Propreté urbaine
La propreté d’une ville est un élément essentiel de la qualité de vie des habitants et il est de la responsabilité de chacun d’agir pour rendre sa ville plus propre en adoptant les bons gestes.
C’est l’affaire de tous : celle de la municipalité mais aussi celle de tous les habitants de la ville.
Un service dédié pour un cadre de vie agréable
Tous les jours, la ville met ses compétences au service des Ussellois pour :
- Collecter les dépôts sauvages et vider les corbeilles,
- Nettoyer, balayer et laver les espaces publics,
- Saler et déneiger les chaussées en hiver,
- Ramasser les feuilles mortes et désherber,
- Entretenir le mobilier urbain.
Les gestes simples et quotidiens de chacun sont aussi importants pour assurer un cadre de vie agréable.
Des gestes simples dans mon quotidien
Chaque propriétaire de chien est tenu de ramasser les déjections de son animal, de ne pas le laisser divaguer et de le tenir en laisse.
Pour faciliter la vie des propriétaires de chiens, la ville met à votre disposition des sacs canins (à ce jour 12 «toutounets » répartis en centre-ville).
Le non-ramassage des déjections sur la voie publique est passible d’une amende.
Troubles de voisinage : bruits créés par des comportements anormaux
Vous êtes incommodé par des bruits de voisinage au sein de votre immeuble ou à proximité de votre maison ? Ces bruits peuvent émaner d’une personne ou d’un animal ou d’une installation. Ils peuvent être sanctionnés dès lors qu’ils constituent un trouble anormal se manifestant de jour ou de nuit. Nous vous indiquons quelles sont les démarches à accomplir pour faire cesser ces nuisances.
Un individu (ou plusieurs), locataire ou propriétaire d’un logement (cri, talons, chant, fête…)
Une chose (instrument de musique, chaîne hi-fi, téléviseur, outil de bricolage, pétard, pompe à chaleur, éolienne, électroménager…)
Un animal (exemple : aboiements).
Dans les mêmes conditions
Dans des conditions nouvelles qui ne sont pas à l’origine d’une aggravation du trouble anormal
Dans des conditions qui résultant de la mise en conformité de l’exercice de l’activité aux lois et règlements ou sans modification importante de leur nature ou de leur intensité.
Un individu (ou plusieurs), locataire ou propriétaire d’un logement (cri, talons, chant, fête…)
Une chose (instrument de musique, chaîne hi-fi, téléviseur, pétard et feu d’artifice, pompe à chaleur, éolienne, électroménager …)
Un animal (exemple : aboiements).
Dans les mêmes conditions
Dans des conditions nouvelles qui ne sont pas à l’origine d’une aggravation du trouble anormal
Dans des conditions qui résultant de la mise en conformité de l’exercice de l’activité aux lois et règlements ou sans modification importante de leur nature ou de leur intensité.
Les critères sont différents selon que le bruit est causé la nuit ou le jour.
Un bruit de comportement peut causer un trouble anormal de voisinage si l’auteur du bruit a conscience du trouble qu’il engendre et qu’il ne prend pas les mesures pour y remédier.
Il n’existe pas d’heures précises pour définir le tapage nocturne . Pour être reconnu comme un tapage nocturne, le bruit doit avoir lieu quand il fait nuit, c’est-à-dire entre le coucher et le lever du soleil.
Lorsque le bruit est commis la nuit, l’infraction pour tapage nocturne existe même s’il n’est pas répétitif, intensif et qu’il ne dure pas dans le temps. Il peut s’agir du bruit causé par :
Les nuisances liées aux odeurs (barbecue, ordures, fumier…) ou visuelles (par exemple : gêne occasionnée par une installation) peuvent aussi constituer un trouble anormal de voisinage.
En zone rurale, il y a une certaine tolérance vis-à-vis des cris de volatiles (coqs…). Les juges peuvent en effet déduire qu’aucun trouble anormal est démontré dans la mesure où les bruits décrits constituent des inconvénients incontournables de la vie à la campagne.
Par ailleurs, en cas d’activité agricole (par exemple, élevage), il n’est pas possible d’engager la responsabilité de l’éleveur pour trouble anormal de voisinage si l’activité préexistait avant votre installation. Toutefois, l’activité doit être conforme aux lois et règlements et s’être poursuivie de l’une des manières suivantes :
Vidéo – Idée reçue : Peut-on faire du bruit sans risque avant 22 heures ?
Un bruit de comportement peut causer un trouble anormal de voisinage si l’auteur du bruit a conscience du trouble qu’il engendre et qu’il ne prend pas les mesures pour y remédier.
Peu importe l’heure du jour, un bruit de comportement peut causer un trouble anormal de voisinage s’il est répétitif ou intensif ou s’il dure dans le temps. Il peut s’agir du bruit causé par :
Les nuisances liées aux odeurs (barbecue, ordures, fumier …) ou visuelles (par exemple : gêne causée par une installation) peuvent aussi constituer un trouble anormal de voisinage.
En zone rurale, il y a une certaine tolérance vis-à-vis des cris de volatiles (coqs…). Les juges peuvent en effet déduire qu’aucun trouble anormal est démontré dans la mesure où les bruits décrits constituent des inconvénients incontournables de la vie à la campagne.
Par ailleurs, en cas d’activité agricole (par exemple, élevage), il n’est pas possible d’engager la responsabilité de l’éleveur pour trouble anormal de voisinage si l’activité préexistait avant votre installation. Toutefois, l’activité doit être conforme aux lois et règlements et s’être poursuivie de l’une des manières suivantes :
Les démarches diffèrent selon que l’auteur du bruit est locataire ou propriétaire du logement.
Vous devez aller voir le propriétaire qui occupe le logement d’où proviennent les bruits pour lui parler de votre gêne et lui demander de faire cesser les nuisances.
S’il n’agit pas, vous devez lui envoyer un courrier simple lui rappelant le bruit et la gêne occasionnée.
Il est recommandé de réunir un maximum de preuves à l’appui de votre courrier.
En cas d’inaction du propriétaire, vous devez lui envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception demandant de faire cesser la gêne occasionnée par le bruit.
Vous pouvez vous aider d’un modèle de lettre pour rédiger votre courrier :
Par ailleurs, si le logement est en copropriété, il est recommandé de vérifier le règlement de copropriété. Il peut contenir des règles concernant le bruit.
Si le propriétaire ne respecte pas le règlement, vous devez avertir le syndic de copropriété et le président du conseil syndical. En effet, le syndic est garant du respect du règlement de copropriété. Il doit donc veiller à la tranquillité des occupants de l’immeuble.
Il est également recommandé de vérifier s’il existe un arrêté municipal ou préfectoral concernant le bruit.
En effet, un arrêté municipal peut, par exemple, autoriser l’usage des tondeuses à gazon seulement à certaines heures.
Si le propriétaire ne respecte pas l’arrêté municipal ou préfectoral concernant le bruit, il faut en avertir le maire par tous moyens.
Vous devez aller voir le locataire qui occupe le logement d’où proviennent les bruits pour lui parler de votre gêne et lui demander de faire cesser les nuisances.
S’il n’agit pas, vous devez lui envoyer un courrier simple lui rappelant le bruit et la gêne causée.
S’il n’agit toujours pas, vous devez lui envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception demandant de faire cesser la gêne causée par le bruit.
Le propriétaire est responsable du comportement de son locataire. Par conséquent, vous devez également envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception au propriétaire pour lui demander de veiller à ce que son locataire cesse les nuisances.
Il est recommandé de réunir un maximum de preuves à l’appui de vos courriers.
Vous pouvez vous aider d’un modèle de lettre pour rédiger ces courriers :
Par ailleurs, si le logement est en copropriété, il est recommandé de vérifier le qui peut contenir des règles concernant le bruit.
Si le locataire ne respecte pas ce règlement, vous devez contacter le syndic de copropriété qui avertira le propriétaire du logement. En effet, le syndic est garant du respect du règlement de copropriété. Il doit donc veiller à la tranquillité des occupants de l’immeuble.
Il est également recommandé de vérifier s’il existe un arrêté municipal ou préfectoral portant sur le bruit.
En effet, un arrêté municipal peut, par exemple, autoriser l’usage des tondeuses à gazon seulement à certaines heures.
Si le locataire ne respecte pas l’arrêté municipal ou préfectoral portant sur le bruit, il faut en avertir le maire par tous moyens.
68 € si l’auteur du bruit règle l’amende immédiatement ou dans les 45 jours suivant le constat d’infraction (ou l’envoi de l’avis d’infraction s’il existe)
180 € après ce délai.
Faire appel à un commissaire de justice
Vous pouvez faire appel à un commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire) pour qu’il établisse un ou plusieurs constats. Ce constat sera utile pour faire, par la suite, éventuellement, appel au juge.
Faire appel à la police ou la gendarmerie
Vous pouvez faire appel à la police ou la gendarmerie pour faire constater les nuisances.
Vous pouvez également déposer une main courante ou porter plainte.
Une amende forfaitaire peut alors être infligée à l’auteur du bruit pour un montant de :
L’auteur du bruit peut se voir également confisquer la chose qui a servi ou était destinée à commettre le bruit ou la chose qui en est le produit.
à un conciliateur de justice (démarche gratuite)
ou à un médiateur (démarche payante)
ou à une procédure participative (démarche payante avec recours à un avocat).
Si malgré vos différents courriers, les nuisances persistent, vous avez la possibilité de recourir
pour trouver une solution amiable avec l’auteur du bruit.
Cette démarche est obligatoire pour pouvoir faire, par la suite, un recours auprès du tribunal.
Pour un litige inférieur ou égal à 10 000 € , c’est le tribunal de proximité ou le tribunal judiciaire.
Pour un litige supérieur à 10 000 € , c’est le tribunal judiciaire.
Courriers échangés avec l’auteur du bruit
Constat du commissaire de justice, procès-verbal
Témoignages, pétition
Certificat médical si votre état de santé s’est dégradé en raison de ces nuisances.
Vous pouvez demander en justice que l’auteur du bruit soit condamné à indemniser votre préjudice.
La juridiction compétente dépend des sommes en jeu dans le litige.
Rappel
Il est obligatoire d’avoir recours à un conciliateur de justice ou à un médiateur ou à une procédure participative pour pouvoir, par la suite, faire un recours auprès du tribunal.
Vous devez alors démontrer la réalité de votre préjudice du fait des nuisances sonores. Pour cela, vous devez réunir un maximum de preuves à l’appui de votre demande, notamment :
Toute preuve est recevable par le tribunal à condition qu’elle ait été recueillie loyalement. Par exemple, vous ne pouvez pas photographier ou filmer votre voisin dans son domicile à son insu.
Le juge peut accorder le versement de dommages et intérêts pour réparer le préjudice subi. Il peut aussi ordonner l’insonorisation du logement de l’auteur du bruit, ou prononcer la résiliation du bail si celui-ci est locataire.
Troubles de voisinage
- Code de l’environnement : article L571-1
Lutte contre le bruit - Code général des collectivités territoriales : articles L2212-1 à L2212-5-1
Pouvoirs du maire en matière de bruit - Code de l’environnement : article R571-96
Bruits constitutifs de troubles de voisinage - Code pénal : article R623-2
Sanctions prévues - Code de procédure pénale : articles R48-1 à R49-8
Amende forfaitaire (articles R48-1 et R49-7) - Code de procédure pénale : article 529-1
Délai de paiement de l’amende forfaitaire - Loi n°2016-1547 du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIe siècle
Obligation d’une tentative de conciliation : article 4 - Code de la santé publique : article R1337-8
Peine complémentaire - Code civil : article 1253
Responsabilité de plein droit et exonération de la responsabilité pour trouble anormal de voisinage
Sortir ses poubelles le jour ou la veille de la collecte et déposer ses sacs d’ordures ménagères (sac noir) dans le container prévu à cet effet.
Collecte des sacs jaunes : tous les mercredis matins.
De nombreux points propres complets servant au tri des déchets et au recyclage sont disposés dans toute la ville.
L’écobuage ou le brûlage des déchets verts (feuilles, branches …) à l’air libre est interdit !
La loi du 18 novembre 2011 et l’arrêté préfectoral pour le département de la Corrèze du 7 avril 2015 mentionne cette interdiction.
Troubles de voisinage : bruits créés par des comportements anormaux
Vous êtes incommodé par des bruits de voisinage au sein de votre immeuble ou à proximité de votre maison ? Ces bruits peuvent émaner d’une personne ou d’un animal ou d’une installation. Ils peuvent être sanctionnés dès lors qu’ils constituent un trouble anormal se manifestant de jour ou de nuit. Nous vous indiquons quelles sont les démarches à accomplir pour faire cesser ces nuisances.
Un individu (ou plusieurs), locataire ou propriétaire d’un logement (cri, talons, chant, fête…)
Une chose (instrument de musique, chaîne hi-fi, téléviseur, outil de bricolage, pétard, pompe à chaleur, éolienne, électroménager…)
Un animal (exemple : aboiements).
Dans les mêmes conditions
Dans des conditions nouvelles qui ne sont pas à l’origine d’une aggravation du trouble anormal
Dans des conditions qui résultant de la mise en conformité de l’exercice de l’activité aux lois et règlements ou sans modification importante de leur nature ou de leur intensité.
Un individu (ou plusieurs), locataire ou propriétaire d’un logement (cri, talons, chant, fête…)
Une chose (instrument de musique, chaîne hi-fi, téléviseur, pétard et feu d’artifice, pompe à chaleur, éolienne, électroménager …)
Un animal (exemple : aboiements).
Dans les mêmes conditions
Dans des conditions nouvelles qui ne sont pas à l’origine d’une aggravation du trouble anormal
Dans des conditions qui résultant de la mise en conformité de l’exercice de l’activité aux lois et règlements ou sans modification importante de leur nature ou de leur intensité.
Les critères sont différents selon que le bruit est causé la nuit ou le jour.
Un bruit de comportement peut causer un trouble anormal de voisinage si l’auteur du bruit a conscience du trouble qu’il engendre et qu’il ne prend pas les mesures pour y remédier.
Il n’existe pas d’heures précises pour définir le tapage nocturne . Pour être reconnu comme un tapage nocturne, le bruit doit avoir lieu quand il fait nuit, c’est-à-dire entre le coucher et le lever du soleil.
Lorsque le bruit est commis la nuit, l’infraction pour tapage nocturne existe même s’il n’est pas répétitif, intensif et qu’il ne dure pas dans le temps. Il peut s’agir du bruit causé par :
Les nuisances liées aux odeurs (barbecue, ordures, fumier…) ou visuelles (par exemple : gêne occasionnée par une installation) peuvent aussi constituer un trouble anormal de voisinage.
En zone rurale, il y a une certaine tolérance vis-à-vis des cris de volatiles (coqs…). Les juges peuvent en effet déduire qu’aucun trouble anormal est démontré dans la mesure où les bruits décrits constituent des inconvénients incontournables de la vie à la campagne.
Par ailleurs, en cas d’activité agricole (par exemple, élevage), il n’est pas possible d’engager la responsabilité de l’éleveur pour trouble anormal de voisinage si l’activité préexistait avant votre installation. Toutefois, l’activité doit être conforme aux lois et règlements et s’être poursuivie de l’une des manières suivantes :
Vidéo – Idée reçue : Peut-on faire du bruit sans risque avant 22 heures ?
Un bruit de comportement peut causer un trouble anormal de voisinage si l’auteur du bruit a conscience du trouble qu’il engendre et qu’il ne prend pas les mesures pour y remédier.
Peu importe l’heure du jour, un bruit de comportement peut causer un trouble anormal de voisinage s’il est répétitif ou intensif ou s’il dure dans le temps. Il peut s’agir du bruit causé par :
Les nuisances liées aux odeurs (barbecue, ordures, fumier …) ou visuelles (par exemple : gêne causée par une installation) peuvent aussi constituer un trouble anormal de voisinage.
En zone rurale, il y a une certaine tolérance vis-à-vis des cris de volatiles (coqs…). Les juges peuvent en effet déduire qu’aucun trouble anormal est démontré dans la mesure où les bruits décrits constituent des inconvénients incontournables de la vie à la campagne.
Par ailleurs, en cas d’activité agricole (par exemple, élevage), il n’est pas possible d’engager la responsabilité de l’éleveur pour trouble anormal de voisinage si l’activité préexistait avant votre installation. Toutefois, l’activité doit être conforme aux lois et règlements et s’être poursuivie de l’une des manières suivantes :
Les démarches diffèrent selon que l’auteur du bruit est locataire ou propriétaire du logement.
Vous devez aller voir le propriétaire qui occupe le logement d’où proviennent les bruits pour lui parler de votre gêne et lui demander de faire cesser les nuisances.
S’il n’agit pas, vous devez lui envoyer un courrier simple lui rappelant le bruit et la gêne occasionnée.
Il est recommandé de réunir un maximum de preuves à l’appui de votre courrier.
En cas d’inaction du propriétaire, vous devez lui envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception demandant de faire cesser la gêne occasionnée par le bruit.
Vous pouvez vous aider d’un modèle de lettre pour rédiger votre courrier :
Par ailleurs, si le logement est en copropriété, il est recommandé de vérifier le règlement de copropriété. Il peut contenir des règles concernant le bruit.
Si le propriétaire ne respecte pas le règlement, vous devez avertir le syndic de copropriété et le président du conseil syndical. En effet, le syndic est garant du respect du règlement de copropriété. Il doit donc veiller à la tranquillité des occupants de l’immeuble.
Il est également recommandé de vérifier s’il existe un arrêté municipal ou préfectoral concernant le bruit.
En effet, un arrêté municipal peut, par exemple, autoriser l’usage des tondeuses à gazon seulement à certaines heures.
Si le propriétaire ne respecte pas l’arrêté municipal ou préfectoral concernant le bruit, il faut en avertir le maire par tous moyens.
Vous devez aller voir le locataire qui occupe le logement d’où proviennent les bruits pour lui parler de votre gêne et lui demander de faire cesser les nuisances.
S’il n’agit pas, vous devez lui envoyer un courrier simple lui rappelant le bruit et la gêne causée.
S’il n’agit toujours pas, vous devez lui envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception demandant de faire cesser la gêne causée par le bruit.
Le propriétaire est responsable du comportement de son locataire. Par conséquent, vous devez également envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception au propriétaire pour lui demander de veiller à ce que son locataire cesse les nuisances.
Il est recommandé de réunir un maximum de preuves à l’appui de vos courriers.
Vous pouvez vous aider d’un modèle de lettre pour rédiger ces courriers :
Par ailleurs, si le logement est en copropriété, il est recommandé de vérifier le qui peut contenir des règles concernant le bruit.
Si le locataire ne respecte pas ce règlement, vous devez contacter le syndic de copropriété qui avertira le propriétaire du logement. En effet, le syndic est garant du respect du règlement de copropriété. Il doit donc veiller à la tranquillité des occupants de l’immeuble.
Il est également recommandé de vérifier s’il existe un arrêté municipal ou préfectoral portant sur le bruit.
En effet, un arrêté municipal peut, par exemple, autoriser l’usage des tondeuses à gazon seulement à certaines heures.
Si le locataire ne respecte pas l’arrêté municipal ou préfectoral portant sur le bruit, il faut en avertir le maire par tous moyens.
68 € si l’auteur du bruit règle l’amende immédiatement ou dans les 45 jours suivant le constat d’infraction (ou l’envoi de l’avis d’infraction s’il existe)
180 € après ce délai.
Faire appel à un commissaire de justice
Vous pouvez faire appel à un commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire) pour qu’il établisse un ou plusieurs constats. Ce constat sera utile pour faire, par la suite, éventuellement, appel au juge.
Faire appel à la police ou la gendarmerie
Vous pouvez faire appel à la police ou la gendarmerie pour faire constater les nuisances.
Vous pouvez également déposer une main courante ou porter plainte.
Une amende forfaitaire peut alors être infligée à l’auteur du bruit pour un montant de :
L’auteur du bruit peut se voir également confisquer la chose qui a servi ou était destinée à commettre le bruit ou la chose qui en est le produit.
à un conciliateur de justice (démarche gratuite)
ou à un médiateur (démarche payante)
ou à une procédure participative (démarche payante avec recours à un avocat).
Si malgré vos différents courriers, les nuisances persistent, vous avez la possibilité de recourir
pour trouver une solution amiable avec l’auteur du bruit.
Cette démarche est obligatoire pour pouvoir faire, par la suite, un recours auprès du tribunal.
Pour un litige inférieur ou égal à 10 000 € , c’est le tribunal de proximité ou le tribunal judiciaire.
Pour un litige supérieur à 10 000 € , c’est le tribunal judiciaire.
Courriers échangés avec l’auteur du bruit
Constat du commissaire de justice, procès-verbal
Témoignages, pétition
Certificat médical si votre état de santé s’est dégradé en raison de ces nuisances.
Vous pouvez demander en justice que l’auteur du bruit soit condamné à indemniser votre préjudice.
La juridiction compétente dépend des sommes en jeu dans le litige.
Rappel
Il est obligatoire d’avoir recours à un conciliateur de justice ou à un médiateur ou à une procédure participative pour pouvoir, par la suite, faire un recours auprès du tribunal.
Vous devez alors démontrer la réalité de votre préjudice du fait des nuisances sonores. Pour cela, vous devez réunir un maximum de preuves à l’appui de votre demande, notamment :
Toute preuve est recevable par le tribunal à condition qu’elle ait été recueillie loyalement. Par exemple, vous ne pouvez pas photographier ou filmer votre voisin dans son domicile à son insu.
Le juge peut accorder le versement de dommages et intérêts pour réparer le préjudice subi. Il peut aussi ordonner l’insonorisation du logement de l’auteur du bruit, ou prononcer la résiliation du bail si celui-ci est locataire.
Troubles de voisinage
- Code de l’environnement : article L571-1
Lutte contre le bruit - Code général des collectivités territoriales : articles L2212-1 à L2212-5-1
Pouvoirs du maire en matière de bruit - Code de l’environnement : article R571-96
Bruits constitutifs de troubles de voisinage - Code pénal : article R623-2
Sanctions prévues - Code de procédure pénale : articles R48-1 à R49-8
Amende forfaitaire (articles R48-1 et R49-7) - Code de procédure pénale : article 529-1
Délai de paiement de l’amende forfaitaire - Loi n°2016-1547 du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIe siècle
Obligation d’une tentative de conciliation : article 4 - Code de la santé publique : article R1337-8
Peine complémentaire - Code civil : article 1253
Responsabilité de plein droit et exonération de la responsabilité pour trouble anormal de voisinage
Vous êtes propriétaire ou locataire ?
Il vous appartient d’entretenir les trottoirs et caniveaux devant votre porte (balayage, désherbage) ainsi que d’élaguer les branches et les haies dépassant sur la voie publique.
De même, vous devez ramasser les feuilles tombées sur les trottoirs et caniveaux devant votre maison ou immeuble ainsi que déneiger et saler en cas de chute de neige et de gel.
L’entretien des devantures des commerces relève de la responsabilité de l’exploitant.
Ne jetez pas de papiers, mégots ou autres déchets au sol.
Les contrevenants s’exposent à une contravention.
Tout procédé d’affichage destiné à signaler ou faire de la publicité est considéré comme un affichage sauvage et est interdit sur les voies et bâtiments publics, en dehors des espaces d’affichage libre et des emplacements réservés à la publicité ou faisant l’objet d’une autorisation de la part de la commune.
En cas de violation, le contrevenant est mis en demeure d’enlever et de nettoyer tout procédé d’affichage utilisé sous 15 jours, faute de quoi son manquement entraîne le paiement de la facture de nettoyage.
Contact
-
Services municipaux
Service propreté urbaine
Adresse: Rue du château d'eau
Horaires : Du lundi au vendredi
8h30-12h / 13h30-17h