Urbanisme

Démarches d’urbanisme

Vous avez un projet de construction, d’extension, de modification, d’aménagement ? Désormais, vous pouvez réaliser votre demande en ligne sur la plateforme du Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU).

Quand faire votre demande ?

Prévoyez de réaliser vos démarches administratives au minimum 2 mois avant le début travaux.

Si votre projet est situé dans un périmètre de protection des monuments historiques, il est conseillé de prendre l’attache de l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine (UDAP) en amont du dépôt du dossier pour définir votre projet : comptez un mois de délai supplémentaire pour l’instruction de votre demande.

Ai-je le droit ?

Tout d’abord, il faut définir le champ d’application de votre demande.
La surface de plancher (SP) ou l’emprise au sol (ES) créées vont définir le champ d’application de l’autorisation à déposer en mairie.

  • PROJET < 5m² SP ou ES = Pas de formalité
  • 5m² SP ou ES > PROJET > 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 20 m² SP ou ES = Permis de construire

Les ravalements de façade, changements de menuiseries, réfection de toiture, édification de clôtures sont soumis au dépôt d’une déclaration préalable. Les démolitions sont soumises à permis de démolir.

Il existe une exception pour les extensions (agrandissement de la construction existante présentant des dimensions inférieures à celle-ci et ayant un lien physique et fonctionnel avec la construction existante.) en zone urbanisée : les zones en U = UC, UX, UR, UZ, US.

  • 5m² SP ou ES < PROJET < 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 40 m² SP ou ES = permis de construire

Les piscines ne sont pas soumises aux mêmes règles que les constructions (attention les pool House doivent répondre aux règles de constructions classique).

Bassin non couvert ou couverture inférieure à 1.80m de hauteur :

  • 10m² > Bassin > 100 m² = Déclaration préalable
  • Bassin > 100 m² = Permis de construire

Bassin dont la couverture est supérieure à 1.80 m de haut

  • Permis de construire peu importe la superficie du bassin

Emprise au sol

= Projection verticale au sol de la construction

Surface de plancher

= Ensemble des surfaces closes ET couvertes de plus de 1.80m de hauteur

Quand recourir à un architecte ?

  • Lorsque le permis de construire est déposé par une personne morale (entreprise, société, etc.)
  • Lorsque la surface de plancher dépasse 150 m² pour une construction autre qu’à usage agricole.
  • Lorsque les travaux prévus, sur une construction existante, sont soumis à permis de construire et :
    • Qu’ils conduisent la surface de plancher à dépasser le seuil des 150 m²
    • Ou que la construction existante dépasse déjà les 150 m² de surface de plancher

Quelles formalités à accomplir ?

Qu’est-ce que la discrimination ?

La discrimination est un délit qui consiste à traiter défavorablement une personne en s’appuyant sur un motif interdit par la loi (exemple : l’origine, l’orientation sexuelle, etc.). Cette infraction peut être commise par un particulier (personne physique), un agent dépositaire de l’autorité publique ou une personne chargée d’une mission de service public. Nous vous présentons les informations à connaître.

Discrimination

      La discrimination se manifeste lorsqu’une personne (physique ou morale) subit une différence de traitement fondée sur un critère interdit par la loi.

      La plupart des cas de discrimination ont lieu dans les domaines suivants :

      • Travail

      • Accès au logement

      • Accès aux services : boîte de nuit, restaurant, taxi, crédit bancaire, avion, etc.

      • Éducation : conditions d’inscription, d’admission, d’évaluation, etc.

      • Activités économiques (exemple : le fait de boycotter tous les produits venant d’un pays entraîne une discrimination envers les entreprises productrices et les fournisseurs de ces produits en raison de leur appartenance à une nation déterminée).

      À noter

      Une différence de traitement fondée sur un motif prévu par la loi ne constitue pas une discrimination. Par exemple, l’interdiction de la vente d’alcool aux mineurs n’est pas discriminatoire.

      La discrimination est constituée si une personne justifie une différence de traitement en se fondant intentionnellement sur l’un des critères suivants :

      • Origine

      • Sexe

      • Situation de famille

      • Grossesse

      • Apparence physique

      • Vulnérabilité particulière liée à la situation économique

      • Nom

      • Lieu de résidence

      • État de santé

      • Perte d’autonomie

      • Handicap

      • Caractéristiques génétiques

      • Mœurs

      • Orientation sexuelle

      • Identité de genre

      • Âge

      • Opinions politiques

      • Activités syndicales

      • Qualité de lanceur d’alerte

      • Qualité de facilitateur de lanceur d’alerte ou de personne en lien avec un lanceur d’alerte

      • Langue parlée (capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français)

      • Ethnie

      • Nation

      • Race prétendue

      • Religion 

      La discrimination peut être directe ou indirecte :

      • La discrimination est directe lorsqu’elle est nettement visible. L’auteur des faits a conscience qu’il prend une décision en fonction d’un critère interdit par la loi et il l’affiche ouvertement. Par exemple, le fait de refuser l’accès aux jeunes enfants dans un restaurant.

      • La discrimination est indirecte lorsque l’auteur prend une décision qui paraît neutre mais qui, finalement, désavantage certaines personnes par rapport à d’autres. Par exemple, une banque n’accepte que la carte d’identité française comme justificatif d’identité. Cela discrimine les résidents français de nationalité étrangère.

      Par principe, seul l’auteur des faits peut être jugé et condamné par le  tribunal correctionnel .

      Néanmoins, si le représentant d’une personne morale commet une discrimination, la responsabilité pénale de la personne morale peut être engagée.

      Par exemple, le gérant d’une boîte de nuit commet une discrimination. Dans ce cas, il est possible d’engager la responsabilité pénale de la boîte de nuit. Ainsi, elle pourra être condamnée à payer une amende. La décision de justice pourra être publiée dans la presse.

      Les personnes physiques risquent des peines différentes de celles encourues par les personnes morales.

      Ces sanctions sont alourdies lorsque la discrimination est commise dans un lieu accueillant du public (exemple : un restaurant) ou dans le but d’empêcher l’accès à un tel lieu.

      L’auteur d’une discrimination risque une peine pouvant aller jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

        Si la discrimination est commise dans un lieu accueillant du public ou pour empêcher l’accès à un tel lieu, l’auteur encourt une peine de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende.

            La personne morale encourt une amende égale à 225 000 € .

            Elle risque également des peines complémentaires, notamment la publication de la décision de justice dans la presse écrite.

              Si la discrimination est commise dans un lieu accueillant du public ou pour empêcher l’accès à un tel lieu, la personne morale encourt une amende dont le montant s’élève à 375 000 € .

              Elle risque également des peines complémentaires, notamment la publication de la décision de justice dans la presse écrite.

                  La discrimination peut viser une personne physique ou une personne morale. Cette infraction se manifeste lorsqu’un agent dépositaire de l’autorité publique (exemple : un policier) ou une personne chargée d’une mission de service public (exemple : un chauffeur de bus) s’appuie sur un critère discriminatoire pour :

                  • Refuser le bénéfice d’un droit accordé par la loi. Par exemple, un agent de préfecture refuse de remettre un titre de séjour à une personne alors que la loi l’autorise à en bénéficier

                  • Freiner l’exercice normal d’une activité économique (activité industrielle et/ou commerciale). Par exemple, un maire incite les services communaux à boycotter les produits d’une entreprise située dans une autre commune. Il y a une discrimination indirecte fondée sur le lieu de résidence.

                  La discrimination est constituée si l’agent dépositaire de l’autorité public ou chargé d’une mission de service public prend sa décision en se fondant intentionnellement sur l’un des critères suivants :

                  • Origine

                  • Sexe

                  • Situation de famille

                  • Grossesse

                  • Apparence physique

                  • Vulnérabilité particulière liée à la situation économique

                  • Nom

                  • Lieu de résidence

                  • État de santé

                  • Perte d’autonomie

                  • Handicap

                  • Caractéristiques génétiques

                  • Mœurs

                  • Orientation sexuelle

                  • Identité de genre

                  • Âge

                  • Opinions politiques

                  • Activités syndicales

                  • Qualité de lanceur d’alerte

                  • Qualité de facilitateur de lanceur d’alerte ou de personne en lien avec un lanceur d’alerte

                  • Langue parlée (capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français)

                  • Ethnie

                  • Nation

                  • Race prétendue

                  • Religion 

                  La discrimination peut être directe ou indirecte.

                  • La discrimination est directe lorsqu’elle est nettement visible. L’auteur des faits a conscience qu’il prend une décision en fonction d’un critère interdit par la loi et il l’affiche ouvertement. C’est, par exemple, le cas du maire qui boycotte les produits venus d’un pays étranger.

                  • La discrimination est indirecte lorsque l’auteur prend une décision qui paraît neutre mais qui, finalement, désavantage certaines personnes par rapport à d’autres. Par exemple, un commandant rédige une note de service selon laquelle seuls les candidats d’une certaine commune peuvent postuler à un poste de sapeur-pompier. Dans ce cas, il y a une discrimination indirecte fondée sur le lieu de résidence.

                  L’agent dépositaire de l’autorité publique ou chargé d’une mission de service public qui commet une discrimination encourt des sanctions disciplinaires et des sanctions pénales.

                  À noter

                  Si les faits ont été commis par un agent dépositaire de l’autorité publique ou chargé d’une mission de service public, il est impossible de déposer plainte contre l’administration qui l’emploie. Seul l’agent qui a commis une discrimination dans l’exercice de ses fonctions ou de sa mission peut être reconnu pénalement responsable.

                  Toute discrimination commise par un agent public dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions l’expose à une sanction disciplinaire.

                    L’agent public qui commet une discrimination dans le cadre de ses fonctions ou de sa mission encourt une peine de :

                    • 5 ans de prison

                    • 75 000 € d’amende.

                    Il risque également des peines complémentaires telles que l’interdiction d’exercer l’activité professionnelle au cours de laquelle il a commis une discrimination.

                    • Pour connaître vos droits en tant que victime de discrimination :
                      Défenseur des droits

                      Par téléphone (information générale)

                      09 69 39 00 00

                      Coût d’un appel local

                      Du lundi au vendredi de 8h30 à 19h30

                      Par courrier (depuis la France, gratuit et sans affranchissement)

                      Défenseur des droits

                      Libre réponse 71120

                      75342 Paris cedex 07

                      Attention : joindre à votre courrier les photocopies des pièces relatives à votre saisine.

                      Par messagerie électronique

                      Accès au  formulaire de contact 

                    Qu’est-ce que la discrimination ?

                    La discrimination est un délit qui consiste à traiter défavorablement une personne en s’appuyant sur un motif interdit par la loi (exemple : l’origine, l’orientation sexuelle, etc.). Cette infraction peut être commise par un particulier (personne physique), un agent dépositaire de l’autorité publique ou une personne chargée d’une mission de service public. Nous vous présentons les informations à connaître.

                    Discrimination

                        La discrimination se manifeste lorsqu’une personne (physique ou morale) subit une différence de traitement fondée sur un critère interdit par la loi.

                        La plupart des cas de discrimination ont lieu dans les domaines suivants :

                        • Travail

                        • Accès au logement

                        • Accès aux services : boîte de nuit, restaurant, taxi, crédit bancaire, avion, etc.

                        • Éducation : conditions d’inscription, d’admission, d’évaluation, etc.

                        • Activités économiques (exemple : le fait de boycotter tous les produits venant d’un pays entraîne une discrimination envers les entreprises productrices et les fournisseurs de ces produits en raison de leur appartenance à une nation déterminée).

                        À noter

                        Une différence de traitement fondée sur un motif prévu par la loi ne constitue pas une discrimination. Par exemple, l’interdiction de la vente d’alcool aux mineurs n’est pas discriminatoire.

                        La discrimination est constituée si une personne justifie une différence de traitement en se fondant intentionnellement sur l’un des critères suivants :

                        • Origine

                        • Sexe

                        • Situation de famille

                        • Grossesse

                        • Apparence physique

                        • Vulnérabilité particulière liée à la situation économique

                        • Nom

                        • Lieu de résidence

                        • État de santé

                        • Perte d’autonomie

                        • Handicap

                        • Caractéristiques génétiques

                        • Mœurs

                        • Orientation sexuelle

                        • Identité de genre

                        • Âge

                        • Opinions politiques

                        • Activités syndicales

                        • Qualité de lanceur d’alerte

                        • Qualité de facilitateur de lanceur d’alerte ou de personne en lien avec un lanceur d’alerte

                        • Langue parlée (capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français)

                        • Ethnie

                        • Nation

                        • Race prétendue

                        • Religion 

                        La discrimination peut être directe ou indirecte :

                        • La discrimination est directe lorsqu’elle est nettement visible. L’auteur des faits a conscience qu’il prend une décision en fonction d’un critère interdit par la loi et il l’affiche ouvertement. Par exemple, le fait de refuser l’accès aux jeunes enfants dans un restaurant.

                        • La discrimination est indirecte lorsque l’auteur prend une décision qui paraît neutre mais qui, finalement, désavantage certaines personnes par rapport à d’autres. Par exemple, une banque n’accepte que la carte d’identité française comme justificatif d’identité. Cela discrimine les résidents français de nationalité étrangère.

                        Par principe, seul l’auteur des faits peut être jugé et condamné par le  tribunal correctionnel .

                        Néanmoins, si le représentant d’une personne morale commet une discrimination, la responsabilité pénale de la personne morale peut être engagée.

                        Par exemple, le gérant d’une boîte de nuit commet une discrimination. Dans ce cas, il est possible d’engager la responsabilité pénale de la boîte de nuit. Ainsi, elle pourra être condamnée à payer une amende. La décision de justice pourra être publiée dans la presse.

                        Les personnes physiques risquent des peines différentes de celles encourues par les personnes morales.

                        Ces sanctions sont alourdies lorsque la discrimination est commise dans un lieu accueillant du public (exemple : un restaurant) ou dans le but d’empêcher l’accès à un tel lieu.

                        L’auteur d’une discrimination risque une peine pouvant aller jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

                          Si la discrimination est commise dans un lieu accueillant du public ou pour empêcher l’accès à un tel lieu, l’auteur encourt une peine de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende.

                              La personne morale encourt une amende égale à 225 000 € .

                              Elle risque également des peines complémentaires, notamment la publication de la décision de justice dans la presse écrite.

                                Si la discrimination est commise dans un lieu accueillant du public ou pour empêcher l’accès à un tel lieu, la personne morale encourt une amende dont le montant s’élève à 375 000 € .

                                Elle risque également des peines complémentaires, notamment la publication de la décision de justice dans la presse écrite.

                                    La discrimination peut viser une personne physique ou une personne morale. Cette infraction se manifeste lorsqu’un agent dépositaire de l’autorité publique (exemple : un policier) ou une personne chargée d’une mission de service public (exemple : un chauffeur de bus) s’appuie sur un critère discriminatoire pour :

                                    • Refuser le bénéfice d’un droit accordé par la loi. Par exemple, un agent de préfecture refuse de remettre un titre de séjour à une personne alors que la loi l’autorise à en bénéficier

                                    • Freiner l’exercice normal d’une activité économique (activité industrielle et/ou commerciale). Par exemple, un maire incite les services communaux à boycotter les produits d’une entreprise située dans une autre commune. Il y a une discrimination indirecte fondée sur le lieu de résidence.

                                    La discrimination est constituée si l’agent dépositaire de l’autorité public ou chargé d’une mission de service public prend sa décision en se fondant intentionnellement sur l’un des critères suivants :

                                    • Origine

                                    • Sexe

                                    • Situation de famille

                                    • Grossesse

                                    • Apparence physique

                                    • Vulnérabilité particulière liée à la situation économique

                                    • Nom

                                    • Lieu de résidence

                                    • État de santé

                                    • Perte d’autonomie

                                    • Handicap

                                    • Caractéristiques génétiques

                                    • Mœurs

                                    • Orientation sexuelle

                                    • Identité de genre

                                    • Âge

                                    • Opinions politiques

                                    • Activités syndicales

                                    • Qualité de lanceur d’alerte

                                    • Qualité de facilitateur de lanceur d’alerte ou de personne en lien avec un lanceur d’alerte

                                    • Langue parlée (capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français)

                                    • Ethnie

                                    • Nation

                                    • Race prétendue

                                    • Religion 

                                    La discrimination peut être directe ou indirecte.

                                    • La discrimination est directe lorsqu’elle est nettement visible. L’auteur des faits a conscience qu’il prend une décision en fonction d’un critère interdit par la loi et il l’affiche ouvertement. C’est, par exemple, le cas du maire qui boycotte les produits venus d’un pays étranger.

                                    • La discrimination est indirecte lorsque l’auteur prend une décision qui paraît neutre mais qui, finalement, désavantage certaines personnes par rapport à d’autres. Par exemple, un commandant rédige une note de service selon laquelle seuls les candidats d’une certaine commune peuvent postuler à un poste de sapeur-pompier. Dans ce cas, il y a une discrimination indirecte fondée sur le lieu de résidence.

                                    L’agent dépositaire de l’autorité publique ou chargé d’une mission de service public qui commet une discrimination encourt des sanctions disciplinaires et des sanctions pénales.

                                    À noter

                                    Si les faits ont été commis par un agent dépositaire de l’autorité publique ou chargé d’une mission de service public, il est impossible de déposer plainte contre l’administration qui l’emploie. Seul l’agent qui a commis une discrimination dans l’exercice de ses fonctions ou de sa mission peut être reconnu pénalement responsable.

                                    Toute discrimination commise par un agent public dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions l’expose à une sanction disciplinaire.

                                      L’agent public qui commet une discrimination dans le cadre de ses fonctions ou de sa mission encourt une peine de :

                                      • 5 ans de prison

                                      • 75 000 € d’amende.

                                      Il risque également des peines complémentaires telles que l’interdiction d’exercer l’activité professionnelle au cours de laquelle il a commis une discrimination.

                                      • Pour connaître vos droits en tant que victime de discrimination :
                                        Défenseur des droits

                                        Par téléphone (information générale)

                                        09 69 39 00 00

                                        Coût d’un appel local

                                        Du lundi au vendredi de 8h30 à 19h30

                                        Par courrier (depuis la France, gratuit et sans affranchissement)

                                        Défenseur des droits

                                        Libre réponse 71120

                                        75342 Paris cedex 07

                                        Attention : joindre à votre courrier les photocopies des pièces relatives à votre saisine.

                                        Par messagerie électronique

                                        Accès au  formulaire de contact 

                                      Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois pour les travaux portant sur une maison individuelle et ses annexes et de 3 mois pour les autres demandes.

                                      Qu’est-ce que la discrimination ?

                                      La discrimination est un délit qui consiste à traiter défavorablement une personne en s’appuyant sur un motif interdit par la loi (exemple : l’origine, l’orientation sexuelle, etc.). Cette infraction peut être commise par un particulier (personne physique), un agent dépositaire de l’autorité publique ou une personne chargée d’une mission de service public. Nous vous présentons les informations à connaître.

                                      Discrimination

                                          La discrimination se manifeste lorsqu’une personne (physique ou morale) subit une différence de traitement fondée sur un critère interdit par la loi.

                                          La plupart des cas de discrimination ont lieu dans les domaines suivants :

                                          • Travail

                                          • Accès au logement

                                          • Accès aux services : boîte de nuit, restaurant, taxi, crédit bancaire, avion, etc.

                                          • Éducation : conditions d’inscription, d’admission, d’évaluation, etc.

                                          • Activités économiques (exemple : le fait de boycotter tous les produits venant d’un pays entraîne une discrimination envers les entreprises productrices et les fournisseurs de ces produits en raison de leur appartenance à une nation déterminée).

                                          À noter

                                          Une différence de traitement fondée sur un motif prévu par la loi ne constitue pas une discrimination. Par exemple, l’interdiction de la vente d’alcool aux mineurs n’est pas discriminatoire.

                                          La discrimination est constituée si une personne justifie une différence de traitement en se fondant intentionnellement sur l’un des critères suivants :

                                          • Origine

                                          • Sexe

                                          • Situation de famille

                                          • Grossesse

                                          • Apparence physique

                                          • Vulnérabilité particulière liée à la situation économique

                                          • Nom

                                          • Lieu de résidence

                                          • État de santé

                                          • Perte d’autonomie

                                          • Handicap

                                          • Caractéristiques génétiques

                                          • Mœurs

                                          • Orientation sexuelle

                                          • Identité de genre

                                          • Âge

                                          • Opinions politiques

                                          • Activités syndicales

                                          • Qualité de lanceur d’alerte

                                          • Qualité de facilitateur de lanceur d’alerte ou de personne en lien avec un lanceur d’alerte

                                          • Langue parlée (capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français)

                                          • Ethnie

                                          • Nation

                                          • Race prétendue

                                          • Religion 

                                          La discrimination peut être directe ou indirecte :

                                          • La discrimination est directe lorsqu’elle est nettement visible. L’auteur des faits a conscience qu’il prend une décision en fonction d’un critère interdit par la loi et il l’affiche ouvertement. Par exemple, le fait de refuser l’accès aux jeunes enfants dans un restaurant.

                                          • La discrimination est indirecte lorsque l’auteur prend une décision qui paraît neutre mais qui, finalement, désavantage certaines personnes par rapport à d’autres. Par exemple, une banque n’accepte que la carte d’identité française comme justificatif d’identité. Cela discrimine les résidents français de nationalité étrangère.

                                          Par principe, seul l’auteur des faits peut être jugé et condamné par le  tribunal correctionnel .

                                          Néanmoins, si le représentant d’une personne morale commet une discrimination, la responsabilité pénale de la personne morale peut être engagée.

                                          Par exemple, le gérant d’une boîte de nuit commet une discrimination. Dans ce cas, il est possible d’engager la responsabilité pénale de la boîte de nuit. Ainsi, elle pourra être condamnée à payer une amende. La décision de justice pourra être publiée dans la presse.

                                          Les personnes physiques risquent des peines différentes de celles encourues par les personnes morales.

                                          Ces sanctions sont alourdies lorsque la discrimination est commise dans un lieu accueillant du public (exemple : un restaurant) ou dans le but d’empêcher l’accès à un tel lieu.

                                          L’auteur d’une discrimination risque une peine pouvant aller jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

                                            Si la discrimination est commise dans un lieu accueillant du public ou pour empêcher l’accès à un tel lieu, l’auteur encourt une peine de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende.

                                                La personne morale encourt une amende égale à 225 000 € .

                                                Elle risque également des peines complémentaires, notamment la publication de la décision de justice dans la presse écrite.

                                                  Si la discrimination est commise dans un lieu accueillant du public ou pour empêcher l’accès à un tel lieu, la personne morale encourt une amende dont le montant s’élève à 375 000 € .

                                                  Elle risque également des peines complémentaires, notamment la publication de la décision de justice dans la presse écrite.

                                                      La discrimination peut viser une personne physique ou une personne morale. Cette infraction se manifeste lorsqu’un agent dépositaire de l’autorité publique (exemple : un policier) ou une personne chargée d’une mission de service public (exemple : un chauffeur de bus) s’appuie sur un critère discriminatoire pour :

                                                      • Refuser le bénéfice d’un droit accordé par la loi. Par exemple, un agent de préfecture refuse de remettre un titre de séjour à une personne alors que la loi l’autorise à en bénéficier

                                                      • Freiner l’exercice normal d’une activité économique (activité industrielle et/ou commerciale). Par exemple, un maire incite les services communaux à boycotter les produits d’une entreprise située dans une autre commune. Il y a une discrimination indirecte fondée sur le lieu de résidence.

                                                      La discrimination est constituée si l’agent dépositaire de l’autorité public ou chargé d’une mission de service public prend sa décision en se fondant intentionnellement sur l’un des critères suivants :

                                                      • Origine

                                                      • Sexe

                                                      • Situation de famille

                                                      • Grossesse

                                                      • Apparence physique

                                                      • Vulnérabilité particulière liée à la situation économique

                                                      • Nom

                                                      • Lieu de résidence

                                                      • État de santé

                                                      • Perte d’autonomie

                                                      • Handicap

                                                      • Caractéristiques génétiques

                                                      • Mœurs

                                                      • Orientation sexuelle

                                                      • Identité de genre

                                                      • Âge

                                                      • Opinions politiques

                                                      • Activités syndicales

                                                      • Qualité de lanceur d’alerte

                                                      • Qualité de facilitateur de lanceur d’alerte ou de personne en lien avec un lanceur d’alerte

                                                      • Langue parlée (capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français)

                                                      • Ethnie

                                                      • Nation

                                                      • Race prétendue

                                                      • Religion 

                                                      La discrimination peut être directe ou indirecte.

                                                      • La discrimination est directe lorsqu’elle est nettement visible. L’auteur des faits a conscience qu’il prend une décision en fonction d’un critère interdit par la loi et il l’affiche ouvertement. C’est, par exemple, le cas du maire qui boycotte les produits venus d’un pays étranger.

                                                      • La discrimination est indirecte lorsque l’auteur prend une décision qui paraît neutre mais qui, finalement, désavantage certaines personnes par rapport à d’autres. Par exemple, un commandant rédige une note de service selon laquelle seuls les candidats d’une certaine commune peuvent postuler à un poste de sapeur-pompier. Dans ce cas, il y a une discrimination indirecte fondée sur le lieu de résidence.

                                                      L’agent dépositaire de l’autorité publique ou chargé d’une mission de service public qui commet une discrimination encourt des sanctions disciplinaires et des sanctions pénales.

                                                      À noter

                                                      Si les faits ont été commis par un agent dépositaire de l’autorité publique ou chargé d’une mission de service public, il est impossible de déposer plainte contre l’administration qui l’emploie. Seul l’agent qui a commis une discrimination dans l’exercice de ses fonctions ou de sa mission peut être reconnu pénalement responsable.

                                                      Toute discrimination commise par un agent public dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions l’expose à une sanction disciplinaire.

                                                        L’agent public qui commet une discrimination dans le cadre de ses fonctions ou de sa mission encourt une peine de :

                                                        • 5 ans de prison

                                                        • 75 000 € d’amende.

                                                        Il risque également des peines complémentaires telles que l’interdiction d’exercer l’activité professionnelle au cours de laquelle il a commis une discrimination.

                                                        • Pour connaître vos droits en tant que victime de discrimination :
                                                          Défenseur des droits

                                                          Par téléphone (information générale)

                                                          09 69 39 00 00

                                                          Coût d’un appel local

                                                          Du lundi au vendredi de 8h30 à 19h30

                                                          Par courrier (depuis la France, gratuit et sans affranchissement)

                                                          Défenseur des droits

                                                          Libre réponse 71120

                                                          75342 Paris cedex 07

                                                          Attention : joindre à votre courrier les photocopies des pièces relatives à votre saisine.

                                                          Par messagerie électronique

                                                          Accès au  formulaire de contact 

                                                        Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

                                                        Le délai d’instruction de droit commun est de 3 mois.

                                                        Qu’est-ce que la discrimination ?

                                                        La discrimination est un délit qui consiste à traiter défavorablement une personne en s’appuyant sur un motif interdit par la loi (exemple : l’origine, l’orientation sexuelle, etc.). Cette infraction peut être commise par un particulier (personne physique), un agent dépositaire de l’autorité publique ou une personne chargée d’une mission de service public. Nous vous présentons les informations à connaître.

                                                        Discrimination

                                                            La discrimination se manifeste lorsqu’une personne (physique ou morale) subit une différence de traitement fondée sur un critère interdit par la loi.

                                                            La plupart des cas de discrimination ont lieu dans les domaines suivants :

                                                            • Travail

                                                            • Accès au logement

                                                            • Accès aux services : boîte de nuit, restaurant, taxi, crédit bancaire, avion, etc.

                                                            • Éducation : conditions d’inscription, d’admission, d’évaluation, etc.

                                                            • Activités économiques (exemple : le fait de boycotter tous les produits venant d’un pays entraîne une discrimination envers les entreprises productrices et les fournisseurs de ces produits en raison de leur appartenance à une nation déterminée).

                                                            À noter

                                                            Une différence de traitement fondée sur un motif prévu par la loi ne constitue pas une discrimination. Par exemple, l’interdiction de la vente d’alcool aux mineurs n’est pas discriminatoire.

                                                            La discrimination est constituée si une personne justifie une différence de traitement en se fondant intentionnellement sur l’un des critères suivants :

                                                            • Origine

                                                            • Sexe

                                                            • Situation de famille

                                                            • Grossesse

                                                            • Apparence physique

                                                            • Vulnérabilité particulière liée à la situation économique

                                                            • Nom

                                                            • Lieu de résidence

                                                            • État de santé

                                                            • Perte d’autonomie

                                                            • Handicap

                                                            • Caractéristiques génétiques

                                                            • Mœurs

                                                            • Orientation sexuelle

                                                            • Identité de genre

                                                            • Âge

                                                            • Opinions politiques

                                                            • Activités syndicales

                                                            • Qualité de lanceur d’alerte

                                                            • Qualité de facilitateur de lanceur d’alerte ou de personne en lien avec un lanceur d’alerte

                                                            • Langue parlée (capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français)

                                                            • Ethnie

                                                            • Nation

                                                            • Race prétendue

                                                            • Religion 

                                                            La discrimination peut être directe ou indirecte :

                                                            • La discrimination est directe lorsqu’elle est nettement visible. L’auteur des faits a conscience qu’il prend une décision en fonction d’un critère interdit par la loi et il l’affiche ouvertement. Par exemple, le fait de refuser l’accès aux jeunes enfants dans un restaurant.

                                                            • La discrimination est indirecte lorsque l’auteur prend une décision qui paraît neutre mais qui, finalement, désavantage certaines personnes par rapport à d’autres. Par exemple, une banque n’accepte que la carte d’identité française comme justificatif d’identité. Cela discrimine les résidents français de nationalité étrangère.

                                                            Par principe, seul l’auteur des faits peut être jugé et condamné par le  tribunal correctionnel .

                                                            Néanmoins, si le représentant d’une personne morale commet une discrimination, la responsabilité pénale de la personne morale peut être engagée.

                                                            Par exemple, le gérant d’une boîte de nuit commet une discrimination. Dans ce cas, il est possible d’engager la responsabilité pénale de la boîte de nuit. Ainsi, elle pourra être condamnée à payer une amende. La décision de justice pourra être publiée dans la presse.

                                                            Les personnes physiques risquent des peines différentes de celles encourues par les personnes morales.

                                                            Ces sanctions sont alourdies lorsque la discrimination est commise dans un lieu accueillant du public (exemple : un restaurant) ou dans le but d’empêcher l’accès à un tel lieu.

                                                            L’auteur d’une discrimination risque une peine pouvant aller jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

                                                              Si la discrimination est commise dans un lieu accueillant du public ou pour empêcher l’accès à un tel lieu, l’auteur encourt une peine de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende.

                                                                  La personne morale encourt une amende égale à 225 000 € .

                                                                  Elle risque également des peines complémentaires, notamment la publication de la décision de justice dans la presse écrite.

                                                                    Si la discrimination est commise dans un lieu accueillant du public ou pour empêcher l’accès à un tel lieu, la personne morale encourt une amende dont le montant s’élève à 375 000 € .

                                                                    Elle risque également des peines complémentaires, notamment la publication de la décision de justice dans la presse écrite.

                                                                        La discrimination peut viser une personne physique ou une personne morale. Cette infraction se manifeste lorsqu’un agent dépositaire de l’autorité publique (exemple : un policier) ou une personne chargée d’une mission de service public (exemple : un chauffeur de bus) s’appuie sur un critère discriminatoire pour :

                                                                        • Refuser le bénéfice d’un droit accordé par la loi. Par exemple, un agent de préfecture refuse de remettre un titre de séjour à une personne alors que la loi l’autorise à en bénéficier

                                                                        • Freiner l’exercice normal d’une activité économique (activité industrielle et/ou commerciale). Par exemple, un maire incite les services communaux à boycotter les produits d’une entreprise située dans une autre commune. Il y a une discrimination indirecte fondée sur le lieu de résidence.

                                                                        La discrimination est constituée si l’agent dépositaire de l’autorité public ou chargé d’une mission de service public prend sa décision en se fondant intentionnellement sur l’un des critères suivants :

                                                                        • Origine

                                                                        • Sexe

                                                                        • Situation de famille

                                                                        • Grossesse

                                                                        • Apparence physique

                                                                        • Vulnérabilité particulière liée à la situation économique

                                                                        • Nom

                                                                        • Lieu de résidence

                                                                        • État de santé

                                                                        • Perte d’autonomie

                                                                        • Handicap

                                                                        • Caractéristiques génétiques

                                                                        • Mœurs

                                                                        • Orientation sexuelle

                                                                        • Identité de genre

                                                                        • Âge

                                                                        • Opinions politiques

                                                                        • Activités syndicales

                                                                        • Qualité de lanceur d’alerte

                                                                        • Qualité de facilitateur de lanceur d’alerte ou de personne en lien avec un lanceur d’alerte

                                                                        • Langue parlée (capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français)

                                                                        • Ethnie

                                                                        • Nation

                                                                        • Race prétendue

                                                                        • Religion 

                                                                        La discrimination peut être directe ou indirecte.

                                                                        • La discrimination est directe lorsqu’elle est nettement visible. L’auteur des faits a conscience qu’il prend une décision en fonction d’un critère interdit par la loi et il l’affiche ouvertement. C’est, par exemple, le cas du maire qui boycotte les produits venus d’un pays étranger.

                                                                        • La discrimination est indirecte lorsque l’auteur prend une décision qui paraît neutre mais qui, finalement, désavantage certaines personnes par rapport à d’autres. Par exemple, un commandant rédige une note de service selon laquelle seuls les candidats d’une certaine commune peuvent postuler à un poste de sapeur-pompier. Dans ce cas, il y a une discrimination indirecte fondée sur le lieu de résidence.

                                                                        L’agent dépositaire de l’autorité publique ou chargé d’une mission de service public qui commet une discrimination encourt des sanctions disciplinaires et des sanctions pénales.

                                                                        À noter

                                                                        Si les faits ont été commis par un agent dépositaire de l’autorité publique ou chargé d’une mission de service public, il est impossible de déposer plainte contre l’administration qui l’emploie. Seul l’agent qui a commis une discrimination dans l’exercice de ses fonctions ou de sa mission peut être reconnu pénalement responsable.

                                                                        Toute discrimination commise par un agent public dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions l’expose à une sanction disciplinaire.

                                                                          L’agent public qui commet une discrimination dans le cadre de ses fonctions ou de sa mission encourt une peine de :

                                                                          • 5 ans de prison

                                                                          • 75 000 € d’amende.

                                                                          Il risque également des peines complémentaires telles que l’interdiction d’exercer l’activité professionnelle au cours de laquelle il a commis une discrimination.

                                                                          • Pour connaître vos droits en tant que victime de discrimination :
                                                                            Défenseur des droits

                                                                            Par téléphone (information générale)

                                                                            09 69 39 00 00

                                                                            Coût d’un appel local

                                                                            Du lundi au vendredi de 8h30 à 19h30

                                                                            Par courrier (depuis la France, gratuit et sans affranchissement)

                                                                            Défenseur des droits

                                                                            Libre réponse 71120

                                                                            75342 Paris cedex 07

                                                                            Attention : joindre à votre courrier les photocopies des pièces relatives à votre saisine.

                                                                            Par messagerie électronique

                                                                            Accès au  formulaire de contact 

                                                                          Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

                                                                          Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois.

                                                                          Qu’est-ce que la discrimination ?

                                                                          La discrimination est un délit qui consiste à traiter défavorablement une personne en s’appuyant sur un motif interdit par la loi (exemple : l’origine, l’orientation sexuelle, etc.). Cette infraction peut être commise par un particulier (personne physique), un agent dépositaire de l’autorité publique ou une personne chargée d’une mission de service public. Nous vous présentons les informations à connaître.

                                                                          Discrimination

                                                                              La discrimination se manifeste lorsqu’une personne (physique ou morale) subit une différence de traitement fondée sur un critère interdit par la loi.

                                                                              La plupart des cas de discrimination ont lieu dans les domaines suivants :

                                                                              • Travail

                                                                              • Accès au logement

                                                                              • Accès aux services : boîte de nuit, restaurant, taxi, crédit bancaire, avion, etc.

                                                                              • Éducation : conditions d’inscription, d’admission, d’évaluation, etc.

                                                                              • Activités économiques (exemple : le fait de boycotter tous les produits venant d’un pays entraîne une discrimination envers les entreprises productrices et les fournisseurs de ces produits en raison de leur appartenance à une nation déterminée).

                                                                              À noter

                                                                              Une différence de traitement fondée sur un motif prévu par la loi ne constitue pas une discrimination. Par exemple, l’interdiction de la vente d’alcool aux mineurs n’est pas discriminatoire.

                                                                              La discrimination est constituée si une personne justifie une différence de traitement en se fondant intentionnellement sur l’un des critères suivants :

                                                                              • Origine

                                                                              • Sexe

                                                                              • Situation de famille

                                                                              • Grossesse

                                                                              • Apparence physique

                                                                              • Vulnérabilité particulière liée à la situation économique

                                                                              • Nom

                                                                              • Lieu de résidence

                                                                              • État de santé

                                                                              • Perte d’autonomie

                                                                              • Handicap

                                                                              • Caractéristiques génétiques

                                                                              • Mœurs

                                                                              • Orientation sexuelle

                                                                              • Identité de genre

                                                                              • Âge

                                                                              • Opinions politiques

                                                                              • Activités syndicales

                                                                              • Qualité de lanceur d’alerte

                                                                              • Qualité de facilitateur de lanceur d’alerte ou de personne en lien avec un lanceur d’alerte

                                                                              • Langue parlée (capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français)

                                                                              • Ethnie

                                                                              • Nation

                                                                              • Race prétendue

                                                                              • Religion 

                                                                              La discrimination peut être directe ou indirecte :

                                                                              • La discrimination est directe lorsqu’elle est nettement visible. L’auteur des faits a conscience qu’il prend une décision en fonction d’un critère interdit par la loi et il l’affiche ouvertement. Par exemple, le fait de refuser l’accès aux jeunes enfants dans un restaurant.

                                                                              • La discrimination est indirecte lorsque l’auteur prend une décision qui paraît neutre mais qui, finalement, désavantage certaines personnes par rapport à d’autres. Par exemple, une banque n’accepte que la carte d’identité française comme justificatif d’identité. Cela discrimine les résidents français de nationalité étrangère.

                                                                              Par principe, seul l’auteur des faits peut être jugé et condamné par le  tribunal correctionnel .

                                                                              Néanmoins, si le représentant d’une personne morale commet une discrimination, la responsabilité pénale de la personne morale peut être engagée.

                                                                              Par exemple, le gérant d’une boîte de nuit commet une discrimination. Dans ce cas, il est possible d’engager la responsabilité pénale de la boîte de nuit. Ainsi, elle pourra être condamnée à payer une amende. La décision de justice pourra être publiée dans la presse.

                                                                              Les personnes physiques risquent des peines différentes de celles encourues par les personnes morales.

                                                                              Ces sanctions sont alourdies lorsque la discrimination est commise dans un lieu accueillant du public (exemple : un restaurant) ou dans le but d’empêcher l’accès à un tel lieu.

                                                                              L’auteur d’une discrimination risque une peine pouvant aller jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

                                                                                Si la discrimination est commise dans un lieu accueillant du public ou pour empêcher l’accès à un tel lieu, l’auteur encourt une peine de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende.

                                                                                    La personne morale encourt une amende égale à 225 000 € .

                                                                                    Elle risque également des peines complémentaires, notamment la publication de la décision de justice dans la presse écrite.

                                                                                      Si la discrimination est commise dans un lieu accueillant du public ou pour empêcher l’accès à un tel lieu, la personne morale encourt une amende dont le montant s’élève à 375 000 € .

                                                                                      Elle risque également des peines complémentaires, notamment la publication de la décision de justice dans la presse écrite.

                                                                                          La discrimination peut viser une personne physique ou une personne morale. Cette infraction se manifeste lorsqu’un agent dépositaire de l’autorité publique (exemple : un policier) ou une personne chargée d’une mission de service public (exemple : un chauffeur de bus) s’appuie sur un critère discriminatoire pour :

                                                                                          • Refuser le bénéfice d’un droit accordé par la loi. Par exemple, un agent de préfecture refuse de remettre un titre de séjour à une personne alors que la loi l’autorise à en bénéficier

                                                                                          • Freiner l’exercice normal d’une activité économique (activité industrielle et/ou commerciale). Par exemple, un maire incite les services communaux à boycotter les produits d’une entreprise située dans une autre commune. Il y a une discrimination indirecte fondée sur le lieu de résidence.

                                                                                          La discrimination est constituée si l’agent dépositaire de l’autorité public ou chargé d’une mission de service public prend sa décision en se fondant intentionnellement sur l’un des critères suivants :

                                                                                          • Origine

                                                                                          • Sexe

                                                                                          • Situation de famille

                                                                                          • Grossesse

                                                                                          • Apparence physique

                                                                                          • Vulnérabilité particulière liée à la situation économique

                                                                                          • Nom

                                                                                          • Lieu de résidence

                                                                                          • État de santé

                                                                                          • Perte d’autonomie

                                                                                          • Handicap

                                                                                          • Caractéristiques génétiques

                                                                                          • Mœurs

                                                                                          • Orientation sexuelle

                                                                                          • Identité de genre

                                                                                          • Âge

                                                                                          • Opinions politiques

                                                                                          • Activités syndicales

                                                                                          • Qualité de lanceur d’alerte

                                                                                          • Qualité de facilitateur de lanceur d’alerte ou de personne en lien avec un lanceur d’alerte

                                                                                          • Langue parlée (capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français)

                                                                                          • Ethnie

                                                                                          • Nation

                                                                                          • Race prétendue

                                                                                          • Religion 

                                                                                          La discrimination peut être directe ou indirecte.

                                                                                          • La discrimination est directe lorsqu’elle est nettement visible. L’auteur des faits a conscience qu’il prend une décision en fonction d’un critère interdit par la loi et il l’affiche ouvertement. C’est, par exemple, le cas du maire qui boycotte les produits venus d’un pays étranger.

                                                                                          • La discrimination est indirecte lorsque l’auteur prend une décision qui paraît neutre mais qui, finalement, désavantage certaines personnes par rapport à d’autres. Par exemple, un commandant rédige une note de service selon laquelle seuls les candidats d’une certaine commune peuvent postuler à un poste de sapeur-pompier. Dans ce cas, il y a une discrimination indirecte fondée sur le lieu de résidence.

                                                                                          L’agent dépositaire de l’autorité publique ou chargé d’une mission de service public qui commet une discrimination encourt des sanctions disciplinaires et des sanctions pénales.

                                                                                          À noter

                                                                                          Si les faits ont été commis par un agent dépositaire de l’autorité publique ou chargé d’une mission de service public, il est impossible de déposer plainte contre l’administration qui l’emploie. Seul l’agent qui a commis une discrimination dans l’exercice de ses fonctions ou de sa mission peut être reconnu pénalement responsable.

                                                                                          Toute discrimination commise par un agent public dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions l’expose à une sanction disciplinaire.

                                                                                            L’agent public qui commet une discrimination dans le cadre de ses fonctions ou de sa mission encourt une peine de :

                                                                                            • 5 ans de prison

                                                                                            • 75 000 € d’amende.

                                                                                            Il risque également des peines complémentaires telles que l’interdiction d’exercer l’activité professionnelle au cours de laquelle il a commis une discrimination.

                                                                                            • Pour connaître vos droits en tant que victime de discrimination :
                                                                                              Défenseur des droits

                                                                                              Par téléphone (information générale)

                                                                                              09 69 39 00 00

                                                                                              Coût d’un appel local

                                                                                              Du lundi au vendredi de 8h30 à 19h30

                                                                                              Par courrier (depuis la France, gratuit et sans affranchissement)

                                                                                              Défenseur des droits

                                                                                              Libre réponse 71120

                                                                                              75342 Paris cedex 07

                                                                                              Attention : joindre à votre courrier les photocopies des pièces relatives à votre saisine.

                                                                                              Par messagerie électronique

                                                                                              Accès au  formulaire de contact 

                                                                                            Pour les travaux portant sur des bâtiments accueillant du public (commerces, restaurants …) se référer à la page spécifique.

                                                                                            Faire sa demande en ligne

                                                                                            Désormais pour réaliser vos démarches d’urbanisme, la commune met à votre disposition un service en ligne, le Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU) sécurisé, gratuit et facilement accessible.
                                                                                            Il vous permet d’accéder aux formulaires en ligne, de remplir la demande d’autorisation d’urbanisme nécessaire et de joindre les annexes puis de télétransmettre le dossier de demande à la commune.

                                                                                            La cellule urbanisme restent vos interlocuteurs privilégiés pour vous accompagner tout au long de la procédure. N’hésitez pas à les solliciter dès la construction de votre dossier : urbanisme01@ussel19.fr

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