Urbanisme

Démarches d’urbanisme

Vous avez un projet de construction, d’extension, de modification, d’aménagement ? Désormais, vous pouvez réaliser votre demande en ligne sur la plateforme du Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU).

Quand faire votre demande ?

Prévoyez de réaliser vos démarches administratives au minimum 2 mois avant le début travaux.

Si votre projet est situé dans un périmètre de protection des monuments historiques, il est conseillé de prendre l’attache de l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine (UDAP) en amont du dépôt du dossier pour définir votre projet : comptez un mois de délai supplémentaire pour l’instruction de votre demande.

Ai-je le droit ?

Tout d’abord, il faut définir le champ d’application de votre demande.
La surface de plancher (SP) ou l’emprise au sol (ES) créées vont définir le champ d’application de l’autorisation à déposer en mairie.

  • PROJET < 5m² SP ou ES = Pas de formalité
  • 5m² SP ou ES > PROJET > 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 20 m² SP ou ES = Permis de construire

Les ravalements de façade, changements de menuiseries, réfection de toiture, édification de clôtures sont soumis au dépôt d’une déclaration préalable. Les démolitions sont soumises à permis de démolir.

Il existe une exception pour les extensions (agrandissement de la construction existante présentant des dimensions inférieures à celle-ci et ayant un lien physique et fonctionnel avec la construction existante.) en zone urbanisée : les zones en U = UC, UX, UR, UZ, US.

  • 5m² SP ou ES < PROJET < 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 40 m² SP ou ES = permis de construire

Les piscines ne sont pas soumises aux mêmes règles que les constructions (attention les pool House doivent répondre aux règles de constructions classique).

Bassin non couvert ou couverture inférieure à 1.80m de hauteur :

  • 10m² > Bassin > 100 m² = Déclaration préalable
  • Bassin > 100 m² = Permis de construire

Bassin dont la couverture est supérieure à 1.80 m de haut

  • Permis de construire peu importe la superficie du bassin

Emprise au sol

= Projection verticale au sol de la construction

Surface de plancher

= Ensemble des surfaces closes ET couvertes de plus de 1.80m de hauteur

Quand recourir à un architecte ?

  • Lorsque le permis de construire est déposé par une personne morale (entreprise, société, etc.)
  • Lorsque la surface de plancher dépasse 150 m² pour une construction autre qu’à usage agricole.
  • Lorsque les travaux prévus, sur une construction existante, sont soumis à permis de construire et :
    • Qu’ils conduisent la surface de plancher à dépasser le seuil des 150 m²
    • Ou que la construction existante dépasse déjà les 150 m² de surface de plancher

Quelles formalités à accomplir ?

Qu’est-ce que le recel de vol ?

Le recel de vol est le fait de cacher ou garder une chose volée par quelqu’un d’autre. C’est aussi le fait de donner ou de servir d’intermédiaire pour donner une chose volée, tirer profit de la chose volée. La personne coupable de recel risque les mêmes peines que le voleur. Nous vous présentons les informations à connaître.

    Le recel de vol est la détention, la transmission, la vente ou l’achat d’un bien que l’on sait volé.

    Par exemple, une personne achète un téléphone portable en sachant qu’il est issu d’un «  vol à la tire  » c’est-à-dire qu’il a été tiré de la poche de la victime.

    L’auteur du recel de vol doit savoir que la chose provient d’un vol. Il est appelé le « receleur » .

    Le recel est différent de la complicité de vol. Par exemple, une personne qui garde le butin d’un cambriolage sans y avoir participé est coupable de recel, et non de complicité de vol. Le receleur intervient uniquement après la commission du vol.

    Le recel est aussi le fait de bénéficier de l’argent de la vente d’un objet volé.

    Le recel ne concerne pas la personne de bonne foi qui achète un bien d’occasion en pensant qu’il appartient au revendeur. La bonne foi de l’acheteur sera examinée au cours de l’enquête ou du procès.

    Le recel de vol est puni de 5 ans de prison et de 375 000 € d’amende.

    Le recel de vol aggravé est puni plus sévèrement : 10 ans de prison et 750 000 € d’amende. Cette peine s’applique lorsqu’il est commis de manière habituelle, en utilisant les facilités données par une profession ou en bande organisée.

    Le receleur peut être puni d’une amende supérieure à 375 000 € et qui peut aller jusqu’à la moitié de la valeur des objets recelés. C’est le cas lorsque ces objets ont une valeur supérieure à l’amende maximale encourue.

    Des peines complémentaires peuvent être prononcées, comme par exemple la confiscation de l’objet volé, l’interdiction d’exercer une fonction publique, une activité professionnelle, d’avoir une arme.

    Dans tous les cas, le receleur peut être condamné à réparer le préjudice subi par la victime, tout comme le voleur.

    À noter

    Si le voleur n’a pas été identifié ou trouvé, le receleur peut tout de même être condamné pour recel.

    Le délai de prescription du recel de vol est de 6 ans. Ce délai commence à courir à partir du jour où le receleur ne détient plus l’objet volé.

    Dépôt de plainte

    Si vous êtes victime, vous pouvez déposer plainte contre l’auteur des faits. Si vous ne connaissez pas son identité, vous pouvez porter plainte contre X. Le dépôt de plainte peut se faire même si l’auteur des faits se trouve à l’étranger.

    Pour déposer plainte, vous devez vous rendre au commissariat de police ou à la gendarmerie de votre choix.

    Où s’adresser ?

     Commissariat 

    Où s’adresser ?

     Gendarmerie 

    Les services de police ou de gendarmerie sont obligés d’enregistrer votre plainte si vous êtes victime d’une infraction.

    La plainte est ensuite transmise au procureur de la République pour qu’il décide de la suite (enquête, classement sans suite, etc.).

      Si vous ne connaissez pas l’auteur des faits, vous pouvez remplir une plainte en ligne :

      En fonction des éléments déclarés, vous pouvez être contacté par un policier ou un gendarme pour venir compléter votre déclaration en commissariat ou en gendarmerie.

      Votre déclaration est traitée par un agent. Il détermine si elle remplit les conditions pour faire l’objet d’un procès verbal de plainte.

      Si votre déclaration est acceptée, vous êtes informé qu’une copie numérique du procès-verbal de plainte est mise en ligne.

      Sinon, vous recevez un mail vous indiquant le motif du rejet de votre déclaration.

      Vous pouvez déposer plainte auprès du procureur de la République.

      Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

      Où s’adresser ?

       Tribunal judiciaire 

      Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

      • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

      • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

      • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

      • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

      • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

      • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.

      Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

      Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

      Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

      Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

      Vous pouvez être assisté par un avocat si vous le souhaitez.

      Où s’adresser ?

       Avocat 

      À noter

      Si vous avez de faibles ressources, vous pouvez demander à bénéficier de l’aide juridictionnelle pour payer les frais d’un avocat en totalité ou en partie.

      Vous disposez d’un délai de 6 ans pour déposer plainte.

      Ce délai de prescription commence le dernier jour où l’infraction est commise (c’est-à-dire le jour où le suspect s’est séparé de l’objet du vol).

      Quand vous avez déposé plainte, un service de police ou de gendarmerie est chargé d’enquêter. La décision finale sur l’orientation de la plainte est prise par le procureur de la République.

      Demande de réparation du préjudice

      Vous pouvez demander des pour la réparation du préjudice que le vol vous a causé en vous constituant partie civile à la suite du dépôt de plainte.

      Vous pouvez réclamer une copie du procès-verbal de déposition de plainte.

      Le préjudice à réparer concerne aussi bien l’objet du vol (s’il ne peut pas être restitué) que les dommages annexes (porte fracturée, préjudice moral…).

      Demande de restitution de l’objet volé

      Le bien peut se trouver chez la personne auteur du recel de vol ou avoir été vendu.

      En fonction de la bonne ou de la mauvaise foi de l’acheteur, la démarche à effectuer pour la restitution de l’objet est différente. Seul le véritable propriétaire peut la faire.

      Si l’objet a été retrouvé au cours de l’enquête de police ou de gendarmerie chez l’auteur du recel, vous pouvez demander sa restitution pendant l’enquête.

        Une personne ayant acheté un objet qui a été volé peut être considérée de bonne foi si elle prouve qu’elle ignorait l’origine illégale du bien. Par exemple, c’est le cas si le produit était emballé et que le vendeur a présenté des factures.

        Le propriétaire peut réclamer son objet à l’acheteur, pendant 3 ans à partir du jour du vol.

        Si l’achat a été fait dans une foire, un marché, une vente publique ou chez un marchand vendant ce type d’objet, le propriétaire devra rembourser à l’acheteur le prix qu’il a payé.

        En cas de litige, le propriétaire peut engager une action en justice pour réclamer la restitution de son bien et faire évaluer le montant du remboursement pour l’acheteur.

        La juridiction compétente dépend des sommes en jeu dans le litige.

        • Pour un litige inférieur ou égal à 10 000 € , c’est le tribunal de proximité ou le tribunal judiciaire.

        • Pour un litige supérieur à 10 000 € , c’est le tribunal judiciaire.

        Où s’adresser ?

         Tribunal judiciaire 

          Si l’acheteur est de mauvaise foi, c’est-à-dire qu’il connaît l’origine douteuse du bien, le propriétaire pourra demander la restitution de son bien.

          Il pourra la demander à tout moment, que ce soit au cours de l’enquête de police ou de gendarmerie ou après le procès au tribunal s’il y a eu des poursuites engagées.

          Le tribunal peut refuser la restitution judiciaire lorsque celle-ci présente un danger pour les personnes, les biens ou lorsque le bien saisi a servi à commettre l’infraction.

          Le propriétaire peut demander des dommages-intérêts au revendeur de son bien, s’il prouve que le revendeur était au courant de son origine douteuse.

          Il faut utiliser le formulaire et l’envoyer au tribunal.

          Où s’adresser ?

           Tribunal judiciaire 

        Vol – Vandalisme – Escroquerie

          • Pour s’informer :
            116 006 – Numéro d’aide aux victimes

            Écoute, informe et conseille les victimes d’infractions ainsi que leurs proches.

            Par téléphone

            116 006

            Appel gratuit

            Ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 19h

            Le service est également accessible en composant le +33 (0)1 80 52 33 76 (numéro à tarification normale).

            Par courriel

            victimes@france-victimes.fr

          • Pour être assisté :
             Avocat 

          Qu’est-ce que le recel de vol ?

          Le recel de vol est le fait de cacher ou garder une chose volée par quelqu’un d’autre. C’est aussi le fait de donner ou de servir d’intermédiaire pour donner une chose volée, tirer profit de la chose volée. La personne coupable de recel risque les mêmes peines que le voleur. Nous vous présentons les informations à connaître.

            Le recel de vol est la détention, la transmission, la vente ou l’achat d’un bien que l’on sait volé.

            Par exemple, une personne achète un téléphone portable en sachant qu’il est issu d’un «  vol à la tire  » c’est-à-dire qu’il a été tiré de la poche de la victime.

            L’auteur du recel de vol doit savoir que la chose provient d’un vol. Il est appelé le « receleur » .

            Le recel est différent de la complicité de vol. Par exemple, une personne qui garde le butin d’un cambriolage sans y avoir participé est coupable de recel, et non de complicité de vol. Le receleur intervient uniquement après la commission du vol.

            Le recel est aussi le fait de bénéficier de l’argent de la vente d’un objet volé.

            Le recel ne concerne pas la personne de bonne foi qui achète un bien d’occasion en pensant qu’il appartient au revendeur. La bonne foi de l’acheteur sera examinée au cours de l’enquête ou du procès.

            Le recel de vol est puni de 5 ans de prison et de 375 000 € d’amende.

            Le recel de vol aggravé est puni plus sévèrement : 10 ans de prison et 750 000 € d’amende. Cette peine s’applique lorsqu’il est commis de manière habituelle, en utilisant les facilités données par une profession ou en bande organisée.

            Le receleur peut être puni d’une amende supérieure à 375 000 € et qui peut aller jusqu’à la moitié de la valeur des objets recelés. C’est le cas lorsque ces objets ont une valeur supérieure à l’amende maximale encourue.

            Des peines complémentaires peuvent être prononcées, comme par exemple la confiscation de l’objet volé, l’interdiction d’exercer une fonction publique, une activité professionnelle, d’avoir une arme.

            Dans tous les cas, le receleur peut être condamné à réparer le préjudice subi par la victime, tout comme le voleur.

            À noter

            Si le voleur n’a pas été identifié ou trouvé, le receleur peut tout de même être condamné pour recel.

            Le délai de prescription du recel de vol est de 6 ans. Ce délai commence à courir à partir du jour où le receleur ne détient plus l’objet volé.

            Dépôt de plainte

            Si vous êtes victime, vous pouvez déposer plainte contre l’auteur des faits. Si vous ne connaissez pas son identité, vous pouvez porter plainte contre X. Le dépôt de plainte peut se faire même si l’auteur des faits se trouve à l’étranger.

            Pour déposer plainte, vous devez vous rendre au commissariat de police ou à la gendarmerie de votre choix.

            Où s’adresser ?

             Commissariat 

            Où s’adresser ?

             Gendarmerie 

            Les services de police ou de gendarmerie sont obligés d’enregistrer votre plainte si vous êtes victime d’une infraction.

            La plainte est ensuite transmise au procureur de la République pour qu’il décide de la suite (enquête, classement sans suite, etc.).

              Si vous ne connaissez pas l’auteur des faits, vous pouvez remplir une plainte en ligne :

              En fonction des éléments déclarés, vous pouvez être contacté par un policier ou un gendarme pour venir compléter votre déclaration en commissariat ou en gendarmerie.

              Votre déclaration est traitée par un agent. Il détermine si elle remplit les conditions pour faire l’objet d’un procès verbal de plainte.

              Si votre déclaration est acceptée, vous êtes informé qu’une copie numérique du procès-verbal de plainte est mise en ligne.

              Sinon, vous recevez un mail vous indiquant le motif du rejet de votre déclaration.

              Vous pouvez déposer plainte auprès du procureur de la République.

              Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

              Où s’adresser ?

               Tribunal judiciaire 

              Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

              • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

              • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

              • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

              • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

              • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

              • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.

              Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

              Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

              Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

              Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

              Vous pouvez être assisté par un avocat si vous le souhaitez.

              Où s’adresser ?

               Avocat 

              À noter

              Si vous avez de faibles ressources, vous pouvez demander à bénéficier de l’aide juridictionnelle pour payer les frais d’un avocat en totalité ou en partie.

              Vous disposez d’un délai de 6 ans pour déposer plainte.

              Ce délai de prescription commence le dernier jour où l’infraction est commise (c’est-à-dire le jour où le suspect s’est séparé de l’objet du vol).

              Quand vous avez déposé plainte, un service de police ou de gendarmerie est chargé d’enquêter. La décision finale sur l’orientation de la plainte est prise par le procureur de la République.

              Demande de réparation du préjudice

              Vous pouvez demander des pour la réparation du préjudice que le vol vous a causé en vous constituant partie civile à la suite du dépôt de plainte.

              Vous pouvez réclamer une copie du procès-verbal de déposition de plainte.

              Le préjudice à réparer concerne aussi bien l’objet du vol (s’il ne peut pas être restitué) que les dommages annexes (porte fracturée, préjudice moral…).

              Demande de restitution de l’objet volé

              Le bien peut se trouver chez la personne auteur du recel de vol ou avoir été vendu.

              En fonction de la bonne ou de la mauvaise foi de l’acheteur, la démarche à effectuer pour la restitution de l’objet est différente. Seul le véritable propriétaire peut la faire.

              Si l’objet a été retrouvé au cours de l’enquête de police ou de gendarmerie chez l’auteur du recel, vous pouvez demander sa restitution pendant l’enquête.

                Une personne ayant acheté un objet qui a été volé peut être considérée de bonne foi si elle prouve qu’elle ignorait l’origine illégale du bien. Par exemple, c’est le cas si le produit était emballé et que le vendeur a présenté des factures.

                Le propriétaire peut réclamer son objet à l’acheteur, pendant 3 ans à partir du jour du vol.

                Si l’achat a été fait dans une foire, un marché, une vente publique ou chez un marchand vendant ce type d’objet, le propriétaire devra rembourser à l’acheteur le prix qu’il a payé.

                En cas de litige, le propriétaire peut engager une action en justice pour réclamer la restitution de son bien et faire évaluer le montant du remboursement pour l’acheteur.

                La juridiction compétente dépend des sommes en jeu dans le litige.

                • Pour un litige inférieur ou égal à 10 000 € , c’est le tribunal de proximité ou le tribunal judiciaire.

                • Pour un litige supérieur à 10 000 € , c’est le tribunal judiciaire.

                Où s’adresser ?

                 Tribunal judiciaire 

                  Si l’acheteur est de mauvaise foi, c’est-à-dire qu’il connaît l’origine douteuse du bien, le propriétaire pourra demander la restitution de son bien.

                  Il pourra la demander à tout moment, que ce soit au cours de l’enquête de police ou de gendarmerie ou après le procès au tribunal s’il y a eu des poursuites engagées.

                  Le tribunal peut refuser la restitution judiciaire lorsque celle-ci présente un danger pour les personnes, les biens ou lorsque le bien saisi a servi à commettre l’infraction.

                  Le propriétaire peut demander des dommages-intérêts au revendeur de son bien, s’il prouve que le revendeur était au courant de son origine douteuse.

                  Il faut utiliser le formulaire et l’envoyer au tribunal.

                  Où s’adresser ?

                   Tribunal judiciaire 

                Vol – Vandalisme – Escroquerie

                  • Pour s’informer :
                    116 006 – Numéro d’aide aux victimes

                    Écoute, informe et conseille les victimes d’infractions ainsi que leurs proches.

                    Par téléphone

                    116 006

                    Appel gratuit

                    Ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 19h

                    Le service est également accessible en composant le +33 (0)1 80 52 33 76 (numéro à tarification normale).

                    Par courriel

                    victimes@france-victimes.fr

                  • Pour être assisté :
                     Avocat 

                  Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois pour les travaux portant sur une maison individuelle et ses annexes et de 3 mois pour les autres demandes.

                  Qu’est-ce que le recel de vol ?

                  Le recel de vol est le fait de cacher ou garder une chose volée par quelqu’un d’autre. C’est aussi le fait de donner ou de servir d’intermédiaire pour donner une chose volée, tirer profit de la chose volée. La personne coupable de recel risque les mêmes peines que le voleur. Nous vous présentons les informations à connaître.

                    Le recel de vol est la détention, la transmission, la vente ou l’achat d’un bien que l’on sait volé.

                    Par exemple, une personne achète un téléphone portable en sachant qu’il est issu d’un «  vol à la tire  » c’est-à-dire qu’il a été tiré de la poche de la victime.

                    L’auteur du recel de vol doit savoir que la chose provient d’un vol. Il est appelé le « receleur » .

                    Le recel est différent de la complicité de vol. Par exemple, une personne qui garde le butin d’un cambriolage sans y avoir participé est coupable de recel, et non de complicité de vol. Le receleur intervient uniquement après la commission du vol.

                    Le recel est aussi le fait de bénéficier de l’argent de la vente d’un objet volé.

                    Le recel ne concerne pas la personne de bonne foi qui achète un bien d’occasion en pensant qu’il appartient au revendeur. La bonne foi de l’acheteur sera examinée au cours de l’enquête ou du procès.

                    Le recel de vol est puni de 5 ans de prison et de 375 000 € d’amende.

                    Le recel de vol aggravé est puni plus sévèrement : 10 ans de prison et 750 000 € d’amende. Cette peine s’applique lorsqu’il est commis de manière habituelle, en utilisant les facilités données par une profession ou en bande organisée.

                    Le receleur peut être puni d’une amende supérieure à 375 000 € et qui peut aller jusqu’à la moitié de la valeur des objets recelés. C’est le cas lorsque ces objets ont une valeur supérieure à l’amende maximale encourue.

                    Des peines complémentaires peuvent être prononcées, comme par exemple la confiscation de l’objet volé, l’interdiction d’exercer une fonction publique, une activité professionnelle, d’avoir une arme.

                    Dans tous les cas, le receleur peut être condamné à réparer le préjudice subi par la victime, tout comme le voleur.

                    À noter

                    Si le voleur n’a pas été identifié ou trouvé, le receleur peut tout de même être condamné pour recel.

                    Le délai de prescription du recel de vol est de 6 ans. Ce délai commence à courir à partir du jour où le receleur ne détient plus l’objet volé.

                    Dépôt de plainte

                    Si vous êtes victime, vous pouvez déposer plainte contre l’auteur des faits. Si vous ne connaissez pas son identité, vous pouvez porter plainte contre X. Le dépôt de plainte peut se faire même si l’auteur des faits se trouve à l’étranger.

                    Pour déposer plainte, vous devez vous rendre au commissariat de police ou à la gendarmerie de votre choix.

                    Où s’adresser ?

                     Commissariat 

                    Où s’adresser ?

                     Gendarmerie 

                    Les services de police ou de gendarmerie sont obligés d’enregistrer votre plainte si vous êtes victime d’une infraction.

                    La plainte est ensuite transmise au procureur de la République pour qu’il décide de la suite (enquête, classement sans suite, etc.).

                      Si vous ne connaissez pas l’auteur des faits, vous pouvez remplir une plainte en ligne :

                      En fonction des éléments déclarés, vous pouvez être contacté par un policier ou un gendarme pour venir compléter votre déclaration en commissariat ou en gendarmerie.

                      Votre déclaration est traitée par un agent. Il détermine si elle remplit les conditions pour faire l’objet d’un procès verbal de plainte.

                      Si votre déclaration est acceptée, vous êtes informé qu’une copie numérique du procès-verbal de plainte est mise en ligne.

                      Sinon, vous recevez un mail vous indiquant le motif du rejet de votre déclaration.

                      Vous pouvez déposer plainte auprès du procureur de la République.

                      Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

                      Où s’adresser ?

                       Tribunal judiciaire 

                      Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

                      • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                      • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

                      • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                      • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

                      • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                      • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.

                      Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

                      Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

                      Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

                      Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

                      Vous pouvez être assisté par un avocat si vous le souhaitez.

                      Où s’adresser ?

                       Avocat 

                      À noter

                      Si vous avez de faibles ressources, vous pouvez demander à bénéficier de l’aide juridictionnelle pour payer les frais d’un avocat en totalité ou en partie.

                      Vous disposez d’un délai de 6 ans pour déposer plainte.

                      Ce délai de prescription commence le dernier jour où l’infraction est commise (c’est-à-dire le jour où le suspect s’est séparé de l’objet du vol).

                      Quand vous avez déposé plainte, un service de police ou de gendarmerie est chargé d’enquêter. La décision finale sur l’orientation de la plainte est prise par le procureur de la République.

                      Demande de réparation du préjudice

                      Vous pouvez demander des pour la réparation du préjudice que le vol vous a causé en vous constituant partie civile à la suite du dépôt de plainte.

                      Vous pouvez réclamer une copie du procès-verbal de déposition de plainte.

                      Le préjudice à réparer concerne aussi bien l’objet du vol (s’il ne peut pas être restitué) que les dommages annexes (porte fracturée, préjudice moral…).

                      Demande de restitution de l’objet volé

                      Le bien peut se trouver chez la personne auteur du recel de vol ou avoir été vendu.

                      En fonction de la bonne ou de la mauvaise foi de l’acheteur, la démarche à effectuer pour la restitution de l’objet est différente. Seul le véritable propriétaire peut la faire.

                      Si l’objet a été retrouvé au cours de l’enquête de police ou de gendarmerie chez l’auteur du recel, vous pouvez demander sa restitution pendant l’enquête.

                        Une personne ayant acheté un objet qui a été volé peut être considérée de bonne foi si elle prouve qu’elle ignorait l’origine illégale du bien. Par exemple, c’est le cas si le produit était emballé et que le vendeur a présenté des factures.

                        Le propriétaire peut réclamer son objet à l’acheteur, pendant 3 ans à partir du jour du vol.

                        Si l’achat a été fait dans une foire, un marché, une vente publique ou chez un marchand vendant ce type d’objet, le propriétaire devra rembourser à l’acheteur le prix qu’il a payé.

                        En cas de litige, le propriétaire peut engager une action en justice pour réclamer la restitution de son bien et faire évaluer le montant du remboursement pour l’acheteur.

                        La juridiction compétente dépend des sommes en jeu dans le litige.

                        • Pour un litige inférieur ou égal à 10 000 € , c’est le tribunal de proximité ou le tribunal judiciaire.

                        • Pour un litige supérieur à 10 000 € , c’est le tribunal judiciaire.

                        Où s’adresser ?

                         Tribunal judiciaire 

                          Si l’acheteur est de mauvaise foi, c’est-à-dire qu’il connaît l’origine douteuse du bien, le propriétaire pourra demander la restitution de son bien.

                          Il pourra la demander à tout moment, que ce soit au cours de l’enquête de police ou de gendarmerie ou après le procès au tribunal s’il y a eu des poursuites engagées.

                          Le tribunal peut refuser la restitution judiciaire lorsque celle-ci présente un danger pour les personnes, les biens ou lorsque le bien saisi a servi à commettre l’infraction.

                          Le propriétaire peut demander des dommages-intérêts au revendeur de son bien, s’il prouve que le revendeur était au courant de son origine douteuse.

                          Il faut utiliser le formulaire et l’envoyer au tribunal.

                          Où s’adresser ?

                           Tribunal judiciaire 

                        Vol – Vandalisme – Escroquerie

                          • Pour s’informer :
                            116 006 – Numéro d’aide aux victimes

                            Écoute, informe et conseille les victimes d’infractions ainsi que leurs proches.

                            Par téléphone

                            116 006

                            Appel gratuit

                            Ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 19h

                            Le service est également accessible en composant le +33 (0)1 80 52 33 76 (numéro à tarification normale).

                            Par courriel

                            victimes@france-victimes.fr

                          • Pour être assisté :
                             Avocat 

                          Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

                          Le délai d’instruction de droit commun est de 3 mois.

                          Qu’est-ce que le recel de vol ?

                          Le recel de vol est le fait de cacher ou garder une chose volée par quelqu’un d’autre. C’est aussi le fait de donner ou de servir d’intermédiaire pour donner une chose volée, tirer profit de la chose volée. La personne coupable de recel risque les mêmes peines que le voleur. Nous vous présentons les informations à connaître.

                            Le recel de vol est la détention, la transmission, la vente ou l’achat d’un bien que l’on sait volé.

                            Par exemple, une personne achète un téléphone portable en sachant qu’il est issu d’un «  vol à la tire  » c’est-à-dire qu’il a été tiré de la poche de la victime.

                            L’auteur du recel de vol doit savoir que la chose provient d’un vol. Il est appelé le « receleur » .

                            Le recel est différent de la complicité de vol. Par exemple, une personne qui garde le butin d’un cambriolage sans y avoir participé est coupable de recel, et non de complicité de vol. Le receleur intervient uniquement après la commission du vol.

                            Le recel est aussi le fait de bénéficier de l’argent de la vente d’un objet volé.

                            Le recel ne concerne pas la personne de bonne foi qui achète un bien d’occasion en pensant qu’il appartient au revendeur. La bonne foi de l’acheteur sera examinée au cours de l’enquête ou du procès.

                            Le recel de vol est puni de 5 ans de prison et de 375 000 € d’amende.

                            Le recel de vol aggravé est puni plus sévèrement : 10 ans de prison et 750 000 € d’amende. Cette peine s’applique lorsqu’il est commis de manière habituelle, en utilisant les facilités données par une profession ou en bande organisée.

                            Le receleur peut être puni d’une amende supérieure à 375 000 € et qui peut aller jusqu’à la moitié de la valeur des objets recelés. C’est le cas lorsque ces objets ont une valeur supérieure à l’amende maximale encourue.

                            Des peines complémentaires peuvent être prononcées, comme par exemple la confiscation de l’objet volé, l’interdiction d’exercer une fonction publique, une activité professionnelle, d’avoir une arme.

                            Dans tous les cas, le receleur peut être condamné à réparer le préjudice subi par la victime, tout comme le voleur.

                            À noter

                            Si le voleur n’a pas été identifié ou trouvé, le receleur peut tout de même être condamné pour recel.

                            Le délai de prescription du recel de vol est de 6 ans. Ce délai commence à courir à partir du jour où le receleur ne détient plus l’objet volé.

                            Dépôt de plainte

                            Si vous êtes victime, vous pouvez déposer plainte contre l’auteur des faits. Si vous ne connaissez pas son identité, vous pouvez porter plainte contre X. Le dépôt de plainte peut se faire même si l’auteur des faits se trouve à l’étranger.

                            Pour déposer plainte, vous devez vous rendre au commissariat de police ou à la gendarmerie de votre choix.

                            Où s’adresser ?

                             Commissariat 

                            Où s’adresser ?

                             Gendarmerie 

                            Les services de police ou de gendarmerie sont obligés d’enregistrer votre plainte si vous êtes victime d’une infraction.

                            La plainte est ensuite transmise au procureur de la République pour qu’il décide de la suite (enquête, classement sans suite, etc.).

                              Si vous ne connaissez pas l’auteur des faits, vous pouvez remplir une plainte en ligne :

                              En fonction des éléments déclarés, vous pouvez être contacté par un policier ou un gendarme pour venir compléter votre déclaration en commissariat ou en gendarmerie.

                              Votre déclaration est traitée par un agent. Il détermine si elle remplit les conditions pour faire l’objet d’un procès verbal de plainte.

                              Si votre déclaration est acceptée, vous êtes informé qu’une copie numérique du procès-verbal de plainte est mise en ligne.

                              Sinon, vous recevez un mail vous indiquant le motif du rejet de votre déclaration.

                              Vous pouvez déposer plainte auprès du procureur de la République.

                              Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

                              Où s’adresser ?

                               Tribunal judiciaire 

                              Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

                              • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                              • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

                              • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                              • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

                              • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                              • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.

                              Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

                              Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

                              Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

                              Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

                              Vous pouvez être assisté par un avocat si vous le souhaitez.

                              Où s’adresser ?

                               Avocat 

                              À noter

                              Si vous avez de faibles ressources, vous pouvez demander à bénéficier de l’aide juridictionnelle pour payer les frais d’un avocat en totalité ou en partie.

                              Vous disposez d’un délai de 6 ans pour déposer plainte.

                              Ce délai de prescription commence le dernier jour où l’infraction est commise (c’est-à-dire le jour où le suspect s’est séparé de l’objet du vol).

                              Quand vous avez déposé plainte, un service de police ou de gendarmerie est chargé d’enquêter. La décision finale sur l’orientation de la plainte est prise par le procureur de la République.

                              Demande de réparation du préjudice

                              Vous pouvez demander des pour la réparation du préjudice que le vol vous a causé en vous constituant partie civile à la suite du dépôt de plainte.

                              Vous pouvez réclamer une copie du procès-verbal de déposition de plainte.

                              Le préjudice à réparer concerne aussi bien l’objet du vol (s’il ne peut pas être restitué) que les dommages annexes (porte fracturée, préjudice moral…).

                              Demande de restitution de l’objet volé

                              Le bien peut se trouver chez la personne auteur du recel de vol ou avoir été vendu.

                              En fonction de la bonne ou de la mauvaise foi de l’acheteur, la démarche à effectuer pour la restitution de l’objet est différente. Seul le véritable propriétaire peut la faire.

                              Si l’objet a été retrouvé au cours de l’enquête de police ou de gendarmerie chez l’auteur du recel, vous pouvez demander sa restitution pendant l’enquête.

                                Une personne ayant acheté un objet qui a été volé peut être considérée de bonne foi si elle prouve qu’elle ignorait l’origine illégale du bien. Par exemple, c’est le cas si le produit était emballé et que le vendeur a présenté des factures.

                                Le propriétaire peut réclamer son objet à l’acheteur, pendant 3 ans à partir du jour du vol.

                                Si l’achat a été fait dans une foire, un marché, une vente publique ou chez un marchand vendant ce type d’objet, le propriétaire devra rembourser à l’acheteur le prix qu’il a payé.

                                En cas de litige, le propriétaire peut engager une action en justice pour réclamer la restitution de son bien et faire évaluer le montant du remboursement pour l’acheteur.

                                La juridiction compétente dépend des sommes en jeu dans le litige.

                                • Pour un litige inférieur ou égal à 10 000 € , c’est le tribunal de proximité ou le tribunal judiciaire.

                                • Pour un litige supérieur à 10 000 € , c’est le tribunal judiciaire.

                                Où s’adresser ?

                                 Tribunal judiciaire 

                                  Si l’acheteur est de mauvaise foi, c’est-à-dire qu’il connaît l’origine douteuse du bien, le propriétaire pourra demander la restitution de son bien.

                                  Il pourra la demander à tout moment, que ce soit au cours de l’enquête de police ou de gendarmerie ou après le procès au tribunal s’il y a eu des poursuites engagées.

                                  Le tribunal peut refuser la restitution judiciaire lorsque celle-ci présente un danger pour les personnes, les biens ou lorsque le bien saisi a servi à commettre l’infraction.

                                  Le propriétaire peut demander des dommages-intérêts au revendeur de son bien, s’il prouve que le revendeur était au courant de son origine douteuse.

                                  Il faut utiliser le formulaire et l’envoyer au tribunal.

                                  Où s’adresser ?

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                                Vol – Vandalisme – Escroquerie

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                                    116 006 – Numéro d’aide aux victimes

                                    Écoute, informe et conseille les victimes d’infractions ainsi que leurs proches.

                                    Par téléphone

                                    116 006

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                                    Ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 19h

                                    Le service est également accessible en composant le +33 (0)1 80 52 33 76 (numéro à tarification normale).

                                    Par courriel

                                    victimes@france-victimes.fr

                                  • Pour être assisté :
                                     Avocat 

                                  Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

                                  Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois.

                                  Qu’est-ce que le recel de vol ?

                                  Le recel de vol est le fait de cacher ou garder une chose volée par quelqu’un d’autre. C’est aussi le fait de donner ou de servir d’intermédiaire pour donner une chose volée, tirer profit de la chose volée. La personne coupable de recel risque les mêmes peines que le voleur. Nous vous présentons les informations à connaître.

                                    Le recel de vol est la détention, la transmission, la vente ou l’achat d’un bien que l’on sait volé.

                                    Par exemple, une personne achète un téléphone portable en sachant qu’il est issu d’un «  vol à la tire  » c’est-à-dire qu’il a été tiré de la poche de la victime.

                                    L’auteur du recel de vol doit savoir que la chose provient d’un vol. Il est appelé le « receleur » .

                                    Le recel est différent de la complicité de vol. Par exemple, une personne qui garde le butin d’un cambriolage sans y avoir participé est coupable de recel, et non de complicité de vol. Le receleur intervient uniquement après la commission du vol.

                                    Le recel est aussi le fait de bénéficier de l’argent de la vente d’un objet volé.

                                    Le recel ne concerne pas la personne de bonne foi qui achète un bien d’occasion en pensant qu’il appartient au revendeur. La bonne foi de l’acheteur sera examinée au cours de l’enquête ou du procès.

                                    Le recel de vol est puni de 5 ans de prison et de 375 000 € d’amende.

                                    Le recel de vol aggravé est puni plus sévèrement : 10 ans de prison et 750 000 € d’amende. Cette peine s’applique lorsqu’il est commis de manière habituelle, en utilisant les facilités données par une profession ou en bande organisée.

                                    Le receleur peut être puni d’une amende supérieure à 375 000 € et qui peut aller jusqu’à la moitié de la valeur des objets recelés. C’est le cas lorsque ces objets ont une valeur supérieure à l’amende maximale encourue.

                                    Des peines complémentaires peuvent être prononcées, comme par exemple la confiscation de l’objet volé, l’interdiction d’exercer une fonction publique, une activité professionnelle, d’avoir une arme.

                                    Dans tous les cas, le receleur peut être condamné à réparer le préjudice subi par la victime, tout comme le voleur.

                                    À noter

                                    Si le voleur n’a pas été identifié ou trouvé, le receleur peut tout de même être condamné pour recel.

                                    Le délai de prescription du recel de vol est de 6 ans. Ce délai commence à courir à partir du jour où le receleur ne détient plus l’objet volé.

                                    Dépôt de plainte

                                    Si vous êtes victime, vous pouvez déposer plainte contre l’auteur des faits. Si vous ne connaissez pas son identité, vous pouvez porter plainte contre X. Le dépôt de plainte peut se faire même si l’auteur des faits se trouve à l’étranger.

                                    Pour déposer plainte, vous devez vous rendre au commissariat de police ou à la gendarmerie de votre choix.

                                    Où s’adresser ?

                                     Commissariat 

                                    Où s’adresser ?

                                     Gendarmerie 

                                    Les services de police ou de gendarmerie sont obligés d’enregistrer votre plainte si vous êtes victime d’une infraction.

                                    La plainte est ensuite transmise au procureur de la République pour qu’il décide de la suite (enquête, classement sans suite, etc.).

                                      Si vous ne connaissez pas l’auteur des faits, vous pouvez remplir une plainte en ligne :

                                      En fonction des éléments déclarés, vous pouvez être contacté par un policier ou un gendarme pour venir compléter votre déclaration en commissariat ou en gendarmerie.

                                      Votre déclaration est traitée par un agent. Il détermine si elle remplit les conditions pour faire l’objet d’un procès verbal de plainte.

                                      Si votre déclaration est acceptée, vous êtes informé qu’une copie numérique du procès-verbal de plainte est mise en ligne.

                                      Sinon, vous recevez un mail vous indiquant le motif du rejet de votre déclaration.

                                      Vous pouvez déposer plainte auprès du procureur de la République.

                                      Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

                                      Où s’adresser ?

                                       Tribunal judiciaire 

                                      Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

                                      • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                                      • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

                                      • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                                      • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

                                      • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                                      • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.

                                      Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

                                      Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

                                      Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

                                      Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

                                      Vous pouvez être assisté par un avocat si vous le souhaitez.

                                      Où s’adresser ?

                                       Avocat 

                                      À noter

                                      Si vous avez de faibles ressources, vous pouvez demander à bénéficier de l’aide juridictionnelle pour payer les frais d’un avocat en totalité ou en partie.

                                      Vous disposez d’un délai de 6 ans pour déposer plainte.

                                      Ce délai de prescription commence le dernier jour où l’infraction est commise (c’est-à-dire le jour où le suspect s’est séparé de l’objet du vol).

                                      Quand vous avez déposé plainte, un service de police ou de gendarmerie est chargé d’enquêter. La décision finale sur l’orientation de la plainte est prise par le procureur de la République.

                                      Demande de réparation du préjudice

                                      Vous pouvez demander des pour la réparation du préjudice que le vol vous a causé en vous constituant partie civile à la suite du dépôt de plainte.

                                      Vous pouvez réclamer une copie du procès-verbal de déposition de plainte.

                                      Le préjudice à réparer concerne aussi bien l’objet du vol (s’il ne peut pas être restitué) que les dommages annexes (porte fracturée, préjudice moral…).

                                      Demande de restitution de l’objet volé

                                      Le bien peut se trouver chez la personne auteur du recel de vol ou avoir été vendu.

                                      En fonction de la bonne ou de la mauvaise foi de l’acheteur, la démarche à effectuer pour la restitution de l’objet est différente. Seul le véritable propriétaire peut la faire.

                                      Si l’objet a été retrouvé au cours de l’enquête de police ou de gendarmerie chez l’auteur du recel, vous pouvez demander sa restitution pendant l’enquête.

                                        Une personne ayant acheté un objet qui a été volé peut être considérée de bonne foi si elle prouve qu’elle ignorait l’origine illégale du bien. Par exemple, c’est le cas si le produit était emballé et que le vendeur a présenté des factures.

                                        Le propriétaire peut réclamer son objet à l’acheteur, pendant 3 ans à partir du jour du vol.

                                        Si l’achat a été fait dans une foire, un marché, une vente publique ou chez un marchand vendant ce type d’objet, le propriétaire devra rembourser à l’acheteur le prix qu’il a payé.

                                        En cas de litige, le propriétaire peut engager une action en justice pour réclamer la restitution de son bien et faire évaluer le montant du remboursement pour l’acheteur.

                                        La juridiction compétente dépend des sommes en jeu dans le litige.

                                        • Pour un litige inférieur ou égal à 10 000 € , c’est le tribunal de proximité ou le tribunal judiciaire.

                                        • Pour un litige supérieur à 10 000 € , c’est le tribunal judiciaire.

                                        Où s’adresser ?

                                         Tribunal judiciaire 

                                          Si l’acheteur est de mauvaise foi, c’est-à-dire qu’il connaît l’origine douteuse du bien, le propriétaire pourra demander la restitution de son bien.

                                          Il pourra la demander à tout moment, que ce soit au cours de l’enquête de police ou de gendarmerie ou après le procès au tribunal s’il y a eu des poursuites engagées.

                                          Le tribunal peut refuser la restitution judiciaire lorsque celle-ci présente un danger pour les personnes, les biens ou lorsque le bien saisi a servi à commettre l’infraction.

                                          Le propriétaire peut demander des dommages-intérêts au revendeur de son bien, s’il prouve que le revendeur était au courant de son origine douteuse.

                                          Il faut utiliser le formulaire et l’envoyer au tribunal.

                                          Où s’adresser ?

                                           Tribunal judiciaire 

                                        Vol – Vandalisme – Escroquerie

                                          • Pour s’informer :
                                            116 006 – Numéro d’aide aux victimes

                                            Écoute, informe et conseille les victimes d’infractions ainsi que leurs proches.

                                            Par téléphone

                                            116 006

                                            Appel gratuit

                                            Ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 19h

                                            Le service est également accessible en composant le +33 (0)1 80 52 33 76 (numéro à tarification normale).

                                            Par courriel

                                            victimes@france-victimes.fr

                                          • Pour être assisté :
                                             Avocat 

                                          Pour les travaux portant sur des bâtiments accueillant du public (commerces, restaurants …) se référer à la page spécifique.

                                          Faire sa demande en ligne

                                          Désormais pour réaliser vos démarches d’urbanisme, la commune met à votre disposition un service en ligne, le Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU) sécurisé, gratuit et facilement accessible.
                                          Il vous permet d’accéder aux formulaires en ligne, de remplir la demande d’autorisation d’urbanisme nécessaire et de joindre les annexes puis de télétransmettre le dossier de demande à la commune.

                                          La cellule urbanisme restent vos interlocuteurs privilégiés pour vous accompagner tout au long de la procédure. N’hésitez pas à les solliciter dès la construction de votre dossier : urbanisme01@ussel19.fr

                                          Contact