Urbanisme

Démarches d’urbanisme

Vous avez un projet de construction, d’extension, de modification, d’aménagement ? Désormais, vous pouvez réaliser votre demande en ligne sur la plateforme du Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU).

Quand faire votre demande ?

Prévoyez de réaliser vos démarches administratives au minimum 2 mois avant le début travaux.

Si votre projet est situé dans un périmètre de protection des monuments historiques, il est conseillé de prendre l’attache de l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine (UDAP) en amont du dépôt du dossier pour définir votre projet : comptez un mois de délai supplémentaire pour l’instruction de votre demande.

Ai-je le droit ?

Tout d’abord, il faut définir le champ d’application de votre demande.
La surface de plancher (SP) ou l’emprise au sol (ES) créées vont définir le champ d’application de l’autorisation à déposer en mairie.

  • PROJET < 5m² SP ou ES = Pas de formalité
  • 5m² SP ou ES > PROJET > 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 20 m² SP ou ES = Permis de construire

Les ravalements de façade, changements de menuiseries, réfection de toiture, édification de clôtures sont soumis au dépôt d’une déclaration préalable. Les démolitions sont soumises à permis de démolir.

Il existe une exception pour les extensions (agrandissement de la construction existante présentant des dimensions inférieures à celle-ci et ayant un lien physique et fonctionnel avec la construction existante.) en zone urbanisée : les zones en U = UC, UX, UR, UZ, US.

  • 5m² SP ou ES < PROJET < 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 40 m² SP ou ES = permis de construire

Les piscines ne sont pas soumises aux mêmes règles que les constructions (attention les pool House doivent répondre aux règles de constructions classique).

Bassin non couvert ou couverture inférieure à 1.80m de hauteur :

  • 10m² > Bassin > 100 m² = Déclaration préalable
  • Bassin > 100 m² = Permis de construire

Bassin dont la couverture est supérieure à 1.80 m de haut

  • Permis de construire peu importe la superficie du bassin

Emprise au sol

= Projection verticale au sol de la construction

Surface de plancher

= Ensemble des surfaces closes ET couvertes de plus de 1.80m de hauteur

Quand recourir à un architecte ?

  • Lorsque le permis de construire est déposé par une personne morale (entreprise, société, etc.)
  • Lorsque la surface de plancher dépasse 150 m² pour une construction autre qu’à usage agricole.
  • Lorsque les travaux prévus, sur une construction existante, sont soumis à permis de construire et :
    • Qu’ils conduisent la surface de plancher à dépasser le seuil des 150 m²
    • Ou que la construction existante dépasse déjà les 150 m² de surface de plancher

Quelles formalités à accomplir ?

Abus de faiblesse

Vous avez acheté un canapé à prix fort après une visite à domicile du vendeur ? Vous pouvez être victime d’un abus de faiblesse ou d’un abus de l’état d’ignorance. Ces abus peuvent amener la victime à un acte ou à une abstention gravement préjudiciable pour elle. Nous vous présentons les informations à connaître.

    Eléments constitutifs de l’infraction

    L’abus de faiblesse ou l’abus d’ignorance est un délit.

    Ce délit existe si 3 éléments sont réunis :

    • Vulnérabilité de la victime

    • Abus commis par l’auteur des faits

    • Préjudice subi par la victime.

    C’est le cas lorsqu’une personne profite de la vulnérabilité d’une autre pour la conduire à faire un acte ou une abstention contraire à son intérêt.

    La vulnérabilité doit être visible ou connue par l’auteur des faits.

    La vulnérabilité peut être due à  l’âge (mineur, personne âgée), la maladie, l’infirmité, le handicap physique ou mental ou l’état de grossesse. Cela peut être aussi un état dépressif durable ou momentané.

    La victime n’a pas conscience de ses actes et en ignore les conséquences.

    Il peut s’agir, par exemple, d’une personne âgée qui ne mesure pas les conséquences financières de son engagement. Il en est de même, du mineur qui souscrit un contrat sans avoir la capacité juridique.

    La victime peut aussi être en état de sujétion psychologique ou physique, en cas de pressions graves et répétées ou de techniques perturbant son jugement (dans les sectes par exemple).

    À savoir

    Il existe une protection particulière des personnes âgées et des personnes malades. Il est interdit de faire une donation ou un testament en faveur des professionnels de santé, par exemple, un médecin, un infirmier, un aide-soignant, un pharmacien…Seuls les cadeaux de faible valeur sont possibles (chocolats, par exemple).

    Connaître les infractions voisines de l’abus de faiblesse ou de l’abus d’ignorance

    L’abus de faiblesse ou l’abus d’ignorance ne doivent pas être confondus avec :

    • Un abus de confiance. Dans ce cas, l’auteur des faits détourne un bien ou de l’argent appartenant à la victime. Cette dernière lui a accordé sa confiance

    • Une escroquerie. Dans ce cas, l’auteur des faits obtient de la victime un bien, un service ou de l’argent par une tromperie (manœuvres frauduleuses comme une ruse, une mise en scène…).

    Exemples d’abus de faiblesse

    L’abus de faiblesse ou l’abus d’ignorance peut prendre des formes variées :

    • Vente inutile, par exemple, la souscription d’un abonnement internet par une personne qui n’a pas d’ordinateur

    • Vente d’une maison pour un prix nettement inférieur à sa valeur réelle

    • Remises de sommes d’argent importantes et inhabituelles (virements, chèques, paiement par carte bancaire, retraits bancaires), sans réelle contrepartie

    • Signature d’une procuration bancaire à une personne qui ne comprend pas la langue française

    • Pressions psychologiques exercées sur une personne, sous l’emprise d’une secte, pour la pousser à refuser les soins médicaux nécessaires à sa survie. Il en va de même pour un tiers (voisin, ami) ou un membre de la famille. Ces pressions doivent amener la victime faire un acte contraire à son intérêt.

    En cas de contrat commercial, il peut y avoir un abus lorsque l’engagement du consommateur est obtenu dans les circonstances suivantes :

    • Visite à domicile (ruses ou artifices peuvent être employés pour convaincre le consommateur d’acheter un bien ou de signer un contrat d’engagement)

    • À la suite d’un démarchage par téléphone (contrainte éventuelle) ou à la suite d’une offre effectuée à domicile, à se rendre sur un lieu de vente, avec des avantages particuliers (cadeaux, remises…)

    • À l’occasion de réunion ou d’excursion organisées par l’auteur de l’abus

    • Dans un lieu non destiné à la commercialisation du bien ou du service (parking, hôtel …) ou dans le cadre de foire (ou de salon)

    • Dans une situation d’urgence ayant mis le consommateur dans l’impossibilité de consulter un professionnel qualifié et entraînant une vulnérabilité momentanée (par exemple, serrure bloquée, voiture ou chauffage en panne).

    L’abus de faiblesse ou l’abus de l’état d’ignorance est puni de 3 ans de prison et de 375 000 € d’amende.

    Lorsque les abus sont commis par le responsable d’une association sectaire, les peines encourues sont de 5 ans de prison et 750 000 € d’amende.

    Lorsque les abus sont commis par les membres d’une association sectaire en bande organisée, les peines encourues sont de 7 ans de prison et 1 000 000 € d’amende.

    Des peines complémentaires peuvent être prononcées : interdiction d’exercer une activité professionnelle, affichage de la décision judiciaire, fermeture d’établissement…

    À savoir

    Le complice de ces abus risque la même peine que l’auteur des faits.

    La victime dispose de plusieurs actions.

    Le contrat peut être annulé pour vice de consentement.

    La demande d’annulation peut être faite sur papier libre en suivant un modèle :

    La demande peut être adressée au professionnel concerné.

    Si l’annulation de l’acte est demandé, la victime doit apporter la preuve de l’abus de faiblesse ou de l’abus d’ignorance, par tout moyen. Par exemple, cela peut être un certificat médical indiquant sa vulnérabilité au jour de l’engagement contractuel.

    La victime peut demander l’annulation du contrat frauduleux et la restitution de la somme d’argent versée. Elle peut aussi demander des dommages-intérêts en réparation de son préjudice.

    À noter

    À partir du jugement de curatelle, tutelle…, il peut y avoir une demande en réduction ou en annulation des actes passés par le majeur. Cela est possible seulement si un contrat ou un document abusif a été signé par le majeur, dans un délai de 2 ans maximum avant le jugement de protection.

    La victime a 5 ans pour demander la nullité de l’acte contesté.

    En cas de décès de la victime, l’action peut être engagée par ses héritiers seulement si le préjudice de la victime était existant avant son décès.

    Si la victime est mineure au moment des faits, le délai de 5 ans court à compter de sa majorité.

    Si la victime est un majeur protégé, la prescription de 5 ans court à compter du jugement qui décide de la mesure de tutelle ou de curatelle.

    La victime peut saisir le tribunal judiciaire pour demander la résolution judiciaire du contrat.

    Elle peut également demander des dommages et intérêts.

    Elle doit prouver que l’abus commis par l’auteur ainsi que ses conséquences sont intentionnels et qu’il connait sa vulnérabilité.

    Devant le tribunal judiciaire, la victime doit être représentée par un avocat sauf dans certains cas.

    Elle doit saisir le tribunal par assignation ou par requête.

      La victime peut déposer plainte pour ces faits.

      Si la victime est mineure, elle peut faire cette démarche seule ou en étant accompagnée de ses parents.

      Si la victime est sous tutelle, c’est le tuteur qui porte plainte en son nom.

      Si la victime est sous curatelle, le curateur l’assiste.

      La plainte doit être déposée dans un délai de 6 ans à compter du jour où les faits ont été commis.

      Si les faits ont été répétés par l’auteur, c’est le dernier acte commis qui fera commencer le délai.

      Si les faits ont été cachés par l’auteur, c’est une cause d’allongement du délai qui ne peut dépasser 12 ans à partir de la commission des faits.

      La victime (ou son représentant) peut demander la réparation de son préjudice. Pour cela, elle doit se constituer partie civil au cours de la procédure et ce jusqu’à l’audience.

      Elle peut demander réparation d’un ou plusieurs des préjudices suivants :

      • Montant du prix du bien ou de l’argent détourné

      • Dommages et intérêts pour la privation de l’objet et pour préjudice moral

      • Somme pour couvrir le montant des frais engagés pour le procès.

      Si la victime se constitue partie civile, elle doit chiffrer ses demandes.

      Pour déposer plainte, la victime peut se rendre au commissariat de police ou à la gendarmerie de son choix.

      Où s’adresser ?

       Commissariat 

      Où s’adresser ?

       Gendarmerie 

      Les services de police ou de gendarmerie sont obligés d’enregistrer la plainte.

      La plainte est transmise au procureur de la République pour qu’il décide de la suite (enquête, classement sans suite…).

        La plainte est déposée auprès du procureur de la République.

        Pour cela, il faut envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

        Où s’adresser ?

         Tribunal judiciaire 

        Le courrier doit préciser les éléments suivants :

        • État civil et coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

        • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

        • Nom de l’auteur supposé s’il est connu (sinon, la plainte sera déposée contre X)

        • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

        • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

        • Documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.

        Le dépôt de plainte peut être fait sur papier libre en suivant un modèle :

        La plainte peut être envoyée en lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR), par lettre simple ou par lettre suivie.

        Il est possible de déposer la plainte directement à l’accueil du tribunal.

        Dans tous les cas, un récépissé est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré la plainte.

        Vol – Vandalisme – Escroquerie

          • 116 006 – Numéro d’aide aux victimes

            Ce service permet aux victimes d’infractions (hors atteintes aux biens sur internet) d’être écoutées et dirigées vers un réseau associatif et/ou tout professionnel spécialisé dans la protection des victimes.

            En France métropolitaine

            116 006

            Appel gratuit

            Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

            Hors métropole (ou depuis l’étranger)

            + 33 (0)1 80 52 33 76

            Appel gratuit

            Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

            Pour les personnes malentendantes

            Par mail :  victimes@116006.fr 

          Abus de faiblesse

          Vous avez acheté un canapé à prix fort après une visite à domicile du vendeur ? Vous pouvez être victime d’un abus de faiblesse ou d’un abus de l’état d’ignorance. Ces abus peuvent amener la victime à un acte ou à une abstention gravement préjudiciable pour elle. Nous vous présentons les informations à connaître.

            Eléments constitutifs de l’infraction

            L’abus de faiblesse ou l’abus d’ignorance est un délit.

            Ce délit existe si 3 éléments sont réunis :

            • Vulnérabilité de la victime

            • Abus commis par l’auteur des faits

            • Préjudice subi par la victime.

            C’est le cas lorsqu’une personne profite de la vulnérabilité d’une autre pour la conduire à faire un acte ou une abstention contraire à son intérêt.

            La vulnérabilité doit être visible ou connue par l’auteur des faits.

            La vulnérabilité peut être due à  l’âge (mineur, personne âgée), la maladie, l’infirmité, le handicap physique ou mental ou l’état de grossesse. Cela peut être aussi un état dépressif durable ou momentané.

            La victime n’a pas conscience de ses actes et en ignore les conséquences.

            Il peut s’agir, par exemple, d’une personne âgée qui ne mesure pas les conséquences financières de son engagement. Il en est de même, du mineur qui souscrit un contrat sans avoir la capacité juridique.

            La victime peut aussi être en état de sujétion psychologique ou physique, en cas de pressions graves et répétées ou de techniques perturbant son jugement (dans les sectes par exemple).

            À savoir

            Il existe une protection particulière des personnes âgées et des personnes malades. Il est interdit de faire une donation ou un testament en faveur des professionnels de santé, par exemple, un médecin, un infirmier, un aide-soignant, un pharmacien…Seuls les cadeaux de faible valeur sont possibles (chocolats, par exemple).

            Connaître les infractions voisines de l’abus de faiblesse ou de l’abus d’ignorance

            L’abus de faiblesse ou l’abus d’ignorance ne doivent pas être confondus avec :

            • Un abus de confiance. Dans ce cas, l’auteur des faits détourne un bien ou de l’argent appartenant à la victime. Cette dernière lui a accordé sa confiance

            • Une escroquerie. Dans ce cas, l’auteur des faits obtient de la victime un bien, un service ou de l’argent par une tromperie (manœuvres frauduleuses comme une ruse, une mise en scène…).

            Exemples d’abus de faiblesse

            L’abus de faiblesse ou l’abus d’ignorance peut prendre des formes variées :

            • Vente inutile, par exemple, la souscription d’un abonnement internet par une personne qui n’a pas d’ordinateur

            • Vente d’une maison pour un prix nettement inférieur à sa valeur réelle

            • Remises de sommes d’argent importantes et inhabituelles (virements, chèques, paiement par carte bancaire, retraits bancaires), sans réelle contrepartie

            • Signature d’une procuration bancaire à une personne qui ne comprend pas la langue française

            • Pressions psychologiques exercées sur une personne, sous l’emprise d’une secte, pour la pousser à refuser les soins médicaux nécessaires à sa survie. Il en va de même pour un tiers (voisin, ami) ou un membre de la famille. Ces pressions doivent amener la victime faire un acte contraire à son intérêt.

            En cas de contrat commercial, il peut y avoir un abus lorsque l’engagement du consommateur est obtenu dans les circonstances suivantes :

            • Visite à domicile (ruses ou artifices peuvent être employés pour convaincre le consommateur d’acheter un bien ou de signer un contrat d’engagement)

            • À la suite d’un démarchage par téléphone (contrainte éventuelle) ou à la suite d’une offre effectuée à domicile, à se rendre sur un lieu de vente, avec des avantages particuliers (cadeaux, remises…)

            • À l’occasion de réunion ou d’excursion organisées par l’auteur de l’abus

            • Dans un lieu non destiné à la commercialisation du bien ou du service (parking, hôtel …) ou dans le cadre de foire (ou de salon)

            • Dans une situation d’urgence ayant mis le consommateur dans l’impossibilité de consulter un professionnel qualifié et entraînant une vulnérabilité momentanée (par exemple, serrure bloquée, voiture ou chauffage en panne).

            L’abus de faiblesse ou l’abus de l’état d’ignorance est puni de 3 ans de prison et de 375 000 € d’amende.

            Lorsque les abus sont commis par le responsable d’une association sectaire, les peines encourues sont de 5 ans de prison et 750 000 € d’amende.

            Lorsque les abus sont commis par les membres d’une association sectaire en bande organisée, les peines encourues sont de 7 ans de prison et 1 000 000 € d’amende.

            Des peines complémentaires peuvent être prononcées : interdiction d’exercer une activité professionnelle, affichage de la décision judiciaire, fermeture d’établissement…

            À savoir

            Le complice de ces abus risque la même peine que l’auteur des faits.

            La victime dispose de plusieurs actions.

            Le contrat peut être annulé pour vice de consentement.

            La demande d’annulation peut être faite sur papier libre en suivant un modèle :

            La demande peut être adressée au professionnel concerné.

            Si l’annulation de l’acte est demandé, la victime doit apporter la preuve de l’abus de faiblesse ou de l’abus d’ignorance, par tout moyen. Par exemple, cela peut être un certificat médical indiquant sa vulnérabilité au jour de l’engagement contractuel.

            La victime peut demander l’annulation du contrat frauduleux et la restitution de la somme d’argent versée. Elle peut aussi demander des dommages-intérêts en réparation de son préjudice.

            À noter

            À partir du jugement de curatelle, tutelle…, il peut y avoir une demande en réduction ou en annulation des actes passés par le majeur. Cela est possible seulement si un contrat ou un document abusif a été signé par le majeur, dans un délai de 2 ans maximum avant le jugement de protection.

            La victime a 5 ans pour demander la nullité de l’acte contesté.

            En cas de décès de la victime, l’action peut être engagée par ses héritiers seulement si le préjudice de la victime était existant avant son décès.

            Si la victime est mineure au moment des faits, le délai de 5 ans court à compter de sa majorité.

            Si la victime est un majeur protégé, la prescription de 5 ans court à compter du jugement qui décide de la mesure de tutelle ou de curatelle.

            La victime peut saisir le tribunal judiciaire pour demander la résolution judiciaire du contrat.

            Elle peut également demander des dommages et intérêts.

            Elle doit prouver que l’abus commis par l’auteur ainsi que ses conséquences sont intentionnels et qu’il connait sa vulnérabilité.

            Devant le tribunal judiciaire, la victime doit être représentée par un avocat sauf dans certains cas.

            Elle doit saisir le tribunal par assignation ou par requête.

              La victime peut déposer plainte pour ces faits.

              Si la victime est mineure, elle peut faire cette démarche seule ou en étant accompagnée de ses parents.

              Si la victime est sous tutelle, c’est le tuteur qui porte plainte en son nom.

              Si la victime est sous curatelle, le curateur l’assiste.

              La plainte doit être déposée dans un délai de 6 ans à compter du jour où les faits ont été commis.

              Si les faits ont été répétés par l’auteur, c’est le dernier acte commis qui fera commencer le délai.

              Si les faits ont été cachés par l’auteur, c’est une cause d’allongement du délai qui ne peut dépasser 12 ans à partir de la commission des faits.

              La victime (ou son représentant) peut demander la réparation de son préjudice. Pour cela, elle doit se constituer partie civil au cours de la procédure et ce jusqu’à l’audience.

              Elle peut demander réparation d’un ou plusieurs des préjudices suivants :

              • Montant du prix du bien ou de l’argent détourné

              • Dommages et intérêts pour la privation de l’objet et pour préjudice moral

              • Somme pour couvrir le montant des frais engagés pour le procès.

              Si la victime se constitue partie civile, elle doit chiffrer ses demandes.

              Pour déposer plainte, la victime peut se rendre au commissariat de police ou à la gendarmerie de son choix.

              Où s’adresser ?

               Commissariat 

              Où s’adresser ?

               Gendarmerie 

              Les services de police ou de gendarmerie sont obligés d’enregistrer la plainte.

              La plainte est transmise au procureur de la République pour qu’il décide de la suite (enquête, classement sans suite…).

                La plainte est déposée auprès du procureur de la République.

                Pour cela, il faut envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

                Où s’adresser ?

                 Tribunal judiciaire 

                Le courrier doit préciser les éléments suivants :

                • État civil et coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

                • Nom de l’auteur supposé s’il est connu (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

                • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                • Documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.

                Le dépôt de plainte peut être fait sur papier libre en suivant un modèle :

                La plainte peut être envoyée en lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR), par lettre simple ou par lettre suivie.

                Il est possible de déposer la plainte directement à l’accueil du tribunal.

                Dans tous les cas, un récépissé est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré la plainte.

                Vol – Vandalisme – Escroquerie

                  • 116 006 – Numéro d’aide aux victimes

                    Ce service permet aux victimes d’infractions (hors atteintes aux biens sur internet) d’être écoutées et dirigées vers un réseau associatif et/ou tout professionnel spécialisé dans la protection des victimes.

                    En France métropolitaine

                    116 006

                    Appel gratuit

                    Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                    Hors métropole (ou depuis l’étranger)

                    + 33 (0)1 80 52 33 76

                    Appel gratuit

                    Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                    Pour les personnes malentendantes

                    Par mail :  victimes@116006.fr 

                  Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois pour les travaux portant sur une maison individuelle et ses annexes et de 3 mois pour les autres demandes.

                  Abus de faiblesse

                  Vous avez acheté un canapé à prix fort après une visite à domicile du vendeur ? Vous pouvez être victime d’un abus de faiblesse ou d’un abus de l’état d’ignorance. Ces abus peuvent amener la victime à un acte ou à une abstention gravement préjudiciable pour elle. Nous vous présentons les informations à connaître.

                    Eléments constitutifs de l’infraction

                    L’abus de faiblesse ou l’abus d’ignorance est un délit.

                    Ce délit existe si 3 éléments sont réunis :

                    • Vulnérabilité de la victime

                    • Abus commis par l’auteur des faits

                    • Préjudice subi par la victime.

                    C’est le cas lorsqu’une personne profite de la vulnérabilité d’une autre pour la conduire à faire un acte ou une abstention contraire à son intérêt.

                    La vulnérabilité doit être visible ou connue par l’auteur des faits.

                    La vulnérabilité peut être due à  l’âge (mineur, personne âgée), la maladie, l’infirmité, le handicap physique ou mental ou l’état de grossesse. Cela peut être aussi un état dépressif durable ou momentané.

                    La victime n’a pas conscience de ses actes et en ignore les conséquences.

                    Il peut s’agir, par exemple, d’une personne âgée qui ne mesure pas les conséquences financières de son engagement. Il en est de même, du mineur qui souscrit un contrat sans avoir la capacité juridique.

                    La victime peut aussi être en état de sujétion psychologique ou physique, en cas de pressions graves et répétées ou de techniques perturbant son jugement (dans les sectes par exemple).

                    À savoir

                    Il existe une protection particulière des personnes âgées et des personnes malades. Il est interdit de faire une donation ou un testament en faveur des professionnels de santé, par exemple, un médecin, un infirmier, un aide-soignant, un pharmacien…Seuls les cadeaux de faible valeur sont possibles (chocolats, par exemple).

                    Connaître les infractions voisines de l’abus de faiblesse ou de l’abus d’ignorance

                    L’abus de faiblesse ou l’abus d’ignorance ne doivent pas être confondus avec :

                    • Un abus de confiance. Dans ce cas, l’auteur des faits détourne un bien ou de l’argent appartenant à la victime. Cette dernière lui a accordé sa confiance

                    • Une escroquerie. Dans ce cas, l’auteur des faits obtient de la victime un bien, un service ou de l’argent par une tromperie (manœuvres frauduleuses comme une ruse, une mise en scène…).

                    Exemples d’abus de faiblesse

                    L’abus de faiblesse ou l’abus d’ignorance peut prendre des formes variées :

                    • Vente inutile, par exemple, la souscription d’un abonnement internet par une personne qui n’a pas d’ordinateur

                    • Vente d’une maison pour un prix nettement inférieur à sa valeur réelle

                    • Remises de sommes d’argent importantes et inhabituelles (virements, chèques, paiement par carte bancaire, retraits bancaires), sans réelle contrepartie

                    • Signature d’une procuration bancaire à une personne qui ne comprend pas la langue française

                    • Pressions psychologiques exercées sur une personne, sous l’emprise d’une secte, pour la pousser à refuser les soins médicaux nécessaires à sa survie. Il en va de même pour un tiers (voisin, ami) ou un membre de la famille. Ces pressions doivent amener la victime faire un acte contraire à son intérêt.

                    En cas de contrat commercial, il peut y avoir un abus lorsque l’engagement du consommateur est obtenu dans les circonstances suivantes :

                    • Visite à domicile (ruses ou artifices peuvent être employés pour convaincre le consommateur d’acheter un bien ou de signer un contrat d’engagement)

                    • À la suite d’un démarchage par téléphone (contrainte éventuelle) ou à la suite d’une offre effectuée à domicile, à se rendre sur un lieu de vente, avec des avantages particuliers (cadeaux, remises…)

                    • À l’occasion de réunion ou d’excursion organisées par l’auteur de l’abus

                    • Dans un lieu non destiné à la commercialisation du bien ou du service (parking, hôtel …) ou dans le cadre de foire (ou de salon)

                    • Dans une situation d’urgence ayant mis le consommateur dans l’impossibilité de consulter un professionnel qualifié et entraînant une vulnérabilité momentanée (par exemple, serrure bloquée, voiture ou chauffage en panne).

                    L’abus de faiblesse ou l’abus de l’état d’ignorance est puni de 3 ans de prison et de 375 000 € d’amende.

                    Lorsque les abus sont commis par le responsable d’une association sectaire, les peines encourues sont de 5 ans de prison et 750 000 € d’amende.

                    Lorsque les abus sont commis par les membres d’une association sectaire en bande organisée, les peines encourues sont de 7 ans de prison et 1 000 000 € d’amende.

                    Des peines complémentaires peuvent être prononcées : interdiction d’exercer une activité professionnelle, affichage de la décision judiciaire, fermeture d’établissement…

                    À savoir

                    Le complice de ces abus risque la même peine que l’auteur des faits.

                    La victime dispose de plusieurs actions.

                    Le contrat peut être annulé pour vice de consentement.

                    La demande d’annulation peut être faite sur papier libre en suivant un modèle :

                    La demande peut être adressée au professionnel concerné.

                    Si l’annulation de l’acte est demandé, la victime doit apporter la preuve de l’abus de faiblesse ou de l’abus d’ignorance, par tout moyen. Par exemple, cela peut être un certificat médical indiquant sa vulnérabilité au jour de l’engagement contractuel.

                    La victime peut demander l’annulation du contrat frauduleux et la restitution de la somme d’argent versée. Elle peut aussi demander des dommages-intérêts en réparation de son préjudice.

                    À noter

                    À partir du jugement de curatelle, tutelle…, il peut y avoir une demande en réduction ou en annulation des actes passés par le majeur. Cela est possible seulement si un contrat ou un document abusif a été signé par le majeur, dans un délai de 2 ans maximum avant le jugement de protection.

                    La victime a 5 ans pour demander la nullité de l’acte contesté.

                    En cas de décès de la victime, l’action peut être engagée par ses héritiers seulement si le préjudice de la victime était existant avant son décès.

                    Si la victime est mineure au moment des faits, le délai de 5 ans court à compter de sa majorité.

                    Si la victime est un majeur protégé, la prescription de 5 ans court à compter du jugement qui décide de la mesure de tutelle ou de curatelle.

                    La victime peut saisir le tribunal judiciaire pour demander la résolution judiciaire du contrat.

                    Elle peut également demander des dommages et intérêts.

                    Elle doit prouver que l’abus commis par l’auteur ainsi que ses conséquences sont intentionnels et qu’il connait sa vulnérabilité.

                    Devant le tribunal judiciaire, la victime doit être représentée par un avocat sauf dans certains cas.

                    Elle doit saisir le tribunal par assignation ou par requête.

                      La victime peut déposer plainte pour ces faits.

                      Si la victime est mineure, elle peut faire cette démarche seule ou en étant accompagnée de ses parents.

                      Si la victime est sous tutelle, c’est le tuteur qui porte plainte en son nom.

                      Si la victime est sous curatelle, le curateur l’assiste.

                      La plainte doit être déposée dans un délai de 6 ans à compter du jour où les faits ont été commis.

                      Si les faits ont été répétés par l’auteur, c’est le dernier acte commis qui fera commencer le délai.

                      Si les faits ont été cachés par l’auteur, c’est une cause d’allongement du délai qui ne peut dépasser 12 ans à partir de la commission des faits.

                      La victime (ou son représentant) peut demander la réparation de son préjudice. Pour cela, elle doit se constituer partie civil au cours de la procédure et ce jusqu’à l’audience.

                      Elle peut demander réparation d’un ou plusieurs des préjudices suivants :

                      • Montant du prix du bien ou de l’argent détourné

                      • Dommages et intérêts pour la privation de l’objet et pour préjudice moral

                      • Somme pour couvrir le montant des frais engagés pour le procès.

                      Si la victime se constitue partie civile, elle doit chiffrer ses demandes.

                      Pour déposer plainte, la victime peut se rendre au commissariat de police ou à la gendarmerie de son choix.

                      Où s’adresser ?

                       Commissariat 

                      Où s’adresser ?

                       Gendarmerie 

                      Les services de police ou de gendarmerie sont obligés d’enregistrer la plainte.

                      La plainte est transmise au procureur de la République pour qu’il décide de la suite (enquête, classement sans suite…).

                        La plainte est déposée auprès du procureur de la République.

                        Pour cela, il faut envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

                        Où s’adresser ?

                         Tribunal judiciaire 

                        Le courrier doit préciser les éléments suivants :

                        • État civil et coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                        • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

                        • Nom de l’auteur supposé s’il est connu (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                        • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

                        • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                        • Documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.

                        Le dépôt de plainte peut être fait sur papier libre en suivant un modèle :

                        La plainte peut être envoyée en lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR), par lettre simple ou par lettre suivie.

                        Il est possible de déposer la plainte directement à l’accueil du tribunal.

                        Dans tous les cas, un récépissé est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré la plainte.

                        Vol – Vandalisme – Escroquerie

                          • 116 006 – Numéro d’aide aux victimes

                            Ce service permet aux victimes d’infractions (hors atteintes aux biens sur internet) d’être écoutées et dirigées vers un réseau associatif et/ou tout professionnel spécialisé dans la protection des victimes.

                            En France métropolitaine

                            116 006

                            Appel gratuit

                            Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                            Hors métropole (ou depuis l’étranger)

                            + 33 (0)1 80 52 33 76

                            Appel gratuit

                            Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                            Pour les personnes malentendantes

                            Par mail :  victimes@116006.fr 

                          Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

                          Le délai d’instruction de droit commun est de 3 mois.

                          Abus de faiblesse

                          Vous avez acheté un canapé à prix fort après une visite à domicile du vendeur ? Vous pouvez être victime d’un abus de faiblesse ou d’un abus de l’état d’ignorance. Ces abus peuvent amener la victime à un acte ou à une abstention gravement préjudiciable pour elle. Nous vous présentons les informations à connaître.

                            Eléments constitutifs de l’infraction

                            L’abus de faiblesse ou l’abus d’ignorance est un délit.

                            Ce délit existe si 3 éléments sont réunis :

                            • Vulnérabilité de la victime

                            • Abus commis par l’auteur des faits

                            • Préjudice subi par la victime.

                            C’est le cas lorsqu’une personne profite de la vulnérabilité d’une autre pour la conduire à faire un acte ou une abstention contraire à son intérêt.

                            La vulnérabilité doit être visible ou connue par l’auteur des faits.

                            La vulnérabilité peut être due à  l’âge (mineur, personne âgée), la maladie, l’infirmité, le handicap physique ou mental ou l’état de grossesse. Cela peut être aussi un état dépressif durable ou momentané.

                            La victime n’a pas conscience de ses actes et en ignore les conséquences.

                            Il peut s’agir, par exemple, d’une personne âgée qui ne mesure pas les conséquences financières de son engagement. Il en est de même, du mineur qui souscrit un contrat sans avoir la capacité juridique.

                            La victime peut aussi être en état de sujétion psychologique ou physique, en cas de pressions graves et répétées ou de techniques perturbant son jugement (dans les sectes par exemple).

                            À savoir

                            Il existe une protection particulière des personnes âgées et des personnes malades. Il est interdit de faire une donation ou un testament en faveur des professionnels de santé, par exemple, un médecin, un infirmier, un aide-soignant, un pharmacien…Seuls les cadeaux de faible valeur sont possibles (chocolats, par exemple).

                            Connaître les infractions voisines de l’abus de faiblesse ou de l’abus d’ignorance

                            L’abus de faiblesse ou l’abus d’ignorance ne doivent pas être confondus avec :

                            • Un abus de confiance. Dans ce cas, l’auteur des faits détourne un bien ou de l’argent appartenant à la victime. Cette dernière lui a accordé sa confiance

                            • Une escroquerie. Dans ce cas, l’auteur des faits obtient de la victime un bien, un service ou de l’argent par une tromperie (manœuvres frauduleuses comme une ruse, une mise en scène…).

                            Exemples d’abus de faiblesse

                            L’abus de faiblesse ou l’abus d’ignorance peut prendre des formes variées :

                            • Vente inutile, par exemple, la souscription d’un abonnement internet par une personne qui n’a pas d’ordinateur

                            • Vente d’une maison pour un prix nettement inférieur à sa valeur réelle

                            • Remises de sommes d’argent importantes et inhabituelles (virements, chèques, paiement par carte bancaire, retraits bancaires), sans réelle contrepartie

                            • Signature d’une procuration bancaire à une personne qui ne comprend pas la langue française

                            • Pressions psychologiques exercées sur une personne, sous l’emprise d’une secte, pour la pousser à refuser les soins médicaux nécessaires à sa survie. Il en va de même pour un tiers (voisin, ami) ou un membre de la famille. Ces pressions doivent amener la victime faire un acte contraire à son intérêt.

                            En cas de contrat commercial, il peut y avoir un abus lorsque l’engagement du consommateur est obtenu dans les circonstances suivantes :

                            • Visite à domicile (ruses ou artifices peuvent être employés pour convaincre le consommateur d’acheter un bien ou de signer un contrat d’engagement)

                            • À la suite d’un démarchage par téléphone (contrainte éventuelle) ou à la suite d’une offre effectuée à domicile, à se rendre sur un lieu de vente, avec des avantages particuliers (cadeaux, remises…)

                            • À l’occasion de réunion ou d’excursion organisées par l’auteur de l’abus

                            • Dans un lieu non destiné à la commercialisation du bien ou du service (parking, hôtel …) ou dans le cadre de foire (ou de salon)

                            • Dans une situation d’urgence ayant mis le consommateur dans l’impossibilité de consulter un professionnel qualifié et entraînant une vulnérabilité momentanée (par exemple, serrure bloquée, voiture ou chauffage en panne).

                            L’abus de faiblesse ou l’abus de l’état d’ignorance est puni de 3 ans de prison et de 375 000 € d’amende.

                            Lorsque les abus sont commis par le responsable d’une association sectaire, les peines encourues sont de 5 ans de prison et 750 000 € d’amende.

                            Lorsque les abus sont commis par les membres d’une association sectaire en bande organisée, les peines encourues sont de 7 ans de prison et 1 000 000 € d’amende.

                            Des peines complémentaires peuvent être prononcées : interdiction d’exercer une activité professionnelle, affichage de la décision judiciaire, fermeture d’établissement…

                            À savoir

                            Le complice de ces abus risque la même peine que l’auteur des faits.

                            La victime dispose de plusieurs actions.

                            Le contrat peut être annulé pour vice de consentement.

                            La demande d’annulation peut être faite sur papier libre en suivant un modèle :

                            La demande peut être adressée au professionnel concerné.

                            Si l’annulation de l’acte est demandé, la victime doit apporter la preuve de l’abus de faiblesse ou de l’abus d’ignorance, par tout moyen. Par exemple, cela peut être un certificat médical indiquant sa vulnérabilité au jour de l’engagement contractuel.

                            La victime peut demander l’annulation du contrat frauduleux et la restitution de la somme d’argent versée. Elle peut aussi demander des dommages-intérêts en réparation de son préjudice.

                            À noter

                            À partir du jugement de curatelle, tutelle…, il peut y avoir une demande en réduction ou en annulation des actes passés par le majeur. Cela est possible seulement si un contrat ou un document abusif a été signé par le majeur, dans un délai de 2 ans maximum avant le jugement de protection.

                            La victime a 5 ans pour demander la nullité de l’acte contesté.

                            En cas de décès de la victime, l’action peut être engagée par ses héritiers seulement si le préjudice de la victime était existant avant son décès.

                            Si la victime est mineure au moment des faits, le délai de 5 ans court à compter de sa majorité.

                            Si la victime est un majeur protégé, la prescription de 5 ans court à compter du jugement qui décide de la mesure de tutelle ou de curatelle.

                            La victime peut saisir le tribunal judiciaire pour demander la résolution judiciaire du contrat.

                            Elle peut également demander des dommages et intérêts.

                            Elle doit prouver que l’abus commis par l’auteur ainsi que ses conséquences sont intentionnels et qu’il connait sa vulnérabilité.

                            Devant le tribunal judiciaire, la victime doit être représentée par un avocat sauf dans certains cas.

                            Elle doit saisir le tribunal par assignation ou par requête.

                              La victime peut déposer plainte pour ces faits.

                              Si la victime est mineure, elle peut faire cette démarche seule ou en étant accompagnée de ses parents.

                              Si la victime est sous tutelle, c’est le tuteur qui porte plainte en son nom.

                              Si la victime est sous curatelle, le curateur l’assiste.

                              La plainte doit être déposée dans un délai de 6 ans à compter du jour où les faits ont été commis.

                              Si les faits ont été répétés par l’auteur, c’est le dernier acte commis qui fera commencer le délai.

                              Si les faits ont été cachés par l’auteur, c’est une cause d’allongement du délai qui ne peut dépasser 12 ans à partir de la commission des faits.

                              La victime (ou son représentant) peut demander la réparation de son préjudice. Pour cela, elle doit se constituer partie civil au cours de la procédure et ce jusqu’à l’audience.

                              Elle peut demander réparation d’un ou plusieurs des préjudices suivants :

                              • Montant du prix du bien ou de l’argent détourné

                              • Dommages et intérêts pour la privation de l’objet et pour préjudice moral

                              • Somme pour couvrir le montant des frais engagés pour le procès.

                              Si la victime se constitue partie civile, elle doit chiffrer ses demandes.

                              Pour déposer plainte, la victime peut se rendre au commissariat de police ou à la gendarmerie de son choix.

                              Où s’adresser ?

                               Commissariat 

                              Où s’adresser ?

                               Gendarmerie 

                              Les services de police ou de gendarmerie sont obligés d’enregistrer la plainte.

                              La plainte est transmise au procureur de la République pour qu’il décide de la suite (enquête, classement sans suite…).

                                La plainte est déposée auprès du procureur de la République.

                                Pour cela, il faut envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

                                Où s’adresser ?

                                 Tribunal judiciaire 

                                Le courrier doit préciser les éléments suivants :

                                • État civil et coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                                • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

                                • Nom de l’auteur supposé s’il est connu (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                                • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

                                • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                                • Documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.

                                Le dépôt de plainte peut être fait sur papier libre en suivant un modèle :

                                La plainte peut être envoyée en lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR), par lettre simple ou par lettre suivie.

                                Il est possible de déposer la plainte directement à l’accueil du tribunal.

                                Dans tous les cas, un récépissé est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré la plainte.

                                Vol – Vandalisme – Escroquerie

                                  • 116 006 – Numéro d’aide aux victimes

                                    Ce service permet aux victimes d’infractions (hors atteintes aux biens sur internet) d’être écoutées et dirigées vers un réseau associatif et/ou tout professionnel spécialisé dans la protection des victimes.

                                    En France métropolitaine

                                    116 006

                                    Appel gratuit

                                    Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                                    Hors métropole (ou depuis l’étranger)

                                    + 33 (0)1 80 52 33 76

                                    Appel gratuit

                                    Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                                    Pour les personnes malentendantes

                                    Par mail :  victimes@116006.fr 

                                  Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

                                  Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois.

                                  Abus de faiblesse

                                  Vous avez acheté un canapé à prix fort après une visite à domicile du vendeur ? Vous pouvez être victime d’un abus de faiblesse ou d’un abus de l’état d’ignorance. Ces abus peuvent amener la victime à un acte ou à une abstention gravement préjudiciable pour elle. Nous vous présentons les informations à connaître.

                                    Eléments constitutifs de l’infraction

                                    L’abus de faiblesse ou l’abus d’ignorance est un délit.

                                    Ce délit existe si 3 éléments sont réunis :

                                    • Vulnérabilité de la victime

                                    • Abus commis par l’auteur des faits

                                    • Préjudice subi par la victime.

                                    C’est le cas lorsqu’une personne profite de la vulnérabilité d’une autre pour la conduire à faire un acte ou une abstention contraire à son intérêt.

                                    La vulnérabilité doit être visible ou connue par l’auteur des faits.

                                    La vulnérabilité peut être due à  l’âge (mineur, personne âgée), la maladie, l’infirmité, le handicap physique ou mental ou l’état de grossesse. Cela peut être aussi un état dépressif durable ou momentané.

                                    La victime n’a pas conscience de ses actes et en ignore les conséquences.

                                    Il peut s’agir, par exemple, d’une personne âgée qui ne mesure pas les conséquences financières de son engagement. Il en est de même, du mineur qui souscrit un contrat sans avoir la capacité juridique.

                                    La victime peut aussi être en état de sujétion psychologique ou physique, en cas de pressions graves et répétées ou de techniques perturbant son jugement (dans les sectes par exemple).

                                    À savoir

                                    Il existe une protection particulière des personnes âgées et des personnes malades. Il est interdit de faire une donation ou un testament en faveur des professionnels de santé, par exemple, un médecin, un infirmier, un aide-soignant, un pharmacien…Seuls les cadeaux de faible valeur sont possibles (chocolats, par exemple).

                                    Connaître les infractions voisines de l’abus de faiblesse ou de l’abus d’ignorance

                                    L’abus de faiblesse ou l’abus d’ignorance ne doivent pas être confondus avec :

                                    • Un abus de confiance. Dans ce cas, l’auteur des faits détourne un bien ou de l’argent appartenant à la victime. Cette dernière lui a accordé sa confiance

                                    • Une escroquerie. Dans ce cas, l’auteur des faits obtient de la victime un bien, un service ou de l’argent par une tromperie (manœuvres frauduleuses comme une ruse, une mise en scène…).

                                    Exemples d’abus de faiblesse

                                    L’abus de faiblesse ou l’abus d’ignorance peut prendre des formes variées :

                                    • Vente inutile, par exemple, la souscription d’un abonnement internet par une personne qui n’a pas d’ordinateur

                                    • Vente d’une maison pour un prix nettement inférieur à sa valeur réelle

                                    • Remises de sommes d’argent importantes et inhabituelles (virements, chèques, paiement par carte bancaire, retraits bancaires), sans réelle contrepartie

                                    • Signature d’une procuration bancaire à une personne qui ne comprend pas la langue française

                                    • Pressions psychologiques exercées sur une personne, sous l’emprise d’une secte, pour la pousser à refuser les soins médicaux nécessaires à sa survie. Il en va de même pour un tiers (voisin, ami) ou un membre de la famille. Ces pressions doivent amener la victime faire un acte contraire à son intérêt.

                                    En cas de contrat commercial, il peut y avoir un abus lorsque l’engagement du consommateur est obtenu dans les circonstances suivantes :

                                    • Visite à domicile (ruses ou artifices peuvent être employés pour convaincre le consommateur d’acheter un bien ou de signer un contrat d’engagement)

                                    • À la suite d’un démarchage par téléphone (contrainte éventuelle) ou à la suite d’une offre effectuée à domicile, à se rendre sur un lieu de vente, avec des avantages particuliers (cadeaux, remises…)

                                    • À l’occasion de réunion ou d’excursion organisées par l’auteur de l’abus

                                    • Dans un lieu non destiné à la commercialisation du bien ou du service (parking, hôtel …) ou dans le cadre de foire (ou de salon)

                                    • Dans une situation d’urgence ayant mis le consommateur dans l’impossibilité de consulter un professionnel qualifié et entraînant une vulnérabilité momentanée (par exemple, serrure bloquée, voiture ou chauffage en panne).

                                    L’abus de faiblesse ou l’abus de l’état d’ignorance est puni de 3 ans de prison et de 375 000 € d’amende.

                                    Lorsque les abus sont commis par le responsable d’une association sectaire, les peines encourues sont de 5 ans de prison et 750 000 € d’amende.

                                    Lorsque les abus sont commis par les membres d’une association sectaire en bande organisée, les peines encourues sont de 7 ans de prison et 1 000 000 € d’amende.

                                    Des peines complémentaires peuvent être prononcées : interdiction d’exercer une activité professionnelle, affichage de la décision judiciaire, fermeture d’établissement…

                                    À savoir

                                    Le complice de ces abus risque la même peine que l’auteur des faits.

                                    La victime dispose de plusieurs actions.

                                    Le contrat peut être annulé pour vice de consentement.

                                    La demande d’annulation peut être faite sur papier libre en suivant un modèle :

                                    La demande peut être adressée au professionnel concerné.

                                    Si l’annulation de l’acte est demandé, la victime doit apporter la preuve de l’abus de faiblesse ou de l’abus d’ignorance, par tout moyen. Par exemple, cela peut être un certificat médical indiquant sa vulnérabilité au jour de l’engagement contractuel.

                                    La victime peut demander l’annulation du contrat frauduleux et la restitution de la somme d’argent versée. Elle peut aussi demander des dommages-intérêts en réparation de son préjudice.

                                    À noter

                                    À partir du jugement de curatelle, tutelle…, il peut y avoir une demande en réduction ou en annulation des actes passés par le majeur. Cela est possible seulement si un contrat ou un document abusif a été signé par le majeur, dans un délai de 2 ans maximum avant le jugement de protection.

                                    La victime a 5 ans pour demander la nullité de l’acte contesté.

                                    En cas de décès de la victime, l’action peut être engagée par ses héritiers seulement si le préjudice de la victime était existant avant son décès.

                                    Si la victime est mineure au moment des faits, le délai de 5 ans court à compter de sa majorité.

                                    Si la victime est un majeur protégé, la prescription de 5 ans court à compter du jugement qui décide de la mesure de tutelle ou de curatelle.

                                    La victime peut saisir le tribunal judiciaire pour demander la résolution judiciaire du contrat.

                                    Elle peut également demander des dommages et intérêts.

                                    Elle doit prouver que l’abus commis par l’auteur ainsi que ses conséquences sont intentionnels et qu’il connait sa vulnérabilité.

                                    Devant le tribunal judiciaire, la victime doit être représentée par un avocat sauf dans certains cas.

                                    Elle doit saisir le tribunal par assignation ou par requête.

                                      La victime peut déposer plainte pour ces faits.

                                      Si la victime est mineure, elle peut faire cette démarche seule ou en étant accompagnée de ses parents.

                                      Si la victime est sous tutelle, c’est le tuteur qui porte plainte en son nom.

                                      Si la victime est sous curatelle, le curateur l’assiste.

                                      La plainte doit être déposée dans un délai de 6 ans à compter du jour où les faits ont été commis.

                                      Si les faits ont été répétés par l’auteur, c’est le dernier acte commis qui fera commencer le délai.

                                      Si les faits ont été cachés par l’auteur, c’est une cause d’allongement du délai qui ne peut dépasser 12 ans à partir de la commission des faits.

                                      La victime (ou son représentant) peut demander la réparation de son préjudice. Pour cela, elle doit se constituer partie civil au cours de la procédure et ce jusqu’à l’audience.

                                      Elle peut demander réparation d’un ou plusieurs des préjudices suivants :

                                      • Montant du prix du bien ou de l’argent détourné

                                      • Dommages et intérêts pour la privation de l’objet et pour préjudice moral

                                      • Somme pour couvrir le montant des frais engagés pour le procès.

                                      Si la victime se constitue partie civile, elle doit chiffrer ses demandes.

                                      Pour déposer plainte, la victime peut se rendre au commissariat de police ou à la gendarmerie de son choix.

                                      Où s’adresser ?

                                       Commissariat 

                                      Où s’adresser ?

                                       Gendarmerie 

                                      Les services de police ou de gendarmerie sont obligés d’enregistrer la plainte.

                                      La plainte est transmise au procureur de la République pour qu’il décide de la suite (enquête, classement sans suite…).

                                        La plainte est déposée auprès du procureur de la République.

                                        Pour cela, il faut envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

                                        Où s’adresser ?

                                         Tribunal judiciaire 

                                        Le courrier doit préciser les éléments suivants :

                                        • État civil et coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                                        • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

                                        • Nom de l’auteur supposé s’il est connu (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                                        • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

                                        • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                                        • Documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.

                                        Le dépôt de plainte peut être fait sur papier libre en suivant un modèle :

                                        La plainte peut être envoyée en lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR), par lettre simple ou par lettre suivie.

                                        Il est possible de déposer la plainte directement à l’accueil du tribunal.

                                        Dans tous les cas, un récépissé est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré la plainte.

                                        Vol – Vandalisme – Escroquerie

                                          • 116 006 – Numéro d’aide aux victimes

                                            Ce service permet aux victimes d’infractions (hors atteintes aux biens sur internet) d’être écoutées et dirigées vers un réseau associatif et/ou tout professionnel spécialisé dans la protection des victimes.

                                            En France métropolitaine

                                            116 006

                                            Appel gratuit

                                            Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                                            Hors métropole (ou depuis l’étranger)

                                            + 33 (0)1 80 52 33 76

                                            Appel gratuit

                                            Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                                            Pour les personnes malentendantes

                                            Par mail :  victimes@116006.fr 

                                          Pour les travaux portant sur des bâtiments accueillant du public (commerces, restaurants …) se référer à la page spécifique.

                                          Faire sa demande en ligne

                                          Désormais pour réaliser vos démarches d’urbanisme, la commune met à votre disposition un service en ligne, le Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU) sécurisé, gratuit et facilement accessible.
                                          Il vous permet d’accéder aux formulaires en ligne, de remplir la demande d’autorisation d’urbanisme nécessaire et de joindre les annexes puis de télétransmettre le dossier de demande à la commune.

                                          La cellule urbanisme restent vos interlocuteurs privilégiés pour vous accompagner tout au long de la procédure. N’hésitez pas à les solliciter dès la construction de votre dossier : urbanisme01@ussel19.fr

                                          Contact