nécessaires pour juger l’affaire, puis une phase de jugement. L’instruction se déroulait jusqu’à présent entièrement par écrit. Toutefois, depuis le 11 janvier 2023, le tribunal administratif peut organiser des séances orales d’instruction et des audiences d’instruction.

Nous vous présentons les étapes du procès devant le tribunal administratif.

    L’instruction débute dès que le greffe a enregistré la requête.

    Le président de la juridiction désigne un magistrat rapporteur chargé de suivre l’instruction. Mais l’affaire est étudiée par plusieurs magistrats.

    L’instruction s’appuie sur des mémoires écrits présentant, de manière contradictoire, les arguments des 2 parties : le demandeur et le défendeur (l’administration attaquée).

    La requête introductive est communiquée à l’administration attaquée. Elle présente des observations en défense. Ces observations sont transmises au demandeur pour qu’il y réponde par un mémoire en réplique.

    Le tribunal administratif peut aussi organiser une séance orale d’instruction ou une audience d’instruction.

    La séance orale d’instruction et l’audience d’instruction peuvent permettre d’avoir un débat contradictoire sur les éléments utiles pour trancher le litige. Ces séances ne concernent pas le bien fondé des arguments invoqués à l’appui de la requête.

    Quand l’instruction est terminée, l’affaire est inscrite à une séance de jugement.

    Les parties peuvent adresser leurs écrits jusqu’à la date fixée par l’ordonnance de clôture de l’instruction.

    En l’absence d’ordonnance, elles ont jusqu’à 3 jours francs (un jour franc dure de 0h à 24h) avant l’audience. Ce délai s’applique sans tenir compte des jours fériés, du samedi et du dimanche.

    Si un avocat représente le demandeur, la juridiction communiquera avec lui via le téléservice Télérecours.

    Si le demandeur n’est pas représenté par un avocat et qu’il a déposé sa requête via le  téléservice Télérecours citoyens , la juridiction échangera avec lui via cette application.

    En cas d’erreur dans le libellé d’une pièce jointe envoyée via l’application, la pièce ne sera pas prise en compte pour l’examen du litige.

    Si, après l’introduction de la requête, le demandeur envoie un mémoire ou une pièce à la juridiction via un autre moyen que l’application, la juridiction lui donnera un délai pour renvoyer le document via l’application. Si le demandeur ne le fait pas, la pièce ne sera pas prise en compte pour l’examen du litige.

    La date de l’audience est communiquée à chaque partie par lettre recommandée avec  AR  (ou via le  téléservice Télérecours citoyens ) au moins 7 jours avant l’audience. En cas d’urgence, le délai peut être réduit à 2 jours.

    Le président ouvre l’audience et donne la parole au rapporteur, pour présenter l’affaire.

    Le rapporteur rappelle le contenu de la demande et présente les arguments de chacune des parties (échanges de mémoires, séance orale d’instruction, audience d’instruction).

    Sauf pour certains contentieux, le rapporteur public présente ses conclusions aux juges et propose la solution qui lui paraît la plus appropriée.

    Le président demande aux parties ou à leur avocat si elles ont des observations orales à formuler. Toutefois, elles ne peuvent pas développer de nouveaux arguments en dehors de ceux qu’ils avaient déjà soulevés avant l’audience.

    À la fin de l’audience, l’affaire est mise en délibéré.

    À noter

    la présence des parties (demandeur et administration concernée) n’est pas obligatoire mais elle est recommandée.

    Les juges débattent en dehors de la présence du rapporteur public et des parties.

    Ils rendent leur décision en audience publique dans un délai d’environ 15 jours après l’audience.

    Le jugement est motivé, c’est-à-dire qu’il indique les raisons qui sous-tendent la décision des juges.

    Le jugement est notifié aux parties par lettre recommandée avec  AR  (ou via le  téléservice Télérecours citoyens ) .

    La lettre de notification du jugement indique les recours possibles et les délais dans lesquels ils doivent être exercés.

    Pour certains litiges (par exemple les litiges relatifs à la contribution à l’audiovisuel public), le tribunal juge en premier et dernier ressort.

    Le jugement ne peut pas faire l’objet d’un appel. Toutefois, un recours en cassation devant le Conseil d’État est possible.

    Pour les autres litiges, la cour administrative d’appel peut être saisie (ou dans certains cas, le Conseil d’État) pour annulation ou modification dans un délai de 2 mois.

    Dans certains cas, le litige peut être réglé avant la tenue du procès.

    Non-lieu à statuer

    Le demandeur peut mettre fin à son procès s’il obtient satisfaction de l’administration avant l’intervention du jugement. Dans ce cas, le tribunal prononce un non-lieu à statue r.

    Le demandeur doit avertir le greffe du tribunal dans les plus brefs délais (par écrit ou par  Télérecours citoyens  si le demandeur n’est pas représenté par un avocat et qu’il a utilisé ce téléservice pour déposer votre requête).

    Attention

    la décision ne doit pas avoir été appliquée, même partiellement.

    Désistement

    Le demandeur peut renoncer à la demande qu’il a formulée dans sa requête avant la tenue du procès.

    Il peut le faire pour n’importe quelle raison sans à avoir à se justifier. Mais il doit en informer le tribunal pour qu’il prenne acte de son désistement.

    Le demandeur doit avertir le greffe du tribunal dans les plus brefs délais (par écrit, ou via l’application  Télérecours citoyens  si la requête n’a pas été déposée par le biais d’un avocat).

Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois.

Déroulement d’un procès devant le tribunal administratif

Au tribunal administratif, la procédure se déroule en 2 temps. Il y a d’abord une phase d’instruction, qui permet de rassembler les éléments nécessaires pour juger l’affaire, puis une phase de jugement. L’instruction se déroulait jusqu’à présent entièrement par écrit. Toutefois, depuis le 11 janvier 2023, le tribunal administratif peut organiser des séances orales d’instruction et des audiences d’instruction.

Nous vous présentons les étapes du procès devant le tribunal administratif.

    L’instruction débute dès que le greffe a enregistré la requête.

    Le président de la juridiction désigne un magistrat rapporteur chargé de suivre l’instruction. Mais l’affaire est étudiée par plusieurs magistrats.

    L’instruction s’appuie sur des mémoires écrits présentant, de manière contradictoire, les arguments des 2 parties : le demandeur et le défendeur (l’administration attaquée).

    La requête introductive est communiquée à l’administration attaquée. Elle présente des observations en défense. Ces observations sont transmises au demandeur pour qu’il y réponde par un mémoire en réplique.

    Le tribunal administratif peut aussi organiser une séance orale d’instruction ou une audience d’instruction.

    La séance orale d’instruction et l’audience d’instruction peuvent permettre d’avoir un débat contradictoire sur les éléments utiles pour trancher le litige. Ces séances ne concernent pas le bien fondé des arguments invoqués à l’appui de la requête.

    Quand l’instruction est terminée, l’affaire est inscrite à une séance de jugement.

    Les parties peuvent adresser leurs écrits jusqu’à la date fixée par l’ordonnance de clôture de l’instruction.

    En l’absence d’ordonnance, elles ont jusqu’à 3 jours francs (un jour franc dure de 0h à 24h) avant l’audience. Ce délai s’applique sans tenir compte des jours fériés, du samedi et du dimanche.

    Si un avocat représente le demandeur, la juridiction communiquera avec lui via le téléservice Télérecours.

    Si le demandeur n’est pas représenté par un avocat et qu’il a déposé sa requête via le  téléservice Télérecours citoyens , la juridiction échangera avec lui via cette application.

    En cas d’erreur dans le libellé d’une pièce jointe envoyée via l’application, la pièce ne sera pas prise en compte pour l’examen du litige.

    Si, après l’introduction de la requête, le demandeur envoie un mémoire ou une pièce à la juridiction via un autre moyen que l’application, la juridiction lui donnera un délai pour renvoyer le document via l’application. Si le demandeur ne le fait pas, la pièce ne sera pas prise en compte pour l’examen du litige.

    La date de l’audience est communiquée à chaque partie par lettre recommandée avec  AR  (ou via le  téléservice Télérecours citoyens ) au moins 7 jours avant l’audience. En cas d’urgence, le délai peut être réduit à 2 jours.

    Le président ouvre l’audience et donne la parole au rapporteur, pour présenter l’affaire.

    Le rapporteur rappelle le contenu de la demande et présente les arguments de chacune des parties (échanges de mémoires, séance orale d’instruction, audience d’instruction).

    Sauf pour certains contentieux, le rapporteur public présente ses conclusions aux juges et propose la solution qui lui paraît la plus appropriée.

    Le président demande aux parties ou à leur avocat si elles ont des observations orales à formuler. Toutefois, elles ne peuvent pas développer de nouveaux arguments en dehors de ceux qu’ils avaient déjà soulevés avant l’audience.

    À la fin de l’audience, l’affaire est mise en délibéré.

    À noter

    la présence des parties (demandeur et administration concernée) n’est pas obligatoire mais elle est recommandée.

    Les juges débattent en dehors de la présence du rapporteur public et des parties.

    Ils rendent leur décision en audience publique dans un délai d’environ 15 jours après l’audience.

    Le jugement est motivé, c’est-à-dire qu’il indique les raisons qui sous-tendent la décision des juges.

    Le jugement est notifié aux parties par lettre recommandée avec  AR  (ou via le  téléservice Télérecours citoyens ) .

    La lettre de notification du jugement indique les recours possibles et les délais dans lesquels ils doivent être exercés.

    Pour certains litiges (par exemple les litiges relatifs à la contribution à l’audiovisuel public), le tribunal juge en premier et dernier ressort.

    Le jugement ne peut pas faire l’objet d’un appel. Toutefois, un recours en cassation devant le Conseil d’État est possible.

    Pour les autres litiges, la cour administrative d’appel peut être saisie (ou dans certains cas, le Conseil d’État) pour annulation ou modification dans un délai de 2 mois.

    Dans certains cas, le litige peut être réglé avant la tenue du procès.

    Non-lieu à statuer

    Le demandeur peut mettre fin à son procès s’il obtient satisfaction de l’administration avant l’intervention du jugement. Dans ce cas, le tribunal prononce un non-lieu à statue r.

    Le demandeur doit avertir le greffe du tribunal dans les plus brefs délais (par écrit ou par  Télérecours citoyens  si le demandeur n’est pas représenté par un avocat et qu’il a utilisé ce téléservice pour déposer votre requête).

    Attention

    la décision ne doit pas avoir été appliquée, même partiellement.

    Désistement

    Le demandeur peut renoncer à la demande qu’il a formulée dans sa requête avant la tenue du procès.

    Il peut le faire pour n’importe quelle raison sans à avoir à se justifier. Mais il doit en informer le tribunal pour qu’il prenne acte de son désistement.

    Le demandeur doit avertir le greffe du tribunal dans les plus brefs délais (par écrit, ou via l’application  Télérecours citoyens  si la requête n’a pas été déposée par le biais d’un avocat).

Pour les travaux portant sur des bâtiments accueillant du public (commerces, restaurants …) se référer à la page spécifique.

Faire sa demande en ligne

Désormais pour réaliser vos démarches d’urbanisme, la commune met à votre disposition un service en ligne, le Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU) sécurisé, gratuit et facilement accessible.
Il vous permet d’accéder aux formulaires en ligne, de remplir la demande d’autorisation d’urbanisme nécessaire et de joindre les annexes puis de télétransmettre le dossier de demande à la commune.

La cellule urbanisme restent vos interlocuteurs privilégiés pour vous accompagner tout au long de la procédure. N’hésitez pas à les solliciter dès la construction de votre dossier : urbanisme01@ussel19.fr

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