Voisinage

Le bruit, la saleté, des plantations trop hautes sont autant de facteurs qui peuvent occasionner des gênes.

Pour vivre paisiblement et en harmonie avec ses voisins proches ou éloignés, il est primordial de respecter quelques règles définies par la loi.

Animal de compagnie

  • Pour toute question sur le fichier national d’identification des carnivores domestiques :
    I-CAD, identification des carnivores domestiques

    Organisme agréé pour gérer le fichier national d’identification des carnivores domestiques (chiens, chats et furets)

    Par téléphone

    09 77 40 30 77

    Ouvert du lundi ou vendredi de 8h30 à 17h30

    Appel non surtaxé

    Par messagerie

    Accès au  formulaire de contact 

    Par courrier

    112-114 avenue Gabriel Péri

    94246 L’Haÿ-les-Roses Cedex

Peut-on brûler des déchets verts dans son jardin (feuilles, branches, …) ?

Non, il est interdit brûler des déchets verts (végétaux secs ou humides) chez soi, que ce soit avec un incinérateur de jardin ou à l’air libre.

    Les déchets verts sont des végétaux de jardin (ou parc). Il s’agit des végétaux suivants :

    • Herbe après tonte de pelouse

    • Feuilles mortes

    • Résidus de taille de haies et arbustes

    • Résidus de débroussaillage

    • Épluchures de fruits et légumes

    Il est possible de les utiliser en  paillage ou en compost individuel  car ils sont biodégradables, c’est-à-dire qu’ils se décomposent avec le temps.

    Il est également possible de les déposer en respectant les règles mises en place par votre commune (déchetterie ou collecte sélective).

    Par contre, il est interdit de les brûler à l’air libre ou avec un incinérateur de jardin. Par ailleurs, vendre ou prêter un incinérateur de jardin est interdit.

    Brûler des déchets verts , surtout s’ils sont humides, dégage des  substances toxiques pour les êtres humains et l’environnement (des particules fines notamment) .

    Il faut également tenir compte des possibles troubles de voisinage (odeurs ou fumées) et des risques d’incendie.

    Toutefois, des dérogations peuvent exister dans votre commune s’il n’y a pas de déchetterie ou de collecte sélective des déchets verts.

    Pour connaître le mode de traitement des déchets verts dans votre commune, ou savoir si une dérogation s’y applique, contactez votre mairie.

    Où s’adresser ?

     Mairie 

    À savoir

    le préfet de département peut exceptionnellement délivrer une dérogation individuelle, pour combattre certaines maladies des végétaux ou éliminer des plantes envahissantes.

    Vous pouvez alerter les services d’hygiène de la mairie en cas de non-respect de l’interdiction de brûler les déchets verts.

    Où s’adresser ?

     Mairie 

    La personne qui brûle des déchets verts peut avoir à payer une amende de 750 € maximum. Si vous êtes incommodé par les odeurs, vous pouvez par ailleurs engager la responsabilité de votre voisin pour nuisances olfactives.

Déchets

    Plantations (haies, arbres, arbustes…)

    Vous souhaitez planter un arbre sur votre terrain ?

    Certaines règles de distance et de hauteur sont à respecter vis à vis de la propriété de votre voisin. L’entretien des plantations mitoyennes ou situées en limite de propriété et la cueillette des fruits de vos plantations répondent également à une réglementation précise.

    Nous faisons le point sur cette réglementation.

      Les plantations comme les arbres, arbustes et arbrisseaux peuvent être plantées près de la limite séparative de votre terrain et de celui de votre voisin, à la condition de respecter une certaine distance.

      Cette distance peut être fixée par les règles locales prévues par les règlements particuliers existants ou les usages locaux constants et reconnus. Pour en avoir connaissance, il faut se renseigner auprès de votre mairie.

      Où s’adresser ?

       Mairie 

      À noter

      si vous ne connaissez pas les limites exactes qui séparent votre terrain de celui de votre voisin, il peut être utile de faire réaliser un bornage de terrain.

      S’il n’existe aucune règle locale, la distance minimale à respecter par rapport au terrain de votre voisin varie selon la hauteur de votre plantation.

      Ainsi, vous pouvez planter un arbre de plus de 2 mètres à condition de respecter une distance minimale de 2 mètres jusqu’à la limite séparative de la propriété voisine. Il n’existe pas de limitation de hauteur pour les arbres qui sont plantés à plus de 2 mètres de la limite séparative de la propriété voisine.

      Par contre, si l’arbre a une hauteur inférieure ou égale à 2 mètres, vous devez respecter une distance minimale de 0,5 mètre jusqu’à la limite séparative de la propriété voisine.

      La hauteur de la plantation se mesure depuis le sol jusqu’à la cime de l’arbre et la distance depuis le milieu du tronc de l’arbre.

      À savoir

      les arbres, arbustes et arbrisseaux de toute espèce peuvent être plantés en espaliers, de chaque côté du mur séparatif, sans avoir à respecter aucune distance, mais ils ne pourront dépasser la crête du mur.

      Un arbre respectant ces règles peut néanmoins occasionner un (en raison par exemple de l’ombre qu’il procure au terrain de votre voisin).

      Votre voisin peut exiger que votre plantation soit arrachée ou réduite à la hauteur légale (plus ou moins 2 mètres en fonction de la distance de la plantation). Toutefois, vous pouvez vous opposer à la demande de votre voisin dans l’un des cas suivants :

      • Vous avez un titre, c’est-à-dire une convention écrite vous donnant le droit de garder votre plantation en l’état

      • Vous pouvez invoquer la si la plantation a été plantée sur le terrain avant que celui-ci ait fait l’objet d’une division

      • Vous pouvez invoquer la prescription trentenaire si la plantation a dépassé la hauteur légale depuis plus de 30 ans. La durée de cette prescription démarre à partir du jour où la plantation a dépassé la hauteur légale par rapport à la distance de la limite séparative de la propriété voisine.

      En dehors de ces cas, votre voisin peut exiger que la plantation soit arrachée ou réduite.

      Il est recommandé de discuter pour trouver un compromis.

      En cas d’échec, votre voisin doit vous adresser un courrier recommandé avec accusé de réception pour vous informer de sa gêne et vous rappeler la réglementation. Il est possible d’utiliser un modèle pour rédiger le courrier :

    • Demander à son voisin de couper ses arbres
    • Si le litige persiste, vous voisin doit recourir à une démarche amiable (recherche d’un accord) à l’aide d’un conciliateur de justice (procédure gratuite) ou d’une médiation (démarche gratuite ou payante selon les dispositifs en vigueur) ou d’ une procédure participative (démarche payante avec recours à un avocat).

      Où s’adresser ?

       Conciliateur de justice 

      Où s’adresser ?

       Avocat 

      La démarche amiable est une étape obligatoire pour engager par la suite un recours éventuel devant le juge.

      En cas d’échec, votre voisin peut faire un recours auprès du tribunal du lieu où se situe le terrain. Le recours est mené contre vous, propriétaire du terrain, même si c’est votre locataire qui est à l’origine de la plantation litigieuse.

      Où s’adresser ?

       Tribunal judiciaire 

      Tout dépend de la plantation.

      L’entretien est à la charge des 2 parties : chacun doit tailler son côté de la haie.

      Il est conseillé de tailler les 2 côtés de la haie au même moment.

      À noter

      vous pouvez détruire la plantation mitoyenne jusqu’à la limite de votre propriété, à la condition de construire un mur sur cette limite.

        La coupe des branches des arbres, arbustes et arbrisseaux vous appartenant qui avancent sur le terrain de votre voisin relève de votre responsabilité. Votre voisin peut vous contraindre à les couper, mais il n’a pas le droit de les couper lui-même.

        En cas de litige, il est recommandé de discuter pour trouver un compromis.

        En cas d’échec, votre voisin doit vous adresser un courrier recommandé avec accusé de réception pour vous informer de sa gêne et vous rappeler la réglementation. Il est possible d’utiliser un modèle pour rédiger le courrier :

        Si le litige persiste, votre voisin doit recourir à une démarche amiable à l’aide d’un conciliateur de justice (procédure est gratuite) ou d’une médiation (démarche payante) ou d’ une procédure participative (démarche payante avec recours à un avocat).

        Où s’adresser ?

         Conciliateur de justice 

        Où s’adresser ?

         Avocat 

        La démarche amiable est une étape obligatoire pour engager par la suite un recours devant le juge.

        En cas d’échec, votre voisin peut faire un recours auprès du tribunal du lieu où se situe le terrain. Le recours doit être menée contre vous, propriétaire du terrain, même si c’est votre locataire qui est à l’origine de la plantation litigieuse.

        Où s’adresser ?

         Tribunal judiciaire 

          Si des racines ou des ronces empiètent sur le terrain de votre voisin, il peut librement les couper, même au-delà de 30 ans. La taille doit se faire à la limite de sa propriété.

            Si l’arbre meurt ou s’il est coupé ou arraché, vous pouvez le remplacer en respectant les règles de distance et hauteur légales.

              Tout dépend si la plantation est mitoyenne ou non.

              Les produits des plantations mitoyennes (fruits, fleurs…) appartiennent pour moitié à chacun des propriétaires.

              Leur cueillette doit être faite à frais communs quelle que soit sa cause :

              • Naturelle (les fruits tombent tout seuls)

              • Chute provoquée (par secousse par exemple)

              • Cueillette directe

                Votre voisin n’a pas le droit de cueillir les fruits et les fleurs de votre arbre qui débordent sur son terrain.

                En revanche, il peut ramasser librement ceux qui tombent naturellement sur son terrain.