Propreté urbaine

La propreté d’une ville est un élément essentiel de la qualité de vie des habitants et il est de la responsabilité de chacun d’agir pour rendre sa ville plus propre en adoptant les bons gestes.

C’est l’affaire de tous : celle de la municipalité mais aussi celle de tous les habitants de la ville.

Un service dédié pour un cadre de vie agréable

Tous les jours, la ville met ses compétences au service des Ussellois pour :

  • Collecter les dépôts sauvages et vider les corbeilles,
  • Nettoyer, balayer et laver les espaces publics,
  • Saler et déneiger les chaussées en hiver,
  • Ramasser les feuilles mortes et désherber,
  • Entretenir le mobilier urbain.

Les gestes simples et quotidiens de chacun sont aussi importants pour assurer un cadre de vie agréable.

Des gestes simples dans mon quotidien

Chaque propriétaire de chien est tenu de ramasser les déjections de son animal, de ne pas le laisser divaguer et de le tenir en laisse.

Pour faciliter la vie des propriétaires de chiens, la ville met à votre disposition des sacs canins (à ce jour 12 «toutounets » répartis en centre-ville).

Le non-ramassage des déjections sur la voie publique est passible d’une amende.

Troubles de voisinage : bruits créés par des comportements anormaux

Vous êtes incommodé par des bruits de voisinage au sein de votre immeuble ou à proximité de votre maison ? Ces bruits peuvent émaner d’une personne ou d’un animal ou d’une installation. Ils peuvent être sanctionnés dès lors qu’ils constituent un trouble anormal se manifestant de jour ou de nuit. Nous vous indiquons quelles sont les démarches à accomplir pour faire cesser ces nuisances.

    Les critères sont différents selon que le bruit est causé la nuit ou le jour.

    Un bruit de comportement peut causer un trouble anormal de voisinage si l’auteur du bruit a conscience du trouble qu’il engendre et qu’il ne prend pas les mesures pour y remédier.

    Il n’existe pas d’heures précises pour définir le tapage nocturne . Pour être reconnu comme un tapage nocturne, le bruit doit avoir lieu quand il fait nuit, c’est-à-dire entre le coucher et le lever du soleil.

    Lorsque le bruit est commis la nuit, l’infraction pour tapage nocturne existe même s’il n’est pas répétitif, intensif et qu’il ne dure pas dans le temps. Il peut s’agir du bruit causé par :

    • Un individu (ou plusieurs), locataire ou propriétaire d’un logement (cri, talons, chant, fête…)

    • Une chose (instrument de musique, chaîne hi-fi, téléviseur, outil de bricolage, pétard, pompe à chaleur, éolienne, électroménager…)

    • Un animal (exemple : aboiements).

    Les nuisances liées aux odeurs (barbecue, ordures, fumier…) ou visuelles (par exemple : gêne occasionnée par une installation) peuvent aussi constituer un trouble anormal de voisinage.

    En zone rurale, il y a une certaine tolérance vis-à-vis des cris de volatiles (coqs…). Les juges peuvent en effet déduire qu’aucun trouble anormal est démontré dans la mesure où les bruits décrits constituent des inconvénients incontournables de la vie à la campagne.

    Par ailleurs, en cas d’activité agricole (par exemple, élevage), il n’est pas possible d’engager la responsabilité de l’éleveur pour trouble anormal de voisinage si l’activité préexistait avant votre installation. Toutefois, l’activité doit être conforme aux lois et règlements et s’être poursuivie de l’une des manières suivantes :

    • Dans les mêmes conditions

    • Dans des conditions nouvelles qui ne sont pas à l’origine d’une aggravation du trouble anormal

    • Dans des conditions qui résultant de la mise en conformité de l’exercice de l’activité aux lois et règlements ou sans modification importante de leur nature ou de leur intensité.

    Vidéo – Idée reçue : Peut-on faire du bruit sans risque avant 22 heures ?

      Un bruit de comportement peut causer un trouble anormal de voisinage si l’auteur du bruit a conscience du trouble qu’il engendre et qu’il ne prend pas les mesures pour y remédier.

      Peu importe l’heure du jour, un bruit de comportement peut causer un trouble anormal de voisinage s’il est répétitif ou intensif ou s’il dure dans le temps. Il peut s’agir du bruit causé par :

      • Un individu (ou plusieurs), locataire ou propriétaire d’un logement (cri, talons, chant, fête…)

      • Une chose (instrument de musique, chaîne hi-fi, téléviseur, pétard et feu d’artifice, pompe à chaleur, éolienne, électroménager …)

      • Un animal (exemple : aboiements).

      Les nuisances liées aux odeurs (barbecue, ordures, fumier …) ou visuelles (par exemple : gêne causée par une installation) peuvent aussi constituer un trouble anormal de voisinage.

      En zone rurale, il y a une certaine tolérance vis-à-vis des cris de volatiles (coqs…). Les juges peuvent en effet déduire qu’aucun trouble anormal est démontré dans la mesure où les bruits décrits constituent des inconvénients incontournables de la vie à la campagne.

      Par ailleurs, en cas d’activité agricole (par exemple, élevage), il n’est pas possible d’engager la responsabilité de l’éleveur pour trouble anormal de voisinage si l’activité préexistait avant votre installation. Toutefois, l’activité doit être conforme aux lois et règlements et s’être poursuivie de l’une des manières suivantes :

      • Dans les mêmes conditions

      • Dans des conditions nouvelles qui ne sont pas à l’origine d’une aggravation du trouble anormal

      • Dans des conditions qui résultant de la mise en conformité de l’exercice de l’activité aux lois et règlements ou sans modification importante de leur nature ou de leur intensité.

        Les démarches diffèrent selon que l’auteur du bruit est locataire ou propriétaire du logement.

        À noter

        Pour obtenir des renseignements sur les bruits d’activité (par exemple, bruits de chantier, bar …), il faut consulter les informations sur les troubles de voisinage liés aux activités professionnelles.

        Vous devez aller voir le propriétaire qui occupe le logement d’où proviennent les bruits pour lui parler de votre gêne et lui demander de faire cesser les nuisances.

        S’il n’agit pas, vous devez lui envoyer un courrier simple lui rappelant le bruit et la gêne occasionnée.

        Il est recommandé de réunir un maximum de preuves à l’appui de votre courrier.

        En cas d’inaction du propriétaire, vous devez lui envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception demandant de faire cesser la gêne occasionnée par le bruit.

        Vous pouvez vous aider d’un modèle de lettre pour rédiger votre courrier :

        Par ailleurs, si le logement est en copropriété, il est recommandé de vérifier le règlement de copropriété. Il peut contenir des règles concernant le bruit.

        Si le propriétaire ne respecte pas le règlement, vous devez avertir le syndic de copropriété et le président du conseil syndical. En effet, le syndic est garant du respect du règlement de copropriété. Il doit donc veiller à la tranquillité des occupants de l’immeuble.

        Il est également recommandé de vérifier s’il existe un arrêté municipal ou préfectoral concernant le bruit.

        En effet, un arrêté municipal peut, par exemple, autoriser l’usage des tondeuses à gazon seulement à certaines heures.

        Si le propriétaire ne respecte pas l’arrêté municipal ou préfectoral concernant le bruit, il faut en avertir le maire par tous moyens.

        Où s’adresser ?

         Mairie 

        Vous devez aller voir le locataire qui occupe le logement d’où proviennent les bruits pour lui parler de votre gêne et lui demander de faire cesser les nuisances.

        S’il n’agit pas, vous devez lui envoyer un courrier simple lui rappelant le bruit et la gêne causée.

        S’il n’agit toujours pas, vous devez lui envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception demandant de faire cesser la gêne causée par le bruit.

        Le propriétaire est responsable du comportement de son locataire. Par conséquent, vous devez également envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception au propriétaire pour lui demander de veiller à ce que son locataire cesse les nuisances.

        Il est recommandé de réunir un maximum de preuves à l’appui de vos courriers.

        Vous pouvez vous aider d’un modèle de lettre pour rédiger ces courriers :

        Par ailleurs, si le logement est en copropriété, il est recommandé de vérifier le qui peut contenir des règles concernant le bruit.

        Si le locataire ne respecte pas ce règlement, vous devez contacter le syndic de copropriété qui avertira le propriétaire du logement. En effet, le syndic est garant du respect du règlement de copropriété. Il doit donc veiller à la tranquillité des occupants de l’immeuble.

        Il est également recommandé de vérifier s’il existe un arrêté municipal ou préfectoral portant sur le bruit.

        En effet, un arrêté municipal peut, par exemple, autoriser l’usage des tondeuses à gazon seulement à certaines heures.

        Si le locataire ne respecte pas l’arrêté municipal ou préfectoral portant sur le bruit, il faut en avertir le maire par tous moyens.

        Où s’adresser ?

         Mairie 

        Faire appel à un commissaire de justice

        Vous pouvez faire appel à un commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire) pour qu’il établisse un ou plusieurs constats. Ce constat sera utile pour faire, par la suite, éventuellement, appel au juge.

        Faire appel à la police ou la gendarmerie

        Vous pouvez faire appel à la police ou la gendarmerie pour faire constater les nuisances.

        Vous pouvez également déposer une main courante ou porter plainte.

        Où s’adresser ?

         Commissariat 

        Où s’adresser ?

         Gendarmerie 

        Une amende forfaitaire peut alors être infligée à l’auteur du bruit pour un montant de :

        • 68 € si l’auteur du bruit règle l’amende immédiatement ou dans les 45 jours suivant le constat d’infraction (ou l’envoi de l’avis d’infraction s’il existe)

        • 180 € après ce délai.

        L’auteur du bruit peut se voir également confisquer la chose qui a servi ou était destinée à commettre le bruit ou la chose qui en est le produit.

        Attention

        Une personne victime de menaces ou insultes pour de faux motifs de nuisances sonores peut également porter plainte pour harcèlement.

        En outre, une personne qui prévient à tort la police ou la gendarmerie risque une condamnation pour dénonciation calomnieuse. La peine maximale est de 5 ans de prison et 45 000 € d’amende. La personne visée par la fausse dénonciation peut porter plainte au pénal contre l’auteur des faits. Ce dernier peut aussi être poursuivi par le procureur de la République.

        Si malgré vos différents courriers, les nuisances persistent, vous avez la possibilité de recourir

        • à un conciliateur de justice (démarche gratuite)

        • ou à un médiateur (démarche payante)

        • ou à une procédure participative (démarche payante avec recours à un avocat).

        pour trouver une solution amiable avec l’auteur du bruit.

        Où s’adresser ?

         Conciliateur de justice 

        Cette démarche est obligatoire pour pouvoir faire, par la suite, un recours auprès du tribunal.

        Vous pouvez demander en justice que l’auteur du bruit soit condamné à indemniser votre préjudice.

        La juridiction compétente dépend des sommes en jeu dans le litige.

        • Pour un litige inférieur ou égal à 10 000 € , c’est le tribunal de proximité ou le tribunal judiciaire.

        • Pour un litige supérieur à 10 000 € , c’est le tribunal judiciaire.

        Où s’adresser ?

         Tribunal judiciaire 

        Rappel

        Il est obligatoire d’avoir recours à un conciliateur de justice ou à un médiateur ou à une procédure participative pour pouvoir, par la suite, faire un recours auprès du tribunal.

        Vous devez alors démontrer la réalité de votre préjudice du fait des nuisances sonores. Pour cela, vous devez réunir un maximum de preuves à l’appui de votre demande, notamment :

        • Courriers échangés avec l’auteur du bruit

        • Constat du commissaire de justice, procès-verbal

        • Témoignages, pétition

        • Certificat médical si votre état de santé s’est dégradé en raison de ces nuisances.

        Toute preuve est recevable par le tribunal à condition qu’elle ait été recueillie loyalement. Par exemple, vous ne pouvez pas photographier ou filmer votre voisin dans son domicile à son insu.

        Le juge peut accorder le versement de dommages et intérêts pour réparer le préjudice subi. Il peut aussi ordonner l’insonorisation du logement de l’auteur du bruit, ou prononcer la résiliation du bail si celui-ci est locataire.

        Attention

        Une personne qui fait un recours auprès du tribunal pour des nuisances sonores mais perd son procès risque une condamnation pour procédure abusive. La personne ainsi condamnée risque alors une amende civile d’un maximum de 10 000 € et le versement de dommages et intérêts.

      Troubles de voisinage

        Sortir ses poubelles le jour ou la veille de la collecte et déposer ses sacs d’ordures ménagères (sac noir) dans le container prévu à cet effet.
        Collecte des sacs jaunes : tous les mercredis matins.

        De nombreux points propres complets servant au tri des déchets et au recyclage sont disposés dans toute la ville.

        L’écobuage ou le brûlage des déchets verts (feuilles, branches …) à l’air libre est interdit !
        La loi du 18 novembre 2011 et l’arrêté préfectoral pour le département de la Corrèze du 7 avril 2015 mentionne cette interdiction.

        Troubles de voisinage : bruits créés par des comportements anormaux

        Vous êtes incommodé par des bruits de voisinage au sein de votre immeuble ou à proximité de votre maison ? Ces bruits peuvent émaner d’une personne ou d’un animal ou d’une installation. Ils peuvent être sanctionnés dès lors qu’ils constituent un trouble anormal se manifestant de jour ou de nuit. Nous vous indiquons quelles sont les démarches à accomplir pour faire cesser ces nuisances.

          Les critères sont différents selon que le bruit est causé la nuit ou le jour.

          Un bruit de comportement peut causer un trouble anormal de voisinage si l’auteur du bruit a conscience du trouble qu’il engendre et qu’il ne prend pas les mesures pour y remédier.

          Il n’existe pas d’heures précises pour définir le tapage nocturne . Pour être reconnu comme un tapage nocturne, le bruit doit avoir lieu quand il fait nuit, c’est-à-dire entre le coucher et le lever du soleil.

          Lorsque le bruit est commis la nuit, l’infraction pour tapage nocturne existe même s’il n’est pas répétitif, intensif et qu’il ne dure pas dans le temps. Il peut s’agir du bruit causé par :

          • Un individu (ou plusieurs), locataire ou propriétaire d’un logement (cri, talons, chant, fête…)

          • Une chose (instrument de musique, chaîne hi-fi, téléviseur, outil de bricolage, pétard, pompe à chaleur, éolienne, électroménager…)

          • Un animal (exemple : aboiements).

          Les nuisances liées aux odeurs (barbecue, ordures, fumier…) ou visuelles (par exemple : gêne occasionnée par une installation) peuvent aussi constituer un trouble anormal de voisinage.

          En zone rurale, il y a une certaine tolérance vis-à-vis des cris de volatiles (coqs…). Les juges peuvent en effet déduire qu’aucun trouble anormal est démontré dans la mesure où les bruits décrits constituent des inconvénients incontournables de la vie à la campagne.

          Par ailleurs, en cas d’activité agricole (par exemple, élevage), il n’est pas possible d’engager la responsabilité de l’éleveur pour trouble anormal de voisinage si l’activité préexistait avant votre installation. Toutefois, l’activité doit être conforme aux lois et règlements et s’être poursuivie de l’une des manières suivantes :

          • Dans les mêmes conditions

          • Dans des conditions nouvelles qui ne sont pas à l’origine d’une aggravation du trouble anormal

          • Dans des conditions qui résultant de la mise en conformité de l’exercice de l’activité aux lois et règlements ou sans modification importante de leur nature ou de leur intensité.

          Vidéo – Idée reçue : Peut-on faire du bruit sans risque avant 22 heures ?

            Un bruit de comportement peut causer un trouble anormal de voisinage si l’auteur du bruit a conscience du trouble qu’il engendre et qu’il ne prend pas les mesures pour y remédier.

            Peu importe l’heure du jour, un bruit de comportement peut causer un trouble anormal de voisinage s’il est répétitif ou intensif ou s’il dure dans le temps. Il peut s’agir du bruit causé par :

            • Un individu (ou plusieurs), locataire ou propriétaire d’un logement (cri, talons, chant, fête…)

            • Une chose (instrument de musique, chaîne hi-fi, téléviseur, pétard et feu d’artifice, pompe à chaleur, éolienne, électroménager …)

            • Un animal (exemple : aboiements).

            Les nuisances liées aux odeurs (barbecue, ordures, fumier …) ou visuelles (par exemple : gêne causée par une installation) peuvent aussi constituer un trouble anormal de voisinage.

            En zone rurale, il y a une certaine tolérance vis-à-vis des cris de volatiles (coqs…). Les juges peuvent en effet déduire qu’aucun trouble anormal est démontré dans la mesure où les bruits décrits constituent des inconvénients incontournables de la vie à la campagne.

            Par ailleurs, en cas d’activité agricole (par exemple, élevage), il n’est pas possible d’engager la responsabilité de l’éleveur pour trouble anormal de voisinage si l’activité préexistait avant votre installation. Toutefois, l’activité doit être conforme aux lois et règlements et s’être poursuivie de l’une des manières suivantes :

            • Dans les mêmes conditions

            • Dans des conditions nouvelles qui ne sont pas à l’origine d’une aggravation du trouble anormal

            • Dans des conditions qui résultant de la mise en conformité de l’exercice de l’activité aux lois et règlements ou sans modification importante de leur nature ou de leur intensité.

              Les démarches diffèrent selon que l’auteur du bruit est locataire ou propriétaire du logement.

              À noter

              Pour obtenir des renseignements sur les bruits d’activité (par exemple, bruits de chantier, bar …), il faut consulter les informations sur les troubles de voisinage liés aux activités professionnelles.

              Vous devez aller voir le propriétaire qui occupe le logement d’où proviennent les bruits pour lui parler de votre gêne et lui demander de faire cesser les nuisances.

              S’il n’agit pas, vous devez lui envoyer un courrier simple lui rappelant le bruit et la gêne occasionnée.

              Il est recommandé de réunir un maximum de preuves à l’appui de votre courrier.

              En cas d’inaction du propriétaire, vous devez lui envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception demandant de faire cesser la gêne occasionnée par le bruit.

              Vous pouvez vous aider d’un modèle de lettre pour rédiger votre courrier :

              Par ailleurs, si le logement est en copropriété, il est recommandé de vérifier le règlement de copropriété. Il peut contenir des règles concernant le bruit.

              Si le propriétaire ne respecte pas le règlement, vous devez avertir le syndic de copropriété et le président du conseil syndical. En effet, le syndic est garant du respect du règlement de copropriété. Il doit donc veiller à la tranquillité des occupants de l’immeuble.

              Il est également recommandé de vérifier s’il existe un arrêté municipal ou préfectoral concernant le bruit.

              En effet, un arrêté municipal peut, par exemple, autoriser l’usage des tondeuses à gazon seulement à certaines heures.

              Si le propriétaire ne respecte pas l’arrêté municipal ou préfectoral concernant le bruit, il faut en avertir le maire par tous moyens.

              Où s’adresser ?

               Mairie 

              Vous devez aller voir le locataire qui occupe le logement d’où proviennent les bruits pour lui parler de votre gêne et lui demander de faire cesser les nuisances.

              S’il n’agit pas, vous devez lui envoyer un courrier simple lui rappelant le bruit et la gêne causée.

              S’il n’agit toujours pas, vous devez lui envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception demandant de faire cesser la gêne causée par le bruit.

              Le propriétaire est responsable du comportement de son locataire. Par conséquent, vous devez également envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception au propriétaire pour lui demander de veiller à ce que son locataire cesse les nuisances.

              Il est recommandé de réunir un maximum de preuves à l’appui de vos courriers.

              Vous pouvez vous aider d’un modèle de lettre pour rédiger ces courriers :

              Par ailleurs, si le logement est en copropriété, il est recommandé de vérifier le qui peut contenir des règles concernant le bruit.

              Si le locataire ne respecte pas ce règlement, vous devez contacter le syndic de copropriété qui avertira le propriétaire du logement. En effet, le syndic est garant du respect du règlement de copropriété. Il doit donc veiller à la tranquillité des occupants de l’immeuble.

              Il est également recommandé de vérifier s’il existe un arrêté municipal ou préfectoral portant sur le bruit.

              En effet, un arrêté municipal peut, par exemple, autoriser l’usage des tondeuses à gazon seulement à certaines heures.

              Si le locataire ne respecte pas l’arrêté municipal ou préfectoral portant sur le bruit, il faut en avertir le maire par tous moyens.

              Où s’adresser ?

               Mairie 

              Faire appel à un commissaire de justice

              Vous pouvez faire appel à un commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire) pour qu’il établisse un ou plusieurs constats. Ce constat sera utile pour faire, par la suite, éventuellement, appel au juge.

              Faire appel à la police ou la gendarmerie

              Vous pouvez faire appel à la police ou la gendarmerie pour faire constater les nuisances.

              Vous pouvez également déposer une main courante ou porter plainte.

              Où s’adresser ?

               Commissariat 

              Où s’adresser ?

               Gendarmerie 

              Une amende forfaitaire peut alors être infligée à l’auteur du bruit pour un montant de :

              • 68 € si l’auteur du bruit règle l’amende immédiatement ou dans les 45 jours suivant le constat d’infraction (ou l’envoi de l’avis d’infraction s’il existe)

              • 180 € après ce délai.

              L’auteur du bruit peut se voir également confisquer la chose qui a servi ou était destinée à commettre le bruit ou la chose qui en est le produit.

              Attention

              Une personne victime de menaces ou insultes pour de faux motifs de nuisances sonores peut également porter plainte pour harcèlement.

              En outre, une personne qui prévient à tort la police ou la gendarmerie risque une condamnation pour dénonciation calomnieuse. La peine maximale est de 5 ans de prison et 45 000 € d’amende. La personne visée par la fausse dénonciation peut porter plainte au pénal contre l’auteur des faits. Ce dernier peut aussi être poursuivi par le procureur de la République.

              Si malgré vos différents courriers, les nuisances persistent, vous avez la possibilité de recourir

              • à un conciliateur de justice (démarche gratuite)

              • ou à un médiateur (démarche payante)

              • ou à une procédure participative (démarche payante avec recours à un avocat).

              pour trouver une solution amiable avec l’auteur du bruit.

              Où s’adresser ?

               Conciliateur de justice 

              Cette démarche est obligatoire pour pouvoir faire, par la suite, un recours auprès du tribunal.

              Vous pouvez demander en justice que l’auteur du bruit soit condamné à indemniser votre préjudice.

              La juridiction compétente dépend des sommes en jeu dans le litige.

              • Pour un litige inférieur ou égal à 10 000 € , c’est le tribunal de proximité ou le tribunal judiciaire.

              • Pour un litige supérieur à 10 000 € , c’est le tribunal judiciaire.

              Où s’adresser ?

               Tribunal judiciaire 

              Rappel

              Il est obligatoire d’avoir recours à un conciliateur de justice ou à un médiateur ou à une procédure participative pour pouvoir, par la suite, faire un recours auprès du tribunal.

              Vous devez alors démontrer la réalité de votre préjudice du fait des nuisances sonores. Pour cela, vous devez réunir un maximum de preuves à l’appui de votre demande, notamment :

              • Courriers échangés avec l’auteur du bruit

              • Constat du commissaire de justice, procès-verbal

              • Témoignages, pétition

              • Certificat médical si votre état de santé s’est dégradé en raison de ces nuisances.

              Toute preuve est recevable par le tribunal à condition qu’elle ait été recueillie loyalement. Par exemple, vous ne pouvez pas photographier ou filmer votre voisin dans son domicile à son insu.

              Le juge peut accorder le versement de dommages et intérêts pour réparer le préjudice subi. Il peut aussi ordonner l’insonorisation du logement de l’auteur du bruit, ou prononcer la résiliation du bail si celui-ci est locataire.

              Attention

              Une personne qui fait un recours auprès du tribunal pour des nuisances sonores mais perd son procès risque une condamnation pour procédure abusive. La personne ainsi condamnée risque alors une amende civile d’un maximum de 10 000 € et le versement de dommages et intérêts.

            Troubles de voisinage

              Vous êtes propriétaire ou locataire ?
              Il vous appartient d’entretenir les trottoirs et caniveaux devant votre porte (balayage, désherbage) ainsi que d’élaguer les branches et les haies dépassant sur la voie publique.

              De même, vous devez ramasser les feuilles tombées sur les trottoirs et caniveaux devant votre maison ou immeuble ainsi que déneiger et saler en cas de chute de neige et de gel.

              L’entretien des devantures des commerces relève de la responsabilité de l’exploitant.

              Ne jetez pas de papiers, mégots ou autres déchets au sol.
              Les contrevenants s’exposent à une contravention.

              Tout procédé d’affichage destiné à signaler ou faire de la publicité est considéré comme un affichage sauvage et est interdit sur les voies et bâtiments publics, en dehors des espaces d’affichage libre et des emplacements réservés à la publicité ou faisant l’objet d’une autorisation de la part de la commune.

              En cas de violation, le contrevenant est mis en demeure d’enlever et de nettoyer tout procédé d’affichage utilisé sous 15 jours, faute de quoi son manquement entraîne le paiement de la facture de nettoyage.

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