Urbanisme

Démarches d’urbanisme

Vous avez un projet de construction, d’extension, de modification, d’aménagement ? Désormais, vous pouvez réaliser votre demande en ligne sur la plateforme du Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU).

Quand faire votre demande ?

Prévoyez de réaliser vos démarches administratives au minimum 2 mois avant le début travaux.

Si votre projet est situé dans un périmètre de protection des monuments historiques, il est conseillé de prendre l’attache de l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine (UDAP) en amont du dépôt du dossier pour définir votre projet : comptez un mois de délai supplémentaire pour l’instruction de votre demande.

Ai-je le droit ?

Tout d’abord, il faut définir le champ d’application de votre demande.
La surface de plancher (SP) ou l’emprise au sol (ES) créées vont définir le champ d’application de l’autorisation à déposer en mairie.

  • PROJET < 5m² SP ou ES = Pas de formalité
  • 5m² SP ou ES > PROJET > 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 20 m² SP ou ES = Permis de construire

Les ravalements de façade, changements de menuiseries, réfection de toiture, édification de clôtures sont soumis au dépôt d’une déclaration préalable. Les démolitions sont soumises à permis de démolir.

Il existe une exception pour les extensions (agrandissement de la construction existante présentant des dimensions inférieures à celle-ci et ayant un lien physique et fonctionnel avec la construction existante.) en zone urbanisée : les zones en U = UC, UX, UR, UZ, US.

  • 5m² SP ou ES < PROJET < 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 40 m² SP ou ES = permis de construire

Les piscines ne sont pas soumises aux mêmes règles que les constructions (attention les pool House doivent répondre aux règles de constructions classique).

Bassin non couvert ou couverture inférieure à 1.80m de hauteur :

  • 10m² > Bassin > 100 m² = Déclaration préalable
  • Bassin > 100 m² = Permis de construire

Bassin dont la couverture est supérieure à 1.80 m de haut

  • Permis de construire peu importe la superficie du bassin

Emprise au sol

= Projection verticale au sol de la construction

Surface de plancher

= Ensemble des surfaces closes ET couvertes de plus de 1.80m de hauteur

Quand recourir à un architecte ?

  • Lorsque le permis de construire est déposé par une personne morale (entreprise, société, etc.)
  • Lorsque la surface de plancher dépasse 150 m² pour une construction autre qu’à usage agricole.
  • Lorsque les travaux prévus, sur une construction existante, sont soumis à permis de construire et :
    • Qu’ils conduisent la surface de plancher à dépasser le seuil des 150 m²
    • Ou que la construction existante dépasse déjà les 150 m² de surface de plancher

Quelles formalités à accomplir ?

Homicide involontaire

Un de vos proches a perdu la vie dans un accident de la circulation ou lors d’une bagarre ? Vous pouvez déposer plainte, même si l’auteur des faits n’est pas connu. Cela permettra que la justice ouvre une enquête et vous informe de ses résultats. Le procureur de la République peut décider d’ouvrir une enquête, même si vous ne portez pas plainte.

L’homicide involontaire est le fait de causer la mort de quelqu’un, sans le vouloir, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité.

La loi considère qu’il s’agit d’un délit et non d’un crime, car il n’y a pas eu la volonté de tuer.

Les démarches à faire à la suite du décès par homicide involontaire d’un proche varient suivant que vous souhaitiez porter plainte ou non.

Violence – Atteinte à l’intégrité

      En cas d’urgence, et uniquement dans cette situation, il est possible d’alerter la police ou la gendarmerie par appel téléphonique. Les personnes malentendantes ou atteintes de troubles du langage peuvent contacter ces services par SMS.

      En cas d’urgence, lorsqu’une intervention rapide est nécessaire, vous pouvez appeler Police-secours. Composez le 17

      Vous pouvez également contacter le service d’urgence européen en composant le 112, notamment si vous êtes étranger.

      À savoir

      Les agents du 112 peuvent s’exprimer en français ou en anglais.

      Où s’adresser ?

      Police secours – 17 (par téléphone)

      Par téléphone

      Composez le 17 en cas d’urgence concernant un accident de la route, un trouble à l’ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

      Vous pouvez aussi composer le 112. Vous serez alors orienté vers le bon service selon votre cas. Le 112 est utilisable dans tous les  pays de l’Union européenne .

      Un appel sur ces numéros est géolocalisé, identifié et priorisé. Il n’apparait pas sur les factures.

      Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

      Où s’adresser ?

      Numéro d’urgence européen – 112

      112

      Numéro d’urgence à utiliser pour un appel depuis un pays européen ou depuis un téléphone mobile

      24h/24h et 7j/7

      Appel gratuit

        Le 114 est le service relais des appels d’urgence si vous êtes dans l’impossibilité de parler au téléphone (sourds, malentendants …) ou si cela risque de vous mettre en danger.

        Où s’adresser ?

        Numéro d’urgence pour les personnes sourdes ou malentendantes – 114

        Par SMS au 114

        Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

        Par l’application mobile urgence 114 ou le site internet www.urgence114.fr

        Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

        Contact possible via :

        Visiophonie : Je communique en langue des signes

        Tchat : Je communique par écrit

        Voix / Retour texte : Je parle et le 114 me répond par écrit (ou l’inverse)

          Il est essentiel d’être réactif et d’informer immédiatement les services d’urgence dans le but de retrouver l’auteur de l’infraction (en cas de fuite, par exemple) et de préserver les indices.

          S’il y a des blessés, il faut également alerter les secours en composant le 15 (Samu) ou le 18 (pompiers).

          Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

          Où s’adresser ?

           Commissariat 

          Où s’adresser ?

           Gendarmerie 

          La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

          Si la police ou la gendarmerie refusent de recueillir votre plainte pour violences conjugales, vous pouvez alerter les autorités de contrôle compétentes.

          Vous pouvez déposer plainte auprès du procureur de la République.

          Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

          Où s’adresser ?

           Tribunal judiciaire 

          Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

          • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

          • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

          • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

          • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

          • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

          • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.

          Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

          Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

          Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

          Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

          La présence d’un avocat n’est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu’au procès devant le tribunal correctionnel. Toutefois, vous pouvez obtenir l’assistance d’un avocat si vous le souhaitez.

          Délai pour déposer la plainte

          Vous avez 6 ans à compter de la date des faits pour déposer plainte.

          Après l’expiration de ce délai, votre plainte pour viol ne sera plus recevable.

          C’est ce qu’on appelle le délai de prescription.

          Conséquence du dépôt de plainte

          Une fois que la plainte a été déposée, le procureur de la République décide si une enquête doit être ouverte et si un procès doit avoir lieu.

          Le procureur peut également saisir un juge d’instruction pour procéder à l’enquête.

          Déroulement de la procédure d’enquête

          Avant que l’affaire soit jugée, il faut qu’il y ait, au préalable, une enquête judiciaire.

          L’enquête judiciaire peut être ordonnée par le procureur de la République, s’il estime qu’il y a assez d’éléments à la suite de la plainte. L’enquête judiciaire ordonnée par le procureur de la République et menée par les agents et officiers de police judiciaire s’appelle « enquête préliminaire ».

          L’enquête judiciaire peut aussi être menée par le juge d’instruction qui est saisi en cas de plainte avec constitution de partie civile ou par le procureur de la République. L’enquête judiciaire menée par le juge d’instruction s’appelle « information judiciaire ».

          Issue de la procédure d’enquête

          Le procureur de la République peut décider de classer l’affaire sans suite, de saisir le juge d’instruction ou de renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel.

          Si, à l’issue de l’enquête, le procureur de la République estime qu’il n’y a pas assez d’élément pour renvoyer l’affaire en jugement, il classe l’affaire sans suite.

          Malgré le classement sans suite, vous pouvez, en tant que proche du défunt, demander qu’une nouvelle enquête ait lieu.

          Pour cela, vous devez saisir un juge d’instruction en déposant une plainte avec constitution de partie civile. Cette procédure vous permet de formuler une demande d’indemnisation en même temps que la plainte pénale.

            Le juge d’instruction peut être saisi par le procureur de la République ou par votre plainte avec constitution de partie civile.

            Il mène son enquête et décide à la fin de celle-ci de renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel ou de prononcer un non-lieu.

            Si le juge d’instruction prononce le non-lieu, vous pouvez en tant que partie civile faire appel contre cette décision devant la chambre d’instruction de la cour d’appel. L’appel doit être fait dans les 10 jours qui suivent la notification de la décision de non-lieu.

            La chambre d’instruction peut décider de confirmer le non-lieu ou de renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel.

              Si le procureur de la République décide à l’issue de son enquête que l’affaire doit être jugée, il renvoie le dossier devant le tribunal correctionnel.

              Le procès permet au tribunal d’examiner l’affaire et de se prononcer sur la culpabilité des personnes poursuivies.

              Le tribunal correctionnel peut aussi étudier votre demande d’indemnisation et prendre une décision sur ce point.

              La partie civile doit expliquer les préjudices qu’elle a subis et préciser la somme d’argent qu’elle demande pour chaque préjudice.

                En cas de poursuites contre l’auteur d’un homicide involontaire, les peines encourues varient selon que l’homicide a eu lieu dans le cadre d’un accident de la route ou non.

                L’homicide involontaire commis par un conducteur est puni jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                S’il y a une circonstance aggravante, le conducteur peut être puni d’une peine pouvant aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

                S’il y a plusieurs circonstances aggravantes, la peine peut aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.

                Les situations suivantes peuvent constituer des circonstances aggravantes :

                • Le conducteur a commis une violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité

                • Le conducteur a commis un délit de fuite

                • Le conducteur était en état d’ivresse ou sous stupéfiants ou a refusé de se soumettre aux contrôles à même d’établir cet état

                • Le conducteur n’était pas titulaire du permis de conduire ou son permis était annulé, invalidé, suspendu ou retenu

                • Le conducteur roulait à 50 km/h ou plus au-dessus de la vitesse maximale autorisée.

                Le conducteur qui a commis un homicide involontaire encourt également des peines complémentaires. Il peut s’agir, par exemple :

                • Suspension, ou annulation du permis de conduire

                • Interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis de conduire

                • Interdiction de conduire certains véhicules

                • Confiscation du véhicule dont le condamné s’est servi pour commettre l ‘infraction

                • Obligation de réaliser un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

                  L’auteur d’un homicide involontaire peut être sanctionné jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

                  S’il y a une violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité, la peine peut aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                  À savoir

                  Lorsque l’homicide involontaire résulte de l’agression commise par un chien, le propriétaire ou celui qui détient le chien au moment des faits est puni 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende. En cas de circonstances aggravantes (par exemple, le propriétaire du chien se trouvait en état d’ivresse manifeste), la peine peut aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

                  Le tribunal peut aussi prononcer une ou plusieurs peines complémentaires. Il peut s’agir, par exemple :

                  • Interdiction de porter une arme soumise à autorisation pendant une certaine durée

                  • Confiscation d’armes

                  • Retrait du permis de chasse.

                    En cas d’urgence, et uniquement dans cette situation, il est possible d’alerter la police ou la gendarmerie par appel téléphonique. Les personnes malentendantes ou atteintes de troubles du langage peuvent contacter ces services par SMS.

                    En cas d’urgence, lorsqu’une intervention rapide est nécessaire, vous pouvez appeler Police-secours. Composez le 17

                    Vous pouvez également contacter le service d’urgence européen en composant le 112, notamment si vous êtes étranger.

                    À savoir

                    Les agents du 112 peuvent s’exprimer en français ou en anglais.

                    Où s’adresser ?

                    Police secours – 17 (par téléphone)

                    Par téléphone

                    Composez le 17 en cas d’urgence concernant un accident de la route, un trouble à l’ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

                    Vous pouvez aussi composer le 112. Vous serez alors orienté vers le bon service selon votre cas. Le 112 est utilisable dans tous les  pays de l’Union européenne .

                    Un appel sur ces numéros est géolocalisé, identifié et priorisé. Il n’apparait pas sur les factures.

                    Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

                    Où s’adresser ?

                    Numéro d’urgence européen – 112

                    112

                    Numéro d’urgence à utiliser pour un appel depuis un pays européen ou depuis un téléphone mobile

                    24h/24h et 7j/7

                    Appel gratuit

                      Le 114 est le service relais des appels d’urgence si vous êtes dans l’impossibilité de parler au téléphone (sourds, malentendants …) ou si cela risque de vous mettre en danger.

                      Où s’adresser ?

                      Numéro d’urgence pour les personnes sourdes ou malentendantes – 114

                      Par SMS au 114

                      Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

                      Par l’application mobile urgence 114 ou le site internet www.urgence114.fr

                      Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

                      Contact possible via :

                      Visiophonie : Je communique en langue des signes

                      Tchat : Je communique par écrit

                      Voix / Retour texte : Je parle et le 114 me répond par écrit (ou l’inverse)

                        Il est essentiel d’être réactif et d’informer immédiatement les services d’urgence dans le but de retrouver l’auteur (en cas de fuite par exemple) et de préserver les indices.

                        S’il y a des blessés, il faut également alerter les secours en composant le 15 (Samu) ou le 18 (pompiers).

                        Lorsqu’il est informé qu’une personne est décédée, le procureur de la République peut ouvrir une enquête s’il l’estime nécessaire, et ce même en l’absence de dépôt de plainte.

                        L’enquête judiciaire ordonnée par le procureur de la République et menée par les agents et officiers de police judiciaire s’appelle « enquête préliminaire ».

                        Si le procureur a ouvert une enquête, il peut décider de classer l’affaire sans suite, de saisir un juge d’instruction pour la poursuite des investigations ou de transférer le dossier au tribunal correctionnel.

                        Si, à l’issue de son enquête, le procureur de la République estime qu’il n’y a pas assez d’élément pour renvoyer l’affaire en jugement, il classe l’affaire sans suite.

                          Si le procureur de la République a transmis le dossier à un juge d’instruction, ce denier peut décider à la fin de son enquête de renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel ou de prononcer un non-lieu.

                            Si le procureur de la République décide à l’issue de son enquête que l’affaire doit être jugée, il renvoie le dossier devant le tribunal correctionnel.

                            Le procès permet au tribunal d’examiner l’affaire et de se prononcer sur la culpabilité des personnes poursuivies.

                            Le tribunal correctionnel peut aussi étudier la demande d’indemnisation de la partie civile si une telle demande lui est présentée.

                            Si la partie civile fait une demande d’indemnisation, elle doit expliquer les préjudices qu’elle a subis et préciser la somme d’argent qu’elle demande pour chaque préjudice.

                              En cas de poursuites contre l’auteur d’un homicide involontaire, les peines encourues varient selon que l’homicide a eu lieu dans le cadre d’un accident de la route ou non.

                              L’homicide involontaire commis par un conducteur est puni jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                              S’il y a une circonstance aggravante, le conducteur peut être puni d’une peine pouvant aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

                              S’il y a plusieurs circonstances aggravantes, la peine peut aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.

                              Les situations suivantes peuvent constituer des circonstances aggravantes :

                              • Le conducteur a commis une violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité

                              • Le conducteur a commis un délit de fuite

                              • Le conducteur était en état d’ivresse ou sous stupéfiants ou a refusé de se soumettre aux contrôles à même d’établir cet état

                              • Le conducteur n’était pas titulaire du permis de conduire ou son permis était annulé, invalidé, suspendu ou retenu

                              • Le conducteur roulait à 50 km/h ou plus au-dessus de la vitesse maximale autorisée.

                              Le conducteur qui a commis un homicide involontaire encourt également des peines complémentaires. Il peut s’agir, par exemple :

                              • Suspension, ou annulation du permis de conduire

                              • Interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis de conduire

                              • Interdiction de conduire certains véhicules

                              • Confiscation du véhicule dont le condamné s’est servi pour commettre l ‘infraction

                              • Obligation de réaliser un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

                                L’auteur d’un homicide involontaire peut être sanctionné jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

                                S’il y a une violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité, la peine peut aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                                À savoir

                                Lorsque l’homicide involontaire résulte de l’agression commise par un chien, le propriétaire ou celui qui détient le chien au moment des faits est puni 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende. En cas de circonstances aggravantes (par exemple, le propriétaire du chien se trouvait en état d’ivresse manifeste), la peine peut aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

                                Le tribunal peut aussi prononcer une ou plusieurs peines complémentaires. Il peut s’agir, par exemple :

                                • Interdiction de porter une arme soumise à autorisation pendant une certaine durée

                                • Confiscation d’armes

                                • Retrait du permis de chasse.

                                • 116 006 – Numéro d’aide aux victimes

                                  Ce service permet aux victimes d’infractions (hors atteintes aux biens sur internet) d’être écoutées et dirigées vers un réseau associatif et/ou tout professionnel spécialisé dans la protection des victimes.

                                  En France métropolitaine

                                  116 006

                                  Appel gratuit

                                  Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                                  Hors métropole (ou depuis l’étranger)

                                  + 33 (0)1 80 52 33 76

                                  Appel gratuit

                                  Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                                  Pour les personnes malentendantes

                                  Par mail :  victimes@116006.fr 

                                Homicide involontaire

                                Un de vos proches a perdu la vie dans un accident de la circulation ou lors d’une bagarre ? Vous pouvez déposer plainte, même si l’auteur des faits n’est pas connu. Cela permettra que la justice ouvre une enquête et vous informe de ses résultats. Le procureur de la République peut décider d’ouvrir une enquête, même si vous ne portez pas plainte.

                                L’homicide involontaire est le fait de causer la mort de quelqu’un, sans le vouloir, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité.

                                La loi considère qu’il s’agit d’un délit et non d’un crime, car il n’y a pas eu la volonté de tuer.

                                Les démarches à faire à la suite du décès par homicide involontaire d’un proche varient suivant que vous souhaitiez porter plainte ou non.

                                Violence – Atteinte à l’intégrité

                                    En cas d’urgence, et uniquement dans cette situation, il est possible d’alerter la police ou la gendarmerie par appel téléphonique. Les personnes malentendantes ou atteintes de troubles du langage peuvent contacter ces services par SMS.

                                    En cas d’urgence, lorsqu’une intervention rapide est nécessaire, vous pouvez appeler Police-secours. Composez le 17

                                    Vous pouvez également contacter le service d’urgence européen en composant le 112, notamment si vous êtes étranger.

                                    À savoir

                                    Les agents du 112 peuvent s’exprimer en français ou en anglais.

                                    Où s’adresser ?

                                    Police secours – 17 (par téléphone)

                                    Par téléphone

                                    Composez le 17 en cas d’urgence concernant un accident de la route, un trouble à l’ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

                                    Vous pouvez aussi composer le 112. Vous serez alors orienté vers le bon service selon votre cas. Le 112 est utilisable dans tous les  pays de l’Union européenne .

                                    Un appel sur ces numéros est géolocalisé, identifié et priorisé. Il n’apparait pas sur les factures.

                                    Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

                                    Où s’adresser ?

                                    Numéro d’urgence européen – 112

                                    112

                                    Numéro d’urgence à utiliser pour un appel depuis un pays européen ou depuis un téléphone mobile

                                    24h/24h et 7j/7

                                    Appel gratuit

                                      Le 114 est le service relais des appels d’urgence si vous êtes dans l’impossibilité de parler au téléphone (sourds, malentendants …) ou si cela risque de vous mettre en danger.

                                      Où s’adresser ?

                                      Numéro d’urgence pour les personnes sourdes ou malentendantes – 114

                                      Par SMS au 114

                                      Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

                                      Par l’application mobile urgence 114 ou le site internet www.urgence114.fr

                                      Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

                                      Contact possible via :

                                      Visiophonie : Je communique en langue des signes

                                      Tchat : Je communique par écrit

                                      Voix / Retour texte : Je parle et le 114 me répond par écrit (ou l’inverse)

                                        Il est essentiel d’être réactif et d’informer immédiatement les services d’urgence dans le but de retrouver l’auteur de l’infraction (en cas de fuite, par exemple) et de préserver les indices.

                                        S’il y a des blessés, il faut également alerter les secours en composant le 15 (Samu) ou le 18 (pompiers).

                                        Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

                                        Où s’adresser ?

                                         Commissariat 

                                        Où s’adresser ?

                                         Gendarmerie 

                                        La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

                                        Si la police ou la gendarmerie refusent de recueillir votre plainte pour violences conjugales, vous pouvez alerter les autorités de contrôle compétentes.

                                        Vous pouvez déposer plainte auprès du procureur de la République.

                                        Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

                                        Où s’adresser ?

                                         Tribunal judiciaire 

                                        Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

                                        • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                                        • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

                                        • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                                        • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

                                        • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                                        • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.

                                        Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

                                        Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

                                        Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

                                        Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

                                        La présence d’un avocat n’est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu’au procès devant le tribunal correctionnel. Toutefois, vous pouvez obtenir l’assistance d’un avocat si vous le souhaitez.

                                        Délai pour déposer la plainte

                                        Vous avez 6 ans à compter de la date des faits pour déposer plainte.

                                        Après l’expiration de ce délai, votre plainte pour viol ne sera plus recevable.

                                        C’est ce qu’on appelle le délai de prescription.

                                        Conséquence du dépôt de plainte

                                        Une fois que la plainte a été déposée, le procureur de la République décide si une enquête doit être ouverte et si un procès doit avoir lieu.

                                        Le procureur peut également saisir un juge d’instruction pour procéder à l’enquête.

                                        Déroulement de la procédure d’enquête

                                        Avant que l’affaire soit jugée, il faut qu’il y ait, au préalable, une enquête judiciaire.

                                        L’enquête judiciaire peut être ordonnée par le procureur de la République, s’il estime qu’il y a assez d’éléments à la suite de la plainte. L’enquête judiciaire ordonnée par le procureur de la République et menée par les agents et officiers de police judiciaire s’appelle « enquête préliminaire ».

                                        L’enquête judiciaire peut aussi être menée par le juge d’instruction qui est saisi en cas de plainte avec constitution de partie civile ou par le procureur de la République. L’enquête judiciaire menée par le juge d’instruction s’appelle « information judiciaire ».

                                        Issue de la procédure d’enquête

                                        Le procureur de la République peut décider de classer l’affaire sans suite, de saisir le juge d’instruction ou de renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel.

                                        Si, à l’issue de l’enquête, le procureur de la République estime qu’il n’y a pas assez d’élément pour renvoyer l’affaire en jugement, il classe l’affaire sans suite.

                                        Malgré le classement sans suite, vous pouvez, en tant que proche du défunt, demander qu’une nouvelle enquête ait lieu.

                                        Pour cela, vous devez saisir un juge d’instruction en déposant une plainte avec constitution de partie civile. Cette procédure vous permet de formuler une demande d’indemnisation en même temps que la plainte pénale.

                                          Le juge d’instruction peut être saisi par le procureur de la République ou par votre plainte avec constitution de partie civile.

                                          Il mène son enquête et décide à la fin de celle-ci de renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel ou de prononcer un non-lieu.

                                          Si le juge d’instruction prononce le non-lieu, vous pouvez en tant que partie civile faire appel contre cette décision devant la chambre d’instruction de la cour d’appel. L’appel doit être fait dans les 10 jours qui suivent la notification de la décision de non-lieu.

                                          La chambre d’instruction peut décider de confirmer le non-lieu ou de renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel.

                                            Si le procureur de la République décide à l’issue de son enquête que l’affaire doit être jugée, il renvoie le dossier devant le tribunal correctionnel.

                                            Le procès permet au tribunal d’examiner l’affaire et de se prononcer sur la culpabilité des personnes poursuivies.

                                            Le tribunal correctionnel peut aussi étudier votre demande d’indemnisation et prendre une décision sur ce point.

                                            La partie civile doit expliquer les préjudices qu’elle a subis et préciser la somme d’argent qu’elle demande pour chaque préjudice.

                                              En cas de poursuites contre l’auteur d’un homicide involontaire, les peines encourues varient selon que l’homicide a eu lieu dans le cadre d’un accident de la route ou non.

                                              L’homicide involontaire commis par un conducteur est puni jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                                              S’il y a une circonstance aggravante, le conducteur peut être puni d’une peine pouvant aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

                                              S’il y a plusieurs circonstances aggravantes, la peine peut aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.

                                              Les situations suivantes peuvent constituer des circonstances aggravantes :

                                              • Le conducteur a commis une violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité

                                              • Le conducteur a commis un délit de fuite

                                              • Le conducteur était en état d’ivresse ou sous stupéfiants ou a refusé de se soumettre aux contrôles à même d’établir cet état

                                              • Le conducteur n’était pas titulaire du permis de conduire ou son permis était annulé, invalidé, suspendu ou retenu

                                              • Le conducteur roulait à 50 km/h ou plus au-dessus de la vitesse maximale autorisée.

                                              Le conducteur qui a commis un homicide involontaire encourt également des peines complémentaires. Il peut s’agir, par exemple :

                                              • Suspension, ou annulation du permis de conduire

                                              • Interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis de conduire

                                              • Interdiction de conduire certains véhicules

                                              • Confiscation du véhicule dont le condamné s’est servi pour commettre l ‘infraction

                                              • Obligation de réaliser un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

                                                L’auteur d’un homicide involontaire peut être sanctionné jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

                                                S’il y a une violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité, la peine peut aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                                                À savoir

                                                Lorsque l’homicide involontaire résulte de l’agression commise par un chien, le propriétaire ou celui qui détient le chien au moment des faits est puni 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende. En cas de circonstances aggravantes (par exemple, le propriétaire du chien se trouvait en état d’ivresse manifeste), la peine peut aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

                                                Le tribunal peut aussi prononcer une ou plusieurs peines complémentaires. Il peut s’agir, par exemple :

                                                • Interdiction de porter une arme soumise à autorisation pendant une certaine durée

                                                • Confiscation d’armes

                                                • Retrait du permis de chasse.

                                                  En cas d’urgence, et uniquement dans cette situation, il est possible d’alerter la police ou la gendarmerie par appel téléphonique. Les personnes malentendantes ou atteintes de troubles du langage peuvent contacter ces services par SMS.

                                                  En cas d’urgence, lorsqu’une intervention rapide est nécessaire, vous pouvez appeler Police-secours. Composez le 17

                                                  Vous pouvez également contacter le service d’urgence européen en composant le 112, notamment si vous êtes étranger.

                                                  À savoir

                                                  Les agents du 112 peuvent s’exprimer en français ou en anglais.

                                                  Où s’adresser ?

                                                  Police secours – 17 (par téléphone)

                                                  Par téléphone

                                                  Composez le 17 en cas d’urgence concernant un accident de la route, un trouble à l’ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

                                                  Vous pouvez aussi composer le 112. Vous serez alors orienté vers le bon service selon votre cas. Le 112 est utilisable dans tous les  pays de l’Union européenne .

                                                  Un appel sur ces numéros est géolocalisé, identifié et priorisé. Il n’apparait pas sur les factures.

                                                  Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

                                                  Où s’adresser ?

                                                  Numéro d’urgence européen – 112

                                                  112

                                                  Numéro d’urgence à utiliser pour un appel depuis un pays européen ou depuis un téléphone mobile

                                                  24h/24h et 7j/7

                                                  Appel gratuit

                                                    Le 114 est le service relais des appels d’urgence si vous êtes dans l’impossibilité de parler au téléphone (sourds, malentendants …) ou si cela risque de vous mettre en danger.

                                                    Où s’adresser ?

                                                    Numéro d’urgence pour les personnes sourdes ou malentendantes – 114

                                                    Par SMS au 114

                                                    Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

                                                    Par l’application mobile urgence 114 ou le site internet www.urgence114.fr

                                                    Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

                                                    Contact possible via :

                                                    Visiophonie : Je communique en langue des signes

                                                    Tchat : Je communique par écrit

                                                    Voix / Retour texte : Je parle et le 114 me répond par écrit (ou l’inverse)

                                                      Il est essentiel d’être réactif et d’informer immédiatement les services d’urgence dans le but de retrouver l’auteur (en cas de fuite par exemple) et de préserver les indices.

                                                      S’il y a des blessés, il faut également alerter les secours en composant le 15 (Samu) ou le 18 (pompiers).

                                                      Lorsqu’il est informé qu’une personne est décédée, le procureur de la République peut ouvrir une enquête s’il l’estime nécessaire, et ce même en l’absence de dépôt de plainte.

                                                      L’enquête judiciaire ordonnée par le procureur de la République et menée par les agents et officiers de police judiciaire s’appelle « enquête préliminaire ».

                                                      Si le procureur a ouvert une enquête, il peut décider de classer l’affaire sans suite, de saisir un juge d’instruction pour la poursuite des investigations ou de transférer le dossier au tribunal correctionnel.

                                                      Si, à l’issue de son enquête, le procureur de la République estime qu’il n’y a pas assez d’élément pour renvoyer l’affaire en jugement, il classe l’affaire sans suite.

                                                        Si le procureur de la République a transmis le dossier à un juge d’instruction, ce denier peut décider à la fin de son enquête de renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel ou de prononcer un non-lieu.

                                                          Si le procureur de la République décide à l’issue de son enquête que l’affaire doit être jugée, il renvoie le dossier devant le tribunal correctionnel.

                                                          Le procès permet au tribunal d’examiner l’affaire et de se prononcer sur la culpabilité des personnes poursuivies.

                                                          Le tribunal correctionnel peut aussi étudier la demande d’indemnisation de la partie civile si une telle demande lui est présentée.

                                                          Si la partie civile fait une demande d’indemnisation, elle doit expliquer les préjudices qu’elle a subis et préciser la somme d’argent qu’elle demande pour chaque préjudice.

                                                            En cas de poursuites contre l’auteur d’un homicide involontaire, les peines encourues varient selon que l’homicide a eu lieu dans le cadre d’un accident de la route ou non.

                                                            L’homicide involontaire commis par un conducteur est puni jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                                                            S’il y a une circonstance aggravante, le conducteur peut être puni d’une peine pouvant aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

                                                            S’il y a plusieurs circonstances aggravantes, la peine peut aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.

                                                            Les situations suivantes peuvent constituer des circonstances aggravantes :

                                                            • Le conducteur a commis une violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité

                                                            • Le conducteur a commis un délit de fuite

                                                            • Le conducteur était en état d’ivresse ou sous stupéfiants ou a refusé de se soumettre aux contrôles à même d’établir cet état

                                                            • Le conducteur n’était pas titulaire du permis de conduire ou son permis était annulé, invalidé, suspendu ou retenu

                                                            • Le conducteur roulait à 50 km/h ou plus au-dessus de la vitesse maximale autorisée.

                                                            Le conducteur qui a commis un homicide involontaire encourt également des peines complémentaires. Il peut s’agir, par exemple :

                                                            • Suspension, ou annulation du permis de conduire

                                                            • Interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis de conduire

                                                            • Interdiction de conduire certains véhicules

                                                            • Confiscation du véhicule dont le condamné s’est servi pour commettre l ‘infraction

                                                            • Obligation de réaliser un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

                                                              L’auteur d’un homicide involontaire peut être sanctionné jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

                                                              S’il y a une violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité, la peine peut aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                                                              À savoir

                                                              Lorsque l’homicide involontaire résulte de l’agression commise par un chien, le propriétaire ou celui qui détient le chien au moment des faits est puni 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende. En cas de circonstances aggravantes (par exemple, le propriétaire du chien se trouvait en état d’ivresse manifeste), la peine peut aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

                                                              Le tribunal peut aussi prononcer une ou plusieurs peines complémentaires. Il peut s’agir, par exemple :

                                                              • Interdiction de porter une arme soumise à autorisation pendant une certaine durée

                                                              • Confiscation d’armes

                                                              • Retrait du permis de chasse.

                                                              • 116 006 – Numéro d’aide aux victimes

                                                                Ce service permet aux victimes d’infractions (hors atteintes aux biens sur internet) d’être écoutées et dirigées vers un réseau associatif et/ou tout professionnel spécialisé dans la protection des victimes.

                                                                En France métropolitaine

                                                                116 006

                                                                Appel gratuit

                                                                Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                                                                Hors métropole (ou depuis l’étranger)

                                                                + 33 (0)1 80 52 33 76

                                                                Appel gratuit

                                                                Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                                                                Pour les personnes malentendantes

                                                                Par mail :  victimes@116006.fr 

                                                              Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois pour les travaux portant sur une maison individuelle et ses annexes et de 3 mois pour les autres demandes.

                                                              Homicide involontaire

                                                              Un de vos proches a perdu la vie dans un accident de la circulation ou lors d’une bagarre ? Vous pouvez déposer plainte, même si l’auteur des faits n’est pas connu. Cela permettra que la justice ouvre une enquête et vous informe de ses résultats. Le procureur de la République peut décider d’ouvrir une enquête, même si vous ne portez pas plainte.

                                                              L’homicide involontaire est le fait de causer la mort de quelqu’un, sans le vouloir, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité.

                                                              La loi considère qu’il s’agit d’un délit et non d’un crime, car il n’y a pas eu la volonté de tuer.

                                                              Les démarches à faire à la suite du décès par homicide involontaire d’un proche varient suivant que vous souhaitiez porter plainte ou non.

                                                              Violence – Atteinte à l’intégrité

                                                                  En cas d’urgence, et uniquement dans cette situation, il est possible d’alerter la police ou la gendarmerie par appel téléphonique. Les personnes malentendantes ou atteintes de troubles du langage peuvent contacter ces services par SMS.

                                                                  En cas d’urgence, lorsqu’une intervention rapide est nécessaire, vous pouvez appeler Police-secours. Composez le 17

                                                                  Vous pouvez également contacter le service d’urgence européen en composant le 112, notamment si vous êtes étranger.

                                                                  À savoir

                                                                  Les agents du 112 peuvent s’exprimer en français ou en anglais.

                                                                  Où s’adresser ?

                                                                  Police secours – 17 (par téléphone)

                                                                  Par téléphone

                                                                  Composez le 17 en cas d’urgence concernant un accident de la route, un trouble à l’ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

                                                                  Vous pouvez aussi composer le 112. Vous serez alors orienté vers le bon service selon votre cas. Le 112 est utilisable dans tous les  pays de l’Union européenne .

                                                                  Un appel sur ces numéros est géolocalisé, identifié et priorisé. Il n’apparait pas sur les factures.

                                                                  Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

                                                                  Où s’adresser ?

                                                                  Numéro d’urgence européen – 112

                                                                  112

                                                                  Numéro d’urgence à utiliser pour un appel depuis un pays européen ou depuis un téléphone mobile

                                                                  24h/24h et 7j/7

                                                                  Appel gratuit

                                                                    Le 114 est le service relais des appels d’urgence si vous êtes dans l’impossibilité de parler au téléphone (sourds, malentendants …) ou si cela risque de vous mettre en danger.

                                                                    Où s’adresser ?

                                                                    Numéro d’urgence pour les personnes sourdes ou malentendantes – 114

                                                                    Par SMS au 114

                                                                    Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

                                                                    Par l’application mobile urgence 114 ou le site internet www.urgence114.fr

                                                                    Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

                                                                    Contact possible via :

                                                                    Visiophonie : Je communique en langue des signes

                                                                    Tchat : Je communique par écrit

                                                                    Voix / Retour texte : Je parle et le 114 me répond par écrit (ou l’inverse)

                                                                      Il est essentiel d’être réactif et d’informer immédiatement les services d’urgence dans le but de retrouver l’auteur de l’infraction (en cas de fuite, par exemple) et de préserver les indices.

                                                                      S’il y a des blessés, il faut également alerter les secours en composant le 15 (Samu) ou le 18 (pompiers).

                                                                      Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

                                                                      Où s’adresser ?

                                                                       Commissariat 

                                                                      Où s’adresser ?

                                                                       Gendarmerie 

                                                                      La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

                                                                      Si la police ou la gendarmerie refusent de recueillir votre plainte pour violences conjugales, vous pouvez alerter les autorités de contrôle compétentes.

                                                                      Vous pouvez déposer plainte auprès du procureur de la République.

                                                                      Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

                                                                      Où s’adresser ?

                                                                       Tribunal judiciaire 

                                                                      Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

                                                                      • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                                                                      • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

                                                                      • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                                                                      • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

                                                                      • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                                                                      • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.

                                                                      Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

                                                                      Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

                                                                      Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

                                                                      Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

                                                                      La présence d’un avocat n’est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu’au procès devant le tribunal correctionnel. Toutefois, vous pouvez obtenir l’assistance d’un avocat si vous le souhaitez.

                                                                      Délai pour déposer la plainte

                                                                      Vous avez 6 ans à compter de la date des faits pour déposer plainte.

                                                                      Après l’expiration de ce délai, votre plainte pour viol ne sera plus recevable.

                                                                      C’est ce qu’on appelle le délai de prescription.

                                                                      Conséquence du dépôt de plainte

                                                                      Une fois que la plainte a été déposée, le procureur de la République décide si une enquête doit être ouverte et si un procès doit avoir lieu.

                                                                      Le procureur peut également saisir un juge d’instruction pour procéder à l’enquête.

                                                                      Déroulement de la procédure d’enquête

                                                                      Avant que l’affaire soit jugée, il faut qu’il y ait, au préalable, une enquête judiciaire.

                                                                      L’enquête judiciaire peut être ordonnée par le procureur de la République, s’il estime qu’il y a assez d’éléments à la suite de la plainte. L’enquête judiciaire ordonnée par le procureur de la République et menée par les agents et officiers de police judiciaire s’appelle « enquête préliminaire ».

                                                                      L’enquête judiciaire peut aussi être menée par le juge d’instruction qui est saisi en cas de plainte avec constitution de partie civile ou par le procureur de la République. L’enquête judiciaire menée par le juge d’instruction s’appelle « information judiciaire ».

                                                                      Issue de la procédure d’enquête

                                                                      Le procureur de la République peut décider de classer l’affaire sans suite, de saisir le juge d’instruction ou de renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel.

                                                                      Si, à l’issue de l’enquête, le procureur de la République estime qu’il n’y a pas assez d’élément pour renvoyer l’affaire en jugement, il classe l’affaire sans suite.

                                                                      Malgré le classement sans suite, vous pouvez, en tant que proche du défunt, demander qu’une nouvelle enquête ait lieu.

                                                                      Pour cela, vous devez saisir un juge d’instruction en déposant une plainte avec constitution de partie civile. Cette procédure vous permet de formuler une demande d’indemnisation en même temps que la plainte pénale.

                                                                        Le juge d’instruction peut être saisi par le procureur de la République ou par votre plainte avec constitution de partie civile.

                                                                        Il mène son enquête et décide à la fin de celle-ci de renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel ou de prononcer un non-lieu.

                                                                        Si le juge d’instruction prononce le non-lieu, vous pouvez en tant que partie civile faire appel contre cette décision devant la chambre d’instruction de la cour d’appel. L’appel doit être fait dans les 10 jours qui suivent la notification de la décision de non-lieu.

                                                                        La chambre d’instruction peut décider de confirmer le non-lieu ou de renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel.

                                                                          Si le procureur de la République décide à l’issue de son enquête que l’affaire doit être jugée, il renvoie le dossier devant le tribunal correctionnel.

                                                                          Le procès permet au tribunal d’examiner l’affaire et de se prononcer sur la culpabilité des personnes poursuivies.

                                                                          Le tribunal correctionnel peut aussi étudier votre demande d’indemnisation et prendre une décision sur ce point.

                                                                          La partie civile doit expliquer les préjudices qu’elle a subis et préciser la somme d’argent qu’elle demande pour chaque préjudice.

                                                                            En cas de poursuites contre l’auteur d’un homicide involontaire, les peines encourues varient selon que l’homicide a eu lieu dans le cadre d’un accident de la route ou non.

                                                                            L’homicide involontaire commis par un conducteur est puni jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                                                                            S’il y a une circonstance aggravante, le conducteur peut être puni d’une peine pouvant aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

                                                                            S’il y a plusieurs circonstances aggravantes, la peine peut aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.

                                                                            Les situations suivantes peuvent constituer des circonstances aggravantes :

                                                                            • Le conducteur a commis une violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité

                                                                            • Le conducteur a commis un délit de fuite

                                                                            • Le conducteur était en état d’ivresse ou sous stupéfiants ou a refusé de se soumettre aux contrôles à même d’établir cet état

                                                                            • Le conducteur n’était pas titulaire du permis de conduire ou son permis était annulé, invalidé, suspendu ou retenu

                                                                            • Le conducteur roulait à 50 km/h ou plus au-dessus de la vitesse maximale autorisée.

                                                                            Le conducteur qui a commis un homicide involontaire encourt également des peines complémentaires. Il peut s’agir, par exemple :

                                                                            • Suspension, ou annulation du permis de conduire

                                                                            • Interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis de conduire

                                                                            • Interdiction de conduire certains véhicules

                                                                            • Confiscation du véhicule dont le condamné s’est servi pour commettre l ‘infraction

                                                                            • Obligation de réaliser un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

                                                                              L’auteur d’un homicide involontaire peut être sanctionné jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

                                                                              S’il y a une violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité, la peine peut aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                                                                              À savoir

                                                                              Lorsque l’homicide involontaire résulte de l’agression commise par un chien, le propriétaire ou celui qui détient le chien au moment des faits est puni 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende. En cas de circonstances aggravantes (par exemple, le propriétaire du chien se trouvait en état d’ivresse manifeste), la peine peut aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

                                                                              Le tribunal peut aussi prononcer une ou plusieurs peines complémentaires. Il peut s’agir, par exemple :

                                                                              • Interdiction de porter une arme soumise à autorisation pendant une certaine durée

                                                                              • Confiscation d’armes

                                                                              • Retrait du permis de chasse.

                                                                                En cas d’urgence, et uniquement dans cette situation, il est possible d’alerter la police ou la gendarmerie par appel téléphonique. Les personnes malentendantes ou atteintes de troubles du langage peuvent contacter ces services par SMS.

                                                                                En cas d’urgence, lorsqu’une intervention rapide est nécessaire, vous pouvez appeler Police-secours. Composez le 17

                                                                                Vous pouvez également contacter le service d’urgence européen en composant le 112, notamment si vous êtes étranger.

                                                                                À savoir

                                                                                Les agents du 112 peuvent s’exprimer en français ou en anglais.

                                                                                Où s’adresser ?

                                                                                Police secours – 17 (par téléphone)

                                                                                Par téléphone

                                                                                Composez le 17 en cas d’urgence concernant un accident de la route, un trouble à l’ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

                                                                                Vous pouvez aussi composer le 112. Vous serez alors orienté vers le bon service selon votre cas. Le 112 est utilisable dans tous les  pays de l’Union européenne .

                                                                                Un appel sur ces numéros est géolocalisé, identifié et priorisé. Il n’apparait pas sur les factures.

                                                                                Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

                                                                                Où s’adresser ?

                                                                                Numéro d’urgence européen – 112

                                                                                112

                                                                                Numéro d’urgence à utiliser pour un appel depuis un pays européen ou depuis un téléphone mobile

                                                                                24h/24h et 7j/7

                                                                                Appel gratuit

                                                                                  Le 114 est le service relais des appels d’urgence si vous êtes dans l’impossibilité de parler au téléphone (sourds, malentendants …) ou si cela risque de vous mettre en danger.

                                                                                  Où s’adresser ?

                                                                                  Numéro d’urgence pour les personnes sourdes ou malentendantes – 114

                                                                                  Par SMS au 114

                                                                                  Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

                                                                                  Par l’application mobile urgence 114 ou le site internet www.urgence114.fr

                                                                                  Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

                                                                                  Contact possible via :

                                                                                  Visiophonie : Je communique en langue des signes

                                                                                  Tchat : Je communique par écrit

                                                                                  Voix / Retour texte : Je parle et le 114 me répond par écrit (ou l’inverse)

                                                                                    Il est essentiel d’être réactif et d’informer immédiatement les services d’urgence dans le but de retrouver l’auteur (en cas de fuite par exemple) et de préserver les indices.

                                                                                    S’il y a des blessés, il faut également alerter les secours en composant le 15 (Samu) ou le 18 (pompiers).

                                                                                    Lorsqu’il est informé qu’une personne est décédée, le procureur de la République peut ouvrir une enquête s’il l’estime nécessaire, et ce même en l’absence de dépôt de plainte.

                                                                                    L’enquête judiciaire ordonnée par le procureur de la République et menée par les agents et officiers de police judiciaire s’appelle « enquête préliminaire ».

                                                                                    Si le procureur a ouvert une enquête, il peut décider de classer l’affaire sans suite, de saisir un juge d’instruction pour la poursuite des investigations ou de transférer le dossier au tribunal correctionnel.

                                                                                    Si, à l’issue de son enquête, le procureur de la République estime qu’il n’y a pas assez d’élément pour renvoyer l’affaire en jugement, il classe l’affaire sans suite.

                                                                                      Si le procureur de la République a transmis le dossier à un juge d’instruction, ce denier peut décider à la fin de son enquête de renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel ou de prononcer un non-lieu.

                                                                                        Si le procureur de la République décide à l’issue de son enquête que l’affaire doit être jugée, il renvoie le dossier devant le tribunal correctionnel.

                                                                                        Le procès permet au tribunal d’examiner l’affaire et de se prononcer sur la culpabilité des personnes poursuivies.

                                                                                        Le tribunal correctionnel peut aussi étudier la demande d’indemnisation de la partie civile si une telle demande lui est présentée.

                                                                                        Si la partie civile fait une demande d’indemnisation, elle doit expliquer les préjudices qu’elle a subis et préciser la somme d’argent qu’elle demande pour chaque préjudice.

                                                                                          En cas de poursuites contre l’auteur d’un homicide involontaire, les peines encourues varient selon que l’homicide a eu lieu dans le cadre d’un accident de la route ou non.

                                                                                          L’homicide involontaire commis par un conducteur est puni jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                                                                                          S’il y a une circonstance aggravante, le conducteur peut être puni d’une peine pouvant aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

                                                                                          S’il y a plusieurs circonstances aggravantes, la peine peut aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.

                                                                                          Les situations suivantes peuvent constituer des circonstances aggravantes :

                                                                                          • Le conducteur a commis une violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité

                                                                                          • Le conducteur a commis un délit de fuite

                                                                                          • Le conducteur était en état d’ivresse ou sous stupéfiants ou a refusé de se soumettre aux contrôles à même d’établir cet état

                                                                                          • Le conducteur n’était pas titulaire du permis de conduire ou son permis était annulé, invalidé, suspendu ou retenu

                                                                                          • Le conducteur roulait à 50 km/h ou plus au-dessus de la vitesse maximale autorisée.

                                                                                          Le conducteur qui a commis un homicide involontaire encourt également des peines complémentaires. Il peut s’agir, par exemple :

                                                                                          • Suspension, ou annulation du permis de conduire

                                                                                          • Interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis de conduire

                                                                                          • Interdiction de conduire certains véhicules

                                                                                          • Confiscation du véhicule dont le condamné s’est servi pour commettre l ‘infraction

                                                                                          • Obligation de réaliser un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

                                                                                            L’auteur d’un homicide involontaire peut être sanctionné jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

                                                                                            S’il y a une violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité, la peine peut aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                                                                                            À savoir

                                                                                            Lorsque l’homicide involontaire résulte de l’agression commise par un chien, le propriétaire ou celui qui détient le chien au moment des faits est puni 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende. En cas de circonstances aggravantes (par exemple, le propriétaire du chien se trouvait en état d’ivresse manifeste), la peine peut aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

                                                                                            Le tribunal peut aussi prononcer une ou plusieurs peines complémentaires. Il peut s’agir, par exemple :

                                                                                            • Interdiction de porter une arme soumise à autorisation pendant une certaine durée

                                                                                            • Confiscation d’armes

                                                                                            • Retrait du permis de chasse.

                                                                                            • 116 006 – Numéro d’aide aux victimes

                                                                                              Ce service permet aux victimes d’infractions (hors atteintes aux biens sur internet) d’être écoutées et dirigées vers un réseau associatif et/ou tout professionnel spécialisé dans la protection des victimes.

                                                                                              En France métropolitaine

                                                                                              116 006

                                                                                              Appel gratuit

                                                                                              Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                                                                                              Hors métropole (ou depuis l’étranger)

                                                                                              + 33 (0)1 80 52 33 76

                                                                                              Appel gratuit

                                                                                              Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                                                                                              Pour les personnes malentendantes

                                                                                              Par mail :  victimes@116006.fr 

                                                                                            Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

                                                                                            Le délai d’instruction de droit commun est de 3 mois.

                                                                                            Homicide involontaire

                                                                                            Un de vos proches a perdu la vie dans un accident de la circulation ou lors d’une bagarre ? Vous pouvez déposer plainte, même si l’auteur des faits n’est pas connu. Cela permettra que la justice ouvre une enquête et vous informe de ses résultats. Le procureur de la République peut décider d’ouvrir une enquête, même si vous ne portez pas plainte.

                                                                                            L’homicide involontaire est le fait de causer la mort de quelqu’un, sans le vouloir, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité.

                                                                                            La loi considère qu’il s’agit d’un délit et non d’un crime, car il n’y a pas eu la volonté de tuer.

                                                                                            Les démarches à faire à la suite du décès par homicide involontaire d’un proche varient suivant que vous souhaitiez porter plainte ou non.

                                                                                            Violence – Atteinte à l’intégrité

                                                                                                En cas d’urgence, et uniquement dans cette situation, il est possible d’alerter la police ou la gendarmerie par appel téléphonique. Les personnes malentendantes ou atteintes de troubles du langage peuvent contacter ces services par SMS.

                                                                                                En cas d’urgence, lorsqu’une intervention rapide est nécessaire, vous pouvez appeler Police-secours. Composez le 17

                                                                                                Vous pouvez également contacter le service d’urgence européen en composant le 112, notamment si vous êtes étranger.

                                                                                                À savoir

                                                                                                Les agents du 112 peuvent s’exprimer en français ou en anglais.

                                                                                                Où s’adresser ?

                                                                                                Police secours – 17 (par téléphone)

                                                                                                Par téléphone

                                                                                                Composez le 17 en cas d’urgence concernant un accident de la route, un trouble à l’ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

                                                                                                Vous pouvez aussi composer le 112. Vous serez alors orienté vers le bon service selon votre cas. Le 112 est utilisable dans tous les  pays de l’Union européenne .

                                                                                                Un appel sur ces numéros est géolocalisé, identifié et priorisé. Il n’apparait pas sur les factures.

                                                                                                Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

                                                                                                Où s’adresser ?

                                                                                                Numéro d’urgence européen – 112

                                                                                                112

                                                                                                Numéro d’urgence à utiliser pour un appel depuis un pays européen ou depuis un téléphone mobile

                                                                                                24h/24h et 7j/7

                                                                                                Appel gratuit

                                                                                                  Le 114 est le service relais des appels d’urgence si vous êtes dans l’impossibilité de parler au téléphone (sourds, malentendants …) ou si cela risque de vous mettre en danger.

                                                                                                  Où s’adresser ?

                                                                                                  Numéro d’urgence pour les personnes sourdes ou malentendantes – 114

                                                                                                  Par SMS au 114

                                                                                                  Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

                                                                                                  Par l’application mobile urgence 114 ou le site internet www.urgence114.fr

                                                                                                  Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

                                                                                                  Contact possible via :

                                                                                                  Visiophonie : Je communique en langue des signes

                                                                                                  Tchat : Je communique par écrit

                                                                                                  Voix / Retour texte : Je parle et le 114 me répond par écrit (ou l’inverse)

                                                                                                    Il est essentiel d’être réactif et d’informer immédiatement les services d’urgence dans le but de retrouver l’auteur de l’infraction (en cas de fuite, par exemple) et de préserver les indices.

                                                                                                    S’il y a des blessés, il faut également alerter les secours en composant le 15 (Samu) ou le 18 (pompiers).

                                                                                                    Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

                                                                                                    Où s’adresser ?

                                                                                                     Commissariat 

                                                                                                    Où s’adresser ?

                                                                                                     Gendarmerie 

                                                                                                    La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

                                                                                                    Si la police ou la gendarmerie refusent de recueillir votre plainte pour violences conjugales, vous pouvez alerter les autorités de contrôle compétentes.

                                                                                                    Vous pouvez déposer plainte auprès du procureur de la République.

                                                                                                    Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

                                                                                                    Où s’adresser ?

                                                                                                     Tribunal judiciaire 

                                                                                                    Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

                                                                                                    • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                                                                                                    • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

                                                                                                    • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                                                                                                    • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

                                                                                                    • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                                                                                                    • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.

                                                                                                    Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

                                                                                                    Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

                                                                                                    Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

                                                                                                    Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

                                                                                                    La présence d’un avocat n’est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu’au procès devant le tribunal correctionnel. Toutefois, vous pouvez obtenir l’assistance d’un avocat si vous le souhaitez.

                                                                                                    Délai pour déposer la plainte

                                                                                                    Vous avez 6 ans à compter de la date des faits pour déposer plainte.

                                                                                                    Après l’expiration de ce délai, votre plainte pour viol ne sera plus recevable.

                                                                                                    C’est ce qu’on appelle le délai de prescription.

                                                                                                    Conséquence du dépôt de plainte

                                                                                                    Une fois que la plainte a été déposée, le procureur de la République décide si une enquête doit être ouverte et si un procès doit avoir lieu.

                                                                                                    Le procureur peut également saisir un juge d’instruction pour procéder à l’enquête.

                                                                                                    Déroulement de la procédure d’enquête

                                                                                                    Avant que l’affaire soit jugée, il faut qu’il y ait, au préalable, une enquête judiciaire.

                                                                                                    L’enquête judiciaire peut être ordonnée par le procureur de la République, s’il estime qu’il y a assez d’éléments à la suite de la plainte. L’enquête judiciaire ordonnée par le procureur de la République et menée par les agents et officiers de police judiciaire s’appelle « enquête préliminaire ».

                                                                                                    L’enquête judiciaire peut aussi être menée par le juge d’instruction qui est saisi en cas de plainte avec constitution de partie civile ou par le procureur de la République. L’enquête judiciaire menée par le juge d’instruction s’appelle « information judiciaire ».

                                                                                                    Issue de la procédure d’enquête

                                                                                                    Le procureur de la République peut décider de classer l’affaire sans suite, de saisir le juge d’instruction ou de renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel.

                                                                                                    Si, à l’issue de l’enquête, le procureur de la République estime qu’il n’y a pas assez d’élément pour renvoyer l’affaire en jugement, il classe l’affaire sans suite.

                                                                                                    Malgré le classement sans suite, vous pouvez, en tant que proche du défunt, demander qu’une nouvelle enquête ait lieu.

                                                                                                    Pour cela, vous devez saisir un juge d’instruction en déposant une plainte avec constitution de partie civile. Cette procédure vous permet de formuler une demande d’indemnisation en même temps que la plainte pénale.

                                                                                                      Le juge d’instruction peut être saisi par le procureur de la République ou par votre plainte avec constitution de partie civile.

                                                                                                      Il mène son enquête et décide à la fin de celle-ci de renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel ou de prononcer un non-lieu.

                                                                                                      Si le juge d’instruction prononce le non-lieu, vous pouvez en tant que partie civile faire appel contre cette décision devant la chambre d’instruction de la cour d’appel. L’appel doit être fait dans les 10 jours qui suivent la notification de la décision de non-lieu.

                                                                                                      La chambre d’instruction peut décider de confirmer le non-lieu ou de renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel.

                                                                                                        Si le procureur de la République décide à l’issue de son enquête que l’affaire doit être jugée, il renvoie le dossier devant le tribunal correctionnel.

                                                                                                        Le procès permet au tribunal d’examiner l’affaire et de se prononcer sur la culpabilité des personnes poursuivies.

                                                                                                        Le tribunal correctionnel peut aussi étudier votre demande d’indemnisation et prendre une décision sur ce point.

                                                                                                        La partie civile doit expliquer les préjudices qu’elle a subis et préciser la somme d’argent qu’elle demande pour chaque préjudice.

                                                                                                          En cas de poursuites contre l’auteur d’un homicide involontaire, les peines encourues varient selon que l’homicide a eu lieu dans le cadre d’un accident de la route ou non.

                                                                                                          L’homicide involontaire commis par un conducteur est puni jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                                                                                                          S’il y a une circonstance aggravante, le conducteur peut être puni d’une peine pouvant aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

                                                                                                          S’il y a plusieurs circonstances aggravantes, la peine peut aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.

                                                                                                          Les situations suivantes peuvent constituer des circonstances aggravantes :

                                                                                                          • Le conducteur a commis une violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité

                                                                                                          • Le conducteur a commis un délit de fuite

                                                                                                          • Le conducteur était en état d’ivresse ou sous stupéfiants ou a refusé de se soumettre aux contrôles à même d’établir cet état

                                                                                                          • Le conducteur n’était pas titulaire du permis de conduire ou son permis était annulé, invalidé, suspendu ou retenu

                                                                                                          • Le conducteur roulait à 50 km/h ou plus au-dessus de la vitesse maximale autorisée.

                                                                                                          Le conducteur qui a commis un homicide involontaire encourt également des peines complémentaires. Il peut s’agir, par exemple :

                                                                                                          • Suspension, ou annulation du permis de conduire

                                                                                                          • Interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis de conduire

                                                                                                          • Interdiction de conduire certains véhicules

                                                                                                          • Confiscation du véhicule dont le condamné s’est servi pour commettre l ‘infraction

                                                                                                          • Obligation de réaliser un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

                                                                                                            L’auteur d’un homicide involontaire peut être sanctionné jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

                                                                                                            S’il y a une violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité, la peine peut aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                                                                                                            À savoir

                                                                                                            Lorsque l’homicide involontaire résulte de l’agression commise par un chien, le propriétaire ou celui qui détient le chien au moment des faits est puni 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende. En cas de circonstances aggravantes (par exemple, le propriétaire du chien se trouvait en état d’ivresse manifeste), la peine peut aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

                                                                                                            Le tribunal peut aussi prononcer une ou plusieurs peines complémentaires. Il peut s’agir, par exemple :

                                                                                                            • Interdiction de porter une arme soumise à autorisation pendant une certaine durée

                                                                                                            • Confiscation d’armes

                                                                                                            • Retrait du permis de chasse.

                                                                                                              En cas d’urgence, et uniquement dans cette situation, il est possible d’alerter la police ou la gendarmerie par appel téléphonique. Les personnes malentendantes ou atteintes de troubles du langage peuvent contacter ces services par SMS.

                                                                                                              En cas d’urgence, lorsqu’une intervention rapide est nécessaire, vous pouvez appeler Police-secours. Composez le 17

                                                                                                              Vous pouvez également contacter le service d’urgence européen en composant le 112, notamment si vous êtes étranger.

                                                                                                              À savoir

                                                                                                              Les agents du 112 peuvent s’exprimer en français ou en anglais.

                                                                                                              Où s’adresser ?

                                                                                                              Police secours – 17 (par téléphone)

                                                                                                              Par téléphone

                                                                                                              Composez le 17 en cas d’urgence concernant un accident de la route, un trouble à l’ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

                                                                                                              Vous pouvez aussi composer le 112. Vous serez alors orienté vers le bon service selon votre cas. Le 112 est utilisable dans tous les  pays de l’Union européenne .

                                                                                                              Un appel sur ces numéros est géolocalisé, identifié et priorisé. Il n’apparait pas sur les factures.

                                                                                                              Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

                                                                                                              Où s’adresser ?

                                                                                                              Numéro d’urgence européen – 112

                                                                                                              112

                                                                                                              Numéro d’urgence à utiliser pour un appel depuis un pays européen ou depuis un téléphone mobile

                                                                                                              24h/24h et 7j/7

                                                                                                              Appel gratuit

                                                                                                                Le 114 est le service relais des appels d’urgence si vous êtes dans l’impossibilité de parler au téléphone (sourds, malentendants …) ou si cela risque de vous mettre en danger.

                                                                                                                Où s’adresser ?

                                                                                                                Numéro d’urgence pour les personnes sourdes ou malentendantes – 114

                                                                                                                Par SMS au 114

                                                                                                                Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

                                                                                                                Par l’application mobile urgence 114 ou le site internet www.urgence114.fr

                                                                                                                Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

                                                                                                                Contact possible via :

                                                                                                                Visiophonie : Je communique en langue des signes

                                                                                                                Tchat : Je communique par écrit

                                                                                                                Voix / Retour texte : Je parle et le 114 me répond par écrit (ou l’inverse)

                                                                                                                  Il est essentiel d’être réactif et d’informer immédiatement les services d’urgence dans le but de retrouver l’auteur (en cas de fuite par exemple) et de préserver les indices.

                                                                                                                  S’il y a des blessés, il faut également alerter les secours en composant le 15 (Samu) ou le 18 (pompiers).

                                                                                                                  Lorsqu’il est informé qu’une personne est décédée, le procureur de la République peut ouvrir une enquête s’il l’estime nécessaire, et ce même en l’absence de dépôt de plainte.

                                                                                                                  L’enquête judiciaire ordonnée par le procureur de la République et menée par les agents et officiers de police judiciaire s’appelle « enquête préliminaire ».

                                                                                                                  Si le procureur a ouvert une enquête, il peut décider de classer l’affaire sans suite, de saisir un juge d’instruction pour la poursuite des investigations ou de transférer le dossier au tribunal correctionnel.

                                                                                                                  Si, à l’issue de son enquête, le procureur de la République estime qu’il n’y a pas assez d’élément pour renvoyer l’affaire en jugement, il classe l’affaire sans suite.

                                                                                                                    Si le procureur de la République a transmis le dossier à un juge d’instruction, ce denier peut décider à la fin de son enquête de renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel ou de prononcer un non-lieu.

                                                                                                                      Si le procureur de la République décide à l’issue de son enquête que l’affaire doit être jugée, il renvoie le dossier devant le tribunal correctionnel.

                                                                                                                      Le procès permet au tribunal d’examiner l’affaire et de se prononcer sur la culpabilité des personnes poursuivies.

                                                                                                                      Le tribunal correctionnel peut aussi étudier la demande d’indemnisation de la partie civile si une telle demande lui est présentée.

                                                                                                                      Si la partie civile fait une demande d’indemnisation, elle doit expliquer les préjudices qu’elle a subis et préciser la somme d’argent qu’elle demande pour chaque préjudice.

                                                                                                                        En cas de poursuites contre l’auteur d’un homicide involontaire, les peines encourues varient selon que l’homicide a eu lieu dans le cadre d’un accident de la route ou non.

                                                                                                                        L’homicide involontaire commis par un conducteur est puni jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                                                                                                                        S’il y a une circonstance aggravante, le conducteur peut être puni d’une peine pouvant aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

                                                                                                                        S’il y a plusieurs circonstances aggravantes, la peine peut aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.

                                                                                                                        Les situations suivantes peuvent constituer des circonstances aggravantes :

                                                                                                                        • Le conducteur a commis une violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité

                                                                                                                        • Le conducteur a commis un délit de fuite

                                                                                                                        • Le conducteur était en état d’ivresse ou sous stupéfiants ou a refusé de se soumettre aux contrôles à même d’établir cet état

                                                                                                                        • Le conducteur n’était pas titulaire du permis de conduire ou son permis était annulé, invalidé, suspendu ou retenu

                                                                                                                        • Le conducteur roulait à 50 km/h ou plus au-dessus de la vitesse maximale autorisée.

                                                                                                                        Le conducteur qui a commis un homicide involontaire encourt également des peines complémentaires. Il peut s’agir, par exemple :

                                                                                                                        • Suspension, ou annulation du permis de conduire

                                                                                                                        • Interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis de conduire

                                                                                                                        • Interdiction de conduire certains véhicules

                                                                                                                        • Confiscation du véhicule dont le condamné s’est servi pour commettre l ‘infraction

                                                                                                                        • Obligation de réaliser un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

                                                                                                                          L’auteur d’un homicide involontaire peut être sanctionné jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

                                                                                                                          S’il y a une violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité, la peine peut aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                                                                                                                          À savoir

                                                                                                                          Lorsque l’homicide involontaire résulte de l’agression commise par un chien, le propriétaire ou celui qui détient le chien au moment des faits est puni 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende. En cas de circonstances aggravantes (par exemple, le propriétaire du chien se trouvait en état d’ivresse manifeste), la peine peut aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

                                                                                                                          Le tribunal peut aussi prononcer une ou plusieurs peines complémentaires. Il peut s’agir, par exemple :

                                                                                                                          • Interdiction de porter une arme soumise à autorisation pendant une certaine durée

                                                                                                                          • Confiscation d’armes

                                                                                                                          • Retrait du permis de chasse.

                                                                                                                          • 116 006 – Numéro d’aide aux victimes

                                                                                                                            Ce service permet aux victimes d’infractions (hors atteintes aux biens sur internet) d’être écoutées et dirigées vers un réseau associatif et/ou tout professionnel spécialisé dans la protection des victimes.

                                                                                                                            En France métropolitaine

                                                                                                                            116 006

                                                                                                                            Appel gratuit

                                                                                                                            Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                                                                                                                            Hors métropole (ou depuis l’étranger)

                                                                                                                            + 33 (0)1 80 52 33 76

                                                                                                                            Appel gratuit

                                                                                                                            Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                                                                                                                            Pour les personnes malentendantes

                                                                                                                            Par mail :  victimes@116006.fr 

                                                                                                                          Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

                                                                                                                          Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois.

                                                                                                                          Homicide involontaire

                                                                                                                          Un de vos proches a perdu la vie dans un accident de la circulation ou lors d’une bagarre ? Vous pouvez déposer plainte, même si l’auteur des faits n’est pas connu. Cela permettra que la justice ouvre une enquête et vous informe de ses résultats. Le procureur de la République peut décider d’ouvrir une enquête, même si vous ne portez pas plainte.

                                                                                                                          L’homicide involontaire est le fait de causer la mort de quelqu’un, sans le vouloir, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité.

                                                                                                                          La loi considère qu’il s’agit d’un délit et non d’un crime, car il n’y a pas eu la volonté de tuer.

                                                                                                                          Les démarches à faire à la suite du décès par homicide involontaire d’un proche varient suivant que vous souhaitiez porter plainte ou non.

                                                                                                                          Violence – Atteinte à l’intégrité

                                                                                                                              En cas d’urgence, et uniquement dans cette situation, il est possible d’alerter la police ou la gendarmerie par appel téléphonique. Les personnes malentendantes ou atteintes de troubles du langage peuvent contacter ces services par SMS.

                                                                                                                              En cas d’urgence, lorsqu’une intervention rapide est nécessaire, vous pouvez appeler Police-secours. Composez le 17

                                                                                                                              Vous pouvez également contacter le service d’urgence européen en composant le 112, notamment si vous êtes étranger.

                                                                                                                              À savoir

                                                                                                                              Les agents du 112 peuvent s’exprimer en français ou en anglais.

                                                                                                                              Où s’adresser ?

                                                                                                                              Police secours – 17 (par téléphone)

                                                                                                                              Par téléphone

                                                                                                                              Composez le 17 en cas d’urgence concernant un accident de la route, un trouble à l’ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

                                                                                                                              Vous pouvez aussi composer le 112. Vous serez alors orienté vers le bon service selon votre cas. Le 112 est utilisable dans tous les  pays de l’Union européenne .

                                                                                                                              Un appel sur ces numéros est géolocalisé, identifié et priorisé. Il n’apparait pas sur les factures.

                                                                                                                              Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

                                                                                                                              Où s’adresser ?

                                                                                                                              Numéro d’urgence européen – 112

                                                                                                                              112

                                                                                                                              Numéro d’urgence à utiliser pour un appel depuis un pays européen ou depuis un téléphone mobile

                                                                                                                              24h/24h et 7j/7

                                                                                                                              Appel gratuit

                                                                                                                                Le 114 est le service relais des appels d’urgence si vous êtes dans l’impossibilité de parler au téléphone (sourds, malentendants …) ou si cela risque de vous mettre en danger.

                                                                                                                                Où s’adresser ?

                                                                                                                                Numéro d’urgence pour les personnes sourdes ou malentendantes – 114

                                                                                                                                Par SMS au 114

                                                                                                                                Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

                                                                                                                                Par l’application mobile urgence 114 ou le site internet www.urgence114.fr

                                                                                                                                Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

                                                                                                                                Contact possible via :

                                                                                                                                Visiophonie : Je communique en langue des signes

                                                                                                                                Tchat : Je communique par écrit

                                                                                                                                Voix / Retour texte : Je parle et le 114 me répond par écrit (ou l’inverse)

                                                                                                                                  Il est essentiel d’être réactif et d’informer immédiatement les services d’urgence dans le but de retrouver l’auteur de l’infraction (en cas de fuite, par exemple) et de préserver les indices.

                                                                                                                                  S’il y a des blessés, il faut également alerter les secours en composant le 15 (Samu) ou le 18 (pompiers).

                                                                                                                                  Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

                                                                                                                                  Où s’adresser ?

                                                                                                                                   Commissariat 

                                                                                                                                  Où s’adresser ?

                                                                                                                                   Gendarmerie 

                                                                                                                                  La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

                                                                                                                                  Si la police ou la gendarmerie refusent de recueillir votre plainte pour violences conjugales, vous pouvez alerter les autorités de contrôle compétentes.

                                                                                                                                  Vous pouvez déposer plainte auprès du procureur de la République.

                                                                                                                                  Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

                                                                                                                                  Où s’adresser ?

                                                                                                                                   Tribunal judiciaire 

                                                                                                                                  Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

                                                                                                                                  • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                                                                                                                                  • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

                                                                                                                                  • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                                                                                                                                  • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

                                                                                                                                  • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                                                                                                                                  • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.

                                                                                                                                  Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

                                                                                                                                  Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

                                                                                                                                  Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

                                                                                                                                  Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

                                                                                                                                  La présence d’un avocat n’est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu’au procès devant le tribunal correctionnel. Toutefois, vous pouvez obtenir l’assistance d’un avocat si vous le souhaitez.

                                                                                                                                  Délai pour déposer la plainte

                                                                                                                                  Vous avez 6 ans à compter de la date des faits pour déposer plainte.

                                                                                                                                  Après l’expiration de ce délai, votre plainte pour viol ne sera plus recevable.

                                                                                                                                  C’est ce qu’on appelle le délai de prescription.

                                                                                                                                  Conséquence du dépôt de plainte

                                                                                                                                  Une fois que la plainte a été déposée, le procureur de la République décide si une enquête doit être ouverte et si un procès doit avoir lieu.

                                                                                                                                  Le procureur peut également saisir un juge d’instruction pour procéder à l’enquête.

                                                                                                                                  Déroulement de la procédure d’enquête

                                                                                                                                  Avant que l’affaire soit jugée, il faut qu’il y ait, au préalable, une enquête judiciaire.

                                                                                                                                  L’enquête judiciaire peut être ordonnée par le procureur de la République, s’il estime qu’il y a assez d’éléments à la suite de la plainte. L’enquête judiciaire ordonnée par le procureur de la République et menée par les agents et officiers de police judiciaire s’appelle « enquête préliminaire ».

                                                                                                                                  L’enquête judiciaire peut aussi être menée par le juge d’instruction qui est saisi en cas de plainte avec constitution de partie civile ou par le procureur de la République. L’enquête judiciaire menée par le juge d’instruction s’appelle « information judiciaire ».

                                                                                                                                  Issue de la procédure d’enquête

                                                                                                                                  Le procureur de la République peut décider de classer l’affaire sans suite, de saisir le juge d’instruction ou de renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel.

                                                                                                                                  Si, à l’issue de l’enquête, le procureur de la République estime qu’il n’y a pas assez d’élément pour renvoyer l’affaire en jugement, il classe l’affaire sans suite.

                                                                                                                                  Malgré le classement sans suite, vous pouvez, en tant que proche du défunt, demander qu’une nouvelle enquête ait lieu.

                                                                                                                                  Pour cela, vous devez saisir un juge d’instruction en déposant une plainte avec constitution de partie civile. Cette procédure vous permet de formuler une demande d’indemnisation en même temps que la plainte pénale.

                                                                                                                                    Le juge d’instruction peut être saisi par le procureur de la République ou par votre plainte avec constitution de partie civile.

                                                                                                                                    Il mène son enquête et décide à la fin de celle-ci de renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel ou de prononcer un non-lieu.

                                                                                                                                    Si le juge d’instruction prononce le non-lieu, vous pouvez en tant que partie civile faire appel contre cette décision devant la chambre d’instruction de la cour d’appel. L’appel doit être fait dans les 10 jours qui suivent la notification de la décision de non-lieu.

                                                                                                                                    La chambre d’instruction peut décider de confirmer le non-lieu ou de renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel.

                                                                                                                                      Si le procureur de la République décide à l’issue de son enquête que l’affaire doit être jugée, il renvoie le dossier devant le tribunal correctionnel.

                                                                                                                                      Le procès permet au tribunal d’examiner l’affaire et de se prononcer sur la culpabilité des personnes poursuivies.

                                                                                                                                      Le tribunal correctionnel peut aussi étudier votre demande d’indemnisation et prendre une décision sur ce point.

                                                                                                                                      La partie civile doit expliquer les préjudices qu’elle a subis et préciser la somme d’argent qu’elle demande pour chaque préjudice.

                                                                                                                                        En cas de poursuites contre l’auteur d’un homicide involontaire, les peines encourues varient selon que l’homicide a eu lieu dans le cadre d’un accident de la route ou non.

                                                                                                                                        L’homicide involontaire commis par un conducteur est puni jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                                                                                                                                        S’il y a une circonstance aggravante, le conducteur peut être puni d’une peine pouvant aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

                                                                                                                                        S’il y a plusieurs circonstances aggravantes, la peine peut aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.

                                                                                                                                        Les situations suivantes peuvent constituer des circonstances aggravantes :

                                                                                                                                        • Le conducteur a commis une violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité

                                                                                                                                        • Le conducteur a commis un délit de fuite

                                                                                                                                        • Le conducteur était en état d’ivresse ou sous stupéfiants ou a refusé de se soumettre aux contrôles à même d’établir cet état

                                                                                                                                        • Le conducteur n’était pas titulaire du permis de conduire ou son permis était annulé, invalidé, suspendu ou retenu

                                                                                                                                        • Le conducteur roulait à 50 km/h ou plus au-dessus de la vitesse maximale autorisée.

                                                                                                                                        Le conducteur qui a commis un homicide involontaire encourt également des peines complémentaires. Il peut s’agir, par exemple :

                                                                                                                                        • Suspension, ou annulation du permis de conduire

                                                                                                                                        • Interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis de conduire

                                                                                                                                        • Interdiction de conduire certains véhicules

                                                                                                                                        • Confiscation du véhicule dont le condamné s’est servi pour commettre l ‘infraction

                                                                                                                                        • Obligation de réaliser un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

                                                                                                                                          L’auteur d’un homicide involontaire peut être sanctionné jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

                                                                                                                                          S’il y a une violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité, la peine peut aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                                                                                                                                          À savoir

                                                                                                                                          Lorsque l’homicide involontaire résulte de l’agression commise par un chien, le propriétaire ou celui qui détient le chien au moment des faits est puni 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende. En cas de circonstances aggravantes (par exemple, le propriétaire du chien se trouvait en état d’ivresse manifeste), la peine peut aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

                                                                                                                                          Le tribunal peut aussi prononcer une ou plusieurs peines complémentaires. Il peut s’agir, par exemple :

                                                                                                                                          • Interdiction de porter une arme soumise à autorisation pendant une certaine durée

                                                                                                                                          • Confiscation d’armes

                                                                                                                                          • Retrait du permis de chasse.

                                                                                                                                            En cas d’urgence, et uniquement dans cette situation, il est possible d’alerter la police ou la gendarmerie par appel téléphonique. Les personnes malentendantes ou atteintes de troubles du langage peuvent contacter ces services par SMS.

                                                                                                                                            En cas d’urgence, lorsqu’une intervention rapide est nécessaire, vous pouvez appeler Police-secours. Composez le 17

                                                                                                                                            Vous pouvez également contacter le service d’urgence européen en composant le 112, notamment si vous êtes étranger.

                                                                                                                                            À savoir

                                                                                                                                            Les agents du 112 peuvent s’exprimer en français ou en anglais.

                                                                                                                                            Où s’adresser ?

                                                                                                                                            Police secours – 17 (par téléphone)

                                                                                                                                            Par téléphone

                                                                                                                                            Composez le 17 en cas d’urgence concernant un accident de la route, un trouble à l’ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

                                                                                                                                            Vous pouvez aussi composer le 112. Vous serez alors orienté vers le bon service selon votre cas. Le 112 est utilisable dans tous les  pays de l’Union européenne .

                                                                                                                                            Un appel sur ces numéros est géolocalisé, identifié et priorisé. Il n’apparait pas sur les factures.

                                                                                                                                            Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

                                                                                                                                            Où s’adresser ?

                                                                                                                                            Numéro d’urgence européen – 112

                                                                                                                                            112

                                                                                                                                            Numéro d’urgence à utiliser pour un appel depuis un pays européen ou depuis un téléphone mobile

                                                                                                                                            24h/24h et 7j/7

                                                                                                                                            Appel gratuit

                                                                                                                                              Le 114 est le service relais des appels d’urgence si vous êtes dans l’impossibilité de parler au téléphone (sourds, malentendants …) ou si cela risque de vous mettre en danger.

                                                                                                                                              Où s’adresser ?

                                                                                                                                              Numéro d’urgence pour les personnes sourdes ou malentendantes – 114

                                                                                                                                              Par SMS au 114

                                                                                                                                              Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

                                                                                                                                              Par l’application mobile urgence 114 ou le site internet www.urgence114.fr

                                                                                                                                              Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

                                                                                                                                              Contact possible via :

                                                                                                                                              Visiophonie : Je communique en langue des signes

                                                                                                                                              Tchat : Je communique par écrit

                                                                                                                                              Voix / Retour texte : Je parle et le 114 me répond par écrit (ou l’inverse)

                                                                                                                                                Il est essentiel d’être réactif et d’informer immédiatement les services d’urgence dans le but de retrouver l’auteur (en cas de fuite par exemple) et de préserver les indices.

                                                                                                                                                S’il y a des blessés, il faut également alerter les secours en composant le 15 (Samu) ou le 18 (pompiers).

                                                                                                                                                Lorsqu’il est informé qu’une personne est décédée, le procureur de la République peut ouvrir une enquête s’il l’estime nécessaire, et ce même en l’absence de dépôt de plainte.

                                                                                                                                                L’enquête judiciaire ordonnée par le procureur de la République et menée par les agents et officiers de police judiciaire s’appelle « enquête préliminaire ».

                                                                                                                                                Si le procureur a ouvert une enquête, il peut décider de classer l’affaire sans suite, de saisir un juge d’instruction pour la poursuite des investigations ou de transférer le dossier au tribunal correctionnel.

                                                                                                                                                Si, à l’issue de son enquête, le procureur de la République estime qu’il n’y a pas assez d’élément pour renvoyer l’affaire en jugement, il classe l’affaire sans suite.

                                                                                                                                                  Si le procureur de la République a transmis le dossier à un juge d’instruction, ce denier peut décider à la fin de son enquête de renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel ou de prononcer un non-lieu.

                                                                                                                                                    Si le procureur de la République décide à l’issue de son enquête que l’affaire doit être jugée, il renvoie le dossier devant le tribunal correctionnel.

                                                                                                                                                    Le procès permet au tribunal d’examiner l’affaire et de se prononcer sur la culpabilité des personnes poursuivies.

                                                                                                                                                    Le tribunal correctionnel peut aussi étudier la demande d’indemnisation de la partie civile si une telle demande lui est présentée.

                                                                                                                                                    Si la partie civile fait une demande d’indemnisation, elle doit expliquer les préjudices qu’elle a subis et préciser la somme d’argent qu’elle demande pour chaque préjudice.

                                                                                                                                                      En cas de poursuites contre l’auteur d’un homicide involontaire, les peines encourues varient selon que l’homicide a eu lieu dans le cadre d’un accident de la route ou non.

                                                                                                                                                      L’homicide involontaire commis par un conducteur est puni jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                                                                                                                                                      S’il y a une circonstance aggravante, le conducteur peut être puni d’une peine pouvant aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

                                                                                                                                                      S’il y a plusieurs circonstances aggravantes, la peine peut aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.

                                                                                                                                                      Les situations suivantes peuvent constituer des circonstances aggravantes :

                                                                                                                                                      • Le conducteur a commis une violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité

                                                                                                                                                      • Le conducteur a commis un délit de fuite

                                                                                                                                                      • Le conducteur était en état d’ivresse ou sous stupéfiants ou a refusé de se soumettre aux contrôles à même d’établir cet état

                                                                                                                                                      • Le conducteur n’était pas titulaire du permis de conduire ou son permis était annulé, invalidé, suspendu ou retenu

                                                                                                                                                      • Le conducteur roulait à 50 km/h ou plus au-dessus de la vitesse maximale autorisée.

                                                                                                                                                      Le conducteur qui a commis un homicide involontaire encourt également des peines complémentaires. Il peut s’agir, par exemple :

                                                                                                                                                      • Suspension, ou annulation du permis de conduire

                                                                                                                                                      • Interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis de conduire

                                                                                                                                                      • Interdiction de conduire certains véhicules

                                                                                                                                                      • Confiscation du véhicule dont le condamné s’est servi pour commettre l ‘infraction

                                                                                                                                                      • Obligation de réaliser un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

                                                                                                                                                        L’auteur d’un homicide involontaire peut être sanctionné jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

                                                                                                                                                        S’il y a une violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité, la peine peut aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                                                                                                                                                        À savoir

                                                                                                                                                        Lorsque l’homicide involontaire résulte de l’agression commise par un chien, le propriétaire ou celui qui détient le chien au moment des faits est puni 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende. En cas de circonstances aggravantes (par exemple, le propriétaire du chien se trouvait en état d’ivresse manifeste), la peine peut aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

                                                                                                                                                        Le tribunal peut aussi prononcer une ou plusieurs peines complémentaires. Il peut s’agir, par exemple :

                                                                                                                                                        • Interdiction de porter une arme soumise à autorisation pendant une certaine durée

                                                                                                                                                        • Confiscation d’armes

                                                                                                                                                        • Retrait du permis de chasse.

                                                                                                                                                        • 116 006 – Numéro d’aide aux victimes

                                                                                                                                                          Ce service permet aux victimes d’infractions (hors atteintes aux biens sur internet) d’être écoutées et dirigées vers un réseau associatif et/ou tout professionnel spécialisé dans la protection des victimes.

                                                                                                                                                          En France métropolitaine

                                                                                                                                                          116 006

                                                                                                                                                          Appel gratuit

                                                                                                                                                          Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                                                                                                                                                          Hors métropole (ou depuis l’étranger)

                                                                                                                                                          + 33 (0)1 80 52 33 76

                                                                                                                                                          Appel gratuit

                                                                                                                                                          Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                                                                                                                                                          Pour les personnes malentendantes

                                                                                                                                                          Par mail :  victimes@116006.fr 

                                                                                                                                                        Pour les travaux portant sur des bâtiments accueillant du public (commerces, restaurants …) se référer à la page spécifique.

                                                                                                                                                        Faire sa demande en ligne

                                                                                                                                                        Désormais pour réaliser vos démarches d’urbanisme, la commune met à votre disposition un service en ligne, le Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU) sécurisé, gratuit et facilement accessible.
                                                                                                                                                        Il vous permet d’accéder aux formulaires en ligne, de remplir la demande d’autorisation d’urbanisme nécessaire et de joindre les annexes puis de télétransmettre le dossier de demande à la commune.

                                                                                                                                                        La cellule urbanisme restent vos interlocuteurs privilégiés pour vous accompagner tout au long de la procédure. N’hésitez pas à les solliciter dès la construction de votre dossier : urbanisme01@ussel19.fr

                                                                                                                                                        Contact