Urbanisme

Démarches d’urbanisme

Vous avez un projet de construction, d’extension, de modification, d’aménagement ?

Quand faire votre demande ?

Prévoyez de réaliser vos démarches administratives au minimum 2 mois avant le début travaux.

Si votre projet est situé dans un périmètre de protection des monuments historiques, il est conseillé de prendre l’attache de l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine (UDAP) en amont du dépôt du dossier pour définir votre projet : comptez un mois de délai supplémentaire pour l’instruction de votre demande.

Ai-je le droit ?

Tout d’abord, il faut définir le champ d’application de votre demande.
La surface de plancher (SP) ou l’emprise au sol (ES) créées vont définir le champ d’application de l’autorisation à déposer en mairie.

  • PROJET < 5m² SP ou ES = Pas de formalité
  • 5m² SP ou ES > PROJET > 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 20 m² SP ou ES = Permis de construire

Les ravalements de façade, changements de menuiseries, réfection de toiture, édification de clôtures sont soumis au dépôt d’une déclaration préalable. Les démolitions sont soumises à permis de démolir.

Il existe une exception pour les extensions (agrandissement de la construction existante présentant des dimensions inférieures à celle-ci et ayant un lien physique et fonctionnel avec la construction existante.) en zone urbanisée : les zones en U = UC, UX, UR, UZ, US.

  • 5m² SP ou ES < PROJET < 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 40 m² SP ou ES = permis de construire

Les piscines ne sont pas soumises aux mêmes règles que les constructions (attention les pool House doivent répondre aux règles de constructions classique).

Bassin non couvert ou couverture inférieure à 1.80m de hauteur :

  • 10m² > Bassin > 100 m² = Déclaration préalable
  • Bassin > 100 m² = Permis de construire

Bassin dont la couverture est supérieure à 1.80 m de haut

  • Permis de construire peu importe la superficie du bassin

Emprise au sol

= Projection verticale au sol de la construction

Surface de plancher

= Ensemble des surfaces closes ET couvertes de plus de 1.80m de hauteur

Quand recourir à un architecte ?

  • Lorsque le permis de construire est déposé par une personne morale (entreprise, société, etc.)
  • Lorsque la surface de plancher dépasse 150 m² pour une construction autre qu’à usage agricole.
  • Lorsque les travaux prévus, sur une construction existante, sont soumis à permis de construire et :
    • Qu’ils conduisent la surface de plancher à dépasser le seuil des 150 m²
    • Ou que la construction existante dépasse déjà les 150 m² de surface de plancher

Quelles formalités à accomplir ?

Centre de rétention administrative (CRA)

Assignation à résidence et rétention des demandeurs d’asile – 23 juillet 2024

Plusieurs décrets d’application de la  loi n°2024-42 du 26 janvier 2024  modifient les informations contenues dans cette fiche.

 Le décret n°2024-799 du 2 juillet 2024  modifie des procédures contentieuses.

 Le décret n°2024-808 du 5 juillet 2024  modifie le nombre de pointages.

 Le décret n°2024-813 du 8 juillet 2024  prévoit les conditions d’assignation à résidence et de placement en rétention du demandeur d’asile.

L’équipe Service-Public.fr est en train de procéder à la mise à jour de cette page.

La rétention administrative permet de maintenir dans un lieu fermé (centre de rétention administrative) un étranger qui fait l’objet d’une décision d’éloignement, dans l’attente de son renvoi forcé. La rétention est décidée par l’administration. Elle peut être prolongée par le juge quand le départ immédiat de l’étranger est impossible. Elle est limitée à 90 jours (sauf en cas d’activités terroristes). Quelle est la procédure ? Quels sont les droits de l’étranger placé en rétention administrative ? Nous vous présentons les informations à connaître.

    La rétention administrative consiste à maintenir dans un lieu fermé un étranger qui ne peut pas quitter immédiatement la France.

    Il ne peut pas être retenu plus de 48 heures. Mais, dans certains cas, la mesure de rétention peut être prolongée.

    Ces lieux sont les suivants :

    • Centre de rétention administrative (CRA), gardé par la police

    • Local de rétention généralement situé dans un commissariat de police

    Vous pouvez être placé en rétention si vous présentez un risque de fuite par rapport à l’exécution d’une des décisions suivantes dont vous êtes l’objet :

    Un comportement menaçant l’ordre public peut être considéré comme constituant un risque de fuite.

    Vous pouvez également être concerné par un placement en rétention administrative si vous êtes dans l’une des situations suivantes :

    • Vous n’avez pas quitté la France dans les 7 jours après la fin d’un 1er placement en rétention.

    • Vous n’avez pas quitté la France dans les 48 heures après la fin d’un 1er placement en rétention, et des éléments nouveaux sont intervenus dans votre situation.

    • Vous êtes revenu en France malgré une mesure d’éloignement

    Un étranger mineur ne peut pas être placé en rétention.

    Attention

    Cette procédure ne concerne pas un étranger ressortissant d’un pays européen, ni les membres de sa famille vivant en France avec lui.

    La décision initiale de placement en rétention peut être suivie d’une décision de prolongation

    Décision initiale de placement en rétention administrative

    La décision initiale peut être prise dans différentes situations.

    La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.

    Elle a lieu après votre interpellation par la police (éventuellement à la suite d’une mesure de retenue pour vérification du droit au séjour).

    Il s’agit d’une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.

      La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.

      Elle a lieu à la fin de votre emprisonnement.

      Il s’agit d’une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.

        À savoir

        Si vous avez déjà été placé en rétention, la nouvelle décision de placement doit intervenir au minimum 7 jours après la fin de votre précédente rétention. Ce délai peut être ramené à 48 heures en cas d’éléments nouveaux intervenus dans votre situation.

        1re prolongation

        Si votre éloignement n’a pas pu intervenir dans les 48 heures après votre placement en rétention, celle-ci peut être prolongée une 1re fois de 28 jours francs.

        Le préfet doit alors saisir le  juge des libertés et de la détention (JLD) . Le juge a 48 heures pour statuer. Il vous auditionne (ou votre avocat si vous en avez un). Le préfet est également auditionné. Un interprète peut être présent.

        Le juge peut prolonger ou refuser la prolongation.

        Il peut aussi décider, à titre exceptionnel, que vous serez assigné à résidence.

        2e prolongation

        Le préfet peut demander au JLD une 2e prolongation de 30 jours francs dans les cas suivants :

        • Urgence absolue (exemple : risque de fuite)

        • Menace pour l’ordre public

        • Renvoi impossible dans les cas suivants :

          • Perte ou de la destruction volontaire de votre passeport, de la dissimulation de votre identité ou de l’obstruction à votre éloignement

          • Laissez-passer qui n’a pas été délivré par le consulat de votre pays d’origine

          • Faute de moyens de transport

        Le juge peut soit ordonner la prolongation de la rétention, soit la refuser.

        À noter

        À titre exceptionnel, la rétention d’un étranger interdit de territoire pour terrorisme ou frappé d’un arrêté d’expulsion pour activités terroristes peut être prolongée pour 1 mois. De nouvelles prolongations peuvent avoir lieu pour 18 mois maximum.

        Prolongations supplémentaires

        Le préfet peut demander au JLD une nouvelle prolongation de 15 jours francs si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous êtes dans l’une des situations suivantes :

        • Obstruction à l’exécution de la mesure d’éloignement

        • Présentation dans le seul but de faire échec à la mesure d’éloignement, d’une demande de protection contre l’éloignement en raison de votre état de santé

        • Présentation d’une demande d’asile

        • Non exécution de la mesure d’éloignement en raison de l’absence de délivrance des documents de voyage par votre consulat (cette délivrance doit intervenir rapidement)

        • En cas d’urgence absolue ou de menace à l’ordre public

        La demande a lieu avant la fin du délai de 30 jours.

        Une prolongation de 15 jours francs peut être demandée au JLD si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous avez compromis la mise en oeuvre de la mesure d’éloignement pour les mêmes raisons, ou en cas d’urgence absolue ou de menace à l’ordre public.

        La rétention peut donc durer 90 jours au total (ou jusqu’à 210 jours en cas d’activités terroristes).

        Lors de votre placement en rétention administrative, vous bénéficiez d’un certain nombre de droits.

        Droit à l’information

        Dès votre arrivée en rétention, vous recevez un document vous rappelant l’ensemble de vos droits.

        Ce document doit être traduit par un interprète si vous le demandez.

        Droit à l’assistance d’un avocat

        Vous avez droit à un avocat dès votre arrivée en rétention.

        Où s’adresser ?

         Avocat 

        À savoir

        Vous pouvez demander à bénéficier de l’aide juridictionnelle pour payer votre avocat.

        Droit de voir un médecin

        Vous pouvez demander à être examiné par un médecin de l’unité médicale du centre de rétention.

        Au besoin, il assurera votre prise en charge médicale durant la rétention.

        Droit de communiquer avec l’extérieur

        Vous pouvez librement communiquer avec l’extérieur.

        Vous pouvez recevoir des visites aux heures prévues par le lieu de rétention.

        Vous avez notamment le droit de communiquer avec vos proches et le consulat de votre pays d’origine.

        Le centre de rétention doit avoir un téléphone en libre accès pour 50 étrangers retenus.

        Droit à une aide de l’administration

        Des agents de l’ Ofii  présents sur place peuvent vous apporter des informations et vous aider à préparer votre départ (récupération des bagages, formalités administratives, etc.).

        Vous pouvez aussi demander aux agents de l’Ofii l’évaluation de votre état de vulnérabilité. Elle peut être complétée par le médecin de l’unité médicale du centre de rétention.

        Les résultats de cette évaluation peuvent amener l’agent de l’Ofii et le médecin à formuler un avis concernant l’adaptation des conditions de votre rétention.

        Cet avis peut également porter sur votre maintien en rétention s’il est incompatible avec votre état de vulnérabilité.

        Droit à une aide d’associations

        Certaines associations assurent des permanences juridiques dans les lieux de rétention.

        Ces associations aident les étrangers durant la procédure d’éloignement.

        La présence d’une seule permanence juridique est autorisée par centre ou local de rétention.

        D’autres associations peuvent intervenir pour défendre les droits des étrangers ou pour une assistance médicale ou sociale.

        Ces associations doivent bénéficier d’un agrément individuel. Il est accordé par le préfet pour une durée de 3 ans.

        Vous pouvez contester la décision de placement en rétention prise par le préfet et les ordonnances prises par le juge des libertés et de la détention (JLD).

        Recours contre la décision du préfet

        Vous pouvez contester la décision de placement en détention prise à votre encontre auprès du JLD dans un délai de 48 heures.

        Recours contre les ordonnances du JLD

        Vous pouvez contester l’ordonnance du juge des libertés et de la détention (JLD) devant le 1er président de la cour d’appel.

        L’appel doit être fait dans un délai de 24 heures après les faits suivants :

        • Prononcé de l’ordonnance (son annonce par le JLD), si vous étiez présent à l’audience,

        • Notification de l’ordonnance, si vous étiez absent.

        Si ce délai se termine un samedi, un dimanche ou un jour férié, il est prolongé jusqu’au prochain jour ouvrable.

        Le 1er président de la cour d’appel doit statuer dans les 48 heures suivant sa saisine.

        L’appel n’est pas suspensif : vous restez en rétention durant la procédure.

        Où s’adresser ?

         Cour d’appel 

        À noter

        Vous pouvez aussi saisir le JLD à tout moment pour demander votre libération si de nouvelles circonstances nécessitant la fin de votre rétention apparaissent.

        Cassation

        L’ordonnance du 1er président de la cour d’appel peut faire l’objet d’un pourvoi en cassation.

      Centre de rétention administrative (CRA)

      Assignation à résidence et rétention des demandeurs d’asile – 23 juillet 2024

      Plusieurs décrets d’application de la  loi n°2024-42 du 26 janvier 2024  modifient les informations contenues dans cette fiche.

       Le décret n°2024-799 du 2 juillet 2024  modifie des procédures contentieuses.

       Le décret n°2024-808 du 5 juillet 2024  modifie le nombre de pointages.

       Le décret n°2024-813 du 8 juillet 2024  prévoit les conditions d’assignation à résidence et de placement en rétention du demandeur d’asile.

      L’équipe Service-Public.fr est en train de procéder à la mise à jour de cette page.

      La rétention administrative permet de maintenir dans un lieu fermé (centre de rétention administrative) un étranger qui fait l’objet d’une décision d’éloignement, dans l’attente de son renvoi forcé. La rétention est décidée par l’administration. Elle peut être prolongée par le juge quand le départ immédiat de l’étranger est impossible. Elle est limitée à 90 jours (sauf en cas d’activités terroristes). Quelle est la procédure ? Quels sont les droits de l’étranger placé en rétention administrative ? Nous vous présentons les informations à connaître.

        La rétention administrative consiste à maintenir dans un lieu fermé un étranger qui ne peut pas quitter immédiatement la France.

        Il ne peut pas être retenu plus de 48 heures. Mais, dans certains cas, la mesure de rétention peut être prolongée.

        Ces lieux sont les suivants :

        • Centre de rétention administrative (CRA), gardé par la police

        • Local de rétention généralement situé dans un commissariat de police

        Vous pouvez être placé en rétention si vous présentez un risque de fuite par rapport à l’exécution d’une des décisions suivantes dont vous êtes l’objet :

        Un comportement menaçant l’ordre public peut être considéré comme constituant un risque de fuite.

        Vous pouvez également être concerné par un placement en rétention administrative si vous êtes dans l’une des situations suivantes :

        • Vous n’avez pas quitté la France dans les 7 jours après la fin d’un 1er placement en rétention.

        • Vous n’avez pas quitté la France dans les 48 heures après la fin d’un 1er placement en rétention, et des éléments nouveaux sont intervenus dans votre situation.

        • Vous êtes revenu en France malgré une mesure d’éloignement

        Un étranger mineur ne peut pas être placé en rétention.

        Attention

        Cette procédure ne concerne pas un étranger ressortissant d’un pays européen, ni les membres de sa famille vivant en France avec lui.

        La décision initiale de placement en rétention peut être suivie d’une décision de prolongation

        Décision initiale de placement en rétention administrative

        La décision initiale peut être prise dans différentes situations.

        La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.

        Elle a lieu après votre interpellation par la police (éventuellement à la suite d’une mesure de retenue pour vérification du droit au séjour).

        Il s’agit d’une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.

          La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.

          Elle a lieu à la fin de votre emprisonnement.

          Il s’agit d’une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.

            À savoir

            Si vous avez déjà été placé en rétention, la nouvelle décision de placement doit intervenir au minimum 7 jours après la fin de votre précédente rétention. Ce délai peut être ramené à 48 heures en cas d’éléments nouveaux intervenus dans votre situation.

            1re prolongation

            Si votre éloignement n’a pas pu intervenir dans les 48 heures après votre placement en rétention, celle-ci peut être prolongée une 1re fois de 28 jours francs.

            Le préfet doit alors saisir le  juge des libertés et de la détention (JLD) . Le juge a 48 heures pour statuer. Il vous auditionne (ou votre avocat si vous en avez un). Le préfet est également auditionné. Un interprète peut être présent.

            Le juge peut prolonger ou refuser la prolongation.

            Il peut aussi décider, à titre exceptionnel, que vous serez assigné à résidence.

            2e prolongation

            Le préfet peut demander au JLD une 2e prolongation de 30 jours francs dans les cas suivants :

            • Urgence absolue (exemple : risque de fuite)

            • Menace pour l’ordre public

            • Renvoi impossible dans les cas suivants :

              • Perte ou de la destruction volontaire de votre passeport, de la dissimulation de votre identité ou de l’obstruction à votre éloignement

              • Laissez-passer qui n’a pas été délivré par le consulat de votre pays d’origine

              • Faute de moyens de transport

            Le juge peut soit ordonner la prolongation de la rétention, soit la refuser.

            À noter

            À titre exceptionnel, la rétention d’un étranger interdit de territoire pour terrorisme ou frappé d’un arrêté d’expulsion pour activités terroristes peut être prolongée pour 1 mois. De nouvelles prolongations peuvent avoir lieu pour 18 mois maximum.

            Prolongations supplémentaires

            Le préfet peut demander au JLD une nouvelle prolongation de 15 jours francs si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous êtes dans l’une des situations suivantes :

            • Obstruction à l’exécution de la mesure d’éloignement

            • Présentation dans le seul but de faire échec à la mesure d’éloignement, d’une demande de protection contre l’éloignement en raison de votre état de santé

            • Présentation d’une demande d’asile

            • Non exécution de la mesure d’éloignement en raison de l’absence de délivrance des documents de voyage par votre consulat (cette délivrance doit intervenir rapidement)

            • En cas d’urgence absolue ou de menace à l’ordre public

            La demande a lieu avant la fin du délai de 30 jours.

            Une prolongation de 15 jours francs peut être demandée au JLD si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous avez compromis la mise en oeuvre de la mesure d’éloignement pour les mêmes raisons, ou en cas d’urgence absolue ou de menace à l’ordre public.

            La rétention peut donc durer 90 jours au total (ou jusqu’à 210 jours en cas d’activités terroristes).

            Lors de votre placement en rétention administrative, vous bénéficiez d’un certain nombre de droits.

            Droit à l’information

            Dès votre arrivée en rétention, vous recevez un document vous rappelant l’ensemble de vos droits.

            Ce document doit être traduit par un interprète si vous le demandez.

            Droit à l’assistance d’un avocat

            Vous avez droit à un avocat dès votre arrivée en rétention.

            Où s’adresser ?

             Avocat 

            À savoir

            Vous pouvez demander à bénéficier de l’aide juridictionnelle pour payer votre avocat.

            Droit de voir un médecin

            Vous pouvez demander à être examiné par un médecin de l’unité médicale du centre de rétention.

            Au besoin, il assurera votre prise en charge médicale durant la rétention.

            Droit de communiquer avec l’extérieur

            Vous pouvez librement communiquer avec l’extérieur.

            Vous pouvez recevoir des visites aux heures prévues par le lieu de rétention.

            Vous avez notamment le droit de communiquer avec vos proches et le consulat de votre pays d’origine.

            Le centre de rétention doit avoir un téléphone en libre accès pour 50 étrangers retenus.

            Droit à une aide de l’administration

            Des agents de l’ Ofii  présents sur place peuvent vous apporter des informations et vous aider à préparer votre départ (récupération des bagages, formalités administratives, etc.).

            Vous pouvez aussi demander aux agents de l’Ofii l’évaluation de votre état de vulnérabilité. Elle peut être complétée par le médecin de l’unité médicale du centre de rétention.

            Les résultats de cette évaluation peuvent amener l’agent de l’Ofii et le médecin à formuler un avis concernant l’adaptation des conditions de votre rétention.

            Cet avis peut également porter sur votre maintien en rétention s’il est incompatible avec votre état de vulnérabilité.

            Droit à une aide d’associations

            Certaines associations assurent des permanences juridiques dans les lieux de rétention.

            Ces associations aident les étrangers durant la procédure d’éloignement.

            La présence d’une seule permanence juridique est autorisée par centre ou local de rétention.

            D’autres associations peuvent intervenir pour défendre les droits des étrangers ou pour une assistance médicale ou sociale.

            Ces associations doivent bénéficier d’un agrément individuel. Il est accordé par le préfet pour une durée de 3 ans.

            Vous pouvez contester la décision de placement en rétention prise par le préfet et les ordonnances prises par le juge des libertés et de la détention (JLD).

            Recours contre la décision du préfet

            Vous pouvez contester la décision de placement en détention prise à votre encontre auprès du JLD dans un délai de 48 heures.

            Recours contre les ordonnances du JLD

            Vous pouvez contester l’ordonnance du juge des libertés et de la détention (JLD) devant le 1er président de la cour d’appel.

            L’appel doit être fait dans un délai de 24 heures après les faits suivants :

            • Prononcé de l’ordonnance (son annonce par le JLD), si vous étiez présent à l’audience,

            • Notification de l’ordonnance, si vous étiez absent.

            Si ce délai se termine un samedi, un dimanche ou un jour férié, il est prolongé jusqu’au prochain jour ouvrable.

            Le 1er président de la cour d’appel doit statuer dans les 48 heures suivant sa saisine.

            L’appel n’est pas suspensif : vous restez en rétention durant la procédure.

            Où s’adresser ?

             Cour d’appel 

            À noter

            Vous pouvez aussi saisir le JLD à tout moment pour demander votre libération si de nouvelles circonstances nécessitant la fin de votre rétention apparaissent.

            Cassation

            L’ordonnance du 1er président de la cour d’appel peut faire l’objet d’un pourvoi en cassation.

          Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois pour les travaux portant sur une maison individuelle et ses annexes et de 3 mois pour les autres demandes.

          Centre de rétention administrative (CRA)

          Assignation à résidence et rétention des demandeurs d’asile – 23 juillet 2024

          Plusieurs décrets d’application de la  loi n°2024-42 du 26 janvier 2024  modifient les informations contenues dans cette fiche.

           Le décret n°2024-799 du 2 juillet 2024  modifie des procédures contentieuses.

           Le décret n°2024-808 du 5 juillet 2024  modifie le nombre de pointages.

           Le décret n°2024-813 du 8 juillet 2024  prévoit les conditions d’assignation à résidence et de placement en rétention du demandeur d’asile.

          L’équipe Service-Public.fr est en train de procéder à la mise à jour de cette page.

          La rétention administrative permet de maintenir dans un lieu fermé (centre de rétention administrative) un étranger qui fait l’objet d’une décision d’éloignement, dans l’attente de son renvoi forcé. La rétention est décidée par l’administration. Elle peut être prolongée par le juge quand le départ immédiat de l’étranger est impossible. Elle est limitée à 90 jours (sauf en cas d’activités terroristes). Quelle est la procédure ? Quels sont les droits de l’étranger placé en rétention administrative ? Nous vous présentons les informations à connaître.

            La rétention administrative consiste à maintenir dans un lieu fermé un étranger qui ne peut pas quitter immédiatement la France.

            Il ne peut pas être retenu plus de 48 heures. Mais, dans certains cas, la mesure de rétention peut être prolongée.

            Ces lieux sont les suivants :

            • Centre de rétention administrative (CRA), gardé par la police

            • Local de rétention généralement situé dans un commissariat de police

            Vous pouvez être placé en rétention si vous présentez un risque de fuite par rapport à l’exécution d’une des décisions suivantes dont vous êtes l’objet :

            Un comportement menaçant l’ordre public peut être considéré comme constituant un risque de fuite.

            Vous pouvez également être concerné par un placement en rétention administrative si vous êtes dans l’une des situations suivantes :

            • Vous n’avez pas quitté la France dans les 7 jours après la fin d’un 1er placement en rétention.

            • Vous n’avez pas quitté la France dans les 48 heures après la fin d’un 1er placement en rétention, et des éléments nouveaux sont intervenus dans votre situation.

            • Vous êtes revenu en France malgré une mesure d’éloignement

            Un étranger mineur ne peut pas être placé en rétention.

            Attention

            Cette procédure ne concerne pas un étranger ressortissant d’un pays européen, ni les membres de sa famille vivant en France avec lui.

            La décision initiale de placement en rétention peut être suivie d’une décision de prolongation

            Décision initiale de placement en rétention administrative

            La décision initiale peut être prise dans différentes situations.

            La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.

            Elle a lieu après votre interpellation par la police (éventuellement à la suite d’une mesure de retenue pour vérification du droit au séjour).

            Il s’agit d’une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.

              La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.

              Elle a lieu à la fin de votre emprisonnement.

              Il s’agit d’une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.

                À savoir

                Si vous avez déjà été placé en rétention, la nouvelle décision de placement doit intervenir au minimum 7 jours après la fin de votre précédente rétention. Ce délai peut être ramené à 48 heures en cas d’éléments nouveaux intervenus dans votre situation.

                1re prolongation

                Si votre éloignement n’a pas pu intervenir dans les 48 heures après votre placement en rétention, celle-ci peut être prolongée une 1re fois de 28 jours francs.

                Le préfet doit alors saisir le  juge des libertés et de la détention (JLD) . Le juge a 48 heures pour statuer. Il vous auditionne (ou votre avocat si vous en avez un). Le préfet est également auditionné. Un interprète peut être présent.

                Le juge peut prolonger ou refuser la prolongation.

                Il peut aussi décider, à titre exceptionnel, que vous serez assigné à résidence.

                2e prolongation

                Le préfet peut demander au JLD une 2e prolongation de 30 jours francs dans les cas suivants :

                • Urgence absolue (exemple : risque de fuite)

                • Menace pour l’ordre public

                • Renvoi impossible dans les cas suivants :

                  • Perte ou de la destruction volontaire de votre passeport, de la dissimulation de votre identité ou de l’obstruction à votre éloignement

                  • Laissez-passer qui n’a pas été délivré par le consulat de votre pays d’origine

                  • Faute de moyens de transport

                Le juge peut soit ordonner la prolongation de la rétention, soit la refuser.

                À noter

                À titre exceptionnel, la rétention d’un étranger interdit de territoire pour terrorisme ou frappé d’un arrêté d’expulsion pour activités terroristes peut être prolongée pour 1 mois. De nouvelles prolongations peuvent avoir lieu pour 18 mois maximum.

                Prolongations supplémentaires

                Le préfet peut demander au JLD une nouvelle prolongation de 15 jours francs si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous êtes dans l’une des situations suivantes :

                • Obstruction à l’exécution de la mesure d’éloignement

                • Présentation dans le seul but de faire échec à la mesure d’éloignement, d’une demande de protection contre l’éloignement en raison de votre état de santé

                • Présentation d’une demande d’asile

                • Non exécution de la mesure d’éloignement en raison de l’absence de délivrance des documents de voyage par votre consulat (cette délivrance doit intervenir rapidement)

                • En cas d’urgence absolue ou de menace à l’ordre public

                La demande a lieu avant la fin du délai de 30 jours.

                Une prolongation de 15 jours francs peut être demandée au JLD si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous avez compromis la mise en oeuvre de la mesure d’éloignement pour les mêmes raisons, ou en cas d’urgence absolue ou de menace à l’ordre public.

                La rétention peut donc durer 90 jours au total (ou jusqu’à 210 jours en cas d’activités terroristes).

                Lors de votre placement en rétention administrative, vous bénéficiez d’un certain nombre de droits.

                Droit à l’information

                Dès votre arrivée en rétention, vous recevez un document vous rappelant l’ensemble de vos droits.

                Ce document doit être traduit par un interprète si vous le demandez.

                Droit à l’assistance d’un avocat

                Vous avez droit à un avocat dès votre arrivée en rétention.

                Où s’adresser ?

                 Avocat 

                À savoir

                Vous pouvez demander à bénéficier de l’aide juridictionnelle pour payer votre avocat.

                Droit de voir un médecin

                Vous pouvez demander à être examiné par un médecin de l’unité médicale du centre de rétention.

                Au besoin, il assurera votre prise en charge médicale durant la rétention.

                Droit de communiquer avec l’extérieur

                Vous pouvez librement communiquer avec l’extérieur.

                Vous pouvez recevoir des visites aux heures prévues par le lieu de rétention.

                Vous avez notamment le droit de communiquer avec vos proches et le consulat de votre pays d’origine.

                Le centre de rétention doit avoir un téléphone en libre accès pour 50 étrangers retenus.

                Droit à une aide de l’administration

                Des agents de l’ Ofii  présents sur place peuvent vous apporter des informations et vous aider à préparer votre départ (récupération des bagages, formalités administratives, etc.).

                Vous pouvez aussi demander aux agents de l’Ofii l’évaluation de votre état de vulnérabilité. Elle peut être complétée par le médecin de l’unité médicale du centre de rétention.

                Les résultats de cette évaluation peuvent amener l’agent de l’Ofii et le médecin à formuler un avis concernant l’adaptation des conditions de votre rétention.

                Cet avis peut également porter sur votre maintien en rétention s’il est incompatible avec votre état de vulnérabilité.

                Droit à une aide d’associations

                Certaines associations assurent des permanences juridiques dans les lieux de rétention.

                Ces associations aident les étrangers durant la procédure d’éloignement.

                La présence d’une seule permanence juridique est autorisée par centre ou local de rétention.

                D’autres associations peuvent intervenir pour défendre les droits des étrangers ou pour une assistance médicale ou sociale.

                Ces associations doivent bénéficier d’un agrément individuel. Il est accordé par le préfet pour une durée de 3 ans.

                Vous pouvez contester la décision de placement en rétention prise par le préfet et les ordonnances prises par le juge des libertés et de la détention (JLD).

                Recours contre la décision du préfet

                Vous pouvez contester la décision de placement en détention prise à votre encontre auprès du JLD dans un délai de 48 heures.

                Recours contre les ordonnances du JLD

                Vous pouvez contester l’ordonnance du juge des libertés et de la détention (JLD) devant le 1er président de la cour d’appel.

                L’appel doit être fait dans un délai de 24 heures après les faits suivants :

                • Prononcé de l’ordonnance (son annonce par le JLD), si vous étiez présent à l’audience,

                • Notification de l’ordonnance, si vous étiez absent.

                Si ce délai se termine un samedi, un dimanche ou un jour férié, il est prolongé jusqu’au prochain jour ouvrable.

                Le 1er président de la cour d’appel doit statuer dans les 48 heures suivant sa saisine.

                L’appel n’est pas suspensif : vous restez en rétention durant la procédure.

                Où s’adresser ?

                 Cour d’appel 

                À noter

                Vous pouvez aussi saisir le JLD à tout moment pour demander votre libération si de nouvelles circonstances nécessitant la fin de votre rétention apparaissent.

                Cassation

                L’ordonnance du 1er président de la cour d’appel peut faire l’objet d’un pourvoi en cassation.

              Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

              Le délai d’instruction de droit commun est de 3 mois.

              Centre de rétention administrative (CRA)

              Assignation à résidence et rétention des demandeurs d’asile – 23 juillet 2024

              Plusieurs décrets d’application de la  loi n°2024-42 du 26 janvier 2024  modifient les informations contenues dans cette fiche.

               Le décret n°2024-799 du 2 juillet 2024  modifie des procédures contentieuses.

               Le décret n°2024-808 du 5 juillet 2024  modifie le nombre de pointages.

               Le décret n°2024-813 du 8 juillet 2024  prévoit les conditions d’assignation à résidence et de placement en rétention du demandeur d’asile.

              L’équipe Service-Public.fr est en train de procéder à la mise à jour de cette page.

              La rétention administrative permet de maintenir dans un lieu fermé (centre de rétention administrative) un étranger qui fait l’objet d’une décision d’éloignement, dans l’attente de son renvoi forcé. La rétention est décidée par l’administration. Elle peut être prolongée par le juge quand le départ immédiat de l’étranger est impossible. Elle est limitée à 90 jours (sauf en cas d’activités terroristes). Quelle est la procédure ? Quels sont les droits de l’étranger placé en rétention administrative ? Nous vous présentons les informations à connaître.

                La rétention administrative consiste à maintenir dans un lieu fermé un étranger qui ne peut pas quitter immédiatement la France.

                Il ne peut pas être retenu plus de 48 heures. Mais, dans certains cas, la mesure de rétention peut être prolongée.

                Ces lieux sont les suivants :

                • Centre de rétention administrative (CRA), gardé par la police

                • Local de rétention généralement situé dans un commissariat de police

                Vous pouvez être placé en rétention si vous présentez un risque de fuite par rapport à l’exécution d’une des décisions suivantes dont vous êtes l’objet :

                Un comportement menaçant l’ordre public peut être considéré comme constituant un risque de fuite.

                Vous pouvez également être concerné par un placement en rétention administrative si vous êtes dans l’une des situations suivantes :

                • Vous n’avez pas quitté la France dans les 7 jours après la fin d’un 1er placement en rétention.

                • Vous n’avez pas quitté la France dans les 48 heures après la fin d’un 1er placement en rétention, et des éléments nouveaux sont intervenus dans votre situation.

                • Vous êtes revenu en France malgré une mesure d’éloignement

                Un étranger mineur ne peut pas être placé en rétention.

                Attention

                Cette procédure ne concerne pas un étranger ressortissant d’un pays européen, ni les membres de sa famille vivant en France avec lui.

                La décision initiale de placement en rétention peut être suivie d’une décision de prolongation

                Décision initiale de placement en rétention administrative

                La décision initiale peut être prise dans différentes situations.

                La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.

                Elle a lieu après votre interpellation par la police (éventuellement à la suite d’une mesure de retenue pour vérification du droit au séjour).

                Il s’agit d’une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.

                  La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.

                  Elle a lieu à la fin de votre emprisonnement.

                  Il s’agit d’une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.

                    À savoir

                    Si vous avez déjà été placé en rétention, la nouvelle décision de placement doit intervenir au minimum 7 jours après la fin de votre précédente rétention. Ce délai peut être ramené à 48 heures en cas d’éléments nouveaux intervenus dans votre situation.

                    1re prolongation

                    Si votre éloignement n’a pas pu intervenir dans les 48 heures après votre placement en rétention, celle-ci peut être prolongée une 1re fois de 28 jours francs.

                    Le préfet doit alors saisir le  juge des libertés et de la détention (JLD) . Le juge a 48 heures pour statuer. Il vous auditionne (ou votre avocat si vous en avez un). Le préfet est également auditionné. Un interprète peut être présent.

                    Le juge peut prolonger ou refuser la prolongation.

                    Il peut aussi décider, à titre exceptionnel, que vous serez assigné à résidence.

                    2e prolongation

                    Le préfet peut demander au JLD une 2e prolongation de 30 jours francs dans les cas suivants :

                    • Urgence absolue (exemple : risque de fuite)

                    • Menace pour l’ordre public

                    • Renvoi impossible dans les cas suivants :

                      • Perte ou de la destruction volontaire de votre passeport, de la dissimulation de votre identité ou de l’obstruction à votre éloignement

                      • Laissez-passer qui n’a pas été délivré par le consulat de votre pays d’origine

                      • Faute de moyens de transport

                    Le juge peut soit ordonner la prolongation de la rétention, soit la refuser.

                    À noter

                    À titre exceptionnel, la rétention d’un étranger interdit de territoire pour terrorisme ou frappé d’un arrêté d’expulsion pour activités terroristes peut être prolongée pour 1 mois. De nouvelles prolongations peuvent avoir lieu pour 18 mois maximum.

                    Prolongations supplémentaires

                    Le préfet peut demander au JLD une nouvelle prolongation de 15 jours francs si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous êtes dans l’une des situations suivantes :

                    • Obstruction à l’exécution de la mesure d’éloignement

                    • Présentation dans le seul but de faire échec à la mesure d’éloignement, d’une demande de protection contre l’éloignement en raison de votre état de santé

                    • Présentation d’une demande d’asile

                    • Non exécution de la mesure d’éloignement en raison de l’absence de délivrance des documents de voyage par votre consulat (cette délivrance doit intervenir rapidement)

                    • En cas d’urgence absolue ou de menace à l’ordre public

                    La demande a lieu avant la fin du délai de 30 jours.

                    Une prolongation de 15 jours francs peut être demandée au JLD si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous avez compromis la mise en oeuvre de la mesure d’éloignement pour les mêmes raisons, ou en cas d’urgence absolue ou de menace à l’ordre public.

                    La rétention peut donc durer 90 jours au total (ou jusqu’à 210 jours en cas d’activités terroristes).

                    Lors de votre placement en rétention administrative, vous bénéficiez d’un certain nombre de droits.

                    Droit à l’information

                    Dès votre arrivée en rétention, vous recevez un document vous rappelant l’ensemble de vos droits.

                    Ce document doit être traduit par un interprète si vous le demandez.

                    Droit à l’assistance d’un avocat

                    Vous avez droit à un avocat dès votre arrivée en rétention.

                    Où s’adresser ?

                     Avocat 

                    À savoir

                    Vous pouvez demander à bénéficier de l’aide juridictionnelle pour payer votre avocat.

                    Droit de voir un médecin

                    Vous pouvez demander à être examiné par un médecin de l’unité médicale du centre de rétention.

                    Au besoin, il assurera votre prise en charge médicale durant la rétention.

                    Droit de communiquer avec l’extérieur

                    Vous pouvez librement communiquer avec l’extérieur.

                    Vous pouvez recevoir des visites aux heures prévues par le lieu de rétention.

                    Vous avez notamment le droit de communiquer avec vos proches et le consulat de votre pays d’origine.

                    Le centre de rétention doit avoir un téléphone en libre accès pour 50 étrangers retenus.

                    Droit à une aide de l’administration

                    Des agents de l’ Ofii  présents sur place peuvent vous apporter des informations et vous aider à préparer votre départ (récupération des bagages, formalités administratives, etc.).

                    Vous pouvez aussi demander aux agents de l’Ofii l’évaluation de votre état de vulnérabilité. Elle peut être complétée par le médecin de l’unité médicale du centre de rétention.

                    Les résultats de cette évaluation peuvent amener l’agent de l’Ofii et le médecin à formuler un avis concernant l’adaptation des conditions de votre rétention.

                    Cet avis peut également porter sur votre maintien en rétention s’il est incompatible avec votre état de vulnérabilité.

                    Droit à une aide d’associations

                    Certaines associations assurent des permanences juridiques dans les lieux de rétention.

                    Ces associations aident les étrangers durant la procédure d’éloignement.

                    La présence d’une seule permanence juridique est autorisée par centre ou local de rétention.

                    D’autres associations peuvent intervenir pour défendre les droits des étrangers ou pour une assistance médicale ou sociale.

                    Ces associations doivent bénéficier d’un agrément individuel. Il est accordé par le préfet pour une durée de 3 ans.

                    Vous pouvez contester la décision de placement en rétention prise par le préfet et les ordonnances prises par le juge des libertés et de la détention (JLD).

                    Recours contre la décision du préfet

                    Vous pouvez contester la décision de placement en détention prise à votre encontre auprès du JLD dans un délai de 48 heures.

                    Recours contre les ordonnances du JLD

                    Vous pouvez contester l’ordonnance du juge des libertés et de la détention (JLD) devant le 1er président de la cour d’appel.

                    L’appel doit être fait dans un délai de 24 heures après les faits suivants :

                    • Prononcé de l’ordonnance (son annonce par le JLD), si vous étiez présent à l’audience,

                    • Notification de l’ordonnance, si vous étiez absent.

                    Si ce délai se termine un samedi, un dimanche ou un jour férié, il est prolongé jusqu’au prochain jour ouvrable.

                    Le 1er président de la cour d’appel doit statuer dans les 48 heures suivant sa saisine.

                    L’appel n’est pas suspensif : vous restez en rétention durant la procédure.

                    Où s’adresser ?

                     Cour d’appel 

                    À noter

                    Vous pouvez aussi saisir le JLD à tout moment pour demander votre libération si de nouvelles circonstances nécessitant la fin de votre rétention apparaissent.

                    Cassation

                    L’ordonnance du 1er président de la cour d’appel peut faire l’objet d’un pourvoi en cassation.

                  Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

                  Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois.

                  Centre de rétention administrative (CRA)

                  Assignation à résidence et rétention des demandeurs d’asile – 23 juillet 2024

                  Plusieurs décrets d’application de la  loi n°2024-42 du 26 janvier 2024  modifient les informations contenues dans cette fiche.

                   Le décret n°2024-799 du 2 juillet 2024  modifie des procédures contentieuses.

                   Le décret n°2024-808 du 5 juillet 2024  modifie le nombre de pointages.

                   Le décret n°2024-813 du 8 juillet 2024  prévoit les conditions d’assignation à résidence et de placement en rétention du demandeur d’asile.

                  L’équipe Service-Public.fr est en train de procéder à la mise à jour de cette page.

                  La rétention administrative permet de maintenir dans un lieu fermé (centre de rétention administrative) un étranger qui fait l’objet d’une décision d’éloignement, dans l’attente de son renvoi forcé. La rétention est décidée par l’administration. Elle peut être prolongée par le juge quand le départ immédiat de l’étranger est impossible. Elle est limitée à 90 jours (sauf en cas d’activités terroristes). Quelle est la procédure ? Quels sont les droits de l’étranger placé en rétention administrative ? Nous vous présentons les informations à connaître.

                    La rétention administrative consiste à maintenir dans un lieu fermé un étranger qui ne peut pas quitter immédiatement la France.

                    Il ne peut pas être retenu plus de 48 heures. Mais, dans certains cas, la mesure de rétention peut être prolongée.

                    Ces lieux sont les suivants :

                    • Centre de rétention administrative (CRA), gardé par la police

                    • Local de rétention généralement situé dans un commissariat de police

                    Vous pouvez être placé en rétention si vous présentez un risque de fuite par rapport à l’exécution d’une des décisions suivantes dont vous êtes l’objet :

                    Un comportement menaçant l’ordre public peut être considéré comme constituant un risque de fuite.

                    Vous pouvez également être concerné par un placement en rétention administrative si vous êtes dans l’une des situations suivantes :

                    • Vous n’avez pas quitté la France dans les 7 jours après la fin d’un 1er placement en rétention.

                    • Vous n’avez pas quitté la France dans les 48 heures après la fin d’un 1er placement en rétention, et des éléments nouveaux sont intervenus dans votre situation.

                    • Vous êtes revenu en France malgré une mesure d’éloignement

                    Un étranger mineur ne peut pas être placé en rétention.

                    Attention

                    Cette procédure ne concerne pas un étranger ressortissant d’un pays européen, ni les membres de sa famille vivant en France avec lui.

                    La décision initiale de placement en rétention peut être suivie d’une décision de prolongation

                    Décision initiale de placement en rétention administrative

                    La décision initiale peut être prise dans différentes situations.

                    La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.

                    Elle a lieu après votre interpellation par la police (éventuellement à la suite d’une mesure de retenue pour vérification du droit au séjour).

                    Il s’agit d’une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.

                      La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.

                      Elle a lieu à la fin de votre emprisonnement.

                      Il s’agit d’une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.

                        À savoir

                        Si vous avez déjà été placé en rétention, la nouvelle décision de placement doit intervenir au minimum 7 jours après la fin de votre précédente rétention. Ce délai peut être ramené à 48 heures en cas d’éléments nouveaux intervenus dans votre situation.

                        1re prolongation

                        Si votre éloignement n’a pas pu intervenir dans les 48 heures après votre placement en rétention, celle-ci peut être prolongée une 1re fois de 28 jours francs.

                        Le préfet doit alors saisir le  juge des libertés et de la détention (JLD) . Le juge a 48 heures pour statuer. Il vous auditionne (ou votre avocat si vous en avez un). Le préfet est également auditionné. Un interprète peut être présent.

                        Le juge peut prolonger ou refuser la prolongation.

                        Il peut aussi décider, à titre exceptionnel, que vous serez assigné à résidence.

                        2e prolongation

                        Le préfet peut demander au JLD une 2e prolongation de 30 jours francs dans les cas suivants :

                        • Urgence absolue (exemple : risque de fuite)

                        • Menace pour l’ordre public

                        • Renvoi impossible dans les cas suivants :

                          • Perte ou de la destruction volontaire de votre passeport, de la dissimulation de votre identité ou de l’obstruction à votre éloignement

                          • Laissez-passer qui n’a pas été délivré par le consulat de votre pays d’origine

                          • Faute de moyens de transport

                        Le juge peut soit ordonner la prolongation de la rétention, soit la refuser.

                        À noter

                        À titre exceptionnel, la rétention d’un étranger interdit de territoire pour terrorisme ou frappé d’un arrêté d’expulsion pour activités terroristes peut être prolongée pour 1 mois. De nouvelles prolongations peuvent avoir lieu pour 18 mois maximum.

                        Prolongations supplémentaires

                        Le préfet peut demander au JLD une nouvelle prolongation de 15 jours francs si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous êtes dans l’une des situations suivantes :

                        • Obstruction à l’exécution de la mesure d’éloignement

                        • Présentation dans le seul but de faire échec à la mesure d’éloignement, d’une demande de protection contre l’éloignement en raison de votre état de santé

                        • Présentation d’une demande d’asile

                        • Non exécution de la mesure d’éloignement en raison de l’absence de délivrance des documents de voyage par votre consulat (cette délivrance doit intervenir rapidement)

                        • En cas d’urgence absolue ou de menace à l’ordre public

                        La demande a lieu avant la fin du délai de 30 jours.

                        Une prolongation de 15 jours francs peut être demandée au JLD si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous avez compromis la mise en oeuvre de la mesure d’éloignement pour les mêmes raisons, ou en cas d’urgence absolue ou de menace à l’ordre public.

                        La rétention peut donc durer 90 jours au total (ou jusqu’à 210 jours en cas d’activités terroristes).

                        Lors de votre placement en rétention administrative, vous bénéficiez d’un certain nombre de droits.

                        Droit à l’information

                        Dès votre arrivée en rétention, vous recevez un document vous rappelant l’ensemble de vos droits.

                        Ce document doit être traduit par un interprète si vous le demandez.

                        Droit à l’assistance d’un avocat

                        Vous avez droit à un avocat dès votre arrivée en rétention.

                        Où s’adresser ?

                         Avocat 

                        À savoir

                        Vous pouvez demander à bénéficier de l’aide juridictionnelle pour payer votre avocat.

                        Droit de voir un médecin

                        Vous pouvez demander à être examiné par un médecin de l’unité médicale du centre de rétention.

                        Au besoin, il assurera votre prise en charge médicale durant la rétention.

                        Droit de communiquer avec l’extérieur

                        Vous pouvez librement communiquer avec l’extérieur.

                        Vous pouvez recevoir des visites aux heures prévues par le lieu de rétention.

                        Vous avez notamment le droit de communiquer avec vos proches et le consulat de votre pays d’origine.

                        Le centre de rétention doit avoir un téléphone en libre accès pour 50 étrangers retenus.

                        Droit à une aide de l’administration

                        Des agents de l’ Ofii  présents sur place peuvent vous apporter des informations et vous aider à préparer votre départ (récupération des bagages, formalités administratives, etc.).

                        Vous pouvez aussi demander aux agents de l’Ofii l’évaluation de votre état de vulnérabilité. Elle peut être complétée par le médecin de l’unité médicale du centre de rétention.

                        Les résultats de cette évaluation peuvent amener l’agent de l’Ofii et le médecin à formuler un avis concernant l’adaptation des conditions de votre rétention.

                        Cet avis peut également porter sur votre maintien en rétention s’il est incompatible avec votre état de vulnérabilité.

                        Droit à une aide d’associations

                        Certaines associations assurent des permanences juridiques dans les lieux de rétention.

                        Ces associations aident les étrangers durant la procédure d’éloignement.

                        La présence d’une seule permanence juridique est autorisée par centre ou local de rétention.

                        D’autres associations peuvent intervenir pour défendre les droits des étrangers ou pour une assistance médicale ou sociale.

                        Ces associations doivent bénéficier d’un agrément individuel. Il est accordé par le préfet pour une durée de 3 ans.

                        Vous pouvez contester la décision de placement en rétention prise par le préfet et les ordonnances prises par le juge des libertés et de la détention (JLD).

                        Recours contre la décision du préfet

                        Vous pouvez contester la décision de placement en détention prise à votre encontre auprès du JLD dans un délai de 48 heures.

                        Recours contre les ordonnances du JLD

                        Vous pouvez contester l’ordonnance du juge des libertés et de la détention (JLD) devant le 1er président de la cour d’appel.

                        L’appel doit être fait dans un délai de 24 heures après les faits suivants :

                        • Prononcé de l’ordonnance (son annonce par le JLD), si vous étiez présent à l’audience,

                        • Notification de l’ordonnance, si vous étiez absent.

                        Si ce délai se termine un samedi, un dimanche ou un jour férié, il est prolongé jusqu’au prochain jour ouvrable.

                        Le 1er président de la cour d’appel doit statuer dans les 48 heures suivant sa saisine.

                        L’appel n’est pas suspensif : vous restez en rétention durant la procédure.

                        Où s’adresser ?

                         Cour d’appel 

                        À noter

                        Vous pouvez aussi saisir le JLD à tout moment pour demander votre libération si de nouvelles circonstances nécessitant la fin de votre rétention apparaissent.

                        Cassation

                        L’ordonnance du 1er président de la cour d’appel peut faire l’objet d’un pourvoi en cassation.

                      Pour les travaux portant sur des bâtiments accueillant du public (commerces, restaurants …) se référer à la page spécifique.

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