Urbanisme

Démarches d’urbanisme

Vous avez un projet de construction, d’extension, de modification, d’aménagement ? Désormais, vous pouvez réaliser votre demande en ligne sur la plateforme du Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU).

Quand faire votre demande ?

Prévoyez de réaliser vos démarches administratives au minimum 2 mois avant le début travaux.

Si votre projet est situé dans un périmètre de protection des monuments historiques, il est conseillé de prendre l’attache de l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine (UDAP) en amont du dépôt du dossier pour définir votre projet : comptez un mois de délai supplémentaire pour l’instruction de votre demande.

Ai-je le droit ?

Tout d’abord, il faut définir le champ d’application de votre demande.
La surface de plancher (SP) ou l’emprise au sol (ES) créées vont définir le champ d’application de l’autorisation à déposer en mairie.

  • PROJET < 5m² SP ou ES = Pas de formalité
  • 5m² SP ou ES > PROJET > 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 20 m² SP ou ES = Permis de construire

Les ravalements de façade, changements de menuiseries, réfection de toiture, édification de clôtures sont soumis au dépôt d’une déclaration préalable. Les démolitions sont soumises à permis de démolir.

Il existe une exception pour les extensions (agrandissement de la construction existante présentant des dimensions inférieures à celle-ci et ayant un lien physique et fonctionnel avec la construction existante.) en zone urbanisée : les zones en U = UC, UX, UR, UZ, US.

  • 5m² SP ou ES < PROJET < 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 40 m² SP ou ES = permis de construire

Les piscines ne sont pas soumises aux mêmes règles que les constructions (attention les pool House doivent répondre aux règles de constructions classique).

Bassin non couvert ou couverture inférieure à 1.80m de hauteur :

  • 10m² > Bassin > 100 m² = Déclaration préalable
  • Bassin > 100 m² = Permis de construire

Bassin dont la couverture est supérieure à 1.80 m de haut

  • Permis de construire peu importe la superficie du bassin

Emprise au sol

= Projection verticale au sol de la construction

Surface de plancher

= Ensemble des surfaces closes ET couvertes de plus de 1.80m de hauteur

Quand recourir à un architecte ?

  • Lorsque le permis de construire est déposé par une personne morale (entreprise, société, etc.)
  • Lorsque la surface de plancher dépasse 150 m² pour une construction autre qu’à usage agricole.
  • Lorsque les travaux prévus, sur une construction existante, sont soumis à permis de construire et :
    • Qu’ils conduisent la surface de plancher à dépasser le seuil des 150 m²
    • Ou que la construction existante dépasse déjà les 150 m² de surface de plancher

Quelles formalités à accomplir ?

Que risque-t-on en cas de faux et d’usage de faux ?

Fabriquer et utiliser un faux document (faux diplôme, fausse fiche de paie, imitation de signature…) est un délit de faux et d’usage de faux puni par la loi. La simple détention de faux documents et la rédaction de fausses attestations sont également punis. Nous vous donnons les informations à connaître.

Faux

Le délit de faux correspond à l’un des faits suivants :

  • Fabriquer un document entièrement faux (une fausse fiche de paye, un faux diplôme, un faux passeport, un faux arrêt maladie, un faux curriculum vitae, un faux testament olographe…)

  • Modifier frauduleusement un document (augmenter son salaire sur sa fiche de paye, augmenter le nombre de jours d’arrêt maladie….). Le document n’est pas un faux à l’origine, mais des modifications contraires à la vérité y ont été apportées.

  • Faire une fausse signature ou imiter une signature.

Le faux peut être commis sur un écrit ou un autre support (altération d’une photo, d’un enregistrement audio ou vidéo…).

L’auteur des faits doit avoir conscience de la fausseté du document et du préjudice qu’il peut en résulter.

Le document doit avoir pour but d’obtenir un droit ou de prouver un fait ayant des conséquences juridiques (obtenir des papiers, prouver ses revenus…).

Usage de faux

Il y a délit d’usage de faux lorsqu’on utilise un faux document pour obtenir un droit ou pour prouver un fait. Par exemple produire en justice une fausse attestation obtenue par un montage photographique pour servir de preuve. Ou encore présenter à la signature une fausse promesse de vente établie par montage par photocopie d’un autre acte.

L’usage de faux est puni même si l’auteur des faits n’a pas fabriqué les faux en question.

Une même personne peut commettre ces 2 infractions à la suite, on parle alors de faux et d’usage de faux .

Sanctions

Le délit de faux ou d’usage de faux est puni de 3 ans de prison et de 45 000 € d’amende.

Si le faux document est un document délivré habituellement par une administration (carte d’identité, passeport, carte Vitale…), les peines sont de 5 ans de prison et de 75 000 € d’amende.

La personne qui fabrique et utilise des faux documents ( faux et usage de faux ) encoure les mêmes peines.

L’auteur des faits peut également être condamné à des sanctions complémentaires et au paiement de dommages-intérêts (remboursement des prestations…).

La tentative de faux et d’usage de faux est punie des mêmes peines.

    Le support du faux est un acte authentique ou une écriture publique (notaire, officier d’état civil, jugement, par exemple).

    On parle de faux en écriture publique lorsque le document altéré est un acte authentique ou une écriture publique comme par exemple :

    • Écritures judiciaires (décisions de justice, procès verbal, rapport d’expertise…)

    • Écritures fiscales (registres de perception, timbres fiscaux…)

    • Actes d’état civil

    • Actes dressés par les officiers publics (notaires, commissaires de justice…).

    L’auteur des faits sait parfaitement que le document est un faux. Il a par exemple fabriqué un document entièrement faux, apposé faussement sa signature ou de fausses mentions sur un document…

    Le document doit avoir pour but d’obtenir un droit ou de prouver certains faits ayant des conséquences juridiques (acquérir une somme d’argent, hériter d’une succession…).

    Le délit de faux ou d’usage de faux est puni de 10 ans de prison et de 150 000 € d’amende.

    L’auteur des faits peut également être condamné à des sanctions complémentaires et au paiement de dommages-intérêts.

    Les peines sont portées à 15 ans de prison et à 225 000  € d’amende si l’auteur du faux est une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service publique.

    La tentative de faux et d’usage de faux est également punie des mêmes peines.

      La simple détention de faux documents d’une administration publique sans en faire usage pour une démarche est un délit. Par exemple détenir un faux passeport français ou étranger, un faux CNF, un faux permis de chasse, une fausse carte grise.

      La détention d’un faux document est punie de 2 ans de prison et de 30 000 € d’amende.

      La détention de plusieurs faux documents est punie de 5 ans de prison et de 75 000 € d’amende.

      L’auteur des faits risque également des sanctions complémentaires.

        Attester de faits matériellement inexacts, par exemple dans une attestation produite en justice.

        Le délit de fausse attestation est le fait d’affirmer par écrit de faits que l’on sait inexacts. C’est le cas, par exemple, lorsqu’on atteste héberger quelqu’un pour lui fournir un faux justificatif de domicile alors qu’il habite ailleurs.

        La fausse attestation doit être faite pour un tiers bénéficiaire. Faire une fausse attestation pour soi-même, comme une déclaration sur l’honneur, n’est pas considéré comme un délit de faux mais plutôt comme un cas d’escroquerie ou de fraude fiscale.

        Le fait de falsifier une attestation ou d’en faire usage est également puni.

        Utiliser ou établir une fausse attestation est puni d’1 an de prison et 15 000 d’amende.

        Si la fausse attestation porte préjudice au patrimoine d’autrui ou au Trésor public (hors cas de fraude fiscale), les peines maximales sont portées à 3 ans de prison et à 45 000 € d’amende.

          Vol – Vandalisme – Escroquerie

            Que risque-t-on en cas de faux et d’usage de faux ?

            Fabriquer et utiliser un faux document (faux diplôme, fausse fiche de paie, imitation de signature…) est un délit de faux et d’usage de faux puni par la loi. La simple détention de faux documents et la rédaction de fausses attestations sont également punis. Nous vous donnons les informations à connaître.

            Faux

            Le délit de faux correspond à l’un des faits suivants :

            • Fabriquer un document entièrement faux (une fausse fiche de paye, un faux diplôme, un faux passeport, un faux arrêt maladie, un faux curriculum vitae, un faux testament olographe…)

            • Modifier frauduleusement un document (augmenter son salaire sur sa fiche de paye, augmenter le nombre de jours d’arrêt maladie….). Le document n’est pas un faux à l’origine, mais des modifications contraires à la vérité y ont été apportées.

            • Faire une fausse signature ou imiter une signature.

            Le faux peut être commis sur un écrit ou un autre support (altération d’une photo, d’un enregistrement audio ou vidéo…).

            L’auteur des faits doit avoir conscience de la fausseté du document et du préjudice qu’il peut en résulter.

            Le document doit avoir pour but d’obtenir un droit ou de prouver un fait ayant des conséquences juridiques (obtenir des papiers, prouver ses revenus…).

            Usage de faux

            Il y a délit d’usage de faux lorsqu’on utilise un faux document pour obtenir un droit ou pour prouver un fait. Par exemple produire en justice une fausse attestation obtenue par un montage photographique pour servir de preuve. Ou encore présenter à la signature une fausse promesse de vente établie par montage par photocopie d’un autre acte.

            L’usage de faux est puni même si l’auteur des faits n’a pas fabriqué les faux en question.

            Une même personne peut commettre ces 2 infractions à la suite, on parle alors de faux et d’usage de faux .

            Sanctions

            Le délit de faux ou d’usage de faux est puni de 3 ans de prison et de 45 000 € d’amende.

            Si le faux document est un document délivré habituellement par une administration (carte d’identité, passeport, carte Vitale…), les peines sont de 5 ans de prison et de 75 000 € d’amende.

            La personne qui fabrique et utilise des faux documents ( faux et usage de faux ) encoure les mêmes peines.

            L’auteur des faits peut également être condamné à des sanctions complémentaires et au paiement de dommages-intérêts (remboursement des prestations…).

            La tentative de faux et d’usage de faux est punie des mêmes peines.

              Le support du faux est un acte authentique ou une écriture publique (notaire, officier d’état civil, jugement, par exemple).

              On parle de faux en écriture publique lorsque le document altéré est un acte authentique ou une écriture publique comme par exemple :

              • Écritures judiciaires (décisions de justice, procès verbal, rapport d’expertise…)

              • Écritures fiscales (registres de perception, timbres fiscaux…)

              • Actes d’état civil

              • Actes dressés par les officiers publics (notaires, commissaires de justice…).

              L’auteur des faits sait parfaitement que le document est un faux. Il a par exemple fabriqué un document entièrement faux, apposé faussement sa signature ou de fausses mentions sur un document…

              Le document doit avoir pour but d’obtenir un droit ou de prouver certains faits ayant des conséquences juridiques (acquérir une somme d’argent, hériter d’une succession…).

              Le délit de faux ou d’usage de faux est puni de 10 ans de prison et de 150 000 € d’amende.

              L’auteur des faits peut également être condamné à des sanctions complémentaires et au paiement de dommages-intérêts.

              Les peines sont portées à 15 ans de prison et à 225 000  € d’amende si l’auteur du faux est une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service publique.

              La tentative de faux et d’usage de faux est également punie des mêmes peines.

                La simple détention de faux documents d’une administration publique sans en faire usage pour une démarche est un délit. Par exemple détenir un faux passeport français ou étranger, un faux CNF, un faux permis de chasse, une fausse carte grise.

                La détention d’un faux document est punie de 2 ans de prison et de 30 000 € d’amende.

                La détention de plusieurs faux documents est punie de 5 ans de prison et de 75 000 € d’amende.

                L’auteur des faits risque également des sanctions complémentaires.

                  Attester de faits matériellement inexacts, par exemple dans une attestation produite en justice.

                  Le délit de fausse attestation est le fait d’affirmer par écrit de faits que l’on sait inexacts. C’est le cas, par exemple, lorsqu’on atteste héberger quelqu’un pour lui fournir un faux justificatif de domicile alors qu’il habite ailleurs.

                  La fausse attestation doit être faite pour un tiers bénéficiaire. Faire une fausse attestation pour soi-même, comme une déclaration sur l’honneur, n’est pas considéré comme un délit de faux mais plutôt comme un cas d’escroquerie ou de fraude fiscale.

                  Le fait de falsifier une attestation ou d’en faire usage est également puni.

                  Utiliser ou établir une fausse attestation est puni d’1 an de prison et 15 000 d’amende.

                  Si la fausse attestation porte préjudice au patrimoine d’autrui ou au Trésor public (hors cas de fraude fiscale), les peines maximales sont portées à 3 ans de prison et à 45 000 € d’amende.

                    Vol – Vandalisme – Escroquerie

                      Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois pour les travaux portant sur une maison individuelle et ses annexes et de 3 mois pour les autres demandes.

                      Que risque-t-on en cas de faux et d’usage de faux ?

                      Fabriquer et utiliser un faux document (faux diplôme, fausse fiche de paie, imitation de signature…) est un délit de faux et d’usage de faux puni par la loi. La simple détention de faux documents et la rédaction de fausses attestations sont également punis. Nous vous donnons les informations à connaître.

                      Faux

                      Le délit de faux correspond à l’un des faits suivants :

                      • Fabriquer un document entièrement faux (une fausse fiche de paye, un faux diplôme, un faux passeport, un faux arrêt maladie, un faux curriculum vitae, un faux testament olographe…)

                      • Modifier frauduleusement un document (augmenter son salaire sur sa fiche de paye, augmenter le nombre de jours d’arrêt maladie….). Le document n’est pas un faux à l’origine, mais des modifications contraires à la vérité y ont été apportées.

                      • Faire une fausse signature ou imiter une signature.

                      Le faux peut être commis sur un écrit ou un autre support (altération d’une photo, d’un enregistrement audio ou vidéo…).

                      L’auteur des faits doit avoir conscience de la fausseté du document et du préjudice qu’il peut en résulter.

                      Le document doit avoir pour but d’obtenir un droit ou de prouver un fait ayant des conséquences juridiques (obtenir des papiers, prouver ses revenus…).

                      Usage de faux

                      Il y a délit d’usage de faux lorsqu’on utilise un faux document pour obtenir un droit ou pour prouver un fait. Par exemple produire en justice une fausse attestation obtenue par un montage photographique pour servir de preuve. Ou encore présenter à la signature une fausse promesse de vente établie par montage par photocopie d’un autre acte.

                      L’usage de faux est puni même si l’auteur des faits n’a pas fabriqué les faux en question.

                      Une même personne peut commettre ces 2 infractions à la suite, on parle alors de faux et d’usage de faux .

                      Sanctions

                      Le délit de faux ou d’usage de faux est puni de 3 ans de prison et de 45 000 € d’amende.

                      Si le faux document est un document délivré habituellement par une administration (carte d’identité, passeport, carte Vitale…), les peines sont de 5 ans de prison et de 75 000 € d’amende.

                      La personne qui fabrique et utilise des faux documents ( faux et usage de faux ) encoure les mêmes peines.

                      L’auteur des faits peut également être condamné à des sanctions complémentaires et au paiement de dommages-intérêts (remboursement des prestations…).

                      La tentative de faux et d’usage de faux est punie des mêmes peines.

                        Le support du faux est un acte authentique ou une écriture publique (notaire, officier d’état civil, jugement, par exemple).

                        On parle de faux en écriture publique lorsque le document altéré est un acte authentique ou une écriture publique comme par exemple :

                        • Écritures judiciaires (décisions de justice, procès verbal, rapport d’expertise…)

                        • Écritures fiscales (registres de perception, timbres fiscaux…)

                        • Actes d’état civil

                        • Actes dressés par les officiers publics (notaires, commissaires de justice…).

                        L’auteur des faits sait parfaitement que le document est un faux. Il a par exemple fabriqué un document entièrement faux, apposé faussement sa signature ou de fausses mentions sur un document…

                        Le document doit avoir pour but d’obtenir un droit ou de prouver certains faits ayant des conséquences juridiques (acquérir une somme d’argent, hériter d’une succession…).

                        Le délit de faux ou d’usage de faux est puni de 10 ans de prison et de 150 000 € d’amende.

                        L’auteur des faits peut également être condamné à des sanctions complémentaires et au paiement de dommages-intérêts.

                        Les peines sont portées à 15 ans de prison et à 225 000  € d’amende si l’auteur du faux est une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service publique.

                        La tentative de faux et d’usage de faux est également punie des mêmes peines.

                          La simple détention de faux documents d’une administration publique sans en faire usage pour une démarche est un délit. Par exemple détenir un faux passeport français ou étranger, un faux CNF, un faux permis de chasse, une fausse carte grise.

                          La détention d’un faux document est punie de 2 ans de prison et de 30 000 € d’amende.

                          La détention de plusieurs faux documents est punie de 5 ans de prison et de 75 000 € d’amende.

                          L’auteur des faits risque également des sanctions complémentaires.

                            Attester de faits matériellement inexacts, par exemple dans une attestation produite en justice.

                            Le délit de fausse attestation est le fait d’affirmer par écrit de faits que l’on sait inexacts. C’est le cas, par exemple, lorsqu’on atteste héberger quelqu’un pour lui fournir un faux justificatif de domicile alors qu’il habite ailleurs.

                            La fausse attestation doit être faite pour un tiers bénéficiaire. Faire une fausse attestation pour soi-même, comme une déclaration sur l’honneur, n’est pas considéré comme un délit de faux mais plutôt comme un cas d’escroquerie ou de fraude fiscale.

                            Le fait de falsifier une attestation ou d’en faire usage est également puni.

                            Utiliser ou établir une fausse attestation est puni d’1 an de prison et 15 000 d’amende.

                            Si la fausse attestation porte préjudice au patrimoine d’autrui ou au Trésor public (hors cas de fraude fiscale), les peines maximales sont portées à 3 ans de prison et à 45 000 € d’amende.

                              Vol – Vandalisme – Escroquerie

                                Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

                                Le délai d’instruction de droit commun est de 3 mois.

                                Que risque-t-on en cas de faux et d’usage de faux ?

                                Fabriquer et utiliser un faux document (faux diplôme, fausse fiche de paie, imitation de signature…) est un délit de faux et d’usage de faux puni par la loi. La simple détention de faux documents et la rédaction de fausses attestations sont également punis. Nous vous donnons les informations à connaître.

                                Faux

                                Le délit de faux correspond à l’un des faits suivants :

                                • Fabriquer un document entièrement faux (une fausse fiche de paye, un faux diplôme, un faux passeport, un faux arrêt maladie, un faux curriculum vitae, un faux testament olographe…)

                                • Modifier frauduleusement un document (augmenter son salaire sur sa fiche de paye, augmenter le nombre de jours d’arrêt maladie….). Le document n’est pas un faux à l’origine, mais des modifications contraires à la vérité y ont été apportées.

                                • Faire une fausse signature ou imiter une signature.

                                Le faux peut être commis sur un écrit ou un autre support (altération d’une photo, d’un enregistrement audio ou vidéo…).

                                L’auteur des faits doit avoir conscience de la fausseté du document et du préjudice qu’il peut en résulter.

                                Le document doit avoir pour but d’obtenir un droit ou de prouver un fait ayant des conséquences juridiques (obtenir des papiers, prouver ses revenus…).

                                Usage de faux

                                Il y a délit d’usage de faux lorsqu’on utilise un faux document pour obtenir un droit ou pour prouver un fait. Par exemple produire en justice une fausse attestation obtenue par un montage photographique pour servir de preuve. Ou encore présenter à la signature une fausse promesse de vente établie par montage par photocopie d’un autre acte.

                                L’usage de faux est puni même si l’auteur des faits n’a pas fabriqué les faux en question.

                                Une même personne peut commettre ces 2 infractions à la suite, on parle alors de faux et d’usage de faux .

                                Sanctions

                                Le délit de faux ou d’usage de faux est puni de 3 ans de prison et de 45 000 € d’amende.

                                Si le faux document est un document délivré habituellement par une administration (carte d’identité, passeport, carte Vitale…), les peines sont de 5 ans de prison et de 75 000 € d’amende.

                                La personne qui fabrique et utilise des faux documents ( faux et usage de faux ) encoure les mêmes peines.

                                L’auteur des faits peut également être condamné à des sanctions complémentaires et au paiement de dommages-intérêts (remboursement des prestations…).

                                La tentative de faux et d’usage de faux est punie des mêmes peines.

                                  Le support du faux est un acte authentique ou une écriture publique (notaire, officier d’état civil, jugement, par exemple).

                                  On parle de faux en écriture publique lorsque le document altéré est un acte authentique ou une écriture publique comme par exemple :

                                  • Écritures judiciaires (décisions de justice, procès verbal, rapport d’expertise…)

                                  • Écritures fiscales (registres de perception, timbres fiscaux…)

                                  • Actes d’état civil

                                  • Actes dressés par les officiers publics (notaires, commissaires de justice…).

                                  L’auteur des faits sait parfaitement que le document est un faux. Il a par exemple fabriqué un document entièrement faux, apposé faussement sa signature ou de fausses mentions sur un document…

                                  Le document doit avoir pour but d’obtenir un droit ou de prouver certains faits ayant des conséquences juridiques (acquérir une somme d’argent, hériter d’une succession…).

                                  Le délit de faux ou d’usage de faux est puni de 10 ans de prison et de 150 000 € d’amende.

                                  L’auteur des faits peut également être condamné à des sanctions complémentaires et au paiement de dommages-intérêts.

                                  Les peines sont portées à 15 ans de prison et à 225 000  € d’amende si l’auteur du faux est une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service publique.

                                  La tentative de faux et d’usage de faux est également punie des mêmes peines.

                                    La simple détention de faux documents d’une administration publique sans en faire usage pour une démarche est un délit. Par exemple détenir un faux passeport français ou étranger, un faux CNF, un faux permis de chasse, une fausse carte grise.

                                    La détention d’un faux document est punie de 2 ans de prison et de 30 000 € d’amende.

                                    La détention de plusieurs faux documents est punie de 5 ans de prison et de 75 000 € d’amende.

                                    L’auteur des faits risque également des sanctions complémentaires.

                                      Attester de faits matériellement inexacts, par exemple dans une attestation produite en justice.

                                      Le délit de fausse attestation est le fait d’affirmer par écrit de faits que l’on sait inexacts. C’est le cas, par exemple, lorsqu’on atteste héberger quelqu’un pour lui fournir un faux justificatif de domicile alors qu’il habite ailleurs.

                                      La fausse attestation doit être faite pour un tiers bénéficiaire. Faire une fausse attestation pour soi-même, comme une déclaration sur l’honneur, n’est pas considéré comme un délit de faux mais plutôt comme un cas d’escroquerie ou de fraude fiscale.

                                      Le fait de falsifier une attestation ou d’en faire usage est également puni.

                                      Utiliser ou établir une fausse attestation est puni d’1 an de prison et 15 000 d’amende.

                                      Si la fausse attestation porte préjudice au patrimoine d’autrui ou au Trésor public (hors cas de fraude fiscale), les peines maximales sont portées à 3 ans de prison et à 45 000 € d’amende.

                                        Vol – Vandalisme – Escroquerie

                                          Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

                                          Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois.

                                          Que risque-t-on en cas de faux et d’usage de faux ?

                                          Fabriquer et utiliser un faux document (faux diplôme, fausse fiche de paie, imitation de signature…) est un délit de faux et d’usage de faux puni par la loi. La simple détention de faux documents et la rédaction de fausses attestations sont également punis. Nous vous donnons les informations à connaître.

                                          Faux

                                          Le délit de faux correspond à l’un des faits suivants :

                                          • Fabriquer un document entièrement faux (une fausse fiche de paye, un faux diplôme, un faux passeport, un faux arrêt maladie, un faux curriculum vitae, un faux testament olographe…)

                                          • Modifier frauduleusement un document (augmenter son salaire sur sa fiche de paye, augmenter le nombre de jours d’arrêt maladie….). Le document n’est pas un faux à l’origine, mais des modifications contraires à la vérité y ont été apportées.

                                          • Faire une fausse signature ou imiter une signature.

                                          Le faux peut être commis sur un écrit ou un autre support (altération d’une photo, d’un enregistrement audio ou vidéo…).

                                          L’auteur des faits doit avoir conscience de la fausseté du document et du préjudice qu’il peut en résulter.

                                          Le document doit avoir pour but d’obtenir un droit ou de prouver un fait ayant des conséquences juridiques (obtenir des papiers, prouver ses revenus…).

                                          Usage de faux

                                          Il y a délit d’usage de faux lorsqu’on utilise un faux document pour obtenir un droit ou pour prouver un fait. Par exemple produire en justice une fausse attestation obtenue par un montage photographique pour servir de preuve. Ou encore présenter à la signature une fausse promesse de vente établie par montage par photocopie d’un autre acte.

                                          L’usage de faux est puni même si l’auteur des faits n’a pas fabriqué les faux en question.

                                          Une même personne peut commettre ces 2 infractions à la suite, on parle alors de faux et d’usage de faux .

                                          Sanctions

                                          Le délit de faux ou d’usage de faux est puni de 3 ans de prison et de 45 000 € d’amende.

                                          Si le faux document est un document délivré habituellement par une administration (carte d’identité, passeport, carte Vitale…), les peines sont de 5 ans de prison et de 75 000 € d’amende.

                                          La personne qui fabrique et utilise des faux documents ( faux et usage de faux ) encoure les mêmes peines.

                                          L’auteur des faits peut également être condamné à des sanctions complémentaires et au paiement de dommages-intérêts (remboursement des prestations…).

                                          La tentative de faux et d’usage de faux est punie des mêmes peines.

                                            Le support du faux est un acte authentique ou une écriture publique (notaire, officier d’état civil, jugement, par exemple).

                                            On parle de faux en écriture publique lorsque le document altéré est un acte authentique ou une écriture publique comme par exemple :

                                            • Écritures judiciaires (décisions de justice, procès verbal, rapport d’expertise…)

                                            • Écritures fiscales (registres de perception, timbres fiscaux…)

                                            • Actes d’état civil

                                            • Actes dressés par les officiers publics (notaires, commissaires de justice…).

                                            L’auteur des faits sait parfaitement que le document est un faux. Il a par exemple fabriqué un document entièrement faux, apposé faussement sa signature ou de fausses mentions sur un document…

                                            Le document doit avoir pour but d’obtenir un droit ou de prouver certains faits ayant des conséquences juridiques (acquérir une somme d’argent, hériter d’une succession…).

                                            Le délit de faux ou d’usage de faux est puni de 10 ans de prison et de 150 000 € d’amende.

                                            L’auteur des faits peut également être condamné à des sanctions complémentaires et au paiement de dommages-intérêts.

                                            Les peines sont portées à 15 ans de prison et à 225 000  € d’amende si l’auteur du faux est une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service publique.

                                            La tentative de faux et d’usage de faux est également punie des mêmes peines.

                                              La simple détention de faux documents d’une administration publique sans en faire usage pour une démarche est un délit. Par exemple détenir un faux passeport français ou étranger, un faux CNF, un faux permis de chasse, une fausse carte grise.

                                              La détention d’un faux document est punie de 2 ans de prison et de 30 000 € d’amende.

                                              La détention de plusieurs faux documents est punie de 5 ans de prison et de 75 000 € d’amende.

                                              L’auteur des faits risque également des sanctions complémentaires.

                                                Attester de faits matériellement inexacts, par exemple dans une attestation produite en justice.

                                                Le délit de fausse attestation est le fait d’affirmer par écrit de faits que l’on sait inexacts. C’est le cas, par exemple, lorsqu’on atteste héberger quelqu’un pour lui fournir un faux justificatif de domicile alors qu’il habite ailleurs.

                                                La fausse attestation doit être faite pour un tiers bénéficiaire. Faire une fausse attestation pour soi-même, comme une déclaration sur l’honneur, n’est pas considéré comme un délit de faux mais plutôt comme un cas d’escroquerie ou de fraude fiscale.

                                                Le fait de falsifier une attestation ou d’en faire usage est également puni.

                                                Utiliser ou établir une fausse attestation est puni d’1 an de prison et 15 000 d’amende.

                                                Si la fausse attestation porte préjudice au patrimoine d’autrui ou au Trésor public (hors cas de fraude fiscale), les peines maximales sont portées à 3 ans de prison et à 45 000 € d’amende.

                                                  Vol – Vandalisme – Escroquerie

                                                    Pour les travaux portant sur des bâtiments accueillant du public (commerces, restaurants …) se référer à la page spécifique.

                                                    Faire sa demande en ligne

                                                    Désormais pour réaliser vos démarches d’urbanisme, la commune met à votre disposition un service en ligne, le Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU) sécurisé, gratuit et facilement accessible.
                                                    Il vous permet d’accéder aux formulaires en ligne, de remplir la demande d’autorisation d’urbanisme nécessaire et de joindre les annexes puis de télétransmettre le dossier de demande à la commune.

                                                    La cellule urbanisme restent vos interlocuteurs privilégiés pour vous accompagner tout au long de la procédure. N’hésitez pas à les solliciter dès la construction de votre dossier : urbanisme01@ussel19.fr

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