Urbanisme

Démarches d’urbanisme

Vous avez un projet de construction, d’extension, de modification, d’aménagement ? Désormais, vous pouvez réaliser votre demande en ligne sur la plateforme du Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU).

Quand faire votre demande ?

Prévoyez de réaliser vos démarches administratives au minimum 2 mois avant le début travaux.

Si votre projet est situé dans un périmètre de protection des monuments historiques, il est conseillé de prendre l’attache de l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine (UDAP) en amont du dépôt du dossier pour définir votre projet : comptez un mois de délai supplémentaire pour l’instruction de votre demande.

Ai-je le droit ?

Tout d’abord, il faut définir le champ d’application de votre demande.
La surface de plancher (SP) ou l’emprise au sol (ES) créées vont définir le champ d’application de l’autorisation à déposer en mairie.

  • PROJET < 5m² SP ou ES = Pas de formalité
  • 5m² SP ou ES > PROJET > 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 20 m² SP ou ES = Permis de construire

Les ravalements de façade, changements de menuiseries, réfection de toiture, édification de clôtures sont soumis au dépôt d’une déclaration préalable. Les démolitions sont soumises à permis de démolir.

Il existe une exception pour les extensions (agrandissement de la construction existante présentant des dimensions inférieures à celle-ci et ayant un lien physique et fonctionnel avec la construction existante.) en zone urbanisée : les zones en U = UC, UX, UR, UZ, US.

  • 5m² SP ou ES < PROJET < 40 m² SP ou ES = Déclaration préalable
  • PROJET > 40 m² SP ou ES = permis de construire

Les piscines ne sont pas soumises aux mêmes règles que les constructions (attention les pool House doivent répondre aux règles de constructions classique).

Bassin non couvert ou couverture inférieure à 1.80m de hauteur :

  • 10m² > Bassin > 100 m² = Déclaration préalable
  • Bassin > 100 m² = Permis de construire

Bassin dont la couverture est supérieure à 1.80 m de haut

  • Permis de construire peu importe la superficie du bassin

Emprise au sol

= Projection verticale au sol de la construction

Surface de plancher

= Ensemble des surfaces closes ET couvertes de plus de 1.80m de hauteur

Quand recourir à un architecte ?

  • Lorsque le permis de construire est déposé par une personne morale (entreprise, société, etc.)
  • Lorsque la surface de plancher dépasse 150 m² pour une construction autre qu’à usage agricole.
  • Lorsque les travaux prévus, sur une construction existante, sont soumis à permis de construire et :
    • Qu’ils conduisent la surface de plancher à dépasser le seuil des 150 m²
    • Ou que la construction existante dépasse déjà les 150 m² de surface de plancher

Quelles formalités à accomplir ?

En quoi consiste l’usufruit ?

Le droit de propriété d’un bien est composé de l’usufruit et de la nue-propriété. L’usufruit est le droit d’utiliser un bien et d’en percevoir les revenus, sans en être propriétaire. Le droit à l’usufruit est temporaire. Voici les règles à connaître.

    La pleine propriété d’un bien est composée de l’usufruit et de la nue-propriété.

    Les attributs du droit de propriété (occuper un bien, le vendre, en percevoir les revenus) sont répartis entre l’usufruitier et le nu-propriétaire. On parle dans ce cas de démembrement du droit de propriété.

    L’usufruit est le droit de jouir d’un bien sans en être propriétaire et à condition d’en assurer la conservation, c’est-à-dire l’entretenir. C’est une autre personne qui dispose de la nue-propriété du bien.

    Vous pouvez être usufruitier dans l’une des situations suivantes :

    • Si vous êtes parent, vous avez l’usufruit sur les biens de vos enfants âgés de moins de 16 ans. Vos enfants sont les nus-propriétaires des biens.

    • Si vous êtes veuf ou veuve, vous recevez le patrimoine de votre époux ou épouse décédé(e) en usufruit. Les enfants du défunt deviennent nus-propriétaires des biens.

    À noter

    L’usufruit et la nue-propriété d’un bien peuvent être en indivision, c’est-à-dire appartenir à l’ensemble des héritiers.

    Vous pouvez aussi bénéficier d’un usufruit ou d’une nue-propriété par testament, décision de justice ou par contrat (vente ou donation d’un droit d’usufruit ou de nue-propriété).

    À noter

    Une personne morale peut détenir l’usufruit ou la nue-propriété d’un bien.

    Vous pouvez être usufruitier ou nu-propriétaire d’un bien immeuble ou d’un bien meuble.

    Cela signifie que vous pouvez, par exemple, avoir l’usufruit ou la nue-propriété d’une maison, d’une valeur mobilière, d’une part sociale, d’un compte bancaire, d’une créance, d’un mobilier.

    Droit d’utiliser le bien

    En tant qu’usufruitier, vous pouvez par exemple utiliser vous-même le bien ou le louer.

    L’accord du nu-propriétaire est nécessaire pour les baux ruraux, commerciaux, artisanaux ou industriels.

    Droit de percevoir les revenus tirés du bien

    Vous percevez, par exemple, des intérêts d’une somme d’argent, des loyers, des récoltes.

    Les revenus sont perçus pendant toute la durée de l’usufruit.

    À noter

    À la fin de l’usufruit, vous ne pouvez pas réclamer d’indemnité pour avoir amélioré le bien.

    Droit de vendre ou céder gratuitement l’usufruit

    Vous pouvez vendre ou céder gratuitement votre usufruit sans l’accord du nu-propriétaire.

    Par contre, la vente de la pleine propriété du bien peut uniquement se faire avec l’accord du nu-propriétaire.

    Dans une propriété démembrée, vos droits de nu-propriétaire sont limités.

    Vous pouvez vendre votre nue-propriété. Par contre, la vente de la pleine propriété du bien peut uniquement se faire avec l’accord de l’usufruitier.

    Vous devez donner votre accord à l’usufruitier pour qu’il puisse utiliser les baux ruraux, commerciaux, artisanaux ou industriels.

    En tant qu’usufruitier, vous devez respecter les obligations suivantes :

    • Faire un inventaire des biens avant leur utilisation s’il s’agit de biens mobiliers

    • Faire un état des lieux du bien avant son utilisation s’il s’agit d’un bien immobilier

    • Veiller à la bonne conservation du bien, c’est-à-dire l’entretenir

    • S’engager à jouir raisonnablement du bien en fournissant un document signé au nu-propriétaire, sauf si ce dernier vous en dispense

    • Payer la taxe foncière, la taxe d’habitation et l’impôt sur la fortune immobilière (selon la valeur du bien) s’il s’agit d’un bien immobilier

    • Faire toutes les réparations d’entretien. Les grosses réparations sont à la charge du nu-propriétaire sauf si elles résultent du manque d’entretien de votre part (pour un bien immobilier, les grosses réparations ne concernent que le gros-œuvre).

    À noter

    Si vous êtes usufruitier d’un bien immobilier et que vous louez le bien, vous êtes imposable sur les revenus tirés de cette location.

    En tant que nu-propriétaire, vous devez respecter les obligations suivantes :

    • Laisser l’usufruitier utiliser le bien comme il le souhaite. Par exemple, s’il s’agit d’un bien immobilier, vous devez respecter le droit de l’usufruitier d’occuper le bien ou de le mettre en location

    • Payer les grosses réparations (le gros-œuvre) s’il s’agit d’un bien immobilier.

    Rappel

    Les grosses réparations sont à la charge de l’usufruitier si elles résultent d’un manque d’entretien de sa part.

    La répartition de la valeur d’un bien entre usufruitier et nu-propriétaire est déterminée par un barème fiscal.

    Ce barème est établi en fonction de l’âge de l’usufruitier.

    Barème fiscal de l’usufruit et de la nue-propriété

    Age de l’usufruitier

    Valeur de l’usufruit

    Valeur de la nue-propriété

    Moins de 21 ans révolus

    90%

    10%

    Moins de 31 ans révolus

    80%

    20%

    Moins de 41 ans révolus

    70%

    30%

    Moins de 51 ans révolus

    60%

    40%

    Moins de 61 ans révolus

    50%

    50%

    Moins de 71 ans révolus

    40%

    60%

    Moins de 81 ans révolus

    30%

    70%

    Moins de 91 ans révolus

    20%

    80%

    Plus de 91 ans révolus

    10%

    90%

    Il permet notamment de calculer le montant des droits d’enregistrement en cas de donation, succession, vente, etc. En cas de vente du bien, l’usufruitier et le nu-propriétaire reçoivent chacun la fraction du prix correspondant à la valeur de son droit.

    Pour connaitre la répartition de la valeur du bien, vous pouvez utiliser le simulateur suivant :

  • Simulateur : barème fiscal de l’usufruit et de la nue-propriété

    Les situations suivantes mettent fin à l’usufruit :

    • Mort de l’usufruitier (sauf en cas de donation de son vivant ou de transmission par testament)

    • Expiration du délai pour lequel l’usufruit a été convenu (par exemple, 30 ans lorsque l’usufruit est accordé à une personne morale)

    • Usufruitier et nu-propriétaire deviennent une même personne. C’est le cas, par exemple, d’une personne qui détient l’usufruit d’une maison et qui achète la nue-propriété de cette même maison.

    • Non-usage pendant 30 ans

    • Renonciation à l’usufruit

    • Perte totale de la chose sur laquelle l’usufruit est établi. Par exemple, si le bâtiment dont vous êtes l’usufruitier est totalement détruit par un incendie, votre usufruit prend fin.

    • Abus de jouissance de l’usufruitier (dégradation du bien ou manque d’entretien)

    • Au 16 ans de l’enfant titulaire de la nue-propriété (l’usufruit légal des parents sur ce bien prend alors fin)

    À la fin de l’usufruit, vous devez rendre le bien. Vous devez aussi faire le règlement des comptes pour déterminer ce que vous devez au nu-propriétaire et inversement.

Règlement d’une succession

    • Informations notariales

      Service de renseignements des notaires de France. Ce service ne propose pas de consultations personnalisées.

      Par téléphone

      0 892 011 012

      Ouvert du lundi au jeudi de 9h30 à 18h et le vendredi de 9h30 à 17h

      Numéro violet ou majoré : 0,80 € / minute + prix d’un appel

    En quoi consiste l’usufruit ?

    Le droit de propriété d’un bien est composé de l’usufruit et de la nue-propriété. L’usufruit est le droit d’utiliser un bien et d’en percevoir les revenus, sans en être propriétaire. Le droit à l’usufruit est temporaire. Voici les règles à connaître.

      La pleine propriété d’un bien est composée de l’usufruit et de la nue-propriété.

      Les attributs du droit de propriété (occuper un bien, le vendre, en percevoir les revenus) sont répartis entre l’usufruitier et le nu-propriétaire. On parle dans ce cas de démembrement du droit de propriété.

      L’usufruit est le droit de jouir d’un bien sans en être propriétaire et à condition d’en assurer la conservation, c’est-à-dire l’entretenir. C’est une autre personne qui dispose de la nue-propriété du bien.

      Vous pouvez être usufruitier dans l’une des situations suivantes :

      • Si vous êtes parent, vous avez l’usufruit sur les biens de vos enfants âgés de moins de 16 ans. Vos enfants sont les nus-propriétaires des biens.

      • Si vous êtes veuf ou veuve, vous recevez le patrimoine de votre époux ou épouse décédé(e) en usufruit. Les enfants du défunt deviennent nus-propriétaires des biens.

      À noter

      L’usufruit et la nue-propriété d’un bien peuvent être en indivision, c’est-à-dire appartenir à l’ensemble des héritiers.

      Vous pouvez aussi bénéficier d’un usufruit ou d’une nue-propriété par testament, décision de justice ou par contrat (vente ou donation d’un droit d’usufruit ou de nue-propriété).

      À noter

      Une personne morale peut détenir l’usufruit ou la nue-propriété d’un bien.

      Vous pouvez être usufruitier ou nu-propriétaire d’un bien immeuble ou d’un bien meuble.

      Cela signifie que vous pouvez, par exemple, avoir l’usufruit ou la nue-propriété d’une maison, d’une valeur mobilière, d’une part sociale, d’un compte bancaire, d’une créance, d’un mobilier.

      Droit d’utiliser le bien

      En tant qu’usufruitier, vous pouvez par exemple utiliser vous-même le bien ou le louer.

      L’accord du nu-propriétaire est nécessaire pour les baux ruraux, commerciaux, artisanaux ou industriels.

      Droit de percevoir les revenus tirés du bien

      Vous percevez, par exemple, des intérêts d’une somme d’argent, des loyers, des récoltes.

      Les revenus sont perçus pendant toute la durée de l’usufruit.

      À noter

      À la fin de l’usufruit, vous ne pouvez pas réclamer d’indemnité pour avoir amélioré le bien.

      Droit de vendre ou céder gratuitement l’usufruit

      Vous pouvez vendre ou céder gratuitement votre usufruit sans l’accord du nu-propriétaire.

      Par contre, la vente de la pleine propriété du bien peut uniquement se faire avec l’accord du nu-propriétaire.

      Dans une propriété démembrée, vos droits de nu-propriétaire sont limités.

      Vous pouvez vendre votre nue-propriété. Par contre, la vente de la pleine propriété du bien peut uniquement se faire avec l’accord de l’usufruitier.

      Vous devez donner votre accord à l’usufruitier pour qu’il puisse utiliser les baux ruraux, commerciaux, artisanaux ou industriels.

      En tant qu’usufruitier, vous devez respecter les obligations suivantes :

      • Faire un inventaire des biens avant leur utilisation s’il s’agit de biens mobiliers

      • Faire un état des lieux du bien avant son utilisation s’il s’agit d’un bien immobilier

      • Veiller à la bonne conservation du bien, c’est-à-dire l’entretenir

      • S’engager à jouir raisonnablement du bien en fournissant un document signé au nu-propriétaire, sauf si ce dernier vous en dispense

      • Payer la taxe foncière, la taxe d’habitation et l’impôt sur la fortune immobilière (selon la valeur du bien) s’il s’agit d’un bien immobilier

      • Faire toutes les réparations d’entretien. Les grosses réparations sont à la charge du nu-propriétaire sauf si elles résultent du manque d’entretien de votre part (pour un bien immobilier, les grosses réparations ne concernent que le gros-œuvre).

      À noter

      Si vous êtes usufruitier d’un bien immobilier et que vous louez le bien, vous êtes imposable sur les revenus tirés de cette location.

      En tant que nu-propriétaire, vous devez respecter les obligations suivantes :

      • Laisser l’usufruitier utiliser le bien comme il le souhaite. Par exemple, s’il s’agit d’un bien immobilier, vous devez respecter le droit de l’usufruitier d’occuper le bien ou de le mettre en location

      • Payer les grosses réparations (le gros-œuvre) s’il s’agit d’un bien immobilier.

      Rappel

      Les grosses réparations sont à la charge de l’usufruitier si elles résultent d’un manque d’entretien de sa part.

      La répartition de la valeur d’un bien entre usufruitier et nu-propriétaire est déterminée par un barème fiscal.

      Ce barème est établi en fonction de l’âge de l’usufruitier.

      Barème fiscal de l’usufruit et de la nue-propriété

      Age de l’usufruitier

      Valeur de l’usufruit

      Valeur de la nue-propriété

      Moins de 21 ans révolus

      90%

      10%

      Moins de 31 ans révolus

      80%

      20%

      Moins de 41 ans révolus

      70%

      30%

      Moins de 51 ans révolus

      60%

      40%

      Moins de 61 ans révolus

      50%

      50%

      Moins de 71 ans révolus

      40%

      60%

      Moins de 81 ans révolus

      30%

      70%

      Moins de 91 ans révolus

      20%

      80%

      Plus de 91 ans révolus

      10%

      90%

      Il permet notamment de calculer le montant des droits d’enregistrement en cas de donation, succession, vente, etc. En cas de vente du bien, l’usufruitier et le nu-propriétaire reçoivent chacun la fraction du prix correspondant à la valeur de son droit.

      Pour connaitre la répartition de la valeur du bien, vous pouvez utiliser le simulateur suivant :

    • Simulateur : barème fiscal de l’usufruit et de la nue-propriété

      Les situations suivantes mettent fin à l’usufruit :

      • Mort de l’usufruitier (sauf en cas de donation de son vivant ou de transmission par testament)

      • Expiration du délai pour lequel l’usufruit a été convenu (par exemple, 30 ans lorsque l’usufruit est accordé à une personne morale)

      • Usufruitier et nu-propriétaire deviennent une même personne. C’est le cas, par exemple, d’une personne qui détient l’usufruit d’une maison et qui achète la nue-propriété de cette même maison.

      • Non-usage pendant 30 ans

      • Renonciation à l’usufruit

      • Perte totale de la chose sur laquelle l’usufruit est établi. Par exemple, si le bâtiment dont vous êtes l’usufruitier est totalement détruit par un incendie, votre usufruit prend fin.

      • Abus de jouissance de l’usufruitier (dégradation du bien ou manque d’entretien)

      • Au 16 ans de l’enfant titulaire de la nue-propriété (l’usufruit légal des parents sur ce bien prend alors fin)

      À la fin de l’usufruit, vous devez rendre le bien. Vous devez aussi faire le règlement des comptes pour déterminer ce que vous devez au nu-propriétaire et inversement.

    Règlement d’une succession

      • Informations notariales

        Service de renseignements des notaires de France. Ce service ne propose pas de consultations personnalisées.

        Par téléphone

        0 892 011 012

        Ouvert du lundi au jeudi de 9h30 à 18h et le vendredi de 9h30 à 17h

        Numéro violet ou majoré : 0,80 € / minute + prix d’un appel

      Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois pour les travaux portant sur une maison individuelle et ses annexes et de 3 mois pour les autres demandes.

      En quoi consiste l’usufruit ?

      Le droit de propriété d’un bien est composé de l’usufruit et de la nue-propriété. L’usufruit est le droit d’utiliser un bien et d’en percevoir les revenus, sans en être propriétaire. Le droit à l’usufruit est temporaire. Voici les règles à connaître.

        La pleine propriété d’un bien est composée de l’usufruit et de la nue-propriété.

        Les attributs du droit de propriété (occuper un bien, le vendre, en percevoir les revenus) sont répartis entre l’usufruitier et le nu-propriétaire. On parle dans ce cas de démembrement du droit de propriété.

        L’usufruit est le droit de jouir d’un bien sans en être propriétaire et à condition d’en assurer la conservation, c’est-à-dire l’entretenir. C’est une autre personne qui dispose de la nue-propriété du bien.

        Vous pouvez être usufruitier dans l’une des situations suivantes :

        • Si vous êtes parent, vous avez l’usufruit sur les biens de vos enfants âgés de moins de 16 ans. Vos enfants sont les nus-propriétaires des biens.

        • Si vous êtes veuf ou veuve, vous recevez le patrimoine de votre époux ou épouse décédé(e) en usufruit. Les enfants du défunt deviennent nus-propriétaires des biens.

        À noter

        L’usufruit et la nue-propriété d’un bien peuvent être en indivision, c’est-à-dire appartenir à l’ensemble des héritiers.

        Vous pouvez aussi bénéficier d’un usufruit ou d’une nue-propriété par testament, décision de justice ou par contrat (vente ou donation d’un droit d’usufruit ou de nue-propriété).

        À noter

        Une personne morale peut détenir l’usufruit ou la nue-propriété d’un bien.

        Vous pouvez être usufruitier ou nu-propriétaire d’un bien immeuble ou d’un bien meuble.

        Cela signifie que vous pouvez, par exemple, avoir l’usufruit ou la nue-propriété d’une maison, d’une valeur mobilière, d’une part sociale, d’un compte bancaire, d’une créance, d’un mobilier.

        Droit d’utiliser le bien

        En tant qu’usufruitier, vous pouvez par exemple utiliser vous-même le bien ou le louer.

        L’accord du nu-propriétaire est nécessaire pour les baux ruraux, commerciaux, artisanaux ou industriels.

        Droit de percevoir les revenus tirés du bien

        Vous percevez, par exemple, des intérêts d’une somme d’argent, des loyers, des récoltes.

        Les revenus sont perçus pendant toute la durée de l’usufruit.

        À noter

        À la fin de l’usufruit, vous ne pouvez pas réclamer d’indemnité pour avoir amélioré le bien.

        Droit de vendre ou céder gratuitement l’usufruit

        Vous pouvez vendre ou céder gratuitement votre usufruit sans l’accord du nu-propriétaire.

        Par contre, la vente de la pleine propriété du bien peut uniquement se faire avec l’accord du nu-propriétaire.

        Dans une propriété démembrée, vos droits de nu-propriétaire sont limités.

        Vous pouvez vendre votre nue-propriété. Par contre, la vente de la pleine propriété du bien peut uniquement se faire avec l’accord de l’usufruitier.

        Vous devez donner votre accord à l’usufruitier pour qu’il puisse utiliser les baux ruraux, commerciaux, artisanaux ou industriels.

        En tant qu’usufruitier, vous devez respecter les obligations suivantes :

        • Faire un inventaire des biens avant leur utilisation s’il s’agit de biens mobiliers

        • Faire un état des lieux du bien avant son utilisation s’il s’agit d’un bien immobilier

        • Veiller à la bonne conservation du bien, c’est-à-dire l’entretenir

        • S’engager à jouir raisonnablement du bien en fournissant un document signé au nu-propriétaire, sauf si ce dernier vous en dispense

        • Payer la taxe foncière, la taxe d’habitation et l’impôt sur la fortune immobilière (selon la valeur du bien) s’il s’agit d’un bien immobilier

        • Faire toutes les réparations d’entretien. Les grosses réparations sont à la charge du nu-propriétaire sauf si elles résultent du manque d’entretien de votre part (pour un bien immobilier, les grosses réparations ne concernent que le gros-œuvre).

        À noter

        Si vous êtes usufruitier d’un bien immobilier et que vous louez le bien, vous êtes imposable sur les revenus tirés de cette location.

        En tant que nu-propriétaire, vous devez respecter les obligations suivantes :

        • Laisser l’usufruitier utiliser le bien comme il le souhaite. Par exemple, s’il s’agit d’un bien immobilier, vous devez respecter le droit de l’usufruitier d’occuper le bien ou de le mettre en location

        • Payer les grosses réparations (le gros-œuvre) s’il s’agit d’un bien immobilier.

        Rappel

        Les grosses réparations sont à la charge de l’usufruitier si elles résultent d’un manque d’entretien de sa part.

        La répartition de la valeur d’un bien entre usufruitier et nu-propriétaire est déterminée par un barème fiscal.

        Ce barème est établi en fonction de l’âge de l’usufruitier.

        Barème fiscal de l’usufruit et de la nue-propriété

        Age de l’usufruitier

        Valeur de l’usufruit

        Valeur de la nue-propriété

        Moins de 21 ans révolus

        90%

        10%

        Moins de 31 ans révolus

        80%

        20%

        Moins de 41 ans révolus

        70%

        30%

        Moins de 51 ans révolus

        60%

        40%

        Moins de 61 ans révolus

        50%

        50%

        Moins de 71 ans révolus

        40%

        60%

        Moins de 81 ans révolus

        30%

        70%

        Moins de 91 ans révolus

        20%

        80%

        Plus de 91 ans révolus

        10%

        90%

        Il permet notamment de calculer le montant des droits d’enregistrement en cas de donation, succession, vente, etc. En cas de vente du bien, l’usufruitier et le nu-propriétaire reçoivent chacun la fraction du prix correspondant à la valeur de son droit.

        Pour connaitre la répartition de la valeur du bien, vous pouvez utiliser le simulateur suivant :

      • Simulateur : barème fiscal de l’usufruit et de la nue-propriété

        Les situations suivantes mettent fin à l’usufruit :

        • Mort de l’usufruitier (sauf en cas de donation de son vivant ou de transmission par testament)

        • Expiration du délai pour lequel l’usufruit a été convenu (par exemple, 30 ans lorsque l’usufruit est accordé à une personne morale)

        • Usufruitier et nu-propriétaire deviennent une même personne. C’est le cas, par exemple, d’une personne qui détient l’usufruit d’une maison et qui achète la nue-propriété de cette même maison.

        • Non-usage pendant 30 ans

        • Renonciation à l’usufruit

        • Perte totale de la chose sur laquelle l’usufruit est établi. Par exemple, si le bâtiment dont vous êtes l’usufruitier est totalement détruit par un incendie, votre usufruit prend fin.

        • Abus de jouissance de l’usufruitier (dégradation du bien ou manque d’entretien)

        • Au 16 ans de l’enfant titulaire de la nue-propriété (l’usufruit légal des parents sur ce bien prend alors fin)

        À la fin de l’usufruit, vous devez rendre le bien. Vous devez aussi faire le règlement des comptes pour déterminer ce que vous devez au nu-propriétaire et inversement.

      Règlement d’une succession

        • Informations notariales

          Service de renseignements des notaires de France. Ce service ne propose pas de consultations personnalisées.

          Par téléphone

          0 892 011 012

          Ouvert du lundi au jeudi de 9h30 à 18h et le vendredi de 9h30 à 17h

          Numéro violet ou majoré : 0,80 € / minute + prix d’un appel

        Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

        Le délai d’instruction de droit commun est de 3 mois.

        En quoi consiste l’usufruit ?

        Le droit de propriété d’un bien est composé de l’usufruit et de la nue-propriété. L’usufruit est le droit d’utiliser un bien et d’en percevoir les revenus, sans en être propriétaire. Le droit à l’usufruit est temporaire. Voici les règles à connaître.

          La pleine propriété d’un bien est composée de l’usufruit et de la nue-propriété.

          Les attributs du droit de propriété (occuper un bien, le vendre, en percevoir les revenus) sont répartis entre l’usufruitier et le nu-propriétaire. On parle dans ce cas de démembrement du droit de propriété.

          L’usufruit est le droit de jouir d’un bien sans en être propriétaire et à condition d’en assurer la conservation, c’est-à-dire l’entretenir. C’est une autre personne qui dispose de la nue-propriété du bien.

          Vous pouvez être usufruitier dans l’une des situations suivantes :

          • Si vous êtes parent, vous avez l’usufruit sur les biens de vos enfants âgés de moins de 16 ans. Vos enfants sont les nus-propriétaires des biens.

          • Si vous êtes veuf ou veuve, vous recevez le patrimoine de votre époux ou épouse décédé(e) en usufruit. Les enfants du défunt deviennent nus-propriétaires des biens.

          À noter

          L’usufruit et la nue-propriété d’un bien peuvent être en indivision, c’est-à-dire appartenir à l’ensemble des héritiers.

          Vous pouvez aussi bénéficier d’un usufruit ou d’une nue-propriété par testament, décision de justice ou par contrat (vente ou donation d’un droit d’usufruit ou de nue-propriété).

          À noter

          Une personne morale peut détenir l’usufruit ou la nue-propriété d’un bien.

          Vous pouvez être usufruitier ou nu-propriétaire d’un bien immeuble ou d’un bien meuble.

          Cela signifie que vous pouvez, par exemple, avoir l’usufruit ou la nue-propriété d’une maison, d’une valeur mobilière, d’une part sociale, d’un compte bancaire, d’une créance, d’un mobilier.

          Droit d’utiliser le bien

          En tant qu’usufruitier, vous pouvez par exemple utiliser vous-même le bien ou le louer.

          L’accord du nu-propriétaire est nécessaire pour les baux ruraux, commerciaux, artisanaux ou industriels.

          Droit de percevoir les revenus tirés du bien

          Vous percevez, par exemple, des intérêts d’une somme d’argent, des loyers, des récoltes.

          Les revenus sont perçus pendant toute la durée de l’usufruit.

          À noter

          À la fin de l’usufruit, vous ne pouvez pas réclamer d’indemnité pour avoir amélioré le bien.

          Droit de vendre ou céder gratuitement l’usufruit

          Vous pouvez vendre ou céder gratuitement votre usufruit sans l’accord du nu-propriétaire.

          Par contre, la vente de la pleine propriété du bien peut uniquement se faire avec l’accord du nu-propriétaire.

          Dans une propriété démembrée, vos droits de nu-propriétaire sont limités.

          Vous pouvez vendre votre nue-propriété. Par contre, la vente de la pleine propriété du bien peut uniquement se faire avec l’accord de l’usufruitier.

          Vous devez donner votre accord à l’usufruitier pour qu’il puisse utiliser les baux ruraux, commerciaux, artisanaux ou industriels.

          En tant qu’usufruitier, vous devez respecter les obligations suivantes :

          • Faire un inventaire des biens avant leur utilisation s’il s’agit de biens mobiliers

          • Faire un état des lieux du bien avant son utilisation s’il s’agit d’un bien immobilier

          • Veiller à la bonne conservation du bien, c’est-à-dire l’entretenir

          • S’engager à jouir raisonnablement du bien en fournissant un document signé au nu-propriétaire, sauf si ce dernier vous en dispense

          • Payer la taxe foncière, la taxe d’habitation et l’impôt sur la fortune immobilière (selon la valeur du bien) s’il s’agit d’un bien immobilier

          • Faire toutes les réparations d’entretien. Les grosses réparations sont à la charge du nu-propriétaire sauf si elles résultent du manque d’entretien de votre part (pour un bien immobilier, les grosses réparations ne concernent que le gros-œuvre).

          À noter

          Si vous êtes usufruitier d’un bien immobilier et que vous louez le bien, vous êtes imposable sur les revenus tirés de cette location.

          En tant que nu-propriétaire, vous devez respecter les obligations suivantes :

          • Laisser l’usufruitier utiliser le bien comme il le souhaite. Par exemple, s’il s’agit d’un bien immobilier, vous devez respecter le droit de l’usufruitier d’occuper le bien ou de le mettre en location

          • Payer les grosses réparations (le gros-œuvre) s’il s’agit d’un bien immobilier.

          Rappel

          Les grosses réparations sont à la charge de l’usufruitier si elles résultent d’un manque d’entretien de sa part.

          La répartition de la valeur d’un bien entre usufruitier et nu-propriétaire est déterminée par un barème fiscal.

          Ce barème est établi en fonction de l’âge de l’usufruitier.

          Barème fiscal de l’usufruit et de la nue-propriété

          Age de l’usufruitier

          Valeur de l’usufruit

          Valeur de la nue-propriété

          Moins de 21 ans révolus

          90%

          10%

          Moins de 31 ans révolus

          80%

          20%

          Moins de 41 ans révolus

          70%

          30%

          Moins de 51 ans révolus

          60%

          40%

          Moins de 61 ans révolus

          50%

          50%

          Moins de 71 ans révolus

          40%

          60%

          Moins de 81 ans révolus

          30%

          70%

          Moins de 91 ans révolus

          20%

          80%

          Plus de 91 ans révolus

          10%

          90%

          Il permet notamment de calculer le montant des droits d’enregistrement en cas de donation, succession, vente, etc. En cas de vente du bien, l’usufruitier et le nu-propriétaire reçoivent chacun la fraction du prix correspondant à la valeur de son droit.

          Pour connaitre la répartition de la valeur du bien, vous pouvez utiliser le simulateur suivant :

        • Simulateur : barème fiscal de l’usufruit et de la nue-propriété

          Les situations suivantes mettent fin à l’usufruit :

          • Mort de l’usufruitier (sauf en cas de donation de son vivant ou de transmission par testament)

          • Expiration du délai pour lequel l’usufruit a été convenu (par exemple, 30 ans lorsque l’usufruit est accordé à une personne morale)

          • Usufruitier et nu-propriétaire deviennent une même personne. C’est le cas, par exemple, d’une personne qui détient l’usufruit d’une maison et qui achète la nue-propriété de cette même maison.

          • Non-usage pendant 30 ans

          • Renonciation à l’usufruit

          • Perte totale de la chose sur laquelle l’usufruit est établi. Par exemple, si le bâtiment dont vous êtes l’usufruitier est totalement détruit par un incendie, votre usufruit prend fin.

          • Abus de jouissance de l’usufruitier (dégradation du bien ou manque d’entretien)

          • Au 16 ans de l’enfant titulaire de la nue-propriété (l’usufruit légal des parents sur ce bien prend alors fin)

          À la fin de l’usufruit, vous devez rendre le bien. Vous devez aussi faire le règlement des comptes pour déterminer ce que vous devez au nu-propriétaire et inversement.

        Règlement d’une succession

          • Informations notariales

            Service de renseignements des notaires de France. Ce service ne propose pas de consultations personnalisées.

            Par téléphone

            0 892 011 012

            Ouvert du lundi au jeudi de 9h30 à 18h et le vendredi de 9h30 à 17h

            Numéro violet ou majoré : 0,80 € / minute + prix d’un appel

          Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher de la future construction dépasse 150 m², lorsque le permis est déposé par une personne morale (exemple : SCI, SARL, …) ou que les travaux sur une construction existante conduisent la surface de plancher ou l’emprise au sol à dépasser le seuil des 150 m².

          Le délai d’instruction de droit commun est de 2 mois.

          En quoi consiste l’usufruit ?

          Le droit de propriété d’un bien est composé de l’usufruit et de la nue-propriété. L’usufruit est le droit d’utiliser un bien et d’en percevoir les revenus, sans en être propriétaire. Le droit à l’usufruit est temporaire. Voici les règles à connaître.

            La pleine propriété d’un bien est composée de l’usufruit et de la nue-propriété.

            Les attributs du droit de propriété (occuper un bien, le vendre, en percevoir les revenus) sont répartis entre l’usufruitier et le nu-propriétaire. On parle dans ce cas de démembrement du droit de propriété.

            L’usufruit est le droit de jouir d’un bien sans en être propriétaire et à condition d’en assurer la conservation, c’est-à-dire l’entretenir. C’est une autre personne qui dispose de la nue-propriété du bien.

            Vous pouvez être usufruitier dans l’une des situations suivantes :

            • Si vous êtes parent, vous avez l’usufruit sur les biens de vos enfants âgés de moins de 16 ans. Vos enfants sont les nus-propriétaires des biens.

            • Si vous êtes veuf ou veuve, vous recevez le patrimoine de votre époux ou épouse décédé(e) en usufruit. Les enfants du défunt deviennent nus-propriétaires des biens.

            À noter

            L’usufruit et la nue-propriété d’un bien peuvent être en indivision, c’est-à-dire appartenir à l’ensemble des héritiers.

            Vous pouvez aussi bénéficier d’un usufruit ou d’une nue-propriété par testament, décision de justice ou par contrat (vente ou donation d’un droit d’usufruit ou de nue-propriété).

            À noter

            Une personne morale peut détenir l’usufruit ou la nue-propriété d’un bien.

            Vous pouvez être usufruitier ou nu-propriétaire d’un bien immeuble ou d’un bien meuble.

            Cela signifie que vous pouvez, par exemple, avoir l’usufruit ou la nue-propriété d’une maison, d’une valeur mobilière, d’une part sociale, d’un compte bancaire, d’une créance, d’un mobilier.

            Droit d’utiliser le bien

            En tant qu’usufruitier, vous pouvez par exemple utiliser vous-même le bien ou le louer.

            L’accord du nu-propriétaire est nécessaire pour les baux ruraux, commerciaux, artisanaux ou industriels.

            Droit de percevoir les revenus tirés du bien

            Vous percevez, par exemple, des intérêts d’une somme d’argent, des loyers, des récoltes.

            Les revenus sont perçus pendant toute la durée de l’usufruit.

            À noter

            À la fin de l’usufruit, vous ne pouvez pas réclamer d’indemnité pour avoir amélioré le bien.

            Droit de vendre ou céder gratuitement l’usufruit

            Vous pouvez vendre ou céder gratuitement votre usufruit sans l’accord du nu-propriétaire.

            Par contre, la vente de la pleine propriété du bien peut uniquement se faire avec l’accord du nu-propriétaire.

            Dans une propriété démembrée, vos droits de nu-propriétaire sont limités.

            Vous pouvez vendre votre nue-propriété. Par contre, la vente de la pleine propriété du bien peut uniquement se faire avec l’accord de l’usufruitier.

            Vous devez donner votre accord à l’usufruitier pour qu’il puisse utiliser les baux ruraux, commerciaux, artisanaux ou industriels.

            En tant qu’usufruitier, vous devez respecter les obligations suivantes :

            • Faire un inventaire des biens avant leur utilisation s’il s’agit de biens mobiliers

            • Faire un état des lieux du bien avant son utilisation s’il s’agit d’un bien immobilier

            • Veiller à la bonne conservation du bien, c’est-à-dire l’entretenir

            • S’engager à jouir raisonnablement du bien en fournissant un document signé au nu-propriétaire, sauf si ce dernier vous en dispense

            • Payer la taxe foncière, la taxe d’habitation et l’impôt sur la fortune immobilière (selon la valeur du bien) s’il s’agit d’un bien immobilier

            • Faire toutes les réparations d’entretien. Les grosses réparations sont à la charge du nu-propriétaire sauf si elles résultent du manque d’entretien de votre part (pour un bien immobilier, les grosses réparations ne concernent que le gros-œuvre).

            À noter

            Si vous êtes usufruitier d’un bien immobilier et que vous louez le bien, vous êtes imposable sur les revenus tirés de cette location.

            En tant que nu-propriétaire, vous devez respecter les obligations suivantes :

            • Laisser l’usufruitier utiliser le bien comme il le souhaite. Par exemple, s’il s’agit d’un bien immobilier, vous devez respecter le droit de l’usufruitier d’occuper le bien ou de le mettre en location

            • Payer les grosses réparations (le gros-œuvre) s’il s’agit d’un bien immobilier.

            Rappel

            Les grosses réparations sont à la charge de l’usufruitier si elles résultent d’un manque d’entretien de sa part.

            La répartition de la valeur d’un bien entre usufruitier et nu-propriétaire est déterminée par un barème fiscal.

            Ce barème est établi en fonction de l’âge de l’usufruitier.

            Barème fiscal de l’usufruit et de la nue-propriété

            Age de l’usufruitier

            Valeur de l’usufruit

            Valeur de la nue-propriété

            Moins de 21 ans révolus

            90%

            10%

            Moins de 31 ans révolus

            80%

            20%

            Moins de 41 ans révolus

            70%

            30%

            Moins de 51 ans révolus

            60%

            40%

            Moins de 61 ans révolus

            50%

            50%

            Moins de 71 ans révolus

            40%

            60%

            Moins de 81 ans révolus

            30%

            70%

            Moins de 91 ans révolus

            20%

            80%

            Plus de 91 ans révolus

            10%

            90%

            Il permet notamment de calculer le montant des droits d’enregistrement en cas de donation, succession, vente, etc. En cas de vente du bien, l’usufruitier et le nu-propriétaire reçoivent chacun la fraction du prix correspondant à la valeur de son droit.

            Pour connaitre la répartition de la valeur du bien, vous pouvez utiliser le simulateur suivant :

          • Simulateur : barème fiscal de l’usufruit et de la nue-propriété

            Les situations suivantes mettent fin à l’usufruit :

            • Mort de l’usufruitier (sauf en cas de donation de son vivant ou de transmission par testament)

            • Expiration du délai pour lequel l’usufruit a été convenu (par exemple, 30 ans lorsque l’usufruit est accordé à une personne morale)

            • Usufruitier et nu-propriétaire deviennent une même personne. C’est le cas, par exemple, d’une personne qui détient l’usufruit d’une maison et qui achète la nue-propriété de cette même maison.

            • Non-usage pendant 30 ans

            • Renonciation à l’usufruit

            • Perte totale de la chose sur laquelle l’usufruit est établi. Par exemple, si le bâtiment dont vous êtes l’usufruitier est totalement détruit par un incendie, votre usufruit prend fin.

            • Abus de jouissance de l’usufruitier (dégradation du bien ou manque d’entretien)

            • Au 16 ans de l’enfant titulaire de la nue-propriété (l’usufruit légal des parents sur ce bien prend alors fin)

            À la fin de l’usufruit, vous devez rendre le bien. Vous devez aussi faire le règlement des comptes pour déterminer ce que vous devez au nu-propriétaire et inversement.

          Règlement d’une succession

            • Informations notariales

              Service de renseignements des notaires de France. Ce service ne propose pas de consultations personnalisées.

              Par téléphone

              0 892 011 012

              Ouvert du lundi au jeudi de 9h30 à 18h et le vendredi de 9h30 à 17h

              Numéro violet ou majoré : 0,80 € / minute + prix d’un appel

            Pour les travaux portant sur des bâtiments accueillant du public (commerces, restaurants …) se référer à la page spécifique.

            Faire sa demande en ligne

            Désormais pour réaliser vos démarches d’urbanisme, la commune met à votre disposition un service en ligne, le Guichet numérique des autorisations d’urbanisme (GNAU) sécurisé, gratuit et facilement accessible.
            Il vous permet d’accéder aux formulaires en ligne, de remplir la demande d’autorisation d’urbanisme nécessaire et de joindre les annexes puis de télétransmettre le dossier de demande à la commune.

            La cellule urbanisme restent vos interlocuteurs privilégiés pour vous accompagner tout au long de la procédure. N’hésitez pas à les solliciter dès la construction de votre dossier : urbanisme01@ussel19.fr

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