Urbanisme

Démarches d’urbanisme

Vous avez un projet de construction, d’extension, de modification, d’aménagement ? Désormais, vous pouvez réaliser votre demande en ligne sur la plateforme du Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU).

Quand faire votre demande ?

Prévoyez de réaliser vos démarches administratives au minimum 2 mois avant le début travaux.

Si votre projet est situé dans un périmètre de protection des monuments historiques, il est conseillé de prendre l’attache de l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine (UDAP) en amont du dépôt du dossier pour définir votre projet : comptez un mois de délai supplémentaire pour l’instruction de votre demande.

Ai-je le droit ?

Tout d’abord, il faut définir le champ d’application de votre demande.
La surface de plancher (SP) ou l’emprise au sol (ES) créées vont définir le champ d’application de l’autorisation à déposer en mairie.

  • PROJET < 5m² SP ou ES = Pas de formalité
  • 5m² SP ou ES > PROJET > 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 20 m² SP ou ES = Permis de construire

Les ravalements de façade, changements de menuiseries, réfection de toiture, édification de clôtures sont soumis au dépôt d’une déclaration préalable. Les démolitions sont soumises à permis de démolir.

Il existe une exception pour les extensions (agrandissement de la construction existante présentant des dimensions inférieures à celle-ci et ayant un lien physique et fonctionnel avec la construction existante.) en zone urbanisée : les zones en U = UC, UX, UR, UZ, US.

  • 5m² SP ou ES < PROJET < 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 40 m² SP ou ES = permis de construire

Les piscines ne sont pas soumises aux mêmes règles que les constructions (attention les pool House doivent répondre aux règles de constructions classique).

Bassin non couvert ou couverture inférieure à 1.80m de hauteur :

  • 10m² > Bassin > 100 m² = Déclaration préalable
  • Bassin > 100 m² = Permis de construire

Bassin dont la couverture est supérieure à 1.80 m de haut

  • Permis de construire peu importe la superficie du bassin

Emprise au sol

= Projection verticale au sol de la construction

Surface de plancher

= Ensemble des surfaces closes ET couvertes de plus de 1.80m de hauteur

Quand recourir à un architecte ?

  • Lorsque le permis de construire est déposé par une personne morale (entreprise, société, etc.)
  • Lorsque la surface de plancher dépasse 150 m² pour une construction autre qu’à usage agricole.
  • Lorsque les travaux prévus, sur une construction existante, sont soumis à permis de construire et :
    • Qu’ils conduisent la surface de plancher à dépasser le seuil des 150 m²
    • Ou que la construction existante dépasse déjà les 150 m² de surface de plancher

Quelles formalités à accomplir ?

Retrait de l’autorité parentale

Vous voulez connaître les situations dans lesquelles le retrait de l’autorité parentale peut être décidé, savoir quelles en sont les conséquences et comment elle peut vous être restituée ? Nous vous donnons les renseignements utiles.

Le juge peut retirer totalement ou partiellement l’autorité parentale. Il peut également limiter le retrait à l’exercice de l’autorité parentale.

Dans le cas d’un retrait de l’autorité parentale, le parent perd la totalité ou une partie des droits qu’il exerce sur l’enfant.

En cas de retrait de l’exercice de l’autorité parentale, le parent perd le droit de prendre les décisions relatives à l’enfant, mais il conserve le droit et le devoir de surveiller l’entretien et l’éducation de l’enfant. Il doit être informé des décisions importantes concernant l’enfant (concernant la santé, l’éducation…).

Autorité parentale

      Mise en danger de l’enfant

      L’autorité parentale peut être retirée totalement aux parents qui mettent manifestement en danger la sécurité, la santé ou la moralité de leur enfant.

      Le tribunal peut prononcer le retrait de l’autorité parentale dans les situations suivantes :

      • Mauvais traitements infligés par les parents

      • Consommation habituelle et excessive d’alcools ou de drogues par les parents

      • Inconduite notoire ou comportements délictueux des parents (en particulier lorsque l’enfant est témoin de pressions ou de violences, à caractère physique ou psychologique exercées par l’un des parents sur l’autre parent)

      • Manque de soins ou de direction

      Désintérêt envers l’enfant dans le cadre d’une assistance éducative

      L’autorité parentale peut être retirée totalement aux parents en cas de désintérêt pour leur enfant.

      Cette décision intervient si les 2 conditions suivantes sont réunies :

      • Une mesure d’assistance éducative a été prise à l’égard de l’enfant

      • Les parents se sont volontairement abstenus pendant plus de 2 ans d’exercer les droits et devoirs qu’ils avaient conservés malgré la mesure d’assistance (par exemple, le parent qui ne prend pas de nouvelles de son enfant alors qu’il exerce l’autorité parentale).

      L’autorité parentale peut être retirée à 1 seul parent ou aux 2 parents.

      Le retrait de l’autorité parentale peut concerner 1 ou plusieurs des enfants.

      Demande en justice

      La demande se présente sous la forme d’une requête rédigée par l’avocat du demandeur.

      La demande doit être déposée ou adressée au tribunal du lieu de résidence du parent contre lequel l’action est exercée.

      Où s’adresser ?

       Tribunal judiciaire 

      Préparation du dossier et convocation

      Les parties sont convoquées au moins 8 jours avant l’audience. La convocation est adressée par lettre  RAR .

      L’avocat est obligatoire pour toute les parties à la procédure.

      En attendant l’audience, le tribunal peut prendre des mesures provisoires relatives à l’exercice de l’autorité parentale.

      Le tribunal peut également ordonner des mesures afin d’en savoir plus sur la personnalité et les conditions de vie du mineur et de ses parents. Il peut en particulier mettre en place une mesure judiciaire d’investigation éducative, des examens médicaux ou des expertises psychiatriques et psychologiques.

      À savoir

      Le dossier peut être consulté au tribunal, jusqu’à la veille de l’audience, par le requérant, les parents, le tuteur, la personne ou le service à qui l’enfant a été confié ou leurs avocats.

      Audience

      La procédure est orale ce qui veut dire que les demandes et arguments des parties doivent être présentés à l’oral à l’audience.

      L’affaire est jugée en chambre du conseil.

      À l’audience, le tribunal auditionne les parents, le tuteur, la personne ou le représentant du service à qui l’enfant a été confié.

      Le tribunal peut également entendre toute personne dont l’audition lui paraît utile.

      À savoir

      L’enfant aussi être auditionné par le tribunal à sa demande. Pour cette audition, Il peut être assisté d’un avocat.

      Décision et notification

      Le tribunal rend un jugement.

      Ce jugement est notifié par lettre  RAR , dans un délai maximum de 8 jours.

      La notification est faite au requérant, aux parents, tuteur, personne ou service à qui l’enfant a été confié ou au tiers délégataire.

      Toutefois, le tribunal peut décider que la notification soit effectuée par un commissaire de justice.

      Recours

      Les personnes auxquelles le jugement est notifié peuvent faire appel.

      L’appel doit être effectué dans les 15 jours qui suivent la notification la décision.

      L’avocat est obligatoire  pour la procédure d’appel.

      C’est à l’avocat de faire la déclaration d’appel  au greffe de la cour d’appel.

      Le tribunal peut décider du retrait total ou partiel de l’autorité parentale.

      Par principe, le retrait s’applique à tous les enfants déjà nés au moment du jugement. Cependant, le tribunal peut décider que le retrait total ou partiel de l’autorité parentale ne doit avoir d’effet qu’à l’égard de certains des enfants déjà nés.

      Le retrait total porte sur tous les attributs de l’autorité parentale.

      Le parent qui se voit retirer l’autorité parentale n’a plus aucun droit ni aucune responsabilité à l’égard de son enfant.

      Il n’a plus le droit de prendre de décisions relatives à l’enfant.

      Il perd également le bénéfice del’administration légale et de jouissance légale sur les biens de l’enfant.

      Attention

      Le retrait ne supprime pas l’obligation faite au parent de contribuer à l’entretien et l’éducation de son enfant.

      La filiation entre l’enfant et le parent est conservée.

      Cependant, si le retrait de l’autorité parentale s’étend aux deux parents et que l’enfant est recueilli par le service de l’aide sociale à l’enfance, il devient adoptable par adoption plénière.

      Si le retrait concerne un seul parent, l’enfant devient adoptable par le conjoint, le partenaire de PACS ou le concubin du parent qui a conservé l’autorité parentale.

      À savoir

      En prononçant le retrait total de l’autorité parentale, le tribunal peut statuer sur le changement de nom de l’enfant. Le consentement personnel de l’enfant est nécessaire s’il est âgé de plus de 13 ans.

        Le retrait partiel porte sur certains attributs de l’autorité parentale.

        Le jugement doit énoncer les attributs de l’autorité parentale retirés.

        Le jugement peut par exemple maintenir l’administration légale des biens de l’enfant par le(s) parent(s) ou bien maintenir les droits et devoirs de garde, de surveillance et d’éducation,

        À savoir

        Au lieu de retirer l’autorité parentale, le tribunal peut décider de retirer l’exercice de l’autorité parentale.

          Quand l’autorité parentale est retirée à un parent, l’autre parent devient seul titulaire de l’autorité parentale.

          Si l’autre parent est décédé ou a perdu l’autorité parentale (ou l’exercice), l’enfant est confié provisoirement à un tiers (membre de la famille ou non) qui doit organiser la tutelle. L’enfant peut également être confié au service de l’aide sociale à l’enfance (Ase).

          Le tribunal peut aussi choisir de confier l’enfant à un tiers qui doit organiser la tutelle ou à l’Ase alors même qu’un des deux parents ne se voit pas retirer l’autorité parentale. Il peut par exemple s’agir du cas où le parent titulaire de l’autorité parentale est sous l’influence du parent à qui l’autorité parentale a été retirée.

          À savoir

          Les enfants dont les parents se sont vus retirés l’autorité parentale ne sont plus tenus à l’obligation alimentaire à l’égard de ceux-ci.

          Pour demander la restitution de leur autorité parentale, le ou les parents doivent justifier de circonstances nouvelles.

          La demande peut être présentée, au plus tôt, 1 an après le jugement ayant prononcé le retrait.

          Si l’enfant est placé en vue d’une adoption, les parents ne peuvent pas faire cette demande de restitution.

          La demande se présente sous la forme d’une requête rédigée par l’avocat du ou des parents ou par les parents eux mêmes.

          Cette requête doit être déposée auprès du tribunal judiciaire du lieu où demeure la personne à laquelle les droits relatifs à l’enfant ont été conférés.

          Où s’adresser ?

           Tribunal judiciaire 

          La restitution peut être totale ou partielle.

          Si le tribunal rejette la requête, les parents ne peuvent pas présenter une nouvelle demande de restitution avant l’expiration d’un nouveau délai de 1 an.

          Lorsqu’un parent est condamné pour un crime ou un délit, la juridiction pénale peut avoir à décider du retrait de l’autorité parentale.

          Selon la nature de l’infraction ou selon la personne victime de l’infraction, les pouvoirs de la juridiction diffèrent.

          Situations dans lesquelles la juridiction a l’obligation d’ordonner le retrait

          La juridiction pénale doit ordonner le retrait total de l’autorité parentale, et sinon le retrait partiel ou le retrait de l’exercice de l’autorité parentale, dans les 2 situations suivantes :

          • En cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un crime ou d’une agression sexuelle incestueuse commis sur son enfant

          • En cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un crime commis contre l’autre parent

          Si la juridiction pénale n’ordonne pas le retrait total, elle doit motiver sa décision, c’est-à-dire décrire pour quelles raisons elle prend cette décision. Elle doit également motiver sa décision, si elle n’ordonne pas non plus le retrait partiel ou le retrait de l’exercice de l’autorité parentale.

          À savoir

          Si un parent est poursuivi ou mis en examen dans ces situations, sans être pour l’instant condamné, l’exercice de son autorité parentale et ses droits de visite et d’hébergement sont suspendus jusqu’à la décision d’un  Jaf .

          Situation dans laquelle la juridiction a l’obligation de se prononcer sur le retrait

          La juridiction pénale doit se prononcer sur le retrait ou non en cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un délit commis sur la personne de son enfant.

          La juridiction a le choix entre le retrait total ou partiel de l’autorité parentale, le retrait de l’exercice de l’autorité parentale ou aucun retrait.

          Situations dans lesquelles la juridiction peut prononcer le retrait

          La juridiction pénale a la possibilité d’ordonner le retrait total ou partiel de l’autorité parentale ou le retrait de l’exercice de cette autorité dans les 2 cas suivants :

          • En cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un délit commis sur la personne de l’autre parent

          • En cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un crime ou d’un délit commis par son enfant

          L’autorité parentale peut être retirée à 1 seul parent ou aux 2 parents.

          Le retrait de l’autorité parentale peut concerner 1 ou plusieurs des enfants.

          La juridiction peut décider du retrait total ou partiel de l’autorité parentale.

          Par principe, le retrait s’applique à tous les enfants déjà nés au moment du jugement. Cependant, la juridiction peut décider que le retrait total ou partiel de l’autorité parentale ne doit avoir d’effet qu’à l’égard de certains des enfants déjà nés.

          Le retrait total porte sur tous les attributs de l’autorité parentale.

          Le parent qui se voit retirer l’autorité parentale n’a plus aucun droit ni aucune responsabilité à l’égard de son enfant.

          Il n’a plus le droit de prendre de décisions relatives à l’enfant.

          Il perd également le bénéfice del’administration légale et de jouissance légale sur les biens de l’enfant.

          Attention

          Le retrait ne supprime pas l’obligation faite au parent de contribuer à l’entretien et l’éducation de son enfant.

          La filiation entre l’enfant et le parent est conservée.

          Cependant, si le retrait de l’autorité parentale s’étend aux deux parents et que l’enfant est recueilli par le service de l’aide sociale à l’enfance, il devient adoptable par adoption plénière.

          Si le retrait concerne un seul parent, l’enfant devient adoptable par le conjoint, le partenaire de PACS ou le concubin du parent qui a conservé l’autorité parentale.

          À savoir

          En prononçant le retrait total de l’autorité parentale, la juridiction peut statuer sur le changement de nom de l’enfant. Le consentement personnel de l’enfant est nécessaire s’il est âgé de plus de 13 ans.

            Le retrait partiel porte sur certains attributs de l’autorité parentale.

            La décision doit énoncer les attributs de l’autorité parentale retirés.

            La décision peut par exemple maintenir l’administration légale des biens de l’enfant par le(s) parent(s) ou bien maintenir les droits et devoirs de garde, de surveillance et d’éducation,

            À savoir

            Au lieu de retirer l’autorité parentale, la juridiction peut décider de retirer l’exercice de l’autorité parentale.

              Quand l’autorité parentale est retirée à un parent, l’autre parent devient seul titulaire de l’autorité parentale.

              Si l’autre parent est décédé ou a perdu l’autorité parentale (ou l’exercice), l’enfant est confié provisoirement à un tiers (membre de la famille ou non) qui doit organiser la tutelle. L’enfant peut également être confié au service de l’aide sociale à l’enfance (Ase).

              La juridiction peut aussi choisir de confier l’enfant à un tiers qui doit organiser la tutelle ou à l’Ase alors même qu’un des deux parents ne se voit pas retirer l’autorité parentale. Il peut par exemple s’agir du cas où le parent titulaire de l’autorité parentale est sous l’influence du parent à qui l’autorité parentale a été retirée.

              À savoir

              Les enfants dont les parents se sont vus retirés l’autorité parentale ne sont plus tenus à l’obligation alimentaire à l’égard de ceux-ci.

              Pour demander la restitution de leur autorité parentale, le ou les parents doivent justifier de circonstances nouvelles.

              La demande peut être présentée, au plus tôt, 1 an après le jugement ayant prononcé le retrait.

              Si l’enfant est placé en vue d’une adoption, les parents ne peuvent pas faire cette demande de restitution.

              La demande se présente sous la forme d’une requête rédigée par l’avocat du ou des parents ou par les parents eux mêmes.

              Cette requête doit être déposée auprès du tribunal judiciaire du lieu où demeure la personne à laquelle les droits relatifs à l’enfant ont été conférés.

              Où s’adresser ?

               Tribunal judiciaire 

              La restitution peut être totale ou partielle.

              Si le tribunal rejette la requête, les parents ne peuvent pas présenter une nouvelle demande de restitution avant l’expiration d’un nouveau délai de 1 an.

            Retrait de l’autorité parentale

            Vous voulez connaître les situations dans lesquelles le retrait de l’autorité parentale peut être décidé, savoir quelles en sont les conséquences et comment elle peut vous être restituée ? Nous vous donnons les renseignements utiles.

            Le juge peut retirer totalement ou partiellement l’autorité parentale. Il peut également limiter le retrait à l’exercice de l’autorité parentale.

            Dans le cas d’un retrait de l’autorité parentale, le parent perd la totalité ou une partie des droits qu’il exerce sur l’enfant.

            En cas de retrait de l’exercice de l’autorité parentale, le parent perd le droit de prendre les décisions relatives à l’enfant, mais il conserve le droit et le devoir de surveiller l’entretien et l’éducation de l’enfant. Il doit être informé des décisions importantes concernant l’enfant (concernant la santé, l’éducation…).

            Autorité parentale

                Mise en danger de l’enfant

                L’autorité parentale peut être retirée totalement aux parents qui mettent manifestement en danger la sécurité, la santé ou la moralité de leur enfant.

                Le tribunal peut prononcer le retrait de l’autorité parentale dans les situations suivantes :

                • Mauvais traitements infligés par les parents

                • Consommation habituelle et excessive d’alcools ou de drogues par les parents

                • Inconduite notoire ou comportements délictueux des parents (en particulier lorsque l’enfant est témoin de pressions ou de violences, à caractère physique ou psychologique exercées par l’un des parents sur l’autre parent)

                • Manque de soins ou de direction

                Désintérêt envers l’enfant dans le cadre d’une assistance éducative

                L’autorité parentale peut être retirée totalement aux parents en cas de désintérêt pour leur enfant.

                Cette décision intervient si les 2 conditions suivantes sont réunies :

                • Une mesure d’assistance éducative a été prise à l’égard de l’enfant

                • Les parents se sont volontairement abstenus pendant plus de 2 ans d’exercer les droits et devoirs qu’ils avaient conservés malgré la mesure d’assistance (par exemple, le parent qui ne prend pas de nouvelles de son enfant alors qu’il exerce l’autorité parentale).

                L’autorité parentale peut être retirée à 1 seul parent ou aux 2 parents.

                Le retrait de l’autorité parentale peut concerner 1 ou plusieurs des enfants.

                Demande en justice

                La demande se présente sous la forme d’une requête rédigée par l’avocat du demandeur.

                La demande doit être déposée ou adressée au tribunal du lieu de résidence du parent contre lequel l’action est exercée.

                Où s’adresser ?

                 Tribunal judiciaire 

                Préparation du dossier et convocation

                Les parties sont convoquées au moins 8 jours avant l’audience. La convocation est adressée par lettre  RAR .

                L’avocat est obligatoire pour toute les parties à la procédure.

                En attendant l’audience, le tribunal peut prendre des mesures provisoires relatives à l’exercice de l’autorité parentale.

                Le tribunal peut également ordonner des mesures afin d’en savoir plus sur la personnalité et les conditions de vie du mineur et de ses parents. Il peut en particulier mettre en place une mesure judiciaire d’investigation éducative, des examens médicaux ou des expertises psychiatriques et psychologiques.

                À savoir

                Le dossier peut être consulté au tribunal, jusqu’à la veille de l’audience, par le requérant, les parents, le tuteur, la personne ou le service à qui l’enfant a été confié ou leurs avocats.

                Audience

                La procédure est orale ce qui veut dire que les demandes et arguments des parties doivent être présentés à l’oral à l’audience.

                L’affaire est jugée en chambre du conseil.

                À l’audience, le tribunal auditionne les parents, le tuteur, la personne ou le représentant du service à qui l’enfant a été confié.

                Le tribunal peut également entendre toute personne dont l’audition lui paraît utile.

                À savoir

                L’enfant aussi être auditionné par le tribunal à sa demande. Pour cette audition, Il peut être assisté d’un avocat.

                Décision et notification

                Le tribunal rend un jugement.

                Ce jugement est notifié par lettre  RAR , dans un délai maximum de 8 jours.

                La notification est faite au requérant, aux parents, tuteur, personne ou service à qui l’enfant a été confié ou au tiers délégataire.

                Toutefois, le tribunal peut décider que la notification soit effectuée par un commissaire de justice.

                Recours

                Les personnes auxquelles le jugement est notifié peuvent faire appel.

                L’appel doit être effectué dans les 15 jours qui suivent la notification la décision.

                L’avocat est obligatoire  pour la procédure d’appel.

                C’est à l’avocat de faire la déclaration d’appel  au greffe de la cour d’appel.

                Le tribunal peut décider du retrait total ou partiel de l’autorité parentale.

                Par principe, le retrait s’applique à tous les enfants déjà nés au moment du jugement. Cependant, le tribunal peut décider que le retrait total ou partiel de l’autorité parentale ne doit avoir d’effet qu’à l’égard de certains des enfants déjà nés.

                Le retrait total porte sur tous les attributs de l’autorité parentale.

                Le parent qui se voit retirer l’autorité parentale n’a plus aucun droit ni aucune responsabilité à l’égard de son enfant.

                Il n’a plus le droit de prendre de décisions relatives à l’enfant.

                Il perd également le bénéfice del’administration légale et de jouissance légale sur les biens de l’enfant.

                Attention

                Le retrait ne supprime pas l’obligation faite au parent de contribuer à l’entretien et l’éducation de son enfant.

                La filiation entre l’enfant et le parent est conservée.

                Cependant, si le retrait de l’autorité parentale s’étend aux deux parents et que l’enfant est recueilli par le service de l’aide sociale à l’enfance, il devient adoptable par adoption plénière.

                Si le retrait concerne un seul parent, l’enfant devient adoptable par le conjoint, le partenaire de PACS ou le concubin du parent qui a conservé l’autorité parentale.

                À savoir

                En prononçant le retrait total de l’autorité parentale, le tribunal peut statuer sur le changement de nom de l’enfant. Le consentement personnel de l’enfant est nécessaire s’il est âgé de plus de 13 ans.

                  Le retrait partiel porte sur certains attributs de l’autorité parentale.

                  Le jugement doit énoncer les attributs de l’autorité parentale retirés.

                  Le jugement peut par exemple maintenir l’administration légale des biens de l’enfant par le(s) parent(s) ou bien maintenir les droits et devoirs de garde, de surveillance et d’éducation,

                  À savoir

                  Au lieu de retirer l’autorité parentale, le tribunal peut décider de retirer l’exercice de l’autorité parentale.

                    Quand l’autorité parentale est retirée à un parent, l’autre parent devient seul titulaire de l’autorité parentale.

                    Si l’autre parent est décédé ou a perdu l’autorité parentale (ou l’exercice), l’enfant est confié provisoirement à un tiers (membre de la famille ou non) qui doit organiser la tutelle. L’enfant peut également être confié au service de l’aide sociale à l’enfance (Ase).

                    Le tribunal peut aussi choisir de confier l’enfant à un tiers qui doit organiser la tutelle ou à l’Ase alors même qu’un des deux parents ne se voit pas retirer l’autorité parentale. Il peut par exemple s’agir du cas où le parent titulaire de l’autorité parentale est sous l’influence du parent à qui l’autorité parentale a été retirée.

                    À savoir

                    Les enfants dont les parents se sont vus retirés l’autorité parentale ne sont plus tenus à l’obligation alimentaire à l’égard de ceux-ci.

                    Pour demander la restitution de leur autorité parentale, le ou les parents doivent justifier de circonstances nouvelles.

                    La demande peut être présentée, au plus tôt, 1 an après le jugement ayant prononcé le retrait.

                    Si l’enfant est placé en vue d’une adoption, les parents ne peuvent pas faire cette demande de restitution.

                    La demande se présente sous la forme d’une requête rédigée par l’avocat du ou des parents ou par les parents eux mêmes.

                    Cette requête doit être déposée auprès du tribunal judiciaire du lieu où demeure la personne à laquelle les droits relatifs à l’enfant ont été conférés.

                    Où s’adresser ?

                     Tribunal judiciaire 

                    La restitution peut être totale ou partielle.

                    Si le tribunal rejette la requête, les parents ne peuvent pas présenter une nouvelle demande de restitution avant l’expiration d’un nouveau délai de 1 an.

                    Lorsqu’un parent est condamné pour un crime ou un délit, la juridiction pénale peut avoir à décider du retrait de l’autorité parentale.

                    Selon la nature de l’infraction ou selon la personne victime de l’infraction, les pouvoirs de la juridiction diffèrent.

                    Situations dans lesquelles la juridiction a l’obligation d’ordonner le retrait

                    La juridiction pénale doit ordonner le retrait total de l’autorité parentale, et sinon le retrait partiel ou le retrait de l’exercice de l’autorité parentale, dans les 2 situations suivantes :

                    • En cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un crime ou d’une agression sexuelle incestueuse commis sur son enfant

                    • En cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un crime commis contre l’autre parent

                    Si la juridiction pénale n’ordonne pas le retrait total, elle doit motiver sa décision, c’est-à-dire décrire pour quelles raisons elle prend cette décision. Elle doit également motiver sa décision, si elle n’ordonne pas non plus le retrait partiel ou le retrait de l’exercice de l’autorité parentale.

                    À savoir

                    Si un parent est poursuivi ou mis en examen dans ces situations, sans être pour l’instant condamné, l’exercice de son autorité parentale et ses droits de visite et d’hébergement sont suspendus jusqu’à la décision d’un  Jaf .

                    Situation dans laquelle la juridiction a l’obligation de se prononcer sur le retrait

                    La juridiction pénale doit se prononcer sur le retrait ou non en cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un délit commis sur la personne de son enfant.

                    La juridiction a le choix entre le retrait total ou partiel de l’autorité parentale, le retrait de l’exercice de l’autorité parentale ou aucun retrait.

                    Situations dans lesquelles la juridiction peut prononcer le retrait

                    La juridiction pénale a la possibilité d’ordonner le retrait total ou partiel de l’autorité parentale ou le retrait de l’exercice de cette autorité dans les 2 cas suivants :

                    • En cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un délit commis sur la personne de l’autre parent

                    • En cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un crime ou d’un délit commis par son enfant

                    L’autorité parentale peut être retirée à 1 seul parent ou aux 2 parents.

                    Le retrait de l’autorité parentale peut concerner 1 ou plusieurs des enfants.

                    La juridiction peut décider du retrait total ou partiel de l’autorité parentale.

                    Par principe, le retrait s’applique à tous les enfants déjà nés au moment du jugement. Cependant, la juridiction peut décider que le retrait total ou partiel de l’autorité parentale ne doit avoir d’effet qu’à l’égard de certains des enfants déjà nés.

                    Le retrait total porte sur tous les attributs de l’autorité parentale.

                    Le parent qui se voit retirer l’autorité parentale n’a plus aucun droit ni aucune responsabilité à l’égard de son enfant.

                    Il n’a plus le droit de prendre de décisions relatives à l’enfant.

                    Il perd également le bénéfice del’administration légale et de jouissance légale sur les biens de l’enfant.

                    Attention

                    Le retrait ne supprime pas l’obligation faite au parent de contribuer à l’entretien et l’éducation de son enfant.

                    La filiation entre l’enfant et le parent est conservée.

                    Cependant, si le retrait de l’autorité parentale s’étend aux deux parents et que l’enfant est recueilli par le service de l’aide sociale à l’enfance, il devient adoptable par adoption plénière.

                    Si le retrait concerne un seul parent, l’enfant devient adoptable par le conjoint, le partenaire de PACS ou le concubin du parent qui a conservé l’autorité parentale.

                    À savoir

                    En prononçant le retrait total de l’autorité parentale, la juridiction peut statuer sur le changement de nom de l’enfant. Le consentement personnel de l’enfant est nécessaire s’il est âgé de plus de 13 ans.

                      Le retrait partiel porte sur certains attributs de l’autorité parentale.

                      La décision doit énoncer les attributs de l’autorité parentale retirés.

                      La décision peut par exemple maintenir l’administration légale des biens de l’enfant par le(s) parent(s) ou bien maintenir les droits et devoirs de garde, de surveillance et d’éducation,

                      À savoir

                      Au lieu de retirer l’autorité parentale, la juridiction peut décider de retirer l’exercice de l’autorité parentale.

                        Quand l’autorité parentale est retirée à un parent, l’autre parent devient seul titulaire de l’autorité parentale.

                        Si l’autre parent est décédé ou a perdu l’autorité parentale (ou l’exercice), l’enfant est confié provisoirement à un tiers (membre de la famille ou non) qui doit organiser la tutelle. L’enfant peut également être confié au service de l’aide sociale à l’enfance (Ase).

                        La juridiction peut aussi choisir de confier l’enfant à un tiers qui doit organiser la tutelle ou à l’Ase alors même qu’un des deux parents ne se voit pas retirer l’autorité parentale. Il peut par exemple s’agir du cas où le parent titulaire de l’autorité parentale est sous l’influence du parent à qui l’autorité parentale a été retirée.

                        À savoir

                        Les enfants dont les parents se sont vus retirés l’autorité parentale ne sont plus tenus à l’obligation alimentaire à l’égard de ceux-ci.

                        Pour demander la restitution de leur autorité parentale, le ou les parents doivent justifier de circonstances nouvelles.

                        La demande peut être présentée, au plus tôt, 1 an après le jugement ayant prononcé le retrait.

                        Si l’enfant est placé en vue d’une adoption, les parents ne peuvent pas faire cette demande de restitution.

                        La demande se présente sous la forme d’une requête rédigée par l’avocat du ou des parents ou par les parents eux mêmes.

                        Cette requête doit être déposée auprès du tribunal judiciaire du lieu où demeure la personne à laquelle les droits relatifs à l’enfant ont été conférés.

                        Où s’adresser ?

                         Tribunal judiciaire 

                        La restitution peut être totale ou partielle.

                        Si le tribunal rejette la requête, les parents ne peuvent pas présenter une nouvelle demande de restitution avant l’expiration d’un nouveau délai de 1 an.

                      Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois pour les travaux portant sur une maison individuelle et ses annexes et de 3 mois pour les autres demandes.

                      Retrait de l’autorité parentale

                      Vous voulez connaître les situations dans lesquelles le retrait de l’autorité parentale peut être décidé, savoir quelles en sont les conséquences et comment elle peut vous être restituée ? Nous vous donnons les renseignements utiles.

                      Le juge peut retirer totalement ou partiellement l’autorité parentale. Il peut également limiter le retrait à l’exercice de l’autorité parentale.

                      Dans le cas d’un retrait de l’autorité parentale, le parent perd la totalité ou une partie des droits qu’il exerce sur l’enfant.

                      En cas de retrait de l’exercice de l’autorité parentale, le parent perd le droit de prendre les décisions relatives à l’enfant, mais il conserve le droit et le devoir de surveiller l’entretien et l’éducation de l’enfant. Il doit être informé des décisions importantes concernant l’enfant (concernant la santé, l’éducation…).

                      Autorité parentale

                          Mise en danger de l’enfant

                          L’autorité parentale peut être retirée totalement aux parents qui mettent manifestement en danger la sécurité, la santé ou la moralité de leur enfant.

                          Le tribunal peut prononcer le retrait de l’autorité parentale dans les situations suivantes :

                          • Mauvais traitements infligés par les parents

                          • Consommation habituelle et excessive d’alcools ou de drogues par les parents

                          • Inconduite notoire ou comportements délictueux des parents (en particulier lorsque l’enfant est témoin de pressions ou de violences, à caractère physique ou psychologique exercées par l’un des parents sur l’autre parent)

                          • Manque de soins ou de direction

                          Désintérêt envers l’enfant dans le cadre d’une assistance éducative

                          L’autorité parentale peut être retirée totalement aux parents en cas de désintérêt pour leur enfant.

                          Cette décision intervient si les 2 conditions suivantes sont réunies :

                          • Une mesure d’assistance éducative a été prise à l’égard de l’enfant

                          • Les parents se sont volontairement abstenus pendant plus de 2 ans d’exercer les droits et devoirs qu’ils avaient conservés malgré la mesure d’assistance (par exemple, le parent qui ne prend pas de nouvelles de son enfant alors qu’il exerce l’autorité parentale).

                          L’autorité parentale peut être retirée à 1 seul parent ou aux 2 parents.

                          Le retrait de l’autorité parentale peut concerner 1 ou plusieurs des enfants.

                          Demande en justice

                          La demande se présente sous la forme d’une requête rédigée par l’avocat du demandeur.

                          La demande doit être déposée ou adressée au tribunal du lieu de résidence du parent contre lequel l’action est exercée.

                          Où s’adresser ?

                           Tribunal judiciaire 

                          Préparation du dossier et convocation

                          Les parties sont convoquées au moins 8 jours avant l’audience. La convocation est adressée par lettre  RAR .

                          L’avocat est obligatoire pour toute les parties à la procédure.

                          En attendant l’audience, le tribunal peut prendre des mesures provisoires relatives à l’exercice de l’autorité parentale.

                          Le tribunal peut également ordonner des mesures afin d’en savoir plus sur la personnalité et les conditions de vie du mineur et de ses parents. Il peut en particulier mettre en place une mesure judiciaire d’investigation éducative, des examens médicaux ou des expertises psychiatriques et psychologiques.

                          À savoir

                          Le dossier peut être consulté au tribunal, jusqu’à la veille de l’audience, par le requérant, les parents, le tuteur, la personne ou le service à qui l’enfant a été confié ou leurs avocats.

                          Audience

                          La procédure est orale ce qui veut dire que les demandes et arguments des parties doivent être présentés à l’oral à l’audience.

                          L’affaire est jugée en chambre du conseil.

                          À l’audience, le tribunal auditionne les parents, le tuteur, la personne ou le représentant du service à qui l’enfant a été confié.

                          Le tribunal peut également entendre toute personne dont l’audition lui paraît utile.

                          À savoir

                          L’enfant aussi être auditionné par le tribunal à sa demande. Pour cette audition, Il peut être assisté d’un avocat.

                          Décision et notification

                          Le tribunal rend un jugement.

                          Ce jugement est notifié par lettre  RAR , dans un délai maximum de 8 jours.

                          La notification est faite au requérant, aux parents, tuteur, personne ou service à qui l’enfant a été confié ou au tiers délégataire.

                          Toutefois, le tribunal peut décider que la notification soit effectuée par un commissaire de justice.

                          Recours

                          Les personnes auxquelles le jugement est notifié peuvent faire appel.

                          L’appel doit être effectué dans les 15 jours qui suivent la notification la décision.

                          L’avocat est obligatoire  pour la procédure d’appel.

                          C’est à l’avocat de faire la déclaration d’appel  au greffe de la cour d’appel.

                          Le tribunal peut décider du retrait total ou partiel de l’autorité parentale.

                          Par principe, le retrait s’applique à tous les enfants déjà nés au moment du jugement. Cependant, le tribunal peut décider que le retrait total ou partiel de l’autorité parentale ne doit avoir d’effet qu’à l’égard de certains des enfants déjà nés.

                          Le retrait total porte sur tous les attributs de l’autorité parentale.

                          Le parent qui se voit retirer l’autorité parentale n’a plus aucun droit ni aucune responsabilité à l’égard de son enfant.

                          Il n’a plus le droit de prendre de décisions relatives à l’enfant.

                          Il perd également le bénéfice del’administration légale et de jouissance légale sur les biens de l’enfant.

                          Attention

                          Le retrait ne supprime pas l’obligation faite au parent de contribuer à l’entretien et l’éducation de son enfant.

                          La filiation entre l’enfant et le parent est conservée.

                          Cependant, si le retrait de l’autorité parentale s’étend aux deux parents et que l’enfant est recueilli par le service de l’aide sociale à l’enfance, il devient adoptable par adoption plénière.

                          Si le retrait concerne un seul parent, l’enfant devient adoptable par le conjoint, le partenaire de PACS ou le concubin du parent qui a conservé l’autorité parentale.

                          À savoir

                          En prononçant le retrait total de l’autorité parentale, le tribunal peut statuer sur le changement de nom de l’enfant. Le consentement personnel de l’enfant est nécessaire s’il est âgé de plus de 13 ans.

                            Le retrait partiel porte sur certains attributs de l’autorité parentale.

                            Le jugement doit énoncer les attributs de l’autorité parentale retirés.

                            Le jugement peut par exemple maintenir l’administration légale des biens de l’enfant par le(s) parent(s) ou bien maintenir les droits et devoirs de garde, de surveillance et d’éducation,

                            À savoir

                            Au lieu de retirer l’autorité parentale, le tribunal peut décider de retirer l’exercice de l’autorité parentale.

                              Quand l’autorité parentale est retirée à un parent, l’autre parent devient seul titulaire de l’autorité parentale.

                              Si l’autre parent est décédé ou a perdu l’autorité parentale (ou l’exercice), l’enfant est confié provisoirement à un tiers (membre de la famille ou non) qui doit organiser la tutelle. L’enfant peut également être confié au service de l’aide sociale à l’enfance (Ase).

                              Le tribunal peut aussi choisir de confier l’enfant à un tiers qui doit organiser la tutelle ou à l’Ase alors même qu’un des deux parents ne se voit pas retirer l’autorité parentale. Il peut par exemple s’agir du cas où le parent titulaire de l’autorité parentale est sous l’influence du parent à qui l’autorité parentale a été retirée.

                              À savoir

                              Les enfants dont les parents se sont vus retirés l’autorité parentale ne sont plus tenus à l’obligation alimentaire à l’égard de ceux-ci.

                              Pour demander la restitution de leur autorité parentale, le ou les parents doivent justifier de circonstances nouvelles.

                              La demande peut être présentée, au plus tôt, 1 an après le jugement ayant prononcé le retrait.

                              Si l’enfant est placé en vue d’une adoption, les parents ne peuvent pas faire cette demande de restitution.

                              La demande se présente sous la forme d’une requête rédigée par l’avocat du ou des parents ou par les parents eux mêmes.

                              Cette requête doit être déposée auprès du tribunal judiciaire du lieu où demeure la personne à laquelle les droits relatifs à l’enfant ont été conférés.

                              Où s’adresser ?

                               Tribunal judiciaire 

                              La restitution peut être totale ou partielle.

                              Si le tribunal rejette la requête, les parents ne peuvent pas présenter une nouvelle demande de restitution avant l’expiration d’un nouveau délai de 1 an.

                              Lorsqu’un parent est condamné pour un crime ou un délit, la juridiction pénale peut avoir à décider du retrait de l’autorité parentale.

                              Selon la nature de l’infraction ou selon la personne victime de l’infraction, les pouvoirs de la juridiction diffèrent.

                              Situations dans lesquelles la juridiction a l’obligation d’ordonner le retrait

                              La juridiction pénale doit ordonner le retrait total de l’autorité parentale, et sinon le retrait partiel ou le retrait de l’exercice de l’autorité parentale, dans les 2 situations suivantes :

                              • En cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un crime ou d’une agression sexuelle incestueuse commis sur son enfant

                              • En cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un crime commis contre l’autre parent

                              Si la juridiction pénale n’ordonne pas le retrait total, elle doit motiver sa décision, c’est-à-dire décrire pour quelles raisons elle prend cette décision. Elle doit également motiver sa décision, si elle n’ordonne pas non plus le retrait partiel ou le retrait de l’exercice de l’autorité parentale.

                              À savoir

                              Si un parent est poursuivi ou mis en examen dans ces situations, sans être pour l’instant condamné, l’exercice de son autorité parentale et ses droits de visite et d’hébergement sont suspendus jusqu’à la décision d’un  Jaf .

                              Situation dans laquelle la juridiction a l’obligation de se prononcer sur le retrait

                              La juridiction pénale doit se prononcer sur le retrait ou non en cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un délit commis sur la personne de son enfant.

                              La juridiction a le choix entre le retrait total ou partiel de l’autorité parentale, le retrait de l’exercice de l’autorité parentale ou aucun retrait.

                              Situations dans lesquelles la juridiction peut prononcer le retrait

                              La juridiction pénale a la possibilité d’ordonner le retrait total ou partiel de l’autorité parentale ou le retrait de l’exercice de cette autorité dans les 2 cas suivants :

                              • En cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un délit commis sur la personne de l’autre parent

                              • En cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un crime ou d’un délit commis par son enfant

                              L’autorité parentale peut être retirée à 1 seul parent ou aux 2 parents.

                              Le retrait de l’autorité parentale peut concerner 1 ou plusieurs des enfants.

                              La juridiction peut décider du retrait total ou partiel de l’autorité parentale.

                              Par principe, le retrait s’applique à tous les enfants déjà nés au moment du jugement. Cependant, la juridiction peut décider que le retrait total ou partiel de l’autorité parentale ne doit avoir d’effet qu’à l’égard de certains des enfants déjà nés.

                              Le retrait total porte sur tous les attributs de l’autorité parentale.

                              Le parent qui se voit retirer l’autorité parentale n’a plus aucun droit ni aucune responsabilité à l’égard de son enfant.

                              Il n’a plus le droit de prendre de décisions relatives à l’enfant.

                              Il perd également le bénéfice del’administration légale et de jouissance légale sur les biens de l’enfant.

                              Attention

                              Le retrait ne supprime pas l’obligation faite au parent de contribuer à l’entretien et l’éducation de son enfant.

                              La filiation entre l’enfant et le parent est conservée.

                              Cependant, si le retrait de l’autorité parentale s’étend aux deux parents et que l’enfant est recueilli par le service de l’aide sociale à l’enfance, il devient adoptable par adoption plénière.

                              Si le retrait concerne un seul parent, l’enfant devient adoptable par le conjoint, le partenaire de PACS ou le concubin du parent qui a conservé l’autorité parentale.

                              À savoir

                              En prononçant le retrait total de l’autorité parentale, la juridiction peut statuer sur le changement de nom de l’enfant. Le consentement personnel de l’enfant est nécessaire s’il est âgé de plus de 13 ans.

                                Le retrait partiel porte sur certains attributs de l’autorité parentale.

                                La décision doit énoncer les attributs de l’autorité parentale retirés.

                                La décision peut par exemple maintenir l’administration légale des biens de l’enfant par le(s) parent(s) ou bien maintenir les droits et devoirs de garde, de surveillance et d’éducation,

                                À savoir

                                Au lieu de retirer l’autorité parentale, la juridiction peut décider de retirer l’exercice de l’autorité parentale.

                                  Quand l’autorité parentale est retirée à un parent, l’autre parent devient seul titulaire de l’autorité parentale.

                                  Si l’autre parent est décédé ou a perdu l’autorité parentale (ou l’exercice), l’enfant est confié provisoirement à un tiers (membre de la famille ou non) qui doit organiser la tutelle. L’enfant peut également être confié au service de l’aide sociale à l’enfance (Ase).

                                  La juridiction peut aussi choisir de confier l’enfant à un tiers qui doit organiser la tutelle ou à l’Ase alors même qu’un des deux parents ne se voit pas retirer l’autorité parentale. Il peut par exemple s’agir du cas où le parent titulaire de l’autorité parentale est sous l’influence du parent à qui l’autorité parentale a été retirée.

                                  À savoir

                                  Les enfants dont les parents se sont vus retirés l’autorité parentale ne sont plus tenus à l’obligation alimentaire à l’égard de ceux-ci.

                                  Pour demander la restitution de leur autorité parentale, le ou les parents doivent justifier de circonstances nouvelles.

                                  La demande peut être présentée, au plus tôt, 1 an après le jugement ayant prononcé le retrait.

                                  Si l’enfant est placé en vue d’une adoption, les parents ne peuvent pas faire cette demande de restitution.

                                  La demande se présente sous la forme d’une requête rédigée par l’avocat du ou des parents ou par les parents eux mêmes.

                                  Cette requête doit être déposée auprès du tribunal judiciaire du lieu où demeure la personne à laquelle les droits relatifs à l’enfant ont été conférés.

                                  Où s’adresser ?

                                   Tribunal judiciaire 

                                  La restitution peut être totale ou partielle.

                                  Si le tribunal rejette la requête, les parents ne peuvent pas présenter une nouvelle demande de restitution avant l’expiration d’un nouveau délai de 1 an.

                                Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

                                Le délai d’instruction de droit commun est de 3 mois.

                                Retrait de l’autorité parentale

                                Vous voulez connaître les situations dans lesquelles le retrait de l’autorité parentale peut être décidé, savoir quelles en sont les conséquences et comment elle peut vous être restituée ? Nous vous donnons les renseignements utiles.

                                Le juge peut retirer totalement ou partiellement l’autorité parentale. Il peut également limiter le retrait à l’exercice de l’autorité parentale.

                                Dans le cas d’un retrait de l’autorité parentale, le parent perd la totalité ou une partie des droits qu’il exerce sur l’enfant.

                                En cas de retrait de l’exercice de l’autorité parentale, le parent perd le droit de prendre les décisions relatives à l’enfant, mais il conserve le droit et le devoir de surveiller l’entretien et l’éducation de l’enfant. Il doit être informé des décisions importantes concernant l’enfant (concernant la santé, l’éducation…).

                                Autorité parentale

                                    Mise en danger de l’enfant

                                    L’autorité parentale peut être retirée totalement aux parents qui mettent manifestement en danger la sécurité, la santé ou la moralité de leur enfant.

                                    Le tribunal peut prononcer le retrait de l’autorité parentale dans les situations suivantes :

                                    • Mauvais traitements infligés par les parents

                                    • Consommation habituelle et excessive d’alcools ou de drogues par les parents

                                    • Inconduite notoire ou comportements délictueux des parents (en particulier lorsque l’enfant est témoin de pressions ou de violences, à caractère physique ou psychologique exercées par l’un des parents sur l’autre parent)

                                    • Manque de soins ou de direction

                                    Désintérêt envers l’enfant dans le cadre d’une assistance éducative

                                    L’autorité parentale peut être retirée totalement aux parents en cas de désintérêt pour leur enfant.

                                    Cette décision intervient si les 2 conditions suivantes sont réunies :

                                    • Une mesure d’assistance éducative a été prise à l’égard de l’enfant

                                    • Les parents se sont volontairement abstenus pendant plus de 2 ans d’exercer les droits et devoirs qu’ils avaient conservés malgré la mesure d’assistance (par exemple, le parent qui ne prend pas de nouvelles de son enfant alors qu’il exerce l’autorité parentale).

                                    L’autorité parentale peut être retirée à 1 seul parent ou aux 2 parents.

                                    Le retrait de l’autorité parentale peut concerner 1 ou plusieurs des enfants.

                                    Demande en justice

                                    La demande se présente sous la forme d’une requête rédigée par l’avocat du demandeur.

                                    La demande doit être déposée ou adressée au tribunal du lieu de résidence du parent contre lequel l’action est exercée.

                                    Où s’adresser ?

                                     Tribunal judiciaire 

                                    Préparation du dossier et convocation

                                    Les parties sont convoquées au moins 8 jours avant l’audience. La convocation est adressée par lettre  RAR .

                                    L’avocat est obligatoire pour toute les parties à la procédure.

                                    En attendant l’audience, le tribunal peut prendre des mesures provisoires relatives à l’exercice de l’autorité parentale.

                                    Le tribunal peut également ordonner des mesures afin d’en savoir plus sur la personnalité et les conditions de vie du mineur et de ses parents. Il peut en particulier mettre en place une mesure judiciaire d’investigation éducative, des examens médicaux ou des expertises psychiatriques et psychologiques.

                                    À savoir

                                    Le dossier peut être consulté au tribunal, jusqu’à la veille de l’audience, par le requérant, les parents, le tuteur, la personne ou le service à qui l’enfant a été confié ou leurs avocats.

                                    Audience

                                    La procédure est orale ce qui veut dire que les demandes et arguments des parties doivent être présentés à l’oral à l’audience.

                                    L’affaire est jugée en chambre du conseil.

                                    À l’audience, le tribunal auditionne les parents, le tuteur, la personne ou le représentant du service à qui l’enfant a été confié.

                                    Le tribunal peut également entendre toute personne dont l’audition lui paraît utile.

                                    À savoir

                                    L’enfant aussi être auditionné par le tribunal à sa demande. Pour cette audition, Il peut être assisté d’un avocat.

                                    Décision et notification

                                    Le tribunal rend un jugement.

                                    Ce jugement est notifié par lettre  RAR , dans un délai maximum de 8 jours.

                                    La notification est faite au requérant, aux parents, tuteur, personne ou service à qui l’enfant a été confié ou au tiers délégataire.

                                    Toutefois, le tribunal peut décider que la notification soit effectuée par un commissaire de justice.

                                    Recours

                                    Les personnes auxquelles le jugement est notifié peuvent faire appel.

                                    L’appel doit être effectué dans les 15 jours qui suivent la notification la décision.

                                    L’avocat est obligatoire  pour la procédure d’appel.

                                    C’est à l’avocat de faire la déclaration d’appel  au greffe de la cour d’appel.

                                    Le tribunal peut décider du retrait total ou partiel de l’autorité parentale.

                                    Par principe, le retrait s’applique à tous les enfants déjà nés au moment du jugement. Cependant, le tribunal peut décider que le retrait total ou partiel de l’autorité parentale ne doit avoir d’effet qu’à l’égard de certains des enfants déjà nés.

                                    Le retrait total porte sur tous les attributs de l’autorité parentale.

                                    Le parent qui se voit retirer l’autorité parentale n’a plus aucun droit ni aucune responsabilité à l’égard de son enfant.

                                    Il n’a plus le droit de prendre de décisions relatives à l’enfant.

                                    Il perd également le bénéfice del’administration légale et de jouissance légale sur les biens de l’enfant.

                                    Attention

                                    Le retrait ne supprime pas l’obligation faite au parent de contribuer à l’entretien et l’éducation de son enfant.

                                    La filiation entre l’enfant et le parent est conservée.

                                    Cependant, si le retrait de l’autorité parentale s’étend aux deux parents et que l’enfant est recueilli par le service de l’aide sociale à l’enfance, il devient adoptable par adoption plénière.

                                    Si le retrait concerne un seul parent, l’enfant devient adoptable par le conjoint, le partenaire de PACS ou le concubin du parent qui a conservé l’autorité parentale.

                                    À savoir

                                    En prononçant le retrait total de l’autorité parentale, le tribunal peut statuer sur le changement de nom de l’enfant. Le consentement personnel de l’enfant est nécessaire s’il est âgé de plus de 13 ans.

                                      Le retrait partiel porte sur certains attributs de l’autorité parentale.

                                      Le jugement doit énoncer les attributs de l’autorité parentale retirés.

                                      Le jugement peut par exemple maintenir l’administration légale des biens de l’enfant par le(s) parent(s) ou bien maintenir les droits et devoirs de garde, de surveillance et d’éducation,

                                      À savoir

                                      Au lieu de retirer l’autorité parentale, le tribunal peut décider de retirer l’exercice de l’autorité parentale.

                                        Quand l’autorité parentale est retirée à un parent, l’autre parent devient seul titulaire de l’autorité parentale.

                                        Si l’autre parent est décédé ou a perdu l’autorité parentale (ou l’exercice), l’enfant est confié provisoirement à un tiers (membre de la famille ou non) qui doit organiser la tutelle. L’enfant peut également être confié au service de l’aide sociale à l’enfance (Ase).

                                        Le tribunal peut aussi choisir de confier l’enfant à un tiers qui doit organiser la tutelle ou à l’Ase alors même qu’un des deux parents ne se voit pas retirer l’autorité parentale. Il peut par exemple s’agir du cas où le parent titulaire de l’autorité parentale est sous l’influence du parent à qui l’autorité parentale a été retirée.

                                        À savoir

                                        Les enfants dont les parents se sont vus retirés l’autorité parentale ne sont plus tenus à l’obligation alimentaire à l’égard de ceux-ci.

                                        Pour demander la restitution de leur autorité parentale, le ou les parents doivent justifier de circonstances nouvelles.

                                        La demande peut être présentée, au plus tôt, 1 an après le jugement ayant prononcé le retrait.

                                        Si l’enfant est placé en vue d’une adoption, les parents ne peuvent pas faire cette demande de restitution.

                                        La demande se présente sous la forme d’une requête rédigée par l’avocat du ou des parents ou par les parents eux mêmes.

                                        Cette requête doit être déposée auprès du tribunal judiciaire du lieu où demeure la personne à laquelle les droits relatifs à l’enfant ont été conférés.

                                        Où s’adresser ?

                                         Tribunal judiciaire 

                                        La restitution peut être totale ou partielle.

                                        Si le tribunal rejette la requête, les parents ne peuvent pas présenter une nouvelle demande de restitution avant l’expiration d’un nouveau délai de 1 an.

                                        Lorsqu’un parent est condamné pour un crime ou un délit, la juridiction pénale peut avoir à décider du retrait de l’autorité parentale.

                                        Selon la nature de l’infraction ou selon la personne victime de l’infraction, les pouvoirs de la juridiction diffèrent.

                                        Situations dans lesquelles la juridiction a l’obligation d’ordonner le retrait

                                        La juridiction pénale doit ordonner le retrait total de l’autorité parentale, et sinon le retrait partiel ou le retrait de l’exercice de l’autorité parentale, dans les 2 situations suivantes :

                                        • En cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un crime ou d’une agression sexuelle incestueuse commis sur son enfant

                                        • En cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un crime commis contre l’autre parent

                                        Si la juridiction pénale n’ordonne pas le retrait total, elle doit motiver sa décision, c’est-à-dire décrire pour quelles raisons elle prend cette décision. Elle doit également motiver sa décision, si elle n’ordonne pas non plus le retrait partiel ou le retrait de l’exercice de l’autorité parentale.

                                        À savoir

                                        Si un parent est poursuivi ou mis en examen dans ces situations, sans être pour l’instant condamné, l’exercice de son autorité parentale et ses droits de visite et d’hébergement sont suspendus jusqu’à la décision d’un  Jaf .

                                        Situation dans laquelle la juridiction a l’obligation de se prononcer sur le retrait

                                        La juridiction pénale doit se prononcer sur le retrait ou non en cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un délit commis sur la personne de son enfant.

                                        La juridiction a le choix entre le retrait total ou partiel de l’autorité parentale, le retrait de l’exercice de l’autorité parentale ou aucun retrait.

                                        Situations dans lesquelles la juridiction peut prononcer le retrait

                                        La juridiction pénale a la possibilité d’ordonner le retrait total ou partiel de l’autorité parentale ou le retrait de l’exercice de cette autorité dans les 2 cas suivants :

                                        • En cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un délit commis sur la personne de l’autre parent

                                        • En cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un crime ou d’un délit commis par son enfant

                                        L’autorité parentale peut être retirée à 1 seul parent ou aux 2 parents.

                                        Le retrait de l’autorité parentale peut concerner 1 ou plusieurs des enfants.

                                        La juridiction peut décider du retrait total ou partiel de l’autorité parentale.

                                        Par principe, le retrait s’applique à tous les enfants déjà nés au moment du jugement. Cependant, la juridiction peut décider que le retrait total ou partiel de l’autorité parentale ne doit avoir d’effet qu’à l’égard de certains des enfants déjà nés.

                                        Le retrait total porte sur tous les attributs de l’autorité parentale.

                                        Le parent qui se voit retirer l’autorité parentale n’a plus aucun droit ni aucune responsabilité à l’égard de son enfant.

                                        Il n’a plus le droit de prendre de décisions relatives à l’enfant.

                                        Il perd également le bénéfice del’administration légale et de jouissance légale sur les biens de l’enfant.

                                        Attention

                                        Le retrait ne supprime pas l’obligation faite au parent de contribuer à l’entretien et l’éducation de son enfant.

                                        La filiation entre l’enfant et le parent est conservée.

                                        Cependant, si le retrait de l’autorité parentale s’étend aux deux parents et que l’enfant est recueilli par le service de l’aide sociale à l’enfance, il devient adoptable par adoption plénière.

                                        Si le retrait concerne un seul parent, l’enfant devient adoptable par le conjoint, le partenaire de PACS ou le concubin du parent qui a conservé l’autorité parentale.

                                        À savoir

                                        En prononçant le retrait total de l’autorité parentale, la juridiction peut statuer sur le changement de nom de l’enfant. Le consentement personnel de l’enfant est nécessaire s’il est âgé de plus de 13 ans.

                                          Le retrait partiel porte sur certains attributs de l’autorité parentale.

                                          La décision doit énoncer les attributs de l’autorité parentale retirés.

                                          La décision peut par exemple maintenir l’administration légale des biens de l’enfant par le(s) parent(s) ou bien maintenir les droits et devoirs de garde, de surveillance et d’éducation,

                                          À savoir

                                          Au lieu de retirer l’autorité parentale, la juridiction peut décider de retirer l’exercice de l’autorité parentale.

                                            Quand l’autorité parentale est retirée à un parent, l’autre parent devient seul titulaire de l’autorité parentale.

                                            Si l’autre parent est décédé ou a perdu l’autorité parentale (ou l’exercice), l’enfant est confié provisoirement à un tiers (membre de la famille ou non) qui doit organiser la tutelle. L’enfant peut également être confié au service de l’aide sociale à l’enfance (Ase).

                                            La juridiction peut aussi choisir de confier l’enfant à un tiers qui doit organiser la tutelle ou à l’Ase alors même qu’un des deux parents ne se voit pas retirer l’autorité parentale. Il peut par exemple s’agir du cas où le parent titulaire de l’autorité parentale est sous l’influence du parent à qui l’autorité parentale a été retirée.

                                            À savoir

                                            Les enfants dont les parents se sont vus retirés l’autorité parentale ne sont plus tenus à l’obligation alimentaire à l’égard de ceux-ci.

                                            Pour demander la restitution de leur autorité parentale, le ou les parents doivent justifier de circonstances nouvelles.

                                            La demande peut être présentée, au plus tôt, 1 an après le jugement ayant prononcé le retrait.

                                            Si l’enfant est placé en vue d’une adoption, les parents ne peuvent pas faire cette demande de restitution.

                                            La demande se présente sous la forme d’une requête rédigée par l’avocat du ou des parents ou par les parents eux mêmes.

                                            Cette requête doit être déposée auprès du tribunal judiciaire du lieu où demeure la personne à laquelle les droits relatifs à l’enfant ont été conférés.

                                            Où s’adresser ?

                                             Tribunal judiciaire 

                                            La restitution peut être totale ou partielle.

                                            Si le tribunal rejette la requête, les parents ne peuvent pas présenter une nouvelle demande de restitution avant l’expiration d’un nouveau délai de 1 an.

                                          Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

                                          Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois.

                                          Retrait de l’autorité parentale

                                          Vous voulez connaître les situations dans lesquelles le retrait de l’autorité parentale peut être décidé, savoir quelles en sont les conséquences et comment elle peut vous être restituée ? Nous vous donnons les renseignements utiles.

                                          Le juge peut retirer totalement ou partiellement l’autorité parentale. Il peut également limiter le retrait à l’exercice de l’autorité parentale.

                                          Dans le cas d’un retrait de l’autorité parentale, le parent perd la totalité ou une partie des droits qu’il exerce sur l’enfant.

                                          En cas de retrait de l’exercice de l’autorité parentale, le parent perd le droit de prendre les décisions relatives à l’enfant, mais il conserve le droit et le devoir de surveiller l’entretien et l’éducation de l’enfant. Il doit être informé des décisions importantes concernant l’enfant (concernant la santé, l’éducation…).

                                          Autorité parentale

                                              Mise en danger de l’enfant

                                              L’autorité parentale peut être retirée totalement aux parents qui mettent manifestement en danger la sécurité, la santé ou la moralité de leur enfant.

                                              Le tribunal peut prononcer le retrait de l’autorité parentale dans les situations suivantes :

                                              • Mauvais traitements infligés par les parents

                                              • Consommation habituelle et excessive d’alcools ou de drogues par les parents

                                              • Inconduite notoire ou comportements délictueux des parents (en particulier lorsque l’enfant est témoin de pressions ou de violences, à caractère physique ou psychologique exercées par l’un des parents sur l’autre parent)

                                              • Manque de soins ou de direction

                                              Désintérêt envers l’enfant dans le cadre d’une assistance éducative

                                              L’autorité parentale peut être retirée totalement aux parents en cas de désintérêt pour leur enfant.

                                              Cette décision intervient si les 2 conditions suivantes sont réunies :

                                              • Une mesure d’assistance éducative a été prise à l’égard de l’enfant

                                              • Les parents se sont volontairement abstenus pendant plus de 2 ans d’exercer les droits et devoirs qu’ils avaient conservés malgré la mesure d’assistance (par exemple, le parent qui ne prend pas de nouvelles de son enfant alors qu’il exerce l’autorité parentale).

                                              L’autorité parentale peut être retirée à 1 seul parent ou aux 2 parents.

                                              Le retrait de l’autorité parentale peut concerner 1 ou plusieurs des enfants.

                                              Demande en justice

                                              La demande se présente sous la forme d’une requête rédigée par l’avocat du demandeur.

                                              La demande doit être déposée ou adressée au tribunal du lieu de résidence du parent contre lequel l’action est exercée.

                                              Où s’adresser ?

                                               Tribunal judiciaire 

                                              Préparation du dossier et convocation

                                              Les parties sont convoquées au moins 8 jours avant l’audience. La convocation est adressée par lettre  RAR .

                                              L’avocat est obligatoire pour toute les parties à la procédure.

                                              En attendant l’audience, le tribunal peut prendre des mesures provisoires relatives à l’exercice de l’autorité parentale.

                                              Le tribunal peut également ordonner des mesures afin d’en savoir plus sur la personnalité et les conditions de vie du mineur et de ses parents. Il peut en particulier mettre en place une mesure judiciaire d’investigation éducative, des examens médicaux ou des expertises psychiatriques et psychologiques.

                                              À savoir

                                              Le dossier peut être consulté au tribunal, jusqu’à la veille de l’audience, par le requérant, les parents, le tuteur, la personne ou le service à qui l’enfant a été confié ou leurs avocats.

                                              Audience

                                              La procédure est orale ce qui veut dire que les demandes et arguments des parties doivent être présentés à l’oral à l’audience.

                                              L’affaire est jugée en chambre du conseil.

                                              À l’audience, le tribunal auditionne les parents, le tuteur, la personne ou le représentant du service à qui l’enfant a été confié.

                                              Le tribunal peut également entendre toute personne dont l’audition lui paraît utile.

                                              À savoir

                                              L’enfant aussi être auditionné par le tribunal à sa demande. Pour cette audition, Il peut être assisté d’un avocat.

                                              Décision et notification

                                              Le tribunal rend un jugement.

                                              Ce jugement est notifié par lettre  RAR , dans un délai maximum de 8 jours.

                                              La notification est faite au requérant, aux parents, tuteur, personne ou service à qui l’enfant a été confié ou au tiers délégataire.

                                              Toutefois, le tribunal peut décider que la notification soit effectuée par un commissaire de justice.

                                              Recours

                                              Les personnes auxquelles le jugement est notifié peuvent faire appel.

                                              L’appel doit être effectué dans les 15 jours qui suivent la notification la décision.

                                              L’avocat est obligatoire  pour la procédure d’appel.

                                              C’est à l’avocat de faire la déclaration d’appel  au greffe de la cour d’appel.

                                              Le tribunal peut décider du retrait total ou partiel de l’autorité parentale.

                                              Par principe, le retrait s’applique à tous les enfants déjà nés au moment du jugement. Cependant, le tribunal peut décider que le retrait total ou partiel de l’autorité parentale ne doit avoir d’effet qu’à l’égard de certains des enfants déjà nés.

                                              Le retrait total porte sur tous les attributs de l’autorité parentale.

                                              Le parent qui se voit retirer l’autorité parentale n’a plus aucun droit ni aucune responsabilité à l’égard de son enfant.

                                              Il n’a plus le droit de prendre de décisions relatives à l’enfant.

                                              Il perd également le bénéfice del’administration légale et de jouissance légale sur les biens de l’enfant.

                                              Attention

                                              Le retrait ne supprime pas l’obligation faite au parent de contribuer à l’entretien et l’éducation de son enfant.

                                              La filiation entre l’enfant et le parent est conservée.

                                              Cependant, si le retrait de l’autorité parentale s’étend aux deux parents et que l’enfant est recueilli par le service de l’aide sociale à l’enfance, il devient adoptable par adoption plénière.

                                              Si le retrait concerne un seul parent, l’enfant devient adoptable par le conjoint, le partenaire de PACS ou le concubin du parent qui a conservé l’autorité parentale.

                                              À savoir

                                              En prononçant le retrait total de l’autorité parentale, le tribunal peut statuer sur le changement de nom de l’enfant. Le consentement personnel de l’enfant est nécessaire s’il est âgé de plus de 13 ans.

                                                Le retrait partiel porte sur certains attributs de l’autorité parentale.

                                                Le jugement doit énoncer les attributs de l’autorité parentale retirés.

                                                Le jugement peut par exemple maintenir l’administration légale des biens de l’enfant par le(s) parent(s) ou bien maintenir les droits et devoirs de garde, de surveillance et d’éducation,

                                                À savoir

                                                Au lieu de retirer l’autorité parentale, le tribunal peut décider de retirer l’exercice de l’autorité parentale.

                                                  Quand l’autorité parentale est retirée à un parent, l’autre parent devient seul titulaire de l’autorité parentale.

                                                  Si l’autre parent est décédé ou a perdu l’autorité parentale (ou l’exercice), l’enfant est confié provisoirement à un tiers (membre de la famille ou non) qui doit organiser la tutelle. L’enfant peut également être confié au service de l’aide sociale à l’enfance (Ase).

                                                  Le tribunal peut aussi choisir de confier l’enfant à un tiers qui doit organiser la tutelle ou à l’Ase alors même qu’un des deux parents ne se voit pas retirer l’autorité parentale. Il peut par exemple s’agir du cas où le parent titulaire de l’autorité parentale est sous l’influence du parent à qui l’autorité parentale a été retirée.

                                                  À savoir

                                                  Les enfants dont les parents se sont vus retirés l’autorité parentale ne sont plus tenus à l’obligation alimentaire à l’égard de ceux-ci.

                                                  Pour demander la restitution de leur autorité parentale, le ou les parents doivent justifier de circonstances nouvelles.

                                                  La demande peut être présentée, au plus tôt, 1 an après le jugement ayant prononcé le retrait.

                                                  Si l’enfant est placé en vue d’une adoption, les parents ne peuvent pas faire cette demande de restitution.

                                                  La demande se présente sous la forme d’une requête rédigée par l’avocat du ou des parents ou par les parents eux mêmes.

                                                  Cette requête doit être déposée auprès du tribunal judiciaire du lieu où demeure la personne à laquelle les droits relatifs à l’enfant ont été conférés.

                                                  Où s’adresser ?

                                                   Tribunal judiciaire 

                                                  La restitution peut être totale ou partielle.

                                                  Si le tribunal rejette la requête, les parents ne peuvent pas présenter une nouvelle demande de restitution avant l’expiration d’un nouveau délai de 1 an.

                                                  Lorsqu’un parent est condamné pour un crime ou un délit, la juridiction pénale peut avoir à décider du retrait de l’autorité parentale.

                                                  Selon la nature de l’infraction ou selon la personne victime de l’infraction, les pouvoirs de la juridiction diffèrent.

                                                  Situations dans lesquelles la juridiction a l’obligation d’ordonner le retrait

                                                  La juridiction pénale doit ordonner le retrait total de l’autorité parentale, et sinon le retrait partiel ou le retrait de l’exercice de l’autorité parentale, dans les 2 situations suivantes :

                                                  • En cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un crime ou d’une agression sexuelle incestueuse commis sur son enfant

                                                  • En cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un crime commis contre l’autre parent

                                                  Si la juridiction pénale n’ordonne pas le retrait total, elle doit motiver sa décision, c’est-à-dire décrire pour quelles raisons elle prend cette décision. Elle doit également motiver sa décision, si elle n’ordonne pas non plus le retrait partiel ou le retrait de l’exercice de l’autorité parentale.

                                                  À savoir

                                                  Si un parent est poursuivi ou mis en examen dans ces situations, sans être pour l’instant condamné, l’exercice de son autorité parentale et ses droits de visite et d’hébergement sont suspendus jusqu’à la décision d’un  Jaf .

                                                  Situation dans laquelle la juridiction a l’obligation de se prononcer sur le retrait

                                                  La juridiction pénale doit se prononcer sur le retrait ou non en cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un délit commis sur la personne de son enfant.

                                                  La juridiction a le choix entre le retrait total ou partiel de l’autorité parentale, le retrait de l’exercice de l’autorité parentale ou aucun retrait.

                                                  Situations dans lesquelles la juridiction peut prononcer le retrait

                                                  La juridiction pénale a la possibilité d’ordonner le retrait total ou partiel de l’autorité parentale ou le retrait de l’exercice de cette autorité dans les 2 cas suivants :

                                                  • En cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un délit commis sur la personne de l’autre parent

                                                  • En cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un crime ou d’un délit commis par son enfant

                                                  L’autorité parentale peut être retirée à 1 seul parent ou aux 2 parents.

                                                  Le retrait de l’autorité parentale peut concerner 1 ou plusieurs des enfants.

                                                  La juridiction peut décider du retrait total ou partiel de l’autorité parentale.

                                                  Par principe, le retrait s’applique à tous les enfants déjà nés au moment du jugement. Cependant, la juridiction peut décider que le retrait total ou partiel de l’autorité parentale ne doit avoir d’effet qu’à l’égard de certains des enfants déjà nés.

                                                  Le retrait total porte sur tous les attributs de l’autorité parentale.

                                                  Le parent qui se voit retirer l’autorité parentale n’a plus aucun droit ni aucune responsabilité à l’égard de son enfant.

                                                  Il n’a plus le droit de prendre de décisions relatives à l’enfant.

                                                  Il perd également le bénéfice del’administration légale et de jouissance légale sur les biens de l’enfant.

                                                  Attention

                                                  Le retrait ne supprime pas l’obligation faite au parent de contribuer à l’entretien et l’éducation de son enfant.

                                                  La filiation entre l’enfant et le parent est conservée.

                                                  Cependant, si le retrait de l’autorité parentale s’étend aux deux parents et que l’enfant est recueilli par le service de l’aide sociale à l’enfance, il devient adoptable par adoption plénière.

                                                  Si le retrait concerne un seul parent, l’enfant devient adoptable par le conjoint, le partenaire de PACS ou le concubin du parent qui a conservé l’autorité parentale.

                                                  À savoir

                                                  En prononçant le retrait total de l’autorité parentale, la juridiction peut statuer sur le changement de nom de l’enfant. Le consentement personnel de l’enfant est nécessaire s’il est âgé de plus de 13 ans.

                                                    Le retrait partiel porte sur certains attributs de l’autorité parentale.

                                                    La décision doit énoncer les attributs de l’autorité parentale retirés.

                                                    La décision peut par exemple maintenir l’administration légale des biens de l’enfant par le(s) parent(s) ou bien maintenir les droits et devoirs de garde, de surveillance et d’éducation,

                                                    À savoir

                                                    Au lieu de retirer l’autorité parentale, la juridiction peut décider de retirer l’exercice de l’autorité parentale.

                                                      Quand l’autorité parentale est retirée à un parent, l’autre parent devient seul titulaire de l’autorité parentale.

                                                      Si l’autre parent est décédé ou a perdu l’autorité parentale (ou l’exercice), l’enfant est confié provisoirement à un tiers (membre de la famille ou non) qui doit organiser la tutelle. L’enfant peut également être confié au service de l’aide sociale à l’enfance (Ase).

                                                      La juridiction peut aussi choisir de confier l’enfant à un tiers qui doit organiser la tutelle ou à l’Ase alors même qu’un des deux parents ne se voit pas retirer l’autorité parentale. Il peut par exemple s’agir du cas où le parent titulaire de l’autorité parentale est sous l’influence du parent à qui l’autorité parentale a été retirée.

                                                      À savoir

                                                      Les enfants dont les parents se sont vus retirés l’autorité parentale ne sont plus tenus à l’obligation alimentaire à l’égard de ceux-ci.

                                                      Pour demander la restitution de leur autorité parentale, le ou les parents doivent justifier de circonstances nouvelles.

                                                      La demande peut être présentée, au plus tôt, 1 an après le jugement ayant prononcé le retrait.

                                                      Si l’enfant est placé en vue d’une adoption, les parents ne peuvent pas faire cette demande de restitution.

                                                      La demande se présente sous la forme d’une requête rédigée par l’avocat du ou des parents ou par les parents eux mêmes.

                                                      Cette requête doit être déposée auprès du tribunal judiciaire du lieu où demeure la personne à laquelle les droits relatifs à l’enfant ont été conférés.

                                                      Où s’adresser ?

                                                       Tribunal judiciaire 

                                                      La restitution peut être totale ou partielle.

                                                      Si le tribunal rejette la requête, les parents ne peuvent pas présenter une nouvelle demande de restitution avant l’expiration d’un nouveau délai de 1 an.

                                                    Pour les travaux portant sur des bâtiments accueillant du public (commerces, restaurants …) se référer à la page spécifique.

                                                    Faire sa demande en ligne

                                                    Désormais pour réaliser vos démarches d’urbanisme, la commune met à votre disposition un service en ligne, le Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU) sécurisé, gratuit et facilement accessible.
                                                    Il vous permet d’accéder aux formulaires en ligne, de remplir la demande d’autorisation d’urbanisme nécessaire et de joindre les annexes puis de télétransmettre le dossier de demande à la commune.

                                                    La cellule urbanisme restent vos interlocuteurs privilégiés pour vous accompagner tout au long de la procédure. N’hésitez pas à les solliciter dès la construction de votre dossier : urbanisme01@ussel19.fr

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