Urbanisme

Démarches d’urbanisme

Vous avez un projet de construction, d’extension, de modification, d’aménagement ?

Quand faire votre demande ?

Prévoyez de réaliser vos démarches administratives au minimum 2 mois avant le début travaux.

Si votre projet est situé dans un périmètre de protection des monuments historiques, il est conseillé de prendre l’attache de l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine (UDAP) en amont du dépôt du dossier pour définir votre projet : comptez un mois de délai supplémentaire pour l’instruction de votre demande.

Ai-je le droit ?

Tout d’abord, il faut définir le champ d’application de votre demande.
La surface de plancher (SP) ou l’emprise au sol (ES) créées vont définir le champ d’application de l’autorisation à déposer en mairie.

  • PROJET < 5m² SP ou ES = Pas de formalité
  • 5m² SP ou ES > PROJET > 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 20 m² SP ou ES = Permis de construire

Les ravalements de façade, changements de menuiseries, réfection de toiture, édification de clôtures sont soumis au dépôt d’une déclaration préalable. Les démolitions sont soumises à permis de démolir.

Il existe une exception pour les extensions (agrandissement de la construction existante présentant des dimensions inférieures à celle-ci et ayant un lien physique et fonctionnel avec la construction existante.) en zone urbanisée : les zones en U = UC, UX, UR, UZ, US.

  • 5m² SP ou ES < PROJET < 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 40 m² SP ou ES = permis de construire

Les piscines ne sont pas soumises aux mêmes règles que les constructions (attention les pool House doivent répondre aux règles de constructions classique).

Bassin non couvert ou couverture inférieure à 1.80m de hauteur :

  • 10m² > Bassin > 100 m² = Déclaration préalable
  • Bassin > 100 m² = Permis de construire

Bassin dont la couverture est supérieure à 1.80 m de haut

  • Permis de construire peu importe la superficie du bassin

Emprise au sol

= Projection verticale au sol de la construction

Surface de plancher

= Ensemble des surfaces closes ET couvertes de plus de 1.80m de hauteur

Quand recourir à un architecte ?

  • Lorsque le permis de construire est déposé par une personne morale (entreprise, société, etc.)
  • Lorsque la surface de plancher dépasse 150 m² pour une construction autre qu’à usage agricole.
  • Lorsque les travaux prévus, sur une construction existante, sont soumis à permis de construire et :
    • Qu’ils conduisent la surface de plancher à dépasser le seuil des 150 m²
    • Ou que la construction existante dépasse déjà les 150 m² de surface de plancher

Quelles formalités à accomplir ?

Acte de vente d’un logement existant

Vous achetez ou vendez un logement dont vous vous apprêtez à signer l’acte de vente. Il s’agit d’un acte authentique obligatoirement rédigé par un notaire.

Quel est le contenu de l’acte de vente ? Avez-vous un délai de réflexion ? Comment et quand s’effectue le paiement ? Quand allez-vous obtenir votre titre de propriété ?

Nous faisons le point sur le sujet.

    Pour préparer l’acte de vente, le notaire vérifie d’abord la situation juridique du vendeur, de l’acheteur et du bien.

    Situation juridique des personnes

    Avant de rédiger l’acte de vente, le notaire vérifie obligatoirement les points suivants :

    • Identité des 2 parties, en demandant un extrait d’acte de naissance et un document justificatif comportant une photo et la signature (carte nationale d’identité ou passeport par exemple)

    • Capacité des 2 parties à signer l’acte (un mineur ou un majeur protégé doit être assisté ou représenté par une personne habilitée qui signera l’acte avec elle ou à sa place)

    • Conformité de la procuration donnée à un tiers par l’acheteur ou le vendeur absent le jour de la signature de l’acte

    • Casier judiciaire de l’acheteur pour s’assurer qu’il ne fait pas l’objet d’une interdiction d’acheter un bien immobilier à usage d’habitation

    Situation juridique du bien

    Le notaire vérifie notamment les points suivants :

    • pour attester le droit de propriété du vendeur et sa capacité de disposer librement du bien et pour connaître les inscriptions hypothécaires

    • Règles d’urbanisme applicables (demande d’un certificat d’urbanisme)

    • Situation cadastrale

    • Droit de préemption de la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) pour les terrains agricoles

    • Droit de préemption des collectivités territoriales (droit de préemption urbain, commercial, des espaces naturels sensibles)

    • Droit de préemption des coindivisaires quand il y a indivision

    • Origine de propriété du vendeur

    L’acte définitif doit mentionner les informations suivantes :

    • Coordonnées du vendeur et de l’acheteur

    • Adresse du bien

    • Origine du bien (date du précédent acte de vente, nom du précédent propriétaire, acte notarié…)

    • Descriptif détaillé du bien, de ses équipements et annexes

    • Existence d’une hypothèque et/ou d’une servitude

    • Prix de vente

    • Modes de paiement (avec ou sans l’aide d’un prêt immobilier)

    • Montant des honoraires de la personne chargée de la vente et à qui en incombe le paiement

    • Date de disponibilité du bien

    • Conditions suspensives lorsqu’il en existe

    • Informations relatives à la copropriété

    • Informations relatives aux conditions d’exercice du droit de réflexion quand il n’y a pas eu de promesse de vente 

    L’absence d’information sur le droit de réflexion est passible d’une amende administrative dont le montant ne peut pas excéder 3 000 € pour une personne physique et 15 000 € pour une personne morale.

    Le dossier de diagnostics techniques immobiliers fourni par le vendeur doit obligatoirement être annexé à l’acte de vente.

    Tout dépend si un compromis de vente a été signé par l’acheteur et le vendeur avant l’acte définitif de vente.

    L’acheteur a bénéficié d’un délai de rétractation de 10 jours suite à la signature du compromis. Il n’a plus de délai de réflexion.

      Si aucun compromis n’a été signé, l’acheteur a un délai de réflexion de 10 jours calendaires avant de signer l’acte de vente. Il peut renoncer à acheter le bien en ne signant pas l’acte de vente.

      Le projet d’acte et ses annexes lui sont remis par le notaire, par lettre  RAR  ou en main propre. Le délai de réflexion commence le lendemain de la 1re présentation de la lettre  RAR  ou de la remise en main propre.

      L’acte authentique ne peut pas être signé pendant ce délai de 10 jours. Aucune somme d’argent ne peut être réclamée durant le délai de réflexion.

      À noter

      Quand le dernier jour du délai de réflexion est un samedi, un dimanche, un jour férié ou chômé, le délai est prolongé jusqu’au 1er jour ouvrable suivant.

        L’acte doit être signé par le vendeur et l’acquéreur devant un notaire.

        Quand l’un d’entre eux ne peut pas être présent, il peut se faire représenter en confiant à un tiers une procuration sous signature privée.

        La représentation de la personne absente est indiquée dans l’acte de vente.

        L’acte de vente est signé sur support papier ou sur support électronique. Quel que soit le support, le notaire lit l’acte de vente à haute voix avant que l’acheteur et le vendeur le signent.

        Le notaire a l’obligation de faire figurer les mentions suivantes sur l’acte :

        • Date en toutes lettres et lieu où l’acte est signé

        • Nom et lieu d’établissement du notaire qui reçoit l’acte

        • Noms, prénoms et domicile des parties et de tous les signataires de l’acte

        • Numérotation de chaque page et nombre total indiqué en fin de l’acte

        • Mention que l’acte a été lu par les parties ou que lecture leur en a été donnée

        • Nombre de blancs barrés ainsi que les mots et nombres rayés

        Le document doit être rédigé sans surcharge, ni interligne, ni addition.

        Les pièces annexées à l’acte doivent être signées du notaire.

        Si les parties déclarent qu’elles ne savent ou ne peuvent pas signer, l’acte doit le mentionner.

        Le notaire qui a rédigé l’acte en garde un original appelé la . Elle est conservée aux archives de l’étude notariale pendant 75 ans, puis elle est transférée aux archives publiques.

          L’acte de vente peut être signé sur support électronique : on parle d’un acte authentique électronique (AAE).

          Le notaire a l’obligation de faire figurer les mentions suivantes sur l’acte :

          • Date en toutes lettres et lieu où l’acte est signé

          • Nom et lieu d’établissement du notaire qui reçoit l’acte

          • Noms, prénoms et domicile des parties et de tous les signataires de l’acte

          • Mention que l’acte a été lu par les parties ou que lecture leur en a été donnée

          Le document doit être rédigé sans surcharge, ni interligne, ni addition.

          Le notaire utilise un système de traitement de l’information agréé par le Conseil supérieur du notariat (CSN). Il garantit l’intégrité et la confidentialité du contenu de l’acte dématérialisé.

          L’AAE est envoyé au minutier central électronique des notaires de France (MICEN) où l’acte, ses annexes et les signatures de toutes les parties sont conservés.

          Le notaire peut délivrer une copie d’un acte dématérialisé sur support papier ou électronique. Il y fait figurer la date, sa signature électronique sécurisée et l’image de son sceau.

          Les copies dématérialisées peuvent être transmises par voie électronique par le notaire.

            À la fin de la séance de signatures, le notaire fournit à l’acheteur une attestation de propriété. En principe, il lui remet également les clés.

            Après la signature, le notaire enregistre une copie de l’acte de vente auprès du service de publicité foncière et au cadastre.

            Le jour de la signature de l’acte de vente, l’acheteur doit payer l’intégralité du prix de la vente et des frais de notaire.

            Le prix de vente est payé par virement s’il est supérieur ou égal à 3 000 € .

            Le notaire délivre un reçu à l’acheteur. Il transfère le montant de la transaction au vendeur après l’enregistrement de l’acte auprès du service de publicité foncière.

            En principe, le délai de transfert ne dépasse pas 1 mois.

            S’il reste des fonds au crédit de l’acheteur après l’enregistrement, le notaire lui adresse un chèque ou un virement avec l’état détaillé des frais et des honoraires.

            Dans le cas contraire, il lui demande le complément de provision avant de lui envoyer son titre de propriété.

            À noter

            Si une promesse de vente a été signée, une indemnité d’immobilisation a pu être versée par l’acheteur. Elle est versée en contrepartie de l’engagement du vendeur de vendre son bien immobilier exclusivement à l’acquéreur désigné. Cette indemnité d’immobilisation est déduite du prix de vente.

            Les sont à la charge de l’acheteur. Le vendeur et l’acheteur peuvent en décider autrement.

            Ces frais se composent des éléments suivants :

            • Droits et taxes collectés par le notaire et reversés au Trésor public (droit d’enregistrement, taxe de publicité foncière ou taxe sur la valeur ajoutée)

            • Rémunération du notaire (rédaction de l’acte de vente, consultations, expertise…)

            • Frais engagés pour le compte du vendeur et de l’acheteur (extrait de cadastre, par exemple)

            Le montant des frais notariés reste le même quand le vendeur et l’acheteur ont chacun leur notaire. Les frais sont alors partagés entre les 2 notaires.

            Il est possible d’évaluer le montant de ces frais grâce à un simulateur :

          • Calculer le montant des frais d’acquisition d’un bien immobilier

            L’acheteur devient propriétaire du terrain à la signature de l’acte de vente. Ce transfère de propriété devient opposable aux tiers après la publication de l’acte au service de publicité foncière.

            Le notaire doit assurer la publicité foncière en enregistrant l’acte de vente au fichier immobilier du service de publicité foncière dont dépend le terrain.

            À noter

            dans les départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle, l’acte est publié au livre foncier.

            Après l’enregistrement au service de publicité foncière, le notaire notifie la copie de l’acte de propriété à l’acheteur en main propre ou par lettre  RAR  ou par un commissaire de justice.

            Cette copie, revêtue des cachets de l’administration fiscale, constitue le titre de propriété.

            Le délai de réception de cette copie est en général d’environ 6 mois après la signature de l’acte de vente.

          Achat ou vente d’un logement

          Comment faire si…

          Acte de vente d’un logement existant

          Vous achetez ou vendez un logement dont vous vous apprêtez à signer l’acte de vente. Il s’agit d’un acte authentique obligatoirement rédigé par un notaire.

          Quel est le contenu de l’acte de vente ? Avez-vous un délai de réflexion ? Comment et quand s’effectue le paiement ? Quand allez-vous obtenir votre titre de propriété ?

          Nous faisons le point sur le sujet.

            Pour préparer l’acte de vente, le notaire vérifie d’abord la situation juridique du vendeur, de l’acheteur et du bien.

            Situation juridique des personnes

            Avant de rédiger l’acte de vente, le notaire vérifie obligatoirement les points suivants :

            • Identité des 2 parties, en demandant un extrait d’acte de naissance et un document justificatif comportant une photo et la signature (carte nationale d’identité ou passeport par exemple)

            • Capacité des 2 parties à signer l’acte (un mineur ou un majeur protégé doit être assisté ou représenté par une personne habilitée qui signera l’acte avec elle ou à sa place)

            • Conformité de la procuration donnée à un tiers par l’acheteur ou le vendeur absent le jour de la signature de l’acte

            • Casier judiciaire de l’acheteur pour s’assurer qu’il ne fait pas l’objet d’une interdiction d’acheter un bien immobilier à usage d’habitation

            Situation juridique du bien

            Le notaire vérifie notamment les points suivants :

            • pour attester le droit de propriété du vendeur et sa capacité de disposer librement du bien et pour connaître les inscriptions hypothécaires

            • Règles d’urbanisme applicables (demande d’un certificat d’urbanisme)

            • Situation cadastrale

            • Droit de préemption de la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) pour les terrains agricoles

            • Droit de préemption des collectivités territoriales (droit de préemption urbain, commercial, des espaces naturels sensibles)

            • Droit de préemption des coindivisaires quand il y a indivision

            • Origine de propriété du vendeur

            L’acte définitif doit mentionner les informations suivantes :

            • Coordonnées du vendeur et de l’acheteur

            • Adresse du bien

            • Origine du bien (date du précédent acte de vente, nom du précédent propriétaire, acte notarié…)

            • Descriptif détaillé du bien, de ses équipements et annexes

            • Existence d’une hypothèque et/ou d’une servitude

            • Prix de vente

            • Modes de paiement (avec ou sans l’aide d’un prêt immobilier)

            • Montant des honoraires de la personne chargée de la vente et à qui en incombe le paiement

            • Date de disponibilité du bien

            • Conditions suspensives lorsqu’il en existe

            • Informations relatives à la copropriété

            • Informations relatives aux conditions d’exercice du droit de réflexion quand il n’y a pas eu de promesse de vente 

            L’absence d’information sur le droit de réflexion est passible d’une amende administrative dont le montant ne peut pas excéder 3 000 € pour une personne physique et 15 000 € pour une personne morale.

            Le dossier de diagnostics techniques immobiliers fourni par le vendeur doit obligatoirement être annexé à l’acte de vente.

            Tout dépend si un compromis de vente a été signé par l’acheteur et le vendeur avant l’acte définitif de vente.

            L’acheteur a bénéficié d’un délai de rétractation de 10 jours suite à la signature du compromis. Il n’a plus de délai de réflexion.

              Si aucun compromis n’a été signé, l’acheteur a un délai de réflexion de 10 jours calendaires avant de signer l’acte de vente. Il peut renoncer à acheter le bien en ne signant pas l’acte de vente.

              Le projet d’acte et ses annexes lui sont remis par le notaire, par lettre  RAR  ou en main propre. Le délai de réflexion commence le lendemain de la 1re présentation de la lettre  RAR  ou de la remise en main propre.

              L’acte authentique ne peut pas être signé pendant ce délai de 10 jours. Aucune somme d’argent ne peut être réclamée durant le délai de réflexion.

              À noter

              Quand le dernier jour du délai de réflexion est un samedi, un dimanche, un jour férié ou chômé, le délai est prolongé jusqu’au 1er jour ouvrable suivant.

                L’acte doit être signé par le vendeur et l’acquéreur devant un notaire.

                Quand l’un d’entre eux ne peut pas être présent, il peut se faire représenter en confiant à un tiers une procuration sous signature privée.

                La représentation de la personne absente est indiquée dans l’acte de vente.

                L’acte de vente est signé sur support papier ou sur support électronique. Quel que soit le support, le notaire lit l’acte de vente à haute voix avant que l’acheteur et le vendeur le signent.

                Le notaire a l’obligation de faire figurer les mentions suivantes sur l’acte :

                • Date en toutes lettres et lieu où l’acte est signé

                • Nom et lieu d’établissement du notaire qui reçoit l’acte

                • Noms, prénoms et domicile des parties et de tous les signataires de l’acte

                • Numérotation de chaque page et nombre total indiqué en fin de l’acte

                • Mention que l’acte a été lu par les parties ou que lecture leur en a été donnée

                • Nombre de blancs barrés ainsi que les mots et nombres rayés

                Le document doit être rédigé sans surcharge, ni interligne, ni addition.

                Les pièces annexées à l’acte doivent être signées du notaire.

                Si les parties déclarent qu’elles ne savent ou ne peuvent pas signer, l’acte doit le mentionner.

                Le notaire qui a rédigé l’acte en garde un original appelé la . Elle est conservée aux archives de l’étude notariale pendant 75 ans, puis elle est transférée aux archives publiques.

                  L’acte de vente peut être signé sur support électronique : on parle d’un acte authentique électronique (AAE).

                  Le notaire a l’obligation de faire figurer les mentions suivantes sur l’acte :

                  • Date en toutes lettres et lieu où l’acte est signé

                  • Nom et lieu d’établissement du notaire qui reçoit l’acte

                  • Noms, prénoms et domicile des parties et de tous les signataires de l’acte

                  • Mention que l’acte a été lu par les parties ou que lecture leur en a été donnée

                  Le document doit être rédigé sans surcharge, ni interligne, ni addition.

                  Le notaire utilise un système de traitement de l’information agréé par le Conseil supérieur du notariat (CSN). Il garantit l’intégrité et la confidentialité du contenu de l’acte dématérialisé.

                  L’AAE est envoyé au minutier central électronique des notaires de France (MICEN) où l’acte, ses annexes et les signatures de toutes les parties sont conservés.

                  Le notaire peut délivrer une copie d’un acte dématérialisé sur support papier ou électronique. Il y fait figurer la date, sa signature électronique sécurisée et l’image de son sceau.

                  Les copies dématérialisées peuvent être transmises par voie électronique par le notaire.

                    À la fin de la séance de signatures, le notaire fournit à l’acheteur une attestation de propriété. En principe, il lui remet également les clés.

                    Après la signature, le notaire enregistre une copie de l’acte de vente auprès du service de publicité foncière et au cadastre.

                    Le jour de la signature de l’acte de vente, l’acheteur doit payer l’intégralité du prix de la vente et des frais de notaire.

                    Le prix de vente est payé par virement s’il est supérieur ou égal à 3 000 € .

                    Le notaire délivre un reçu à l’acheteur. Il transfère le montant de la transaction au vendeur après l’enregistrement de l’acte auprès du service de publicité foncière.

                    En principe, le délai de transfert ne dépasse pas 1 mois.

                    S’il reste des fonds au crédit de l’acheteur après l’enregistrement, le notaire lui adresse un chèque ou un virement avec l’état détaillé des frais et des honoraires.

                    Dans le cas contraire, il lui demande le complément de provision avant de lui envoyer son titre de propriété.

                    À noter

                    Si une promesse de vente a été signée, une indemnité d’immobilisation a pu être versée par l’acheteur. Elle est versée en contrepartie de l’engagement du vendeur de vendre son bien immobilier exclusivement à l’acquéreur désigné. Cette indemnité d’immobilisation est déduite du prix de vente.

                    Les sont à la charge de l’acheteur. Le vendeur et l’acheteur peuvent en décider autrement.

                    Ces frais se composent des éléments suivants :

                    • Droits et taxes collectés par le notaire et reversés au Trésor public (droit d’enregistrement, taxe de publicité foncière ou taxe sur la valeur ajoutée)

                    • Rémunération du notaire (rédaction de l’acte de vente, consultations, expertise…)

                    • Frais engagés pour le compte du vendeur et de l’acheteur (extrait de cadastre, par exemple)

                    Le montant des frais notariés reste le même quand le vendeur et l’acheteur ont chacun leur notaire. Les frais sont alors partagés entre les 2 notaires.

                    Il est possible d’évaluer le montant de ces frais grâce à un simulateur :

                  • Calculer le montant des frais d’acquisition d’un bien immobilier

                    L’acheteur devient propriétaire du terrain à la signature de l’acte de vente. Ce transfère de propriété devient opposable aux tiers après la publication de l’acte au service de publicité foncière.

                    Le notaire doit assurer la publicité foncière en enregistrant l’acte de vente au fichier immobilier du service de publicité foncière dont dépend le terrain.

                    À noter

                    dans les départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle, l’acte est publié au livre foncier.

                    Après l’enregistrement au service de publicité foncière, le notaire notifie la copie de l’acte de propriété à l’acheteur en main propre ou par lettre  RAR  ou par un commissaire de justice.

                    Cette copie, revêtue des cachets de l’administration fiscale, constitue le titre de propriété.

                    Le délai de réception de cette copie est en général d’environ 6 mois après la signature de l’acte de vente.

                  Achat ou vente d’un logement

                  Comment faire si…

                  Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois pour les travaux portant sur une maison individuelle et ses annexes et de 3 mois pour les autres demandes.

                  Acte de vente d’un logement existant

                  Vous achetez ou vendez un logement dont vous vous apprêtez à signer l’acte de vente. Il s’agit d’un acte authentique obligatoirement rédigé par un notaire.

                  Quel est le contenu de l’acte de vente ? Avez-vous un délai de réflexion ? Comment et quand s’effectue le paiement ? Quand allez-vous obtenir votre titre de propriété ?

                  Nous faisons le point sur le sujet.

                    Pour préparer l’acte de vente, le notaire vérifie d’abord la situation juridique du vendeur, de l’acheteur et du bien.

                    Situation juridique des personnes

                    Avant de rédiger l’acte de vente, le notaire vérifie obligatoirement les points suivants :

                    • Identité des 2 parties, en demandant un extrait d’acte de naissance et un document justificatif comportant une photo et la signature (carte nationale d’identité ou passeport par exemple)

                    • Capacité des 2 parties à signer l’acte (un mineur ou un majeur protégé doit être assisté ou représenté par une personne habilitée qui signera l’acte avec elle ou à sa place)

                    • Conformité de la procuration donnée à un tiers par l’acheteur ou le vendeur absent le jour de la signature de l’acte

                    • Casier judiciaire de l’acheteur pour s’assurer qu’il ne fait pas l’objet d’une interdiction d’acheter un bien immobilier à usage d’habitation

                    Situation juridique du bien

                    Le notaire vérifie notamment les points suivants :

                    • pour attester le droit de propriété du vendeur et sa capacité de disposer librement du bien et pour connaître les inscriptions hypothécaires

                    • Règles d’urbanisme applicables (demande d’un certificat d’urbanisme)

                    • Situation cadastrale

                    • Droit de préemption de la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) pour les terrains agricoles

                    • Droit de préemption des collectivités territoriales (droit de préemption urbain, commercial, des espaces naturels sensibles)

                    • Droit de préemption des coindivisaires quand il y a indivision

                    • Origine de propriété du vendeur

                    L’acte définitif doit mentionner les informations suivantes :

                    • Coordonnées du vendeur et de l’acheteur

                    • Adresse du bien

                    • Origine du bien (date du précédent acte de vente, nom du précédent propriétaire, acte notarié…)

                    • Descriptif détaillé du bien, de ses équipements et annexes

                    • Existence d’une hypothèque et/ou d’une servitude

                    • Prix de vente

                    • Modes de paiement (avec ou sans l’aide d’un prêt immobilier)

                    • Montant des honoraires de la personne chargée de la vente et à qui en incombe le paiement

                    • Date de disponibilité du bien

                    • Conditions suspensives lorsqu’il en existe

                    • Informations relatives à la copropriété

                    • Informations relatives aux conditions d’exercice du droit de réflexion quand il n’y a pas eu de promesse de vente 

                    L’absence d’information sur le droit de réflexion est passible d’une amende administrative dont le montant ne peut pas excéder 3 000 € pour une personne physique et 15 000 € pour une personne morale.

                    Le dossier de diagnostics techniques immobiliers fourni par le vendeur doit obligatoirement être annexé à l’acte de vente.

                    Tout dépend si un compromis de vente a été signé par l’acheteur et le vendeur avant l’acte définitif de vente.

                    L’acheteur a bénéficié d’un délai de rétractation de 10 jours suite à la signature du compromis. Il n’a plus de délai de réflexion.

                      Si aucun compromis n’a été signé, l’acheteur a un délai de réflexion de 10 jours calendaires avant de signer l’acte de vente. Il peut renoncer à acheter le bien en ne signant pas l’acte de vente.

                      Le projet d’acte et ses annexes lui sont remis par le notaire, par lettre  RAR  ou en main propre. Le délai de réflexion commence le lendemain de la 1re présentation de la lettre  RAR  ou de la remise en main propre.

                      L’acte authentique ne peut pas être signé pendant ce délai de 10 jours. Aucune somme d’argent ne peut être réclamée durant le délai de réflexion.

                      À noter

                      Quand le dernier jour du délai de réflexion est un samedi, un dimanche, un jour férié ou chômé, le délai est prolongé jusqu’au 1er jour ouvrable suivant.

                        L’acte doit être signé par le vendeur et l’acquéreur devant un notaire.

                        Quand l’un d’entre eux ne peut pas être présent, il peut se faire représenter en confiant à un tiers une procuration sous signature privée.

                        La représentation de la personne absente est indiquée dans l’acte de vente.

                        L’acte de vente est signé sur support papier ou sur support électronique. Quel que soit le support, le notaire lit l’acte de vente à haute voix avant que l’acheteur et le vendeur le signent.

                        Le notaire a l’obligation de faire figurer les mentions suivantes sur l’acte :

                        • Date en toutes lettres et lieu où l’acte est signé

                        • Nom et lieu d’établissement du notaire qui reçoit l’acte

                        • Noms, prénoms et domicile des parties et de tous les signataires de l’acte

                        • Numérotation de chaque page et nombre total indiqué en fin de l’acte

                        • Mention que l’acte a été lu par les parties ou que lecture leur en a été donnée

                        • Nombre de blancs barrés ainsi que les mots et nombres rayés

                        Le document doit être rédigé sans surcharge, ni interligne, ni addition.

                        Les pièces annexées à l’acte doivent être signées du notaire.

                        Si les parties déclarent qu’elles ne savent ou ne peuvent pas signer, l’acte doit le mentionner.

                        Le notaire qui a rédigé l’acte en garde un original appelé la . Elle est conservée aux archives de l’étude notariale pendant 75 ans, puis elle est transférée aux archives publiques.

                          L’acte de vente peut être signé sur support électronique : on parle d’un acte authentique électronique (AAE).

                          Le notaire a l’obligation de faire figurer les mentions suivantes sur l’acte :

                          • Date en toutes lettres et lieu où l’acte est signé

                          • Nom et lieu d’établissement du notaire qui reçoit l’acte

                          • Noms, prénoms et domicile des parties et de tous les signataires de l’acte

                          • Mention que l’acte a été lu par les parties ou que lecture leur en a été donnée

                          Le document doit être rédigé sans surcharge, ni interligne, ni addition.

                          Le notaire utilise un système de traitement de l’information agréé par le Conseil supérieur du notariat (CSN). Il garantit l’intégrité et la confidentialité du contenu de l’acte dématérialisé.

                          L’AAE est envoyé au minutier central électronique des notaires de France (MICEN) où l’acte, ses annexes et les signatures de toutes les parties sont conservés.

                          Le notaire peut délivrer une copie d’un acte dématérialisé sur support papier ou électronique. Il y fait figurer la date, sa signature électronique sécurisée et l’image de son sceau.

                          Les copies dématérialisées peuvent être transmises par voie électronique par le notaire.

                            À la fin de la séance de signatures, le notaire fournit à l’acheteur une attestation de propriété. En principe, il lui remet également les clés.

                            Après la signature, le notaire enregistre une copie de l’acte de vente auprès du service de publicité foncière et au cadastre.

                            Le jour de la signature de l’acte de vente, l’acheteur doit payer l’intégralité du prix de la vente et des frais de notaire.

                            Le prix de vente est payé par virement s’il est supérieur ou égal à 3 000 € .

                            Le notaire délivre un reçu à l’acheteur. Il transfère le montant de la transaction au vendeur après l’enregistrement de l’acte auprès du service de publicité foncière.

                            En principe, le délai de transfert ne dépasse pas 1 mois.

                            S’il reste des fonds au crédit de l’acheteur après l’enregistrement, le notaire lui adresse un chèque ou un virement avec l’état détaillé des frais et des honoraires.

                            Dans le cas contraire, il lui demande le complément de provision avant de lui envoyer son titre de propriété.

                            À noter

                            Si une promesse de vente a été signée, une indemnité d’immobilisation a pu être versée par l’acheteur. Elle est versée en contrepartie de l’engagement du vendeur de vendre son bien immobilier exclusivement à l’acquéreur désigné. Cette indemnité d’immobilisation est déduite du prix de vente.

                            Les sont à la charge de l’acheteur. Le vendeur et l’acheteur peuvent en décider autrement.

                            Ces frais se composent des éléments suivants :

                            • Droits et taxes collectés par le notaire et reversés au Trésor public (droit d’enregistrement, taxe de publicité foncière ou taxe sur la valeur ajoutée)

                            • Rémunération du notaire (rédaction de l’acte de vente, consultations, expertise…)

                            • Frais engagés pour le compte du vendeur et de l’acheteur (extrait de cadastre, par exemple)

                            Le montant des frais notariés reste le même quand le vendeur et l’acheteur ont chacun leur notaire. Les frais sont alors partagés entre les 2 notaires.

                            Il est possible d’évaluer le montant de ces frais grâce à un simulateur :

                          • Calculer le montant des frais d’acquisition d’un bien immobilier

                            L’acheteur devient propriétaire du terrain à la signature de l’acte de vente. Ce transfère de propriété devient opposable aux tiers après la publication de l’acte au service de publicité foncière.

                            Le notaire doit assurer la publicité foncière en enregistrant l’acte de vente au fichier immobilier du service de publicité foncière dont dépend le terrain.

                            À noter

                            dans les départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle, l’acte est publié au livre foncier.

                            Après l’enregistrement au service de publicité foncière, le notaire notifie la copie de l’acte de propriété à l’acheteur en main propre ou par lettre  RAR  ou par un commissaire de justice.

                            Cette copie, revêtue des cachets de l’administration fiscale, constitue le titre de propriété.

                            Le délai de réception de cette copie est en général d’environ 6 mois après la signature de l’acte de vente.

                          Achat ou vente d’un logement

                          Comment faire si…

                          Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

                          Le délai d’instruction de droit commun est de 3 mois.

                          Acte de vente d’un logement existant

                          Vous achetez ou vendez un logement dont vous vous apprêtez à signer l’acte de vente. Il s’agit d’un acte authentique obligatoirement rédigé par un notaire.

                          Quel est le contenu de l’acte de vente ? Avez-vous un délai de réflexion ? Comment et quand s’effectue le paiement ? Quand allez-vous obtenir votre titre de propriété ?

                          Nous faisons le point sur le sujet.

                            Pour préparer l’acte de vente, le notaire vérifie d’abord la situation juridique du vendeur, de l’acheteur et du bien.

                            Situation juridique des personnes

                            Avant de rédiger l’acte de vente, le notaire vérifie obligatoirement les points suivants :

                            • Identité des 2 parties, en demandant un extrait d’acte de naissance et un document justificatif comportant une photo et la signature (carte nationale d’identité ou passeport par exemple)

                            • Capacité des 2 parties à signer l’acte (un mineur ou un majeur protégé doit être assisté ou représenté par une personne habilitée qui signera l’acte avec elle ou à sa place)

                            • Conformité de la procuration donnée à un tiers par l’acheteur ou le vendeur absent le jour de la signature de l’acte

                            • Casier judiciaire de l’acheteur pour s’assurer qu’il ne fait pas l’objet d’une interdiction d’acheter un bien immobilier à usage d’habitation

                            Situation juridique du bien

                            Le notaire vérifie notamment les points suivants :

                            • pour attester le droit de propriété du vendeur et sa capacité de disposer librement du bien et pour connaître les inscriptions hypothécaires

                            • Règles d’urbanisme applicables (demande d’un certificat d’urbanisme)

                            • Situation cadastrale

                            • Droit de préemption de la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) pour les terrains agricoles

                            • Droit de préemption des collectivités territoriales (droit de préemption urbain, commercial, des espaces naturels sensibles)

                            • Droit de préemption des coindivisaires quand il y a indivision

                            • Origine de propriété du vendeur

                            L’acte définitif doit mentionner les informations suivantes :

                            • Coordonnées du vendeur et de l’acheteur

                            • Adresse du bien

                            • Origine du bien (date du précédent acte de vente, nom du précédent propriétaire, acte notarié…)

                            • Descriptif détaillé du bien, de ses équipements et annexes

                            • Existence d’une hypothèque et/ou d’une servitude

                            • Prix de vente

                            • Modes de paiement (avec ou sans l’aide d’un prêt immobilier)

                            • Montant des honoraires de la personne chargée de la vente et à qui en incombe le paiement

                            • Date de disponibilité du bien

                            • Conditions suspensives lorsqu’il en existe

                            • Informations relatives à la copropriété

                            • Informations relatives aux conditions d’exercice du droit de réflexion quand il n’y a pas eu de promesse de vente 

                            L’absence d’information sur le droit de réflexion est passible d’une amende administrative dont le montant ne peut pas excéder 3 000 € pour une personne physique et 15 000 € pour une personne morale.

                            Le dossier de diagnostics techniques immobiliers fourni par le vendeur doit obligatoirement être annexé à l’acte de vente.

                            Tout dépend si un compromis de vente a été signé par l’acheteur et le vendeur avant l’acte définitif de vente.

                            L’acheteur a bénéficié d’un délai de rétractation de 10 jours suite à la signature du compromis. Il n’a plus de délai de réflexion.

                              Si aucun compromis n’a été signé, l’acheteur a un délai de réflexion de 10 jours calendaires avant de signer l’acte de vente. Il peut renoncer à acheter le bien en ne signant pas l’acte de vente.

                              Le projet d’acte et ses annexes lui sont remis par le notaire, par lettre  RAR  ou en main propre. Le délai de réflexion commence le lendemain de la 1re présentation de la lettre  RAR  ou de la remise en main propre.

                              L’acte authentique ne peut pas être signé pendant ce délai de 10 jours. Aucune somme d’argent ne peut être réclamée durant le délai de réflexion.

                              À noter

                              Quand le dernier jour du délai de réflexion est un samedi, un dimanche, un jour férié ou chômé, le délai est prolongé jusqu’au 1er jour ouvrable suivant.

                                L’acte doit être signé par le vendeur et l’acquéreur devant un notaire.

                                Quand l’un d’entre eux ne peut pas être présent, il peut se faire représenter en confiant à un tiers une procuration sous signature privée.

                                La représentation de la personne absente est indiquée dans l’acte de vente.

                                L’acte de vente est signé sur support papier ou sur support électronique. Quel que soit le support, le notaire lit l’acte de vente à haute voix avant que l’acheteur et le vendeur le signent.

                                Le notaire a l’obligation de faire figurer les mentions suivantes sur l’acte :

                                • Date en toutes lettres et lieu où l’acte est signé

                                • Nom et lieu d’établissement du notaire qui reçoit l’acte

                                • Noms, prénoms et domicile des parties et de tous les signataires de l’acte

                                • Numérotation de chaque page et nombre total indiqué en fin de l’acte

                                • Mention que l’acte a été lu par les parties ou que lecture leur en a été donnée

                                • Nombre de blancs barrés ainsi que les mots et nombres rayés

                                Le document doit être rédigé sans surcharge, ni interligne, ni addition.

                                Les pièces annexées à l’acte doivent être signées du notaire.

                                Si les parties déclarent qu’elles ne savent ou ne peuvent pas signer, l’acte doit le mentionner.

                                Le notaire qui a rédigé l’acte en garde un original appelé la . Elle est conservée aux archives de l’étude notariale pendant 75 ans, puis elle est transférée aux archives publiques.

                                  L’acte de vente peut être signé sur support électronique : on parle d’un acte authentique électronique (AAE).

                                  Le notaire a l’obligation de faire figurer les mentions suivantes sur l’acte :

                                  • Date en toutes lettres et lieu où l’acte est signé

                                  • Nom et lieu d’établissement du notaire qui reçoit l’acte

                                  • Noms, prénoms et domicile des parties et de tous les signataires de l’acte

                                  • Mention que l’acte a été lu par les parties ou que lecture leur en a été donnée

                                  Le document doit être rédigé sans surcharge, ni interligne, ni addition.

                                  Le notaire utilise un système de traitement de l’information agréé par le Conseil supérieur du notariat (CSN). Il garantit l’intégrité et la confidentialité du contenu de l’acte dématérialisé.

                                  L’AAE est envoyé au minutier central électronique des notaires de France (MICEN) où l’acte, ses annexes et les signatures de toutes les parties sont conservés.

                                  Le notaire peut délivrer une copie d’un acte dématérialisé sur support papier ou électronique. Il y fait figurer la date, sa signature électronique sécurisée et l’image de son sceau.

                                  Les copies dématérialisées peuvent être transmises par voie électronique par le notaire.

                                    À la fin de la séance de signatures, le notaire fournit à l’acheteur une attestation de propriété. En principe, il lui remet également les clés.

                                    Après la signature, le notaire enregistre une copie de l’acte de vente auprès du service de publicité foncière et au cadastre.

                                    Le jour de la signature de l’acte de vente, l’acheteur doit payer l’intégralité du prix de la vente et des frais de notaire.

                                    Le prix de vente est payé par virement s’il est supérieur ou égal à 3 000 € .

                                    Le notaire délivre un reçu à l’acheteur. Il transfère le montant de la transaction au vendeur après l’enregistrement de l’acte auprès du service de publicité foncière.

                                    En principe, le délai de transfert ne dépasse pas 1 mois.

                                    S’il reste des fonds au crédit de l’acheteur après l’enregistrement, le notaire lui adresse un chèque ou un virement avec l’état détaillé des frais et des honoraires.

                                    Dans le cas contraire, il lui demande le complément de provision avant de lui envoyer son titre de propriété.

                                    À noter

                                    Si une promesse de vente a été signée, une indemnité d’immobilisation a pu être versée par l’acheteur. Elle est versée en contrepartie de l’engagement du vendeur de vendre son bien immobilier exclusivement à l’acquéreur désigné. Cette indemnité d’immobilisation est déduite du prix de vente.

                                    Les sont à la charge de l’acheteur. Le vendeur et l’acheteur peuvent en décider autrement.

                                    Ces frais se composent des éléments suivants :

                                    • Droits et taxes collectés par le notaire et reversés au Trésor public (droit d’enregistrement, taxe de publicité foncière ou taxe sur la valeur ajoutée)

                                    • Rémunération du notaire (rédaction de l’acte de vente, consultations, expertise…)

                                    • Frais engagés pour le compte du vendeur et de l’acheteur (extrait de cadastre, par exemple)

                                    Le montant des frais notariés reste le même quand le vendeur et l’acheteur ont chacun leur notaire. Les frais sont alors partagés entre les 2 notaires.

                                    Il est possible d’évaluer le montant de ces frais grâce à un simulateur :

                                  • Calculer le montant des frais d’acquisition d’un bien immobilier

                                    L’acheteur devient propriétaire du terrain à la signature de l’acte de vente. Ce transfère de propriété devient opposable aux tiers après la publication de l’acte au service de publicité foncière.

                                    Le notaire doit assurer la publicité foncière en enregistrant l’acte de vente au fichier immobilier du service de publicité foncière dont dépend le terrain.

                                    À noter

                                    dans les départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle, l’acte est publié au livre foncier.

                                    Après l’enregistrement au service de publicité foncière, le notaire notifie la copie de l’acte de propriété à l’acheteur en main propre ou par lettre  RAR  ou par un commissaire de justice.

                                    Cette copie, revêtue des cachets de l’administration fiscale, constitue le titre de propriété.

                                    Le délai de réception de cette copie est en général d’environ 6 mois après la signature de l’acte de vente.

                                  Achat ou vente d’un logement

                                  Comment faire si…

                                  Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

                                  Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois.

                                  Acte de vente d’un logement existant

                                  Vous achetez ou vendez un logement dont vous vous apprêtez à signer l’acte de vente. Il s’agit d’un acte authentique obligatoirement rédigé par un notaire.

                                  Quel est le contenu de l’acte de vente ? Avez-vous un délai de réflexion ? Comment et quand s’effectue le paiement ? Quand allez-vous obtenir votre titre de propriété ?

                                  Nous faisons le point sur le sujet.

                                    Pour préparer l’acte de vente, le notaire vérifie d’abord la situation juridique du vendeur, de l’acheteur et du bien.

                                    Situation juridique des personnes

                                    Avant de rédiger l’acte de vente, le notaire vérifie obligatoirement les points suivants :

                                    • Identité des 2 parties, en demandant un extrait d’acte de naissance et un document justificatif comportant une photo et la signature (carte nationale d’identité ou passeport par exemple)

                                    • Capacité des 2 parties à signer l’acte (un mineur ou un majeur protégé doit être assisté ou représenté par une personne habilitée qui signera l’acte avec elle ou à sa place)

                                    • Conformité de la procuration donnée à un tiers par l’acheteur ou le vendeur absent le jour de la signature de l’acte

                                    • Casier judiciaire de l’acheteur pour s’assurer qu’il ne fait pas l’objet d’une interdiction d’acheter un bien immobilier à usage d’habitation

                                    Situation juridique du bien

                                    Le notaire vérifie notamment les points suivants :

                                    • pour attester le droit de propriété du vendeur et sa capacité de disposer librement du bien et pour connaître les inscriptions hypothécaires

                                    • Règles d’urbanisme applicables (demande d’un certificat d’urbanisme)

                                    • Situation cadastrale

                                    • Droit de préemption de la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) pour les terrains agricoles

                                    • Droit de préemption des collectivités territoriales (droit de préemption urbain, commercial, des espaces naturels sensibles)

                                    • Droit de préemption des coindivisaires quand il y a indivision

                                    • Origine de propriété du vendeur

                                    L’acte définitif doit mentionner les informations suivantes :

                                    • Coordonnées du vendeur et de l’acheteur

                                    • Adresse du bien

                                    • Origine du bien (date du précédent acte de vente, nom du précédent propriétaire, acte notarié…)

                                    • Descriptif détaillé du bien, de ses équipements et annexes

                                    • Existence d’une hypothèque et/ou d’une servitude

                                    • Prix de vente

                                    • Modes de paiement (avec ou sans l’aide d’un prêt immobilier)

                                    • Montant des honoraires de la personne chargée de la vente et à qui en incombe le paiement

                                    • Date de disponibilité du bien

                                    • Conditions suspensives lorsqu’il en existe

                                    • Informations relatives à la copropriété

                                    • Informations relatives aux conditions d’exercice du droit de réflexion quand il n’y a pas eu de promesse de vente 

                                    L’absence d’information sur le droit de réflexion est passible d’une amende administrative dont le montant ne peut pas excéder 3 000 € pour une personne physique et 15 000 € pour une personne morale.

                                    Le dossier de diagnostics techniques immobiliers fourni par le vendeur doit obligatoirement être annexé à l’acte de vente.

                                    Tout dépend si un compromis de vente a été signé par l’acheteur et le vendeur avant l’acte définitif de vente.

                                    L’acheteur a bénéficié d’un délai de rétractation de 10 jours suite à la signature du compromis. Il n’a plus de délai de réflexion.

                                      Si aucun compromis n’a été signé, l’acheteur a un délai de réflexion de 10 jours calendaires avant de signer l’acte de vente. Il peut renoncer à acheter le bien en ne signant pas l’acte de vente.

                                      Le projet d’acte et ses annexes lui sont remis par le notaire, par lettre  RAR  ou en main propre. Le délai de réflexion commence le lendemain de la 1re présentation de la lettre  RAR  ou de la remise en main propre.

                                      L’acte authentique ne peut pas être signé pendant ce délai de 10 jours. Aucune somme d’argent ne peut être réclamée durant le délai de réflexion.

                                      À noter

                                      Quand le dernier jour du délai de réflexion est un samedi, un dimanche, un jour férié ou chômé, le délai est prolongé jusqu’au 1er jour ouvrable suivant.

                                        L’acte doit être signé par le vendeur et l’acquéreur devant un notaire.

                                        Quand l’un d’entre eux ne peut pas être présent, il peut se faire représenter en confiant à un tiers une procuration sous signature privée.

                                        La représentation de la personne absente est indiquée dans l’acte de vente.

                                        L’acte de vente est signé sur support papier ou sur support électronique. Quel que soit le support, le notaire lit l’acte de vente à haute voix avant que l’acheteur et le vendeur le signent.

                                        Le notaire a l’obligation de faire figurer les mentions suivantes sur l’acte :

                                        • Date en toutes lettres et lieu où l’acte est signé

                                        • Nom et lieu d’établissement du notaire qui reçoit l’acte

                                        • Noms, prénoms et domicile des parties et de tous les signataires de l’acte

                                        • Numérotation de chaque page et nombre total indiqué en fin de l’acte

                                        • Mention que l’acte a été lu par les parties ou que lecture leur en a été donnée

                                        • Nombre de blancs barrés ainsi que les mots et nombres rayés

                                        Le document doit être rédigé sans surcharge, ni interligne, ni addition.

                                        Les pièces annexées à l’acte doivent être signées du notaire.

                                        Si les parties déclarent qu’elles ne savent ou ne peuvent pas signer, l’acte doit le mentionner.

                                        Le notaire qui a rédigé l’acte en garde un original appelé la . Elle est conservée aux archives de l’étude notariale pendant 75 ans, puis elle est transférée aux archives publiques.

                                          L’acte de vente peut être signé sur support électronique : on parle d’un acte authentique électronique (AAE).

                                          Le notaire a l’obligation de faire figurer les mentions suivantes sur l’acte :

                                          • Date en toutes lettres et lieu où l’acte est signé

                                          • Nom et lieu d’établissement du notaire qui reçoit l’acte

                                          • Noms, prénoms et domicile des parties et de tous les signataires de l’acte

                                          • Mention que l’acte a été lu par les parties ou que lecture leur en a été donnée

                                          Le document doit être rédigé sans surcharge, ni interligne, ni addition.

                                          Le notaire utilise un système de traitement de l’information agréé par le Conseil supérieur du notariat (CSN). Il garantit l’intégrité et la confidentialité du contenu de l’acte dématérialisé.

                                          L’AAE est envoyé au minutier central électronique des notaires de France (MICEN) où l’acte, ses annexes et les signatures de toutes les parties sont conservés.

                                          Le notaire peut délivrer une copie d’un acte dématérialisé sur support papier ou électronique. Il y fait figurer la date, sa signature électronique sécurisée et l’image de son sceau.

                                          Les copies dématérialisées peuvent être transmises par voie électronique par le notaire.

                                            À la fin de la séance de signatures, le notaire fournit à l’acheteur une attestation de propriété. En principe, il lui remet également les clés.

                                            Après la signature, le notaire enregistre une copie de l’acte de vente auprès du service de publicité foncière et au cadastre.

                                            Le jour de la signature de l’acte de vente, l’acheteur doit payer l’intégralité du prix de la vente et des frais de notaire.

                                            Le prix de vente est payé par virement s’il est supérieur ou égal à 3 000 € .

                                            Le notaire délivre un reçu à l’acheteur. Il transfère le montant de la transaction au vendeur après l’enregistrement de l’acte auprès du service de publicité foncière.

                                            En principe, le délai de transfert ne dépasse pas 1 mois.

                                            S’il reste des fonds au crédit de l’acheteur après l’enregistrement, le notaire lui adresse un chèque ou un virement avec l’état détaillé des frais et des honoraires.

                                            Dans le cas contraire, il lui demande le complément de provision avant de lui envoyer son titre de propriété.

                                            À noter

                                            Si une promesse de vente a été signée, une indemnité d’immobilisation a pu être versée par l’acheteur. Elle est versée en contrepartie de l’engagement du vendeur de vendre son bien immobilier exclusivement à l’acquéreur désigné. Cette indemnité d’immobilisation est déduite du prix de vente.

                                            Les sont à la charge de l’acheteur. Le vendeur et l’acheteur peuvent en décider autrement.

                                            Ces frais se composent des éléments suivants :

                                            • Droits et taxes collectés par le notaire et reversés au Trésor public (droit d’enregistrement, taxe de publicité foncière ou taxe sur la valeur ajoutée)

                                            • Rémunération du notaire (rédaction de l’acte de vente, consultations, expertise…)

                                            • Frais engagés pour le compte du vendeur et de l’acheteur (extrait de cadastre, par exemple)

                                            Le montant des frais notariés reste le même quand le vendeur et l’acheteur ont chacun leur notaire. Les frais sont alors partagés entre les 2 notaires.

                                            Il est possible d’évaluer le montant de ces frais grâce à un simulateur :

                                          • Calculer le montant des frais d’acquisition d’un bien immobilier

                                            L’acheteur devient propriétaire du terrain à la signature de l’acte de vente. Ce transfère de propriété devient opposable aux tiers après la publication de l’acte au service de publicité foncière.

                                            Le notaire doit assurer la publicité foncière en enregistrant l’acte de vente au fichier immobilier du service de publicité foncière dont dépend le terrain.

                                            À noter

                                            dans les départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle, l’acte est publié au livre foncier.

                                            Après l’enregistrement au service de publicité foncière, le notaire notifie la copie de l’acte de propriété à l’acheteur en main propre ou par lettre  RAR  ou par un commissaire de justice.

                                            Cette copie, revêtue des cachets de l’administration fiscale, constitue le titre de propriété.

                                            Le délai de réception de cette copie est en général d’environ 6 mois après la signature de l’acte de vente.

                                          Achat ou vente d’un logement

                                          Comment faire si…

                                          Pour les travaux portant sur des bâtiments accueillant du public (commerces, restaurants …) se référer à la page spécifique.

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