Propreté urbaine

La propreté d’une ville est un élément essentiel de la qualité de vie des habitants et il est de la responsabilité de chacun d’agir pour rendre sa ville plus propre en adoptant les bons gestes.

C’est l’affaire de tous : celle de la municipalité mais aussi celle de tous les habitants de la ville.

Un service dédié pour un cadre de vie agréable

Tous les jours, la ville met ses compétences au service des Ussellois pour :

  • Collecter les dépôts sauvages et vider les corbeilles,
  • Nettoyer, balayer et laver les espaces publics,
  • Saler et déneiger les chaussées en hiver,
  • Ramasser les feuilles mortes et désherber,
  • Entretenir le mobilier urbain.

Les gestes simples et quotidiens de chacun sont aussi importants pour assurer un cadre de vie agréable.

Des gestes simples dans mon quotidien

Chaque propriétaire de chien est tenu de ramasser les déjections de son animal, de ne pas le laisser divaguer et de le tenir en laisse.

Pour faciliter la vie des propriétaires de chiens, la ville met à votre disposition des sacs canins (à ce jour 12 «toutounets » répartis en centre-ville).

Le non-ramassage des déjections sur la voie publique est passible d’une amende.

Que faire en cas de discrimination ?

Si vous êtes victime ou témoin d’une discrimination, vous pouvez signaler ces faits à la police ou à la gendarmerie. Vous avez également la possibilité de faire appel au Défenseur des droits ou à des associations de lutte contre les discriminations qui vous appuieront dans vos démarches. En tant que victime, vous pouvez déposer plainte contre l’auteur présumé des faits.

La discrimination peut être le fait d’un particulier (personne physique), d’un agent dépositaire de l’autorité publique (exemple : policier) ou d’une personne chargée d’une mission de service public (exemple : contrôleur RATP). Les démarches que vous pouvez accomplir diffèrent en fonction de l’auteur de l’infraction.

Discrimination

      Si vous vous estimez victime d’une discrimination, vous devez réunir des preuves permettant d’établir cette infraction.

      Ces faits peuvent être prouvés par n’importe quel moyen. Il peut notamment s’agir :

      • De témoignages d’amis, de collègues, etc.

      • D’échanges écrits avec l’auteur des faits (SMS, mails…)

      • D’enregistrements téléphoniques.

      Il est également possible d’utiliser la  méthode du testing . Cette méthode consiste à comparer les résultats obtenus par plusieurs personnes identiques en tout point, sauf sur la caractéristique testée (l’origine, le sexe, l’apparence physique, etc.). 

      Par exemple, dans le cadre d’un test, une boîte de nuit refuse un groupe de personnes « typées » mais accepte juste après une groupe de personnes « blanches ». Il s’agit d’une discrimination raciale.

      En tant que victime ou témoin d’une discrimination, vous pouvez alerter la police ou la gendarmerie par messagerie instantanée. Un tchat permet de dialoguer avec un policier ou un gendarme formé pour ce type d’infraction.

      À tout moment, l’historique de discussion peut être effacé.

    • Signaler une discrimination
    • Le professionnel auquel le signalement est fait peut vous orienter vers des spécialistes (associations d’aide aux victimes, psychologues, etc.). Il peut également vous guider si vous souhaitez déposer plainte.

      Si vous êtes victime de discrimination, vous pouvez saisir le Défenseur des droits par téléphone ou en ligne. Un dispositif spécifique est prévu pour les personnes sourdes et malentendantes.

      Vous pouvez contacter le Défenseur des droits au 3928 du lundi au samedi, de 9h30 à 19 heures (hors jours fériés).

        Vous pouvez contacter les juristes du Défenseur des droits par messagerie instantanée (tchat).

        Un accès est prévu pour les personnes sourdes ou malentendantes.

        La saisine du Défenseur des droit peut aboutir à 3 solutions :

        • Une médiation : désigné par le Défenseur des droits, le médiateur entend les personnes concernées. La médiation ne peut excéder 3 mois, renouvelable 1 fois

        • Une transaction : le Défenseur des droits propose à l’auteur des faits une ou plusieurs sanctions (versement d’une amende, indemnisation de la victime, publicité des faits). En cas d’accord, la transaction doit être validée par le procureur de la République

        • Une action en justice : si le Défenseur des droits a connaissance de faits de nature à constituer une infraction ou si l’auteur refuse la transaction, le Défenseur des droits saisit le procureur de la République.

        À savoir

        Si vous saisissez le Défenseur des droits, vous pouvez également déposer plainte dans un délai de 6 ans à compter des faits. Ainsi, le Défenseur des droits pourra intervenir devant les juridictions pénales pour présenter son analyse du dossier.

        En tant que victime, vous pouvez contacter une association de lutte contre les discriminations. Ces associations peuvent vous aider dans vos démarches, notamment auprès du Défenseur des droits (par exemple, l’association peut se joindre à vous lorsque vous saisissez le Défenseur des droits).

        Certaines associations peuvent se constituer partie civile à votre place, à condition que vous leur ayez donné votre accord. Cette constitution de partie civile a pour objectif de défendre vos droits pour que vous soyez indemnisé.

        Peuvent se constituer partie civile, les associations régulièrement déclarées depuis plus de 5 ans :

        • Se proposant de combattre le racisme ou d’assister les victimes de discrimination fondée sur leur origine nationale, ethnique, raciale ou religieuse

        • Se proposant de combattre les discriminations fondées sur le sexe, sur les mœurs , sur l’orientation sexuelle ou sur l’identité de genre

        • Ayant pour objet de défendre ou d’assister les personnes malades, handicapées ou âgées.

        À savoir

        Les associations régulièrement déclarées depuis plus de 5 ans intervenant dans la lutte contre les discriminations ou œuvrant dans le domaine du handicap peuvent faire une  action de groupe  devant le  tribunal judiciaire .

        Cette action peut être envisagée si plusieurs personnes ont été discriminées selon un même motif, par la même personne. Elle permet de faire cesser la discrimination et d’obtenir une indemnisation du préjudice subi.

        Pour engager la responsabilité pénale de l’auteur d’une discrimination, vous pouvez déposer plainte.

        La plainte déclenche une enquête de police. Cette enquête peut aboutir au jugement et à la condamnation de l’auteur des faits par les juridictions pénales.

        Déposer plainte

        Si vous êtes victime de discrimination, vous pouvez déposer plainte contre l’auteur des faits (par exemple, le propriétaire d’un logement, votre employeur).

        Si l’auteur des faits représente une personne morale (exemple : un gérant de boîte de nuit), vous pouvez également la mettre en cause.

        Le délai pour porter plainte est de 6 ans à compter des faits.

        La plainte peut être déposée auprès de n’importe quel commissariat de police ou brigade de gendarmerie.

        Où s’adresser ?

         Commissariat 

        Où s’adresser ?

         Gendarmerie 

        Vous pouvez demander l’assistance d’un avocat. Ce professionnel vous accompagne dès le dépôt de plainte jusqu’à l’éventuel jugement de l’auteur de la discrimination.

        Où s’adresser ?

         Avocat 

        Vous pouvez également vous constituer partie civile pour obtenir des dommages et intérêts.

        Obtenir la condamnation de l’auteur des faits

        Si les faits dénoncés constituent une discrimination, l’auteur peut être jugé et condamné par le  tribunal correctionnel .

        Si vous avez engagé la responsabilité d’une personne morale, elle peut également être condamnée à une peine par le tribunal.

        Les personnes physiques risquent des peines différentes de celles encourues par les personnes morales.

        Ces sanctions sont alourdies lorsque la discrimination est commise dans un lieu accueillant du public (exemple : un restaurant) ou dans le but d’empêcher l’accès à un tel lieu.

        L’auteur d’une discrimination risque une peine pouvant aller jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

          Si la discrimination est commise dans un lieu accueillant du public ou pour empêcher l’accès à un tel lieu, l’auteur encourt une peine de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende.

              Si l’auteur des faits est une personne morale, il encourt une amende égale à 225 000 € .

              Il risque également des peines complémentaires, notamment la publication de la décision de justice dans la presse écrite.

                Si la discrimination est commise dans un lieu accueillant du public ou pour empêcher l’accès à un tel lieu, la personne morale encourt une amende dont le montant s’élève à 375 000 € .

                Elle risque également des peines complémentaires, notamment la publication de la décision de justice dans la presse écrite.

                Exemple

                Le gérant d’une boîte de nuit refuse de faire entrer un groupe de personnes « typées » alors qu’il accepte un groupe de personnes « blanches ». Dans ce cas, il est possible d’engager la responsabilité pénale de la boîte de nuit. Ainsi, elle pourra être condamnée à payer une amende. La décision de justice pourra être publiée dans la presse.

                    Si vous vous estimez victime d’une discrimination, vous devez réunir des preuves permettant de démontrer cette infraction.

                    La discrimination peut être prouvée par n’importe quel moyen. Il peut notamment s’agir :

                    • De témoignages d’amis, de collègues, etc.

                    • D’échanges écrits avec l’auteur des faits (courrier postal, mails)

                    • D’enregistrements téléphoniques.

                    Il est également possible d’utiliser  la méthode du testing . Cette méthode consiste à comparer les résultats obtenus par plusieurs personnes identiques en tout point, sauf sur la caractéristique testée (l’origine, le sexe, l’apparence physique, etc.). 

                    Par exemple, dans le cadre d’un test, trois étudiants fictifs interrogent par écrit des responsables de masters sur les modalités de candidature à leurs formations. L’étudiant portant un nom de famille d’origine étrangère n’obtient pas la même réponse que les 2 étudiants dont le nom de famille à connotation française.

                    En tant que victime ou témoin d’une discrimination, vous pouvez alerter la police ou la gendarmerie par messagerie instantanée. Un chat permet de dialoguer avec un policier ou un gendarme formé pour ce type d’infraction.

                    À tout moment, l’historique de discussion peut être effacé.

                  • Signaler une discrimination
                  • Le professionnel auquel le signalement est fait peut vous orienter vers des spécialistes (associations d’aide aux victimes, psychologues, etc.). Il peut également vous guider si vous souhaitez déposer plainte.

                    Si vous êtes victime de discrimination, vous pouvez saisir le Défenseur des droits par téléphone ou en ligne. Un dispositif spécifique est prévu pour les personnes sourdes et malentendantes.

                    Vous pouvez contacter le Défenseur des droits au 3928 du lundi au samedi, de 9h30 à 19 heures (hors jours fériés).

                      Vous pouvez contacter les juristes du Défenseur des droits par messagerie instantanée (tchat).

                      Un accès est prévu pour les personnes sourdes ou malentendantes.

                      La saisine du défenseur des droit peut aboutir à 3 solutions :

                      • Une médiation : désigné par le Défenseur des droits, le médiateur entend les personnes concernées. La médiation ne peut excéder 3 mois, renouvelable 1 fois

                      • Une transaction : le Défenseur des droits propose à l’auteur des faits une ou plusieurs sanctions (versement d’une amende, indemnisation de la victime, publicité des faits). En cas d’accord, la transaction doit être validée par le procureur de la République

                      • Une action en justice : si le Défenseur des droits a connaissance de faits de nature à constituer une infraction ou si l’auteur refuse la transaction, le Défenseur des droits saisit le procureur de la République

                      À savoir

                      Si vous saisissez le Défenseur des droits, vous pouvez également déposer plainte dans un délai de 6 ans à compter des faits. Ainsi, le Défenseur des droits pourra intervenir devant les juridictions pénales pour présenter son analyse du dossier.

                      En tant que victime, vous pouvez contacter une association de lutte contre les discriminations. Ces associations peuvent vous aider dans vos démarches, notamment auprès du Défenseur des droits (par exemple, si vous avez déposé plainte contre l’auteur des faits, l’association peut se joindre à votre plainte).

                      Certaines associations peuvent se constituer partie civile à votre place, à condition que vous leur ayez donné votre accord. Cette constitution de partie civile a pour objectif de défendre vos droits pour que vous soyez indemnisé.

                      Peuvent se constituer partie civile, les associations régulièrement déclarées depuis plus de 5 ans :

                      • Se proposant de combattre le racisme ou d’assister les victimes de discrimination fondée sur leur origine nationale, ethnique, raciale ou religieuse

                      • Se proposant de combattre les discriminations fondées sur le sexe, sur les mœurs , sur l’orientation sexuelle ou sur l’identité de genre

                      • Ayant vocation à défendre ou à assister les personnes malades, handicapées ou âgées

                      • Ayant vocation à lutter contre l’exclusion sociale ou culturelle des personnes en état de grande pauvreté ou en raison de leur situation de famille

                      Cette constitution de partie civile a pour objectif l’indemnisation de la victime de discrimination.

                      Pour engager la responsabilité pénale de l’auteur d’une discrimination, vous pouvez déposer plainte.

                      La plainte déclenche une enquête de police. Cette enquête peut aboutir au jugement et à la condamnation de l’auteur des faits par les juridictions pénales.

                      Déposer plainte

                      Si vous êtes victime d’une discrimination, vous pouvez déposer plainte contre l’auteur des faits (agent dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public).

                      Attention

                      Si les faits ont été commis par un agent public, il est impossible de déposer plainte contre l’administration qui l’emploie. Seul l’agent qui a commis une discrimination dans l’exercice de ses fonctions ou de sa mission peut être reconnu pénalement responsable.

                      Le délai pour porter plainte est de 6 ans à compter des faits.

                      La plainte peut être déposée auprès de n’importe quel commissariat de police ou brigade de gendarmerie. Vous pouvez également vous constituer partie civile pour obtenir des dommages et intérêts.

                      Où s’adresser ?

                       Commissariat 

                      Où s’adresser ?

                       Gendarmerie 

                      Vous avez également la possibilité de vous constituer partie civile pour obtenir des dommages et intérêts.

                      Du dépôt de plainte jusqu’au jugement de l’auteur des faits, vous pouvez être assisté d’un avocat.

                      Où s’adresser ?

                       Avocat 

                      Obtenir la condamnation de l’auteur des faits

                      Lorsque l’agent dépositaire de l’autorité publique ou chargé d’une mission de service public qui commet une discrimination, l’administration qui l’emploie peut prononcer une sanction disciplinaire à son encontre.

                      En outre, il peut être jugé et condamné à une sanction pénale par le  tribunal correctionnel .

                      Toute discrimination commise par un agent public dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions l’expose à une sanction disciplinaire.

                        L’agent public qui a commis une discrimination dans le cadre de ses fonctions ou de sa mission encourt une peine de :

                        • 5 ans de prison

                        • 75 000 € d’amende.

                        Il risque également des peines complémentaires telles que l’interdiction d’exercer l’activité professionnelle au cours de laquelle il a commis une discrimination.

                        • Pour connaître vos droits en tant que victime de discrimination :
                          Défenseur des droits

                          Par téléphone (information générale)

                          09 69 39 00 00

                          Coût d’un appel local

                          Du lundi au vendredi de 8h30 à 19h30

                          Par courrier (depuis la France, gratuit et sans affranchissement)

                          Défenseur des droits

                          Libre réponse 71120

                          75342 Paris cedex 07

                          Attention : joindre à votre courrier les photocopies des pièces relatives à votre saisine.

                          Par messagerie électronique

                          Accès au  formulaire de contact 

                        Sortir ses poubelles le jour ou la veille de la collecte et déposer ses sacs d’ordures ménagères (sac noir) dans le container prévu à cet effet.
                        Collecte des sacs jaunes : tous les mercredis matins.

                        De nombreux points propres complets servant au tri des déchets et au recyclage sont disposés dans toute la ville.

                        L’écobuage ou le brûlage des déchets verts (feuilles, branches …) à l’air libre est interdit !
                        La loi du 18 novembre 2011 et l’arrêté préfectoral pour le département de la Corrèze du 7 avril 2015 mentionne cette interdiction.

                        Que faire en cas de discrimination ?

                        Si vous êtes victime ou témoin d’une discrimination, vous pouvez signaler ces faits à la police ou à la gendarmerie. Vous avez également la possibilité de faire appel au Défenseur des droits ou à des associations de lutte contre les discriminations qui vous appuieront dans vos démarches. En tant que victime, vous pouvez déposer plainte contre l’auteur présumé des faits.

                        La discrimination peut être le fait d’un particulier (personne physique), d’un agent dépositaire de l’autorité publique (exemple : policier) ou d’une personne chargée d’une mission de service public (exemple : contrôleur RATP). Les démarches que vous pouvez accomplir diffèrent en fonction de l’auteur de l’infraction.

                        Discrimination

                            Si vous vous estimez victime d’une discrimination, vous devez réunir des preuves permettant d’établir cette infraction.

                            Ces faits peuvent être prouvés par n’importe quel moyen. Il peut notamment s’agir :

                            • De témoignages d’amis, de collègues, etc.

                            • D’échanges écrits avec l’auteur des faits (SMS, mails…)

                            • D’enregistrements téléphoniques.

                            Il est également possible d’utiliser la  méthode du testing . Cette méthode consiste à comparer les résultats obtenus par plusieurs personnes identiques en tout point, sauf sur la caractéristique testée (l’origine, le sexe, l’apparence physique, etc.). 

                            Par exemple, dans le cadre d’un test, une boîte de nuit refuse un groupe de personnes « typées » mais accepte juste après une groupe de personnes « blanches ». Il s’agit d’une discrimination raciale.

                            En tant que victime ou témoin d’une discrimination, vous pouvez alerter la police ou la gendarmerie par messagerie instantanée. Un tchat permet de dialoguer avec un policier ou un gendarme formé pour ce type d’infraction.

                            À tout moment, l’historique de discussion peut être effacé.

                          • Signaler une discrimination
                          • Le professionnel auquel le signalement est fait peut vous orienter vers des spécialistes (associations d’aide aux victimes, psychologues, etc.). Il peut également vous guider si vous souhaitez déposer plainte.

                            Si vous êtes victime de discrimination, vous pouvez saisir le Défenseur des droits par téléphone ou en ligne. Un dispositif spécifique est prévu pour les personnes sourdes et malentendantes.

                            Vous pouvez contacter le Défenseur des droits au 3928 du lundi au samedi, de 9h30 à 19 heures (hors jours fériés).

                              Vous pouvez contacter les juristes du Défenseur des droits par messagerie instantanée (tchat).

                              Un accès est prévu pour les personnes sourdes ou malentendantes.

                              La saisine du Défenseur des droit peut aboutir à 3 solutions :

                              • Une médiation : désigné par le Défenseur des droits, le médiateur entend les personnes concernées. La médiation ne peut excéder 3 mois, renouvelable 1 fois

                              • Une transaction : le Défenseur des droits propose à l’auteur des faits une ou plusieurs sanctions (versement d’une amende, indemnisation de la victime, publicité des faits). En cas d’accord, la transaction doit être validée par le procureur de la République

                              • Une action en justice : si le Défenseur des droits a connaissance de faits de nature à constituer une infraction ou si l’auteur refuse la transaction, le Défenseur des droits saisit le procureur de la République.

                              À savoir

                              Si vous saisissez le Défenseur des droits, vous pouvez également déposer plainte dans un délai de 6 ans à compter des faits. Ainsi, le Défenseur des droits pourra intervenir devant les juridictions pénales pour présenter son analyse du dossier.

                              En tant que victime, vous pouvez contacter une association de lutte contre les discriminations. Ces associations peuvent vous aider dans vos démarches, notamment auprès du Défenseur des droits (par exemple, l’association peut se joindre à vous lorsque vous saisissez le Défenseur des droits).

                              Certaines associations peuvent se constituer partie civile à votre place, à condition que vous leur ayez donné votre accord. Cette constitution de partie civile a pour objectif de défendre vos droits pour que vous soyez indemnisé.

                              Peuvent se constituer partie civile, les associations régulièrement déclarées depuis plus de 5 ans :

                              • Se proposant de combattre le racisme ou d’assister les victimes de discrimination fondée sur leur origine nationale, ethnique, raciale ou religieuse

                              • Se proposant de combattre les discriminations fondées sur le sexe, sur les mœurs , sur l’orientation sexuelle ou sur l’identité de genre

                              • Ayant pour objet de défendre ou d’assister les personnes malades, handicapées ou âgées.

                              À savoir

                              Les associations régulièrement déclarées depuis plus de 5 ans intervenant dans la lutte contre les discriminations ou œuvrant dans le domaine du handicap peuvent faire une  action de groupe  devant le  tribunal judiciaire .

                              Cette action peut être envisagée si plusieurs personnes ont été discriminées selon un même motif, par la même personne. Elle permet de faire cesser la discrimination et d’obtenir une indemnisation du préjudice subi.

                              Pour engager la responsabilité pénale de l’auteur d’une discrimination, vous pouvez déposer plainte.

                              La plainte déclenche une enquête de police. Cette enquête peut aboutir au jugement et à la condamnation de l’auteur des faits par les juridictions pénales.

                              Déposer plainte

                              Si vous êtes victime de discrimination, vous pouvez déposer plainte contre l’auteur des faits (par exemple, le propriétaire d’un logement, votre employeur).

                              Si l’auteur des faits représente une personne morale (exemple : un gérant de boîte de nuit), vous pouvez également la mettre en cause.

                              Le délai pour porter plainte est de 6 ans à compter des faits.

                              La plainte peut être déposée auprès de n’importe quel commissariat de police ou brigade de gendarmerie.

                              Où s’adresser ?

                               Commissariat 

                              Où s’adresser ?

                               Gendarmerie 

                              Vous pouvez demander l’assistance d’un avocat. Ce professionnel vous accompagne dès le dépôt de plainte jusqu’à l’éventuel jugement de l’auteur de la discrimination.

                              Où s’adresser ?

                               Avocat 

                              Vous pouvez également vous constituer partie civile pour obtenir des dommages et intérêts.

                              Obtenir la condamnation de l’auteur des faits

                              Si les faits dénoncés constituent une discrimination, l’auteur peut être jugé et condamné par le  tribunal correctionnel .

                              Si vous avez engagé la responsabilité d’une personne morale, elle peut également être condamnée à une peine par le tribunal.

                              Les personnes physiques risquent des peines différentes de celles encourues par les personnes morales.

                              Ces sanctions sont alourdies lorsque la discrimination est commise dans un lieu accueillant du public (exemple : un restaurant) ou dans le but d’empêcher l’accès à un tel lieu.

                              L’auteur d’une discrimination risque une peine pouvant aller jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

                                Si la discrimination est commise dans un lieu accueillant du public ou pour empêcher l’accès à un tel lieu, l’auteur encourt une peine de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende.

                                    Si l’auteur des faits est une personne morale, il encourt une amende égale à 225 000 € .

                                    Il risque également des peines complémentaires, notamment la publication de la décision de justice dans la presse écrite.

                                      Si la discrimination est commise dans un lieu accueillant du public ou pour empêcher l’accès à un tel lieu, la personne morale encourt une amende dont le montant s’élève à 375 000 € .

                                      Elle risque également des peines complémentaires, notamment la publication de la décision de justice dans la presse écrite.

                                      Exemple

                                      Le gérant d’une boîte de nuit refuse de faire entrer un groupe de personnes « typées » alors qu’il accepte un groupe de personnes « blanches ». Dans ce cas, il est possible d’engager la responsabilité pénale de la boîte de nuit. Ainsi, elle pourra être condamnée à payer une amende. La décision de justice pourra être publiée dans la presse.

                                          Si vous vous estimez victime d’une discrimination, vous devez réunir des preuves permettant de démontrer cette infraction.

                                          La discrimination peut être prouvée par n’importe quel moyen. Il peut notamment s’agir :

                                          • De témoignages d’amis, de collègues, etc.

                                          • D’échanges écrits avec l’auteur des faits (courrier postal, mails)

                                          • D’enregistrements téléphoniques.

                                          Il est également possible d’utiliser  la méthode du testing . Cette méthode consiste à comparer les résultats obtenus par plusieurs personnes identiques en tout point, sauf sur la caractéristique testée (l’origine, le sexe, l’apparence physique, etc.). 

                                          Par exemple, dans le cadre d’un test, trois étudiants fictifs interrogent par écrit des responsables de masters sur les modalités de candidature à leurs formations. L’étudiant portant un nom de famille d’origine étrangère n’obtient pas la même réponse que les 2 étudiants dont le nom de famille à connotation française.

                                          En tant que victime ou témoin d’une discrimination, vous pouvez alerter la police ou la gendarmerie par messagerie instantanée. Un chat permet de dialoguer avec un policier ou un gendarme formé pour ce type d’infraction.

                                          À tout moment, l’historique de discussion peut être effacé.

                                        • Signaler une discrimination
                                        • Le professionnel auquel le signalement est fait peut vous orienter vers des spécialistes (associations d’aide aux victimes, psychologues, etc.). Il peut également vous guider si vous souhaitez déposer plainte.

                                          Si vous êtes victime de discrimination, vous pouvez saisir le Défenseur des droits par téléphone ou en ligne. Un dispositif spécifique est prévu pour les personnes sourdes et malentendantes.

                                          Vous pouvez contacter le Défenseur des droits au 3928 du lundi au samedi, de 9h30 à 19 heures (hors jours fériés).

                                            Vous pouvez contacter les juristes du Défenseur des droits par messagerie instantanée (tchat).

                                            Un accès est prévu pour les personnes sourdes ou malentendantes.

                                            La saisine du défenseur des droit peut aboutir à 3 solutions :

                                            • Une médiation : désigné par le Défenseur des droits, le médiateur entend les personnes concernées. La médiation ne peut excéder 3 mois, renouvelable 1 fois

                                            • Une transaction : le Défenseur des droits propose à l’auteur des faits une ou plusieurs sanctions (versement d’une amende, indemnisation de la victime, publicité des faits). En cas d’accord, la transaction doit être validée par le procureur de la République

                                            • Une action en justice : si le Défenseur des droits a connaissance de faits de nature à constituer une infraction ou si l’auteur refuse la transaction, le Défenseur des droits saisit le procureur de la République

                                            À savoir

                                            Si vous saisissez le Défenseur des droits, vous pouvez également déposer plainte dans un délai de 6 ans à compter des faits. Ainsi, le Défenseur des droits pourra intervenir devant les juridictions pénales pour présenter son analyse du dossier.

                                            En tant que victime, vous pouvez contacter une association de lutte contre les discriminations. Ces associations peuvent vous aider dans vos démarches, notamment auprès du Défenseur des droits (par exemple, si vous avez déposé plainte contre l’auteur des faits, l’association peut se joindre à votre plainte).

                                            Certaines associations peuvent se constituer partie civile à votre place, à condition que vous leur ayez donné votre accord. Cette constitution de partie civile a pour objectif de défendre vos droits pour que vous soyez indemnisé.

                                            Peuvent se constituer partie civile, les associations régulièrement déclarées depuis plus de 5 ans :

                                            • Se proposant de combattre le racisme ou d’assister les victimes de discrimination fondée sur leur origine nationale, ethnique, raciale ou religieuse

                                            • Se proposant de combattre les discriminations fondées sur le sexe, sur les mœurs , sur l’orientation sexuelle ou sur l’identité de genre

                                            • Ayant vocation à défendre ou à assister les personnes malades, handicapées ou âgées

                                            • Ayant vocation à lutter contre l’exclusion sociale ou culturelle des personnes en état de grande pauvreté ou en raison de leur situation de famille

                                            Cette constitution de partie civile a pour objectif l’indemnisation de la victime de discrimination.

                                            Pour engager la responsabilité pénale de l’auteur d’une discrimination, vous pouvez déposer plainte.

                                            La plainte déclenche une enquête de police. Cette enquête peut aboutir au jugement et à la condamnation de l’auteur des faits par les juridictions pénales.

                                            Déposer plainte

                                            Si vous êtes victime d’une discrimination, vous pouvez déposer plainte contre l’auteur des faits (agent dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public).

                                            Attention

                                            Si les faits ont été commis par un agent public, il est impossible de déposer plainte contre l’administration qui l’emploie. Seul l’agent qui a commis une discrimination dans l’exercice de ses fonctions ou de sa mission peut être reconnu pénalement responsable.

                                            Le délai pour porter plainte est de 6 ans à compter des faits.

                                            La plainte peut être déposée auprès de n’importe quel commissariat de police ou brigade de gendarmerie. Vous pouvez également vous constituer partie civile pour obtenir des dommages et intérêts.

                                            Où s’adresser ?

                                             Commissariat 

                                            Où s’adresser ?

                                             Gendarmerie 

                                            Vous avez également la possibilité de vous constituer partie civile pour obtenir des dommages et intérêts.

                                            Du dépôt de plainte jusqu’au jugement de l’auteur des faits, vous pouvez être assisté d’un avocat.

                                            Où s’adresser ?

                                             Avocat 

                                            Obtenir la condamnation de l’auteur des faits

                                            Lorsque l’agent dépositaire de l’autorité publique ou chargé d’une mission de service public qui commet une discrimination, l’administration qui l’emploie peut prononcer une sanction disciplinaire à son encontre.

                                            En outre, il peut être jugé et condamné à une sanction pénale par le  tribunal correctionnel .

                                            Toute discrimination commise par un agent public dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions l’expose à une sanction disciplinaire.

                                              L’agent public qui a commis une discrimination dans le cadre de ses fonctions ou de sa mission encourt une peine de :

                                              • 5 ans de prison

                                              • 75 000 € d’amende.

                                              Il risque également des peines complémentaires telles que l’interdiction d’exercer l’activité professionnelle au cours de laquelle il a commis une discrimination.

                                              • Pour connaître vos droits en tant que victime de discrimination :
                                                Défenseur des droits

                                                Par téléphone (information générale)

                                                09 69 39 00 00

                                                Coût d’un appel local

                                                Du lundi au vendredi de 8h30 à 19h30

                                                Par courrier (depuis la France, gratuit et sans affranchissement)

                                                Défenseur des droits

                                                Libre réponse 71120

                                                75342 Paris cedex 07

                                                Attention : joindre à votre courrier les photocopies des pièces relatives à votre saisine.

                                                Par messagerie électronique

                                                Accès au  formulaire de contact 

                                              Vous êtes propriétaire ou locataire ?
                                              Il vous appartient d’entretenir les trottoirs et caniveaux devant votre porte (balayage, désherbage) ainsi que d’élaguer les branches et les haies dépassant sur la voie publique.

                                              De même, vous devez ramasser les feuilles tombées sur les trottoirs et caniveaux devant votre maison ou immeuble ainsi que déneiger et saler en cas de chute de neige et de gel.

                                              L’entretien des devantures des commerces relève de la responsabilité de l’exploitant.

                                              Ne jetez pas de papiers, mégots ou autres déchets au sol.
                                              Les contrevenants s’exposent à une contravention.

                                              Tout procédé d’affichage destiné à signaler ou faire de la publicité est considéré comme un affichage sauvage et est interdit sur les voies et bâtiments publics, en dehors des espaces d’affichage libre et des emplacements réservés à la publicité ou faisant l’objet d’une autorisation de la part de la commune.

                                              En cas de violation, le contrevenant est mis en demeure d’enlever et de nettoyer tout procédé d’affichage utilisé sous 15 jours, faute de quoi son manquement entraîne le paiement de la facture de nettoyage.

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