Entreprises

Taxe sur la publicité extérieure (TLPE)

La TLPE a été instituée par l’article 171 de la loi n°2008-776 du 4 août 2008 de modernisation de l’économie et s’inscrit dans le cadre du Grenelle de l’environnement, son objectif est de lutter contre la pollution visuelle dans les communes et agglomérations.

Devenir brocanteur, antiquaire ou ouvrir un dépôt-vente

Vous souhaitez devenir brocanteur, antiquaire ou ouvrir un dépôt-vente de meubles anciens et d’occasion. Quelle est la différence entre ces métiers ? Comment créer votre entreprise ? Quelles formations sont nécessaires ? Quelles démarches effectuer ? On vous explique tout en détail.

    L’antiquaire achète pour revendre des objets d’art et historiques, qui ont déjà été utilisés par le passé par des particuliers.

    Exemple

    Objets d’art et objets anciens : meubles, tissus, tapis, livres, bijoux, vaisselle, tableaux, éléments d’architecture, mobilier de jardins, sculptures, etc.

    Il recherche ses objets soit chez des particuliers, soit dans des salles de ventes ou des vide-greniers, des brocantes, des salons.

    Il achète les objets (si possible à un prix lui permettant de faire un bénéfice lors de la revente).

    Il peut être amené à rénover des objets, soit lui-même soit par un artisan d’art, avant de les revendre.

    Il les revend ensuite dans son magasin d’antiquités.

    En tant que chef d’entreprise indépendant, il doit s’occuper de tâches comptables et administratives.

    À noter

    Il réalise les transactions (achat et revente) en fonction des cours du marché de l’art concernant les objets anciens.

    En quoi consiste son expertise ?

    Il estime la valeur d’un objet grâce à son expertise en histoire de l’art et du mobilier.

    Il chaque bien et donne une garantie au client (garantie de valeur, d’origine, d’époque, etc.).

    Quelles différences avec un brocanteur ?

    Le brocanteur peut proposer à la vente des objets très communs ou des objets plus rares, alors que l’antiquaire revend des objets qui ont une valeur artistique.

    Le brocanteur ne revend pas forcément des objets d’une époque ou d’un style comme le fait l’antiquaire. Les objets du brocanteur peuvent avoir été fabriqués récemment ou non, alors que l’antiquaire revend des objets qui ont une valeur historique.

    L’antiquaire est capable d’estimer la valeur des biens. C’est un expert en histoire de l’art et du mobilier. Le brocanteur n’est pas obligé d’être un expert dans ces domaines.

    L’antiquaire revend des objets avec une garantie d’authentification, contrairement au brocanteur dont les objets ne sont pas garantis.

    Le métier d’antiquaire est une activité commerciale.

    Avez-vous le droit de devenir commerçant ?

    Vous devez être majeur et ne pas avoir été condamné en justice pour certains délits.

    Avez-vous besoin d’une formation spécifique ?

    Antiquaire n’est pas une profession réglementée.

    Aucune formation spécifique n’est obligatoire.

    Cependant, il est fortement recommandé d’avoir de solides connaissances en histoire de l’art et du mobilier.

    Exemple

    Vous pouvez suivre une formation à l’ École du Louvre , ou effectuer une formation d’histoire de l’art à l’université, ou suivre une  licence professionnelle en commerce option antiquaire brocanteur .

    Comment vous préparer à votre futur métier ?

    Ces formations sont facultatives mais fortement recommandées.

    • Prévoyez les difficultés :

      • Faites une réserve financière pour faire face aux imprévus

      • Préparez-vous au rythme soutenu de travail : week-end et soirée, heures supplémentaires

        Par exemple pour vos déplacements chez des particuliers ou des foires ou salons.

      • Sachez que vous devrez effectuer de nombreux déplacements, souvent avec un véhicule capable de transporter les biens achetés (parfois volumineux)

    À noter

    Avant de vous lancer, nous vous proposons des conseils et des outils, pour vous préparer à devenir cheffe ou chef d’entreprise.

    Qui peut vous aider à vous préparer ?

    Vous pouvez aussi solliciter différentes solutions d’accompagnement.

    Rapprochez-vous de la  CCI  de votre région.

    Chaque CCI propose une  formation (de 3 à 5 jours) pour réussir  votre création d’entreprise.

    Les CCI offrent aussi un suivi personnalisé de votre projet.

    À noter

    Vous pouvez contacter l’un des syndicats professionnels liés à la profession d’antiquaire et à celle de revente d’objets mobiliers.

    Faire votre étude de marché

    L’étude de marché permet de savoir si votre commerce a une chance ou non d’être rentable.

    On vous explique les 4 étapes : le marché, l’offre, la demande et l’environnement.

    Qui seront vos clients ?

    Vous devez définir précisément le profil de vos futurs clients (âge, sexe, budget, goûts, etc.).

    Vous devez calculer leur nombre prévisionnel par semaine, par mois, par an.

    Quels seront les produits vendus ?

    Vous devez définir précisément quels seront les objets que vous souhaitez vendre.

    Vous devez prévoir de les faire évoluer en fonction des modes, des comportements, etc.

    Construire votre business plan

    Faire un business plan est obligatoire.

    Il permet de savoir si votre projet est viable financièrement et de le présenter aux banques (partenaires et financeurs).

    On vous explique les étapes pour construire votre business plan dans notre fiche dédiée.

    Quel local, quel emplacement ?

    L’emplacement géographique de votre commerce est un élément essentiel à la réussite.

    Vous devez choisir votre local commercial en fonction de votre activité et de vos clients.

    Sur quels critères choisir ?

    Les critères pour choisir votre emplacement sont les suivants :

    • Environnement commercial immédiat : plus votre local sera entouré d’autres commerces, plus il y aura de clients potentiels

    • Nature des commerces environnants : une rue de commerces “de bouche” (alimentaires) sera moins fréquentée l’après-midi

    • Accès à votre local : largeur du trottoir, proximité de places de parking, sens de circulation, rue piétonne, etc.

    • Visibilité : y a-t-il des obstacles (mobiliers urbains) devant le local, la vitrine est-elle bien visible depuis le trottoir ?

    • Historique du lieu : à vérifier auprès des commerces environnants.

    À noter

    Pensez à chiffrer les éventuels travaux pour adapter le lieu à votre commerce.

    Comment acquérir un local commercial ?

    Vous avez 2 possibilités pour obtenir un local commercial :

    Déclaration préalable d’activité

    Avant de débuter votre activité, vous devez vous inscrire au registre des revendeurs d’objets mobiliers .

    La démarche à effectuer dépend du lieu d’exercice de l’activité :

    Avant de débuter votre activité, vous devez remplir le formulaire suivant :

    Vous devez joindre à cette demande les documents suivants :

    • Copie d’une pièce d’identité (carte nationale d’identité, passeport, acte de naissance, livret de famille, permis de conduire)

    • Numéro Siren (numéro unique d’identification de l’entreprise)

    • Enveloppe libellée à votre adresse et timbrée au tarif en vigueur (20 g)

    • Si vous n’êtes pas Français et n’appartenez pas à un pays membre de l’Union européenne : copie de votre titre de séjour

    À noter

    Le formulaire mentionne l’extrait K ou Kbis dans les documents à fournir, mais ce n’est plus valable aujourd’hui. Dorénavant, vous devez fournir seulement le numéro Siren de votre entreprise, appelé aussi numéro unique d’identification de votre entreprise .

    Cette déclaration doit être adressé à la préfecture ou à la sous-préfecture en fonction du lieu d’exercice de l’activité.

    Où s’adresser ?

     Préfecture 

    Où s’adresser ?

     Sous-préfecture 

    La démarche doit être effectuée en ligne :

    À savoir

    Vous devez conserver le récépissé que la préfecture vous remet. Vous devrez le présenter en cas de contrôle de l’administration (police, gendarmerie, douanes, services des impôts, etc.).

    Déclarer un changement d’adresse

    Si votre établissement principal ou secondaire change d’adresse, vous devez en faire la déclaration au commissariat de police ou à la mairie du lieu quitté et auprès de la commune où vous vous déménagez votre activité.

    Où s’adresser ?

     Commissariat 

    Où s’adresser ?

     Mairie 

    Choisir le statut juridique de votre entreprise

    Plusieurs statuts juridiques sont possibles :

    À savoir

    Le statut de micro-entrepreneur oblige à respecter des seuils limite de chiffre d’affaires (CA). L’avantage est de payer moins de cotisations, mais cela limite le développement de votre activité.

    Le seuil s’élève à 77 700 € pour les prestations de services et les professions libérales et à 188 700 € pour le commerce et les activités d’hébergement.

    Si vous le dépassez pendant 2 années de suite, vous sortez du statut de la micro-entreprise.

    Domicilier votre entreprise

    Cette démarche est obligatoire.

    C’est un préalable indispensable à la création, avant l’immatriculation.

    On vous explique tout sur la domiciliation en détail : si vous créez une microentreprise ou une EI, ou si vous créez une société.

    Immatriculer votre entreprise au  RNE 

    Attention

    Depuis le 1er janvier 2023, il n’est plus possible d’effectuer vos démarches dans un Centre de formalités des entreprises (CFE). Vous devez obligatoirement les réaliser sur le site internet du guichet des formalités des entreprises.

  • Guichet des formalités des entreprises
  • Vous devez créer un compte personnel. Puis vous devez cliquer sur la colonne « Entreprise » puis sur « Déposer une formalité d’entreprise ». Un formulaire en ligne interactif de 8 pages vous est proposé ; vous devez le remplir pas à pas. Un mode d’emploi est proposé sur ce site internet du Guichet unique.

    Les formalités d’immatriculation s’effectuent sur le site du Guichet des formalités des entreprises, mais les documents justificatifs à fournir sont différents selon le statut juridique de votre entreprise. Vous pouvez consulter nos pages dédiées aux formalités d’immatriculation d’une microentreprise, d’une entreprise individuelle (EI) ou d’une société.

    Quels documents fournir ?

    Lors de la demande d’immatriculation sur le guichet des formalités des entreprises, il faut indiquer un certain nombre d’informations et joindre les documents suivants :

    • Justificatif de domiciliation de l’entreprise avec l’adresse clairement identifiable (facture d’eau, d’électricité ou de gaz par exemple)

    • Copie du contrat d’appui au projet d’entreprise (Cape)

    • Documents concernant l’entrepreneur :

      • Déclaration sur l’honneur de non-condamnation et attestation de filiation datées et signées par l’entrepreneur

      • Copie de la pièce d’identité de l’entrepreneur

    • Copie authentique de la déclaration relative à l’insaisissabilité des biens immobiliers non affectés à l’activité professionnelle

    • Si l’entrepreneur exerce une activité réglementée : copie de l’autorisation d’exercice de l’activité, du diplôme ou du titre

    Documents complémentaires si l’entrepreneur est marié ou pacsé

    • Si l’entrepreneur est marié sous le régime de la communauté :  exemplaire  daté et signé de l’attestation de délivrance de l’information donnée à l’époux des conséquences sur les biens communs des dettes contractées dans l’exercice de la profession de l’entrepreneur

    • Si le conjoint ou le partenaire de PACS travaille avec l’entrepreneur :

      • Attestation sur l’honneur sur le choix du statut (salarié, associé ou collaborateur

      • Extrait d’acte de mariage ou de PACS ou extrait d’acte de naissance avec la mention du mariage ou du PACS.

    Documents complémentaires en cas d’achat, de location-gérance ou de gérance-mandat d’un fonds de commerce

    • En cas d’achat de fonds commerce : copie de l’acte de vente et de l’attestation de parution dans un support d’annonces légales de l’avis relatif à l’achat

    • En cas de location-gérance du fonds de commerce : copie du contrat de location-gérance et de l’attestation de parution dans un support d’annonces légales de l’avis relatif à la prise en location-gérance

    • En cas de gérance-mandat de fonds de commerce : copie du contrat de gérance-mandat et de de l’attestation de parution dans un support d’annonces légales de l’avis relatif à la prise en gérance-mandat.

    Documents complémentaires en cas de donation ou de dévolution successorale

    • En cas de donation : copie de l’acte de donation et du droit au bail

    • En cas de dévolution successorale : copie de l’acte notarié ou de l’inventaire, et du droit au bail.

    À savoir

    Si la personne qui réalise la formalité d’immatriculation n’est pas l’entrepreneur, elle doit joindre à la demande un exemplaire du pouvoir (acte authentique ou acte sous signature privée) l’autorisant à effectuer des démarches au nom de l’entrepreneur.

    À noter

    Tous ces documents doivent être numérisés et téléchargés lorsque vous complétez le formulaire de création d’entreprise, à la fin de la procédure.

      Quels sont les documents à fournir ?

      Lors de la demande d’immatriculation sur le guichet des formalités des entreprises, il faut indiquer un certain nombre d’informations et joindre les documents suivants :

      • Justificatif de domiciliation de l’entreprise avec l’adresse clairement identifiable (facture d’eau, d’électricité ou de gaz par exemple)

      • Copie du contrat d’appui au projet d’entreprise (Cape)

      • Documents concernant l’entrepreneur :

        • Déclaration sur l’honneur de non-condamnation et attestation de filiation datées et signées par l’entrepreneur

        • Copie de la pièce d’identité de l’entrepreneur

      • Copie authentique de la déclaration relative à l’insaisissabilité des biens immobiliers non affectés à l’activité professionnelle

      • Si l’entrepreneur exerce une activité réglementée : copie de l’autorisation d’exercice de l’activité, du diplôme ou du titre

      Documents complémentaires si l’entrepreneur est marié ou pacsé

      • Si l’entrepreneur est marié sous le régime de la communauté :  exemplaire  daté et signé de l’attestation de délivrance de l’information donnée à l’époux des conséquences sur les biens communs des dettes contractées dans l’exercice de la profession de l’entrepreneur

      • Si le conjoint ou le partenaire de PACS travaille avec l’entrepreneur :

        • Attestation sur l’honneur sur le choix du statut (salarié, associé ou collaborateur

        • Extrait d’acte de mariage ou de PACS ou extrait d’acte de naissance avec la mention du mariage ou du PACS.

      Documents complémentaires en cas d’achat, de location-gérance ou de gérance-mandat d’un fonds de commerce

      • En cas d’achat de fonds commerce : copie de l’acte de vente et de l’attestation de parution dans un support d’annonces légales de l’avis relatif à l’achat

      • En cas de location-gérance du fonds de commerce : copie du contrat de location-gérance et de l’attestation de parution dans un support d’annonces légales de l’avis relatif à la prise en location-gérance

      • En cas de gérance-mandat de fonds de commerce : copie du contrat de gérance-mandat et de de l’attestation de parution dans un support d’annonces légales de l’avis relatif à la prise en gérance-mandat.

      Documents complémentaires en cas de donation ou de dévolution successorale

      • En cas de donation : copie de l’acte de donation et du droit au bail

      • En cas de dévolution successorale : copie de l’acte notarié ou de l’inventaire, et du droit au bail.

      À savoir

      Si la personne qui réalise la formalité d’immatriculation n’est pas l’entrepreneur, elle doit joindre à la demande un exemplaire du pouvoir (acte authentique ou acte sous signature privée) l’autorisant à effectuer des démarches au nom de l’entrepreneur.

      À noter

      Tous ces documents doivent être numérisés et téléchargés lorsque vous complétez le formulaire de création d’entreprise, à la fin de la procédure.

        Quand déposer la demande d’immatriculation ?

        Il est possible de démarrer votre activité avant l’immatriculation de la société. Par exemple, il peut être nécessaire de signer un contrat de bail ou bien de facturer des futurs clients.

        Il est important d’indiquer sur tous les documents la mention “Société en cours de formation”.

        La demande d’immatriculation doit être faite au plus tard dans les 30 jours qui suivent le début d’activité.

        À l’inverse, il est aussi possible de démarrer son activité après la demande d’immatriculation. Dans ce cas, la date de démarrage d’activité doit être fixée au plus tard dans les 15 jours qui suivent la demande d’immatriculation.

        Quels sont les documents à fournir ?

        Vous devez joindre les documents suivants :

        • Si vous n’avez pas signé vous-même votre déclaration de création d’entreprise, original du  pouvoir  par lequel vous autorisez un tiers à signer la déclaration à votre place

        • Justificatif de domiciliation de votre entreprise avec l’adresse clairement identifiable (facture d’électricité, contrat de bail)

        • Attestation de parution de l’avis de création dans un support d’annonces légales

        • Déclaration sur l’honneur de non-condamnation et attestation de filiation datées et signées par vous-même

        • Copie de votre pièce d’identité

        • Exemplaire original des statuts de votre société, daté et signé par tous les associés ou leur mandataire justifié par un exemplaire original du  pouvoir  spécial ou d’une expédition

        • Si vous exercez une activité réglementée, copie de l’autorisation d’exercice de l’activité, du diplôme ou du titre

        • Si vous êtes marié,  exemplaire  daté et signé de l’attestation de délivrance de l’information donnée au conjoint des conséquences sur les biens communs des dettes contractées dans l’exercice de votre profession

        À noter

        Tous ces documents doivent être numérisés et téléchargés lorsque vous complétez le formulaire de création d’entreprise, à la fin de la procédure.

          La tenue d’un registre de police, appelé aussi registre de brocante , ou encore registre des objets mobiliers (ROM), est obligatoire.

          Il s’agit d’un cahier qui permet d’identifier tous les objets qui ont donné lieu à une transaction (achetés, revendus, ou mis en dépôt).

          Cette identification a aussi pour but de tracer tous les intervenants dans la transaction de chaque objet.

          Une fois clos, le registre-papier doit être conservé pendant 5 ans.

          Les données du registre électronique doivent être conservées pendant 10 ans.

          À noter

          Si le registre n’est pas tenu ou incomplet ou s’il comporte des mentions inexactes, vous risquez 6 mois d’emprisonnement et 30 000 € d’amende.

          Avant l’ouverture du registre

          Avant son ouverture, le registre doit être visé et signé par le commissaire de police ou le maire de la commune où votre exercez votre activité.

          À noter

          Pour un commerce exclusivement ambulant, il peut s’agir du commissaire de police ou du maire de la commune où réside le commerçant.

          Où s’adresser ?

           Commissariat 

          Où s’adresser ?

           Mairie 

          Caractéristiques et format du registre

          Ce registre peut exister sur un support papier ou numérique, à condition qu’il ne soit pas modifiable.

          Il doit être écrit avec de l’encre indélébile.

          Si c’est un support papier, il ne doit comporter aucune trace de stylo correcteur ().

          Il ne doit y avoir aucune rature, ni aucune abréviation.

          Les feuilles ne doivent pas être détachables.

          Quelles mentions obligatoires sur le registre ?

          Le registre doit indiquer les informations suivantes :

          • Nature, description et provenance des objets destinés à être vendus ou échangés : caractéristiques apparentes et signes permettant de les identifier (signature, emblème, numéro de série, par exemple)

          • Date de l’achat

          • Nom, prénoms, qualité et domicile de chaque personne qui a vendu, apporté à l’échange ou remis en dépôt en vue de la vente un objet

          • Nature, numéro et date de délivrance de la pièce d’identité de la personne qui a réalisé l’opération avec l’indication de l’autorité ayant délivré cette pièce

          • Dénomination pour les personnes morales et le siège, les nom, prénoms, qualité et domicile de son représentant, ayant effectué l’opération, avec les références de la pièce d’identité produite

          • Numéro d’ordre attribué à chaque objet

          • Prix d’achat et le mode de règlement (en cas d’échange, d’acquisition à titre gratuit ou de dépôt-vente, une estimation de la valeur vénale de chaque objet ou lot)

          • Indication du classement ou de l’inscription de l’objet à l’inventaire des monuments historiques (si le vendeur en a connaissance).

          Le brocanteur recherche et achète des objets à des particuliers pour les revendre. Ces transactions se font soit directement chez les particuliers, soit dans des salles de ventes, des vide-greniers, des brocantes ou des salons.

          Ces objets ont déjà été utilisés par le passé. Ce sont des objets d’occasion.

          Le brocanteur peut revendre des objets cassés ou abîmés. Il n’est pas obligé de les réparer.

          Il les revend ensuite dans son magasin (boutique en ligne ou magasin physique).

          Il fixe ses prix de vente librement de façon à faire un bénéfice.

          En tant que chef d’entreprise indépendant, il doit s’occuper de tâches comptables et administratives.

          Quelles différences avec un antiquaire ?

          Le brocanteur peut proposer à la vente des objets très communs ou des objets plus rares, alors que l’antiquaire revend des objets qui ont une valeur artistique.

          Le brocanteur ne revend pas forcément des objets d’une époque ou d’un style comme le fait l’antiquaire. Les objets du brocanteur peuvent avoir été fabriqués récemment ou non, sans valeur historique.

          Le brocanteur n’est pas obligé d’être un expert en histoire de l’art et du mobilier, contrairement à l’antiquaire, mais c’est un plus.

          L’antiquaire revend des objets avec une garantie d’authentification, contrairement au brocanteur dont les objets n’ont pas de garantie.

          Faire votre étude de marché

          L’étude de marché permet de savoir si votre commerce a une chance ou non d’être rentable.

          On vous explique les 4 étapes : le marché, l’offre, la demande et l’environnement.

          Qui seront vos clients ?

          Vous devez définir précisément le profil de vos futurs clients (âge, sexe, budget, goûts, etc.).

          Vous devez calculer leur nombre prévisionnel par semaine, par mois, par an.

          Quels seront les produits vendus ?

          Vous devez définir précisément quels seront les objets que vous souhaitez vendre.

          Vous devez prévoir de les faire évoluer en fonction des modes, des comportements, etc.

          Construire votre business plan

          Faire un business plan est obligatoire.

          Il permet de savoir si votre projet est viable financièrement et de le présenter aux banques (partenaires et financeurs).

          On vous explique les étapes pour construire votre business plan dans notre fiche dédiée.

          Le brocanteur peut avoir un magasin physique avec une devanture donnant dans une rue.

          Il peut aussi avoir un entrepôt privé et vendre au public seulement sur des foires et salons. Cette option nécessite d’avoir la carte de commerce ambulant.

          Cependant, vous pouvez associer des ventes sur place avec des ventes en ligne, soit via une plateforme, soit avec votre propre site internet.

          Vous pouvez aussi vendre des objets uniquement dans un magasin en ligne.

          Les démarches de création de votre entreprise sont les mêmes que celles pour un magasin physique.

          La réglementation liée au métier est la même qu’un brocanteur avec un magasin physique.

          On vous explique tout en détail pour savoir .

          Vous devez alors connaître les règles du commerce en ligne.

          Vous devez ensuite connaître les obligations en terme de dénomination, de nom de domaine de votre site internet.

          Une autre possibilité est de coupler votre magasin physique avec un site internet non commercial, pour mettre en avant votre activité et attirer de nouveaux clients. Vous pouvez consulter nos conseils pour créer ce type de site internet.

          Quel local, quel emplacement ?

          L’emplacement géographique de votre commerce est un élément essentiel à la réussite.

          Vous devez choisir votre local commercial en fonction de votre activité et de vos clients.

          Sur quels critères choisir ?

          Les critères pour choisir votre emplacement sont les suivants :

          • Environnement commercial immédiat : plus votre local sera entouré d’autres commerces, plus il y aura de clients potentiels

          • Nature des commerces environnants : une rue de commerces “de bouche” (alimentaires) sera moins fréquentée l’après-midi

          • Accès à votre local : largeur du trottoir, proximité de places de parking, sens de circulation, rue piétonne, etc.

          • Visibilité : y a-t-il des obstacles (mobiliers urbains) devant le local, la vitrine est-elle bien visible depuis le trottoir ?

          • Historique du lieu : à vérifier auprès des commerces environnants.

          À noter

          Pensez à chiffrer les éventuels travaux pour adapter le lieu à votre commerce.

          Comment acquérir un local commercial ?

          Vous avez 2 possibilités pour obtenir un local commercial :

          Choisir le statut juridique de votre entreprise

          Plusieurs statuts juridiques sont possibles :

          À savoir

          Le statut de micro-entrepreneur oblige à respecter des seuils limite de chiffre d’affaires (CA). L’avantage est de payer moins de cotisations, mais cela limite le développement de votre activité.

          Le seuil s’élève à 77 700 € pour les prestations de services et les professions libérales et à 188 700 € pour le commerce et les activités d’hébergement.

          Si vous le dépassez pendant 2 années de suite, vous sortez du statut de la micro-entreprise.

          Domicilier votre entreprise

          Cette démarche est obligatoire.

          C’est un préalable indispensable à la création, avant l’immatriculation.

          On vous explique tout sur la domiciliation en détail : si vous créez une microentreprise ou une EI, ou si vous créez une société.

          Immatriculer votre entreprise au  RNE 

          Attention

          Depuis le 1er janvier 2023, il n’est plus possible d’effectuer vos démarches dans un Centre de formalités des entreprises (CFE). Vous devez obligatoirement les réaliser sur le site internet du guichet des formalités des entreprises.

        • Guichet des formalités des entreprises
        • Vous devez créer un compte personnel. Puis vous devez cliquer sur la colonne « Entreprise » puis sur « Déposer une formalité d’entreprise ». Un formulaire en ligne interactif de 8 pages vous est proposé ; vous devez le remplir pas à pas. Un mode d’emploi est proposé sur ce site internet du Guichet unique.

          Les formalités d’immatriculation s’effectuent sur le site du Guichet des formalités des entreprises, mais les documents justificatifs à fournir sont différents selon le statut juridique de votre entreprise. Vous pouvez consulter nos pages dédiées aux formalités d’immatriculation d’une microentreprise, d’une entreprise individuelle (EI) ou d’une société.

          Quels documents fournir ?

          Lors de la demande d’immatriculation sur le guichet des formalités des entreprises, il faut indiquer un certain nombre d’informations et joindre les documents suivants :

          • Justificatif de domiciliation de l’entreprise avec l’adresse clairement identifiable (facture d’eau, d’électricité ou de gaz par exemple)

          • Copie du contrat d’appui au projet d’entreprise (Cape)

          • Documents concernant l’entrepreneur :

            • Déclaration sur l’honneur de non-condamnation et attestation de filiation datées et signées par l’entrepreneur

            • Copie de la pièce d’identité de l’entrepreneur

          • Copie authentique de la déclaration relative à l’insaisissabilité des biens immobiliers non affectés à l’activité professionnelle

          • Si l’entrepreneur exerce une activité réglementée : copie de l’autorisation d’exercice de l’activité, du diplôme ou du titre

          Documents complémentaires si l’entrepreneur est marié ou pacsé

          • Si l’entrepreneur est marié sous le régime de la communauté :  exemplaire  daté et signé de l’attestation de délivrance de l’information donnée à l’époux des conséquences sur les biens communs des dettes contractées dans l’exercice de la profession de l’entrepreneur

          • Si le conjoint ou le partenaire de PACS travaille avec l’entrepreneur :

            • Attestation sur l’honneur sur le choix du statut (salarié, associé ou collaborateur

            • Extrait d’acte de mariage ou de PACS ou extrait d’acte de naissance avec la mention du mariage ou du PACS.

          Documents complémentaires en cas d’achat, de location-gérance ou de gérance-mandat d’un fonds de commerce

          • En cas d’achat de fonds commerce : copie de l’acte de vente et de l’attestation de parution dans un support d’annonces légales de l’avis relatif à l’achat

          • En cas de location-gérance du fonds de commerce : copie du contrat de location-gérance et de l’attestation de parution dans un support d’annonces légales de l’avis relatif à la prise en location-gérance

          • En cas de gérance-mandat de fonds de commerce : copie du contrat de gérance-mandat et de de l’attestation de parution dans un support d’annonces légales de l’avis relatif à la prise en gérance-mandat.

          Documents complémentaires en cas de donation ou de dévolution successorale

          • En cas de donation : copie de l’acte de donation et du droit au bail

          • En cas de dévolution successorale : copie de l’acte notarié ou de l’inventaire, et du droit au bail.

          À savoir

          Si la personne qui réalise la formalité d’immatriculation n’est pas l’entrepreneur, elle doit joindre à la demande un exemplaire du pouvoir (acte authentique ou acte sous signature privée) l’autorisant à effectuer des démarches au nom de l’entrepreneur.

          À noter

          Tous ces documents doivent être numérisés et téléchargés lorsque vous complétez le formulaire de création d’entreprise, à la fin de la procédure.

            Quels sont les documents à fournir ?

            Lors de la demande d’immatriculation sur le guichet des formalités des entreprises, il faut indiquer un certain nombre d’informations et joindre les documents suivants :

            • Justificatif de domiciliation de l’entreprise avec l’adresse clairement identifiable (facture d’eau, d’électricité ou de gaz par exemple)

            • Copie du contrat d’appui au projet d’entreprise (Cape)

            • Documents concernant l’entrepreneur :

              • Déclaration sur l’honneur de non-condamnation et attestation de filiation datées et signées par l’entrepreneur

              • Copie de la pièce d’identité de l’entrepreneur

            • Copie authentique de la déclaration relative à l’insaisissabilité des biens immobiliers non affectés à l’activité professionnelle

            • Si l’entrepreneur exerce une activité réglementée : copie de l’autorisation d’exercice de l’activité, du diplôme ou du titre

            Documents complémentaires si l’entrepreneur est marié ou pacsé

            • Si l’entrepreneur est marié sous le régime de la communauté :  exemplaire  daté et signé de l’attestation de délivrance de l’information donnée à l’époux des conséquences sur les biens communs des dettes contractées dans l’exercice de la profession de l’entrepreneur

            • Si le conjoint ou le partenaire de PACS travaille avec l’entrepreneur :

              • Attestation sur l’honneur sur le choix du statut (salarié, associé ou collaborateur

              • Extrait d’acte de mariage ou de PACS ou extrait d’acte de naissance avec la mention du mariage ou du PACS.

            Documents complémentaires en cas d’achat, de location-gérance ou de gérance-mandat d’un fonds de commerce

            • En cas d’achat de fonds commerce : copie de l’acte de vente et de l’attestation de parution dans un support d’annonces légales de l’avis relatif à l’achat

            • En cas de location-gérance du fonds de commerce : copie du contrat de location-gérance et de l’attestation de parution dans un support d’annonces légales de l’avis relatif à la prise en location-gérance

            • En cas de gérance-mandat de fonds de commerce : copie du contrat de gérance-mandat et de de l’attestation de parution dans un support d’annonces légales de l’avis relatif à la prise en gérance-mandat.

            Documents complémentaires en cas de donation ou de dévolution successorale

            • En cas de donation : copie de l’acte de donation et du droit au bail

            • En cas de dévolution successorale : copie de l’acte notarié ou de l’inventaire, et du droit au bail.

            À savoir

            Si la personne qui réalise la formalité d’immatriculation n’est pas l’entrepreneur, elle doit joindre à la demande un exemplaire du pouvoir (acte authentique ou acte sous signature privée) l’autorisant à effectuer des démarches au nom de l’entrepreneur.

            À noter

            Tous ces documents doivent être numérisés et téléchargés lorsque vous complétez le formulaire de création d’entreprise, à la fin de la procédure.

              Quand déposer la demande d’immatriculation ?

              Il est possible de démarrer votre activité avant l’immatriculation de la société. Par exemple, il peut être nécessaire de signer un contrat de bail ou bien de facturer des futurs clients.

              Il est important d’indiquer sur tous les documents la mention “Société en cours de formation”.

              La demande d’immatriculation doit être faite au plus tard dans les 30 jours qui suivent le début d’activité.

              À l’inverse, il est aussi possible de démarrer son activité après la demande d’immatriculation. Dans ce cas, la date de démarrage d’activité doit être fixée au plus tard dans les 15 jours qui suivent la demande d’immatriculation.

              Quels sont les documents à fournir ?

              Vous devez joindre les documents suivants :

              • Si vous n’avez pas signé vous-même votre déclaration de création d’entreprise, original du  pouvoir  par lequel vous autorisez un tiers à signer la déclaration à votre place

              • Justificatif de domiciliation de votre entreprise avec l’adresse clairement identifiable (facture d’électricité, contrat de bail)

              • Attestation de parution de l’avis de création dans un support d’annonces légales

              • Déclaration sur l’honneur de non-condamnation et attestation de filiation datées et signées par vous-même

              • Copie de votre pièce d’identité

              • Exemplaire original des statuts de votre société, daté et signé par tous les associés ou leur mandataire justifié par un exemplaire original du  pouvoir  spécial ou d’une expédition

              • Si vous exercez une activité réglementée, copie de l’autorisation d’exercice de l’activité, du diplôme ou du titre

              • Si vous êtes marié,  exemplaire  daté et signé de l’attestation de délivrance de l’information donnée au conjoint des conséquences sur les biens communs des dettes contractées dans l’exercice de votre profession

              À noter

              Tous ces documents doivent être numérisés et téléchargés lorsque vous complétez le formulaire de création d’entreprise, à la fin de la procédure.

                Déclaration préalable d’activité

                Avant de débuter votre activité, vous devez vous inscrire au registre des revendeurs d’objets mobiliers .

                La démarche à effectuer dépend du lieu d’exercice de l’activité :

                Avant de débuter votre activité, vous devez remplir le formulaire suivant :

                Vous devez joindre à cette demande les documents suivants :

                • Copie d’une pièce d’identité (carte nationale d’identité, passeport, acte de naissance, livret de famille, permis de conduire)

                • Numéro Siren (numéro unique d’identification de l’entreprise)

                • Enveloppe libellée à votre adresse et timbrée au tarif en vigueur (20 g)

                • Si vous n’êtes pas Français et n’appartenez pas à un pays membre de l’Union européenne : copie de votre titre de séjour

                À noter

                Le formulaire mentionne l’extrait K ou Kbis dans les documents à fournir, mais ce n’est plus valable aujourd’hui. Dorénavant, vous devez fournir seulement le numéro Siren de votre entreprise, appelé aussi numéro unique d’identification de votre entreprise .

                Cette déclaration doit être adressé à la préfecture ou à la sous-préfecture en fonction du lieu d’exercice de l’activité.

                Où s’adresser ?

                 Préfecture 

                Où s’adresser ?

                 Sous-préfecture 

                La démarche doit être effectuée en ligne :

                À savoir

                Vous devez conserver le récépissé que la préfecture vous remet. Vous devrez le présenter en cas de contrôle de l’administration (police, gendarmerie, douanes, services des impôts, etc.).

                Déclarer un changement d’adresse

                Si votre établissement principal ou secondaire change d’adresse, vous devez en faire la déclaration au commissariat de police ou à la mairie du lieu quitté et auprès de la commune où vous vous déménagez votre activité.

                Où s’adresser ?

                 Commissariat 

                Où s’adresser ?

                 Mairie 

                La tenue d’un registre de police, appelé aussi registre de brocante , ou encore registre des objets mobiliers (ROM), est obligatoire.

                Il s’agit d’un cahier qui permet d’identifier tous les objets qui ont donné lieu à une transaction (achetés, revendus, ou mis en dépôt).

                Cette identification a aussi pour but de tracer tous les intervenants dans la transaction de chaque objet.

                Une fois clos, le registre-papier doit être conservé pendant 5 ans.

                Les données du registre électronique doivent être conservées pendant 10 ans.

                À noter

                Si le registre n’est pas tenu ou incomplet ou s’il comporte des mentions inexactes, vous risquez 6 mois d’emprisonnement et 30 000 € d’amende.

                Avant l’ouverture du registre

                Avant son ouverture, le registre doit être visé et signé par le commissaire de police ou le maire de la commune où votre exercez votre activité.

                À noter

                Pour un commerce exclusivement ambulant, il peut s’agir du commissaire de police ou du maire de la commune où réside le commerçant.

                Où s’adresser ?

                 Commissariat 

                Où s’adresser ?

                 Mairie 

                Caractéristiques et format du registre

                Ce registre peut exister sur un support papier ou numérique, à condition qu’il ne soit pas modifiable.

                Il doit être écrit avec de l’encre indélébile.

                Si c’est un support papier, il ne doit comporter aucune trace de stylo correcteur ().

                Il ne doit y avoir aucune rature, ni aucune abréviation.

                Les feuilles ne doivent pas être détachables.

                Quelles mentions obligatoires sur le registre ?

                Le registre doit indiquer les informations suivantes :

                • Nature, description et provenance des objets destinés à être vendus ou échangés : caractéristiques apparentes et signes permettant de les identifier (signature, emblème, numéro de série, par exemple)

                • Date de l’achat

                • Nom, prénoms, qualité et domicile de chaque personne qui a vendu, apporté à l’échange ou remis en dépôt en vue de la vente un objet

                • Nature, numéro et date de délivrance de la pièce d’identité de la personne qui a réalisé l’opération avec l’indication de l’autorité ayant délivré cette pièce

                • Dénomination pour les personnes morales et le siège, les nom, prénoms, qualité et domicile de son représentant, ayant effectué l’opération, avec les références de la pièce d’identité produite

                • Numéro d’ordre attribué à chaque objet

                • Prix d’achat et le mode de règlement (en cas d’échange, d’acquisition à titre gratuit ou de dépôt-vente, une estimation de la valeur vénale de chaque objet ou lot)

                • Indication du classement ou de l’inscription de l’objet à l’inventaire des monuments historiques (si le vendeur en a connaissance).

                L’exploitant d’un dépôt-vente met en dépôt dans un espace dédié des objets dont les particuliers veulent se débarrasser.

                L’argent de la vente revient aux particuliers, mais l’exploitant récupère une commission sur les ventes qu’il a réalisées.

                En tant que chef d’entreprise indépendant, il doit s’occuper de tâches comptables et administratives.

                Le métier d’exploitant d’un dépôt-vente est une activité commerciale.

                Avez-vous le droit de devenir commerçant ?

                Vous devez être majeur et ne pas avoir été condamné en justice pour certains délits.

                Avez-vous besoin d’une formation spécifique ?

                Exploiter un dépôt-vente n’est pas une profession réglementée.

                Aucune formation spécifique n’est obligatoire.

                Comment vous préparer à votre futur métier ?

                Ces formations sont facultatives mais fortement recommandées.

                • Prévoyez les difficultés

                  • Faites une réserve financière pour faire face aux imprévus

                  • Préparez-vous au rythme soutenu de travail : week-end et soirée, heures supplémentaires

                  • Sachez que vous devrez effectuer de nombreux déplacements, souvent avec un véhicule capable de transporter les biens achetés

                À noter

                Avant de vous lancer, nous vous proposons des conseils et des outils pour vous préparer à l’entrepreneuriat.

                Qui peut vous aider ?

                Vous pouvez aussi solliciter différentes solutions d’accompagnement.

                Rapprochez-vous de la  CCI  de votre région.

                Chaque CCI propose une  formation (de 3 à 5 jours) pour réussir  votre création d’entreprise.

                Les CCI offrent aussi un suivi personnalisé de votre projet.

                À noter

                Vous pouvez contacter l’un des syndicats professionnels liés à la profession d’antiquaire et de revente d’objets mobiliers.

                Faire votre étude de marché

                L’étude de marché permet de savoir si votre commerce a une chance ou non d’être rentable.

                On vous explique les 4 étapes : le marché, l’offre, la demande et l’environnement.

                Qui seront vos clients ?

                Vous devez définir précisément le profil de vos futurs clients (âge, sexe, budget, goûts, etc.).

                Vous devez calculer leur nombre prévisionnel par semaine, par mois, par an.

                Quels seront les produits vendus ?

                Vous devez définir précisément quels seront les objets que vous souhaitez vendre.

                Vous devez prévoir de les faire évoluer en fonction des modes, des comportements, etc.

                Construire votre business plan

                Faire un business plan est obligatoire.

                Il permet de savoir si votre projet est viable financièrement et de le présenter aux banques (partenaires et financeurs).

                On vous explique les étapes pour construire votre business plan dans notre fiche dédiée.

                Avantage, inconvénient

                L’exploitant d’un dépôt-vente peut avoir un magasin physique avec une devanture donnant dans une rue.

                Dans ce cas, le local doit avoir une superficie importante. Vous devez signer un bail commercial.

                Si vous choisissez d’exposer et vendre dans des foires et salons, vous devez posséder la carte de commerçant ambulant.

                Vous pouvez aussi associer des ventes sur place avec des ventes en ligne, soit via une plateforme, soit avec votre propre site internet.

                Vous pouvez aussi vendre les objets uniquement dans un magasin en ligne.

                Démarches et réglementation

                Les démarches de création de votre entreprise sont les mêmes pour un magasin physique et une boutique en ligne.

                La réglementation liée au métier est la même qu’un brocanteur avec un magasin physique.

                On vous explique tout en détail pour savoir .

                Vous devez alors connaître les règles du commerce en ligne.

                Vous devez ensuite connaître les obligations en terme de dénomination, de nom de domaine de votre site internet.

                Une autre possibilité est de coupler votre magasin physique avec un site internet non commercial, pour mettre en avant votre activité et attirer de nouveaux clients. Vous pouvez consulter nos conseils pour créer ce type de site internet.

                Quel local, quel emplacement ?

                L’emplacement géographique de votre commerce est un élément essentiel à la réussite.

                Vous devez choisir votre local commercial en fonction de votre activité et de vos clients.

                Sur quels critères choisir ?

                Les critères pour choisir votre emplacement sont les suivants :

                • Environnement commercial immédiat : plus votre local sera entouré d’autres commerces, plus il y aura de clients potentiels

                • Nature des commerces environnants : une rue de commerces “de bouche” (alimentaires) sera moins fréquentée l’après-midi

                • Accès à votre local : largeur du trottoir, proximité de places de parking, sens de circulation, rue piétonne, etc.

                • Visibilité : y a-t-il des obstacles (mobiliers urbains) devant le local, la vitrine est-elle bien visible depuis le trottoir ?

                • Historique du lieu : à vérifier auprès des commerces environnants.

                À noter

                Pensez à chiffrer les éventuels travaux pour adapter le lieu à votre commerce.

                Comment acquérir un local commercial ?

                Vous avez 2 possibilités pour obtenir un local commercial :

                Choisir le statut juridique de votre entreprise

                Plusieurs statuts juridiques sont possibles :

                À savoir

                Le statut de micro-entrepreneur oblige à respecter des seuils limite de chiffre d’affaires (CA). L’avantage est de payer moins de cotisations, mais cela limite le développement de votre activité.

                Le seuil s’élève à 77 700 € pour les prestations de services et les professions libérales et à 188 700 € pour le commerce et les activités d’hébergement.

                Si vous le dépassez pendant 2 années de suite, vous sortez du statut de la micro-entreprise.

                Domicilier votre entreprise

                Cette démarche est obligatoire.

                C’est un préalable indispensable à la création, avant l’immatriculation.

                On vous explique tout sur la domiciliation en détail : si vous créez une microentreprise ou une EI, ou si vous créez une société.

                Immatriculer votre entreprise au  RNE 

                Attention

                Depuis le 1er janvier 2023, il n’est plus possible d’effectuer vos démarches dans un Centre de formalités des entreprises (CFE). Vous devez obligatoirement les réaliser sur le site internet du guichet des formalités des entreprises.

              • Guichet des formalités des entreprises
              • Vous devez créer un compte personnel. Puis vous devez cliquer sur la colonne « Entreprise » puis sur « Déposer une formalité d’entreprise ». Un formulaire en ligne interactif de 8 pages vous est proposé ; vous devez le remplir pas à pas. Un mode d’emploi est proposé sur ce site internet du Guichet unique.

                Les formalités d’immatriculation s’effectuent sur le site du Guichet des formalités des entreprises, mais les documents justificatifs à fournir sont différents selon le statut juridique de votre entreprise. Vous pouvez consulter nos pages dédiées aux formalités d’immatriculation d’une microentreprise, d’une entreprise individuelle (EI) ou d’une société.

                Quels documents fournir ?

                Lors de la demande d’immatriculation sur le guichet des formalités des entreprises, il faut indiquer un certain nombre d’informations et joindre les documents suivants :

                • Justificatif de domiciliation de l’entreprise avec l’adresse clairement identifiable (facture d’eau, d’électricité ou de gaz par exemple)

                • Copie du contrat d’appui au projet d’entreprise (Cape)

                • Documents concernant l’entrepreneur :

                  • Déclaration sur l’honneur de non-condamnation et attestation de filiation datées et signées par l’entrepreneur

                  • Copie de la pièce d’identité de l’entrepreneur

                • Copie authentique de la déclaration relative à l’insaisissabilité des biens immobiliers non affectés à l’activité professionnelle

                • Si l’entrepreneur exerce une activité réglementée : copie de l’autorisation d’exercice de l’activité, du diplôme ou du titre

                Documents complémentaires si l’entrepreneur est marié ou pacsé

                • Si l’entrepreneur est marié sous le régime de la communauté :  exemplaire  daté et signé de l’attestation de délivrance de l’information donnée à l’époux des conséquences sur les biens communs des dettes contractées dans l’exercice de la profession de l’entrepreneur

                • Si le conjoint ou le partenaire de PACS travaille avec l’entrepreneur :

                  • Attestation sur l’honneur sur le choix du statut (salarié, associé ou collaborateur

                  • Extrait d’acte de mariage ou de PACS ou extrait d’acte de naissance avec la mention du mariage ou du PACS.

                Documents complémentaires en cas d’achat, de location-gérance ou de gérance-mandat d’un fonds de commerce

                • En cas d’achat de fonds commerce : copie de l’acte de vente et de l’attestation de parution dans un support d’annonces légales de l’avis relatif à l’achat

                • En cas de location-gérance du fonds de commerce : copie du contrat de location-gérance et de l’attestation de parution dans un support d’annonces légales de l’avis relatif à la prise en location-gérance

                • En cas de gérance-mandat de fonds de commerce : copie du contrat de gérance-mandat et de de l’attestation de parution dans un support d’annonces légales de l’avis relatif à la prise en gérance-mandat.

                Documents complémentaires en cas de donation ou de dévolution successorale

                • En cas de donation : copie de l’acte de donation et du droit au bail

                • En cas de dévolution successorale : copie de l’acte notarié ou de l’inventaire, et du droit au bail.

                À savoir

                Si la personne qui réalise la formalité d’immatriculation n’est pas l’entrepreneur, elle doit joindre à la demande un exemplaire du pouvoir (acte authentique ou acte sous signature privée) l’autorisant à effectuer des démarches au nom de l’entrepreneur.

                À noter

                Tous ces documents doivent être numérisés et téléchargés lorsque vous complétez le formulaire de création d’entreprise, à la fin de la procédure.

                  Quels sont les documents à fournir ?

                  Lors de la demande d’immatriculation sur le guichet des formalités des entreprises, il faut indiquer un certain nombre d’informations et joindre les documents suivants :

                  • Justificatif de domiciliation de l’entreprise avec l’adresse clairement identifiable (facture d’eau, d’électricité ou de gaz par exemple)

                  • Copie du contrat d’appui au projet d’entreprise (Cape)

                  • Documents concernant l’entrepreneur :

                    • Déclaration sur l’honneur de non-condamnation et attestation de filiation datées et signées par l’entrepreneur

                    • Copie de la pièce d’identité de l’entrepreneur

                  • Copie authentique de la déclaration relative à l’insaisissabilité des biens immobiliers non affectés à l’activité professionnelle

                  • Si l’entrepreneur exerce une activité réglementée : copie de l’autorisation d’exercice de l’activité, du diplôme ou du titre

                  Documents complémentaires si l’entrepreneur est marié ou pacsé

                  • Si l’entrepreneur est marié sous le régime de la communauté :  exemplaire  daté et signé de l’attestation de délivrance de l’information donnée à l’époux des conséquences sur les biens communs des dettes contractées dans l’exercice de la profession de l’entrepreneur

                  • Si le conjoint ou le partenaire de PACS travaille avec l’entrepreneur :

                    • Attestation sur l’honneur sur le choix du statut (salarié, associé ou collaborateur

                    • Extrait d’acte de mariage ou de PACS ou extrait d’acte de naissance avec la mention du mariage ou du PACS.

                  Documents complémentaires en cas d’achat, de location-gérance ou de gérance-mandat d’un fonds de commerce

                  • En cas d’achat de fonds commerce : copie de l’acte de vente et de l’attestation de parution dans un support d’annonces légales de l’avis relatif à l’achat

                  • En cas de location-gérance du fonds de commerce : copie du contrat de location-gérance et de l’attestation de parution dans un support d’annonces légales de l’avis relatif à la prise en location-gérance

                  • En cas de gérance-mandat de fonds de commerce : copie du contrat de gérance-mandat et de de l’attestation de parution dans un support d’annonces légales de l’avis relatif à la prise en gérance-mandat.

                  Documents complémentaires en cas de donation ou de dévolution successorale

                  • En cas de donation : copie de l’acte de donation et du droit au bail

                  • En cas de dévolution successorale : copie de l’acte notarié ou de l’inventaire, et du droit au bail.

                  À savoir

                  Si la personne qui réalise la formalité d’immatriculation n’est pas l’entrepreneur, elle doit joindre à la demande un exemplaire du pouvoir (acte authentique ou acte sous signature privée) l’autorisant à effectuer des démarches au nom de l’entrepreneur.

                  À noter

                  Tous ces documents doivent être numérisés et téléchargés lorsque vous complétez le formulaire de création d’entreprise, à la fin de la procédure.

                    Quand déposer la demande d’immatriculation ?

                    Il est possible de démarrer votre activité avant l’immatriculation de la société. Par exemple, il peut être nécessaire de signer un contrat de bail ou bien de facturer des futurs clients.

                    Il est important d’indiquer sur tous les documents la mention “Société en cours de formation”.

                    La demande d’immatriculation doit être faite au plus tard dans les 30 jours qui suivent le début d’activité.

                    À l’inverse, il est aussi possible de démarrer son activité après la demande d’immatriculation. Dans ce cas, la date de démarrage d’activité doit être fixée au plus tard dans les 15 jours qui suivent la demande d’immatriculation.

                    Quels sont les documents à fournir ?

                    Vous devez joindre les documents suivants :

                    • Si vous n’avez pas signé vous-même votre déclaration de création d’entreprise, original du  pouvoir  par lequel vous autorisez un tiers à signer la déclaration à votre place

                    • Justificatif de domiciliation de votre entreprise avec l’adresse clairement identifiable (facture d’électricité, contrat de bail)

                    • Attestation de parution de l’avis de création dans un support d’annonces légales

                    • Déclaration sur l’honneur de non-condamnation et attestation de filiation datées et signées par vous-même

                    • Copie de votre pièce d’identité

                    • Exemplaire original des statuts de votre société, daté et signé par tous les associés ou leur mandataire justifié par un exemplaire original du  pouvoir  spécial ou d’une expédition

                    • Si vous exercez une activité réglementée, copie de l’autorisation d’exercice de l’activité, du diplôme ou du titre

                    • Si vous êtes marié,  exemplaire  daté et signé de l’attestation de délivrance de l’information donnée au conjoint des conséquences sur les biens communs des dettes contractées dans l’exercice de votre profession

                    À noter

                    Tous ces documents doivent être numérisés et téléchargés lorsque vous complétez le formulaire de création d’entreprise, à la fin de la procédure.

                      Déclaration préalable d’activité

                      Avant de débuter votre activité, vous devez vous inscrire au registre des revendeurs d’objets mobiliers .

                      La démarche à effectuer dépend du lieu d’exercice de l’activité :

                      Avant de débuter votre activité, vous devez remplir le formulaire suivant :

                      Vous devez joindre à cette demande les documents suivants :

                      • Copie d’une pièce d’identité (carte nationale d’identité, passeport, acte de naissance, livret de famille, permis de conduire)

                      • Numéro Siren (numéro unique d’identification de l’entreprise)

                      • Enveloppe libellée à votre adresse et timbrée au tarif en vigueur (20 g)

                      • Si vous n’êtes pas Français et n’appartenez pas à un pays membre de l’Union européenne : copie de votre titre de séjour

                      À noter

                      Le formulaire mentionne l’extrait K ou Kbis dans les documents à fournir, mais ce n’est plus valable aujourd’hui. Dorénavant, vous devez fournir seulement le numéro Siren de votre entreprise, appelé aussi numéro unique d’identification de votre entreprise .

                      Cette déclaration doit être adressé à la préfecture ou à la sous-préfecture en fonction du lieu d’exercice de l’activité.

                      Où s’adresser ?

                       Préfecture 

                      Où s’adresser ?

                       Sous-préfecture 

                      La démarche doit être effectuée en ligne :

                      À savoir

                      Vous devez conserver le récépissé que la préfecture vous remet. Vous devrez le présenter en cas de contrôle de l’administration (police, gendarmerie, douanes, services des impôts, etc.).

                      Déclarer un changement d’adresse

                      Si votre établissement principal ou secondaire change d’adresse, vous devez en faire la déclaration au commissariat de police ou à la mairie du lieu quitté et auprès de la commune où vous vous déménagez votre activité.

                      Où s’adresser ?

                       Commissariat 

                      Où s’adresser ?

                       Mairie 

                      La tenue d’un registre de police, appelé aussi registre de brocante , ou encore registre des objets mobiliers (ROM), est obligatoire.

                      Il s’agit d’un cahier qui permet d’identifier tous les objets qui ont donné lieu à une transaction (achetés, revendus, ou mis en dépôt).

                      Cette identification a aussi pour but de tracer tous les intervenants dans la transaction de chaque objet.

                      Une fois clos, le registre-papier doit être conservé pendant 5 ans.

                      Les données du registre électronique doivent être conservées pendant 10 ans.

                      À noter

                      Si le registre n’est pas tenu ou incomplet ou s’il comporte des mentions inexactes, vous risquez 6 mois d’emprisonnement et 30 000 € d’amende.

                      Avant l’ouverture du registre

                      Avant son ouverture, le registre doit être visé et signé par le commissaire de police ou le maire de la commune où votre exercez votre activité.

                      À noter

                      Pour un commerce exclusivement ambulant, il peut s’agir du commissaire de police ou du maire de la commune où réside le commerçant.

                      Où s’adresser ?

                       Commissariat 

                      Où s’adresser ?

                       Mairie 

                      Caractéristiques et format du registre

                      Ce registre peut exister sur un support papier ou numérique, à condition qu’il ne soit pas modifiable.

                      Il doit être écrit avec de l’encre indélébile.

                      Si c’est un support papier, il ne doit comporter aucune trace de stylo correcteur ().

                      Il ne doit y avoir aucune rature, ni aucune abréviation.

                      Les feuilles ne doivent pas être détachables.

                      Quelles mentions obligatoires sur le registre ?

                      Le registre doit indiquer les informations suivantes :

                      • Nature, description et provenance des objets destinés à être vendus ou échangés : caractéristiques apparentes et signes permettant de les identifier (signature, emblème, numéro de série, par exemple)

                      • Date de l’achat

                      • Nom, prénoms, qualité et domicile de chaque personne qui a vendu, apporté à l’échange ou remis en dépôt en vue de la vente un objet

                      • Nature, numéro et date de délivrance de la pièce d’identité de la personne qui a réalisé l’opération avec l’indication de l’autorité ayant délivré cette pièce

                      • Dénomination pour les personnes morales et le siège, les nom, prénoms, qualité et domicile de son représentant, ayant effectué l’opération, avec les références de la pièce d’identité produite

                      • Numéro d’ordre attribué à chaque objet

                      • Prix d’achat et le mode de règlement (en cas d’échange, d’acquisition à titre gratuit ou de dépôt-vente, une estimation de la valeur vénale de chaque objet ou lot)

                      • Indication du classement ou de l’inscription de l’objet à l’inventaire des monuments historiques (si le vendeur en a connaissance).

                    Contact