Urbanisme

Démarches d’urbanisme

Vous avez un projet de construction, d’extension, de modification, d’aménagement ? Désormais, vous pouvez réaliser votre demande en ligne sur la plateforme du Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU).

Quand faire votre demande ?

Prévoyez de réaliser vos démarches administratives au minimum 2 mois avant le début travaux.

Si votre projet est situé dans un périmètre de protection des monuments historiques, il est conseillé de prendre l’attache de l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine (UDAP) en amont du dépôt du dossier pour définir votre projet : comptez un mois de délai supplémentaire pour l’instruction de votre demande.

Ai-je le droit ?

Tout d’abord, il faut définir le champ d’application de votre demande.
La surface de plancher (SP) ou l’emprise au sol (ES) créées vont définir le champ d’application de l’autorisation à déposer en mairie.

  • PROJET < 5m² SP ou ES = Pas de formalité
  • 5m² SP ou ES > PROJET > 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 20 m² SP ou ES = Permis de construire

Les ravalements de façade, changements de menuiseries, réfection de toiture, édification de clôtures sont soumis au dépôt d’une déclaration préalable. Les démolitions sont soumises à permis de démolir.

Il existe une exception pour les extensions (agrandissement de la construction existante présentant des dimensions inférieures à celle-ci et ayant un lien physique et fonctionnel avec la construction existante.) en zone urbanisée : les zones en U = UC, UX, UR, UZ, US.

  • 5m² SP ou ES < PROJET < 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 40 m² SP ou ES = permis de construire

Les piscines ne sont pas soumises aux mêmes règles que les constructions (attention les pool House doivent répondre aux règles de constructions classique).

Bassin non couvert ou couverture inférieure à 1.80m de hauteur :

  • 10m² > Bassin > 100 m² = Déclaration préalable
  • Bassin > 100 m² = Permis de construire

Bassin dont la couverture est supérieure à 1.80 m de haut

  • Permis de construire peu importe la superficie du bassin

Emprise au sol

= Projection verticale au sol de la construction

Surface de plancher

= Ensemble des surfaces closes ET couvertes de plus de 1.80m de hauteur

Quand recourir à un architecte ?

  • Lorsque le permis de construire est déposé par une personne morale (entreprise, société, etc.)
  • Lorsque la surface de plancher dépasse 150 m² pour une construction autre qu’à usage agricole.
  • Lorsque les travaux prévus, sur une construction existante, sont soumis à permis de construire et :
    • Qu’ils conduisent la surface de plancher à dépasser le seuil des 150 m²
    • Ou que la construction existante dépasse déjà les 150 m² de surface de plancher

Quelles formalités à accomplir ?

Responsabilité des contenus publiés sur internet : quelles sont les règles ?

Lorsqu’un contenu illégal est publié sur internet, plusieurs personnes peuvent être reconnues responsables. Vous pouvez engager la responsabilité de l’auteur du contenu. Si le directeur de publication d’un service de communication en ligne ou l’hébergeur d’un site ou d’une plateforme en ligne ne respectent pas leurs obligations, leur responsabilité pénale peut également être engagée. Nous vous présentons les informations à connaître.

    Toute personne qui publie un contenu illégal sur internet peut être reconnu responsable pénalement.

    Un contenu est considéré comme illégal lorsqu’il entraîne une infraction, et ce même s’il n’est pas accessible à tous les internautes. Par exemple, il peut s’agir d’un écrit insultant reçu sur la messagerie privée d’un réseau social.

    Les principales infractions qui peuvent être dénoncées sont les suivantes :

    L’auteur des faits peut notamment être une des personnes suivantes :

    • Créateur d’une page web

    • Créateur d’un site internet

    • Créateur d’un blog

    • Réalisateur d’une vidéo

    • Photographe

    • Rédacteur d’un commentaire

    • Rédacteur d’un message privé

    À noter

    Vous pouvez dénoncer un contenu illégal publié sur internet quel que soit l’endroit où il a été conçu (en France ou à l’étranger). Néanmoins, les juridictions françaises sont compétentes pour juger les responsables d’un contenu illicite dès lors qu’il figure sur un site internet accessible en France.

    Dépôt de plainte contre l’auteur du contenu illégal publié sur internet

    Si la publication d’un contenu illégal vous porte atteinte, vous pouvez déposer plainte contre l’auteur de cette publication.

    Les hébergeurs doivent conserver les données permettant d’identifier l’auteur des faits. Ainsi, vous pouvez les contacter pour qu’ils coopèrent avec les services de police ou de gendarmerie.

    Si vous ne trouvez pas l’identité de l’auteur du contenu, vous pouvez porter plainte contre X.

    Le délai pour déposer plainte dépend de l’infraction commise. Par exemple, si vous êtes victime d’un contenu incitant à la haine raciale, vous pouvez déposer plainte dans un délai de 3 mois à compter de sa publication.

    Votre plainte peut être déposée auprès de n’importe quel commissariat de police ou brigade de gendarmerie.

    Où s’adresser ?

     Commissariat 

    Où s’adresser ?

     Gendarmerie 

    Vous pouvez demander l’assistance d’un avocat. Ce professionnel peut être présent dès le dépôt de plainte jusqu’à l’éventuel jugement de l’auteur par les juridictions pénales.

    Où s’adresser ?

     Avocat 

    Votre plainte entraîne une enquête de police qui peut aboutir au jugement et à la condamnation de l’auteur des faits par le  tribunal correctionnel .

    Vous pouvez également vous constituer partie civile pour obtenir des dommages et intérêts.

    À savoir

    Si vous êtes mineur, vous pouvez vous rendre sur PHAROS et signaler les faits. Cependant, vous n’avez pas le droit de déposer une plainte avec constitution de partie civile en vue d’obtenir des dommages et intérêts. Vos parents doivent le faire en votre nom.

    Condamnation de l’auteur du contenu illégal publié sur internet

    Si l’auteur présumé est reconnu coupable par le tribunal correctionnel, il encourt des sanctions pénales qui dépendent de l’infraction commise.

    Par exemple, une personne qui publie un contenu faisant l’apologie du terrorisme risque une peine de 7 ans de prison et 100 000 € d’amende.

    Attention

    Depuis le 21 mai 2024, l’auteur d’un contenu illégal publié sur internet encourt une peine complémentaire qui consiste à le bannir de la plateforme en ligne à partir de laquelle il a commis l’infraction. Dès qu’ils sont informés de cette condamnation, les fournisseurs d’accès au service en ligne concerné (exemple : Orange, SFR, etc.) doivent bloquer les comptes de l’auteur des faits et veiller à ce qu’il ne puisse pas en créer de nouveaux.

    Ce  bannissement  est valable pour une durée maximale de 6 mois. Cette période peut être portée à un an en cas de récidive.

    Obligations de l’hébergeur du site ou de la plateforme en ligne

    Les hébergeurs doivent mettre en place des mécanismes de signalement permettant de les alerter en cas de publication d’un contenu illégal sur un site internet ou une plateforme en ligne (exemple : réseaux sociaux).

    Ce dispositif doit être visible et accessible à tous.

    En tant que victime ou témoin d’un contenu illicite, vous pouvez effectuer un signalement en utilisant ce dispositif.

    À la suite de ce signalement, les hébergeurs doivent immédiatement :

    • Prévenir les autorités compétentes (exemple : le procureur de la République)

    • Retirer ou de bloquer l’accès au contenu illégal

    Pour les infractions à caractère terroriste ou  pédopornographique , des règles spécifiques sont applicables.

    À noter

    Certains hébergeurs disposent de mécanismes de signalement qui leur sont propres. Il en est ainsi pour les réseaux sociaux tels que  X (anciennement Twitter),  Facebook  ,  Instagram  , Snapchat  , TikTok, .

    Action en justice contre l’hébergeur du site ou de la plateforme en ligne

    Les hébergeurs de sites internet ou de plateformes en ligne qui ne répondent pas à leurs obligations peuvent engager leur responsabilité pénale.

    En cas d’absence de retrait d’un contenu illégal qui vous porte atteinte, vous pouvez déposer plainte. Si l’hébergeur n’a pas prévenu les autorités compétentes, le ministère public peut engager des poursuites.

    Les sanctions pénales applicables dépendent du manquement de l’hébergeur et s’il s’agit d’une personne physique ou d’une personne morale :

    Si vous avez signalé un contenu illicite à l’hébergeur et qu’il ne l’a pas immédiatement retiré ou qu’il n’en n’a pas bloqué l’accès, vous pouvez déposer plainte contre lui. S’il avait conscience que le contenu était illicite, vous pouvez également lui demander des dommages et intérêts.

    Le délai pour déposer plainte dépend de l’infraction commise. Par exemple, s’il s’agit d’un contenu injurieux, vous disposez d’un délai de 3 mois pour déposer plainte.

    Vous pouvez déposer plainte dans n’importe quel commissariat de police ou brigade de gendarmerie.

    Où s’adresser ?

     Commissariat 

    Où s’adresser ?

     Gendarmerie 

    À savoir

    Si vous êtes mineur, vous pouvez vous rendre sur PHAROS et signaler les faits. Cependant, vous n’avez pas le droit de déposer une plainte avec constitution de partie civile en vue d’obtenir des dommages et intérêts. Vos parents doivent le faire en votre nom.

    Vous pouvez demander l’assistance d’un avocat. Ce professionnel peut être présent dès le dépôt de plainte jusqu’à l’éventuel jugement de l’auteur par les juridictions pénales.

    Où s’adresser ?

     Avocat 

    Votre plainte entraîne une enquête de police qui peut aboutir au jugement et à la condamnation de l’auteur des faits par le  tribunal correctionnel .

    S’il est reconnu coupable, il encourt une peine de :

    • 1 an de prison

    • 250 000 € d’amende.

      Si vous avez signalé un contenu illicite à l’hébergeur et qu’il ne l’a pas immédiatement retiré ou qu’il n’en n’a pas bloqué l’accès, vous pouvez déposer plainte contre lui. S’il avait conscience que le contenu était illicite, vous pouvez également lui demander des dommages et intérêts.

      Le délai pour déposer plainte dépend de l’infraction commise. Par exemple, s’il s’agit d’un contenu injurieux, vous disposez d’un délai de 3 mois pour déposer plainte.

      Vous pouvez déposer plainte dans n’importe quel commissariat de police ou brigade de gendarmerie.

      Où s’adresser ?

       Commissariat 

      Où s’adresser ?

       Gendarmerie 

      À savoir

      Si vous êtes mineur, vous pouvez vous rendre sur PHAROS et signaler les faits. Cependant, vous n’avez pas le droit de déposer une plainte avec constitution de partie civile en vue d’obtenir des dommages et intérêts. Vos parents doivent le faire en votre nom.

      Vous pouvez demander l’assistance d’un avocat. Ce professionnel peut être présent dès le dépôt de plainte jusqu’à l’éventuel jugement de l’auteur par les juridictions pénales.

      Où s’adresser ?

       Avocat 

      Votre plainte entraîne une enquête de police qui peut aboutir au jugement et à la condamnation de l’auteur des faits par le  tribunal correctionnel .

      S’il est reconnu coupable, il encourt une peine d’amende qui ne peut pas dépasser  6 % de son chiffre d’affaires mondial annuel au cours de l’année précédente.

          Si vous avez signalé un contenu illicite à l’hébergeur et qu’il n’a pas prévenu les autorités compétentes (exemple : l’ Ofac ), sa responsabilité pénale peut être engagée à l’initiative du ministère public.

          Dans ce cas, l’hébergeur peut être jugé et condamné par le  tribunal correctionnel .

          S’il est reconnu coupable, il encourt des sanctions pénales. Les peines encourues par les personnes physiques diffèrent de celles que risquent une personne morale.

          L’hébergeur encourt une peine d’un an de prison et de 250 000 € d’amende.

            L’hébergeur encourt une peine d’amende égale à 1 250 000 € .

            Il risque également une peine complémentaire qui consiste en l’interdiction d’exercer l’activité professionnelle au cours de laquelle l’infraction a été commise.

                Obligations du directeur de publication d’un service de communication en ligne

                Dans certains cas, la responsabilité pénale du directeur de publication d’un service de communication en ligne peut être engagée. Il en est ainsi si un internaute laisse un commentaire :

                Le directeur de publication peut s’apercevoir seul du caractère illégal du commentaire. Vous pouvez également signaler ce type de contenu et en demander le retrait.

                La demande doit être adressée au directeur de publication du service de communication en ligne par lettre recommandée avec accusé de réception. Elle doit mentionner :

                • Le contenu que vous dénoncez (exemple : vous pouvez faire un copier/coller du texte concerné)

                • L’adresse internet (URL) du service de communication en ligne sur lequel la publication a été faite

                Dès qu’il a connaissance du caractère illicite du commentaire, le directeur de publication doit immédiatement le faire retirer. S’il ne le fait pas, il risque des sanctions pénales.

                Exemple

                Un commentaire diffamatoire est laissé sous une vidéo publiée sur un réseau social. La personne visée demande au directeur de publication de retirer ce message. Dans ce cas, le directeur de publication est obligé de supprimer ce commentaire dans les jours, voire les heures qui suivent. S’il ne le fait pas, il risque des sanctions pénales.

                Dépôt de plainte contre le directeur de publication

                Si vous avez demandé le retrait d’un commentaire illicite au directeur de publication et qu’il ne l’a pas supprimé, vous pouvez engager sa responsabilité pénale.

                Pour cela, vous pouvez déposer plainte.

                Le délai pour porter plainte est de 3 mois à compter du jour où le commentaire a été publié.

                Votre plainte peut être déposée auprès de n’importe quel commissariat de police ou brigade de gendarmerie.

                Où s’adresser ?

                 Commissariat 

                Où s’adresser ?

                 Gendarmerie 

                Vous pouvez être assisté d’un avocat. Ce professionnel peut être présent dès le dépôt de plainte jusqu’à l’éventuel jugement du directeur de publication.

                Votre plainte entraîne une enquête de police qui peut aboutir au jugement et à la condamnation du directeur de publication par le  tribunal correctionnel .

                Vous pouvez également vous constituer partie civile pour obtenir des dommages et intérêts.

                À savoir

                Si vous êtes mineur, vous pouvez vous rendre sur PHAROS et signaler les faits. Cependant, vous n’avez pas le droit de déposer une plainte avec constitution de partie civile en vue d’obtenir des dommages et intérêts. Vos parents doivent le faire en votre nom.

                Condamnation du directeur de publication

                Si le directeur de publication est reconnu coupable par le tribunal correctionnel, il peut être condamné à des sanctions pénales qui dépendent de l’infraction commise.

                Par exemple, un contenu injurieux est publié sur un site. Le directeur de publication est alerté mais n’empêche pas la diffusion de ce contenu. Dans ce cas, il risque une peine d’amende de 12 000 € .

                À noter

                Dans le cas où le directeur de la publication est poursuivi par les juridictions pénales, l’auteur du contenu est considéré comme son complice.

              Arnaque sur internet (THESEE, Pharos …)

                • Pour obtenir de l’aide en tant que victime d’une infraction :
                  116 006 – Numéro d’aide aux victimes

                  Ce service permet aux victimes d’infractions (hors atteintes aux biens sur internet) d’être écoutées et dirigées vers un réseau associatif et/ou tout professionnel spécialisé dans la protection des victimes.

                  En France métropolitaine

                  116 006

                  Appel gratuit

                  Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                  Hors métropole (ou depuis l’étranger)

                  + 33 (0)1 80 52 33 76

                  Appel gratuit

                  Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                  Pour les personnes malentendantes

                  Par mail :  victimes@116006.fr 

                Responsabilité des contenus publiés sur internet : quelles sont les règles ?

                Lorsqu’un contenu illégal est publié sur internet, plusieurs personnes peuvent être reconnues responsables. Vous pouvez engager la responsabilité de l’auteur du contenu. Si le directeur de publication d’un service de communication en ligne ou l’hébergeur d’un site ou d’une plateforme en ligne ne respectent pas leurs obligations, leur responsabilité pénale peut également être engagée. Nous vous présentons les informations à connaître.

                  Toute personne qui publie un contenu illégal sur internet peut être reconnu responsable pénalement.

                  Un contenu est considéré comme illégal lorsqu’il entraîne une infraction, et ce même s’il n’est pas accessible à tous les internautes. Par exemple, il peut s’agir d’un écrit insultant reçu sur la messagerie privée d’un réseau social.

                  Les principales infractions qui peuvent être dénoncées sont les suivantes :

                  L’auteur des faits peut notamment être une des personnes suivantes :

                  • Créateur d’une page web

                  • Créateur d’un site internet

                  • Créateur d’un blog

                  • Réalisateur d’une vidéo

                  • Photographe

                  • Rédacteur d’un commentaire

                  • Rédacteur d’un message privé

                  À noter

                  Vous pouvez dénoncer un contenu illégal publié sur internet quel que soit l’endroit où il a été conçu (en France ou à l’étranger). Néanmoins, les juridictions françaises sont compétentes pour juger les responsables d’un contenu illicite dès lors qu’il figure sur un site internet accessible en France.

                  Dépôt de plainte contre l’auteur du contenu illégal publié sur internet

                  Si la publication d’un contenu illégal vous porte atteinte, vous pouvez déposer plainte contre l’auteur de cette publication.

                  Les hébergeurs doivent conserver les données permettant d’identifier l’auteur des faits. Ainsi, vous pouvez les contacter pour qu’ils coopèrent avec les services de police ou de gendarmerie.

                  Si vous ne trouvez pas l’identité de l’auteur du contenu, vous pouvez porter plainte contre X.

                  Le délai pour déposer plainte dépend de l’infraction commise. Par exemple, si vous êtes victime d’un contenu incitant à la haine raciale, vous pouvez déposer plainte dans un délai de 3 mois à compter de sa publication.

                  Votre plainte peut être déposée auprès de n’importe quel commissariat de police ou brigade de gendarmerie.

                  Où s’adresser ?

                   Commissariat 

                  Où s’adresser ?

                   Gendarmerie 

                  Vous pouvez demander l’assistance d’un avocat. Ce professionnel peut être présent dès le dépôt de plainte jusqu’à l’éventuel jugement de l’auteur par les juridictions pénales.

                  Où s’adresser ?

                   Avocat 

                  Votre plainte entraîne une enquête de police qui peut aboutir au jugement et à la condamnation de l’auteur des faits par le  tribunal correctionnel .

                  Vous pouvez également vous constituer partie civile pour obtenir des dommages et intérêts.

                  À savoir

                  Si vous êtes mineur, vous pouvez vous rendre sur PHAROS et signaler les faits. Cependant, vous n’avez pas le droit de déposer une plainte avec constitution de partie civile en vue d’obtenir des dommages et intérêts. Vos parents doivent le faire en votre nom.

                  Condamnation de l’auteur du contenu illégal publié sur internet

                  Si l’auteur présumé est reconnu coupable par le tribunal correctionnel, il encourt des sanctions pénales qui dépendent de l’infraction commise.

                  Par exemple, une personne qui publie un contenu faisant l’apologie du terrorisme risque une peine de 7 ans de prison et 100 000 € d’amende.

                  Attention

                  Depuis le 21 mai 2024, l’auteur d’un contenu illégal publié sur internet encourt une peine complémentaire qui consiste à le bannir de la plateforme en ligne à partir de laquelle il a commis l’infraction. Dès qu’ils sont informés de cette condamnation, les fournisseurs d’accès au service en ligne concerné (exemple : Orange, SFR, etc.) doivent bloquer les comptes de l’auteur des faits et veiller à ce qu’il ne puisse pas en créer de nouveaux.

                  Ce  bannissement  est valable pour une durée maximale de 6 mois. Cette période peut être portée à un an en cas de récidive.

                  Obligations de l’hébergeur du site ou de la plateforme en ligne

                  Les hébergeurs doivent mettre en place des mécanismes de signalement permettant de les alerter en cas de publication d’un contenu illégal sur un site internet ou une plateforme en ligne (exemple : réseaux sociaux).

                  Ce dispositif doit être visible et accessible à tous.

                  En tant que victime ou témoin d’un contenu illicite, vous pouvez effectuer un signalement en utilisant ce dispositif.

                  À la suite de ce signalement, les hébergeurs doivent immédiatement :

                  • Prévenir les autorités compétentes (exemple : le procureur de la République)

                  • Retirer ou de bloquer l’accès au contenu illégal

                  Pour les infractions à caractère terroriste ou  pédopornographique , des règles spécifiques sont applicables.

                  À noter

                  Certains hébergeurs disposent de mécanismes de signalement qui leur sont propres. Il en est ainsi pour les réseaux sociaux tels que  X (anciennement Twitter),  Facebook  ,  Instagram  , Snapchat  , TikTok, .

                  Action en justice contre l’hébergeur du site ou de la plateforme en ligne

                  Les hébergeurs de sites internet ou de plateformes en ligne qui ne répondent pas à leurs obligations peuvent engager leur responsabilité pénale.

                  En cas d’absence de retrait d’un contenu illégal qui vous porte atteinte, vous pouvez déposer plainte. Si l’hébergeur n’a pas prévenu les autorités compétentes, le ministère public peut engager des poursuites.

                  Les sanctions pénales applicables dépendent du manquement de l’hébergeur et s’il s’agit d’une personne physique ou d’une personne morale :

                  Si vous avez signalé un contenu illicite à l’hébergeur et qu’il ne l’a pas immédiatement retiré ou qu’il n’en n’a pas bloqué l’accès, vous pouvez déposer plainte contre lui. S’il avait conscience que le contenu était illicite, vous pouvez également lui demander des dommages et intérêts.

                  Le délai pour déposer plainte dépend de l’infraction commise. Par exemple, s’il s’agit d’un contenu injurieux, vous disposez d’un délai de 3 mois pour déposer plainte.

                  Vous pouvez déposer plainte dans n’importe quel commissariat de police ou brigade de gendarmerie.

                  Où s’adresser ?

                   Commissariat 

                  Où s’adresser ?

                   Gendarmerie 

                  À savoir

                  Si vous êtes mineur, vous pouvez vous rendre sur PHAROS et signaler les faits. Cependant, vous n’avez pas le droit de déposer une plainte avec constitution de partie civile en vue d’obtenir des dommages et intérêts. Vos parents doivent le faire en votre nom.

                  Vous pouvez demander l’assistance d’un avocat. Ce professionnel peut être présent dès le dépôt de plainte jusqu’à l’éventuel jugement de l’auteur par les juridictions pénales.

                  Où s’adresser ?

                   Avocat 

                  Votre plainte entraîne une enquête de police qui peut aboutir au jugement et à la condamnation de l’auteur des faits par le  tribunal correctionnel .

                  S’il est reconnu coupable, il encourt une peine de :

                  • 1 an de prison

                  • 250 000 € d’amende.

                    Si vous avez signalé un contenu illicite à l’hébergeur et qu’il ne l’a pas immédiatement retiré ou qu’il n’en n’a pas bloqué l’accès, vous pouvez déposer plainte contre lui. S’il avait conscience que le contenu était illicite, vous pouvez également lui demander des dommages et intérêts.

                    Le délai pour déposer plainte dépend de l’infraction commise. Par exemple, s’il s’agit d’un contenu injurieux, vous disposez d’un délai de 3 mois pour déposer plainte.

                    Vous pouvez déposer plainte dans n’importe quel commissariat de police ou brigade de gendarmerie.

                    Où s’adresser ?

                     Commissariat 

                    Où s’adresser ?

                     Gendarmerie 

                    À savoir

                    Si vous êtes mineur, vous pouvez vous rendre sur PHAROS et signaler les faits. Cependant, vous n’avez pas le droit de déposer une plainte avec constitution de partie civile en vue d’obtenir des dommages et intérêts. Vos parents doivent le faire en votre nom.

                    Vous pouvez demander l’assistance d’un avocat. Ce professionnel peut être présent dès le dépôt de plainte jusqu’à l’éventuel jugement de l’auteur par les juridictions pénales.

                    Où s’adresser ?

                     Avocat 

                    Votre plainte entraîne une enquête de police qui peut aboutir au jugement et à la condamnation de l’auteur des faits par le  tribunal correctionnel .

                    S’il est reconnu coupable, il encourt une peine d’amende qui ne peut pas dépasser  6 % de son chiffre d’affaires mondial annuel au cours de l’année précédente.

                        Si vous avez signalé un contenu illicite à l’hébergeur et qu’il n’a pas prévenu les autorités compétentes (exemple : l’ Ofac ), sa responsabilité pénale peut être engagée à l’initiative du ministère public.

                        Dans ce cas, l’hébergeur peut être jugé et condamné par le  tribunal correctionnel .

                        S’il est reconnu coupable, il encourt des sanctions pénales. Les peines encourues par les personnes physiques diffèrent de celles que risquent une personne morale.

                        L’hébergeur encourt une peine d’un an de prison et de 250 000 € d’amende.

                          L’hébergeur encourt une peine d’amende égale à 1 250 000 € .

                          Il risque également une peine complémentaire qui consiste en l’interdiction d’exercer l’activité professionnelle au cours de laquelle l’infraction a été commise.

                              Obligations du directeur de publication d’un service de communication en ligne

                              Dans certains cas, la responsabilité pénale du directeur de publication d’un service de communication en ligne peut être engagée. Il en est ainsi si un internaute laisse un commentaire :

                              Le directeur de publication peut s’apercevoir seul du caractère illégal du commentaire. Vous pouvez également signaler ce type de contenu et en demander le retrait.

                              La demande doit être adressée au directeur de publication du service de communication en ligne par lettre recommandée avec accusé de réception. Elle doit mentionner :

                              • Le contenu que vous dénoncez (exemple : vous pouvez faire un copier/coller du texte concerné)

                              • L’adresse internet (URL) du service de communication en ligne sur lequel la publication a été faite

                              Dès qu’il a connaissance du caractère illicite du commentaire, le directeur de publication doit immédiatement le faire retirer. S’il ne le fait pas, il risque des sanctions pénales.

                              Exemple

                              Un commentaire diffamatoire est laissé sous une vidéo publiée sur un réseau social. La personne visée demande au directeur de publication de retirer ce message. Dans ce cas, le directeur de publication est obligé de supprimer ce commentaire dans les jours, voire les heures qui suivent. S’il ne le fait pas, il risque des sanctions pénales.

                              Dépôt de plainte contre le directeur de publication

                              Si vous avez demandé le retrait d’un commentaire illicite au directeur de publication et qu’il ne l’a pas supprimé, vous pouvez engager sa responsabilité pénale.

                              Pour cela, vous pouvez déposer plainte.

                              Le délai pour porter plainte est de 3 mois à compter du jour où le commentaire a été publié.

                              Votre plainte peut être déposée auprès de n’importe quel commissariat de police ou brigade de gendarmerie.

                              Où s’adresser ?

                               Commissariat 

                              Où s’adresser ?

                               Gendarmerie 

                              Vous pouvez être assisté d’un avocat. Ce professionnel peut être présent dès le dépôt de plainte jusqu’à l’éventuel jugement du directeur de publication.

                              Votre plainte entraîne une enquête de police qui peut aboutir au jugement et à la condamnation du directeur de publication par le  tribunal correctionnel .

                              Vous pouvez également vous constituer partie civile pour obtenir des dommages et intérêts.

                              À savoir

                              Si vous êtes mineur, vous pouvez vous rendre sur PHAROS et signaler les faits. Cependant, vous n’avez pas le droit de déposer une plainte avec constitution de partie civile en vue d’obtenir des dommages et intérêts. Vos parents doivent le faire en votre nom.

                              Condamnation du directeur de publication

                              Si le directeur de publication est reconnu coupable par le tribunal correctionnel, il peut être condamné à des sanctions pénales qui dépendent de l’infraction commise.

                              Par exemple, un contenu injurieux est publié sur un site. Le directeur de publication est alerté mais n’empêche pas la diffusion de ce contenu. Dans ce cas, il risque une peine d’amende de 12 000 € .

                              À noter

                              Dans le cas où le directeur de la publication est poursuivi par les juridictions pénales, l’auteur du contenu est considéré comme son complice.

                            Arnaque sur internet (THESEE, Pharos …)

                              • Pour obtenir de l’aide en tant que victime d’une infraction :
                                116 006 – Numéro d’aide aux victimes

                                Ce service permet aux victimes d’infractions (hors atteintes aux biens sur internet) d’être écoutées et dirigées vers un réseau associatif et/ou tout professionnel spécialisé dans la protection des victimes.

                                En France métropolitaine

                                116 006

                                Appel gratuit

                                Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                                Hors métropole (ou depuis l’étranger)

                                + 33 (0)1 80 52 33 76

                                Appel gratuit

                                Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                                Pour les personnes malentendantes

                                Par mail :  victimes@116006.fr 

                              Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois pour les travaux portant sur une maison individuelle et ses annexes et de 3 mois pour les autres demandes.

                              Responsabilité des contenus publiés sur internet : quelles sont les règles ?

                              Lorsqu’un contenu illégal est publié sur internet, plusieurs personnes peuvent être reconnues responsables. Vous pouvez engager la responsabilité de l’auteur du contenu. Si le directeur de publication d’un service de communication en ligne ou l’hébergeur d’un site ou d’une plateforme en ligne ne respectent pas leurs obligations, leur responsabilité pénale peut également être engagée. Nous vous présentons les informations à connaître.

                                Toute personne qui publie un contenu illégal sur internet peut être reconnu responsable pénalement.

                                Un contenu est considéré comme illégal lorsqu’il entraîne une infraction, et ce même s’il n’est pas accessible à tous les internautes. Par exemple, il peut s’agir d’un écrit insultant reçu sur la messagerie privée d’un réseau social.

                                Les principales infractions qui peuvent être dénoncées sont les suivantes :

                                L’auteur des faits peut notamment être une des personnes suivantes :

                                • Créateur d’une page web

                                • Créateur d’un site internet

                                • Créateur d’un blog

                                • Réalisateur d’une vidéo

                                • Photographe

                                • Rédacteur d’un commentaire

                                • Rédacteur d’un message privé

                                À noter

                                Vous pouvez dénoncer un contenu illégal publié sur internet quel que soit l’endroit où il a été conçu (en France ou à l’étranger). Néanmoins, les juridictions françaises sont compétentes pour juger les responsables d’un contenu illicite dès lors qu’il figure sur un site internet accessible en France.

                                Dépôt de plainte contre l’auteur du contenu illégal publié sur internet

                                Si la publication d’un contenu illégal vous porte atteinte, vous pouvez déposer plainte contre l’auteur de cette publication.

                                Les hébergeurs doivent conserver les données permettant d’identifier l’auteur des faits. Ainsi, vous pouvez les contacter pour qu’ils coopèrent avec les services de police ou de gendarmerie.

                                Si vous ne trouvez pas l’identité de l’auteur du contenu, vous pouvez porter plainte contre X.

                                Le délai pour déposer plainte dépend de l’infraction commise. Par exemple, si vous êtes victime d’un contenu incitant à la haine raciale, vous pouvez déposer plainte dans un délai de 3 mois à compter de sa publication.

                                Votre plainte peut être déposée auprès de n’importe quel commissariat de police ou brigade de gendarmerie.

                                Où s’adresser ?

                                 Commissariat 

                                Où s’adresser ?

                                 Gendarmerie 

                                Vous pouvez demander l’assistance d’un avocat. Ce professionnel peut être présent dès le dépôt de plainte jusqu’à l’éventuel jugement de l’auteur par les juridictions pénales.

                                Où s’adresser ?

                                 Avocat 

                                Votre plainte entraîne une enquête de police qui peut aboutir au jugement et à la condamnation de l’auteur des faits par le  tribunal correctionnel .

                                Vous pouvez également vous constituer partie civile pour obtenir des dommages et intérêts.

                                À savoir

                                Si vous êtes mineur, vous pouvez vous rendre sur PHAROS et signaler les faits. Cependant, vous n’avez pas le droit de déposer une plainte avec constitution de partie civile en vue d’obtenir des dommages et intérêts. Vos parents doivent le faire en votre nom.

                                Condamnation de l’auteur du contenu illégal publié sur internet

                                Si l’auteur présumé est reconnu coupable par le tribunal correctionnel, il encourt des sanctions pénales qui dépendent de l’infraction commise.

                                Par exemple, une personne qui publie un contenu faisant l’apologie du terrorisme risque une peine de 7 ans de prison et 100 000 € d’amende.

                                Attention

                                Depuis le 21 mai 2024, l’auteur d’un contenu illégal publié sur internet encourt une peine complémentaire qui consiste à le bannir de la plateforme en ligne à partir de laquelle il a commis l’infraction. Dès qu’ils sont informés de cette condamnation, les fournisseurs d’accès au service en ligne concerné (exemple : Orange, SFR, etc.) doivent bloquer les comptes de l’auteur des faits et veiller à ce qu’il ne puisse pas en créer de nouveaux.

                                Ce  bannissement  est valable pour une durée maximale de 6 mois. Cette période peut être portée à un an en cas de récidive.

                                Obligations de l’hébergeur du site ou de la plateforme en ligne

                                Les hébergeurs doivent mettre en place des mécanismes de signalement permettant de les alerter en cas de publication d’un contenu illégal sur un site internet ou une plateforme en ligne (exemple : réseaux sociaux).

                                Ce dispositif doit être visible et accessible à tous.

                                En tant que victime ou témoin d’un contenu illicite, vous pouvez effectuer un signalement en utilisant ce dispositif.

                                À la suite de ce signalement, les hébergeurs doivent immédiatement :

                                • Prévenir les autorités compétentes (exemple : le procureur de la République)

                                • Retirer ou de bloquer l’accès au contenu illégal

                                Pour les infractions à caractère terroriste ou  pédopornographique , des règles spécifiques sont applicables.

                                À noter

                                Certains hébergeurs disposent de mécanismes de signalement qui leur sont propres. Il en est ainsi pour les réseaux sociaux tels que  X (anciennement Twitter),  Facebook  ,  Instagram  , Snapchat  , TikTok, .

                                Action en justice contre l’hébergeur du site ou de la plateforme en ligne

                                Les hébergeurs de sites internet ou de plateformes en ligne qui ne répondent pas à leurs obligations peuvent engager leur responsabilité pénale.

                                En cas d’absence de retrait d’un contenu illégal qui vous porte atteinte, vous pouvez déposer plainte. Si l’hébergeur n’a pas prévenu les autorités compétentes, le ministère public peut engager des poursuites.

                                Les sanctions pénales applicables dépendent du manquement de l’hébergeur et s’il s’agit d’une personne physique ou d’une personne morale :

                                Si vous avez signalé un contenu illicite à l’hébergeur et qu’il ne l’a pas immédiatement retiré ou qu’il n’en n’a pas bloqué l’accès, vous pouvez déposer plainte contre lui. S’il avait conscience que le contenu était illicite, vous pouvez également lui demander des dommages et intérêts.

                                Le délai pour déposer plainte dépend de l’infraction commise. Par exemple, s’il s’agit d’un contenu injurieux, vous disposez d’un délai de 3 mois pour déposer plainte.

                                Vous pouvez déposer plainte dans n’importe quel commissariat de police ou brigade de gendarmerie.

                                Où s’adresser ?

                                 Commissariat 

                                Où s’adresser ?

                                 Gendarmerie 

                                À savoir

                                Si vous êtes mineur, vous pouvez vous rendre sur PHAROS et signaler les faits. Cependant, vous n’avez pas le droit de déposer une plainte avec constitution de partie civile en vue d’obtenir des dommages et intérêts. Vos parents doivent le faire en votre nom.

                                Vous pouvez demander l’assistance d’un avocat. Ce professionnel peut être présent dès le dépôt de plainte jusqu’à l’éventuel jugement de l’auteur par les juridictions pénales.

                                Où s’adresser ?

                                 Avocat 

                                Votre plainte entraîne une enquête de police qui peut aboutir au jugement et à la condamnation de l’auteur des faits par le  tribunal correctionnel .

                                S’il est reconnu coupable, il encourt une peine de :

                                • 1 an de prison

                                • 250 000 € d’amende.

                                  Si vous avez signalé un contenu illicite à l’hébergeur et qu’il ne l’a pas immédiatement retiré ou qu’il n’en n’a pas bloqué l’accès, vous pouvez déposer plainte contre lui. S’il avait conscience que le contenu était illicite, vous pouvez également lui demander des dommages et intérêts.

                                  Le délai pour déposer plainte dépend de l’infraction commise. Par exemple, s’il s’agit d’un contenu injurieux, vous disposez d’un délai de 3 mois pour déposer plainte.

                                  Vous pouvez déposer plainte dans n’importe quel commissariat de police ou brigade de gendarmerie.

                                  Où s’adresser ?

                                   Commissariat 

                                  Où s’adresser ?

                                   Gendarmerie 

                                  À savoir

                                  Si vous êtes mineur, vous pouvez vous rendre sur PHAROS et signaler les faits. Cependant, vous n’avez pas le droit de déposer une plainte avec constitution de partie civile en vue d’obtenir des dommages et intérêts. Vos parents doivent le faire en votre nom.

                                  Vous pouvez demander l’assistance d’un avocat. Ce professionnel peut être présent dès le dépôt de plainte jusqu’à l’éventuel jugement de l’auteur par les juridictions pénales.

                                  Où s’adresser ?

                                   Avocat 

                                  Votre plainte entraîne une enquête de police qui peut aboutir au jugement et à la condamnation de l’auteur des faits par le  tribunal correctionnel .

                                  S’il est reconnu coupable, il encourt une peine d’amende qui ne peut pas dépasser  6 % de son chiffre d’affaires mondial annuel au cours de l’année précédente.

                                      Si vous avez signalé un contenu illicite à l’hébergeur et qu’il n’a pas prévenu les autorités compétentes (exemple : l’ Ofac ), sa responsabilité pénale peut être engagée à l’initiative du ministère public.

                                      Dans ce cas, l’hébergeur peut être jugé et condamné par le  tribunal correctionnel .

                                      S’il est reconnu coupable, il encourt des sanctions pénales. Les peines encourues par les personnes physiques diffèrent de celles que risquent une personne morale.

                                      L’hébergeur encourt une peine d’un an de prison et de 250 000 € d’amende.

                                        L’hébergeur encourt une peine d’amende égale à 1 250 000 € .

                                        Il risque également une peine complémentaire qui consiste en l’interdiction d’exercer l’activité professionnelle au cours de laquelle l’infraction a été commise.

                                            Obligations du directeur de publication d’un service de communication en ligne

                                            Dans certains cas, la responsabilité pénale du directeur de publication d’un service de communication en ligne peut être engagée. Il en est ainsi si un internaute laisse un commentaire :

                                            Le directeur de publication peut s’apercevoir seul du caractère illégal du commentaire. Vous pouvez également signaler ce type de contenu et en demander le retrait.

                                            La demande doit être adressée au directeur de publication du service de communication en ligne par lettre recommandée avec accusé de réception. Elle doit mentionner :

                                            • Le contenu que vous dénoncez (exemple : vous pouvez faire un copier/coller du texte concerné)

                                            • L’adresse internet (URL) du service de communication en ligne sur lequel la publication a été faite

                                            Dès qu’il a connaissance du caractère illicite du commentaire, le directeur de publication doit immédiatement le faire retirer. S’il ne le fait pas, il risque des sanctions pénales.

                                            Exemple

                                            Un commentaire diffamatoire est laissé sous une vidéo publiée sur un réseau social. La personne visée demande au directeur de publication de retirer ce message. Dans ce cas, le directeur de publication est obligé de supprimer ce commentaire dans les jours, voire les heures qui suivent. S’il ne le fait pas, il risque des sanctions pénales.

                                            Dépôt de plainte contre le directeur de publication

                                            Si vous avez demandé le retrait d’un commentaire illicite au directeur de publication et qu’il ne l’a pas supprimé, vous pouvez engager sa responsabilité pénale.

                                            Pour cela, vous pouvez déposer plainte.

                                            Le délai pour porter plainte est de 3 mois à compter du jour où le commentaire a été publié.

                                            Votre plainte peut être déposée auprès de n’importe quel commissariat de police ou brigade de gendarmerie.

                                            Où s’adresser ?

                                             Commissariat 

                                            Où s’adresser ?

                                             Gendarmerie 

                                            Vous pouvez être assisté d’un avocat. Ce professionnel peut être présent dès le dépôt de plainte jusqu’à l’éventuel jugement du directeur de publication.

                                            Votre plainte entraîne une enquête de police qui peut aboutir au jugement et à la condamnation du directeur de publication par le  tribunal correctionnel .

                                            Vous pouvez également vous constituer partie civile pour obtenir des dommages et intérêts.

                                            À savoir

                                            Si vous êtes mineur, vous pouvez vous rendre sur PHAROS et signaler les faits. Cependant, vous n’avez pas le droit de déposer une plainte avec constitution de partie civile en vue d’obtenir des dommages et intérêts. Vos parents doivent le faire en votre nom.

                                            Condamnation du directeur de publication

                                            Si le directeur de publication est reconnu coupable par le tribunal correctionnel, il peut être condamné à des sanctions pénales qui dépendent de l’infraction commise.

                                            Par exemple, un contenu injurieux est publié sur un site. Le directeur de publication est alerté mais n’empêche pas la diffusion de ce contenu. Dans ce cas, il risque une peine d’amende de 12 000 € .

                                            À noter

                                            Dans le cas où le directeur de la publication est poursuivi par les juridictions pénales, l’auteur du contenu est considéré comme son complice.

                                          Arnaque sur internet (THESEE, Pharos …)

                                            • Pour obtenir de l’aide en tant que victime d’une infraction :
                                              116 006 – Numéro d’aide aux victimes

                                              Ce service permet aux victimes d’infractions (hors atteintes aux biens sur internet) d’être écoutées et dirigées vers un réseau associatif et/ou tout professionnel spécialisé dans la protection des victimes.

                                              En France métropolitaine

                                              116 006

                                              Appel gratuit

                                              Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                                              Hors métropole (ou depuis l’étranger)

                                              + 33 (0)1 80 52 33 76

                                              Appel gratuit

                                              Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                                              Pour les personnes malentendantes

                                              Par mail :  victimes@116006.fr 

                                            Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

                                            Le délai d’instruction de droit commun est de 3 mois.

                                            Responsabilité des contenus publiés sur internet : quelles sont les règles ?

                                            Lorsqu’un contenu illégal est publié sur internet, plusieurs personnes peuvent être reconnues responsables. Vous pouvez engager la responsabilité de l’auteur du contenu. Si le directeur de publication d’un service de communication en ligne ou l’hébergeur d’un site ou d’une plateforme en ligne ne respectent pas leurs obligations, leur responsabilité pénale peut également être engagée. Nous vous présentons les informations à connaître.

                                              Toute personne qui publie un contenu illégal sur internet peut être reconnu responsable pénalement.

                                              Un contenu est considéré comme illégal lorsqu’il entraîne une infraction, et ce même s’il n’est pas accessible à tous les internautes. Par exemple, il peut s’agir d’un écrit insultant reçu sur la messagerie privée d’un réseau social.

                                              Les principales infractions qui peuvent être dénoncées sont les suivantes :

                                              L’auteur des faits peut notamment être une des personnes suivantes :

                                              • Créateur d’une page web

                                              • Créateur d’un site internet

                                              • Créateur d’un blog

                                              • Réalisateur d’une vidéo

                                              • Photographe

                                              • Rédacteur d’un commentaire

                                              • Rédacteur d’un message privé

                                              À noter

                                              Vous pouvez dénoncer un contenu illégal publié sur internet quel que soit l’endroit où il a été conçu (en France ou à l’étranger). Néanmoins, les juridictions françaises sont compétentes pour juger les responsables d’un contenu illicite dès lors qu’il figure sur un site internet accessible en France.

                                              Dépôt de plainte contre l’auteur du contenu illégal publié sur internet

                                              Si la publication d’un contenu illégal vous porte atteinte, vous pouvez déposer plainte contre l’auteur de cette publication.

                                              Les hébergeurs doivent conserver les données permettant d’identifier l’auteur des faits. Ainsi, vous pouvez les contacter pour qu’ils coopèrent avec les services de police ou de gendarmerie.

                                              Si vous ne trouvez pas l’identité de l’auteur du contenu, vous pouvez porter plainte contre X.

                                              Le délai pour déposer plainte dépend de l’infraction commise. Par exemple, si vous êtes victime d’un contenu incitant à la haine raciale, vous pouvez déposer plainte dans un délai de 3 mois à compter de sa publication.

                                              Votre plainte peut être déposée auprès de n’importe quel commissariat de police ou brigade de gendarmerie.

                                              Où s’adresser ?

                                               Commissariat 

                                              Où s’adresser ?

                                               Gendarmerie 

                                              Vous pouvez demander l’assistance d’un avocat. Ce professionnel peut être présent dès le dépôt de plainte jusqu’à l’éventuel jugement de l’auteur par les juridictions pénales.

                                              Où s’adresser ?

                                               Avocat 

                                              Votre plainte entraîne une enquête de police qui peut aboutir au jugement et à la condamnation de l’auteur des faits par le  tribunal correctionnel .

                                              Vous pouvez également vous constituer partie civile pour obtenir des dommages et intérêts.

                                              À savoir

                                              Si vous êtes mineur, vous pouvez vous rendre sur PHAROS et signaler les faits. Cependant, vous n’avez pas le droit de déposer une plainte avec constitution de partie civile en vue d’obtenir des dommages et intérêts. Vos parents doivent le faire en votre nom.

                                              Condamnation de l’auteur du contenu illégal publié sur internet

                                              Si l’auteur présumé est reconnu coupable par le tribunal correctionnel, il encourt des sanctions pénales qui dépendent de l’infraction commise.

                                              Par exemple, une personne qui publie un contenu faisant l’apologie du terrorisme risque une peine de 7 ans de prison et 100 000 € d’amende.

                                              Attention

                                              Depuis le 21 mai 2024, l’auteur d’un contenu illégal publié sur internet encourt une peine complémentaire qui consiste à le bannir de la plateforme en ligne à partir de laquelle il a commis l’infraction. Dès qu’ils sont informés de cette condamnation, les fournisseurs d’accès au service en ligne concerné (exemple : Orange, SFR, etc.) doivent bloquer les comptes de l’auteur des faits et veiller à ce qu’il ne puisse pas en créer de nouveaux.

                                              Ce  bannissement  est valable pour une durée maximale de 6 mois. Cette période peut être portée à un an en cas de récidive.

                                              Obligations de l’hébergeur du site ou de la plateforme en ligne

                                              Les hébergeurs doivent mettre en place des mécanismes de signalement permettant de les alerter en cas de publication d’un contenu illégal sur un site internet ou une plateforme en ligne (exemple : réseaux sociaux).

                                              Ce dispositif doit être visible et accessible à tous.

                                              En tant que victime ou témoin d’un contenu illicite, vous pouvez effectuer un signalement en utilisant ce dispositif.

                                              À la suite de ce signalement, les hébergeurs doivent immédiatement :

                                              • Prévenir les autorités compétentes (exemple : le procureur de la République)

                                              • Retirer ou de bloquer l’accès au contenu illégal

                                              Pour les infractions à caractère terroriste ou  pédopornographique , des règles spécifiques sont applicables.

                                              À noter

                                              Certains hébergeurs disposent de mécanismes de signalement qui leur sont propres. Il en est ainsi pour les réseaux sociaux tels que  X (anciennement Twitter),  Facebook  ,  Instagram  , Snapchat  , TikTok, .

                                              Action en justice contre l’hébergeur du site ou de la plateforme en ligne

                                              Les hébergeurs de sites internet ou de plateformes en ligne qui ne répondent pas à leurs obligations peuvent engager leur responsabilité pénale.

                                              En cas d’absence de retrait d’un contenu illégal qui vous porte atteinte, vous pouvez déposer plainte. Si l’hébergeur n’a pas prévenu les autorités compétentes, le ministère public peut engager des poursuites.

                                              Les sanctions pénales applicables dépendent du manquement de l’hébergeur et s’il s’agit d’une personne physique ou d’une personne morale :

                                              Si vous avez signalé un contenu illicite à l’hébergeur et qu’il ne l’a pas immédiatement retiré ou qu’il n’en n’a pas bloqué l’accès, vous pouvez déposer plainte contre lui. S’il avait conscience que le contenu était illicite, vous pouvez également lui demander des dommages et intérêts.

                                              Le délai pour déposer plainte dépend de l’infraction commise. Par exemple, s’il s’agit d’un contenu injurieux, vous disposez d’un délai de 3 mois pour déposer plainte.

                                              Vous pouvez déposer plainte dans n’importe quel commissariat de police ou brigade de gendarmerie.

                                              Où s’adresser ?

                                               Commissariat 

                                              Où s’adresser ?

                                               Gendarmerie 

                                              À savoir

                                              Si vous êtes mineur, vous pouvez vous rendre sur PHAROS et signaler les faits. Cependant, vous n’avez pas le droit de déposer une plainte avec constitution de partie civile en vue d’obtenir des dommages et intérêts. Vos parents doivent le faire en votre nom.

                                              Vous pouvez demander l’assistance d’un avocat. Ce professionnel peut être présent dès le dépôt de plainte jusqu’à l’éventuel jugement de l’auteur par les juridictions pénales.

                                              Où s’adresser ?

                                               Avocat 

                                              Votre plainte entraîne une enquête de police qui peut aboutir au jugement et à la condamnation de l’auteur des faits par le  tribunal correctionnel .

                                              S’il est reconnu coupable, il encourt une peine de :

                                              • 1 an de prison

                                              • 250 000 € d’amende.

                                                Si vous avez signalé un contenu illicite à l’hébergeur et qu’il ne l’a pas immédiatement retiré ou qu’il n’en n’a pas bloqué l’accès, vous pouvez déposer plainte contre lui. S’il avait conscience que le contenu était illicite, vous pouvez également lui demander des dommages et intérêts.

                                                Le délai pour déposer plainte dépend de l’infraction commise. Par exemple, s’il s’agit d’un contenu injurieux, vous disposez d’un délai de 3 mois pour déposer plainte.

                                                Vous pouvez déposer plainte dans n’importe quel commissariat de police ou brigade de gendarmerie.

                                                Où s’adresser ?

                                                 Commissariat 

                                                Où s’adresser ?

                                                 Gendarmerie 

                                                À savoir

                                                Si vous êtes mineur, vous pouvez vous rendre sur PHAROS et signaler les faits. Cependant, vous n’avez pas le droit de déposer une plainte avec constitution de partie civile en vue d’obtenir des dommages et intérêts. Vos parents doivent le faire en votre nom.

                                                Vous pouvez demander l’assistance d’un avocat. Ce professionnel peut être présent dès le dépôt de plainte jusqu’à l’éventuel jugement de l’auteur par les juridictions pénales.

                                                Où s’adresser ?

                                                 Avocat 

                                                Votre plainte entraîne une enquête de police qui peut aboutir au jugement et à la condamnation de l’auteur des faits par le  tribunal correctionnel .

                                                S’il est reconnu coupable, il encourt une peine d’amende qui ne peut pas dépasser  6 % de son chiffre d’affaires mondial annuel au cours de l’année précédente.

                                                    Si vous avez signalé un contenu illicite à l’hébergeur et qu’il n’a pas prévenu les autorités compétentes (exemple : l’ Ofac ), sa responsabilité pénale peut être engagée à l’initiative du ministère public.

                                                    Dans ce cas, l’hébergeur peut être jugé et condamné par le  tribunal correctionnel .

                                                    S’il est reconnu coupable, il encourt des sanctions pénales. Les peines encourues par les personnes physiques diffèrent de celles que risquent une personne morale.

                                                    L’hébergeur encourt une peine d’un an de prison et de 250 000 € d’amende.

                                                      L’hébergeur encourt une peine d’amende égale à 1 250 000 € .

                                                      Il risque également une peine complémentaire qui consiste en l’interdiction d’exercer l’activité professionnelle au cours de laquelle l’infraction a été commise.

                                                          Obligations du directeur de publication d’un service de communication en ligne

                                                          Dans certains cas, la responsabilité pénale du directeur de publication d’un service de communication en ligne peut être engagée. Il en est ainsi si un internaute laisse un commentaire :

                                                          Le directeur de publication peut s’apercevoir seul du caractère illégal du commentaire. Vous pouvez également signaler ce type de contenu et en demander le retrait.

                                                          La demande doit être adressée au directeur de publication du service de communication en ligne par lettre recommandée avec accusé de réception. Elle doit mentionner :

                                                          • Le contenu que vous dénoncez (exemple : vous pouvez faire un copier/coller du texte concerné)

                                                          • L’adresse internet (URL) du service de communication en ligne sur lequel la publication a été faite

                                                          Dès qu’il a connaissance du caractère illicite du commentaire, le directeur de publication doit immédiatement le faire retirer. S’il ne le fait pas, il risque des sanctions pénales.

                                                          Exemple

                                                          Un commentaire diffamatoire est laissé sous une vidéo publiée sur un réseau social. La personne visée demande au directeur de publication de retirer ce message. Dans ce cas, le directeur de publication est obligé de supprimer ce commentaire dans les jours, voire les heures qui suivent. S’il ne le fait pas, il risque des sanctions pénales.

                                                          Dépôt de plainte contre le directeur de publication

                                                          Si vous avez demandé le retrait d’un commentaire illicite au directeur de publication et qu’il ne l’a pas supprimé, vous pouvez engager sa responsabilité pénale.

                                                          Pour cela, vous pouvez déposer plainte.

                                                          Le délai pour porter plainte est de 3 mois à compter du jour où le commentaire a été publié.

                                                          Votre plainte peut être déposée auprès de n’importe quel commissariat de police ou brigade de gendarmerie.

                                                          Où s’adresser ?

                                                           Commissariat 

                                                          Où s’adresser ?

                                                           Gendarmerie 

                                                          Vous pouvez être assisté d’un avocat. Ce professionnel peut être présent dès le dépôt de plainte jusqu’à l’éventuel jugement du directeur de publication.

                                                          Votre plainte entraîne une enquête de police qui peut aboutir au jugement et à la condamnation du directeur de publication par le  tribunal correctionnel .

                                                          Vous pouvez également vous constituer partie civile pour obtenir des dommages et intérêts.

                                                          À savoir

                                                          Si vous êtes mineur, vous pouvez vous rendre sur PHAROS et signaler les faits. Cependant, vous n’avez pas le droit de déposer une plainte avec constitution de partie civile en vue d’obtenir des dommages et intérêts. Vos parents doivent le faire en votre nom.

                                                          Condamnation du directeur de publication

                                                          Si le directeur de publication est reconnu coupable par le tribunal correctionnel, il peut être condamné à des sanctions pénales qui dépendent de l’infraction commise.

                                                          Par exemple, un contenu injurieux est publié sur un site. Le directeur de publication est alerté mais n’empêche pas la diffusion de ce contenu. Dans ce cas, il risque une peine d’amende de 12 000 € .

                                                          À noter

                                                          Dans le cas où le directeur de la publication est poursuivi par les juridictions pénales, l’auteur du contenu est considéré comme son complice.

                                                        Arnaque sur internet (THESEE, Pharos …)

                                                          • Pour obtenir de l’aide en tant que victime d’une infraction :
                                                            116 006 – Numéro d’aide aux victimes

                                                            Ce service permet aux victimes d’infractions (hors atteintes aux biens sur internet) d’être écoutées et dirigées vers un réseau associatif et/ou tout professionnel spécialisé dans la protection des victimes.

                                                            En France métropolitaine

                                                            116 006

                                                            Appel gratuit

                                                            Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                                                            Hors métropole (ou depuis l’étranger)

                                                            + 33 (0)1 80 52 33 76

                                                            Appel gratuit

                                                            Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                                                            Pour les personnes malentendantes

                                                            Par mail :  victimes@116006.fr 

                                                          Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

                                                          Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois.

                                                          Responsabilité des contenus publiés sur internet : quelles sont les règles ?

                                                          Lorsqu’un contenu illégal est publié sur internet, plusieurs personnes peuvent être reconnues responsables. Vous pouvez engager la responsabilité de l’auteur du contenu. Si le directeur de publication d’un service de communication en ligne ou l’hébergeur d’un site ou d’une plateforme en ligne ne respectent pas leurs obligations, leur responsabilité pénale peut également être engagée. Nous vous présentons les informations à connaître.

                                                            Toute personne qui publie un contenu illégal sur internet peut être reconnu responsable pénalement.

                                                            Un contenu est considéré comme illégal lorsqu’il entraîne une infraction, et ce même s’il n’est pas accessible à tous les internautes. Par exemple, il peut s’agir d’un écrit insultant reçu sur la messagerie privée d’un réseau social.

                                                            Les principales infractions qui peuvent être dénoncées sont les suivantes :

                                                            L’auteur des faits peut notamment être une des personnes suivantes :

                                                            • Créateur d’une page web

                                                            • Créateur d’un site internet

                                                            • Créateur d’un blog

                                                            • Réalisateur d’une vidéo

                                                            • Photographe

                                                            • Rédacteur d’un commentaire

                                                            • Rédacteur d’un message privé

                                                            À noter

                                                            Vous pouvez dénoncer un contenu illégal publié sur internet quel que soit l’endroit où il a été conçu (en France ou à l’étranger). Néanmoins, les juridictions françaises sont compétentes pour juger les responsables d’un contenu illicite dès lors qu’il figure sur un site internet accessible en France.

                                                            Dépôt de plainte contre l’auteur du contenu illégal publié sur internet

                                                            Si la publication d’un contenu illégal vous porte atteinte, vous pouvez déposer plainte contre l’auteur de cette publication.

                                                            Les hébergeurs doivent conserver les données permettant d’identifier l’auteur des faits. Ainsi, vous pouvez les contacter pour qu’ils coopèrent avec les services de police ou de gendarmerie.

                                                            Si vous ne trouvez pas l’identité de l’auteur du contenu, vous pouvez porter plainte contre X.

                                                            Le délai pour déposer plainte dépend de l’infraction commise. Par exemple, si vous êtes victime d’un contenu incitant à la haine raciale, vous pouvez déposer plainte dans un délai de 3 mois à compter de sa publication.

                                                            Votre plainte peut être déposée auprès de n’importe quel commissariat de police ou brigade de gendarmerie.

                                                            Où s’adresser ?

                                                             Commissariat 

                                                            Où s’adresser ?

                                                             Gendarmerie 

                                                            Vous pouvez demander l’assistance d’un avocat. Ce professionnel peut être présent dès le dépôt de plainte jusqu’à l’éventuel jugement de l’auteur par les juridictions pénales.

                                                            Où s’adresser ?

                                                             Avocat 

                                                            Votre plainte entraîne une enquête de police qui peut aboutir au jugement et à la condamnation de l’auteur des faits par le  tribunal correctionnel .

                                                            Vous pouvez également vous constituer partie civile pour obtenir des dommages et intérêts.

                                                            À savoir

                                                            Si vous êtes mineur, vous pouvez vous rendre sur PHAROS et signaler les faits. Cependant, vous n’avez pas le droit de déposer une plainte avec constitution de partie civile en vue d’obtenir des dommages et intérêts. Vos parents doivent le faire en votre nom.

                                                            Condamnation de l’auteur du contenu illégal publié sur internet

                                                            Si l’auteur présumé est reconnu coupable par le tribunal correctionnel, il encourt des sanctions pénales qui dépendent de l’infraction commise.

                                                            Par exemple, une personne qui publie un contenu faisant l’apologie du terrorisme risque une peine de 7 ans de prison et 100 000 € d’amende.

                                                            Attention

                                                            Depuis le 21 mai 2024, l’auteur d’un contenu illégal publié sur internet encourt une peine complémentaire qui consiste à le bannir de la plateforme en ligne à partir de laquelle il a commis l’infraction. Dès qu’ils sont informés de cette condamnation, les fournisseurs d’accès au service en ligne concerné (exemple : Orange, SFR, etc.) doivent bloquer les comptes de l’auteur des faits et veiller à ce qu’il ne puisse pas en créer de nouveaux.

                                                            Ce  bannissement  est valable pour une durée maximale de 6 mois. Cette période peut être portée à un an en cas de récidive.

                                                            Obligations de l’hébergeur du site ou de la plateforme en ligne

                                                            Les hébergeurs doivent mettre en place des mécanismes de signalement permettant de les alerter en cas de publication d’un contenu illégal sur un site internet ou une plateforme en ligne (exemple : réseaux sociaux).

                                                            Ce dispositif doit être visible et accessible à tous.

                                                            En tant que victime ou témoin d’un contenu illicite, vous pouvez effectuer un signalement en utilisant ce dispositif.

                                                            À la suite de ce signalement, les hébergeurs doivent immédiatement :

                                                            • Prévenir les autorités compétentes (exemple : le procureur de la République)

                                                            • Retirer ou de bloquer l’accès au contenu illégal

                                                            Pour les infractions à caractère terroriste ou  pédopornographique , des règles spécifiques sont applicables.

                                                            À noter

                                                            Certains hébergeurs disposent de mécanismes de signalement qui leur sont propres. Il en est ainsi pour les réseaux sociaux tels que  X (anciennement Twitter),  Facebook  ,  Instagram  , Snapchat  , TikTok, .

                                                            Action en justice contre l’hébergeur du site ou de la plateforme en ligne

                                                            Les hébergeurs de sites internet ou de plateformes en ligne qui ne répondent pas à leurs obligations peuvent engager leur responsabilité pénale.

                                                            En cas d’absence de retrait d’un contenu illégal qui vous porte atteinte, vous pouvez déposer plainte. Si l’hébergeur n’a pas prévenu les autorités compétentes, le ministère public peut engager des poursuites.

                                                            Les sanctions pénales applicables dépendent du manquement de l’hébergeur et s’il s’agit d’une personne physique ou d’une personne morale :

                                                            Si vous avez signalé un contenu illicite à l’hébergeur et qu’il ne l’a pas immédiatement retiré ou qu’il n’en n’a pas bloqué l’accès, vous pouvez déposer plainte contre lui. S’il avait conscience que le contenu était illicite, vous pouvez également lui demander des dommages et intérêts.

                                                            Le délai pour déposer plainte dépend de l’infraction commise. Par exemple, s’il s’agit d’un contenu injurieux, vous disposez d’un délai de 3 mois pour déposer plainte.

                                                            Vous pouvez déposer plainte dans n’importe quel commissariat de police ou brigade de gendarmerie.

                                                            Où s’adresser ?

                                                             Commissariat 

                                                            Où s’adresser ?

                                                             Gendarmerie 

                                                            À savoir

                                                            Si vous êtes mineur, vous pouvez vous rendre sur PHAROS et signaler les faits. Cependant, vous n’avez pas le droit de déposer une plainte avec constitution de partie civile en vue d’obtenir des dommages et intérêts. Vos parents doivent le faire en votre nom.

                                                            Vous pouvez demander l’assistance d’un avocat. Ce professionnel peut être présent dès le dépôt de plainte jusqu’à l’éventuel jugement de l’auteur par les juridictions pénales.

                                                            Où s’adresser ?

                                                             Avocat 

                                                            Votre plainte entraîne une enquête de police qui peut aboutir au jugement et à la condamnation de l’auteur des faits par le  tribunal correctionnel .

                                                            S’il est reconnu coupable, il encourt une peine de :

                                                            • 1 an de prison

                                                            • 250 000 € d’amende.

                                                              Si vous avez signalé un contenu illicite à l’hébergeur et qu’il ne l’a pas immédiatement retiré ou qu’il n’en n’a pas bloqué l’accès, vous pouvez déposer plainte contre lui. S’il avait conscience que le contenu était illicite, vous pouvez également lui demander des dommages et intérêts.

                                                              Le délai pour déposer plainte dépend de l’infraction commise. Par exemple, s’il s’agit d’un contenu injurieux, vous disposez d’un délai de 3 mois pour déposer plainte.

                                                              Vous pouvez déposer plainte dans n’importe quel commissariat de police ou brigade de gendarmerie.

                                                              Où s’adresser ?

                                                               Commissariat 

                                                              Où s’adresser ?

                                                               Gendarmerie 

                                                              À savoir

                                                              Si vous êtes mineur, vous pouvez vous rendre sur PHAROS et signaler les faits. Cependant, vous n’avez pas le droit de déposer une plainte avec constitution de partie civile en vue d’obtenir des dommages et intérêts. Vos parents doivent le faire en votre nom.

                                                              Vous pouvez demander l’assistance d’un avocat. Ce professionnel peut être présent dès le dépôt de plainte jusqu’à l’éventuel jugement de l’auteur par les juridictions pénales.

                                                              Où s’adresser ?

                                                               Avocat 

                                                              Votre plainte entraîne une enquête de police qui peut aboutir au jugement et à la condamnation de l’auteur des faits par le  tribunal correctionnel .

                                                              S’il est reconnu coupable, il encourt une peine d’amende qui ne peut pas dépasser  6 % de son chiffre d’affaires mondial annuel au cours de l’année précédente.

                                                                  Si vous avez signalé un contenu illicite à l’hébergeur et qu’il n’a pas prévenu les autorités compétentes (exemple : l’ Ofac ), sa responsabilité pénale peut être engagée à l’initiative du ministère public.

                                                                  Dans ce cas, l’hébergeur peut être jugé et condamné par le  tribunal correctionnel .

                                                                  S’il est reconnu coupable, il encourt des sanctions pénales. Les peines encourues par les personnes physiques diffèrent de celles que risquent une personne morale.

                                                                  L’hébergeur encourt une peine d’un an de prison et de 250 000 € d’amende.

                                                                    L’hébergeur encourt une peine d’amende égale à 1 250 000 € .

                                                                    Il risque également une peine complémentaire qui consiste en l’interdiction d’exercer l’activité professionnelle au cours de laquelle l’infraction a été commise.

                                                                        Obligations du directeur de publication d’un service de communication en ligne

                                                                        Dans certains cas, la responsabilité pénale du directeur de publication d’un service de communication en ligne peut être engagée. Il en est ainsi si un internaute laisse un commentaire :

                                                                        Le directeur de publication peut s’apercevoir seul du caractère illégal du commentaire. Vous pouvez également signaler ce type de contenu et en demander le retrait.

                                                                        La demande doit être adressée au directeur de publication du service de communication en ligne par lettre recommandée avec accusé de réception. Elle doit mentionner :

                                                                        • Le contenu que vous dénoncez (exemple : vous pouvez faire un copier/coller du texte concerné)

                                                                        • L’adresse internet (URL) du service de communication en ligne sur lequel la publication a été faite

                                                                        Dès qu’il a connaissance du caractère illicite du commentaire, le directeur de publication doit immédiatement le faire retirer. S’il ne le fait pas, il risque des sanctions pénales.

                                                                        Exemple

                                                                        Un commentaire diffamatoire est laissé sous une vidéo publiée sur un réseau social. La personne visée demande au directeur de publication de retirer ce message. Dans ce cas, le directeur de publication est obligé de supprimer ce commentaire dans les jours, voire les heures qui suivent. S’il ne le fait pas, il risque des sanctions pénales.

                                                                        Dépôt de plainte contre le directeur de publication

                                                                        Si vous avez demandé le retrait d’un commentaire illicite au directeur de publication et qu’il ne l’a pas supprimé, vous pouvez engager sa responsabilité pénale.

                                                                        Pour cela, vous pouvez déposer plainte.

                                                                        Le délai pour porter plainte est de 3 mois à compter du jour où le commentaire a été publié.

                                                                        Votre plainte peut être déposée auprès de n’importe quel commissariat de police ou brigade de gendarmerie.

                                                                        Où s’adresser ?

                                                                         Commissariat 

                                                                        Où s’adresser ?

                                                                         Gendarmerie 

                                                                        Vous pouvez être assisté d’un avocat. Ce professionnel peut être présent dès le dépôt de plainte jusqu’à l’éventuel jugement du directeur de publication.

                                                                        Votre plainte entraîne une enquête de police qui peut aboutir au jugement et à la condamnation du directeur de publication par le  tribunal correctionnel .

                                                                        Vous pouvez également vous constituer partie civile pour obtenir des dommages et intérêts.

                                                                        À savoir

                                                                        Si vous êtes mineur, vous pouvez vous rendre sur PHAROS et signaler les faits. Cependant, vous n’avez pas le droit de déposer une plainte avec constitution de partie civile en vue d’obtenir des dommages et intérêts. Vos parents doivent le faire en votre nom.

                                                                        Condamnation du directeur de publication

                                                                        Si le directeur de publication est reconnu coupable par le tribunal correctionnel, il peut être condamné à des sanctions pénales qui dépendent de l’infraction commise.

                                                                        Par exemple, un contenu injurieux est publié sur un site. Le directeur de publication est alerté mais n’empêche pas la diffusion de ce contenu. Dans ce cas, il risque une peine d’amende de 12 000 € .

                                                                        À noter

                                                                        Dans le cas où le directeur de la publication est poursuivi par les juridictions pénales, l’auteur du contenu est considéré comme son complice.

                                                                      Arnaque sur internet (THESEE, Pharos …)

                                                                        • Pour obtenir de l’aide en tant que victime d’une infraction :
                                                                          116 006 – Numéro d’aide aux victimes

                                                                          Ce service permet aux victimes d’infractions (hors atteintes aux biens sur internet) d’être écoutées et dirigées vers un réseau associatif et/ou tout professionnel spécialisé dans la protection des victimes.

                                                                          En France métropolitaine

                                                                          116 006

                                                                          Appel gratuit

                                                                          Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                                                                          Hors métropole (ou depuis l’étranger)

                                                                          + 33 (0)1 80 52 33 76

                                                                          Appel gratuit

                                                                          Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                                                                          Pour les personnes malentendantes

                                                                          Par mail :  victimes@116006.fr 

                                                                        Pour les travaux portant sur des bâtiments accueillant du public (commerces, restaurants …) se référer à la page spécifique.

                                                                        Faire sa demande en ligne

                                                                        Désormais pour réaliser vos démarches d’urbanisme, la commune met à votre disposition un service en ligne, le Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU) sécurisé, gratuit et facilement accessible.
                                                                        Il vous permet d’accéder aux formulaires en ligne, de remplir la demande d’autorisation d’urbanisme nécessaire et de joindre les annexes puis de télétransmettre le dossier de demande à la commune.

                                                                        La cellule urbanisme restent vos interlocuteurs privilégiés pour vous accompagner tout au long de la procédure. N’hésitez pas à les solliciter dès la construction de votre dossier : urbanisme01@ussel19.fr

                                                                        Contact