Urbanisme

Démarches d’urbanisme

Vous avez un projet de construction, d’extension, de modification, d’aménagement ?

Quand faire votre demande ?

Prévoyez de réaliser vos démarches administratives au minimum 2 mois avant le début travaux.

Si votre projet est situé dans un périmètre de protection des monuments historiques, il est conseillé de prendre l’attache de l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine (UDAP) en amont du dépôt du dossier pour définir votre projet : comptez un mois de délai supplémentaire pour l’instruction de votre demande.

Ai-je le droit ?

Tout d’abord, il faut définir le champ d’application de votre demande.
La surface de plancher (SP) ou l’emprise au sol (ES) créées vont définir le champ d’application de l’autorisation à déposer en mairie.

  • PROJET < 5m² SP ou ES = Pas de formalité
  • 5m² SP ou ES > PROJET > 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 20 m² SP ou ES = Permis de construire

Les ravalements de façade, changements de menuiseries, réfection de toiture, édification de clôtures sont soumis au dépôt d’une déclaration préalable. Les démolitions sont soumises à permis de démolir.

Il existe une exception pour les extensions (agrandissement de la construction existante présentant des dimensions inférieures à celle-ci et ayant un lien physique et fonctionnel avec la construction existante.) en zone urbanisée : les zones en U = UC, UX, UR, UZ, US.

  • 5m² SP ou ES < PROJET < 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 40 m² SP ou ES = permis de construire

Les piscines ne sont pas soumises aux mêmes règles que les constructions (attention les pool House doivent répondre aux règles de constructions classique).

Bassin non couvert ou couverture inférieure à 1.80m de hauteur :

  • 10m² > Bassin > 100 m² = Déclaration préalable
  • Bassin > 100 m² = Permis de construire

Bassin dont la couverture est supérieure à 1.80 m de haut

  • Permis de construire peu importe la superficie du bassin

Emprise au sol

= Projection verticale au sol de la construction

Surface de plancher

= Ensemble des surfaces closes ET couvertes de plus de 1.80m de hauteur

Quand recourir à un architecte ?

  • Lorsque le permis de construire est déposé par une personne morale (entreprise, société, etc.)
  • Lorsque la surface de plancher dépasse 150 m² pour une construction autre qu’à usage agricole.
  • Lorsque les travaux prévus, sur une construction existante, sont soumis à permis de construire et :
    • Qu’ils conduisent la surface de plancher à dépasser le seuil des 150 m²
    • Ou que la construction existante dépasse déjà les 150 m² de surface de plancher

Quelles formalités à accomplir ?

Saisie sur salaire : quelles sont les obligations de l’employeur ?

La saisie sur rémunération (ou saisie sur salaire) consiste à prélever une partie du salaire d’un salarié, quel que soit son contrat de travail, pour rembourser sa dette. L’employeur verse directement une partie de la rémunération du salarié au créancier.

    À noter

    En aucun cas, le créancier ne peut s’adresser directement à l’employeur pour demander une saisie. Mais, s’il s’agit d’une pension alimentaire, l’acte de saisie peut être fait directement par un commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire).

    L’employeur est informé par notification (lettre recommandée avec avis de réception) d’un acte de saisie (ou avis de saisie).

    Dans les 15 jours, il doit informer le tribunal :

    • De la situation de son salarié dans l’entreprise (CDD ou CDI, par exemple)

    • Et des éventuelles autres saisies en cours concernant ce salarié

    À savoir

    L’employeur qui n’informerait pas le greffe du tribunal encourt jusqu’à 10 000 € d’amende. Il peut également être condamné à verser des dommages et intérêts.

    Tous les mois, l’employeur doit verser au greffe du tribunal la somme saisissable, sans interruption jusqu’à la fin de saisie notifiée par le greffier. L’employeur qui ne ferait pas ces versements peut être condamné à rembourser personnellement la dette de son salarié.

    À tout moment, l’employeur doit informer le tribunal d’un changement pouvant suspendre ou mettre fin à la saisie (congé maladie du salarié concerné, par exemple), dans un délai de 8 jours.

    Part saisissable

    Une partie seulement de la rémunération est saisissable.

    Le calcul des fractions de salaire pouvant être saisies s’effectue selon  un barème  qui prend en compte le niveau de la rémunération et les charges de famille du salarié (époux, le partenaire de  Pacs  ou le concubin, les enfants à charge et l’ascendant dont les ressources sont inférieures à 635,71 € , correspondant au montant forfaitaire du  RSA ).

    Il est possible d’estimer le montant maximum saisissable :

  • Estimer le montant de la saisie sur salaire (ou saisie sur rémunérations)
  • Mode de calcul

    Le calcul doit s’effectuer sur le salaire net après déduction du prélèvement à la source.

    Les proportions saisissables sont fixées en fonction de la rémunération annuelle.

    Cependant, la retenue étant, en pratique, effectuée par l’employeur lors de chaque paie, il faut déterminer la portion à prélever en fonction de la périodicité de la paie, généralement chaque mois. L’employeur doit donc faire la moyenne des salaires nets des 12 derniers mois.

    Dans le cas où le salarié est dans l’entreprise depuis moins de 12 mois, l’employeur doit faire le calcul à proportion du nombre de mois de présence.

    Somme laissée à la disposition du débiteur

    Une somme minimale doit obligatoirement être laissée au salarié. Cette fraction insaisissable correspond au montant du RSA pour une personne seule (sans tenir compte du nombre de personnes à charge), soit 635,71 € .

    Attention

    La nature et le montant de la somme saisie doivent être mentionnés sur le bulletin de paie, sous peine de sanctions.

    Si le salarié concerné a plusieurs employeurs, le tribunal détermine les employeurs chargés de procéder aux retenues.

    Si l’un d’entre eux peut verser la totalité de la somme, il sera chargé de la saisie.

    En présence de plusieurs créanciers, l’employeur doit respecter l’ordre décroissant des retenues (du prioritaire au moins important) :

  1. Pension alimentaire

  2. Impôts et taxes

  3. Condamnations pénales

  4. Créances inférieures à 500 € . La priorité de paiement est établie dans l’ordre croissant des sommes dues.

  5. Autres créances d’un montant supérieur à 500 €

À savoir

Les services du Trésor peuvent utiliser un avis à tiers-détenteur, pour obtenir le recouvrement de l’impôt ou de la taxe non payée.

Saisie sur salaire : quelles sont les obligations de l’employeur ?

La saisie sur rémunération (ou saisie sur salaire) consiste à prélever une partie du salaire d’un salarié, quel que soit son contrat de travail, pour rembourser sa dette. L’employeur verse directement une partie de la rémunération du salarié au créancier.

    À noter

    En aucun cas, le créancier ne peut s’adresser directement à l’employeur pour demander une saisie. Mais, s’il s’agit d’une pension alimentaire, l’acte de saisie peut être fait directement par un commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire).

    L’employeur est informé par notification (lettre recommandée avec avis de réception) d’un acte de saisie (ou avis de saisie).

    Dans les 15 jours, il doit informer le tribunal :

    • De la situation de son salarié dans l’entreprise (CDD ou CDI, par exemple)

    • Et des éventuelles autres saisies en cours concernant ce salarié

    À savoir

    L’employeur qui n’informerait pas le greffe du tribunal encourt jusqu’à 10 000 € d’amende. Il peut également être condamné à verser des dommages et intérêts.

    Tous les mois, l’employeur doit verser au greffe du tribunal la somme saisissable, sans interruption jusqu’à la fin de saisie notifiée par le greffier. L’employeur qui ne ferait pas ces versements peut être condamné à rembourser personnellement la dette de son salarié.

    À tout moment, l’employeur doit informer le tribunal d’un changement pouvant suspendre ou mettre fin à la saisie (congé maladie du salarié concerné, par exemple), dans un délai de 8 jours.

    Part saisissable

    Une partie seulement de la rémunération est saisissable.

    Le calcul des fractions de salaire pouvant être saisies s’effectue selon  un barème  qui prend en compte le niveau de la rémunération et les charges de famille du salarié (époux, le partenaire de  Pacs  ou le concubin, les enfants à charge et l’ascendant dont les ressources sont inférieures à 635,71 € , correspondant au montant forfaitaire du  RSA ).

    Il est possible d’estimer le montant maximum saisissable :

  • Estimer le montant de la saisie sur salaire (ou saisie sur rémunérations)
  • Mode de calcul

    Le calcul doit s’effectuer sur le salaire net après déduction du prélèvement à la source.

    Les proportions saisissables sont fixées en fonction de la rémunération annuelle.

    Cependant, la retenue étant, en pratique, effectuée par l’employeur lors de chaque paie, il faut déterminer la portion à prélever en fonction de la périodicité de la paie, généralement chaque mois. L’employeur doit donc faire la moyenne des salaires nets des 12 derniers mois.

    Dans le cas où le salarié est dans l’entreprise depuis moins de 12 mois, l’employeur doit faire le calcul à proportion du nombre de mois de présence.

    Somme laissée à la disposition du débiteur

    Une somme minimale doit obligatoirement être laissée au salarié. Cette fraction insaisissable correspond au montant du RSA pour une personne seule (sans tenir compte du nombre de personnes à charge), soit 635,71 € .

    Attention

    La nature et le montant de la somme saisie doivent être mentionnés sur le bulletin de paie, sous peine de sanctions.

    Si le salarié concerné a plusieurs employeurs, le tribunal détermine les employeurs chargés de procéder aux retenues.

    Si l’un d’entre eux peut verser la totalité de la somme, il sera chargé de la saisie.

    En présence de plusieurs créanciers, l’employeur doit respecter l’ordre décroissant des retenues (du prioritaire au moins important) :

  1. Pension alimentaire

  2. Impôts et taxes

  3. Condamnations pénales

  4. Créances inférieures à 500 € . La priorité de paiement est établie dans l’ordre croissant des sommes dues.

  5. Autres créances d’un montant supérieur à 500 €

À savoir

Les services du Trésor peuvent utiliser un avis à tiers-détenteur, pour obtenir le recouvrement de l’impôt ou de la taxe non payée.

Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois pour les travaux portant sur une maison individuelle et ses annexes et de 3 mois pour les autres demandes.

Saisie sur salaire : quelles sont les obligations de l’employeur ?

La saisie sur rémunération (ou saisie sur salaire) consiste à prélever une partie du salaire d’un salarié, quel que soit son contrat de travail, pour rembourser sa dette. L’employeur verse directement une partie de la rémunération du salarié au créancier.

    À noter

    En aucun cas, le créancier ne peut s’adresser directement à l’employeur pour demander une saisie. Mais, s’il s’agit d’une pension alimentaire, l’acte de saisie peut être fait directement par un commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire).

    L’employeur est informé par notification (lettre recommandée avec avis de réception) d’un acte de saisie (ou avis de saisie).

    Dans les 15 jours, il doit informer le tribunal :

    • De la situation de son salarié dans l’entreprise (CDD ou CDI, par exemple)

    • Et des éventuelles autres saisies en cours concernant ce salarié

    À savoir

    L’employeur qui n’informerait pas le greffe du tribunal encourt jusqu’à 10 000 € d’amende. Il peut également être condamné à verser des dommages et intérêts.

    Tous les mois, l’employeur doit verser au greffe du tribunal la somme saisissable, sans interruption jusqu’à la fin de saisie notifiée par le greffier. L’employeur qui ne ferait pas ces versements peut être condamné à rembourser personnellement la dette de son salarié.

    À tout moment, l’employeur doit informer le tribunal d’un changement pouvant suspendre ou mettre fin à la saisie (congé maladie du salarié concerné, par exemple), dans un délai de 8 jours.

    Part saisissable

    Une partie seulement de la rémunération est saisissable.

    Le calcul des fractions de salaire pouvant être saisies s’effectue selon  un barème  qui prend en compte le niveau de la rémunération et les charges de famille du salarié (époux, le partenaire de  Pacs  ou le concubin, les enfants à charge et l’ascendant dont les ressources sont inférieures à 635,71 € , correspondant au montant forfaitaire du  RSA ).

    Il est possible d’estimer le montant maximum saisissable :

  • Estimer le montant de la saisie sur salaire (ou saisie sur rémunérations)
  • Mode de calcul

    Le calcul doit s’effectuer sur le salaire net après déduction du prélèvement à la source.

    Les proportions saisissables sont fixées en fonction de la rémunération annuelle.

    Cependant, la retenue étant, en pratique, effectuée par l’employeur lors de chaque paie, il faut déterminer la portion à prélever en fonction de la périodicité de la paie, généralement chaque mois. L’employeur doit donc faire la moyenne des salaires nets des 12 derniers mois.

    Dans le cas où le salarié est dans l’entreprise depuis moins de 12 mois, l’employeur doit faire le calcul à proportion du nombre de mois de présence.

    Somme laissée à la disposition du débiteur

    Une somme minimale doit obligatoirement être laissée au salarié. Cette fraction insaisissable correspond au montant du RSA pour une personne seule (sans tenir compte du nombre de personnes à charge), soit 635,71 € .

    Attention

    La nature et le montant de la somme saisie doivent être mentionnés sur le bulletin de paie, sous peine de sanctions.

    Si le salarié concerné a plusieurs employeurs, le tribunal détermine les employeurs chargés de procéder aux retenues.

    Si l’un d’entre eux peut verser la totalité de la somme, il sera chargé de la saisie.

    En présence de plusieurs créanciers, l’employeur doit respecter l’ordre décroissant des retenues (du prioritaire au moins important) :

  1. Pension alimentaire

  2. Impôts et taxes

  3. Condamnations pénales

  4. Créances inférieures à 500 € . La priorité de paiement est établie dans l’ordre croissant des sommes dues.

  5. Autres créances d’un montant supérieur à 500 €

À savoir

Les services du Trésor peuvent utiliser un avis à tiers-détenteur, pour obtenir le recouvrement de l’impôt ou de la taxe non payée.

Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

Le délai d’instruction de droit commun est de 3 mois.

Saisie sur salaire : quelles sont les obligations de l’employeur ?

La saisie sur rémunération (ou saisie sur salaire) consiste à prélever une partie du salaire d’un salarié, quel que soit son contrat de travail, pour rembourser sa dette. L’employeur verse directement une partie de la rémunération du salarié au créancier.

    À noter

    En aucun cas, le créancier ne peut s’adresser directement à l’employeur pour demander une saisie. Mais, s’il s’agit d’une pension alimentaire, l’acte de saisie peut être fait directement par un commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire).

    L’employeur est informé par notification (lettre recommandée avec avis de réception) d’un acte de saisie (ou avis de saisie).

    Dans les 15 jours, il doit informer le tribunal :

    • De la situation de son salarié dans l’entreprise (CDD ou CDI, par exemple)

    • Et des éventuelles autres saisies en cours concernant ce salarié

    À savoir

    L’employeur qui n’informerait pas le greffe du tribunal encourt jusqu’à 10 000 € d’amende. Il peut également être condamné à verser des dommages et intérêts.

    Tous les mois, l’employeur doit verser au greffe du tribunal la somme saisissable, sans interruption jusqu’à la fin de saisie notifiée par le greffier. L’employeur qui ne ferait pas ces versements peut être condamné à rembourser personnellement la dette de son salarié.

    À tout moment, l’employeur doit informer le tribunal d’un changement pouvant suspendre ou mettre fin à la saisie (congé maladie du salarié concerné, par exemple), dans un délai de 8 jours.

    Part saisissable

    Une partie seulement de la rémunération est saisissable.

    Le calcul des fractions de salaire pouvant être saisies s’effectue selon  un barème  qui prend en compte le niveau de la rémunération et les charges de famille du salarié (époux, le partenaire de  Pacs  ou le concubin, les enfants à charge et l’ascendant dont les ressources sont inférieures à 635,71 € , correspondant au montant forfaitaire du  RSA ).

    Il est possible d’estimer le montant maximum saisissable :

  • Estimer le montant de la saisie sur salaire (ou saisie sur rémunérations)
  • Mode de calcul

    Le calcul doit s’effectuer sur le salaire net après déduction du prélèvement à la source.

    Les proportions saisissables sont fixées en fonction de la rémunération annuelle.

    Cependant, la retenue étant, en pratique, effectuée par l’employeur lors de chaque paie, il faut déterminer la portion à prélever en fonction de la périodicité de la paie, généralement chaque mois. L’employeur doit donc faire la moyenne des salaires nets des 12 derniers mois.

    Dans le cas où le salarié est dans l’entreprise depuis moins de 12 mois, l’employeur doit faire le calcul à proportion du nombre de mois de présence.

    Somme laissée à la disposition du débiteur

    Une somme minimale doit obligatoirement être laissée au salarié. Cette fraction insaisissable correspond au montant du RSA pour une personne seule (sans tenir compte du nombre de personnes à charge), soit 635,71 € .

    Attention

    La nature et le montant de la somme saisie doivent être mentionnés sur le bulletin de paie, sous peine de sanctions.

    Si le salarié concerné a plusieurs employeurs, le tribunal détermine les employeurs chargés de procéder aux retenues.

    Si l’un d’entre eux peut verser la totalité de la somme, il sera chargé de la saisie.

    En présence de plusieurs créanciers, l’employeur doit respecter l’ordre décroissant des retenues (du prioritaire au moins important) :

  1. Pension alimentaire

  2. Impôts et taxes

  3. Condamnations pénales

  4. Créances inférieures à 500 € . La priorité de paiement est établie dans l’ordre croissant des sommes dues.

  5. Autres créances d’un montant supérieur à 500 €

À savoir

Les services du Trésor peuvent utiliser un avis à tiers-détenteur, pour obtenir le recouvrement de l’impôt ou de la taxe non payée.

Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois.

Saisie sur salaire : quelles sont les obligations de l’employeur ?

La saisie sur rémunération (ou saisie sur salaire) consiste à prélever une partie du salaire d’un salarié, quel que soit son contrat de travail, pour rembourser sa dette. L’employeur verse directement une partie de la rémunération du salarié au créancier.

    À noter

    En aucun cas, le créancier ne peut s’adresser directement à l’employeur pour demander une saisie. Mais, s’il s’agit d’une pension alimentaire, l’acte de saisie peut être fait directement par un commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire).

    L’employeur est informé par notification (lettre recommandée avec avis de réception) d’un acte de saisie (ou avis de saisie).

    Dans les 15 jours, il doit informer le tribunal :

    • De la situation de son salarié dans l’entreprise (CDD ou CDI, par exemple)

    • Et des éventuelles autres saisies en cours concernant ce salarié

    À savoir

    L’employeur qui n’informerait pas le greffe du tribunal encourt jusqu’à 10 000 € d’amende. Il peut également être condamné à verser des dommages et intérêts.

    Tous les mois, l’employeur doit verser au greffe du tribunal la somme saisissable, sans interruption jusqu’à la fin de saisie notifiée par le greffier. L’employeur qui ne ferait pas ces versements peut être condamné à rembourser personnellement la dette de son salarié.

    À tout moment, l’employeur doit informer le tribunal d’un changement pouvant suspendre ou mettre fin à la saisie (congé maladie du salarié concerné, par exemple), dans un délai de 8 jours.

    Part saisissable

    Une partie seulement de la rémunération est saisissable.

    Le calcul des fractions de salaire pouvant être saisies s’effectue selon  un barème  qui prend en compte le niveau de la rémunération et les charges de famille du salarié (époux, le partenaire de  Pacs  ou le concubin, les enfants à charge et l’ascendant dont les ressources sont inférieures à 635,71 € , correspondant au montant forfaitaire du  RSA ).

    Il est possible d’estimer le montant maximum saisissable :

  • Estimer le montant de la saisie sur salaire (ou saisie sur rémunérations)
  • Mode de calcul

    Le calcul doit s’effectuer sur le salaire net après déduction du prélèvement à la source.

    Les proportions saisissables sont fixées en fonction de la rémunération annuelle.

    Cependant, la retenue étant, en pratique, effectuée par l’employeur lors de chaque paie, il faut déterminer la portion à prélever en fonction de la périodicité de la paie, généralement chaque mois. L’employeur doit donc faire la moyenne des salaires nets des 12 derniers mois.

    Dans le cas où le salarié est dans l’entreprise depuis moins de 12 mois, l’employeur doit faire le calcul à proportion du nombre de mois de présence.

    Somme laissée à la disposition du débiteur

    Une somme minimale doit obligatoirement être laissée au salarié. Cette fraction insaisissable correspond au montant du RSA pour une personne seule (sans tenir compte du nombre de personnes à charge), soit 635,71 € .

    Attention

    La nature et le montant de la somme saisie doivent être mentionnés sur le bulletin de paie, sous peine de sanctions.

    Si le salarié concerné a plusieurs employeurs, le tribunal détermine les employeurs chargés de procéder aux retenues.

    Si l’un d’entre eux peut verser la totalité de la somme, il sera chargé de la saisie.

    En présence de plusieurs créanciers, l’employeur doit respecter l’ordre décroissant des retenues (du prioritaire au moins important) :

  1. Pension alimentaire

  2. Impôts et taxes

  3. Condamnations pénales

  4. Créances inférieures à 500 € . La priorité de paiement est établie dans l’ordre croissant des sommes dues.

  5. Autres créances d’un montant supérieur à 500 €

À savoir

Les services du Trésor peuvent utiliser un avis à tiers-détenteur, pour obtenir le recouvrement de l’impôt ou de la taxe non payée.

Pour les travaux portant sur des bâtiments accueillant du public (commerces, restaurants …) se référer à la page spécifique.

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