Urbanisme

Démarches d’urbanisme

Vous avez un projet de construction, d’extension, de modification, d’aménagement ? Désormais, vous pouvez réaliser votre demande en ligne sur la plateforme du Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU).

Quand faire votre demande ?

Prévoyez de réaliser vos démarches administratives au minimum 2 mois avant le début travaux.

Si votre projet est situé dans un périmètre de protection des monuments historiques, il est conseillé de prendre l’attache de l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine (UDAP) en amont du dépôt du dossier pour définir votre projet : comptez un mois de délai supplémentaire pour l’instruction de votre demande.

Ai-je le droit ?

Tout d’abord, il faut définir le champ d’application de votre demande.
La surface de plancher (SP) ou l’emprise au sol (ES) créées vont définir le champ d’application de l’autorisation à déposer en mairie.

  • PROJET < 5m² SP ou ES = Pas de formalité
  • 5m² SP ou ES > PROJET > 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 20 m² SP ou ES = Permis de construire

Les ravalements de façade, changements de menuiseries, réfection de toiture, édification de clôtures sont soumis au dépôt d’une déclaration préalable. Les démolitions sont soumises à permis de démolir.

Il existe une exception pour les extensions (agrandissement de la construction existante présentant des dimensions inférieures à celle-ci et ayant un lien physique et fonctionnel avec la construction existante.) en zone urbanisée : les zones en U = UC, UX, UR, UZ, US.

  • 5m² SP ou ES < PROJET < 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 40 m² SP ou ES = permis de construire

Les piscines ne sont pas soumises aux mêmes règles que les constructions (attention les pool House doivent répondre aux règles de constructions classique).

Bassin non couvert ou couverture inférieure à 1.80m de hauteur :

  • 10m² > Bassin > 100 m² = Déclaration préalable
  • Bassin > 100 m² = Permis de construire

Bassin dont la couverture est supérieure à 1.80 m de haut

  • Permis de construire peu importe la superficie du bassin

Emprise au sol

= Projection verticale au sol de la construction

Surface de plancher

= Ensemble des surfaces closes ET couvertes de plus de 1.80m de hauteur

Quand recourir à un architecte ?

  • Lorsque le permis de construire est déposé par une personne morale (entreprise, société, etc.)
  • Lorsque la surface de plancher dépasse 150 m² pour une construction autre qu’à usage agricole.
  • Lorsque les travaux prévus, sur une construction existante, sont soumis à permis de construire et :
    • Qu’ils conduisent la surface de plancher à dépasser le seuil des 150 m²
    • Ou que la construction existante dépasse déjà les 150 m² de surface de plancher

Quelles formalités à accomplir ?

Comment calculer l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle ?

L’employeur et le salarié peuvent convenir d’un commun accord de la rupture conventionnelle du  CDI . À cette occasion, le salarié perçoit une indemnité spécifique de rupture conventionnelle. Y a-t-il une condition d’ancienneté pour en bénéficier ? Comment calculer le montant de cette indemnité ? L’indemnité est-elle imposable ? Est-elle soumise à cotisations sociales ? Nous faisons un point sur la réglementation.

    Non. Il n’y a pas de condition d’ancienneté pour percevoir l’indemnité de rupture conventionnelle.

    Le montant de l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle est négocié entre l’employeur et le salarié. Il est fixé dans la convention de rupture.

    Ce montant ne peut pas être inférieur à l’indemnité légale de licenciement.

    Le montant de l’indemnité peut être estimé en utilisant le simulateur de calcul de l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle :

  • Calculer le montant de l’indemnité de rupture conventionnelle
  • À savoir

    des dispositions conventionnelles, contractuelles ou un usage peuvent prévoir une autre formule de calcul que celle de l’indemnité légale.

    Dans ce cas, le salarié perçoit l’indemnité la plus favorable.

    Les règles diffèrent selon que le salarié peut bénéficier d’une pension de retraite d’un régime légalement obligatoire ou non.

    Cette condition s’apprécie au jour de la rupture du contrat de travail.

    L’indemnité spécifique de rupture conventionnelle est imposable dès le 1er euro.

      L’indemnité spécifique de rupture conventionnelle est en partie exonérée d’impôt sur le revenu.

      Le montant correspondant à l’indemnité fixée par la loi, la convention collective, l’accord professionnel ou interprofessionnel est exonéré en totalité.

      Si le montant est supérieur, l’exonération est limitée à l’un des montants suivants :

      • 2 fois le montant de la rémunération annuelle brute perçue par le salarié au cours de l’année précédant la rupture du contrat de travail

      • Moitié du montant de l’indemnité

      Exemple

      Un salarié perçoit une indemnité spécifique de rupture conventionnelle de 120 000 dont 70 000 correspondent à l’indemnité prévue par sa convention collective. Sa rémunération brute de l’année civile précédant la rupture du contrat est de 40 000.

      L’indemnité spécifique de rupture conventionnelle est exonérée à hauteur du montant prévu par la convention collective, soit 70 000 € .

      Ce montant est supérieur à 50 % de l’indemnité perçue ( 120 000 € /2 = 60 000 € ) mais inférieur au double de la rémunération brute annuelle, égal à 80 000 € ( 40 000 € x 2).

      L’indemnité est donc exonérée à hauteur de la somme de 80 000 € .

      Le surplus de 40 000 (120 000 €80 000 € ) est imposable.

      Attention

      L’exonération est limitée à un maximum de 278 208 € .

        L’indemnité de rupture conventionnelle peut être exonérée de cotisations sociales, de  CSG  et de  CRDS  dans certaines conditions.

        Cotisations sociales

        L’indemnité spécifique de rupture conventionnelle est en partie exonérée de cotisations sociales.

        Le montant correspondant à l’indemnité fixée par la loi, la convention collective, l’accord professionnel ou interprofessionnel est exonéré en totalité.

        Si le montant est supérieur, l’exonération est limitée à l’un des montants suivants, dans la limite de 92 736 €

        • 2 fois le montant de la rémunération annuelle brute perçue par le salarié au cours de l’année précédant la rupture du contrat de travail

        • Moitié du montant de l’indemnité

        Exemple

        si un salarié perçoit une indemnité spécifique de rupture conventionnelle d’un montant de  40 000 € exonérés d’impôt, l’indemnité est également exonérée de cotisations sociales.

        En revanche, s’il perçoit une indemnité de  100 000 € exonérée d’impôt, l’indemnité est alors exonérée de cotisations sociales dans la limite de 92 736 € .

        La partie de l’indemnité qui excède ce montant, soit  7 264 € ( 100 000 €  –  92 736 € ), est soumise à cotisations sociales.

        Attention

        si l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle versée est supérieure à  463 680 € , elle est soumise à cotisations intégralement. Aucune exonération n’est applicable.

        CSG et CRDS

        L’indemnité de rupture conventionnelle est exonérée de  CSG  et  CRDS  selon la plus petite des 2 limites suivantes :

        • Montant de l’indemnité de rupture conventionnelle prévu par la loi, la convention collective, l’accord professionnel ou interprofessionnel

        • Montant de l’indemnité exonéré de cotisations sociales, soit au maximum 92 736 €

        Attention

        si l’indemnité de licenciement versée est supérieure à 463 680 € , elle est soumise à CSG et CRDS intégralement. Aucune exonération n’est applicable.

        L’indemnité de rupture conventionnelle est soumise à une contribution patronale spécifique de 30 % sur la part de l’indemnité exonérée de cotisations sociales.

        Cette contribution est versée par l’employeur, au profit de la Caisse nationale d’assurance vieillesse.

      Comment calculer l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle ?

      L’employeur et le salarié peuvent convenir d’un commun accord de la rupture conventionnelle du  CDI . À cette occasion, le salarié perçoit une indemnité spécifique de rupture conventionnelle. Y a-t-il une condition d’ancienneté pour en bénéficier ? Comment calculer le montant de cette indemnité ? L’indemnité est-elle imposable ? Est-elle soumise à cotisations sociales ? Nous faisons un point sur la réglementation.

        Non. Il n’y a pas de condition d’ancienneté pour percevoir l’indemnité de rupture conventionnelle.

        Le montant de l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle est négocié entre l’employeur et le salarié. Il est fixé dans la convention de rupture.

        Ce montant ne peut pas être inférieur à l’indemnité légale de licenciement.

        Le montant de l’indemnité peut être estimé en utilisant le simulateur de calcul de l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle :

      • Calculer le montant de l’indemnité de rupture conventionnelle
      • À savoir

        des dispositions conventionnelles, contractuelles ou un usage peuvent prévoir une autre formule de calcul que celle de l’indemnité légale.

        Dans ce cas, le salarié perçoit l’indemnité la plus favorable.

        Les règles diffèrent selon que le salarié peut bénéficier d’une pension de retraite d’un régime légalement obligatoire ou non.

        Cette condition s’apprécie au jour de la rupture du contrat de travail.

        L’indemnité spécifique de rupture conventionnelle est imposable dès le 1er euro.

          L’indemnité spécifique de rupture conventionnelle est en partie exonérée d’impôt sur le revenu.

          Le montant correspondant à l’indemnité fixée par la loi, la convention collective, l’accord professionnel ou interprofessionnel est exonéré en totalité.

          Si le montant est supérieur, l’exonération est limitée à l’un des montants suivants :

          • 2 fois le montant de la rémunération annuelle brute perçue par le salarié au cours de l’année précédant la rupture du contrat de travail

          • Moitié du montant de l’indemnité

          Exemple

          Un salarié perçoit une indemnité spécifique de rupture conventionnelle de 120 000 dont 70 000 correspondent à l’indemnité prévue par sa convention collective. Sa rémunération brute de l’année civile précédant la rupture du contrat est de 40 000.

          L’indemnité spécifique de rupture conventionnelle est exonérée à hauteur du montant prévu par la convention collective, soit 70 000 € .

          Ce montant est supérieur à 50 % de l’indemnité perçue ( 120 000 € /2 = 60 000 € ) mais inférieur au double de la rémunération brute annuelle, égal à 80 000 € ( 40 000 € x 2).

          L’indemnité est donc exonérée à hauteur de la somme de 80 000 € .

          Le surplus de 40 000 (120 000 €80 000 € ) est imposable.

          Attention

          L’exonération est limitée à un maximum de 278 208 € .

            L’indemnité de rupture conventionnelle peut être exonérée de cotisations sociales, de  CSG  et de  CRDS  dans certaines conditions.

            Cotisations sociales

            L’indemnité spécifique de rupture conventionnelle est en partie exonérée de cotisations sociales.

            Le montant correspondant à l’indemnité fixée par la loi, la convention collective, l’accord professionnel ou interprofessionnel est exonéré en totalité.

            Si le montant est supérieur, l’exonération est limitée à l’un des montants suivants, dans la limite de 92 736 €

            • 2 fois le montant de la rémunération annuelle brute perçue par le salarié au cours de l’année précédant la rupture du contrat de travail

            • Moitié du montant de l’indemnité

            Exemple

            si un salarié perçoit une indemnité spécifique de rupture conventionnelle d’un montant de  40 000 € exonérés d’impôt, l’indemnité est également exonérée de cotisations sociales.

            En revanche, s’il perçoit une indemnité de  100 000 € exonérée d’impôt, l’indemnité est alors exonérée de cotisations sociales dans la limite de 92 736 € .

            La partie de l’indemnité qui excède ce montant, soit  7 264 € ( 100 000 €  –  92 736 € ), est soumise à cotisations sociales.

            Attention

            si l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle versée est supérieure à  463 680 € , elle est soumise à cotisations intégralement. Aucune exonération n’est applicable.

            CSG et CRDS

            L’indemnité de rupture conventionnelle est exonérée de  CSG  et  CRDS  selon la plus petite des 2 limites suivantes :

            • Montant de l’indemnité de rupture conventionnelle prévu par la loi, la convention collective, l’accord professionnel ou interprofessionnel

            • Montant de l’indemnité exonéré de cotisations sociales, soit au maximum 92 736 €

            Attention

            si l’indemnité de licenciement versée est supérieure à 463 680 € , elle est soumise à CSG et CRDS intégralement. Aucune exonération n’est applicable.

            L’indemnité de rupture conventionnelle est soumise à une contribution patronale spécifique de 30 % sur la part de l’indemnité exonérée de cotisations sociales.

            Cette contribution est versée par l’employeur, au profit de la Caisse nationale d’assurance vieillesse.

          Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois pour les travaux portant sur une maison individuelle et ses annexes et de 3 mois pour les autres demandes.

          Comment calculer l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle ?

          L’employeur et le salarié peuvent convenir d’un commun accord de la rupture conventionnelle du  CDI . À cette occasion, le salarié perçoit une indemnité spécifique de rupture conventionnelle. Y a-t-il une condition d’ancienneté pour en bénéficier ? Comment calculer le montant de cette indemnité ? L’indemnité est-elle imposable ? Est-elle soumise à cotisations sociales ? Nous faisons un point sur la réglementation.

            Non. Il n’y a pas de condition d’ancienneté pour percevoir l’indemnité de rupture conventionnelle.

            Le montant de l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle est négocié entre l’employeur et le salarié. Il est fixé dans la convention de rupture.

            Ce montant ne peut pas être inférieur à l’indemnité légale de licenciement.

            Le montant de l’indemnité peut être estimé en utilisant le simulateur de calcul de l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle :

          • Calculer le montant de l’indemnité de rupture conventionnelle
          • À savoir

            des dispositions conventionnelles, contractuelles ou un usage peuvent prévoir une autre formule de calcul que celle de l’indemnité légale.

            Dans ce cas, le salarié perçoit l’indemnité la plus favorable.

            Les règles diffèrent selon que le salarié peut bénéficier d’une pension de retraite d’un régime légalement obligatoire ou non.

            Cette condition s’apprécie au jour de la rupture du contrat de travail.

            L’indemnité spécifique de rupture conventionnelle est imposable dès le 1er euro.

              L’indemnité spécifique de rupture conventionnelle est en partie exonérée d’impôt sur le revenu.

              Le montant correspondant à l’indemnité fixée par la loi, la convention collective, l’accord professionnel ou interprofessionnel est exonéré en totalité.

              Si le montant est supérieur, l’exonération est limitée à l’un des montants suivants :

              • 2 fois le montant de la rémunération annuelle brute perçue par le salarié au cours de l’année précédant la rupture du contrat de travail

              • Moitié du montant de l’indemnité

              Exemple

              Un salarié perçoit une indemnité spécifique de rupture conventionnelle de 120 000 dont 70 000 correspondent à l’indemnité prévue par sa convention collective. Sa rémunération brute de l’année civile précédant la rupture du contrat est de 40 000.

              L’indemnité spécifique de rupture conventionnelle est exonérée à hauteur du montant prévu par la convention collective, soit 70 000 € .

              Ce montant est supérieur à 50 % de l’indemnité perçue ( 120 000 € /2 = 60 000 € ) mais inférieur au double de la rémunération brute annuelle, égal à 80 000 € ( 40 000 € x 2).

              L’indemnité est donc exonérée à hauteur de la somme de 80 000 € .

              Le surplus de 40 000 (120 000 €80 000 € ) est imposable.

              Attention

              L’exonération est limitée à un maximum de 278 208 € .

                L’indemnité de rupture conventionnelle peut être exonérée de cotisations sociales, de  CSG  et de  CRDS  dans certaines conditions.

                Cotisations sociales

                L’indemnité spécifique de rupture conventionnelle est en partie exonérée de cotisations sociales.

                Le montant correspondant à l’indemnité fixée par la loi, la convention collective, l’accord professionnel ou interprofessionnel est exonéré en totalité.

                Si le montant est supérieur, l’exonération est limitée à l’un des montants suivants, dans la limite de 92 736 €

                • 2 fois le montant de la rémunération annuelle brute perçue par le salarié au cours de l’année précédant la rupture du contrat de travail

                • Moitié du montant de l’indemnité

                Exemple

                si un salarié perçoit une indemnité spécifique de rupture conventionnelle d’un montant de  40 000 € exonérés d’impôt, l’indemnité est également exonérée de cotisations sociales.

                En revanche, s’il perçoit une indemnité de  100 000 € exonérée d’impôt, l’indemnité est alors exonérée de cotisations sociales dans la limite de 92 736 € .

                La partie de l’indemnité qui excède ce montant, soit  7 264 € ( 100 000 €  –  92 736 € ), est soumise à cotisations sociales.

                Attention

                si l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle versée est supérieure à  463 680 € , elle est soumise à cotisations intégralement. Aucune exonération n’est applicable.

                CSG et CRDS

                L’indemnité de rupture conventionnelle est exonérée de  CSG  et  CRDS  selon la plus petite des 2 limites suivantes :

                • Montant de l’indemnité de rupture conventionnelle prévu par la loi, la convention collective, l’accord professionnel ou interprofessionnel

                • Montant de l’indemnité exonéré de cotisations sociales, soit au maximum 92 736 €

                Attention

                si l’indemnité de licenciement versée est supérieure à 463 680 € , elle est soumise à CSG et CRDS intégralement. Aucune exonération n’est applicable.

                L’indemnité de rupture conventionnelle est soumise à une contribution patronale spécifique de 30 % sur la part de l’indemnité exonérée de cotisations sociales.

                Cette contribution est versée par l’employeur, au profit de la Caisse nationale d’assurance vieillesse.

              Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

              Le délai d’instruction de droit commun est de 3 mois.

              Comment calculer l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle ?

              L’employeur et le salarié peuvent convenir d’un commun accord de la rupture conventionnelle du  CDI . À cette occasion, le salarié perçoit une indemnité spécifique de rupture conventionnelle. Y a-t-il une condition d’ancienneté pour en bénéficier ? Comment calculer le montant de cette indemnité ? L’indemnité est-elle imposable ? Est-elle soumise à cotisations sociales ? Nous faisons un point sur la réglementation.

                Non. Il n’y a pas de condition d’ancienneté pour percevoir l’indemnité de rupture conventionnelle.

                Le montant de l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle est négocié entre l’employeur et le salarié. Il est fixé dans la convention de rupture.

                Ce montant ne peut pas être inférieur à l’indemnité légale de licenciement.

                Le montant de l’indemnité peut être estimé en utilisant le simulateur de calcul de l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle :

              • Calculer le montant de l’indemnité de rupture conventionnelle
              • À savoir

                des dispositions conventionnelles, contractuelles ou un usage peuvent prévoir une autre formule de calcul que celle de l’indemnité légale.

                Dans ce cas, le salarié perçoit l’indemnité la plus favorable.

                Les règles diffèrent selon que le salarié peut bénéficier d’une pension de retraite d’un régime légalement obligatoire ou non.

                Cette condition s’apprécie au jour de la rupture du contrat de travail.

                L’indemnité spécifique de rupture conventionnelle est imposable dès le 1er euro.

                  L’indemnité spécifique de rupture conventionnelle est en partie exonérée d’impôt sur le revenu.

                  Le montant correspondant à l’indemnité fixée par la loi, la convention collective, l’accord professionnel ou interprofessionnel est exonéré en totalité.

                  Si le montant est supérieur, l’exonération est limitée à l’un des montants suivants :

                  • 2 fois le montant de la rémunération annuelle brute perçue par le salarié au cours de l’année précédant la rupture du contrat de travail

                  • Moitié du montant de l’indemnité

                  Exemple

                  Un salarié perçoit une indemnité spécifique de rupture conventionnelle de 120 000 dont 70 000 correspondent à l’indemnité prévue par sa convention collective. Sa rémunération brute de l’année civile précédant la rupture du contrat est de 40 000.

                  L’indemnité spécifique de rupture conventionnelle est exonérée à hauteur du montant prévu par la convention collective, soit 70 000 € .

                  Ce montant est supérieur à 50 % de l’indemnité perçue ( 120 000 € /2 = 60 000 € ) mais inférieur au double de la rémunération brute annuelle, égal à 80 000 € ( 40 000 € x 2).

                  L’indemnité est donc exonérée à hauteur de la somme de 80 000 € .

                  Le surplus de 40 000 (120 000 €80 000 € ) est imposable.

                  Attention

                  L’exonération est limitée à un maximum de 278 208 € .

                    L’indemnité de rupture conventionnelle peut être exonérée de cotisations sociales, de  CSG  et de  CRDS  dans certaines conditions.

                    Cotisations sociales

                    L’indemnité spécifique de rupture conventionnelle est en partie exonérée de cotisations sociales.

                    Le montant correspondant à l’indemnité fixée par la loi, la convention collective, l’accord professionnel ou interprofessionnel est exonéré en totalité.

                    Si le montant est supérieur, l’exonération est limitée à l’un des montants suivants, dans la limite de 92 736 €

                    • 2 fois le montant de la rémunération annuelle brute perçue par le salarié au cours de l’année précédant la rupture du contrat de travail

                    • Moitié du montant de l’indemnité

                    Exemple

                    si un salarié perçoit une indemnité spécifique de rupture conventionnelle d’un montant de  40 000 € exonérés d’impôt, l’indemnité est également exonérée de cotisations sociales.

                    En revanche, s’il perçoit une indemnité de  100 000 € exonérée d’impôt, l’indemnité est alors exonérée de cotisations sociales dans la limite de 92 736 € .

                    La partie de l’indemnité qui excède ce montant, soit  7 264 € ( 100 000 €  –  92 736 € ), est soumise à cotisations sociales.

                    Attention

                    si l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle versée est supérieure à  463 680 € , elle est soumise à cotisations intégralement. Aucune exonération n’est applicable.

                    CSG et CRDS

                    L’indemnité de rupture conventionnelle est exonérée de  CSG  et  CRDS  selon la plus petite des 2 limites suivantes :

                    • Montant de l’indemnité de rupture conventionnelle prévu par la loi, la convention collective, l’accord professionnel ou interprofessionnel

                    • Montant de l’indemnité exonéré de cotisations sociales, soit au maximum 92 736 €

                    Attention

                    si l’indemnité de licenciement versée est supérieure à 463 680 € , elle est soumise à CSG et CRDS intégralement. Aucune exonération n’est applicable.

                    L’indemnité de rupture conventionnelle est soumise à une contribution patronale spécifique de 30 % sur la part de l’indemnité exonérée de cotisations sociales.

                    Cette contribution est versée par l’employeur, au profit de la Caisse nationale d’assurance vieillesse.

                  Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

                  Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois.

                  Comment calculer l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle ?

                  L’employeur et le salarié peuvent convenir d’un commun accord de la rupture conventionnelle du  CDI . À cette occasion, le salarié perçoit une indemnité spécifique de rupture conventionnelle. Y a-t-il une condition d’ancienneté pour en bénéficier ? Comment calculer le montant de cette indemnité ? L’indemnité est-elle imposable ? Est-elle soumise à cotisations sociales ? Nous faisons un point sur la réglementation.

                    Non. Il n’y a pas de condition d’ancienneté pour percevoir l’indemnité de rupture conventionnelle.

                    Le montant de l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle est négocié entre l’employeur et le salarié. Il est fixé dans la convention de rupture.

                    Ce montant ne peut pas être inférieur à l’indemnité légale de licenciement.

                    Le montant de l’indemnité peut être estimé en utilisant le simulateur de calcul de l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle :

                  • Calculer le montant de l’indemnité de rupture conventionnelle
                  • À savoir

                    des dispositions conventionnelles, contractuelles ou un usage peuvent prévoir une autre formule de calcul que celle de l’indemnité légale.

                    Dans ce cas, le salarié perçoit l’indemnité la plus favorable.

                    Les règles diffèrent selon que le salarié peut bénéficier d’une pension de retraite d’un régime légalement obligatoire ou non.

                    Cette condition s’apprécie au jour de la rupture du contrat de travail.

                    L’indemnité spécifique de rupture conventionnelle est imposable dès le 1er euro.

                      L’indemnité spécifique de rupture conventionnelle est en partie exonérée d’impôt sur le revenu.

                      Le montant correspondant à l’indemnité fixée par la loi, la convention collective, l’accord professionnel ou interprofessionnel est exonéré en totalité.

                      Si le montant est supérieur, l’exonération est limitée à l’un des montants suivants :

                      • 2 fois le montant de la rémunération annuelle brute perçue par le salarié au cours de l’année précédant la rupture du contrat de travail

                      • Moitié du montant de l’indemnité

                      Exemple

                      Un salarié perçoit une indemnité spécifique de rupture conventionnelle de 120 000 dont 70 000 correspondent à l’indemnité prévue par sa convention collective. Sa rémunération brute de l’année civile précédant la rupture du contrat est de 40 000.

                      L’indemnité spécifique de rupture conventionnelle est exonérée à hauteur du montant prévu par la convention collective, soit 70 000 € .

                      Ce montant est supérieur à 50 % de l’indemnité perçue ( 120 000 € /2 = 60 000 € ) mais inférieur au double de la rémunération brute annuelle, égal à 80 000 € ( 40 000 € x 2).

                      L’indemnité est donc exonérée à hauteur de la somme de 80 000 € .

                      Le surplus de 40 000 (120 000 €80 000 € ) est imposable.

                      Attention

                      L’exonération est limitée à un maximum de 278 208 € .

                        L’indemnité de rupture conventionnelle peut être exonérée de cotisations sociales, de  CSG  et de  CRDS  dans certaines conditions.

                        Cotisations sociales

                        L’indemnité spécifique de rupture conventionnelle est en partie exonérée de cotisations sociales.

                        Le montant correspondant à l’indemnité fixée par la loi, la convention collective, l’accord professionnel ou interprofessionnel est exonéré en totalité.

                        Si le montant est supérieur, l’exonération est limitée à l’un des montants suivants, dans la limite de 92 736 €

                        • 2 fois le montant de la rémunération annuelle brute perçue par le salarié au cours de l’année précédant la rupture du contrat de travail

                        • Moitié du montant de l’indemnité

                        Exemple

                        si un salarié perçoit une indemnité spécifique de rupture conventionnelle d’un montant de  40 000 € exonérés d’impôt, l’indemnité est également exonérée de cotisations sociales.

                        En revanche, s’il perçoit une indemnité de  100 000 € exonérée d’impôt, l’indemnité est alors exonérée de cotisations sociales dans la limite de 92 736 € .

                        La partie de l’indemnité qui excède ce montant, soit  7 264 € ( 100 000 €  –  92 736 € ), est soumise à cotisations sociales.

                        Attention

                        si l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle versée est supérieure à  463 680 € , elle est soumise à cotisations intégralement. Aucune exonération n’est applicable.

                        CSG et CRDS

                        L’indemnité de rupture conventionnelle est exonérée de  CSG  et  CRDS  selon la plus petite des 2 limites suivantes :

                        • Montant de l’indemnité de rupture conventionnelle prévu par la loi, la convention collective, l’accord professionnel ou interprofessionnel

                        • Montant de l’indemnité exonéré de cotisations sociales, soit au maximum 92 736 €

                        Attention

                        si l’indemnité de licenciement versée est supérieure à 463 680 € , elle est soumise à CSG et CRDS intégralement. Aucune exonération n’est applicable.

                        L’indemnité de rupture conventionnelle est soumise à une contribution patronale spécifique de 30 % sur la part de l’indemnité exonérée de cotisations sociales.

                        Cette contribution est versée par l’employeur, au profit de la Caisse nationale d’assurance vieillesse.

                      Pour les travaux portant sur des bâtiments accueillant du public (commerces, restaurants …) se référer à la page spécifique.

                      Faire sa demande en ligne

                      Désormais pour réaliser vos démarches d’urbanisme, la commune met à votre disposition un service en ligne, le Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU) sécurisé, gratuit et facilement accessible.
                      Il vous permet d’accéder aux formulaires en ligne, de remplir la demande d’autorisation d’urbanisme nécessaire et de joindre les annexes puis de télétransmettre le dossier de demande à la commune.

                      La cellule urbanisme restent vos interlocuteurs privilégiés pour vous accompagner tout au long de la procédure. N’hésitez pas à les solliciter dès la construction de votre dossier : urbanisme01@ussel19.fr

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