Urbanisme

Démarches d’urbanisme

Vous avez un projet de construction, d’extension, de modification, d’aménagement ? Désormais, vous pouvez réaliser votre demande en ligne sur la plateforme du Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU).

Quand faire votre demande ?

Prévoyez de réaliser vos démarches administratives au minimum 2 mois avant le début travaux.

Si votre projet est situé dans un périmètre de protection des monuments historiques, il est conseillé de prendre l’attache de l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine (UDAP) en amont du dépôt du dossier pour définir votre projet : comptez un mois de délai supplémentaire pour l’instruction de votre demande.

Ai-je le droit ?

Tout d’abord, il faut définir le champ d’application de votre demande.
La surface de plancher (SP) ou l’emprise au sol (ES) créées vont définir le champ d’application de l’autorisation à déposer en mairie.

  • PROJET < 5m² SP ou ES = Pas de formalité
  • 5m² SP ou ES > PROJET > 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 20 m² SP ou ES = Permis de construire

Les ravalements de façade, changements de menuiseries, réfection de toiture, édification de clôtures sont soumis au dépôt d’une déclaration préalable. Les démolitions sont soumises à permis de démolir.

Il existe une exception pour les extensions (agrandissement de la construction existante présentant des dimensions inférieures à celle-ci et ayant un lien physique et fonctionnel avec la construction existante.) en zone urbanisée : les zones en U = UC, UX, UR, UZ, US.

  • 5m² SP ou ES < PROJET < 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 40 m² SP ou ES = permis de construire

Les piscines ne sont pas soumises aux mêmes règles que les constructions (attention les pool House doivent répondre aux règles de constructions classique).

Bassin non couvert ou couverture inférieure à 1.80m de hauteur :

  • 10m² > Bassin > 100 m² = Déclaration préalable
  • Bassin > 100 m² = Permis de construire

Bassin dont la couverture est supérieure à 1.80 m de haut

  • Permis de construire peu importe la superficie du bassin

Emprise au sol

= Projection verticale au sol de la construction

Surface de plancher

= Ensemble des surfaces closes ET couvertes de plus de 1.80m de hauteur

Quand recourir à un architecte ?

  • Lorsque le permis de construire est déposé par une personne morale (entreprise, société, etc.)
  • Lorsque la surface de plancher dépasse 150 m² pour une construction autre qu’à usage agricole.
  • Lorsque les travaux prévus, sur une construction existante, sont soumis à permis de construire et :
    • Qu’ils conduisent la surface de plancher à dépasser le seuil des 150 m²
    • Ou que la construction existante dépasse déjà les 150 m² de surface de plancher

Quelles formalités à accomplir ?

Libération sous contrainte

Qu’est-ce que la libération sous contrainte ? Il s’agit d’une mesure permettant à une personne condamnée à une peine de prison inférieure à 5 ans d’exécuter la fin de sa peine en dehors d’un établissement pénitentiaire. Le bénéficiaire de ce dispositif effectue le restant de sa peine dans le cadre d’une semi-liberté, d’un placement à l’extérieur, d’une détention à domicile sous surveillance électronique ou d’une libération conditionnelle. Cette mesure a pour but d’éviter les cas de récidive.

    La libération sous contrainte concerne une personne incarcérée.

    Les conditions permettant de bénéficier de cette mesure diffèrent en fonction de la durée de la peine de prison à laquelle la personne a été condamnée.

    La personne condamnée à une peine de prison inférieure à 5 ans peut bénéficier d’une libération sous contrainte si :

    • Elle a accompli les 2/3 de sa peine (par exemple, une personne condamnée à 3 ans d’emprisonnement peut obtenir une libération sous contrainte si elle a déjà accompli 2 ans de prison)

    • Elle n’a pas effectué une demande d’aménagement de peine qui serait en cours de traitement

    • Elle n’a pas refusé d’être libérée sous contrainte.

      En principe, la personne condamnée à une peine d’emprisonnement ou de réclusion inférieure à 2 ans bénéficie d’une libération sous contrainte lorsqu’elle n’a plus que 3 mois de prison à accomplir.

      Néanmoins, la libération sous contrainte n’est pas accordée :

      • S’il est impossible de la mettre en place (exemple : le condamné veut absolument être en détention à domicile sous surveillance électronique chez une personne qui n’a pas donné son accord)

      • À la personne qui a fait l’objet d’une sanction disciplinaire pour avoir commis des violences en prison ou pour avoir participé à des actions ayant pour but de perturber le fonctionnement de l’établissement pénitentiaire (exemple : émeute)

      • À la personne qui a sollicité un aménagement de peine et qui attend une réponse à sa demande

      • À la personne qui a bénéficié d’une libération sous contrainte aux 2/3 de sa peine.

        La procédure permettant d’obtenir une libération sous contrainte diffère en fonction de la peine de prison prononcée contre l’auteur de l’infraction.

        La libération sous contrainte est en principe à l’initiative du juge. Toutefois, si le juge ne s’est pas prononcé dans un certain délai, la personne incarcérée peut faire la demande.

        Lorsque la personne arrive aux 2/3 de sa peine de prison, le juge de l’application des peines (Jap) analyse sa situation pour ordonner une libération sous contrainte.

        Pour prendre sa décision, le  Jap  peut demander à entendre la personne concernée et/ou son avocat.

        Si la personne incarcérée répond aux critères de la libération sous contrainte, le Jap ordonne cette mesure.

        Après avoir consulté la commission de l’application des peines, il fixe le cadre dans lequel la personne condamnée sera suivie après sa sortie de prison :

        Le Jap notifie sa décision à la personne condamnée par le biais du chef de l’établissement pénitentiaire dont elle dépend.

        Cette décision peut faire l’objet d’un recours devant la chambre de l’application des peines, dans un délai de 24 heures suivant la notification de l’ordonnance.

          Si la personne incarcérée a exécuté les 2/3 de sa peine de prison et que le  Jap  n’a pas examiné sa situation, elle peut effectuer une demande de libération sous contrainte à la chambre de l’application des peines.

          Cette demande doit être faite :

          • Par lettre  RAR , à la chambre de l’application des peines dont dépend le Jap qui aurait dû se prononcer sur une possible libération sous contrainte

          • Ou par déclaration au chef de l’établissement pénitentiaire dont dépend la personne condamnée.

          Où s’adresser ?

           Cour d’appel 

          La chambre de l’application des peines se prononce directement et peut accorder la libération sous contrainte.

          C’est également elle qui fixe le cadre dans lequel la personne condamnée sera suivie après sa sortie de prison (placement à l’extérieur, semi-liberté, détention à domicile sous surveillance électronique ou libération conditionnelle).

          Attention

          Devant cette juridiction, la personne incarcérée doit être assistée d’un avocat. Si elle n’a pas les revenus suffisants pour faire appel à un avocat, elle peut demander l’aide juridictionnelle.

          Où s’adresser ?

           Avocat 

              Lorsqu’une personne incarcérée n’a plus que 3 mois de prison à accomplir, sauf exception, elle bénéficie automatiquement d’une libération sous contrainte.

              Cette mesure peut être prononcée par le  Jap , même si le condamné s’y oppose.

              Après avoir consulté la commission de l’application des peines, le juge de l’application des peines fixe le cadre dans lequel la personne condamnée sera suivie après sa sortie de prison :

              Le juge de l’application des peines notifie sa décision à la personne condamnée par le biais du chef de l’établissement pénitentiaire dont elle dépend.

              À noter

              Si la libération sous contrainte est impossible à mettre en place, le  Jap  doit le préciser dans une décision motivée.

                La personne incarcérée sort de prison dans les jours qui suivent la décision de libération sous contrainte.

                Elle exécute la fin de sa peine dans les conditions fixées par le juge de l’application des peines ou par la chambre de l’application des peines.

                Elle doit respecter les obligations liées à son aménagement de peine.

                Il peut notamment s’agir de :

                • Répondre aux convocations du service pénitentiaire d’insertion et de probation

                • Prévenir le  SPIP  en cas de changement de domicile ou de déplacement de plus de 15 jours

                • Informer le  Jap  en cas de déplacement à l’étranger

                • Se soumettre à des mesures d’examen médical, de traitement ou de soins si la personne est alcoolique ou consomme des  drogues 

                • Indemniser les victimes

                • Ne pas fréquenter certaines personnes (exemple : un complice, une victime) ou certains lieux déterminés (par exemple, un débit de boissons)

                • Accomplir un travail d’intérêt général.

                Durant toute la période de libération sous contrainte, la personne condamnée est suivie et contrôlée par le service pénitentiaire d’insertion et de probation de l’établissement dans lequel elle se trouvait avant sa sortie.

                Un premier entretien avec un conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation a lieu dans les 5 jours suivants la sortie de prison. Il permet de déterminer la manière dont la personne qui obtient la libération sous contrainte sera pris en charge en fonction de sa situation personnelle et de l’aménagement de peine dont il bénéficie (exemple : entretiens mensuels avec un  CPIP ).

                La libération sous contrainte peut être retirée à la personne qui ne respecte pas les obligations et interdictions fixées dans le cadre de son aménagement de peine.

                Si le juge de l’application des peines envisage de retirer la libération sous contrainte, il convoque la personne concernée pour qu’elle présente ses observations.

                À noter

                Si le procureur de la République et le bénéficiaire de la libération sous contrainte sont d’accord, le  Jap  peut procéder au retrait sans entendre la personne concernée.

                Après avoir examiné la situation de la personne condamnée et avoir obtenu l’avis d’un représentant de l’administration pénitentiaire, le  Jap  rend une décision motivée.

                S’il décide du retrait de la libération sous contrainte, la personne condamnée retourne en prison pour exécuter la fin de sa peine.

                Ce jugement peut faire l’objet d’un recours devant la chambre de l’application des peines, dans un délai de 24 heures suivant sa notification.

                À savoir

                Devant la chambre de l’application des peines, la personne condamnée doit être assistée d’un avocat. Si ces revenus sont insuffisants pour faire appel à un avocat, elle peut faire une demande d’aide juridictionnelle.

                Où s’adresser ?

                 Avocat 

              Libération sous contrainte

              Qu’est-ce que la libération sous contrainte ? Il s’agit d’une mesure permettant à une personne condamnée à une peine de prison inférieure à 5 ans d’exécuter la fin de sa peine en dehors d’un établissement pénitentiaire. Le bénéficiaire de ce dispositif effectue le restant de sa peine dans le cadre d’une semi-liberté, d’un placement à l’extérieur, d’une détention à domicile sous surveillance électronique ou d’une libération conditionnelle. Cette mesure a pour but d’éviter les cas de récidive.

                La libération sous contrainte concerne une personne incarcérée.

                Les conditions permettant de bénéficier de cette mesure diffèrent en fonction de la durée de la peine de prison à laquelle la personne a été condamnée.

                La personne condamnée à une peine de prison inférieure à 5 ans peut bénéficier d’une libération sous contrainte si :

                • Elle a accompli les 2/3 de sa peine (par exemple, une personne condamnée à 3 ans d’emprisonnement peut obtenir une libération sous contrainte si elle a déjà accompli 2 ans de prison)

                • Elle n’a pas effectué une demande d’aménagement de peine qui serait en cours de traitement

                • Elle n’a pas refusé d’être libérée sous contrainte.

                  En principe, la personne condamnée à une peine d’emprisonnement ou de réclusion inférieure à 2 ans bénéficie d’une libération sous contrainte lorsqu’elle n’a plus que 3 mois de prison à accomplir.

                  Néanmoins, la libération sous contrainte n’est pas accordée :

                  • S’il est impossible de la mettre en place (exemple : le condamné veut absolument être en détention à domicile sous surveillance électronique chez une personne qui n’a pas donné son accord)

                  • À la personne qui a fait l’objet d’une sanction disciplinaire pour avoir commis des violences en prison ou pour avoir participé à des actions ayant pour but de perturber le fonctionnement de l’établissement pénitentiaire (exemple : émeute)

                  • À la personne qui a sollicité un aménagement de peine et qui attend une réponse à sa demande

                  • À la personne qui a bénéficié d’une libération sous contrainte aux 2/3 de sa peine.

                    La procédure permettant d’obtenir une libération sous contrainte diffère en fonction de la peine de prison prononcée contre l’auteur de l’infraction.

                    La libération sous contrainte est en principe à l’initiative du juge. Toutefois, si le juge ne s’est pas prononcé dans un certain délai, la personne incarcérée peut faire la demande.

                    Lorsque la personne arrive aux 2/3 de sa peine de prison, le juge de l’application des peines (Jap) analyse sa situation pour ordonner une libération sous contrainte.

                    Pour prendre sa décision, le  Jap  peut demander à entendre la personne concernée et/ou son avocat.

                    Si la personne incarcérée répond aux critères de la libération sous contrainte, le Jap ordonne cette mesure.

                    Après avoir consulté la commission de l’application des peines, il fixe le cadre dans lequel la personne condamnée sera suivie après sa sortie de prison :

                    Le Jap notifie sa décision à la personne condamnée par le biais du chef de l’établissement pénitentiaire dont elle dépend.

                    Cette décision peut faire l’objet d’un recours devant la chambre de l’application des peines, dans un délai de 24 heures suivant la notification de l’ordonnance.

                      Si la personne incarcérée a exécuté les 2/3 de sa peine de prison et que le  Jap  n’a pas examiné sa situation, elle peut effectuer une demande de libération sous contrainte à la chambre de l’application des peines.

                      Cette demande doit être faite :

                      • Par lettre  RAR , à la chambre de l’application des peines dont dépend le Jap qui aurait dû se prononcer sur une possible libération sous contrainte

                      • Ou par déclaration au chef de l’établissement pénitentiaire dont dépend la personne condamnée.

                      Où s’adresser ?

                       Cour d’appel 

                      La chambre de l’application des peines se prononce directement et peut accorder la libération sous contrainte.

                      C’est également elle qui fixe le cadre dans lequel la personne condamnée sera suivie après sa sortie de prison (placement à l’extérieur, semi-liberté, détention à domicile sous surveillance électronique ou libération conditionnelle).

                      Attention

                      Devant cette juridiction, la personne incarcérée doit être assistée d’un avocat. Si elle n’a pas les revenus suffisants pour faire appel à un avocat, elle peut demander l’aide juridictionnelle.

                      Où s’adresser ?

                       Avocat 

                          Lorsqu’une personne incarcérée n’a plus que 3 mois de prison à accomplir, sauf exception, elle bénéficie automatiquement d’une libération sous contrainte.

                          Cette mesure peut être prononcée par le  Jap , même si le condamné s’y oppose.

                          Après avoir consulté la commission de l’application des peines, le juge de l’application des peines fixe le cadre dans lequel la personne condamnée sera suivie après sa sortie de prison :

                          Le juge de l’application des peines notifie sa décision à la personne condamnée par le biais du chef de l’établissement pénitentiaire dont elle dépend.

                          À noter

                          Si la libération sous contrainte est impossible à mettre en place, le  Jap  doit le préciser dans une décision motivée.

                            La personne incarcérée sort de prison dans les jours qui suivent la décision de libération sous contrainte.

                            Elle exécute la fin de sa peine dans les conditions fixées par le juge de l’application des peines ou par la chambre de l’application des peines.

                            Elle doit respecter les obligations liées à son aménagement de peine.

                            Il peut notamment s’agir de :

                            • Répondre aux convocations du service pénitentiaire d’insertion et de probation

                            • Prévenir le  SPIP  en cas de changement de domicile ou de déplacement de plus de 15 jours

                            • Informer le  Jap  en cas de déplacement à l’étranger

                            • Se soumettre à des mesures d’examen médical, de traitement ou de soins si la personne est alcoolique ou consomme des  drogues 

                            • Indemniser les victimes

                            • Ne pas fréquenter certaines personnes (exemple : un complice, une victime) ou certains lieux déterminés (par exemple, un débit de boissons)

                            • Accomplir un travail d’intérêt général.

                            Durant toute la période de libération sous contrainte, la personne condamnée est suivie et contrôlée par le service pénitentiaire d’insertion et de probation de l’établissement dans lequel elle se trouvait avant sa sortie.

                            Un premier entretien avec un conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation a lieu dans les 5 jours suivants la sortie de prison. Il permet de déterminer la manière dont la personne qui obtient la libération sous contrainte sera pris en charge en fonction de sa situation personnelle et de l’aménagement de peine dont il bénéficie (exemple : entretiens mensuels avec un  CPIP ).

                            La libération sous contrainte peut être retirée à la personne qui ne respecte pas les obligations et interdictions fixées dans le cadre de son aménagement de peine.

                            Si le juge de l’application des peines envisage de retirer la libération sous contrainte, il convoque la personne concernée pour qu’elle présente ses observations.

                            À noter

                            Si le procureur de la République et le bénéficiaire de la libération sous contrainte sont d’accord, le  Jap  peut procéder au retrait sans entendre la personne concernée.

                            Après avoir examiné la situation de la personne condamnée et avoir obtenu l’avis d’un représentant de l’administration pénitentiaire, le  Jap  rend une décision motivée.

                            S’il décide du retrait de la libération sous contrainte, la personne condamnée retourne en prison pour exécuter la fin de sa peine.

                            Ce jugement peut faire l’objet d’un recours devant la chambre de l’application des peines, dans un délai de 24 heures suivant sa notification.

                            À savoir

                            Devant la chambre de l’application des peines, la personne condamnée doit être assistée d’un avocat. Si ces revenus sont insuffisants pour faire appel à un avocat, elle peut faire une demande d’aide juridictionnelle.

                            Où s’adresser ?

                             Avocat 

                          Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois pour les travaux portant sur une maison individuelle et ses annexes et de 3 mois pour les autres demandes.

                          Libération sous contrainte

                          Qu’est-ce que la libération sous contrainte ? Il s’agit d’une mesure permettant à une personne condamnée à une peine de prison inférieure à 5 ans d’exécuter la fin de sa peine en dehors d’un établissement pénitentiaire. Le bénéficiaire de ce dispositif effectue le restant de sa peine dans le cadre d’une semi-liberté, d’un placement à l’extérieur, d’une détention à domicile sous surveillance électronique ou d’une libération conditionnelle. Cette mesure a pour but d’éviter les cas de récidive.

                            La libération sous contrainte concerne une personne incarcérée.

                            Les conditions permettant de bénéficier de cette mesure diffèrent en fonction de la durée de la peine de prison à laquelle la personne a été condamnée.

                            La personne condamnée à une peine de prison inférieure à 5 ans peut bénéficier d’une libération sous contrainte si :

                            • Elle a accompli les 2/3 de sa peine (par exemple, une personne condamnée à 3 ans d’emprisonnement peut obtenir une libération sous contrainte si elle a déjà accompli 2 ans de prison)

                            • Elle n’a pas effectué une demande d’aménagement de peine qui serait en cours de traitement

                            • Elle n’a pas refusé d’être libérée sous contrainte.

                              En principe, la personne condamnée à une peine d’emprisonnement ou de réclusion inférieure à 2 ans bénéficie d’une libération sous contrainte lorsqu’elle n’a plus que 3 mois de prison à accomplir.

                              Néanmoins, la libération sous contrainte n’est pas accordée :

                              • S’il est impossible de la mettre en place (exemple : le condamné veut absolument être en détention à domicile sous surveillance électronique chez une personne qui n’a pas donné son accord)

                              • À la personne qui a fait l’objet d’une sanction disciplinaire pour avoir commis des violences en prison ou pour avoir participé à des actions ayant pour but de perturber le fonctionnement de l’établissement pénitentiaire (exemple : émeute)

                              • À la personne qui a sollicité un aménagement de peine et qui attend une réponse à sa demande

                              • À la personne qui a bénéficié d’une libération sous contrainte aux 2/3 de sa peine.

                                La procédure permettant d’obtenir une libération sous contrainte diffère en fonction de la peine de prison prononcée contre l’auteur de l’infraction.

                                La libération sous contrainte est en principe à l’initiative du juge. Toutefois, si le juge ne s’est pas prononcé dans un certain délai, la personne incarcérée peut faire la demande.

                                Lorsque la personne arrive aux 2/3 de sa peine de prison, le juge de l’application des peines (Jap) analyse sa situation pour ordonner une libération sous contrainte.

                                Pour prendre sa décision, le  Jap  peut demander à entendre la personne concernée et/ou son avocat.

                                Si la personne incarcérée répond aux critères de la libération sous contrainte, le Jap ordonne cette mesure.

                                Après avoir consulté la commission de l’application des peines, il fixe le cadre dans lequel la personne condamnée sera suivie après sa sortie de prison :

                                Le Jap notifie sa décision à la personne condamnée par le biais du chef de l’établissement pénitentiaire dont elle dépend.

                                Cette décision peut faire l’objet d’un recours devant la chambre de l’application des peines, dans un délai de 24 heures suivant la notification de l’ordonnance.

                                  Si la personne incarcérée a exécuté les 2/3 de sa peine de prison et que le  Jap  n’a pas examiné sa situation, elle peut effectuer une demande de libération sous contrainte à la chambre de l’application des peines.

                                  Cette demande doit être faite :

                                  • Par lettre  RAR , à la chambre de l’application des peines dont dépend le Jap qui aurait dû se prononcer sur une possible libération sous contrainte

                                  • Ou par déclaration au chef de l’établissement pénitentiaire dont dépend la personne condamnée.

                                  Où s’adresser ?

                                   Cour d’appel 

                                  La chambre de l’application des peines se prononce directement et peut accorder la libération sous contrainte.

                                  C’est également elle qui fixe le cadre dans lequel la personne condamnée sera suivie après sa sortie de prison (placement à l’extérieur, semi-liberté, détention à domicile sous surveillance électronique ou libération conditionnelle).

                                  Attention

                                  Devant cette juridiction, la personne incarcérée doit être assistée d’un avocat. Si elle n’a pas les revenus suffisants pour faire appel à un avocat, elle peut demander l’aide juridictionnelle.

                                  Où s’adresser ?

                                   Avocat 

                                      Lorsqu’une personne incarcérée n’a plus que 3 mois de prison à accomplir, sauf exception, elle bénéficie automatiquement d’une libération sous contrainte.

                                      Cette mesure peut être prononcée par le  Jap , même si le condamné s’y oppose.

                                      Après avoir consulté la commission de l’application des peines, le juge de l’application des peines fixe le cadre dans lequel la personne condamnée sera suivie après sa sortie de prison :

                                      Le juge de l’application des peines notifie sa décision à la personne condamnée par le biais du chef de l’établissement pénitentiaire dont elle dépend.

                                      À noter

                                      Si la libération sous contrainte est impossible à mettre en place, le  Jap  doit le préciser dans une décision motivée.

                                        La personne incarcérée sort de prison dans les jours qui suivent la décision de libération sous contrainte.

                                        Elle exécute la fin de sa peine dans les conditions fixées par le juge de l’application des peines ou par la chambre de l’application des peines.

                                        Elle doit respecter les obligations liées à son aménagement de peine.

                                        Il peut notamment s’agir de :

                                        • Répondre aux convocations du service pénitentiaire d’insertion et de probation

                                        • Prévenir le  SPIP  en cas de changement de domicile ou de déplacement de plus de 15 jours

                                        • Informer le  Jap  en cas de déplacement à l’étranger

                                        • Se soumettre à des mesures d’examen médical, de traitement ou de soins si la personne est alcoolique ou consomme des  drogues 

                                        • Indemniser les victimes

                                        • Ne pas fréquenter certaines personnes (exemple : un complice, une victime) ou certains lieux déterminés (par exemple, un débit de boissons)

                                        • Accomplir un travail d’intérêt général.

                                        Durant toute la période de libération sous contrainte, la personne condamnée est suivie et contrôlée par le service pénitentiaire d’insertion et de probation de l’établissement dans lequel elle se trouvait avant sa sortie.

                                        Un premier entretien avec un conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation a lieu dans les 5 jours suivants la sortie de prison. Il permet de déterminer la manière dont la personne qui obtient la libération sous contrainte sera pris en charge en fonction de sa situation personnelle et de l’aménagement de peine dont il bénéficie (exemple : entretiens mensuels avec un  CPIP ).

                                        La libération sous contrainte peut être retirée à la personne qui ne respecte pas les obligations et interdictions fixées dans le cadre de son aménagement de peine.

                                        Si le juge de l’application des peines envisage de retirer la libération sous contrainte, il convoque la personne concernée pour qu’elle présente ses observations.

                                        À noter

                                        Si le procureur de la République et le bénéficiaire de la libération sous contrainte sont d’accord, le  Jap  peut procéder au retrait sans entendre la personne concernée.

                                        Après avoir examiné la situation de la personne condamnée et avoir obtenu l’avis d’un représentant de l’administration pénitentiaire, le  Jap  rend une décision motivée.

                                        S’il décide du retrait de la libération sous contrainte, la personne condamnée retourne en prison pour exécuter la fin de sa peine.

                                        Ce jugement peut faire l’objet d’un recours devant la chambre de l’application des peines, dans un délai de 24 heures suivant sa notification.

                                        À savoir

                                        Devant la chambre de l’application des peines, la personne condamnée doit être assistée d’un avocat. Si ces revenus sont insuffisants pour faire appel à un avocat, elle peut faire une demande d’aide juridictionnelle.

                                        Où s’adresser ?

                                         Avocat 

                                      Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

                                      Le délai d’instruction de droit commun est de 3 mois.

                                      Libération sous contrainte

                                      Qu’est-ce que la libération sous contrainte ? Il s’agit d’une mesure permettant à une personne condamnée à une peine de prison inférieure à 5 ans d’exécuter la fin de sa peine en dehors d’un établissement pénitentiaire. Le bénéficiaire de ce dispositif effectue le restant de sa peine dans le cadre d’une semi-liberté, d’un placement à l’extérieur, d’une détention à domicile sous surveillance électronique ou d’une libération conditionnelle. Cette mesure a pour but d’éviter les cas de récidive.

                                        La libération sous contrainte concerne une personne incarcérée.

                                        Les conditions permettant de bénéficier de cette mesure diffèrent en fonction de la durée de la peine de prison à laquelle la personne a été condamnée.

                                        La personne condamnée à une peine de prison inférieure à 5 ans peut bénéficier d’une libération sous contrainte si :

                                        • Elle a accompli les 2/3 de sa peine (par exemple, une personne condamnée à 3 ans d’emprisonnement peut obtenir une libération sous contrainte si elle a déjà accompli 2 ans de prison)

                                        • Elle n’a pas effectué une demande d’aménagement de peine qui serait en cours de traitement

                                        • Elle n’a pas refusé d’être libérée sous contrainte.

                                          En principe, la personne condamnée à une peine d’emprisonnement ou de réclusion inférieure à 2 ans bénéficie d’une libération sous contrainte lorsqu’elle n’a plus que 3 mois de prison à accomplir.

                                          Néanmoins, la libération sous contrainte n’est pas accordée :

                                          • S’il est impossible de la mettre en place (exemple : le condamné veut absolument être en détention à domicile sous surveillance électronique chez une personne qui n’a pas donné son accord)

                                          • À la personne qui a fait l’objet d’une sanction disciplinaire pour avoir commis des violences en prison ou pour avoir participé à des actions ayant pour but de perturber le fonctionnement de l’établissement pénitentiaire (exemple : émeute)

                                          • À la personne qui a sollicité un aménagement de peine et qui attend une réponse à sa demande

                                          • À la personne qui a bénéficié d’une libération sous contrainte aux 2/3 de sa peine.

                                            La procédure permettant d’obtenir une libération sous contrainte diffère en fonction de la peine de prison prononcée contre l’auteur de l’infraction.

                                            La libération sous contrainte est en principe à l’initiative du juge. Toutefois, si le juge ne s’est pas prononcé dans un certain délai, la personne incarcérée peut faire la demande.

                                            Lorsque la personne arrive aux 2/3 de sa peine de prison, le juge de l’application des peines (Jap) analyse sa situation pour ordonner une libération sous contrainte.

                                            Pour prendre sa décision, le  Jap  peut demander à entendre la personne concernée et/ou son avocat.

                                            Si la personne incarcérée répond aux critères de la libération sous contrainte, le Jap ordonne cette mesure.

                                            Après avoir consulté la commission de l’application des peines, il fixe le cadre dans lequel la personne condamnée sera suivie après sa sortie de prison :

                                            Le Jap notifie sa décision à la personne condamnée par le biais du chef de l’établissement pénitentiaire dont elle dépend.

                                            Cette décision peut faire l’objet d’un recours devant la chambre de l’application des peines, dans un délai de 24 heures suivant la notification de l’ordonnance.

                                              Si la personne incarcérée a exécuté les 2/3 de sa peine de prison et que le  Jap  n’a pas examiné sa situation, elle peut effectuer une demande de libération sous contrainte à la chambre de l’application des peines.

                                              Cette demande doit être faite :

                                              • Par lettre  RAR , à la chambre de l’application des peines dont dépend le Jap qui aurait dû se prononcer sur une possible libération sous contrainte

                                              • Ou par déclaration au chef de l’établissement pénitentiaire dont dépend la personne condamnée.

                                              Où s’adresser ?

                                               Cour d’appel 

                                              La chambre de l’application des peines se prononce directement et peut accorder la libération sous contrainte.

                                              C’est également elle qui fixe le cadre dans lequel la personne condamnée sera suivie après sa sortie de prison (placement à l’extérieur, semi-liberté, détention à domicile sous surveillance électronique ou libération conditionnelle).

                                              Attention

                                              Devant cette juridiction, la personne incarcérée doit être assistée d’un avocat. Si elle n’a pas les revenus suffisants pour faire appel à un avocat, elle peut demander l’aide juridictionnelle.

                                              Où s’adresser ?

                                               Avocat 

                                                  Lorsqu’une personne incarcérée n’a plus que 3 mois de prison à accomplir, sauf exception, elle bénéficie automatiquement d’une libération sous contrainte.

                                                  Cette mesure peut être prononcée par le  Jap , même si le condamné s’y oppose.

                                                  Après avoir consulté la commission de l’application des peines, le juge de l’application des peines fixe le cadre dans lequel la personne condamnée sera suivie après sa sortie de prison :

                                                  Le juge de l’application des peines notifie sa décision à la personne condamnée par le biais du chef de l’établissement pénitentiaire dont elle dépend.

                                                  À noter

                                                  Si la libération sous contrainte est impossible à mettre en place, le  Jap  doit le préciser dans une décision motivée.

                                                    La personne incarcérée sort de prison dans les jours qui suivent la décision de libération sous contrainte.

                                                    Elle exécute la fin de sa peine dans les conditions fixées par le juge de l’application des peines ou par la chambre de l’application des peines.

                                                    Elle doit respecter les obligations liées à son aménagement de peine.

                                                    Il peut notamment s’agir de :

                                                    • Répondre aux convocations du service pénitentiaire d’insertion et de probation

                                                    • Prévenir le  SPIP  en cas de changement de domicile ou de déplacement de plus de 15 jours

                                                    • Informer le  Jap  en cas de déplacement à l’étranger

                                                    • Se soumettre à des mesures d’examen médical, de traitement ou de soins si la personne est alcoolique ou consomme des  drogues 

                                                    • Indemniser les victimes

                                                    • Ne pas fréquenter certaines personnes (exemple : un complice, une victime) ou certains lieux déterminés (par exemple, un débit de boissons)

                                                    • Accomplir un travail d’intérêt général.

                                                    Durant toute la période de libération sous contrainte, la personne condamnée est suivie et contrôlée par le service pénitentiaire d’insertion et de probation de l’établissement dans lequel elle se trouvait avant sa sortie.

                                                    Un premier entretien avec un conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation a lieu dans les 5 jours suivants la sortie de prison. Il permet de déterminer la manière dont la personne qui obtient la libération sous contrainte sera pris en charge en fonction de sa situation personnelle et de l’aménagement de peine dont il bénéficie (exemple : entretiens mensuels avec un  CPIP ).

                                                    La libération sous contrainte peut être retirée à la personne qui ne respecte pas les obligations et interdictions fixées dans le cadre de son aménagement de peine.

                                                    Si le juge de l’application des peines envisage de retirer la libération sous contrainte, il convoque la personne concernée pour qu’elle présente ses observations.

                                                    À noter

                                                    Si le procureur de la République et le bénéficiaire de la libération sous contrainte sont d’accord, le  Jap  peut procéder au retrait sans entendre la personne concernée.

                                                    Après avoir examiné la situation de la personne condamnée et avoir obtenu l’avis d’un représentant de l’administration pénitentiaire, le  Jap  rend une décision motivée.

                                                    S’il décide du retrait de la libération sous contrainte, la personne condamnée retourne en prison pour exécuter la fin de sa peine.

                                                    Ce jugement peut faire l’objet d’un recours devant la chambre de l’application des peines, dans un délai de 24 heures suivant sa notification.

                                                    À savoir

                                                    Devant la chambre de l’application des peines, la personne condamnée doit être assistée d’un avocat. Si ces revenus sont insuffisants pour faire appel à un avocat, elle peut faire une demande d’aide juridictionnelle.

                                                    Où s’adresser ?

                                                     Avocat 

                                                  Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

                                                  Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois.

                                                  Libération sous contrainte

                                                  Qu’est-ce que la libération sous contrainte ? Il s’agit d’une mesure permettant à une personne condamnée à une peine de prison inférieure à 5 ans d’exécuter la fin de sa peine en dehors d’un établissement pénitentiaire. Le bénéficiaire de ce dispositif effectue le restant de sa peine dans le cadre d’une semi-liberté, d’un placement à l’extérieur, d’une détention à domicile sous surveillance électronique ou d’une libération conditionnelle. Cette mesure a pour but d’éviter les cas de récidive.

                                                    La libération sous contrainte concerne une personne incarcérée.

                                                    Les conditions permettant de bénéficier de cette mesure diffèrent en fonction de la durée de la peine de prison à laquelle la personne a été condamnée.

                                                    La personne condamnée à une peine de prison inférieure à 5 ans peut bénéficier d’une libération sous contrainte si :

                                                    • Elle a accompli les 2/3 de sa peine (par exemple, une personne condamnée à 3 ans d’emprisonnement peut obtenir une libération sous contrainte si elle a déjà accompli 2 ans de prison)

                                                    • Elle n’a pas effectué une demande d’aménagement de peine qui serait en cours de traitement

                                                    • Elle n’a pas refusé d’être libérée sous contrainte.

                                                      En principe, la personne condamnée à une peine d’emprisonnement ou de réclusion inférieure à 2 ans bénéficie d’une libération sous contrainte lorsqu’elle n’a plus que 3 mois de prison à accomplir.

                                                      Néanmoins, la libération sous contrainte n’est pas accordée :

                                                      • S’il est impossible de la mettre en place (exemple : le condamné veut absolument être en détention à domicile sous surveillance électronique chez une personne qui n’a pas donné son accord)

                                                      • À la personne qui a fait l’objet d’une sanction disciplinaire pour avoir commis des violences en prison ou pour avoir participé à des actions ayant pour but de perturber le fonctionnement de l’établissement pénitentiaire (exemple : émeute)

                                                      • À la personne qui a sollicité un aménagement de peine et qui attend une réponse à sa demande

                                                      • À la personne qui a bénéficié d’une libération sous contrainte aux 2/3 de sa peine.

                                                        La procédure permettant d’obtenir une libération sous contrainte diffère en fonction de la peine de prison prononcée contre l’auteur de l’infraction.

                                                        La libération sous contrainte est en principe à l’initiative du juge. Toutefois, si le juge ne s’est pas prononcé dans un certain délai, la personne incarcérée peut faire la demande.

                                                        Lorsque la personne arrive aux 2/3 de sa peine de prison, le juge de l’application des peines (Jap) analyse sa situation pour ordonner une libération sous contrainte.

                                                        Pour prendre sa décision, le  Jap  peut demander à entendre la personne concernée et/ou son avocat.

                                                        Si la personne incarcérée répond aux critères de la libération sous contrainte, le Jap ordonne cette mesure.

                                                        Après avoir consulté la commission de l’application des peines, il fixe le cadre dans lequel la personne condamnée sera suivie après sa sortie de prison :

                                                        Le Jap notifie sa décision à la personne condamnée par le biais du chef de l’établissement pénitentiaire dont elle dépend.

                                                        Cette décision peut faire l’objet d’un recours devant la chambre de l’application des peines, dans un délai de 24 heures suivant la notification de l’ordonnance.

                                                          Si la personne incarcérée a exécuté les 2/3 de sa peine de prison et que le  Jap  n’a pas examiné sa situation, elle peut effectuer une demande de libération sous contrainte à la chambre de l’application des peines.

                                                          Cette demande doit être faite :

                                                          • Par lettre  RAR , à la chambre de l’application des peines dont dépend le Jap qui aurait dû se prononcer sur une possible libération sous contrainte

                                                          • Ou par déclaration au chef de l’établissement pénitentiaire dont dépend la personne condamnée.

                                                          Où s’adresser ?

                                                           Cour d’appel 

                                                          La chambre de l’application des peines se prononce directement et peut accorder la libération sous contrainte.

                                                          C’est également elle qui fixe le cadre dans lequel la personne condamnée sera suivie après sa sortie de prison (placement à l’extérieur, semi-liberté, détention à domicile sous surveillance électronique ou libération conditionnelle).

                                                          Attention

                                                          Devant cette juridiction, la personne incarcérée doit être assistée d’un avocat. Si elle n’a pas les revenus suffisants pour faire appel à un avocat, elle peut demander l’aide juridictionnelle.

                                                          Où s’adresser ?

                                                           Avocat 

                                                              Lorsqu’une personne incarcérée n’a plus que 3 mois de prison à accomplir, sauf exception, elle bénéficie automatiquement d’une libération sous contrainte.

                                                              Cette mesure peut être prononcée par le  Jap , même si le condamné s’y oppose.

                                                              Après avoir consulté la commission de l’application des peines, le juge de l’application des peines fixe le cadre dans lequel la personne condamnée sera suivie après sa sortie de prison :

                                                              Le juge de l’application des peines notifie sa décision à la personne condamnée par le biais du chef de l’établissement pénitentiaire dont elle dépend.

                                                              À noter

                                                              Si la libération sous contrainte est impossible à mettre en place, le  Jap  doit le préciser dans une décision motivée.

                                                                La personne incarcérée sort de prison dans les jours qui suivent la décision de libération sous contrainte.

                                                                Elle exécute la fin de sa peine dans les conditions fixées par le juge de l’application des peines ou par la chambre de l’application des peines.

                                                                Elle doit respecter les obligations liées à son aménagement de peine.

                                                                Il peut notamment s’agir de :

                                                                • Répondre aux convocations du service pénitentiaire d’insertion et de probation

                                                                • Prévenir le  SPIP  en cas de changement de domicile ou de déplacement de plus de 15 jours

                                                                • Informer le  Jap  en cas de déplacement à l’étranger

                                                                • Se soumettre à des mesures d’examen médical, de traitement ou de soins si la personne est alcoolique ou consomme des  drogues 

                                                                • Indemniser les victimes

                                                                • Ne pas fréquenter certaines personnes (exemple : un complice, une victime) ou certains lieux déterminés (par exemple, un débit de boissons)

                                                                • Accomplir un travail d’intérêt général.

                                                                Durant toute la période de libération sous contrainte, la personne condamnée est suivie et contrôlée par le service pénitentiaire d’insertion et de probation de l’établissement dans lequel elle se trouvait avant sa sortie.

                                                                Un premier entretien avec un conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation a lieu dans les 5 jours suivants la sortie de prison. Il permet de déterminer la manière dont la personne qui obtient la libération sous contrainte sera pris en charge en fonction de sa situation personnelle et de l’aménagement de peine dont il bénéficie (exemple : entretiens mensuels avec un  CPIP ).

                                                                La libération sous contrainte peut être retirée à la personne qui ne respecte pas les obligations et interdictions fixées dans le cadre de son aménagement de peine.

                                                                Si le juge de l’application des peines envisage de retirer la libération sous contrainte, il convoque la personne concernée pour qu’elle présente ses observations.

                                                                À noter

                                                                Si le procureur de la République et le bénéficiaire de la libération sous contrainte sont d’accord, le  Jap  peut procéder au retrait sans entendre la personne concernée.

                                                                Après avoir examiné la situation de la personne condamnée et avoir obtenu l’avis d’un représentant de l’administration pénitentiaire, le  Jap  rend une décision motivée.

                                                                S’il décide du retrait de la libération sous contrainte, la personne condamnée retourne en prison pour exécuter la fin de sa peine.

                                                                Ce jugement peut faire l’objet d’un recours devant la chambre de l’application des peines, dans un délai de 24 heures suivant sa notification.

                                                                À savoir

                                                                Devant la chambre de l’application des peines, la personne condamnée doit être assistée d’un avocat. Si ces revenus sont insuffisants pour faire appel à un avocat, elle peut faire une demande d’aide juridictionnelle.

                                                                Où s’adresser ?

                                                                 Avocat 

                                                              Pour les travaux portant sur des bâtiments accueillant du public (commerces, restaurants …) se référer à la page spécifique.

                                                              Faire sa demande en ligne

                                                              Désormais pour réaliser vos démarches d’urbanisme, la commune met à votre disposition un service en ligne, le Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU) sécurisé, gratuit et facilement accessible.
                                                              Il vous permet d’accéder aux formulaires en ligne, de remplir la demande d’autorisation d’urbanisme nécessaire et de joindre les annexes puis de télétransmettre le dossier de demande à la commune.

                                                              La cellule urbanisme restent vos interlocuteurs privilégiés pour vous accompagner tout au long de la procédure. N’hésitez pas à les solliciter dès la construction de votre dossier : urbanisme01@ussel19.fr

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